- InvitéInvité
C'est ce que j'ai tenté d'expliquer en substance à la secrétaire du principal, je comprends bien que nous sommes dans un collège -lycée rural relativement calme (encore que.. beaucoup de problèmes d'alcoolisme et des choses pas catholiques dans les toilettes), mais bon si on arrive à mettre des choses sur le bulletin qui sont pour moi au maximum de la gradation dans l'horreur, cela signifie qu'il n'y a plus rien pour qualifier des actes hautement plus répréhensibles : bagarres en classes , envoi d'objets par la fenêtre ou sur le prof, menaces et insultes envers le prof etc etc... ce que j'ai pu connaître dans ma triste carrière et qui n'a jamais valu de telles remarques.
- InvitéInvité
J'oubliais aussi la pratique de l'autruche et de la girafe dans une autre classe de quatrième, j'espère qu'ils ont tous eu un "comportement inadmissible "sur leur bulletin.
- thrasybuleDevin
Je suis choqué également par la gifle mais je crois tout de même que l'appréciation du cde est le signe qu'il y a un réel problème de comportement... il y a bavardages et bavardages: peut-être ne cesse-t-elle en permanence de parler, en empêchant ses camarades de travailler, il faudrait voir précisément ce que cela recouvre..de plus je ne trouve pas très pertinent de comparer les appréciations à l'aune de ce qui se passe en ZEP: à ce moment, on laisse tout passer et on met inadmissible uniquement s'il y a atteinte à la sécurité des personnes! Où va-t-on? "Inadmissible" n'est pas le "maximum de la gradation de l'horreur": il fait quand même relativiser!!!Ca signifie qu'on ne peut l'admettre: effectivement des bavardages incessants, ce n'est pas menacer sa prof mais c'est une attitude incompatible avec les régles de la vie en classe, et je suis contre toute complaisance à cet égard
- HarukiNiveau 3
"Aucune éducation", effectivement, c'est de l'ordre du n'importe quoi. Quant à la gifle... N'en parlons pas! Ca méritait une réaction immédiate.
Mais, il faut voir si tu sais tout ... Car cela me semble bizarre que les autres élèves trouvent cette prof plutot sympa... et les collègues sont soudés autour d'elle. Hum.
"Attitude inadmissible", pour le coup, ça ne me gêne pas. Chacun mesure "l'inadmissibilité" à son aune. Si ta fille met 30 min pour ouvrir classeur alors que le cours a démarré depuis 30 min, oui c'est de l'insolence. Et si elle se fait exclure, c'est qu'elle a dépassé les bornes. C'est à elle de s'adapter aux exigences du prof, pas le contraire.
En ce qui me concerne, je n'abonderais donc pas dans son sens pour deux raisons:
-Tu risques d'entretenir sa rebellion, et elle va s'en prendre plein la tête : c'est elle qui est en première ligne. Si tu joues à Zorro en donnant un petit coup de téléphone de temps en temps, ta fille se sentira légitimée. Et elle continuera à faire n'importe quoi. Et elle payera les pots cassés.
-De plus, il faut lui apprendre qu'il y a certaines règles à respecter dans une classe: elle n'ets pas le le centre du monde.
Une petite remontée de bretelles suite à bulletin aussi inquiétant me semble toute indiquée.
Quelque chose comme: "Je ne veux plus avoir à lire ce genre de bulletin" faisait son effet sur moi, quand j'avais des velleités d'insolence. Et, crois moi, ma mère était suffisamment persuasive pour que le trimestre d'après il n'y ait plus mention d'un quelconque bavardage.
Certes en ZEP, les exigences sont revues à la baisse. Mais les élèves de ZEP finissent souvent en BEP. Il faut savoir ce que l'on veut.
Mais, il faut voir si tu sais tout ... Car cela me semble bizarre que les autres élèves trouvent cette prof plutot sympa... et les collègues sont soudés autour d'elle. Hum.
"Attitude inadmissible", pour le coup, ça ne me gêne pas. Chacun mesure "l'inadmissibilité" à son aune. Si ta fille met 30 min pour ouvrir classeur alors que le cours a démarré depuis 30 min, oui c'est de l'insolence. Et si elle se fait exclure, c'est qu'elle a dépassé les bornes. C'est à elle de s'adapter aux exigences du prof, pas le contraire.
En ce qui me concerne, je n'abonderais donc pas dans son sens pour deux raisons:
-Tu risques d'entretenir sa rebellion, et elle va s'en prendre plein la tête : c'est elle qui est en première ligne. Si tu joues à Zorro en donnant un petit coup de téléphone de temps en temps, ta fille se sentira légitimée. Et elle continuera à faire n'importe quoi. Et elle payera les pots cassés.
-De plus, il faut lui apprendre qu'il y a certaines règles à respecter dans une classe: elle n'ets pas le le centre du monde.
Une petite remontée de bretelles suite à bulletin aussi inquiétant me semble toute indiquée.
Quelque chose comme: "Je ne veux plus avoir à lire ce genre de bulletin" faisait son effet sur moi, quand j'avais des velleités d'insolence. Et, crois moi, ma mère était suffisamment persuasive pour que le trimestre d'après il n'y ait plus mention d'un quelconque bavardage.
Certes en ZEP, les exigences sont revues à la baisse. Mais les élèves de ZEP finissent souvent en BEP. Il faut savoir ce que l'on veut.
- VioletEmpereur
Effectivement, je prendrais rdv avec cette prof, si possible avec le PP pour essayer d'avoir des exemples du comportement "inadmissible" de ta fille.
Elle n'aurait pas dû la gifler, c'est évident.
Pour la remarque sur le bulletin, c'était de trop mais c'était peut-être de la maladresse; je m'explique : je dis souvent à mes élèves : "tes parents t'ont bien élevé mais ce que tu ne fais là ne leur rend pas honneur..." ou "si tes parents te voyaient, tu ferais moins le fier car tu te comportes comme un mal élevé et je suis sûre qu'ils ne t'ont pas élevé comme ça"
Maintenant, ce qui me gêne dans ton post est que tu sembles prendre le parti de ta fille... attention... si le principal a suivi dans son appréciation générale, c'est que l'ensemble du conseil a suivi...
Nous postons souvent pour nous plaindre des parents qui cautionnent le comportement de Chéri chéri. Imagine, si la collègue postait ici...
Maintenant, certains collègues outrepassent leurs droits, comme dans toutes les professions. Prends plusieurs sons de cloche, renseigne-toi bien avant de défendre ta fille. (Attention, tu as peut-être raison de le faire, hein ?)
Elle n'aurait pas dû la gifler, c'est évident.
Pour la remarque sur le bulletin, c'était de trop mais c'était peut-être de la maladresse; je m'explique : je dis souvent à mes élèves : "tes parents t'ont bien élevé mais ce que tu ne fais là ne leur rend pas honneur..." ou "si tes parents te voyaient, tu ferais moins le fier car tu te comportes comme un mal élevé et je suis sûre qu'ils ne t'ont pas élevé comme ça"
Maintenant, ce qui me gêne dans ton post est que tu sembles prendre le parti de ta fille... attention... si le principal a suivi dans son appréciation générale, c'est que l'ensemble du conseil a suivi...
Nous postons souvent pour nous plaindre des parents qui cautionnent le comportement de Chéri chéri. Imagine, si la collègue postait ici...
Maintenant, certains collègues outrepassent leurs droits, comme dans toutes les professions. Prends plusieurs sons de cloche, renseigne-toi bien avant de défendre ta fille. (Attention, tu as peut-être raison de le faire, hein ?)
- lisette83Érudit
Bonsoir,
Ce qui m'ennuie également est de demander à ce qu'elle abandonne le Latin alors que l'engagement est pour 3 ans. Cela voudrait dire que les règles sont faites pour être outrepassées, ce n'est pas un service à lui rendre pour l'avenir. Il faudrait prévoir une rencontre avec le professeur et qu'elle soit présente pour la responsabiliser. Bon courage!
Ce qui m'ennuie également est de demander à ce qu'elle abandonne le Latin alors que l'engagement est pour 3 ans. Cela voudrait dire que les règles sont faites pour être outrepassées, ce n'est pas un service à lui rendre pour l'avenir. Il faudrait prévoir une rencontre avec le professeur et qu'elle soit présente pour la responsabiliser. Bon courage!
- Camélity JaneBanni
Je ne suis pas tout à fait d'accord, John. (Ben, t'as changé d'avatar???)John a écrit:Je trouve bien qu'elle ait retiré le "Aucune éducation", qui n'a rien à faire là ; par contre, pour "attitude inadmissible", il n'y a que les enseignants qui l'ont en classe qui peuvent décider si c'est excessif ou non. Ceux qui ne sont pas d'accord, s'il y en a, auraient dû s'exprimer au conseil.
Soit l'attitude de l'élève n'est pas inadmissible, et en ce cas, il n'est pas acceptable que cette formulation soit employée pour du simple bavardage ;
Soit l'attitude est effectivement inadmissible, et en ce cas, il n'est pas normal que la maman l'apprenne ainsi, d'une part, et moins encore qu'aucun professeur ne l'évoque dans son appréciation, d'autre part.
Il y a un dysfonctionnement, quel que soit le regard qu'on porte sur cette situation.
- InvitéInvité
Comme je l'ai dit plus haut, elle a appelé ce matin pour dire qu'effectivement elle avait exagéré.
D'ailleurs c'est bien par esprit de corps que je n'ai rien dit pour la gifle, j'ai pensé que l'erreur était humaine, et que l'on pouvait céder à l'énervement. C'est bien pour cela que je n'ai pas compris son insistance à remettre cette histoire sur le tapis, personnellement je ne m'en serais pas vantée, si bien que j'ai eu du mal à croire ma gamine quand elle en parlait, d'où mon silence pendant un an (pour qqun qui défend à fond son enfant, on trouve mieux).
Si cette prof était ma collègue, je ne l'aurais en aucun cas "descendue" devant les élèves, donc j'aurais fait corps avec elle, ce qui me semble normal. Par contre, je pense qu'en privé, je lui aurais conseillé de mettre la pédale douce .
Je suis loin de défendre ma fille, d'ailleurs je vais voir sa prof principale au plus vite pour discuter de son cas.
A savoir qu'elle va être punie pour son absence de travail et ses piètres résultats, et que je vais tenter de redresser la barre pendant les vacances sur certaines matières.
En parlant de BEP, je suis tout à fait consciente que ma fille ne fera pas l'ENA, il est bien possible qu'elle aille en BEP , j'aurais espéré qu'elle aille en STG mais ça me semble compromis. Je sais depuis qu'elle est en CM2 qu'une seconde générale sera un challenge difficile pour elle.Avec l'habitude, je peux assez facilement déterminer dès la sixième chez mes élèves qui ira en seconde ou non.
D'ailleurs c'est bien par esprit de corps que je n'ai rien dit pour la gifle, j'ai pensé que l'erreur était humaine, et que l'on pouvait céder à l'énervement. C'est bien pour cela que je n'ai pas compris son insistance à remettre cette histoire sur le tapis, personnellement je ne m'en serais pas vantée, si bien que j'ai eu du mal à croire ma gamine quand elle en parlait, d'où mon silence pendant un an (pour qqun qui défend à fond son enfant, on trouve mieux).
Si cette prof était ma collègue, je ne l'aurais en aucun cas "descendue" devant les élèves, donc j'aurais fait corps avec elle, ce qui me semble normal. Par contre, je pense qu'en privé, je lui aurais conseillé de mettre la pédale douce .
Je suis loin de défendre ma fille, d'ailleurs je vais voir sa prof principale au plus vite pour discuter de son cas.
A savoir qu'elle va être punie pour son absence de travail et ses piètres résultats, et que je vais tenter de redresser la barre pendant les vacances sur certaines matières.
En parlant de BEP, je suis tout à fait consciente que ma fille ne fera pas l'ENA, il est bien possible qu'elle aille en BEP , j'aurais espéré qu'elle aille en STG mais ça me semble compromis. Je sais depuis qu'elle est en CM2 qu'une seconde générale sera un challenge difficile pour elle.Avec l'habitude, je peux assez facilement déterminer dès la sixième chez mes élèves qui ira en seconde ou non.
- Camélity JaneBanni
Et j'ajoute qu'un prof n'a pas à dire ou à écrire "mauvaise éducation".
Les parents démissionnaires, ça existe, c'est vrai.
Mais il y a aussi, ne l'oubliez jamais, les jeunes, des parents qui essaient, qui sont présents, qui ont des valeurs, essaient de les inculquer... et dont les enfants pour autant sont très difficiles en classe.
On fait ce qu'on peut, quand on est parent.
Ce genre de jugement à l'emporte-pièce n'est vraiment pas acceptable.
Les parents démissionnaires, ça existe, c'est vrai.
Mais il y a aussi, ne l'oubliez jamais, les jeunes, des parents qui essaient, qui sont présents, qui ont des valeurs, essaient de les inculquer... et dont les enfants pour autant sont très difficiles en classe.
On fait ce qu'on peut, quand on est parent.
Ce genre de jugement à l'emporte-pièce n'est vraiment pas acceptable.
- lilith888Grand sage
morgane9513 a écrit:Reste plus que l'appréciation finale à retoucher, car "inadmissible" est à mon sens trop hyperbolique pour des bavardages récurrents.
Moi c'est plutôt ça qui me gêne...
"reste plus que..." : je croirais entendre les parents consuméristes contre lesquels je me bat tous les jours...
"à retoucher" : mais pourquoi ? Dans ce cas, autant demander directement aux parents quelle appréciation ils souhaiteraient voir apparaître sur le bulletin de leur enfant, on gagnerait du temps !
Quant aux bavardages, je pars du principe qu'il ne faut jamais comparer avec ce qu'il y a de pire, mais plutôt avec ce qu'il existe de mieux, pour éviter le nivellement pas le bas et les ravages qu'on lui connait
- InvitéInvité
Tout à fait, il y a le caractère de l'enfant qui joue aussi.Camélity Jane a écrit:Et j'ajoute qu'un prof n'a pas à dire ou à écrire "mauvaise éducation".
Les parents démissionnaires, ça existe, c'est vrai.
Mais il y a aussi, ne l'oubliez jamais, les jeunes, des parents qui essaient, qui sont présents, qui ont des valeurs, essaient de les inculquer... et dont les enfants pour autant sont très difficiles en classe.
On fait ce qu'on peut, quand on est parent.
Ce genre de jugement à l'emporte-pièce n'est vraiment pas acceptable.
Lors de ma première année de stage, j'avais eu une classe de sixième assez difficile (18 élèves mais 6 "cas").
J'avais reçu les parents d'un de ces cas, ils étaient totalement impliqués dans la scolarité de leur fils, mais ne s'en sortaient pas. D'ailleurs je me souviens encore à la fin d'un entretien que j'avais eus avec eux où la mère m'a avoué avoir peur physiquement de son fils , non seulement pour elle mais pour son petit frère.
- lene75Prophète
Je crois surtout que la situation est à creuser.
J'ai noté "elle ferme son classeur". Qu'est-ce que ça signifie ? J'ai l'impression que ça va beaucoup plus loin que de simples bavardages là. Il n'y aurait pas un peu de provocation là-dessous ? À quelle occasion ferme-t-elle son classeur ? Quand sa prof lui fait une remarque sur son bavardage ? En signe de mécontentement ? Parce qu'elle décide de ne plus noter le cours ?
J'ai noté "elle ferme son classeur". Qu'est-ce que ça signifie ? J'ai l'impression que ça va beaucoup plus loin que de simples bavardages là. Il n'y aurait pas un peu de provocation là-dessous ? À quelle occasion ferme-t-elle son classeur ? Quand sa prof lui fait une remarque sur son bavardage ? En signe de mécontentement ? Parce qu'elle décide de ne plus noter le cours ?
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- InvitéInvité
lilith888 a écrit:morgane9513 a écrit:Reste plus que l'appréciation finale à retoucher, car "inadmissible" est à mon sens trop hyperbolique pour des bavardages récurrents.
Moi c'est plutôt ça qui me gêne...
"reste plus que..." : je croirais entendre les parents consuméristes contre lesquels je me bat tous les jours...
"à retoucher" : mais pourquoi ? Dans ce cas, autant demander directement aux parents quelle appréciation ils souhaiteraient voir apparaître sur le bulletin de leur enfant, on gagnerait du temps !
Quant aux bavardages, je pars du principe qu'il ne faut jamais comparer avec ce qu'il y a de pire, mais plutôt avec ce qu'il existe de mieux, pour éviter le nivellement pas le bas et les ravages qu'on lui connait
Bah, tu n'as pas tort. Peut être mes années de zep ont déformé mon jugement, pour moi "inadmissible" est un terme très fort.
- InvitéInvité
lene75 a écrit:Je crois surtout que la situation est à creuser.
J'ai noté "elle ferme son classeur". Qu'est-ce que ça signifie ? J'ai l'impression que ça va beaucoup plus loin que de simples bavardages là. Il n'y aurait pas un peu de provocation là-dessous ? À quelle occasion ferme-t-elle son classeur ? Quand sa prof lui fait une remarque sur son bavardage ? En signe de mécontentement ? Parce qu'elle décide de ne plus noter le cours ?
Je ne peux que passer par l'interprétation de ma fille puisque je n'ai pas eu de détails de la part de la prof, mais ma chère enfant a dit qu'elle avait fermé son porte document car elle avait fini de copier le cours.
Ma fille note les cours, rend les devoirs, et ce , pour toutes les matières. Il n'y a jamais eu de devoirs non faits.
- InvitéInvité
D'ailleurs, Lilith, permets moi de te poser une question, si tu mets "inadmissible" pour des bavardages, tu mets quelle appréciation pour des insultes, des menaces, des bagarres en cours ?
- liliepingouinÉrudit
Je trouve aussi que les bavardages sont inadmissibles, d'autant plus qu'ils gênent l'apprentissage des autres élèves. Je pense que l'appréciation vise justement à en faire prendre conscience à ta fille.
Après je suis moi aussi très étonnée qu'un prof puisse dire "je vais t'en remettre une" à une élève qu'il a giflée... Et il me semble que c'est aussi une attitude inadmissible
Mais il est bien difficile de juger quand on ne connaît pas le contexte
Après je suis moi aussi très étonnée qu'un prof puisse dire "je vais t'en remettre une" à une élève qu'il a giflée... Et il me semble que c'est aussi une attitude inadmissible
Mais il est bien difficile de juger quand on ne connaît pas le contexte
- CelebornEsprit sacré
morgane9513 a écrit:lilith888 a écrit:morgane9513 a écrit:Reste plus que l'appréciation finale à retoucher, car "inadmissible" est à mon sens trop hyperbolique pour des bavardages récurrents.
Moi c'est plutôt ça qui me gêne...
"reste plus que..." : je croirais entendre les parents consuméristes contre lesquels je me bat tous les jours...
"à retoucher" : mais pourquoi ? Dans ce cas, autant demander directement aux parents quelle appréciation ils souhaiteraient voir apparaître sur le bulletin de leur enfant, on gagnerait du temps !
Quant aux bavardages, je pars du principe qu'il ne faut jamais comparer avec ce qu'il y a de pire, mais plutôt avec ce qu'il existe de mieux, pour éviter le nivellement pas le bas et les ravages qu'on lui connait
Bah, tu n'as pas tort. Peut être mes années de zep ont déformé mon jugement, pour moi "inadmissible" est un terme très fort.
je formule des hypothèses : peut-être y a-t-il eu volonté du conseil de classe de marquer la chose de façon symboliquement forte, genre électrochoc, car les enseignants pensent que ta fille peut réagir de façon positive à ce type de mise en garde un peu "brute de décoffrage".
De toute manière, je pense qu'il ne faut pas trop te prendre la tête pour l'instant et attendre sereinement le rendez-vous avec le PP. L'appréciation en latin était nettement + choquante et là, pour le coup, déplacée. Pour le "inadmissible", on est juste dans une question de degré et non dans une question de nature de l'observation : ça me semble vraiment moins grave, voire pas grave du tout.
edit : on ne raisonne effectivement pas de la même façon suivant le caractère + ou - dur de l'établissement. n'ayant jamais été insulté, menacé ou spectateur d'une bagarre dans mon cours, j'aurais peut-être tendance à sortir un "inadmissible" pour des choses qui ne le paraîtront pas autant dans un collège violence APV PEP4 de la mort. ca peut valoir aussi pour les remarques sur le niveau scolaire, d'ailleurs.
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- lilith888Grand sage
morgane9513 a écrit:D'ailleurs, Lilith, permets moi de te poser une question, si tu mets "inadmissible" pour des bavardages, tu mets quelle appréciation pour des insultes, des menaces, des bagarres en cours ?
je ne mets pas. Pour moi, quand on en arrive là, ce n'est plus un collège, donc il n'y a pas d'"appréciation" à mettre..........
Un collège, ça se résume à : le prof fait cours, l'élève écoute et prend son cours. S'il y a dysfonctionnement, c'est dans ce schéma là.
Pour les insultes, les menaces, les bagarres, je n'associe pas ça à un collège digne de ce nom.
Si je travaillais dans de telles conditions, soit je porterai plainte jusqu'à épuiser tout le monde, soit je démissionnerais.
- InvitéInvité
Ah , effectivement... J'ai connu tout ça dans les Bouches du Rhône en ZEP, et malheureusement je n'ai pas eu les moyens de démissionner.
Mais je suis d'accord pour l'idée générale.
Mais je suis d'accord pour l'idée générale.
- minnieExpert
Mais dans le bahut de ta fille, y a-t-il des bagarre, insultes, et autres?
Si c'est un bahut "normal", alors le bavardage intensif est intolérable.
J'ai dans ma classe un fils de prof. Enfin, il a fait le prof quelques temps chez nous "pour voir" sinon il est plutôt dans la recherche et très médiatisé en ce moment.
Et bien son fils est insupportable, beaucoup de bavardages, des heures pour sortir son cours, le cour n'est pas toujours noté. Bref une attitude inadmissible pour moi.
Oui mais, dans mon collège, comme il est plutôt intelligent, ce n'est pas grave.
Et comme son père bénéficie d'une grande aura et que je suis la nouvelle prof qui vient d'arriver dans le bahut et qui manque de confiance en elle, je ferme ma gueule.
Je pense que seul le dialogue avec les profs ou même un RV avec le chef peut clarifier la situation.
Parfois les mots recouvrent des réalités tellement différentes selon les vécus.
Une dernière chose.
Autant la STG me paraît une voie de garage, autant j'ai vu plein de gamins réussir en lycée pro. Il suffit de bien choisir sa filière, trouver le truc motivant.
QUe ça doit être difficile d'être prof et parent.
Si c'est un bahut "normal", alors le bavardage intensif est intolérable.
J'ai dans ma classe un fils de prof. Enfin, il a fait le prof quelques temps chez nous "pour voir" sinon il est plutôt dans la recherche et très médiatisé en ce moment.
Et bien son fils est insupportable, beaucoup de bavardages, des heures pour sortir son cours, le cour n'est pas toujours noté. Bref une attitude inadmissible pour moi.
Oui mais, dans mon collège, comme il est plutôt intelligent, ce n'est pas grave.
Et comme son père bénéficie d'une grande aura et que je suis la nouvelle prof qui vient d'arriver dans le bahut et qui manque de confiance en elle, je ferme ma gueule.
Je pense que seul le dialogue avec les profs ou même un RV avec le chef peut clarifier la situation.
Parfois les mots recouvrent des réalités tellement différentes selon les vécus.
Une dernière chose.
Autant la STG me paraît une voie de garage, autant j'ai vu plein de gamins réussir en lycée pro. Il suffit de bien choisir sa filière, trouver le truc motivant.
QUe ça doit être difficile d'être prof et parent.
- roxanneOracle
c'est quand même le quotidien de beaucoup de collèges... pas le mien mais ça arrive régulièrement..quant à le prof fait cours ,l'élève écoute et prend son cours ...on ne doit pas être dans le même espace-temps....lilith888 a écrit:morgane9513 a écrit:D'ailleurs, Lilith, permets moi de te poser une question, si tu mets "inadmissible" pour des bavardages, tu mets quelle appréciation pour des insultes, des menaces, des bagarres en cours ?
je ne mets pas. Pour moi, quand on en arrive là, ce n'est plus un collège, donc il n'y a pas d'"appréciation" à mettre..........
Un collège, ça se résume à : le prof fait cours, l'élève écoute et prend son cours. S'il y a dysfonctionnement, c'est dans ce schéma là.
Pour les insultes, les menaces, les bagarres, je n'associe pas ça à un collège digne de ce nom.
Si je travaillais dans de telles conditions, soit je porterai plainte jusqu'à épuiser tout le monde, soit je démissionnerais.
sinon ce post montre qu'il faut être particulièrement attentif à ce qu'on dit ou fait....
- lilith888Grand sage
roxanne a écrit:
c'est quand même le quotidien de beaucoup de collèges... pas le mien mais ça arrive régulièrement..quant à le prof fait cours ,l'élève écoute et prend son cours ...on ne doit pas être dans le même espace-temps....
sinon ce post montre qu'il faut être particulièrement attentif à ce qu'on dit ou fait....
oui, et c'est le gros problème puisque la plupart des profs eux-mêmes considèrent cela comme un "quotidien"...
S'il y avait un refus EN MASSE de bosser dans ces conditions INACCEPTABLES, les choses bougeraient peut-être un peu plus.
Le jour où je me fais insulter, j'exige que l'élève soit exclus de mon cours jusqu'à la fin de l'année : et je vous garantis que ce sera lui ou moi : on verra dans ce cas ce que diront les autres parents d'élèves...
- thrasybuleDevin
Ce qui me gêne un peu dans ton appréciation de la situation Morgane, et sans vouloir te heurter, c'est que tu mêles ton expérience professionnelle-en Zep, ce que j'ai connu également, je peux donc souscrire à tes propos- et ton vécu de mère, ce qui n'est , à mon humble avis, pas la meilleure manière de juger les faits: ta fille n'est pas en Zep, son comportement ne peut être apprécié comme le serait un élève qui est confronté à des difficultés sociales et -souvent- à un déficit d'éducation: tu ne peux mélanger les deux perspectives
- thrasybuleDevin
+10000lilith888 a écrit:roxanne a écrit:
c'est quand même le quotidien de beaucoup de collèges... pas le mien mais ça arrive régulièrement..quant à le prof fait cours ,l'élève écoute et prend son cours ...on ne doit pas être dans le même espace-temps....
sinon ce post montre qu'il faut être particulièrement attentif à ce qu'on dit ou fait....
oui, et c'est le gros problème puisque la plupart des profs eux-mêmes considèrent cela comme un "quotidien"...
S'il y avait un refus EN MASSE de bosser dans ces conditions INACCEPTABLES, les choses bougeraient peut-être un peu plus.
Le jour où je me fais insulter, j'exige que l'élève soit exclus de mon cours jusqu'à la fin de l'année : et je vous garantis que ce sera lui ou moi : on verra dans ce cas ce que diront les autres parents d'élèves...
- CarabasVénérable
Si c'était vraiment comme ça dans la réalité, je n'aurais jamais démissionné.lilith888 a écrit:Un collège, ça se résume à : le prof fait cours, l'élève écoute et prend son cours. S'il y a dysfonctionnement, c'est dans ce schéma là.
Ce que j'ai connu, c'est plutôt : "si les élèves vous posent problème, c'est que ça vient de vous."
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