Le cours de philo. c'était :
- InviteeFVénérable
Je détestais la philo en terminale L : j'avais une prof que je détestais, et selon elle j'étais "trop dans la littérature" et pas assez "dans la réflexion".
Prends-toi ça dans les dents !
J'y suis allée à reculons jusqu'en juin.
Nous avons fait nos cours à partir de mai sur la pelouse. Je trouvais ça démago.
L'épreuve du bac portait sur l'un de ces cours de pelouse. Bâclé...
J'ai eu des envies de meurtre pendant toute la durée de l'épreuve...
Mais finalement, j'ai eu des notes pourries toute l'année, et 19 au bac.
Une fois à la fac, j'ai lu beaucoup pour mon plaisir personnel, puis pour les recherches de master, de thèse. Notamment de la philo.
Et j'ai adoré. J'aime toujours. Je cite toujours fréquemment avec grand plaisir. Mais à 16/17 ans, c'était un calvaire pour moi.
J'étais probablement trop jeune et trop hermétique à la façon d'enseigner de ma prof qui n'était pas non plus une fine pédagogue (il faut le reconnaître).
Ce qui me fait doucement rire aujourd'hui, c'est que j'ai l'impression d'être devenu ce type-là de professeur, d'avoir le même type de rapport aux élèves. Si j'avais des élèves comme moi à l'époque, ils me détesteraient probablement :lol!: Comme quoi... le mauvais esprit se paye toujours :lol:
Prends-toi ça dans les dents !
J'y suis allée à reculons jusqu'en juin.
Nous avons fait nos cours à partir de mai sur la pelouse. Je trouvais ça démago.
L'épreuve du bac portait sur l'un de ces cours de pelouse. Bâclé...
J'ai eu des envies de meurtre pendant toute la durée de l'épreuve...
Mais finalement, j'ai eu des notes pourries toute l'année, et 19 au bac.
Une fois à la fac, j'ai lu beaucoup pour mon plaisir personnel, puis pour les recherches de master, de thèse. Notamment de la philo.
Et j'ai adoré. J'aime toujours. Je cite toujours fréquemment avec grand plaisir. Mais à 16/17 ans, c'était un calvaire pour moi.
J'étais probablement trop jeune et trop hermétique à la façon d'enseigner de ma prof qui n'était pas non plus une fine pédagogue (il faut le reconnaître).
Ce qui me fait doucement rire aujourd'hui, c'est que j'ai l'impression d'être devenu ce type-là de professeur, d'avoir le même type de rapport aux élèves. Si j'avais des élèves comme moi à l'époque, ils me détesteraient probablement :lol!: Comme quoi... le mauvais esprit se paye toujours :lol:
- BabayagaGrand sage
Je n'ai jamais rien compris à la philo, j'étais scientifique donc je m'en fichais et je me suis vautrée au bac. Pas de bol, j'ai étudié l'allemand, donc je n'ai pas pu y couper par la suite. Il n'y a pas eu de révélation et ça ne m'a pas aidée à avoir mon CAPES. Ni la poésie d'ailleurs...
J'ai donc coché 1
J'ai donc coché 1
_________________
Je ne gère plus la rubrique en accès restreint, adressez-vous à Hermione, merci
- JaneBNeoprof expérimenté
J'ai aimé les cours de philo : c'était stimulant ! Le prof était proche de la retraite mais je pense qu'il aurait aimé pouvoir continuer à enseigner. Son approche n'était pas du tout scolaire : on n'a pas couvert toutes les notions du programme ( loin de là!) mais il donnait envie d'aller découvrir de grands auteurs et de penser par nous mêmes...
Et je me souviens aussi du soin qu'il apportait à la correction de chaque copie: il mettait dans la marge de nombreuses annotations pour nous pousser à approfondir ou revoir telle ou telle idée.
Il avait aussi dans sa classe une sorte de bibliothèque où nous pouvions emprunter des livres à notre guise. Non vraiment, j'en garde un bon souvenir grâce à ce prof!
Et je me souviens aussi du soin qu'il apportait à la correction de chaque copie: il mettait dans la marge de nombreuses annotations pour nous pousser à approfondir ou revoir telle ou telle idée.
Il avait aussi dans sa classe une sorte de bibliothèque où nous pouvions emprunter des livres à notre guise. Non vraiment, j'en garde un bon souvenir grâce à ce prof!
- gauvain31Empereur
Perso j'ai eu deux profs: la titulaire (qui avait beaucoup de bouteille) étant malade, elle était remplacé par un jeune TZR jusqu'au mois de janvier. Le cours avec était sympa avec ce jeune TZR, sans plus ...... et quand elle est arrivé.... c'était magique : elle n'écrivait presque rien au tableau, était assise sur la table et faisait un superbe cours magistral ou elle nous donnait le détail de son plan dès l'introduction , ce qui permettait de suivre sa pensée au fil des semaines, et elle nous interrogeait pour illustrer son propos par des question très simples. J'ai beaucoup apprécié en tant que scientifique les cours d'épistémologie, cela a vraiment été formateur... J'ai gardé (et ce n'est pas bien) un livre de Marc-Aurèle emprunté au CDI "Pensées pour moi même" ; faudra que je le rende rende jour .. 18 ans après !!
- ChlidéNiveau 9
Dernière réponse. Une année de pure découverte. Chaque cours était un petit miracle qui me faisait découvrir ce dont je m étonnais d avoir pu vivre avant en l ignorant. Un des meilleurs souvenirs scolaires même devant des cours de littérature car j ai eu l impression de découvrir le monde et de me redécouvrir moi-même.
- NitaEmpereur
J'aimais bien la philo, mais c'était juste un truc normal (certains thèmes faisant l'objet de combats acharnés discussions animées au dîner).
Ma mère était prof de philo (son voeu l'année de ma term : tout m'est égal, mais je ne veux pas la classe de ma fille ).
Mes parents s'étaient rencontrés en fac de philo.
Un de mes frères a démarré des études de philo... avant de faire tout à fait autre chose.
et j'ai fait de l'allemand, ce qui m'a amenée à traduire des philosophes (Heidegger, igitt).
Ma mère était prof de philo (son voeu l'année de ma term : tout m'est égal, mais je ne veux pas la classe de ma fille ).
Mes parents s'étaient rencontrés en fac de philo.
Un de mes frères a démarré des études de philo... avant de faire tout à fait autre chose.
et j'ai fait de l'allemand, ce qui m'a amenée à traduire des philosophes (Heidegger, igitt).
_________________
A clean house is a sign of a broken computer.
- SérénaNeoprof expérimenté
J'étais amoureuse de mon prof de philo. Ca compte?
- JPhMMDemi-dieu
Idem.Chlidé a écrit:Dernière réponse. Une année de pure découverte. Chaque cours était un petit miracle qui me faisait découvrir ce dont je m étonnais d avoir pu vivre avant en l ignorant. Un des meilleurs souvenirs scolaires même devant des cours de littérature car j ai eu l impression de découvrir le monde et de me redécouvrir moi-même.
_________________
Labyrinthe où l'admiration des ignorants et des idiots qui prennent pour savoir profond tout ce qu'ils n'entendent pas, les a retenus, bon gré malgré qu'ils en eussent. — John Locke
Je crois que je ne crois en rien. Mais j'ai des doutes. — Jacques Goimard
- MalacaEsprit éclairé
Loise a écrit:Je n'en garde pas un mauvais souvenir mais je n'avais pas accroché.. Je crois qu'à 17 ans on manque souvent de maturité pour mesurer et savourer ce type d'enseignement.
+ 1 Tout pareil, pas assez de "recul" !
- RoninMonarque
Pareil, une jeune prof très sympa, une classe de S qui s'en foutait et moi qui trouvait très intéressant mais qui ne comprenais pas grand chose en vérité.
_________________
- MareuilNeoprof expérimenté
Je ne répondrais pas au sondage dont les questions n'ont aucun sens.
J'ai eu pour prof de philo au lycée Pasteur de Neuilly sur Seine monsieur Dayan. Son premier cours : une liste de trente oeuvres philosophiques à lire dans l'année, de Platon à Marx en passant par Kant, Hegel et cie.
Première composition : L'homme est-il une monade ? Nous étions introduits dans la philosophie.
J'ai eu pour prof de philo au lycée Pasteur de Neuilly sur Seine monsieur Dayan. Son premier cours : une liste de trente oeuvres philosophiques à lire dans l'année, de Platon à Marx en passant par Kant, Hegel et cie.
Première composition : L'homme est-il une monade ? Nous étions introduits dans la philosophie.
- DedaleNiveau 9
A l'époque j'appréciais (modérément) les cours de philo.
Bien qu'ayant encore aujourd'hui le souvenir plusieurs thèmes d'études intéressants, je dois admettre que j'ai été perplexe voir dubitatif devant le format de réflexion très "typé" que l'on nous imposait à l'époque.
Mes impressions étaient qu'un commentaire ou une dissert' se résumait à un conflit d'idées sans grande cohérence ... ce qui allait à l'encontre d'un mode de pensée "scientifique" ou l'on part d'hypothèse et ou l'on aboutit à une conclusion, unique vérité possible car obtenue par des éléments de preuve incontestables.
Bien qu'ayant encore aujourd'hui le souvenir plusieurs thèmes d'études intéressants, je dois admettre que j'ai été perplexe voir dubitatif devant le format de réflexion très "typé" que l'on nous imposait à l'époque.
Mes impressions étaient qu'un commentaire ou une dissert' se résumait à un conflit d'idées sans grande cohérence ... ce qui allait à l'encontre d'un mode de pensée "scientifique" ou l'on part d'hypothèse et ou l'on aboutit à une conclusion, unique vérité possible car obtenue par des éléments de preuve incontestables.
- KilmenyEmpereur
La philosophie m'intéressait beaucoup et j'avais la meilleure prof du monde. Mais 8h, c'était trop. Le vendredi de 16 à 18h, je saturais un peu.
Cette année de philosophie, je lui dois beaucoup en fait. Ce serait trop compliqué à expliquer et je ne veux pas m'étendre. Mais sans cette année-là et sans cette prof-là, je ne serais sans doute pas ce que je suis.
Cette année de philosophie, je lui dois beaucoup en fait. Ce serait trop compliqué à expliquer et je ne veux pas m'étendre. Mais sans cette année-là et sans cette prof-là, je ne serais sans doute pas ce que je suis.
_________________
Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- caperucitaGuide spirituel
Mareuil a écrit:Je ne répondrais pas au sondage dont les questions n'ont aucun sens.
J'ai eu pour prof de philo au lycée Pasteur de Neuilly sur Seine monsieur Dayan. Son premier cours : une liste de trente oeuvres philosophiques à lire dans l'année, de Platon à Marx en passant par Kant, Hegel et cie.
Première composition : L'homme est-il une monade ? Nous étions introduits dans la philosophie.
Ben sans voter, tu peux au moins répondre à la question du topic, là, tu ne dis pas si tu aimais ce cours ou pas, pourquoi...
_________________
Premier néo-commandement : Je ne mettrai point de S au futur !!!
Par contre,si j'avais un marteau, je cognerais le jour, je cognerais la nuit, j'y mettrais tout mon coeur !
- cariboucGuide spirituel
ysabel a écrit:aucune réponse ne me convient...
J'étais en Terminale D. J'étais pleine d'envie de découverte, les thèmes étaient intéressants, je ne trouvais pas que les auteurs étaient particulièrement difficile mais je suis tombée sur une prof
Le principe de la philo m'intéressait mais je suis tombée sur un prof nullissime, réputé pour ça dans le lycée
(sauf qu'il m'a bien aimée du jour où je suis arrivée avec Sade sous le bras :lol!
_________________
"J'adore parler de rien : c'est le seul domaine où j'ai de vagues connaissances" (O. Wilde)
- IgniatiusGuide spirituel
caribouc a écrit:ysabel a écrit:aucune réponse ne me convient...
J'étais en Terminale D. J'étais pleine d'envie de découverte, les thèmes étaient intéressants, je ne trouvais pas que les auteurs étaient particulièrement difficile mais je suis tombée sur une prof
Le principe de la philo m'intéressait mais je suis tombée sur un prof nullissime, réputé pour ça dans le lycée
(sauf qu'il m'a bien aimée du jour où je suis arrivée avec Sade sous le bras :lol!
Tu l'as déterré ?!
_________________
"Celui qui se perd dans sa passion est moins perdu que celui qui perd sa passion."
St Augustin
"God only knows what I'd be without you"
Brian Wilson
- Fesseur ProGuide spirituel
Je me suis toujours barbé en cours de philo.
( Terminale littéraire pourtant )
Nous chantions tranquillement en fond de classe ou nous jouions aux cartes...
Aucun souvenir du contenu des cours...
( Terminale littéraire pourtant )
Nous chantions tranquillement en fond de classe ou nous jouions aux cartes...
Aucun souvenir du contenu des cours...
_________________
Pourvu que ça dure...
- cariboucGuide spirituel
Ouais, je nécrophileIgniatius a écrit:caribouc a écrit:ysabel a écrit:aucune réponse ne me convient...
J'étais en Terminale D. J'étais pleine d'envie de découverte, les thèmes étaient intéressants, je ne trouvais pas que les auteurs étaient particulièrement difficile mais je suis tombée sur une prof
Le principe de la philo m'intéressait mais je suis tombée sur un prof nullissime, réputé pour ça dans le lycée
(sauf qu'il m'a bien aimée du jour où je suis arrivée avec Sade sous le bras :lol!
Tu l'as déterré ?!
_________________
"J'adore parler de rien : c'est le seul domaine où j'ai de vagues connaissances" (O. Wilde)
- PoméeNiveau 9
Kelem a écrit:J'ai voté la dernière réponse, mais je nuance.
J'ai toujours eu un intérêt passionné pour la philo au cours de mes études, dès la Terminale L. Cela dit, je me suis rendu compte, en prépa, que mon cours de TL était bien plus un cours d'histoire de la philosophie que de philosophie. Notre professeur nous faisait travailler d'arrache-pied, j'ai appris quantité de notions, quantité de nouveaux auteurs, mais je ne faisais pas vraiment de la philosophie. Lorsque cela a vraiment commencé, j'étais en khâgne. Je trouvais toujours ça passionnant, mais les dissertations et les notes m'ont assez vite signifié que la philosophie n'était pas faite pour moi... (alors que j'envisageais la double licence !).
Exactement pareil que toi, sauf la fin : je n'ai jamais envisagé de faire des études de philo.
J'étais enthousiaste en Terminale, le prof était sérieux mais pas très passionnant, on travaillait, on apprenait des notions. En prépa, j'ai d'abord été complétement larguée, les disserts sur "l'espace public" ou "la contingence" (alors qu'on n'avait fait que des sujets-questions en Terminale) m'ont laissée sans voix... Ensuite, j'écoutais le cours et je faisais ce que je pouvais. Bizarrement, je n'ai jamais eu de notes catastrophiques les deux fois où j'ai passé Ulm, comme quoi !
- PatissotDoyen
Les cours de philo m'ennuyait autant que les autres, je trouvais cela un peu creux et verbeux. Je ne comprenais pas la démarche philosophique et sa rigueur ne me semblait qu'apparente. On ne faisait que balayer les principales thèses en rapport avec la notion étudiée, du moins c'est l'impression qu'il m'en reste. En somme il s'agissait d'un exercice de culture générale.
Ce qui me gênait surtout c'était la grande part d'implicite sur laquelle reposait l'enseignement dispensé, les termes employés me semblait mal définis, le langage m'apparaissait ainsi plus trompeur que porteur de sens. (J'ai du attendre d'arriver en prépa pour enfin assister à un cours qui éveille en moi de l'intérêt : un cours de théorie des ensembles. J'avais enfin l'impression de faire des choses sensés. :lol: )
(Je faisais mes dissertations à l'arrache en H/G et à la récréation et j'ai finalement eu 14 au bac, au pays des aveugles...)
Ce qui me gênait surtout c'était la grande part d'implicite sur laquelle reposait l'enseignement dispensé, les termes employés me semblait mal définis, le langage m'apparaissait ainsi plus trompeur que porteur de sens. (J'ai du attendre d'arriver en prépa pour enfin assister à un cours qui éveille en moi de l'intérêt : un cours de théorie des ensembles. J'avais enfin l'impression de faire des choses sensés. :lol: )
(Je faisais mes dissertations à l'arrache en H/G et à la récréation et j'ai finalement eu 14 au bac, au pays des aveugles...)
- ClarinetteGrand Maître
Je n'étais pas encore tombée dans la marmite Néoprofs quand ce topic a été créé (coucou Ruthven ! ) mais comme il a été déterré, j'ai voté la dernière réponse, parce que la philo a été pour moi, comme pour certains ici, une véritable révélation. Pourtant, on ne peut pas qualifier mes cours terminale de "géniaux" parce que le prof était un vieux barbon bougon détesté par la majorité des élèves, qui ne s'intéressait pas spécialement au concept de "pédagogie", c'est le moins qu'on puisse dire...
J'avais déjà frayé en première avec les "philosophes" des Lumières à la Voltaire, mais j'ai compris ce qu'était un "vrai" philosophe en découvrant Kant. Ce qui passait aux yeux de beaucoup de mes congénères pour des arguties désespérantes a occupé je ne sais combien de nuits quasiment sans sommeil.
Mais j'ai aussi rencontré mes limites avec Hegel, par exemple, auquel je n'ai jamais rien compris, ou presque...
J'avais déjà frayé en première avec les "philosophes" des Lumières à la Voltaire, mais j'ai compris ce qu'était un "vrai" philosophe en découvrant Kant. Ce qui passait aux yeux de beaucoup de mes congénères pour des arguties désespérantes a occupé je ne sais combien de nuits quasiment sans sommeil.
Mais j'ai aussi rencontré mes limites avec Hegel, par exemple, auquel je n'ai jamais rien compris, ou presque...
- lene75Prophète
Dedale a écrit:ce qui allait à l'encontre d'un mode de pensée "scientifique" ou l'on part d'hypothèse et ou l'on aboutit à une conclusion, unique vérité possible car obtenue par des éléments de
preuve incontestables.
Il faut effectivement que tu révises tes cours d'épitémo, les histoires de changements de paradigmes, tout ça Ah la preuve incontestable du scientifique
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Invité21Fidèle du forum
Patissot a écrit:Les cours de philo m'ennuyait autant que les autres, je trouvais cela un peu creux et verbeux. Je ne comprenais pas la démarche philosophique et sa rigueur ne me semblait qu'apparente. On ne faisait que balayer les principales thèses en rapport avec la notion étudiée, du moins c'est l'impression qu'il m'en reste. En somme il s'agissait d'un exercice de culture générale.
Ce qui me gênait surtout c'était la grande part d'implicite sur laquelle reposait l'enseignement dispensé, les termes employés me semblait mal définis, le langage m'apparaissait ainsi plus trompeur que porteur de sens. (J'ai du attendre d'arriver en prépa pour enfin assister à un cours qui éveille en moi de l'intérêt : un cours de théorie des ensembles. J'avais enfin l'impression de faire des choses sensés. :lol: )
(Je faisais mes dissertations à l'arrache en H/G et à la récréation et j'ai finalement eu 14 au bac, au pays des aveugles...)
Ce qui n'est déjà pas mal et n'est pas condamnable en soi, que voulais-tu que ce soit d'autre, en terminale? Heureusement que l'on ne prépare pas ses cours pour le petit génie qui baille!
Rassure nous, ce mépris , c'est bien de la pose?
- HermionyGuide spirituel
Deuxième solution pour moi.
Une prof nullissime et très étrange (réputée comme telle) qui passait son temps à nous raconter sa vie (et d'ailleurs, c'est la seule chose dont je me souviens). Un cours décousu, qui passait du coq à l'âne, sans plan, aucune méthode pour faire une dissert : j'ai pris le commentaire au bac. C'était le seul cours où je dessinais sur mon cahier en attendant que ça passe. Je ne comprenais rien, je ne savais pas quoi mettre dans les devoirs...et la prof ne cessait de me répéter qu'on pouvait louper son bac, même avec 16 de moyenne...en me regardant droit dans les yeux.
J'ai dû photocopier les cours d'une copine pour le bac, elle avait LE prof de philo dont les cours avaient un contenu, un plan + une méthode.
La philosophie est restée très obscure pour moi jusqu'en khâgne où nous avons eu une prof géniale... J'avais des sales notes, mais les cours étaient passionnants et j'ai beaucoup appris cette année-là !
Une prof nullissime et très étrange (réputée comme telle) qui passait son temps à nous raconter sa vie (et d'ailleurs, c'est la seule chose dont je me souviens). Un cours décousu, qui passait du coq à l'âne, sans plan, aucune méthode pour faire une dissert : j'ai pris le commentaire au bac. C'était le seul cours où je dessinais sur mon cahier en attendant que ça passe. Je ne comprenais rien, je ne savais pas quoi mettre dans les devoirs...et la prof ne cessait de me répéter qu'on pouvait louper son bac, même avec 16 de moyenne...en me regardant droit dans les yeux.
J'ai dû photocopier les cours d'une copine pour le bac, elle avait LE prof de philo dont les cours avaient un contenu, un plan + une méthode.
La philosophie est restée très obscure pour moi jusqu'en khâgne où nous avons eu une prof géniale... J'avais des sales notes, mais les cours étaient passionnants et j'ai beaucoup appris cette année-là !
_________________
"Soyons subversifs. Révoltons-nous contre l'ignorance, l'indifférence, la cruauté, qui d'ailleurs ne s'exerce si souvent contre l'homme que parce qu'elles se sont fait la main sur les animaux. Il y aurait moins d'enfants martyrs s'il y avait moins d'animaux torturés".
Marguerite Yourcenar
« La vraie bonté de l’homme ne peut se manifester en toute pureté et en toute liberté qu’à l’égard de ceux qui ne représentent aucune force. » «Le véritable test moral de l’humanité, ce sont ses relations avec ceux qui sont à sa merci : les animaux. » Kundera, L’Insoutenable Légèreté de l’être
- lene75Prophète
Ruthven a écrit:Une affirmation du type :"un argument d'autorité ne vaut que par la position de celui qui l'énonce" est inaudible ... J'ai un peu l'impression qu'il faut désormais en rester à la discussion des faits de société pour pouvoir capter leur attention (je ne parle pas de gros rebelles, mais d'élèves très scolaires).
La discussion est un peu périmée, mais si ça t'intéresse toujours, j'ai renoncé à faire ce genre de phrases. J'essaie de faire passer les idées autrement. En gros, pour ça, ça donne à peu près : "Que ce soit Kant ou votre grand-mère ou Bébert au café du commerce ou le prof de philo qui ait dit ça, pour moi, c'est pareil. C'est pas parce que c'est Kant qui l'a dit qu'il a raison. C'est pas parce qu'il s'appelle Kant qu'il a raison : moi je ne le crois pas, je ne vois pas pourquoi il aurait plus raison que votre grand-mère. Dans ces cas-là, dans la marge, je marquerai "argument d'autorité". Un argument d'autorité, ça a autant de valeur que votre avis personnel : aucun. Donc si vous reprenez ce que Kant a dit, je veux ses arguments. Mais si votre grand-mère dit des choses intéressantes, vous pouvez aussi défendre ses idées avec des arguments, vous n'êtes pas toujours obligés de citer un auteur." Enfin, c'est improvisé, je ne sais pas trop ce que je dis, mais c'est de ce genre-là.
Et pour capter l'attention, dans les classes sympas, je fais beaucoup de théâtre : j'essaie de les faire rire, je prends une certaine posture, je pratique l'ironie, je leur donne des faits faussement et parfois vraiment autobiographiques, suffisamment contradictoires pour qu'ils ne sachent pas sur quel pied danser, mais pour leur montrer que la philo se vit, j'en invente sur eux, aussi, cette année, par exemple, j'ai un élève à qui j'ai forgé une réputation de débauché. C'est un peu au feeling, quand je vois qu'un truc prend, je continue, par exemple, récemment, j'ai expliqué en quoi la passion aveuglait en leur décrivant l'amour passionnel qui se termine en divorce parce que le mec, en fait, c'est pas du tout le prince charmant, c'est juste un mec réel, qui laisse traîner ses chaussettes par terre, qui ne sait pas faire à manger, etc. Comme j'ai vu que ça fonctionnait bien, j'ai poursuivi en leur disant que la passion était exclusive et qu'au moment de quitter le mec, on se rend compte qu'on a négligé son chat, son fidèle compagnon sur lequel on peut toujours compter. J'en fais des tonnes dans le ton, les expressions du visage, etc. Quand j'ai un bon public, j'ai des réactions, du type : "Ooooh, le pauvre chat !", ou "Mais quand même, un être humain, c'est plus important qu'un chat !!!", bref, on se croirait dans une cour d'école maternelle, mais hyper démago, je continue : "Vous croyez ???" et je conclus par un truc du genre : "Enfin, moi, je vous dis ça, mais à vrai dire j'en sais rien : je suis pas comme ça, moi, je suis raisonnable, je ne suis pas quelqu'un de passionné" et il y a toujours un petit malin qui dit "Ouais, c'est ça, bien sûr...". Bref, on se croirait vraiment au café du commerce, mais ils ressortent enthousiastes et retiennent les idées. Je leur précise juste, parce qu'on ne sait jamais, qu'il ne faut surtout pas mettre ça dans leurs copies, qu'il vaut mieux parler de "Dom Juan, tout ça, enfin vous voyez, des trucs sérieux, ça fera meilleur effet que votre chat" mais qu'au brouillon, ils peuvent avoir des exemples qui les touchent pour comprendre les enjeux.
Avec les classes agitées, ça n'est pas possible, ça les énerve, ça met le bazar, alors je suis sérieuse.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- DelphesNiveau 3
Je garde plutôt un bon souvenir de mes cours de philo de term.
Les thématiques abordées étaient intéressantes dans l'ensemble.
La prof faisait preuve d'objectivité et ne faisait jamais référence à sa vie à l'inverse de certain prof de philo ( sans généraliser biensûr).
Les thématiques abordées étaient intéressantes dans l'ensemble.
La prof faisait preuve d'objectivité et ne faisait jamais référence à sa vie à l'inverse de certain prof de philo ( sans généraliser biensûr).
- Vous étiez heureux d'avoir enfin votre mutation ? Ben finalement, ce n'est pas sûr. Ah si, en fait !
- [Sondage] Quand avez-vous votre emploi du temps et êtes-vous contents ?
- Où et quand avez-vous reçu votre arrêté de titularisation ?
- Quand vous devez rencontrer l'enseignant de votre enfant...
- Quand vous voyez le tas de copies qui traîne sur votre bureau...
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum