- OxfordNeoprof expérimenté
LadyOlenna a écrit:
C'est vrai, je me suis expliquée hier soir sur mon travail. Tout comme il me semble qu'un enseignant peut expliquer à un élève pourquoi il a eu telle ou telle note. Je ne vois pas ce que le rang au concours vient faire là-dedans. Ceci dit, à la lecture des posts des uns et des autres, j'ai admis à deux reprises sur ce fil que l'enseignante avait pu être en colère et sortir cet argument sous l'effet de celle-ci, mais visiblement on ne retient que ce qu'on veut retenir de mes propos. Je le répète, et cette fois-ci je pose clairement la question, comment réagiriez-vous si votre CDE vous sortait son classement pour vous prouver qu'il a raison ? Est-ce là que se niche la légitimité ? N'est-elle pas plutôt dans le dialogue et les explications ?
Tu soulignes que l'intervenant avec lequel j'étais en accord sur ce fil a été banni....comme étant un troll? (moi aussi j'ai envie de te retourner la question : "On est où là? Dans la cours de récré? Vous appelez cela débattre?") : relis le fil, tu constateras que d'autres enseignants partagent mon point de vue (enfin, du moins le partageaient avant que ce fil ne parte complètement en sucette).
Je n'ai jamais dit que je n'étais pas contente d'avoir des enseignants bien classés , je ne vois même pas le rapport avec le sujet. Je me moque éperdument de savoir si les professeurs de mon établissement sont agrégés ou certifiés (à part pour faire les EDT), et quel rang ils ont obtenu. A la limite, cela ne me regarde même pas.
Enfin, je pense qu'il est possible et même souhaitable de pointer l'insuffisance d'un élève, mais pas sur un bulletin, et pas en ces termes, mais je me suis déjà expliquée sur le sujet.
Je constate au passage qu'il ne faut donc surtout pas interrogerla pratiquel'appréciation d'un enseignant, par contre certains ici (je ne parle pas pour toi @amour) peuvent lancer des sarcasmes à la tête d'un perdir en écrivant qu'elle ne fait pas son boulot et qu'elle manque de professionnalisme, sans que cela suscite la même levée de boucliers, mais bon, ok c'est le jeu...
Je suis d'accord avec toi, LadyOlenna.
Puisqu'il faut le redire...
- FZNiveau 10
ThomCarver a écrit:Je lis ce sujet avec intérêt depuis plus de cinq pages.. Il me semble que l'expression "faire preuve de suffisance" n'est pas égale à "être suffisante". Ce que la collègue pointe du doigt, ce n'est l'essence de la jeune fille mais son attitude. Le terme ne me choque pas du tout. Je pense qu'à un moment donné, il faut cesser les enrobages et faire preuve (justement !) d'une certaine franchise. Les appréciations demandent de toute façon d'aller droit au but et on ne peut pas tourner autour du pot. Une attitude suffisante peut gêner l'ambiance de travail et les élèves qui ramènent leur fraise, c'est pénible oui. Je n'hésite pas à écrire dans les bulletins des appréciations du type "Attention à l'attitude désinvolte qui freine les apprentissages" ou bien "L'insolence de X nuit à l'ambiance de la classe : qu'elle se resaissise !"
J'ai du mal à comprendre pourquoi certains collègues sont abasourdis par une telle remarque (sans ironie, ni moquerie aucune).
Comme vous j'ai lu l’ensemble de ce fil, et je suis vraiment très surprise des réactions face à une appréciation qui me parait pour le moins claire et anodine.
Le monde extérieur ( et professionnel) est souvent beaucoup plus cash que ne peut l'être l'institution : du moment qu'elles sont avérées, est-ce vraiment bon de toujours mettre des gants pour qualifier les choses ? personnellement, je ne le pense pas, au risque comme le soulignait un participant de ce fil de vider tous les commentaires de leur sens.
J'évolue dans le monde industriel, et je peux certifier que c'est parfois un monde très dur auquel se trouvent confrontés des jeunes ( et leurs parents) qui n'avaient jamais compris ce qui pouvait ne pas être acceptable dans leur comportement parce que non ou mal exprimé ....
- ElaïnaDevin
Ben oui, encore une fois, pourquoi y'a tant de jeunes travailleurs en burn-out (même si ça ne doit pas empêcher de remettre en question de monde du travail hein) ? Maintenant tu demandes à un terminale moyen de gérer deux DS dans la semaine il est en PLS.
J'en ai un comme ça, il veut travailler dans le monde du jeu vidéo, je me demande comment il fera pendant les périodes de crunch (enfin, déjà, avant qu'il se fasse embaucher, y'a une petite marge hein).
J'en ai un comme ça, il veut travailler dans le monde du jeu vidéo, je me demande comment il fera pendant les périodes de crunch (enfin, déjà, avant qu'il se fasse embaucher, y'a une petite marge hein).
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- zigmag17Guide spirituel
FZ a écrit:ThomCarver a écrit:Je lis ce sujet avec intérêt depuis plus de cinq pages.. Il me semble que l'expression "faire preuve de suffisance" n'est pas égale à "être suffisante". Ce que la collègue pointe du doigt, ce n'est l'essence de la jeune fille mais son attitude. Le terme ne me choque pas du tout. Je pense qu'à un moment donné, il faut cesser les enrobages et faire preuve (justement !) d'une certaine franchise. Les appréciations demandent de toute façon d'aller droit au but et on ne peut pas tourner autour du pot. Une attitude suffisante peut gêner l'ambiance de travail et les élèves qui ramènent leur fraise, c'est pénible oui. Je n'hésite pas à écrire dans les bulletins des appréciations du type "Attention à l'attitude désinvolte qui freine les apprentissages" ou bien "L'insolence de X nuit à l'ambiance de la classe : qu'elle se resaissise !"
J'ai du mal à comprendre pourquoi certains collègues sont abasourdis par une telle remarque (sans ironie, ni moquerie aucune).
Comme vous j'ai lu l’ensemble de ce fil, et je suis vraiment très surprise des réactions face à une appréciation qui me parait pour le moins claire et anodine.
Le monde extérieur ( et professionnel) est souvent beaucoup plus cash que ne peut l'être l'institution : du moment qu'elles sont avérées, est-ce vraiment bon de toujours mettre des gants pour qualifier les choses ? personnellement, je ne le pense pas, au risque comme le soulignait un participant de ce fil de vider tous les commentaires de leur sens.
J'évolue dans le monde industriel, et je peux certifier que c'est parfois un monde très dur auquel se trouvent confrontés des jeunes ( et leurs parents) qui n'avaient jamais compris ce qui pouvait ne pas être acceptable dans leur comportement parce que non ou mal exprimé ....
D'accord avec toi Fz.
En LP c'est la même chose avec les tuteurs, les élèves qui quittent leur lieu de stage en claquant la porte en nous expliquant "il avait pas à me parler comme ça!!" (l'ordre étant: "tu dois arriver à l'heure" ou "maintenant tu lâches ton smartphone et tu bosses" ...), et ceux qui sont priés d'aller voir ailleurs au bout d'une journée, souvent pour les mêmes motifs + insolence...
Edulcorer, lisser, user de circonvolutions pour dire les choses sur un bulletin c'est courir le risque que parents et élèves ne lisent que ce qu'ils veulent lire, en omettant ce qui fâche. Ensuite la réalité fait très mal.
Dans le cas de cette appréciation qui fait l'objet de plusieurs pages, je trouve que l'enseignante a été très circonspecte, prudente et objective, une "attitude" ne définissant pas une "identité"(ouh la la, on nous l'a assez seriné ça d'ailleurs!).
Et que de bruit pour rien, au fond.
Une attitude gênante n'est signalée sur un bulletin que si elle est récurrente (piste à creuser).
Pour terminer: le maître-mot est "ne pas heurter l'élève": les avertissements depuis quelques années se portent sur une feuille distincte du bulletin ( ce qui nous donne ensuite des inscriptions d'élèves au comportement gratiné, dont les bulletins antérieurs feraient croire que l'on a affaire à des anges); et puis le CdE détient le pouvoir de rectifier ou de rédiger à nouveau une appréciation qui lui semble outrageante de la part d'un des professeurs.
Cela m'est arrivé, je n'ai pas apprécié (et pourtant je ne crois pas que mon surnom soit Graine de Violence, mais voilà: ce n'était pas "bienveillant")
- rojarosaNiveau 1
le problème est qu'on nous demande justement "d'édulcorer" et de "lisser" nos propos. Et je suis pour le dialogue mais franchement le cas de la maman qui se plaint pour un "inadmissible" est sidérant. Il y a quand même un monde entre la violence verbale et les qualificatifs justifiés écrits sur un bulletin. Les parents ne sont plus parents mais protecteurs de leurs chers bambins qui ne font jamais rien de mal...si ce n'est que bavarder...
- CleroliDoyen
Je me dirais qu'il est à bout d'argument, un peu comme la prof en question. Ceci dit, les relations ne sont pas similaires et la comparaison n'a pas grand sens (je discute avec mon CDE des choix pour notre établissement, j'enseigne à mes élèves).LadyOlenna a écrit: Je le répète, et cette fois-ci je pose clairement la question, comment réagiriez-vous si votre CDE vous sortait son classement pour vous prouver qu'il a raison ? Est-ce là que se niche la légitimité ?
S'il sort cette remarque à tout bout de champ, je lui proposerais alors de sortir le champagne et de trinquer ensemble (un bon classement doit régulièrement être célébré )
- Une passanteEsprit éclairé
Cleroli a écrit:Je me dirais qu'il est à bout d'argument, un peu comme la prof en question.LadyOlenna a écrit: Je le répète, et cette fois-ci je pose clairement la question, comment réagiriez-vous si votre CDE vous sortait son classement pour vous prouver qu'il a raison ? Est-ce là que se niche la légitimité ?
S'il sort cette remarque à tout bout de champ, je lui proposerais alors de sortir le champagne et de trinquer ensemble (un bon classement doit régulièrement être célébré )
Enfin, le parallèle n'est pas très pertinent, autant il me semble qu'un classement à un concours d'enseignement tel que l'agrégation est le gage d'un certain niveau disciplinaire, autant le classement à un concours de chef d'établissement ne nous dit rien sur le fait d'avoir raison (cela dépendrait du contexte).
Et je ne trouve pas que cela montre que le professeur est à bout, mais qu'il en a assez de discutailler en vain (perte de temps, d'énergie) et qu'il tente de rabattre son caquet à l'élève en question.
- CleroliDoyen
Une passante, j'ai complété mon message après l'avoir envoyé (je lis néo tout en essayant de faire travailler ma gamine, ce qui n'est pas une mince affaire :lol: ).
- zigmag17Guide spirituel
rojarosa a écrit:le problème est qu'on nous demande justement "d'édulcorer" et de "lisser" nos propos. Et je suis pour le dialogue mais franchement le cas de la maman qui se plaint pour un "inadmissible" est sidérant. Il y a quand même un monde entre la violence verbale et les qualificatifs justifiés écrits sur un bulletin. Les parents ne sont plus parents mais protecteurs de leurs chers bambins qui ne font jamais rien de mal...si ce n'est que bavarder...
Mais je suis bien d'accord!!
- PrezboGrand Maître
CarmenLR a écrit:Je n'ai pas compris non plus pourquoi il a été précisé que les deux lycéennes étaient "locutrices de la langue en question", ni si cet élément avait été mis en avant par les deux élèves, auprès de qui, et à quelle fin. Est-ce cela qui a déclenché l'argument du parcours académique et professionnel ?
J’avoue m'être posé la même question. L'invocation de son rang à l'agrégation me semble déplacée, mais peut être s'est-elle fait dans un certain contexte, celui qui fait que la collègue a ressenti de la "suffisance" chez les deux élèves.
LadyOlenna a écrit:
Enfin, je pense qu'il est possible et même souhaitable de pointer l'insuffisance d'un élève, mais pas sur un bulletin, et pas en ces termes, mais je me suis déjà expliquée sur le sujet.
Une simple question : à quoi servent encore les bulletins, alors ?
(Douze pages donc pour décortiquer un terme peut-être un peu excessif mis par une prof. Je sais, j'y participe un peu.)
- Une passanteEsprit éclairé
Cleroli a écrit:Une passante, j'ai complété mon message après l'avoir envoyé (je lis néo tout en essayant de faire travailler ma gamine, ce qui n'est pas une mince affaire :lol: ).
J'ai vu
Pas facile de tout faire, bon courage !
- LadyOlennaModérateur
Je m'auto-cite, pour montrer que j'ai indiqué moi-même plus haut que ma comparaison n'est certes pas totalement pertinente.LadyOlenna a écrit:
Mea culpa, c'est moi qui ai fait dévier le fil (ceci dit, ce sera pas le premier fil qui dévie !). Il me semblait qu'en 4 ou 5 pages nous avions fait le tour de la question initiale de l'appréciation, et je rebondissais sur le déroulement de l'incident raconté par PurpleBanner. Je ne mets pas en cause la prof, je signifie seulement mon étonnement devant son argumentaire. Après, oui, bien sûr qu'on peut être énervé et pas toujours très pertinent. Ça me faisait aussi un peu marrer d'imaginer la situation (même si c'est pas tout à fait pareil je te l'accorde) d'un CDE qui serait mis en cause par un prof et qui se justifierait en disant "vous allez quand même pas m'apprendre mon métier, j'ai fini 3ème au concours !", pas certaine que cela impressionne beaucoup (argument que je ne pourrai d'ailleurs jamais faire valoir, mon classement étant carrément naze).
Sur l'appréciation en elle-même sinon, je crois que tout a été dit, et que PurpleBanner aura pu se faire sa propre idée.
@rojarosa : relis le post de PurpleBanner à l'origine de tout ce ramdam, elle ne se "plaint" pas : elle y pose des questions.
- LagomorpheFidèle du forum
LadyOlenna a écrit: Tout comme il me semble qu'un enseignant peut expliquer à un élève pourquoi il a eu telle ou telle note.
Plus d'une centaine d'élèves, un prof. Il peut, bien sûr, expliquer à un élève qui râle pourquoi il a la note qu'il a, mais il lui est matériellement impossible de passer ne serait-ce que deux minutes à chaque évaluation à expliquer à chaque élève pourquoi il n'a pas 20. C'est dommage d'ailleurs, ce serait sans doute très efficace pour faire progresser les élèves, mais c'est matériellement impossible. Et il faut rester prudent avec les raisonnements du type "oui mais pour un cas particulier on peut faire un effort particulier"...qui ne manquera pas de démultiplier très rapidement les cas particuliers jusqu'à en faire un cas général.
D'ailleurs une note se lit avec la copie, l'appréciation et les commentaires éventuellement inscrits dessus, le corrigé et le barème : l'explication est, de fait, déjà fournie.
J'imagine la tête de mon proviseur si chaque prof venait lui demander des explications sur chaque microdécision concernant la gestion de l'établissement. A commencer par les emplois du temps, souvent perçus comme une inépuisable source de décision injustes.
LadyOlenna a écrit: Je constate au passage qu'il ne faut donc surtout pas interrogerla pratiquel'appréciation d'un enseignant
L'appréciation dont il est question a, il me semble, soulevé assez d'interrogations et de commentaires. Chacun a donné librement son avis sur la formulation, interrogé le contexte, on lit beaucoup de "si c'était moi j'aurais...", rien d'anormal sur un forum d'enseignants dont les personnalités et les visions du métier sont diversifiées. L'appréciation ne me choque pas, je l'ai écrit, j'aurais pu penser le contraire et la juger hautement inacceptable, mais ça serait resté mon opinion personnelle d'enseignant. Et mon opinion ne nuit à personne.
Le vrai problème ici, c'est que l'initiatrice de la discussion joue sur deux tableaux:
- en tant que professeur, elle nous demande notre sentiment d'enseignant. On peut, à ce titre, émettre l'opinion qu'on souhaite; rien n'est plus normal que de discuter entre nous de tel ou tel aspect de notre pratique, y compris de juger inacceptables certains aspects de la pratique des autres.
- sauf que notre collègue a surtout initié la discussion en tant que parent d'élève. Or il n'appartient pas à un parent d'élève de juger ce qui est, ou non, acceptable dans la pratique d'un enseignant. Y compris avec l'appui des avis d'autres professeurs. Il y a des corps d'inspection et une hiérarchie pour ça. Soit un acte professionnel est absolument hors des clous et la hiérarchie rectifiera, soit aucune faute professionnelle n'a été commise, auquel cas le parent peut être mécontent, peut râler, mais pas demander des comptes.
Pour résumer, "on" peut interroger ce qu'on veut, mais tout le monde ne peut pas mettre en cause n'importe qui. Au titre du fil, "appréciation acceptable ?", je répondrais:
- question passionnante à discuter entre collègues enseignants, j'en veux pour preuve le nombre de pages de ce fil
- mais cette discussion n'est pas ouverte aux parents d'élèves, sauf cas exceptionnel de sortie de piste juridiquement caractérisée dont il conviendra de saisir la hiérarchie. Mais ce n'est clairement pas le cas ici. Et il n'appartient pas à un parent d'élève de demander des comptes à une enseignante sur la base de ce que lui considère, ou non, comme acceptable.
LadyOlenna a écrit: par contre certains ici (je ne parle pas pour toi @amour) peuvent lancer des sarcasmes à la tête d'un perdir en écrivant qu'elle ne fait pas son boulot et qu'elle manque de professionnalisme, sans que cela suscite la même levée de boucliers, mais bon, ok c'est le jeu...
Effectivement, c'est le jeu, le pouvoir isole. Un perdir est un chef, il peut difficilement s'exprimer sans que son expression soit chargée de l'autorité qui accompagne sa fonction. Difficile pour un chef de commencer une phrase par "je pense qu'il est souhaitable que..." sans qu'elle soit interprétée comme "je vous donne l'ordre de... et si vous n'obtempérez pas fissa, j'ai d'innombrables moyens de vous pourrir la carrière". Même quand il exprime sincèrement un simple avis non contraignant. L'autorité hiérarchique est une barrière déformante. Un collègue peut me demander un service, si je refuse, ça n'ira pas plus loin. Un chef me demande un service, "souhaiterait" que je fasse ceci ou cela, le subordonné que je suis n'a aucun moyen de savoir quelles seront les conséquences d'un refus, et elles peuvent m'être très préjudiciables. La requête d'un collègue est une simple requête. Celle du chef au pire un ordre, au mieux une pression dérangeante. L'opinion d'un collègue est une simple opinion. Celle du chef le jugement de l'Etat-employeur, potentiellement lourd de conséquences. Un chef représente l'institution, il ne peut se déshabiller de son autorité quand ça l'arrange.
C'est sans doute pour cela qu'on tombe si facilement sur le râble des perdir ici : leur expression est-elle un simple témoignage de leur opinion personnelle (auquel cas je n'y vois aucun problème)...ou est-ce une injonction qu'il impose ou cherche à imposer à ses troupes, et qu'il nous imposerait à nous s'il était notre chef ?
- LadyOlennaModérateur
Je te remercie @Lagomorphe pour ce message que je trouve plein de bon sens, clair et mesuré (je tiens à préciser qu'il n'y a aucune ironie dans mes propos, au cas où ce serait mal interprété )Lagomorphe a écrit:LadyOlenna a écrit: Tout comme il me semble qu'un enseignant peut expliquer à un élève pourquoi il a eu telle ou telle note.
Plus d'une centaine d'élèves, un prof. Il peut, bien sûr, expliquer à un élève qui râle pourquoi il a la note qu'il a, mais il lui est matériellement impossible de passer ne serait-ce que deux minutes à chaque évaluation à expliquer à chaque élève pourquoi il n'a pas 20. C'est dommage d'ailleurs, ce serait sans doute très efficace pour faire progresser les élèves, mais c'est matériellement impossible. Et il faut rester prudent avec les raisonnements du type "oui mais pour un cas particulier on peut faire un effort particulier"...qui ne manquera pas de démultiplier très rapidement les cas particuliers jusqu'à en faire un cas général.
D'ailleurs une note se lit avec la copie, l'appréciation et les commentaires éventuellement inscrits dessus, le corrigé et le barème : l'explication est, de fait, déjà fournie.
J'imagine la tête de mon proviseur si chaque prof venait lui demander des explications sur chaque microdécision concernant la gestion de l'établissement. A commencer par les emplois du temps, souvent perçus comme une inépuisable source de décision injustes.LadyOlenna a écrit: Je constate au passage qu'il ne faut donc surtout pas interrogerla pratiquel'appréciation d'un enseignant
L'appréciation dont il est question a, il me semble, soulevé assez d'interrogations et de commentaires. Chacun a donné librement son avis sur la formulation, interrogé le contexte, on lit beaucoup de "si c'était moi j'aurais...", rien d'anormal sur un forum d'enseignants dont les personnalités et les visions du métier sont diversifiées. L'appréciation ne me choque pas, je l'ai écrit, j'aurais pu penser le contraire et la juger hautement inacceptable, mais ça serait resté mon opinion personnelle d'enseignant. Et mon opinion ne nuit à personne.
Le vrai problème ici, c'est que l'initiatrice de la discussion joue sur deux tableaux:
- en tant que professeur, elle nous demande notre sentiment d'enseignant. On peut, à ce titre, émettre l'opinion qu'on souhaite; rien n'est plus normal que de discuter entre nous de tel ou tel aspect de notre pratique, y compris de juger inacceptables certains aspects de la pratique des autres.
- sauf que notre collègue a surtout initié la discussion en tant que parent d'élève. Or il n'appartient pas à un parent d'élève de juger ce qui est, ou non, acceptable dans la pratique d'un enseignant. Y compris avec l'appui des avis d'autres professeurs. Il y a des corps d'inspection et une hiérarchie pour ça. Soit un acte professionnel est absolument hors des clous et la hiérarchie rectifiera, soit aucune faute professionnelle n'a été commise, auquel cas le parent peut être mécontent, peut râler, mais pas demander des comptes.
Pour résumer, "on" peut interroger ce qu'on veut, mais tout le monde ne peut pas mettre en cause n'importe qui. Au titre du fil, "appréciation acceptable ?", je répondrais:
- question passionnante à discuter entre collègues enseignants, j'en veux pour preuve le nombre de pages de ce fil
- mais cette discussion n'est pas ouverte aux parents d'élèves, sauf cas exceptionnel de sortie de piste juridiquement caractérisée dont il conviendra de saisir la hiérarchie. Mais ce n'est clairement pas le cas ici. Et il n'appartient pas à un parent d'élève de demander des comptes à une enseignante sur la base de ce que lui considère, ou non, comme acceptable.LadyOlenna a écrit: par contre certains ici (je ne parle pas pour toi @amour) peuvent lancer des sarcasmes à la tête d'un perdir en écrivant qu'elle ne fait pas son boulot et qu'elle manque de professionnalisme, sans que cela suscite la même levée de boucliers, mais bon, ok c'est le jeu...
Effectivement, c'est le jeu, le pouvoir isole. Un perdir est un chef, il peut difficilement s'exprimer sans que son expression soit chargée de l'autorité qui accompagne sa fonction. Difficile pour un chef de commencer une phrase par "je pense qu'il est souhaitable que..." sans qu'elle soit interprétée comme "je vous donne l'ordre de... et si vous n'obtempérez pas fissa, j'ai d'innombrables moyens de vous pourrir la carrière". Même quand il exprime sincèrement un simple avis non contraignant. L'autorité hiérarchique est une barrière déformante. Un collègue peut me demander un service, si je refuse, ça n'ira pas plus loin. Un chef me demande un service, "souhaiterait" que je fasse ceci ou cela, le subordonné que je suis n'a aucun moyen de savoir quelles seront les conséquences d'un refus, et elles peuvent m'être très préjudiciables. La requête d'un collègue est une simple requête. Celle du chef au pire un ordre, au mieux une pression dérangeante. L'opinion d'un collègue est une simple opinion. Celle du chef le jugement de l'Etat-employeur, potentiellement lourd de conséquences. Un chef représente l'institution, il ne peut se déshabiller de son autorité quand ça l'arrange.
C'est sans doute pour cela qu'on tombe si facilement sur le râble des perdir ici : leur expression est-elle un simple témoignage de leur opinion personnelle (auquel cas je n'y vois aucun problème)...ou est-ce une injonction qu'il impose ou cherche à imposer à ses troupes, et qu'il nous imposerait à nous s'il était notre chef ?
Pour la première partie que j'ai graissée, le problème c'est que j'ai quand même l'impression que certains avis sont plus autorisés que d'autres, il n'est qu'à voir comment certains collègues ayant soutenu le même point de vue que moi ont pu être parfois pris à parti dans certains posts.
Concernant le dernier point, dans la mesure où je ne suis pas votre CDE adjoint à tous , c'est bien à titre personnel que je m'exprime, même si mon point de vue est forcément modifié parfois du fait de mon nouveau job. Si je m'exprimais en tant que perdir dans son rôle de perdir d'ailleurs, il y aurait beaucoup de choses que je ne dirais pas (râler contre ma hiérarchie par exemple, ou contre la gestion de la crise sanitaire, ou encore contre mes formations "management, leadership et mise en synergie du collectif apprenant" !)
- DeliaEsprit éclairé
Je suis sensible à l'aspect poupée russe du problème : une mère conteste l'appréciation selon laquelle sa fille conteste ses notes...
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Un vieillard qui meurt, c'est une bibliothèque qui brûle.
Amadou Hampaté Ba
- OxfordNeoprof expérimenté
le retrait de points dans un devoir.Delia a écrit:Je suis sensible à l'aspect poupée russe du problème : une mère conteste l'appréciation selon laquelle sa fille contesteses notes...
_________________
Tutti i ghjorna si n'impara.
- zigmag17Guide spirituel
Ceci n'est peut-être que la chute d'une histoire à rebondissements: suffisance dans les propos de l'élève, de manière réitérée ou exagérée tendant à l'impolitesse, ce qui va de pair avec le ton employé en général pour tenter de "remettre le prof à sa place".
Je comprends dans ce cas d'espèce que pour estimer devoir pointer sur un bulletin une attitude, celle-ci doit avoir fait l'objet de plusieurs tentatives d'explications qui n'ont pas abouti.
L'appréciation semble mesurée. Sinon, il faut tout accepter, c'est-à-dire valider ce type de comportement, soit en le passant sous silence, soit en usant de périphrases absconses qui ne dépareront pas sur un bulletin mais ne reflèteront pas la réalité.
Je constate que nos appréciations, aussi mesurées soient-elles, sont toujours prises avec des pincettes voire un pince-nez quand il ne s'agit pas de louanges. Bon sang...
Je comprends dans ce cas d'espèce que pour estimer devoir pointer sur un bulletin une attitude, celle-ci doit avoir fait l'objet de plusieurs tentatives d'explications qui n'ont pas abouti.
L'appréciation semble mesurée. Sinon, il faut tout accepter, c'est-à-dire valider ce type de comportement, soit en le passant sous silence, soit en usant de périphrases absconses qui ne dépareront pas sur un bulletin mais ne reflèteront pas la réalité.
Je constate que nos appréciations, aussi mesurées soient-elles, sont toujours prises avec des pincettes voire un pince-nez quand il ne s'agit pas de louanges. Bon sang...
- NitaEmpereur
PurpleBanner a écrit:
C'est effectivement L'appréciation qui me choque (j'ai fini par donner quelques éléments de contexte car d'aucuns parlaient de rdv, etc... mais le contexte est tellement ridicule qu'il n'est qu'anecdotique, je finirais sûrement par le supprimer). Si le commentaire avait contenu des éléments qui laissaient comprendre que le comportement perturbait les apprentissages de l'élève ou des autres, qu'il empêchait à l'élève se se concentrer sur l'essentiel, etc. je n'aurais pas réagi de la même manière. Je l'aurais vu venir en même temps (à défaut de rdv, les notes permettent de se rendre compte de pas mal de choses).
Mais bon. Je ne pense pas avoir plus à dire ou à argumenter.
J'ai appris de cette discussion, des midis et des portes...
Je me décide à prendre mon clavier parce qu'il m'est arrivé quelque chose de comparable et que je crois mieux comprendre ce qui s'est passé, et telle Salomon, pouf, je rejette la faute sur tout le monde, y compris les absents.
Je ne trouve pas l'appréciation particulièrement réussie, mais pas blâmable en soi.
- Spoiler:
- Si ta fille a fait valoir que la LV2 enseignée, c'est la langue de son père, et que c'est bon, elle la connaît depuis ses couches-culottes, elle devrait donc avoir les points litigieux, je pense que c'est une attitude insolente. Et c'est peut-être ce que notre collègue a perçu, même si ce n'était pas ce que ta fille souhaitait. Mes élèves sont locuteurs natifs, mais la quasi-totalité ne maîtrise ni le français écrit, ni le français oral. (Oui, je grossis le trait, ça va de soi).
J'ai eu un mail d'un parent en début d'année me demandant en urgence un rendez-vous, parce que son enfant avait eu un zéro en conjugaison, alors que toutes ses réponses étaient justes, et semblables au corrigé fait en classe.
J'ai dit qu'une erreur de ma part était possible, mais que je pensais plutôt à une mauvaise interprétation des consignes - et de la leçon. J'ai donc demandé si les pronoms personnels avaient été écrits avant chaque verbe. Ce n'était pas le cas. L'absence de pronom est la caractéristique de l'impératif (que je souhaite aussi voir suivi d'un point d'exclamation, par convention, et mes élèves le savent), et donc, les formes étaient fausses.
Je précise que la consigne, écrite et orale, mentionnaient l'obligation de mettre le pronom.
Le parent a relu le sujet, et m'a écrit qu'il comprenait mieux.
Comme je ne maîtrise pas du tout la LV2 en question, je ne sais pas s'il est habituel d'exiger pour ce mode un signe de ponctuation particulier.
Je sais que si je suis fatiguée, et que j'ai affaire à une ou un élève que je surnomme en mon for-intérieur "mini-krazucki" (eh oui, je suis vieille) qui vient réclamer des points, à mon avis indus, je ne suis pas forcément très patiente. Il est possible que ta fille trouve son enseignant de LV2 injuste, et qu'elle déploie là son côté "revendicateur" plus que dans d'autres matières.
_________________
A clean house is a sign of a broken computer.
- NitaEmpereur
LadyOlenna a écrit:Révélations sur ce que vous ne voyez pas toujours durant la période des conseils de classe (en tout cas moi je le voyais pas !) :Catalunya a écrit:J'espère bien que tous les CDE ont le professionnalisme de lire les appréciations.LadyOlenna a écrit:Mais dans ton établissement @amour le conseil de classe passe en revue TOUTES les appréciations une à une ? Et le CDE prend le temps de lire EN ENTIER tous les bulletins avant de les signer ??amour a écrit:
Alors pourquoi le conseil de classe réuni n'a t'il rien trouvé à redire?
Alors, avant les conseils de classe, il faut :
- vérifier que tout le monde a bien saisi des notes ou des compétences et des appréciations
- verrouiller les saisies (puis déverrouiller les saisies car Untel a oublié de remplir ses bulletins, puis re-verrouiller les saisies, puis déverrouiller les saisies car Untel a oublié... bref vous avez compris)
- cliquer pour chaque classe sur le sigma dans Pronote pour les professeurs qui ne l'ont pas fait, pour calculer le positionnement de l'élève
- imprimer les tableaux de résultats et préparer les pochettes des conseils de classe
- éventuellement recevoir le PP, parfois à sa demande, pour faire un point pré-conseil
- faire un point avec la CPE sur les absences, et reprendre la liste des élèves qui font l'objet d'une attention particulière dans le cadre de la cellule de veille et de suivi
- accessoirement cette année, arbitrer les deux fédérations de parents d'élèves qui ne sont pas capables de se mettre d'accord sur qui va à quel conseil
Pendant le conseil de classe :
Bon je vais pas vous apprendre comment ça se passe. Tous les soirs pendant 2 semaines je suis donc mobilisée jusqu'à 20h. Pendant le conseil ben je préfère ECOUTER les personnes présentes que lire en détails le bulletin, je dois être nulle car je n'arrive pas à faire les deux en même temps, je suis désolée.
Après le conseil de classe :
- attendre que le PP nous signale que les bulletins sont prêts pour l'impression, verrouiller l'appréciation conseil de classe, faire imprimer les bulletins, les signer, les publier dans Pronote
- faire la remontée LSU. Ça bloque. Chercher ce qui bloque. Remplir la case laissée vide (marquer "élève absent ou non noté" par exemple) et recommencer. Ça bloque. Chercher ce qui bloque... Passer à la classe suivante.
- saisir et imprimer les mises en garde travail et/ou comportement
- s'assurer que pour la mise sous pli, il y a bien : le bulletin, le relevé de compétences, le compte-rendu des fédérations de parents d'élèves, le bulletin du conservatoire, les mises en garde éventuelles.
Le tout, en continuant à gérer l'établissement au quotidien, parce que la vie au collège ne s'arrête pas pendant ce temps : problèmes de vie scolaire, parents furax, changements d'EDT, réunions diverses...
Donc oui, j'avoue, je ne lis pas l'intégralité des bulletins. Mon collègue non plus. Je ne sais pas comment font ceux qui y parviennent. Peut-être sont-ils plus efficaces, peut-être ne dorment-ils que 4 heures par nuit, peut-être mentent-ils.
Mais je peux vous assurer que ce n'est certainement pas par manque de professionnalisme que je ne les lis pas en détails.
Avant toute chose, ce message n'est pas une attaque contre toi, mes Perdirs divers et variés (qui pourtant, pour un ou deux auraient bien mérité une onction de goudron et de plumes, à la Lucky Luke, mais pas pour ça), ni les Cde de France et de Navarre.
Mais dans mon jeune temps... les Cde remplissaient souvent l'appréciation générale pendant le conseil. Parce que c'était leur prérogative de Président du Conseil, comme me l'a fait découvrir un Proviseur me toisant de toute sa hauteur (dans le collège où j'avais débuté, l'appréciation était délivrée en mode auto-géré, tout le monde y mettait sin grain de sel, le chef écrivait ce qui lui plaisait).
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A clean house is a sign of a broken computer.
- CleroliDoyen
J'ai également connu ce temps où le CDE rédigeait à la main l'appréciation et je ne garde pas le souvenir de CC plus longs qu'aujourd'hui.Nita a écrit:
Mais dans mon jeune temps... les Cde remplissaient souvent l'appréciation générale pendant le conseil. Parce que c'était leur prérogative de Président du Conseil, comme me l'a fait découvrir un Proviseur me toisant de toute sa hauteur (dans le collège où j'avais débuté, l'appréciation était délivrée en mode auto-géré, tout le monde y mettait sin grain de sel, le chef écrivait ce qui lui plaisait).
- PurpleBannerNiveau 7
Lagomorphe a écrit:(...) Au titre du fil, "appréciation acceptable ?", je répondrais:
- question passionnante à discuter entre collègues enseignants, j'en veux pour preuve le nombre de pages de ce fil
(...)
Peut-être est-il alors temps d'ouvrir un nouveau fil???
- LédisséEsprit sacré
Petit HS juste là-dessus : je n'en suis même pas sûre. À chaque évaluation, peut-être (mais deux minutes, c'est très bref). Mais j'ai fait un triste constat : cette année, j'ai pris la peine d'offrir un ou deux rendez-vous de dix minutes chacun à chacun de mes élèves, à la suite des premières évaluations, pour leur expliquer les défauts de leurs copies et leur donner des conseils (avec fiche personnalisée écrite, et autorisation de consulter ladite fiche au cours des évaluations suivantes). Gratuitement, bien sûr. Ben je n'ai pas constaté grand-chose.Lagomorphe a écrit:il lui est matériellement impossible de passer ne serait-ce que deux minutes à chaque évaluation à expliquer à chaque élève pourquoi il n'a pas 20. C'est dommage d'ailleurs, ce serait sans doute très efficace pour faire progresser les élèves, mais c'est matériellement impossible.
Arrrêêêêête, tu vas me donner envie de passer le concours !LadyOlenna a écrit:mes formations "management, leadership et mise en synergie du collectif apprenant" !
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- LadyOlennaModérateur
c'est encore pire que ce que tu imagines !Lédissé a écrit:Arrrêêêêête, tu vas me donner envie de passer le concours !LadyOlenna a écrit:mes formations "management, leadership et mise en synergie du collectif apprenant" !
- LagomorpheFidèle du forum
LadyOlenna a écrit:Concernant le dernier point, dans la mesure où je ne suis pas votre CDE adjoint à tous , c'est bien à titre personnel que je m'exprime, même si mon point de vue est forcément modifié parfois du fait de mon nouveau job. Si je m'exprimais en tant que perdir dans son rôle de perdir d'ailleurs, il y aurait beaucoup de choses que je ne dirais pas (râler contre ma hiérarchie par exemple, ou contre la gestion de la crise sanitaire, ou encore contre mes formations "management, leadership et mise en synergie du collectif apprenant" !)
Il n'y a pas à chercher plus loin : c'est précisément ceci qu'on te reproche :sourit: .
Mais si tu mutes dans mon bahut, tu seras pardonnée
- mafalda16Modérateur
Hophophop, on se calme ! Ça fait des mois que j’ai mis une option dessus !
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- LadyOlennaModérateur
Malheureux, vous ne savez pas à quoi vous échappez !
Merci, vraiment ça me touche beaucoup
J'en profite puisqu'on est dans les aménités, pour vous dire que j'apprécie vraiment nos échanges, et j'apprends beaucoup d'eux. Parfois c'est un peu tendu, mais ce forum me nourrit beaucoup et enrichit ma pratique (beaucoup plus que les formations évoquées plus haut).
Voilà, c'était mon moment
Merci, vraiment ça me touche beaucoup
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