Le cours de philo. c'était :
- linaNiveau 7
Cours génial! J'avais 16 ans et ce cours m'a vraiment ouvert les yeux. Il faut dire que j'avais une prof passionnée par ce qu'elle racontait et très claire dans ses propos.
- JohnMédiateur
le prof [...] qui commence (modestement) son premier cours en disant que Voltaire est un con
C'est l'opinion de tous les profs de philo que j'ai connus !
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- CelebornEsprit sacré
Un con, peut-être pas : j'aime beaucoup l'homme et son humour corrosif. Mais ce n'est en revanche pas un philosophe, ce qui fait qu'il ne doit pas être apprécié des profs de philo.
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"On va bien lentement dans ton pays ! Ici, vois-tu, on est obligé de courir tant qu'on peut pour rester au même endroit. Si on veut aller ailleurs, il faut courir au moins deux fois plus vite que ça !" (Lewis Carroll)
Mon Blog
- CarabasVénérable
Très bon souvenir de la Terminale et des 2 ans de prépa.
J'ai eu 2 profs très différents et vraiment géniaux.
Mais mon prof de terminale n'était pas apprécié à sa juste valeur. Il faut dire que dans la classe, on avait quelques cas qui se prenaient pour des artiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiistes, alors vous pensez bien, la pensée de Platon, on s'en cogne!
En prépa il n'y avait pas ce problème. C'était parfois ardu, mais très stimulant. J'avais un prof brillant, exigeant, rigoureux, voire maniaque, doué d'un sens de l'humour pince sans rire inimitable et d'une profonde humanité.
Comme Mina, je me dis qu'il faudrait que je me (re)plonge dans des textes philosophiques, mais je dois avouer que la flemme aidant...
J'ai eu 2 profs très différents et vraiment géniaux.
Mais mon prof de terminale n'était pas apprécié à sa juste valeur. Il faut dire que dans la classe, on avait quelques cas qui se prenaient pour des artiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiistes, alors vous pensez bien, la pensée de Platon, on s'en cogne!
En prépa il n'y avait pas ce problème. C'était parfois ardu, mais très stimulant. J'avais un prof brillant, exigeant, rigoureux, voire maniaque, doué d'un sens de l'humour pince sans rire inimitable et d'une profonde humanité.
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Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- TournesolÉrudit
Bons souvenirs. Un prof "de la vieille école", au look improbable à nos yeux (simplement pantalon en velours, chemise, cravate, veste, rien d'extravagant !!! ), dont les cours étaient très structurés.
J'avais, en revanche, plus de mal à comprendre ce qu'on attendait de nous dans les dissert'.
En prépa, des cours géniaux les deux années, qui nous orientaient vers des lectures assez ardues mais passionnantes quand on les reprenait en cours (et j'étais autant, voire plus, impressionnée par l'érudition de mon prof que par la capacité de certains de mes camarades à analyser et à faire part de leur propre lecture...).
Un thème particulièrement m'aura marquée : "La politique et le politique", et un sujet de dissert' : "Qu'est-ce qu'avoir un corps ?".
J'ai donc choisi la dernière proposition.
J'avais, en revanche, plus de mal à comprendre ce qu'on attendait de nous dans les dissert'.
En prépa, des cours géniaux les deux années, qui nous orientaient vers des lectures assez ardues mais passionnantes quand on les reprenait en cours (et j'étais autant, voire plus, impressionnée par l'érudition de mon prof que par la capacité de certains de mes camarades à analyser et à faire part de leur propre lecture...).
Un thème particulièrement m'aura marquée : "La politique et le politique", et un sujet de dissert' : "Qu'est-ce qu'avoir un corps ?".
J'ai donc choisi la dernière proposition.
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J'habite près de mon silence
à deux pas du puits et les mots
morts d'amour doutant que je pense
y viennent boire en gros sabots
comme fantômes de l'automne
mais toute la mèche est à vendre
il est tari le puits, tari.
(G. Perros)
Vis comme si tu devais mourir demain, apprends comme si tu devais vivre toujours. (Gandhi)
- CarabasVénérable
Ah, comme sujet pas triste en prépa, on a eu droit à :
Est-il compréhensible que la nature soit compréhensible?
Me suis bien pris la tête sur ce sujet-là.
Est-il compréhensible que la nature soit compréhensible?
Me suis bien pris la tête sur ce sujet-là.
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- JohnMédiateur
J'ai eu au concours blanc de fin d'hypokhâgne mon sujet de bac.... -_-
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- leyadeEsprit sacré
Juste pour rigoler, Ruthven pourrait nous donner le top 5 des sujets les plus infaisables...
Je me souviens d'une grosse légende urbaine, un prof qui avait fait un cours sur "la notion de concept", et le cours suivant : "le concept de notion".
Je me souviens d'une grosse légende urbaine, un prof qui avait fait un cours sur "la notion de concept", et le cours suivant : "le concept de notion".
- JaneMonarque
John a écrit:J'ai eu au concours blanc de fin d'hypokhâgne mon sujet de bac.... -_-
Rien à voir avec la philo, mais je suis tombée au CAPES sur un texte que j'avais travaillé en maîtrise (en long, en large et en travers, ça aide !)
- zabriskieÉrudit
Réponse 2. Mais faut dire que le lycée, ce fut pour moi 3 ans de vacances entre le collège et la fac !
Si ça peut te rassurer, ça ne m'a pas empêché de faire des études de philo à 25 ans et d'enseigner la philo pendant 2 ans !
C'est vraiment une matière difficile et exigeante. Je l'ai enseignée dans un très bon lycée, c'était vraiment génial.
Pour autant, je ne regrette pas d'enseigner aujourd'hui le français, car j'ai eu le sentiment que les conditions d'enseignement (pour ne pas dire le public d'élèves...) étaient plus déterminantes encore pour cette discipline. Je me trompe peut-être, mais je trouve qu'il est assez aisé de réduire drastiquement ses exigences sans mettre à la poubelle nos ambitions dans l'enseignement du français (apprendre à écrire correctement à des élèves, ne serait-ce que quelques mots et tournures indispensables, aura toujours du sens) ; en philo, j'ai des doutes... mais je n'ai sans doute pas enseigné la discipline assez longtemps.
Pour ma propre année de terminale, ce fut folko ! Un trimestre avec un prof qui est parti à la retraite en février (il en avait TRES marre), deux trimestres avec une jeune débutante.
Si ça peut te rassurer, ça ne m'a pas empêché de faire des études de philo à 25 ans et d'enseigner la philo pendant 2 ans !
C'est vraiment une matière difficile et exigeante. Je l'ai enseignée dans un très bon lycée, c'était vraiment génial.
Pour autant, je ne regrette pas d'enseigner aujourd'hui le français, car j'ai eu le sentiment que les conditions d'enseignement (pour ne pas dire le public d'élèves...) étaient plus déterminantes encore pour cette discipline. Je me trompe peut-être, mais je trouve qu'il est assez aisé de réduire drastiquement ses exigences sans mettre à la poubelle nos ambitions dans l'enseignement du français (apprendre à écrire correctement à des élèves, ne serait-ce que quelques mots et tournures indispensables, aura toujours du sens) ; en philo, j'ai des doutes... mais je n'ai sans doute pas enseigné la discipline assez longtemps.
Pour ma propre année de terminale, ce fut folko ! Un trimestre avec un prof qui est parti à la retraite en février (il en avait TRES marre), deux trimestres avec une jeune débutante.
- RuthvenGuide spirituel
leyade a écrit:Juste pour rigoler, Ruthven pourrait nous donner le top 5 des sujets les plus infaisables...
Je me souviens d'une grosse légende urbaine, un prof qui avait fait un cours sur "la notion de concept", et le cours suivant : "le concept de notion".
J'ai eu au concours de l'ENS : "Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?" (avec les guillemets) ... Je ne vois pas trop de sujet infaisable.
Le cours sur "notion de concept et concept de notion" est quelque chose de possible (je sais, on a parfois des idées bizarres et une tendance à couper les cheveux en cent cinquante).
- ZarkoHabitué du forum
Je n'en ai pas un excellent souvenir, car on se prenait des "cartons" à chaque fois...Ma meilleure note fut celle du BAC...12...
Je me souviens du prof, pas trop chiant mais pas non plus passionnant.
Il n'empêche que j'ai eu "ma période philosophique" l'année d'après et que ça a duré qq temps...Nietzshe me rendait malade mais j'adorais, après la psychanalyse et les textes de Freud et ses compères (je m'auto-analysais !), j'ai commencé avec l'existentialisme.Je me souviens de ce putain de bouquin "L'être et le néant" qu'une copine de l'époque m'avait conseillé de lire et je ne voulais pas lui déplaire... Il n'empêche que j'avais été au bout , en ne comprenant pas la moitié...Tiens, je l'ai encore ce bouiquin, il faudra que je m'y replonge un jour...juste pour savoir si je le comprends mieux...
Ah, j'ai lu des petits essais d'Heidegger ou de Kierkegaard ...Là , c'est parce que j'adorais la sonorité de ces noms (c'est vrai , ça sonne intello !)et que Sartre y faisait référence...Puis on m'avait dit qu'Heidegger était nazi, et Kierkegaard très catho...ça m'intriguait !
Je me souviens du prof, pas trop chiant mais pas non plus passionnant.
Il n'empêche que j'ai eu "ma période philosophique" l'année d'après et que ça a duré qq temps...Nietzshe me rendait malade mais j'adorais, après la psychanalyse et les textes de Freud et ses compères (je m'auto-analysais !), j'ai commencé avec l'existentialisme.Je me souviens de ce putain de bouquin "L'être et le néant" qu'une copine de l'époque m'avait conseillé de lire et je ne voulais pas lui déplaire... Il n'empêche que j'avais été au bout , en ne comprenant pas la moitié...Tiens, je l'ai encore ce bouiquin, il faudra que je m'y replonge un jour...juste pour savoir si je le comprends mieux...
Ah, j'ai lu des petits essais d'Heidegger ou de Kierkegaard ...Là , c'est parce que j'adorais la sonorité de ces noms (c'est vrai , ça sonne intello !)et que Sartre y faisait référence...Puis on m'avait dit qu'Heidegger était nazi, et Kierkegaard très catho...ça m'intriguait !
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Chacun a raison de son propre point de vue, mais il n'est pas impossible que tout le monde ait tort. (Gandhi)
La théorie, c'est quand on sait tout et que rien ne fonctionne. La pratique, c'est quand tout fonctionne et que personne ne sait pourquoi. (Albert Einstein)
Tout ce qui ne tue pas rend plus fort...ou bien très malade ! (Nietzsche...et moi, mais pas malade !)
- neoSage
Réponse 5, j'ai adoré la philo, au point de faire une classe prépa spécialité philo (après avoir longtemps hésité avec anglais) ! Je suis allé jusqu'à la maîtrise (sur Spinoza), j'ai passé 4 fois les concours capes/agrég, en vain... Quand j'ai commencé mes études, il y avait 300 postes au CAPES ; Claude Allègre puis la droite sont passés par là, et la dernière année où j'ai passé les concours il ne restait plus que 60 postes... (et ça continue, 26 postes l'an dernier !)
Bon, en terminale, j'avais un prof que je trouvais excellent, soit on l'adorait soit on le détestait ! On faisait vraiment de la philosophie, c'est-à-dire pas de divisions arbitraires du cours en "notions" saucissonnées, pas non plus de grand I, grand A, petit 1, etc... Bref, pas un cours "scolaire" avec des définitions toutes faites et des citations à apprendre par coeur, mais bien une pensée en action, qui nous faisait prendre conscience que derrière tout ce qui semble aller de soi, il y a un problème, des présupposés à remettre en cause. Bref, un apprentissage de la liberté, par la pensée !
Certains élèves se plaignaient du cours "pas structuré" et du fait que nous n'avions pas traité la moitié des 40 "notions" au programme de L... Cela ne m'a pas empêché d'avoir 17 au bac, une dissert' sur la perception, alors que nous n'avions pas "officiellement" traité cette notion dans un "chapitre" clairement identifié. Une autre fille de ma classe a eu 18, et aussi un prix au concours général (et c'était un lycée moyen de banlieue en province).
Bref, de très bons souvenirs !
Bon, en terminale, j'avais un prof que je trouvais excellent, soit on l'adorait soit on le détestait ! On faisait vraiment de la philosophie, c'est-à-dire pas de divisions arbitraires du cours en "notions" saucissonnées, pas non plus de grand I, grand A, petit 1, etc... Bref, pas un cours "scolaire" avec des définitions toutes faites et des citations à apprendre par coeur, mais bien une pensée en action, qui nous faisait prendre conscience que derrière tout ce qui semble aller de soi, il y a un problème, des présupposés à remettre en cause. Bref, un apprentissage de la liberté, par la pensée !
Certains élèves se plaignaient du cours "pas structuré" et du fait que nous n'avions pas traité la moitié des 40 "notions" au programme de L... Cela ne m'a pas empêché d'avoir 17 au bac, une dissert' sur la perception, alors que nous n'avions pas "officiellement" traité cette notion dans un "chapitre" clairement identifié. Une autre fille de ma classe a eu 18, et aussi un prix au concours général (et c'était un lycée moyen de banlieue en province).
Bref, de très bons souvenirs !
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Human... https://www.youtube.com/watch?v=RIZdjT1472Y
- MéluEmpereur
J'ai coché 5 : je garde un souvenir ému et émerveillé de mes cours de philo de terminale. Je pense que la prof y était pour beaucoup, elle savait nous captiver et nous faire réfléchir. En hypokhâgne, ça passait encore avec un prof rigoureux, mais en khâgne, je me suis fermement ennuyée avec un animateur soporifique. Néanmoins, le bilan reste positif. Je pense que ça m'a aidée à me construire en tant que personne (oui, je sais, ça a dû rater quelque part alors ).
Ah tiens, comme sujet bizarre en khôlle, j'ai eu "la main". Elle m'a servie à m'arracher les cheveux, mais je m'en suis assez bien sortie finalement.
Ah tiens, comme sujet bizarre en khôlle, j'ai eu "la main". Elle m'a servie à m'arracher les cheveux, mais je m'en suis assez bien sortie finalement.
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"Pourquoi sommes-nous au monde, sinon pour amuser nos voisins et rire d'eux à notre tour ?"
[ Jane Austen ] - Extrait de Orgueil et préjugés
- MaminoHabitué du forum
Pour moi, le cours de philo, c'est un cahier petit format, réglure 5x5, avec un protège-cahier à carreaux bleus.
Le seul cahier que j'aie encore.
40 ans après ...
Le contenu, à l'époque, m'est passé largement au-dessus de la tête.
Pourtant, j'ai fait bien des efforts !
Le seul cahier que j'aie encore.
40 ans après ...
Le contenu, à l'époque, m'est passé largement au-dessus de la tête.
Pourtant, j'ai fait bien des efforts !
- hophophopSage
Excellent souvenir. Notre prof nous faisait débiter tous les "clichés" qu'on avait sur telle ou telle notion (je participais bcp à ce moment-là, même si je savais qu'il allait démonter une à une les perceptions un peu naïves et superficielles que j'avais - même pas peur du ridicule ;-)) et ensuite je buvais ses paroles. Pourtant il n'avait pas de charisme particulier, mais j'aimais vraiment l'idée de sortir d'une façon de penser puérile.
Mais j'étais une élèves médiocre, je sais pas, il me trouvait trop littéraire, trouvait que je m'appuyais trop sur les mots, pas assez sur la structure,c e genre de trucs...
Bon, je ne lui en veux pas ;-)
Et puis au final j'ai eu une bonne note au bac (15 coeff. 7 ou 8 en L c'était pas dégueu), bizarrement (j'avais peut-être ENFIN compris ce qu'on attendait de moi ?).
Mais j'étais une élèves médiocre, je sais pas, il me trouvait trop littéraire, trouvait que je m'appuyais trop sur les mots, pas assez sur la structure,c e genre de trucs...
Bon, je ne lui en veux pas ;-)
Et puis au final j'ai eu une bonne note au bac (15 coeff. 7 ou 8 en L c'était pas dégueu), bizarrement (j'avais peut-être ENFIN compris ce qu'on attendait de moi ?).
- miss teriousDoyen
Je n'ai fait de philo qu'en term'. Nous avons passé l'année sur L'Oeil et l'esprit. Quelle horreur ! Je n'ai rien, mais alors rien compris. La prof commençait son cours et, après deux minutes, nous annonçait qu'elle ouvrait une parenthèse... Le hic est qu'elle ne la refermait pas.
J'ai beaucoup joué au p'tit bac et ai écrit bcp de poèmes durant ces heures.
À la veille du bac, 40 polycop' recto-verso. J'ai abandonné après 10 pages. Résultat : 8 coef 7.
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"Ni ange, ni démon, juste sans nom." (Barbey d'AUREVILLY, in. Une histoire sans nom)
"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
- OrnellaDoyen
j'ai adoré, j'étais la seule dans la classe et j'avoue que je devais m'accrocher parfois mais j'ai trouvé ça génial et surtout ... essentiel !
- OrnellaDoyen
chez nous la légende c'était la dissert sur "qu'est-ce que le courage", et l'élève qui ne rend qu'une demi-ligne "le courage, c'est ça"Ruthven a écrit:leyade a écrit:Juste pour rigoler, Ruthven pourrait nous donner le top 5 des sujets les plus infaisables...
Je me souviens d'une grosse légende urbaine, un prof qui avait fait un cours sur "la notion de concept", et le cours suivant : "le concept de notion".
J'ai eu au concours de l'ENS : "Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?" (avec les guillemets) ... Je ne vois pas trop de sujet infaisable.
Le cours sur "notion de concept et concept de notion" est quelque chose de possible (je sais, on a parfois des idées bizarres et une tendance à couper les cheveux en cent cinquante).
- JohnMédiateur
Ruthven a écrit:leyade a écrit:Juste pour rigoler, Ruthven pourrait nous donner le top 5 des sujets les plus infaisables...
Je me souviens d'une grosse légende urbaine, un prof qui avait fait un cours sur "la notion de concept", et le cours suivant : "le concept de notion".
J'ai eu au concours de l'ENS : "Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?" (avec les guillemets) ... Je ne vois pas trop de sujet infaisable.
Le cours sur "notion de concept et concept de notion" est quelque chose de possible (je sais, on a parfois des idées bizarres et une tendance à couper les cheveux en cent cinquante).
Mon intégriste catho nous avait donné "Le moi est-il haïssable ?"
C'était au mois de novembre, on était crevés, on était tous des ados en pleine réflexion sur nous-mêmes...
Je ne suis jamais arrivé au bout du sujet.
Inutile de dire que la correction donnée par notre intégriste catho se terminait ainsi : le moi est haïssable mais il peut être sauvé par Dieu grâce à la rédemption.
C'était juste avant le cours sur le jansénisme, peu après qu'il nous ait recommandé de lire Saint Paul, et un mois avant le concours blanc où j'ai eu la meilleure note de la classe en faisant l'éloge du mysticisme chez Thérèse d'Avila.
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"Qui a construit Thèbes aux sept portes ? Dans les livres, on donne les noms des Rois. Les Rois ont-ils traîné les blocs de pierre ? [...] Quand la Muraille de Chine fut terminée, Où allèrent ce soir-là les maçons ?" (Brecht)
"La nostalgie, c'est plus ce que c'était" (Simone Signoret)
- InvitéInvité
J'en garde un bon souvenir, car les cours étaient structurés, organisés.
Ce n'était pas le cas en prépa où je m'ennuyais ferme en cours de philo.
Ce n'était pas le cas en prépa où je m'ennuyais ferme en cours de philo.
- leyadeEsprit sacré
@ John :
Et la prédestination dans tout ça? Un trait de calvinisme dans ta copie, et le tour était joué!
Et la prédestination dans tout ça? Un trait de calvinisme dans ta copie, et le tour était joué!
- LeclochardEmpereur
Ruthven a écrit:leyade a écrit:Juste pour rigoler, Ruthven pourrait nous donner le top 5 des sujets les plus infaisables...
Je me souviens d'une grosse légende urbaine, un prof qui avait fait un cours sur "la notion de concept", et le cours suivant : "le concept de notion".
J'ai eu au concours de l'ENS : "Pourquoi y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?" (avec les guillemets) ... Je ne vois pas trop de sujet infaisable.
.
Et alors, quelle est la réponse? Parce que franchement que répondre...? Dieu ? ou plutôt: on n'en sait rien car s'il n'y avait rien la question ne se poserait pas, non ?
J'aimais cette matière. Je l'ai étudié en terminale. J'ai eu 13 au bac. J'ai regretté seulement qu'on n'aborde pas les thèmes qui me touchent (la mort, le temps) mais des sujets qu'on supposait nous intéresser nous élèves de sciences éco (le travail, l'Etat, la conscience...).
Depuis, j'ai poursuivi tout seul pour le plaisir des lectures (les Stoïciens, Epicure, Machiavel, Nieztsche etc).
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- DaphnéDemi-dieu
sand a écrit: Heureusement j'avais les bouquins de mes parents, dont le Cuvillier. Je crois que je n'avais pas bien compris l'enjeu, à l'époque.
+1.
Je suis rentrée en philo à 16 ans, je pense que je n'étais pas mûre.
J'ai laissé les cours du prof de côté et sur les conseils de mon père j'ai bûché le Cuvillier, deux tomes tout de même, ce qui m'a assuré la note au bac, coef 6 tout de même alors il ne fallait pas se louper.
Quant à mon mari en série C il avait un prof qui arrivait à chaque cours en se prosternant devant les élèves de série scientifique
- AbraxasDoyen
Ruthven, je n'ai pas fait de Terminale — j'ai passé l'intégralité du Bac en Première. Donc, mes premiers cours de philo, ce fut en HKH — et ce fut remarquable (Michel Gourinat, ça devrait vous dire quelque chose…). L'homme faisait ses cours en 27 parties (il annonçait clairement "Grand I, Grand A, 1èrement…"), jouait avec les concepts comme d'autres avec les quilles, et ne nous demandait jamais notre avis parce que nous n'avions pas les moyens de nous immiscer dans du thomisme revisité par Kant. Non seulement nous avons appris — par osmose — à faire une dissert de façon impeccable et implacable, mais nous avons appris à penser par nous-mêmes — justement parce qu'il ne nous laissait aucun interstice pour exprimer nos bêtises.
À la première khôlle, il m'a donné "Mode et modèle". J'étais tout à fait puceau, en philo (j'avais eu la moyenne à l'épreuve du Bac avec des références littéraires, en sus de Nietzsche et Marx dont je m'étais fait un salmigondis personnel qui là ne pouvait me servir à rien), je me doutais bien qu'il faudrait peut-être parler de Leibniz et de quelques autres dont j'ignorais tout, bref, j'ai fait un plan très rigoureux sur LA mode et le top-model, en me récupérant dans le grand C de la troisième partie en affirmant, très décontracté, que tout ça, c'était une métaphore du mode et du modèle.
Il m'a regardé avec intérêt, et d'une petite voix flûtée, m'a lancé : "Bien sûr, c'est philosophiquement nul, mais c'est tellement pute que ça pourrait passer…
Pute ! Ça y était, j'avais trouvé ma vocation : je serais normalien — puis prof !
À la première khôlle, il m'a donné "Mode et modèle". J'étais tout à fait puceau, en philo (j'avais eu la moyenne à l'épreuve du Bac avec des références littéraires, en sus de Nietzsche et Marx dont je m'étais fait un salmigondis personnel qui là ne pouvait me servir à rien), je me doutais bien qu'il faudrait peut-être parler de Leibniz et de quelques autres dont j'ignorais tout, bref, j'ai fait un plan très rigoureux sur LA mode et le top-model, en me récupérant dans le grand C de la troisième partie en affirmant, très décontracté, que tout ça, c'était une métaphore du mode et du modèle.
Il m'a regardé avec intérêt, et d'une petite voix flûtée, m'a lancé : "Bien sûr, c'est philosophiquement nul, mais c'est tellement pute que ça pourrait passer…
Pute ! Ça y était, j'avais trouvé ma vocation : je serais normalien — puis prof !
- ArediusNiveau 9
Chapeau bas, Abraxas !
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Aredius, Nantes,http://lefenetrou.blogspot.com
"Homo sum et nihil humani a me alienum puto" (Terence)
"Quis custodiet ipsos custodes? " (Juvenal)
- Vous étiez heureux d'avoir enfin votre mutation ? Ben finalement, ce n'est pas sûr. Ah si, en fait !
- [Sondage] Quand avez-vous votre emploi du temps et êtes-vous contents ?
- Où et quand avez-vous reçu votre arrêté de titularisation ?
- Quand vous devez rencontrer l'enseignant de votre enfant...
- Quand vous voyez le tas de copies qui traîne sur votre bureau...
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