Le cours de philo. c'était :
- AbraxasDoyen
Ruthven, j'en ai même patronné un, de manuel de philo — et je me permets de le conseiller aussi.
Sénik / Médina / Morales, la Philosophie comme débat entre les textes, chez Magnard — courant des années 80.
Disponible sur Amazon, ci-dessus :
http://www.amazon.fr/s/ref=nb_sb_noss?__mk_fr_FR=%C5M%C5Z%D5%D1&url=search-alias%3Dstripbooks&field-keywords=s%E9nik+medina&x=10&y=17
Sénik / Médina / Morales, la Philosophie comme débat entre les textes, chez Magnard — courant des années 80.
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- RuthvenGuide spirituel
Abraxas a écrit:Ornella a écrit:j'ai aussi appris à faire une dissert en français (en 1ère) et en philo en terminale. Le lycée est fait pour ça, non?
Oui, c'est ce que je pensais, jusqu'à ce que je sois prof en prépas, et que je m'aperçoive que, comme dit l'autre, il faut tout déconstruire pour tout (re)construire. Presque aucun de mes élèves ne sait faire une dissert.
Et je crois que beaucoup de profs doivent leurs diplômes à la formations qu'ils ont reçue éventuellement en prépas. Parce que je ne suis pas sûr qu'on apprenne à faire une dissert, en fac.
La vacherie pour les facs n'est jamais loin ! On apprend aussi des choses à l'université (le commentaire en histoire de la philo. réellement compris à la fac. par exemple). J'étais à l'UPV - qui ne brille pourtant pas par sa réputation - et j'y ai trouvé une formation exemplaire (en philo et en langues anciennes, pour la littérature c'était plus inégal), très complémentaire avec ce que j'avais appris en prépa.
J'ai appris la dissert en seconde en français ; et j'ai eu quelques consignes méthodologiques de ci de là mais pas de véritable apprentissage.
Comme Lene, en prépa, j'ai appris la dissert. sur le tas, en en faisant ; c'est sans doute le point le plus exaspérant de la prépa : ne pas donner les règles et les codes (ce qu'il faut dire ou ne pas dire, ce qu'il faut citer ou ne pas citer) et laisser les élèves se débrouiller (comme si la dissertation n'était pas un exercice rhétorique avant tout, qu'elle se réduisait à un pur exercice de la pensée et de la réflexion). Du coup, je suis très attentif à donner des balises aux élèves pour la construction des disserts, en évitant de tomber dans les recettes ; ce n'est pas pour cela qu'ils m'écoutent, et cette position (qui voit dans la dissertation une forme rhétorique pour laquelle il faut donner quelques règles) n'est pas partagée par tous mes collègues. Pour en revenir à la prépa, en fin de khagne, je commençais à savoir faire une dissertation en histoire, mais je serais incapable de dire les règles générales de construction du devoir (connaissance par routine dirait Platon, incapable de se justifier).
- RuthvenGuide spirituel
http://www.amazon.fr/s/ref=nb_sb_noss?__mk_fr_FR=%C5M%C5Z%D5%D1&url=search-alias%3Dstripbooks&field-keywords=s%E9nik+medina&x=10&y=17[/quote[/url]]Abraxas a écrit:Ruthven, j'en ai même patronné un, de manuel de philo — et je me permets de le conseiller aussi.
Sénik / Médina / Morales, la Philosophie comme débat entre les textes, chez Magnard — courant des années 80.
Disponible sur Amazon, ci-dessus :
[url=http://www.amazon.fr/s/ref=nb_sb_noss?__mk_fr_FR=%C5M%C5Z%D5%D1&url=search-alias%3Dstripbooks&field-keywords=s%E9nik+medina&x=10&y=17
Je l'ai ; il est génial pour préparer des cours, mais on est plus dans l'anthologie (rationnellement organisée) que dans le manuel de cours (comme le Gourinat ou le Vergez-Huisman).
- AbraxasDoyen
Allez, je vais vous raconter…
Nous (Ma pomme + Christian Biet et Jean-Luc Rispail, avec lesquels j'avais commis quelques petites choses en littérature, chez le même éditeur… par exemple http://www.amazon.fr/Textes-contextes-Christian-Biet/dp/2210422175/ref=sr_1_3?ie=UTF8&s=books&qid=1274017301&sr=1-3) étions donc décidés à patronner un manuel de philo — restait à recruter une équipe. Nous en avons trouvé un (Sénik), puis un autre (Médina). Leur avons donné rendez-vous chez l'un d'entre nous, qui habitait alors rue Vieille-du-Temple. En plein Marais, pour ceux qui ne connaissent pas. Et nous avons, très logiquement, acheté plein de delicatessen chez Goldenberg — le grand traiteur devant lequel il y avait eu, trois ans auparavant, un attentat très meurtrier (http://fr.wikipedia.org/wiki/Fusillade_de_la_rue_des_Rosiers) —, et pas mal à boire.
Nous n'avions aucune idée de la façon dont deux philosophes qui ne se connaissent pas se testent pour savoir s'ils peuvent faire un manuel ensemble. Que croyez-vous qu'il arriva ? Devant nos têtes de goyim désemparés, ils se sont racontés des blagues juives pendant deux heures — pour tester leur seuil de tolérance (Ruthwen, essayez donc, en cours — ça doit payer). L'Ashkénaze (Sénik) a eu à cœur de gagner, bien sûr, il en a raconté une encore plus insoutenable que toutes les autres, mais il était déjà clair que le Séfarade (Médina) avait le cœur assez bien accroché pour se lancer dans un travail de longue haleine sur les textes philosophiques. Ils se sont adjoint le troisième lascar par la suite — la charge de travail, à deux, était énorme.
Nous (Ma pomme + Christian Biet et Jean-Luc Rispail, avec lesquels j'avais commis quelques petites choses en littérature, chez le même éditeur… par exemple http://www.amazon.fr/Textes-contextes-Christian-Biet/dp/2210422175/ref=sr_1_3?ie=UTF8&s=books&qid=1274017301&sr=1-3) étions donc décidés à patronner un manuel de philo — restait à recruter une équipe. Nous en avons trouvé un (Sénik), puis un autre (Médina). Leur avons donné rendez-vous chez l'un d'entre nous, qui habitait alors rue Vieille-du-Temple. En plein Marais, pour ceux qui ne connaissent pas. Et nous avons, très logiquement, acheté plein de delicatessen chez Goldenberg — le grand traiteur devant lequel il y avait eu, trois ans auparavant, un attentat très meurtrier (http://fr.wikipedia.org/wiki/Fusillade_de_la_rue_des_Rosiers) —, et pas mal à boire.
Nous n'avions aucune idée de la façon dont deux philosophes qui ne se connaissent pas se testent pour savoir s'ils peuvent faire un manuel ensemble. Que croyez-vous qu'il arriva ? Devant nos têtes de goyim désemparés, ils se sont racontés des blagues juives pendant deux heures — pour tester leur seuil de tolérance (Ruthwen, essayez donc, en cours — ça doit payer). L'Ashkénaze (Sénik) a eu à cœur de gagner, bien sûr, il en a raconté une encore plus insoutenable que toutes les autres, mais il était déjà clair que le Séfarade (Médina) avait le cœur assez bien accroché pour se lancer dans un travail de longue haleine sur les textes philosophiques. Ils se sont adjoint le troisième lascar par la suite — la charge de travail, à deux, était énorme.
- InvitéInvité
Abraxas a écrit:J'ai une question annexe, pour tout le monde : le / la prof de philo vous a-t-il / elle appris à faire une dissert ? En terminale ? En prépas ?
Si non, qui et quand ?
En Tale.
En prépa, je n'ai pas eu de chance. En HK, professeur démago nous parlant de Balavoine, des restos du coeur, et s'enthousiasmant pour Socrate et Nietzsche. En khâgne, ce fut bien pire : le professeur ne savait pas nos noms, s'est trompé de salle un jour et a commencé son cours devant des élèves inconnus sans se rendre compte que ce n'était pas nous jusqu'à ce que son collègue survienne. Personne ne l'écoutait, ne suivait ses cours. J'ai eu des 12 et des 13 toute l'année, mais 4 au concours de l'ENS, mon résultat le moins bon. Que m'a-t-il appris ? Rien.
- GrypheMédiateur
1991-92, prépa.Abraxas a écrit:Nous en avons trouvé un (Sénik), puis un autre (Médina).
Je cherchais un manuel de philo clair et bien présenté.
J'avais été à la F**C entre midi et deux un jour... et celui dont tu parles est celui que j'avais choisi.
Merci de nous raconter les dessous de l'histoire...
- CarabasVénérable
C'est son mari que j'ai eu en prépa (oui, je l'ai déjà dit ailleurs). Un vrai bonheur!Ruthven a écrit: les Cours particuliers de philosophie de L. Hansen-Love sont pas mal du tout pour les néophytes.
_________________
Les chances uniques sur un million se réalisent neuf fois sur dix.
Terry Pratchett
- AbraxasDoyen
Gryphe a écrit:1991-92, prépa.Abraxas a écrit:Nous en avons trouvé un (Sénik), puis un autre (Médina).
Je cherchais un manuel de philo clair et bien présenté.
J'avais été à la F**C entre midi et deux un jour... et celui dont tu parles est celui que j'avais choisi.
Merci de nous raconter les dessous de l'histoire...
Je dois même être cité, quelque part à la fin…
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
En khâgne, avec une prof très rigoureuse, capable de permettre à une quiche en philo (moi) d'avoir une note correcte au concours. C'était à Aix, et elle s'appelait Mme Ayme (ou Aymes)? Reconnaissance éternelle.
Auparavant, en philo: un zozo en Tale, et en HK un type probablement très fort, mais pas très méthodique
OH JEANNE VOUS AUSSI VOUS AVEZ EU MME AYME EN KHAGNE ????
OUI, reconnaissance éternelle et admiration eadem.
Cette femme était un VRAI génie, une enseignante exemplaire : des cours clairs comme de l'eau de roche ! J'ai fait un carton au concours grâce à elle, parce qu'en hypo, ce n'était pas vraiment ça... (voir plus loin). Heureusement qu'il y avait le bouquin de Gourinat, n'est-ce pas Abraxas ?
Annie Ayme a été, si j'ose dire, ma gurutte pédagogique ("quand je serai grande, je serai Mme Ayme"... ), y compris parfois dans les relations rugueuses avec les estudiants
J'en déduis donc, Jeanne, que vous avez supporté Caisson en HK... Un pensum. Peut-être très fort, oui, mais cours pas préparés, méprisant les étudiants, parlant pour lui tout seul (et 150 "sspas" par heure), bref, insupportable.
Mme Ayme est toujours en vie. Je l'ai croisée l'an dernier à Marseille au théâtre, toujours grande maigre et pointue, l'esprit et l'oeil vifs, telle que l'éternité enfin ne la change pas. Nous nous sommes tombé dans les bras l'une de l'autre.
Caisson est aussi toujours de ce monde ; il a épousé une de ses étudiantes,-- et est père d'un ado en crise et qui fait à peu près "de tout" comme on dit dans le midi... Sspas...
Auparavant, en philo: un zozo en Tale, et en HK un type probablement très fort, mais pas très méthodique
OH JEANNE VOUS AUSSI VOUS AVEZ EU MME AYME EN KHAGNE ????
OUI, reconnaissance éternelle et admiration eadem.
Cette femme était un VRAI génie, une enseignante exemplaire : des cours clairs comme de l'eau de roche ! J'ai fait un carton au concours grâce à elle, parce qu'en hypo, ce n'était pas vraiment ça... (voir plus loin). Heureusement qu'il y avait le bouquin de Gourinat, n'est-ce pas Abraxas ?
Annie Ayme a été, si j'ose dire, ma gurutte pédagogique ("quand je serai grande, je serai Mme Ayme"... ), y compris parfois dans les relations rugueuses avec les estudiants
J'en déduis donc, Jeanne, que vous avez supporté Caisson en HK... Un pensum. Peut-être très fort, oui, mais cours pas préparés, méprisant les étudiants, parlant pour lui tout seul (et 150 "sspas" par heure), bref, insupportable.
Mme Ayme est toujours en vie. Je l'ai croisée l'an dernier à Marseille au théâtre, toujours grande maigre et pointue, l'esprit et l'oeil vifs, telle que l'éternité enfin ne la change pas. Nous nous sommes tombé dans les bras l'une de l'autre.
Caisson est aussi toujours de ce monde ; il a épousé une de ses étudiantes,-- et est père d'un ado en crise et qui fait à peu près "de tout" comme on dit dans le midi... Sspas...
- jehanneNiveau 8
Annie Ayme: un modèle... presque inaccessible. J'ai gardé ses cours...
(je vous ai adressé un MP)
(je vous ai adressé un MP)
- HarukiNiveau 3
En terminale, je me souviens que mon prof de philo sentait assez mauvais, et qu'il me draguouillait. Ce n'était pas désagréable en soi, car il avait un gros esprit. Je fantasmais même un peu sur lui et mes fantasmes commençaient toujours par un petit shampouinage amoureux.
Les cours nageaient dans une tranquille indifférence: personne ne bronchait, ça baillait beacoup, d'autant qu'ils avaient lieu le samedi matin de 8h à midi. Ca parlait beaucoup de pénis, de désir, de dévoilement, bref il y avait comme une atmosphère érotique poisseuse qui rendait les filles bizarres.
Quant à la philo... J'ai eu 15 au bac mais j'ai attendu d'avoir 25 ans pour comprendre à quel point la philo pouvait être importante dans ma vie.
Pour répondre clairement à Ruthven: il me semble qu'à 17 ans , on est un peu jeune pour comprendre la portée de la philo, alors passer par des débats, des exemples concrets et actuels peut amener les élèves "faibles" à croire que c'est une matière ludique et surtout ABORDABLE.
Les cours nageaient dans une tranquille indifférence: personne ne bronchait, ça baillait beacoup, d'autant qu'ils avaient lieu le samedi matin de 8h à midi. Ca parlait beaucoup de pénis, de désir, de dévoilement, bref il y avait comme une atmosphère érotique poisseuse qui rendait les filles bizarres.
Quant à la philo... J'ai eu 15 au bac mais j'ai attendu d'avoir 25 ans pour comprendre à quel point la philo pouvait être importante dans ma vie.
Pour répondre clairement à Ruthven: il me semble qu'à 17 ans , on est un peu jeune pour comprendre la portée de la philo, alors passer par des débats, des exemples concrets et actuels peut amener les élèves "faibles" à croire que c'est une matière ludique et surtout ABORDABLE.
- Palombella RossaNeoprof expérimenté
Annie Ayme: un modèle... presque inaccessible. J'ai gardé ses cours...
par jehanne Aujourd'hui à 18:27
Moi aussi, je les ai gardés ! Des choses fabuleuses sur Rousseau -- et sur Nietzsche, qu'elle nous faisait découvrir avec une espèce de générosité énergique et contagieuse. Ces cours, c'était du bonheur,-- une vraie jouissance intellectuelle, quoi.
par jehanne Aujourd'hui à 18:27
Moi aussi, je les ai gardés ! Des choses fabuleuses sur Rousseau -- et sur Nietzsche, qu'elle nous faisait découvrir avec une espèce de générosité énergique et contagieuse. Ces cours, c'était du bonheur,-- une vraie jouissance intellectuelle, quoi.
- Invité31Sage
Moi aussi j'ai eu un extraordinaire prof de philo en prépa. Sans doute le meilleur prof qu'il m'a été donné d'avoir. C'était sa dernière année, il partait en retraite et connaissait une bonne partie de Platon par coeur... On aurait entendu voler une mouche dans ses cours, nous buvions ses paroles, il était passionnant.
- MrHabitué du forum
Je n'ai jamais eu la chance de faire une prépa ou de suivre les cours de pointures en philo, mais j'ai quand même pris une sacrée claque en découvrant la matière ! Au sens positif du terme, hein... Et pourtant ce n'était qu'une année dans un quelconque lycéee de mauvaise réputation...
- roxanneOracle
Ma seule année de philo fut au final assez frustrante.On m'en avait parlé de ces fameux cours de philo pourtant ! 8 heures par semaine , je devais être comblée ! hélas ! cours exclusivement magistral , le prof qui parlait (sans lire des notes ) pendant deux heures et nous qui notions , notions ..j'en avais des pleines pages qu'en élève appliquée , je relisais , apprenais ...mais sans bien comprendre il est vrai..une dissert toutes les 3 semaines , et une note très médiocre à chaque fois (entre 8 et 11) avec le même commentaire "vous avez fait une dissert de lettres et non de philo".Je n'ai donc jamais su faire une dissert "philosophique " et j'ai eu 8 au bac .Cependant , pour être tout à fait honnête , ce prof qui au final m'a plutôt ennuyée , passionnait un certain nombre de ses élèves (filles), avait sans doute du charisme et une vague ressemblance avec le Bernard Giraudeau des années 80 n'y était pas pour rien j'imagine .Des filles de ma classe ont pleuré (!!!) le dernier cours de l'année ce qui m'a laissée stupéfaite car moi j'y voyais plutôt la fin d'un long ennui.Certaines ont continué la philo en fac ou prépas , je sais qu'une est agrégée et a eu la révélation cette année avec ce prof là.Comme quoi..Quant au prof , je l'ai revu il y a quelques années , alors que je faisais un remplacement en lycée, il venait inspecter un collègue , il était devenu IPR ...Mais je regrette un peu d'être passée à côté de cette année de philosophie..sûrement par ma faute.
- roxanneOracle
Et pour répondre à Abraxas, oui nous avaons eu une méthode de dissert.Je me rappelle très bien d'ailleurs du prof nous disant qu'il était inconcevable de laisser des élèves se débrouiller sans méthode pour se plaindre après de leurs notes catastrophiques, ce qui était clairement une perfidie à l'encontre de l'autre prof de philo qui avait la seconde classe de A et qui était connu pour distribuer des 3 et des 4 à la pelle ...
- ClarianzEmpereur
J'avais attendu avec bcp d'impatience ce qui me semblait être la raison pour laquelle on n'en faisait qu'en Terminale!
J'ai été déçue, ma prof quoique sympathique et très érudite avait une voix monocorde qui aurait endormi n'importe qui!
J'avais le mm pb que Roxane: mes dissert' ressemblaient à des devoirs de Lettres. J'avoue auj' encore ne pas savoir aborder la philo. J'ai progresser durant l'année grâce à ses conseils sans jamais atteindre l'excellence... J'au eu 12 ou 13 au Bac, et n'ai pas suivi de cours de philo en fac.
J'ai été déçue, ma prof quoique sympathique et très érudite avait une voix monocorde qui aurait endormi n'importe qui!
J'avais le mm pb que Roxane: mes dissert' ressemblaient à des devoirs de Lettres. J'avoue auj' encore ne pas savoir aborder la philo. J'ai progresser durant l'année grâce à ses conseils sans jamais atteindre l'excellence... J'au eu 12 ou 13 au Bac, et n'ai pas suivi de cours de philo en fac.
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Mama's Rock
- InvitéInvité
C'est là que je regrette d'avoir suivi des cours dans une prépa de province, parce que nous n'avions pas de pointures. Pire encore : en philo, mon professeur de Tale, que j'avais sept heures par semaine, était bien plus sérieux et intéressant que les professeurs que j'ai eus en prépa. C'est tout dire.
Nous étions nombreux à avoir eu 15 au bac en philo et à nous retrouver en prépa pour y dormir en attendant notre équivalence.
Nous étions nombreux à avoir eu 15 au bac en philo et à nous retrouver en prépa pour y dormir en attendant notre équivalence.
- RuthvenGuide spirituel
Lornet a écrit:C'est là que je regrette d'avoir suivi des cours dans une prépa de province, parce que nous n'avions pas de pointures. Pire encore : en philo, mon professeur de Tale, que j'avais sept heures par semaine, était bien plus sérieux et intéressant que les professeurs que j'ai eus en prépa. C'est tout dire.
Nous étions nombreux à avoir eu 15 au bac en philo et à nous retrouver en prépa pour y dormir en attendant notre équivalence.
Il ne faut pas croire que les enseignants des prépas parisiennes soient bien meilleurs ; j'ai eu d'excellents enseignants en philo et en grec dans une prépa de province ; et certains de mes élèves dans les grandes parisiennes ne m'ont pas rapporté que des points positifs sur leurs cours. La différence entre les prépas est plus dans la question du recrutement des élèves que dans la qualité des enseignants.
Dans les universités, les très grandes pointures ne sont pas toujours les meilleurs enseignants non plus.
- KilmenyEmpereur
J'ai eu deux excellents profs de philo, qui m'ont beaucoup marquée, mais il faut dire que l'une avait été l'élève du second.
J'aimerais d'ailleurs beaucoup les revoir, tous les deux. :flower:
J'aimerais d'ailleurs beaucoup les revoir, tous les deux. :flower:
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Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- InvitéInvité
Ruthven a écrit:Lornet a écrit:C'est là que je regrette d'avoir suivi des cours dans une prépa de province, parce que nous n'avions pas de pointures. Pire encore : en philo, mon professeur de Tale, que j'avais sept heures par semaine, était bien plus sérieux et intéressant que les professeurs que j'ai eus en prépa. C'est tout dire.
Nous étions nombreux à avoir eu 15 au bac en philo et à nous retrouver en prépa pour y dormir en attendant notre équivalence.
Il ne faut pas croire que les enseignants des prépas parisiennes soient bien meilleurs ; j'ai eu d'excellents enseignants en philo et en grec dans une prépa de province ; et certains de mes élèves dans les grandes parisiennes ne m'ont pas rapporté que des points positifs sur leurs cours. La différence entre les prépas est plus dans la question du recrutement des élèves que dans la qualité des enseignants.
Dans les universités, les très grandes pointures ne sont pas toujours les meilleurs enseignants non plus.
Je n'avais pas postulé pour d'autres prépas que celle à côté de chez moi. Question de coût.
Sinon, il y avait quand même un gros problème lié à la qualité des enseignants, ni pointures, ni bons pédagogues. En philosophie, c'était flagrant. Nous avions beaucoup de professeurs attendant leur retraite, ou ne voulant pas la prendre, et dans certaines matières, je n'ai jamais eu de si mauvais professeurs qu'en prépa : en anglais, la première année, cinq versions en tout et pour tout car la professeur nous racontait sa vie, son enfance, nous demandait si à notre époque le parfum existait encore, comment faire quand on a une peau qui se désquame... On n'avançait pas, revenant quatre mois de suite sur le texte "Un hiver à Corfou" car à chaque fois, elle reprenait le texte du début, donc c'était toujours le même cours. Il fallait atteindre le point final pour que le supplice s'arrête. Le lundi, en khâgne, nous avions philo puis lettres. Toute la classe lisait, bavardait, faisait autre chose : en lettres, ça se limitait à des exposés, 50 khâgneux faisant chacun leur tour une explication de texte, il y a de quoi tenir une année. En philo, no commens. Heureusement, nous avions aussi d'excellents professeurs, comme celle que j'ai eue en khâgne pour l'option "lettres". Mais globalement, j'ai davantage admiré mes professeurs de Terminale.
J'aurais sans doute plus appris à la fac.
- eowynNiveau 7
j'ai fait un bac S mais j'ai adoré la philo!
Notre prof était formidable, il savait nous intéresser, nous amener à débattre et à mener une réflexion, je passais mes heures de philos à dessiner en réflechissant
Notre prof était formidable, il savait nous intéresser, nous amener à débattre et à mener une réflexion, je passais mes heures de philos à dessiner en réflechissant
- hermioneHabitué du forum
-Prof alcolo détestable.
-8h par semaine (coef 7)et pourtant aucun souvenir d'un cours tellement c'était nul...pas mal d'échec au bac L pour ma classe.(j'ai assuré toutes autres matières et j'avais la chance d'être bonne élève)
- ce que je regrette: je ne saurai sans doute jamais ce que c'est que la philo finalement..
-8h par semaine (coef 7)et pourtant aucun souvenir d'un cours tellement c'était nul...pas mal d'échec au bac L pour ma classe.(j'ai assuré toutes autres matières et j'avais la chance d'être bonne élève)
- ce que je regrette: je ne saurai sans doute jamais ce que c'est que la philo finalement..
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Il faut toujours un coup de folie pour bâtir un destin.
Marguerite Yourcenar
- anthinéaGuide spirituel
J'ai détesté ça ....
Autant que mon prof ....
Qui se faisait bouffer par une classe en totale rebellion contre lui : on a meme fait un remake filmé des feux de l'amour en cours !!!!
Il m'a fait découvrir une classe bordélisée ....
on se serait cru dans un film américain....
Pauvre homme ....
Autant que mon prof ....
Qui se faisait bouffer par une classe en totale rebellion contre lui : on a meme fait un remake filmé des feux de l'amour en cours !!!!
Il m'a fait découvrir une classe bordélisée ....
on se serait cru dans un film américain....
Pauvre homme ....
- hophophopSage
Pour répondre à Abraxas : j'ai appris les bases au lycée (mon prof de français puis de lettres était vraiment génial), puis j'ai approfondi tranquillement à la fac concernant la méthode de la dissert. Ensuite, j'ai eu une sorte de "déclic" supplémentaire sur cet exercice en année de préparation au CAPES (tjs à la fac donc). Je pense qu'à Lyon III, il y avait vraiment de la rigueur dans l'apprentissage des méthodes.
- RaizelNiveau 10
J'aimais beaucoup la matière et le prof en terminale , son ironie à toute épreuve (même celle des cons). Après en prépa, le prof me donnait le mal de mer , il ne cessait de tanguer derrière son bureau, mais était très intéressant. Mais bon, à la place de l'esthète de terminale, c'était plutôt Carlos (mais très intéressant quand même)
- Vous étiez heureux d'avoir enfin votre mutation ? Ben finalement, ce n'est pas sûr. Ah si, en fait !
- [Sondage] Quand avez-vous votre emploi du temps et êtes-vous contents ?
- Où et quand avez-vous reçu votre arrêté de titularisation ?
- Quand vous devez rencontrer l'enseignant de votre enfant...
- Quand vous voyez le tas de copies qui traîne sur votre bureau...
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