- henrietteMédiateur
Je persiste à penser qu'une appréciation peut tout à fait dire exactement les choses tout en étant dépassionnée et en ne laissant transparaître aucun ressentiment de l'enseignant. Il m'arrive régulièrement d'écrire dans un bulletin, même en 3e : niveau très faible pour un début/un milieu/une fin de... . En outre, par son comportement perturbateur et contestataire, X dérange continuellement et gêne la classe, ce qui est inadmissible. Ceci doit changer, sous peine de compromettre son année/son orientation.
- valleExpert spécialisé
Plus je vous lis, plus je me sens hors place... Voulez-vous vraiment dire qu'une appréciation trimestrielle qui dit, littéralement,
"Bon travail. Attention cependant à une fâcheuse tendance à la protestation accompagnée d'une certaine suffisance", vous paraît peu acceptable, voire inacceptable ? Je ne parle pas de ce que chacun d'entre nous aurait écrit, de ce qu'on a subi en tant qu'élève ou de ce qu'une appréciation idéale devrait être, mais de ce que cette appréciation-ci aurait de déplacé ou de peu professionnel.
Si cette appréciation était une baguette de pain, en demanderiez-vous le remboursement non parce qu'elle ne vous plaît pas / vous aimez le pain plus cuit / etc., mais parce que ce n'est pas ce qu'une baguette est censée être ? Si c'était le plan d'un bâtiment, dénonceriez-vous son auteur à l'ordre des architectes ?
Plus précisément, qu'a-t-elle d'inacceptable ? Le mot "suffisance" ?
On ne peut exiger de quiconque qu'il soit parfait dans son métier (ou qu'il fasse ce qui serait, d'après moi, parfait), juste qu'il agisse d'une façon professionnelle.
Je vous propose de réécrire l'appréciation pour qu'elle soit inattaquable de tout point de vue, tout en signalant que chacun semble avoir son mot à dire :
- pour certains, elle n'est pas bien parce qu'elle parle du comportement de l'élève ;
- pour d'autres, elle n'est pas bien parce qu'elle parle de la personnalité de l'élève ;
- pour d'autres, elle n'est pas bien parce qu'elle n'a pas été précédée d'un appel aux parents* ;
- pour d'autres, ne pas informer d'un comportement jugé peu pertinent irait à l'encontre de la circulaire n° 2006-137 ;
etc.
* Je suppose que, si appel il y avait eu, il y aurait quelqu'un pour exiger trois appels minimum avant d'écrire quoi que ce soit, ou bien un avertissement ferme (précédée de deux avertissements) à l'élève avant d'appeler les parents.
"Bon travail. Attention cependant à une fâcheuse tendance à la protestation accompagnée d'une certaine suffisance", vous paraît peu acceptable, voire inacceptable ? Je ne parle pas de ce que chacun d'entre nous aurait écrit, de ce qu'on a subi en tant qu'élève ou de ce qu'une appréciation idéale devrait être, mais de ce que cette appréciation-ci aurait de déplacé ou de peu professionnel.
Si cette appréciation était une baguette de pain, en demanderiez-vous le remboursement non parce qu'elle ne vous plaît pas / vous aimez le pain plus cuit / etc., mais parce que ce n'est pas ce qu'une baguette est censée être ? Si c'était le plan d'un bâtiment, dénonceriez-vous son auteur à l'ordre des architectes ?
Plus précisément, qu'a-t-elle d'inacceptable ? Le mot "suffisance" ?
On ne peut exiger de quiconque qu'il soit parfait dans son métier (ou qu'il fasse ce qui serait, d'après moi, parfait), juste qu'il agisse d'une façon professionnelle.
Je vous propose de réécrire l'appréciation pour qu'elle soit inattaquable de tout point de vue, tout en signalant que chacun semble avoir son mot à dire :
- pour certains, elle n'est pas bien parce qu'elle parle du comportement de l'élève ;
- pour d'autres, elle n'est pas bien parce qu'elle parle de la personnalité de l'élève ;
- pour d'autres, elle n'est pas bien parce qu'elle n'a pas été précédée d'un appel aux parents* ;
- pour d'autres, ne pas informer d'un comportement jugé peu pertinent irait à l'encontre de la circulaire n° 2006-137 ;
etc.
* Je suppose que, si appel il y avait eu, il y aurait quelqu'un pour exiger trois appels minimum avant d'écrire quoi que ce soit, ou bien un avertissement ferme (précédée de deux avertissements) à l'élève avant d'appeler les parents.
- Floria ToscaNiveau 5
henriette a écrit:J'ai à mon tour lu cette appréciation. J'aurais pu sans problème relever le problème de la contestation, par contre je n'aurais pas écrit les choses ainsi pour la suffisance, j'aurais dit plutôt "attention à ce qu'un excès de confiance en vous ne vous amène à négliger les remarques et les conseils qu'on vous donne pour que vous progressiez". Ce qui me gêne dans la formulation de la remarque citée, c'est le sentiment d'une réaction affective de l'enseignante : on sent son agacement, et ce n'est jamais, il me semble, une voie souhaitable et professionnelle. On se doit d'être plus posé, je pense, plus dépassionné.
On peut être limité par le nombre de caractères autorisés pour rentrer une appréciation dans le logiciel. Cela peut compliquer la tâche.
- LagomorpheFidèle du forum
valle a écrit:Plus je vous lis, plus je me sens hors place... Voulez-vous vraiment dire qu'une appréciation trimestrielle qui dit, littéralement,
"Bon travail. Attention cependant à une fâcheuse tendance à la protestation accompagnée d'une certaine suffisance", vous paraît peu acceptable, voire inacceptable ? Je ne parle pas de ce que chacun d'entre nous aurait écrit, de ce qu'on a subi en tant qu'élève ou de ce qu'une appréciation idéale devrait être, mais de ce que cette appréciation-ci aurait de déplacé ou de peu professionnel.
Si cette appréciation était une baguette de pain, en demanderiez-vous le remboursement non parce qu'elle ne vous plaît pas / vous aimez le pain plus cuit / etc., mais parce que ce n'est pas ce qu'une baguette est censée être ? Si c'était le plan d'un bâtiment, dénonceriez-vous son auteur à l'ordre des architectes ?
Plus précisément, qu'a-t-elle d'inacceptable ? Le mot "suffisance" ?
On ne peut exiger de quiconque qu'il soit parfait dans son métier (ou qu'il fasse ce qui serait, d'après moi, parfait), juste qu'il agisse d'une façon professionnelle.
Je vous propose de réécrire l'appréciation pour qu'elle soit inattaquable de tout point de vue, tout en signalant que chacun semble avoir son mot à dire :
- pour certains, elle n'est pas bien parce qu'elle parle du comportement de l'élève ;
- pour d'autres, elle n'est pas bien parce qu'elle parle de la personnalité de l'élève ;
- pour d'autres, elle n'est pas bien parce qu'elle n'a pas été précédée d'un appel aux parents* ;
- pour d'autres, ne pas informer d'un comportement jugé peu pertinent irait à l'encontre de la circulaire n° 2006-137 ;
etc.
* Je suppose que, si appel il y avait eu, il y aurait quelqu'un pour exiger trois appels minimum avant d'écrire quoi que ce soit, ou bien un avertissement ferme (précédée de deux avertissements) à l'élève avant d'appeler les parents.
+1 pour ce message plein de bon sens !
- Mélusine2Niveau 10
Lagomorphe a écrit:
Je cite notre collègue parlant de sa fille: "elle peut se montrer difficile à convaincre, questionner ouvertement certaines affirmations ou postures qu'elle juge discriminantes". Ce n'est pas comme si elle découvrait ce que le professeur a décrit comme une "fâcheuse tendance à la protestation". Que cette attitude puisse poser problème dans certains cours n'est pas une surprise.
[...]
Avant d'inscrire une appréciation négative sur un bulletin, il va de soi que j'aurai averti maintes fois l'élève que son comportement ne convient pas. En revanche, avertir l'élève n'implique pas l'obligation d'avertir ses parents. Un lycéen est censé être assez grand pour comprendre quand on lui dit que si son comportement ne change pas, il y aura une remarque négative dans le bulletin trimestriel. Lequel n'est qu'un bulletin parmi trois, ce qui laisse le temps aux parents de réagir à la lecture du bulletin et à l'élève de s'amender: ce n'est pas une peine définitive de prison ferme en appel.
Bien d'accord avec ça : ce qui ressort du croisement de l'appréciation incriminée ici avec les propos de la mère cités supra, c'est que la demoiselle ramène sa fraise hors de propos. Comme il n'a jamais été rapporté que l'auteure de l'appréciation soit scandaleusement raciste, sexiste, ou portée sur le favoritisme (je ne sais de quelles "discriminations" il est question), il est assez probable que ses interventions gonflent prodigieusement la collègue, qui a 35 élèves par classe à gérer et à faire progresser, et pas le temps de "convaincre" Choupette 20 fois par heure. Non ?
Celle-ci se questionne peut-être à raison, je n'en sais rien non plus : ce sont des discussions à avoir à table avec ses parents.
Je ne m'aventurerai pas plus loin sur ce terrain, faute de savoir ce qu'au juste cette jeune fille juge "discriminant", mais je me permets de rappeler qu'au delà de ce cas assez nébuleux, on se voit aujourd'hui contesté (je n'ai pas dit "tué", je l'ai seulement pensé) pour avoir bravement illustré la laïcité...
Pour ce qui est de l'appel aux parents, même accord : un-e lycén-ne est supposé-e (j'arrête l'inclusif ici) s'approcher de l'âge adulte au cours de ses trois années de scolarité. On a atteint un tel degré d'infantilisation des ados, au rebours de l'objectif d'approche de l'âge adulte, que les parents reçoivent les notes en temps réel et peuvent fliquer leur gamin d'heure en heure. Et il faudrait encore les avertir qu'on a averti Bébé, qui sera majeur bientôt ?
A mon sens, en somme : si la collègue qui a osé écrire qu'on pouvait à la fois réaliser un "bon travail" et être pénible en classe manifeste réellement des attitudes discriminantes qui peuvent heurter à bon droit une jeune fille soucieuse de légalité, il faut lui rentrer dans le chou, oui. Si la jeune fille estime que la vision du monde qu'elle s'est forgée à 16 ou 17 ans l'autorise à occuper l'espace de la classe et à contester un enseignement conforme aux programmes, c'est elle qu'il faut remettre à sa place, et c'est le rôle de ses parents.
- amourExpert
Je suis tout de même très ennuyée par le sujet en lui-même au sens où, si on demande à chaque enseignant de rédiger une appréciation en son nom, c'est bien que l'on attend de lui son appréciation individuelle. Un bulletin rempli d'appréciations choisies entre Excellent/ Très satisfaisant/ satisfaisant/ peu satisfaisant/ insuffisant etc...en un clic serait tout à fait envisageable, et ferait gagner à tous les enseignants énormément de temps, or, cette méthode n'a pas été généralisée, et elle n'est pas obligatoire. Dans les appréciations par matière, il me semble qu'à un moment il y avait des directives du genre (Travail, puis résultats sur la période, puis conseils). C'est je crois, ce que les collègues utilisent la plupart du temps et cela semble convenir la plupart du temps. Je suppose donc que l'institution, voire la communauté éducative dans son ensemble a considéré que ces appréciations rédigées étaient utiles. De plus, les bulletins sont normalement délivrés à la suite d'un conseil de classe, présidé par le CDE ou son représentant, qui a validé les appréciations. Partant de là, comment celles-ci peuvent elles être contestées? Il me semble que le chef d'établissement est souverain en la matière et pourrait modifier une appréciation (sans avoir à refaire le conseil), mais dans ce cas, comment l'enseignant peut il indiquer que les remarques portées dans une case en regard de son nom ne sont pas les siennes? Pourquoi un enseignant qui a pris le temps de rédiger une appréciation qu'il estime nécessaire et constructive prendrait il à l'avenir le soin de continuer si l'on peut peut modifier la lettre et l'esprit de ses remarques au prétexte qu'elles peuvent sembler ne pas correspondre à l'idée que les parents se font de leur progéniture? Est-ce que ce n'est pas aussi cela scolariser les enfants? Accepter qu'ils puissent être "vus" par d'autres adultes, à l'appréciation certes bienveillante, mais ne reflétant pas nécessairement à l'identique l'opinion que les parents ont de leurs enfants?
- A TuinVénérable
Catalunya a écrit:Cette appréciation ne me choque pas. Certains élèves sont suffisants et protestent sans cesse.
Idem. Une fois à mes débuts j'avais un élève vraiment ainsi. Suffisant, et à protester sans cesse. J'avais fait une appréciation du même genre parce que véritablement, son attitude n'allait pas et était pénible.
Il n'y avait que chez moi à priori qu'il se montrait ainsi. La mère s'était plainte auprès de moi à la réunion parents -professeurs, en me disant que son miracle lisait beaucoup, qu'il était très bien etc. et qu'elle ne comprenait pas. J'avais maintenu et expliqué l'attitude : que c'était bien beau qu'il lise chez lui, mais qu'il ne montrait pas du tout ses qualités et qu'en plus il était pénible !
Après par la suite je ne me souviens plus guère. Il me semble qu'il s'était normalisé dans son attitude, et qu'il avait fait son travail comme requis et sans zèle, jusqu'à la fin de l'année. Après coup, je pense que soit il s'ennuyait avec le programme de l'époque, qui ne me passionnait pas du tout non plus, soit juste nos esprits n'étaient pas trop compatibles, cela arrive parfois aussi. C'était dans mes années de début, et c'était la dernière année dudit programme avant changement du coup je n'avais pas forcé le talent. Il y avait le contenu mais pas la conviction, et je n'avais pas utilisé d'énergie particulière à ramener l'élève vers le contenu, étant alors focalisée essentiellement sur la préparation des cours.
En tout cas le comportement du jeune n'était pas correct du tout.
Et très franchement, on ne peut pas non plus passer son temps tout le temps à préparer des cours recherchés et maniérer les élèves ! Je le fais bien souvent, parce que j'aime bien cela, mais il y a aussi des fois où je vais au plus court, et cela ne change pas la face du monde. Heureusement que le comportement des élèves n'est pas relié à cela en règle générale.
- ProvenceEnchanteur
"Bon travail. Attention cependant à une fâcheuse tendance à la protestation accompagnée d'une certaine suffisance".
Visiblement ta fille n'a pas toujours un comportement exemplaire. L'appréciation a le mérite d'être claire.
Ce n'est pas le professeur qui est fautif ici.
- PurpleBannerNiveau 7
Bon.
Je comprends parfaitement le discours sur "MonChériMonCoeur on lui fait du mal au lycée-à l'école-au collège". Je le partage.
J'ai parfaitement conscience qu'on ne peut pas demander un rdv-parents à chaque saillie hors-cadre d'un élève.
Je reçois le bulletin. J'en lis les appréciations. Arrive sur celle-ci: elle me choque. Pas en tant que mère mais en tant que prof.
C'est la raison pour laquelle je n'ai pas élaboré sur le contexte. Ce que je questionnais, au delà du droit, du caractère légal (je n'avais, jusqu'ici même pas pensé à ParcourSup, merci de l'alerte) c'est la posture de l'enseignant.e qui écrit ça ainsi ou plutôt, la phrase elle-même.
Sans invalider la prof (bien défendue quand même hein ), j'apprécie que certains s'interrogent également, sur l'appréciation elle-même.
Alors oui, "ce sont des ados...", "ils sont différents en cours...", "les parents n'imaginent pas...", etc. Mais non.
Un rdv, je suis maintenant bord de le demander ( :lol: ).
Je comprends parfaitement le discours sur "MonChériMonCoeur on lui fait du mal au lycée-à l'école-au collège". Je le partage.
J'ai parfaitement conscience qu'on ne peut pas demander un rdv-parents à chaque saillie hors-cadre d'un élève.
Je reçois le bulletin. J'en lis les appréciations. Arrive sur celle-ci: elle me choque. Pas en tant que mère mais en tant que prof.
C'est la raison pour laquelle je n'ai pas élaboré sur le contexte. Ce que je questionnais, au delà du droit, du caractère légal (je n'avais, jusqu'ici même pas pensé à ParcourSup, merci de l'alerte) c'est la posture de l'enseignant.e qui écrit ça ainsi ou plutôt, la phrase elle-même.
Sans invalider la prof (bien défendue quand même hein ), j'apprécie que certains s'interrogent également, sur l'appréciation elle-même.
- Spoiler:
- Toutefois, j'ose, donner quelques éléments sur le contexte précis puisque désagréablement surprise et choquée, j'ai demandé des comptes à ma lycéenne de fille. D'aucun.e.s pourront toujours arguer du fait que je ne suis pas en cours avec ma fille d'élève. Je n'aurais jamais aucun argument là-dessus. Jamais, cependant, depuis le début de sa scolarité, n'est revenu à nos oreilles un pb de comportement, "de suffisance" ou de "cours perturbé par son attitude" (j'utilise moi-même cette dernière appréciation dans les livrets de mes élèves).
Cours de LV2
Rendu de DS.
Des points perdus sur un exo de conjugaison.
Verbe à l'impératif.
Elles sont 2 à oser aller voir la prof pour lui demander pourquoi ces points perdus, puisqu'elles ne constatent pas d'erreur dans la forme des verbes.
Réponse de la prof: "Vous n'avez pas mis le point d'exclamation comme dans la leçon" (sous entendu: la leçon de Mon cours).
"Mais Madame, ......."
Et là, arrivent, énervées, les années d'expérience, la place à l'agrégation, les "c'est pas vous qui allez m'apprendre..." etc. (ces arguments me dépassent to.ta.le.ment)
La copine part en pleurs.
Ma fille résiste un peu plus.
Puis je reçois le bulletin. Et c'est TOUT.
Toutes les deux sont locutrices de la langue en question (langue paternelle ici). Ce qui explique cela. Mais non en fait.
Bref. C'est ridicule.
Alors oui, "ce sont des ados...", "ils sont différents en cours...", "les parents n'imaginent pas...", etc. Mais non.
Un rdv, je suis maintenant bord de le demander ( :lol: ).
- valleExpert spécialisé
Je ne suis pas sûr de suivre le fil de ta pensée. Tu dis que l'appréciation te choque en tant que prof mais, d'après les éléments que tu nous fournis, ce n'est qu'après comparaison avec la connaissance que tu as de ta fille en tant que parent que l'appréciation te paraît choquante.
Précisément, en quoi le contenu de cette appréciation te dépasse-t-il totalement ? Je ne te demande pas ce que tu as l'habitude de faire dans les bulletins que tu remplis, mais ce qui, dans la littéralité de l'appréciation, te paraît ne pas avoir sa place.
Dans ton premier message, tu laissais entendre que tu n'acceptais comme légitimes que les contenus qui exprimaient les connaissances ou les apprentissages des élèves ; depuis, tu n'as pas apporté d'autres éléments, je pense. Si c'est bien ça, es-tu toujours du même avis ?
Précisément, en quoi le contenu de cette appréciation te dépasse-t-il totalement ? Je ne te demande pas ce que tu as l'habitude de faire dans les bulletins que tu remplis, mais ce qui, dans la littéralité de l'appréciation, te paraît ne pas avoir sa place.
Dans ton premier message, tu laissais entendre que tu n'acceptais comme légitimes que les contenus qui exprimaient les connaissances ou les apprentissages des élèves ; depuis, tu n'as pas apporté d'autres éléments, je pense. Si c'est bien ça, es-tu toujours du même avis ?
- CleroliDoyen
je comprends ton ressentiment mais pour te donner un éclairage supplémentaire, cette année nous (tous mes collègues comme moi) passons notre temps à justifier nos notes auprès de nos élèves. Tout est prétexte à contestation, même les coefficients des devoirs le sont. Une de mes collègues nous disait en salle des profs qu'elle était allée jusqu'à préciser son rang à l'agreg pour faire cesser les réclamations d'une élève sur sa note (ben oui, pour l'élève la faute n'était pas grave et méritait donc davantage de points). La réforme du lycée est responsable de ce changement d'attitude de la part des élèves et des parents et ça devient franchement lassant (en plus d'être ridicule).PurpleBanner a écrit:
[hide]Et là, arrivent, énervées, les années d'expérience, la place à l'agrégation, les "c'est pas vous qui allez m'apprendre..." etc. (ces arguments me dépassent to.ta.le.ment)
La copine part en pleurs.[/spoiler]
- ProvenceEnchanteur
Je trouve, PurppleBanner, que tu fais beaucoup de bruit pour rien.
- JennyMédiateur
L’appréciation ne me choque pas, j’ai fait plus ou moins la même à une demoiselle qui conteste en permanence dans tous les cours. Elle a été prévenue maintes et maintes fois...
- CassandrineNiveau 10
Cleroli a écrit:PurpleBanner je comprends ton ressentiment mais pour te donner un éclairage supplémentaire, cette année nous (tous mes collègues comme moi) passons notre temps à justifier nos notes auprès de nos élèves. Tout est prétexte à contestation, même les coefficients des devoirs le sont. Une de mes collègues nous disait en salle des profs qu'elle était allée jusqu'à préciser son rang à l'agreg pour faire cesser les réclamations d'une élève sur sa note (ben oui, pour l'élève la faute n'était pas grave et méritait donc davantage de points). La réforme du lycée est responsable de ce changement d'attitude de la part des élèves et des parents et ça devient franchement lassant (en plus d'être ridicule).
@PurpleBanner,
Je ne comprends pas le ressentiment de PurpleBanner. Tu sais que ta fille a contesté une note en cours de LV2. Depuis le départ, tu cherches des arguments (un cadre légal) pour contester, faire enlever cette appréciation sans jamais remettre en cause l'attitude de ta fille. Que ta fille ait des facilités dans cette matière n'est pas un argument pour justifier son attitude.
- amourExpert
Purplebanner je ne vois pas en quoi il est gênant pour ta fille, d'avoir un enseignant bien classé au concours. Je ne vois pas non plus en quoi il est gênant qu'une évaluation soit faite sur le contenu de cours donné par l'enseignant qui évalue. S'il a ponctué par un point d'exclamation pour différencier l'impératif de l'infinitif car c'est la seule manière de distinguer les deux formes dans cette langue, alors pourquoi ne pas le restituer en interrogation? Je ne vois enfin pas pourquoi la remarque qui te déplait dans le bulletin serait nécessairement uniquement liée à cette contestation de ta fille. (même si c'est bien une contestation pénible: pour en arriver à se sentir obligé de décliner son cursus, le collègue doit quand même être sacrément à bout! )
- PurpleBannerNiveau 7
valle a écrit:Je ne suis pas sûr de suivre le fil de ta pensée. Tu dis que l'appréciation te choque en tant que prof mais, d'après les éléments que tu nous fournis, ce n'est qu'après comparaison avec la connaissance que tu as de ta fille en tant que parent que l'appréciation te paraît choquante.
Précisément, en quoi le contenu de cette appréciation te dépasse-t-il totalement ? Je ne te demande pas ce que tu as l'habitude de faire dans les bulletins que tu remplis, mais ce qui, dans la littéralité de l'appréciation, te paraît ne pas avoir sa place.
Dans ton premier message, tu laissais entendre que tu n'acceptais comme légitimes que les contenus qui exprimaient les connaissances ou les apprentissages des élèves ; depuis, tu n'as pas apporté d'autres éléments, je pense. Si c'est bien ça, es-tu toujours du même avis ?
C'est effectivement L'appréciation qui me choque (j'ai fini par donner quelques éléments de contexte car d'aucuns parlaient de rdv, etc... mais le contexte est tellement ridicule qu'il n'est qu'anecdotique, je finirais sûrement par le supprimer). Si le commentaire avait contenu des éléments qui laissaient comprendre que le comportement perturbait les apprentissages de l'élève ou des autres, qu'il empêchait à l'élève se se concentrer sur l'essentiel, etc. je n'aurais pas réagi de la même manière. Je l'aurais vu venir en même temps (à défaut de rdv, les notes permettent de se rendre compte de pas mal de choses).
Mais bon. Je ne pense pas avoir plus à dire ou à argumenter.
J'ai appris de cette discussion, des midis et des portes...
- ElaïnaDevin
En fait moi je persiste à penser que le RDV ne serait pas inutile quand même. Franchement moi aussi ça me poserait problème que mon gamin soit relou dans une matière. Et je me dirais qu'il n'y a certainement pas eu une seule affaire pour que l'enseignant mette une telle remarque dans un bulletin.
En effet, personnellement, je ne préviens pas les parents chaque fois qu'un élève est relou. J'enseigne en lycée et l'élève n'a plus huit ans : on ne va pas rapporter à papa et maman, il doit comprendre tout seul ce qui est à améliorer.
En effet, personnellement, je ne préviens pas les parents chaque fois qu'un élève est relou. J'enseigne en lycée et l'élève n'a plus huit ans : on ne va pas rapporter à papa et maman, il doit comprendre tout seul ce qui est à améliorer.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- A TuinVénérable
Oui de l'extérieur en gros cela ressemble à une question d'Ego, la professeur n'a pas voulu faire un pas vers les élèves en reconsidérant un éventuel demi-point, et en face deux jeunes filles qui ont peut-être fait une contestation marquée au sein de la classe pour avoir plus de points en se plaignant. Avec une perception et un point de vue de bonne foi de part et d'autre.
Comme soulignent des collègues, il peut être très inconfortable d'avoir des élèves qui revendiquent le point en classe alors que c'est injustifié. On se retrouve si on part à se justifier, en situation de déséquilibre et sur la sellette à utiliser des arguments de bonne foi face à des jeunes qui n'ont pas de scrupule ou ne voient pas le problème parfois à utiliser des arguments de très mauvaise foi.
Asséner à la fin "je suis le professeur, et vous êtes des élèves à votre place d'élève", revient juste à recentrer le débat quand ça dure trop et que l'élève ne veut pas entendre. C'est très compréhensible.
L'appréciation apparaît focaliser là dessus mais peut traduire la teneur de l’opposition sur les points, si elle a pris le genre de tournure évoquée.
Pour autant, à un moment il faut bien dire les choses dans une appréciation, si l'élève a dysfonctionné.
Tu peux voir à faire un appel téléphonique avec l'enseignante pour discuter et échanger, cela ne fera pas de mal dans tous les cas !
Comme soulignent des collègues, il peut être très inconfortable d'avoir des élèves qui revendiquent le point en classe alors que c'est injustifié. On se retrouve si on part à se justifier, en situation de déséquilibre et sur la sellette à utiliser des arguments de bonne foi face à des jeunes qui n'ont pas de scrupule ou ne voient pas le problème parfois à utiliser des arguments de très mauvaise foi.
Asséner à la fin "je suis le professeur, et vous êtes des élèves à votre place d'élève", revient juste à recentrer le débat quand ça dure trop et que l'élève ne veut pas entendre. C'est très compréhensible.
L'appréciation apparaît focaliser là dessus mais peut traduire la teneur de l’opposition sur les points, si elle a pris le genre de tournure évoquée.
Pour autant, à un moment il faut bien dire les choses dans une appréciation, si l'élève a dysfonctionné.
Tu peux voir à faire un appel téléphonique avec l'enseignante pour discuter et échanger, cela ne fera pas de mal dans tous les cas !
- liliepingouinÉrudit
Sur le plan professionnel l'appréciation me semble tout à fait acceptable: elle n'est pas particulièrement subjective (pas plus que "élève agréable" qui apparaît bien souvent dans les bulletins), ne porte pas sur le caractère de l'élève mais sur des comportements qui peuvent lui porter préjudice.
(Paraître suffisant à un oral de concours par exemple peut avoir un effet dévastateur. Cela peut d'ailleurs être parfaitement inconscient: j'ai eu un camarade de promo, tout à fait charmant en réalité, qui pouvait vite paraître pédant en oral, sans doute à cause d'une mauvaise manière de gérer le stress. Cela lui a été signifié par le jury après les résultats du concours - je ne me rappelle plus comment on appelle ce temps d'échange où les candidats peuvent rencontrer le jury - il aurait sans doute été bénéfique pour lui que quelqu'un l'avertisse avant.)
Est-ce que l'appréciation se justifie dans le cas de ta fille est évidemment une autre question.
(Paraître suffisant à un oral de concours par exemple peut avoir un effet dévastateur. Cela peut d'ailleurs être parfaitement inconscient: j'ai eu un camarade de promo, tout à fait charmant en réalité, qui pouvait vite paraître pédant en oral, sans doute à cause d'une mauvaise manière de gérer le stress. Cela lui a été signifié par le jury après les résultats du concours - je ne me rappelle plus comment on appelle ce temps d'échange où les candidats peuvent rencontrer le jury - il aurait sans doute été bénéfique pour lui que quelqu'un l'avertisse avant.)
Est-ce que l'appréciation se justifie dans le cas de ta fille est évidemment une autre question.
_________________
Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- PointàlaligneExpert
PurpleBanner a écrit:Bon.
Je comprends parfaitement le discours sur "MonChériMonCoeur on lui fait du mal au lycée-à l'école-au collège". Je le partage.
J'ai parfaitement conscience qu'on ne peut pas demander un rdv-parents à chaque saillie hors-cadre d'un élève.
Je reçois le bulletin. J'en lis les appréciations. Arrive sur celle-ci: elle me choque. Pas en tant que mère mais en tant que prof.
C'est la raison pour laquelle je n'ai pas élaboré sur le contexte. Ce que je questionnais, au delà du droit, du caractère légal (je n'avais, jusqu'ici même pas pensé à ParcourSup, merci de l'alerte) c'est la posture de l'enseignant.e qui écrit ça ainsi ou plutôt, la phrase elle-même.
Sans invalider la prof (bien défendue quand même hein ), j'apprécie que certains s'interrogent également, sur l'appréciation elle-même.
- Spoiler:
Toutefois, j'ose, donner quelques éléments sur le contexte précis puisque désagréablement surprise et choquée, j'ai demandé des comptes à ma lycéenne de fille. D'aucun.e.s pourront toujours arguer du fait que je ne suis pas en cours avec ma fille d'élève. Je n'aurais jamais aucun argument là-dessus. Jamais, cependant, depuis le début de sa scolarité, n'est revenu à nos oreilles un pb de comportement, "de suffisance" ou de "cours perturbé par son attitude" (j'utilise moi-même cette dernière appréciation dans les livrets de mes élèves).
Cours de LV2
Rendu de DS.
Des points perdus sur un exo de conjugaison.
Verbe à l'impératif.
Elles sont 2 à oser aller voir la prof pour lui demander pourquoi ces points perdus, puisqu'elles ne constatent pas d'erreur dans la forme des verbes.
Réponse de la prof: "Vous n'avez pas mis le point d'exclamation comme dans la leçon" (sous entendu: la leçon de Mon cours).
"Mais Madame, ......."
Et là, arrivent, énervées, les années d'expérience, la place à l'agrégation, les "c'est pas vous qui allez m'apprendre..." etc. (ces arguments me dépassent to.ta.le.ment)
La copine part en pleurs.
Ma fille résiste un peu plus.
Puis je reçois le bulletin. Et c'est TOUT.
Toutes les deux sont locutrices de la langue en question (langue paternelle ici). Ce qui explique cela. Mais non en fait.
Bref. C'est ridicule.
Alors oui, "ce sont des ados...", "ils sont différents en cours...", "les parents n'imaginent pas...", etc. Mais non.
Un rdv, je suis maintenant bord de le demander ( :lol: ).
Je viens de lire les éléments de contexte.
Bon, c'est déplaisant et désagréable d'être confronté à quelqu'un d'aussi rigide dans ses attendus et en même temps d'aussi vulnérable (la collègue se sent remise en question au point de faire claquer son rang au concours, et devant des élèves : au secours... et la blessure est encore vive au moment de rédiger le bulletin...)
Est-ce que la collègue a le droit de faire figurer ce type de jugement sur un bulletin ? Oui. Il n'y a rien à espérer de ce côté-là, d'autant qu'il n'y a pas de préjudice à proprement parler.
Si tu demandes le RV, attention, ce sont des trésors de diplomatie qu'il faudra déployer.
En tout cas, à la place de ta fille, j'éviterais soigneusement toute confrontation avec la dame désormais.
- AmauryNiveau 5
Peut-être cette dame est-elle effectivement très rigide, mais on ne peut pas savoir en fait, nous avons tous pu ici faire l'expérience un jour ou l'autre combien les élèves, quand ils sont déçus de leur résultat, sont capables de se montrer injustes envers leur enseignant. Tenez, mardi dernier, je rends un 9/20 à un gamin. Il avait cette note car il avait mal suivi ma consigne. Je demandais la rédaction d'un texte de théâtre, il me rend un machin hybride entre théâtre et récit, bref... Le petit monsieur examine mes annotations sur sa copie et remarque que j'ai entouré un point fait au-dessus d'un [m]. Monsieur me demande pourquoi j'ai entouré cette erreur. Je lui réponds qu'il n'y a pas de point au-dessus d'un m. Contrarié, il proteste : "et vous vous êtes pas dit que mon stylo avait juste glissé sur le papier ??" Il a sans doute quitté ma salle en étant persuadé que ce point au-dessus d'un [m] lui avait coûté la moyenne, alors que non bien sûr, mais c'était probablement réconfortant pour lui de se dire que j'étais une grosse co**e rigide. J'aurais pu prendre cinq minutes après le cours pour relire sa copie avec lui et lui expliquer de façon constructive ses erreurs, lui glisser un mot encourageant etc., j'imagine qu'un parent lambda et même certains collègues considéreraient que ç'aurait été mon boulot, mais il se trouve que je ne me sentais à ce moment-là aucun désir, aucune disponibilité d'esprit pour donner de moi. D'autant qu'il faudrait le faire quinze fois par semaine, puisque, au collège aussi, les gamins acceptent désormais très mal leurs notes et considèrent souvent que la moyenne leur est due.
- LadyOlennaModérateur
Un peu hors-sujet, mais je trouve quand même étonnant de la part de l'enseignante de claquer son rang au concours comme argument devant la contestation des deux élèves. D'une part parce que j'imagine que les élèves s'en fichent comme d'une guigne ("ouah, la prof elle a fini 10ème à l'AGREG, donc elle doit être trop balèze, arrêtons de contester"). D'autre part, ça veut dire que si elle avait été mal classée, elle eût été moins légitime pour remettre les deux élèves à leur place ?
Je sais pas, j'imagine un perdir dire à un prof "respectez ma décision, j'ai fini 26ème au concours", pas sûre que ça fonctionne...
Je sais pas, j'imagine un perdir dire à un prof "respectez ma décision, j'ai fini 26ème au concours", pas sûre que ça fonctionne...
- CleroliDoyen
Ma collègue, qui nous expliquait en sdp avoir indiqué son rang à l'agreg à un élève contestataire, était à bout (sa voix tremblait encore lorsqu'elle s'exprimait). A défaut d'être un argument percutant (quoi que, certains lycéens savent très bien ce qu'est l'agrégation), ça lui a permis de se sentir légitime. Inutile d'aller plus loin dans la réflexion
- LadyOlennaModérateur
En vérité, je comprends l'idée : on est agacé, en colère, on dit un peu ce qui nous passe par la tête. Mais si je pousse le raisonnement, ça voudrait dire qu'un certifié mal classé ou un contractuel par exemple serait moins légitime, et que les élèves auraient davantage le droit de questionner son enseignement ?Cleroli a écrit:Ma collègue, qui nous expliquait en sdp avoir indiqué son rang à l'agreg à un élève contestataire, était à bout (sa voix tremblait encore lorsqu'elle s'exprimait). A défaut d'être un argument percutant (quoi que, certains lycéens savent très bien ce qu'est l'agrégation), ça lui a permis de se sentir légitime. Inutile d'aller plus loin dans la réflexion
En fait j'ai toujours eu du mal avec les gens qui se targuent de leur rang au concours, quel qu'en soit le motif.
- JacqGuide spirituel
Quatre pages pour une appréciation. Je me demande si c'est suffisant.
Rang à l'agrégation ? Un "collègue" avait été reçu au 2e rang de X matière et était incapable de faire cours (replacé dans je ne sais quel placard de l'académie car on ne peut pas dire qu'un numéro 2 est un incapable - d'ailleurs il n'aurait jamais dû être titularisé, mais comme rang 2, hop ! titularisé malgré tous les avis négatifs).
Une appréciation que j'avais écrite il y a quelques années : "Les résultats et le travail de T.... sont assez bons, par contre T... devrait s'abstenir d'aboyer en entrant en classe." Appréciation qui lui est ressortie au visage lorsqu'il a fallu qu'il postule en BTS, lors de l'entretien. C'est lui qui m'avait rappelé cette appréciation alors qu'il était en terminale en me disant que cela avait été chaud pour l'entretien. Il a réussi son entretien et a été pris. Pour l'appréciation, j'avais écrit ce qui était vrai. Il a assumé. Il avait changé totalement en terminale et a obtenu ce qu'il souhaitait en post-bac.
Rang à l'agrégation ? Un "collègue" avait été reçu au 2e rang de X matière et était incapable de faire cours (replacé dans je ne sais quel placard de l'académie car on ne peut pas dire qu'un numéro 2 est un incapable - d'ailleurs il n'aurait jamais dû être titularisé, mais comme rang 2, hop ! titularisé malgré tous les avis négatifs).
Une appréciation que j'avais écrite il y a quelques années : "Les résultats et le travail de T.... sont assez bons, par contre T... devrait s'abstenir d'aboyer en entrant en classe." Appréciation qui lui est ressortie au visage lorsqu'il a fallu qu'il postule en BTS, lors de l'entretien. C'est lui qui m'avait rappelé cette appréciation alors qu'il était en terminale en me disant que cela avait été chaud pour l'entretien. Il a réussi son entretien et a été pris. Pour l'appréciation, j'avais écrit ce qui était vrai. Il a assumé. Il avait changé totalement en terminale et a obtenu ce qu'il souhaitait en post-bac.
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