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- roxanneOracle
Allez, pour relativiser (ou pour déprimer encore plus) j'ai bien eu une élève de Première Générale qui m'avait envoyé un mail pour me demander ..le sens d'un mot...
- Spoiler:
- Elève jugée sérieuse par mes collègues et qui bien-sûr a eu son bac.."
- BaldredSage
roxanne a écrit:Allez, pour relativiser (ou pour déprimer encore plus) j'ai bien eu une élève de Première Générale qui m'avait envoyé un mail pour me demander ..le sens d'un mot...
- Spoiler:
Elève jugée sérieuse par mes collègues et qui bien-sûr a eu son bac.."
Et quel mot ? Ça peut être vital parfois, un mot.
- roxanneOracle
Un mot trouvable dans n'importe quel dictionnaire en ligne ou pas..
- Melyne5Fidèle du forum
Baldred, tu dis que tu n’as eu tes groupes qu’une semaine si j’ai bien lu. Cela veut- il dire qu’ils étaient en classe entière avant et que vous avez fait les groupes après résultats des Eval Nat ? Et il ne reste que 3 semaines avant la fin du trimestre... Comment avez-vous organisé le début d’année ?
Si d’autres veulent répondre, ça m’intéresse de connaître les différents choix faits.
Si d’autres veulent répondre, ça m’intéresse de connaître les différents choix faits.
- Melyne5Fidèle du forum
Merci LadyOlenna . Ici 3 semaines sans groupes : flottement total, comme un faux départ puisqu’il a fallu redonner nos propres consignes de travail et d ’organisation à ceux qu’on n’avait pas au début, refaire ce qui n’avait pas été fait par certains collègues . Apprendre à connaître les nouveaux. La vraie mise au travail n’a commencé qu’un mois après la rentrée et le trimestre semble bien court avec une seule thématique traitée.LadyOlenna a écrit:Dans le collège où j'étais l'an dernier, les élèves étaient en classe jusqu'aux vacances de Toussaint, puis seront en groupes jusqu'à la fin de l'année. Le collège est en semestre.
Dans le collège où je suis cette année les élèves sont en groupes depuis le début, sans aucune semaine en classe.
- BaldredSage
Bonsoir, 5e en groupes dès la rentrée, 6e après que les profs ont pu se faire une idée et confirmer ou pas les évals nationales.
Même flottement que toi pour les 6e, ils ont fait le monstre dans les contes, je continue avec ceux de la mythologie, ca tombe bien, j'utilise Le feuilleton d'Ulysse.
Je n'ai que les groupes faibles donc je vais déminer d'abord et construire ensuite, je suis moins contraint. Mon programme n'est pas d'abord le programme mais qu'ils puissent le plus possible rejoindre un groupe plus autonome l'année prochaine. En Français, si l'appétit (re)vient, quelques trous ne sont pas dramatiques.
Mais quand je pense à tout ce qu'on a pu dire sur le cycle 3 à cheval sur le primaire et le collège (une stupidité à mon avis), le traumatisme de l'arrivée au collège, du passage à plusieurs profs (une autre stupidité) pour finir par leur faire vivre ça, je fais un peu de température.
Même flottement que toi pour les 6e, ils ont fait le monstre dans les contes, je continue avec ceux de la mythologie, ca tombe bien, j'utilise Le feuilleton d'Ulysse.
Je n'ai que les groupes faibles donc je vais déminer d'abord et construire ensuite, je suis moins contraint. Mon programme n'est pas d'abord le programme mais qu'ils puissent le plus possible rejoindre un groupe plus autonome l'année prochaine. En Français, si l'appétit (re)vient, quelques trous ne sont pas dramatiques.
Mais quand je pense à tout ce qu'on a pu dire sur le cycle 3 à cheval sur le primaire et le collège (une stupidité à mon avis), le traumatisme de l'arrivée au collège, du passage à plusieurs profs (une autre stupidité) pour finir par leur faire vivre ça, je fais un peu de température.
- AsarteLilithBon génie
Je suis attentivement ce fil pour préparer mes chapitres II de 5e et de 6e.
Pour le moment :
-textes plus courts, ou scindés en plusieurs morceaux
- lecture du texte avec activité centrée sur la compréhension : visualisation en vue de reformuler, lecture silencieuse avec relevé des mots non compris, vrai/faux à justifier, dessin (j'ai repris l'idée d'un blog de ''carthographier'' le texte).
- au final, je crois que chaque texte sera lu 3 fois avant de rentrer dans l'analyse
Est-ce que c'est bien cela ?
Pour le moment :
-textes plus courts, ou scindés en plusieurs morceaux
- lecture du texte avec activité centrée sur la compréhension : visualisation en vue de reformuler, lecture silencieuse avec relevé des mots non compris, vrai/faux à justifier, dessin (j'ai repris l'idée d'un blog de ''carthographier'' le texte).
- au final, je crois que chaque texte sera lu 3 fois avant de rentrer dans l'analyse
Est-ce que c'est bien cela ?
_________________
Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- BaldredSage
AsarteLilith a écrit:Je suis attentivement ce fil pour préparer mes chapitres II de 5e et de 6e.
Pour le moment :
-textes plus courts, ou scindés en plusieurs morceaux
- lecture du texte avec activité centrée sur la compréhension : visualisation en vue de reformuler, lecture silencieuse avec relevé des mots non compris, vrai/faux à justifier, dessin (j'ai repris l'idée d'un blog de ''carthographier'' le texte).
- au final, je crois que chaque texte sera lu 3 fois avant de rentrer dans l'analyse
Est-ce que c'est bien cela ?
Bonsoir, nous experimentons tous. C'est donc bien si tu te sens à l'aise avec ce dispositif et s'il te paraît faire mieux réussir les élèves. On pourra faire ici ce que l'institution ne nous demande JAMAIS : un bilan sans culpabilité.
Je serais intéressé par cette idée de cartographie le texte.
- AsarteLilithBon génie
Après avoir lu ceci : https://lapetitemu.wordpress.com/2020/06/04/et-si-on-dessinait-en-cours-de-francais/ et cela : https://flaubertandco.fr/1001-idees-pour-analyser-un-texte/
Je vais tester la "cartographie de personnage" à partir du texte des armes d'Achilles dans le TDL. J'aime bien l'idée.
Mon collègue PE qui officie en ULIS valide ces pistes.
Je vais tester la "cartographie de personnage" à partir du texte des armes d'Achilles dans le TDL. J'aime bien l'idée.
Mon collègue PE qui officie en ULIS valide ces pistes.
_________________
Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- BaldredSage
AsarteLilith a écrit:Après avoir lu ceci : https://lapetitemu.wordpress.com/2020/06/04/et-si-on-dessinait-en-cours-de-francais/ et cela : https://flaubertandco.fr/1001-idees-pour-analyser-un-texte/
Je vais tester la "cartographie de personnage" à partir du texte des armes d'Achilles dans le TDL. J'aime bien l'idée.
Mon collègue PE qui officie en ULIS valide ces pistes.
Merci !
- BaldredSage
Baldred a écrit:J'ai donc un forum sur un site pas RGPD réservé à mes élèves. Une élève du groupe faible que je n'ai donc vu encore qu'une heure m'envoie un message hier soir à 23:30 pour me demander si pour repondre aux questions elle doit lire le texte au dessus. D'après vous je touche la grâce ou le fond ?
Pardon de me citer, le forum sonne toujours deux fois : la même élève me demande de l'aide parce qu'elle en comprends pas les questions 3,4,5, 6 (sur 7 questions)
La question 3 commence par : qu'est-ce qu'un cyclope ?
Mon mauvais moi prépare déjà une réponse cinglante et cherche dans le manuel les preuves de son stupide aveuglement.
Ai-je déjà dit que les questions des manuels sont très souvent stupides ?
Je découvre que ce manuel richement illustré ne présente aucune illustration claire mais les représentations d'une mosaïque et d'une coupe Laconniene sur lesquelles ce qui fait le cyclope est indiscernable. Bon déjà. La page précédente illustre les monstres d'Ulysse sur une carte, mais ils ont choisi le gentil cyclope d'Odilon Redon, sans l'identifier parmi les autres monstres. Bon Ok.
L'introduction ne précise pas pourquoi un cyclope est un cyclope, ni le lexique. Bon, paratexte zéro.
Heureusement il y a le texte : ils enfoncent bien le pieu dans l'oeil, il n'est jamais précisé qu'il est unique. Le texte peut se lire sans comprendre qu'il n'y a qu'un seul oeil. Bon, il a mal, il ne voit pas bien, il "tâtonne", la sortie sous les troupeau est résumée entre crochets où il est dit que Polyphème ne s'aperçoit pas de la supercherie., mais mon élève n'est pas habituée à traiter les inférences.
Cette élève, que je n'ai vue qu'une fois, qui cherche visiblement à faire son travail, illustre bien comment un élève sans référence culturelle ni aide, ni réflexe scolaire (le dico !) peut finir par intégrer une impuissanse acquise alors que c'est si facile...
La réponse est sous-entendue partout, et exprimée nulle part.
Mon premier travail avec cette classe sera donc de leur apprendre à répondre à un questionnaire, ce qui n'est jamais, ou très rarement fait.
Mon bon moi a donc compensé sur le forum ce que le manuel propose plus de deviner que de rechercher.
- Camille BNiveau 9
Baldred a écrit:
Mon premier travail avec cette classe sera donc de leur apprendre à répondre à un questionnaire, ce qui n'est jamais, ou très rarement fait.
Pareil, prof en REP + lors des 1eres séances, seulement 20% de mes 6e sont capables de rédiger correctement une réponse à une question simple en reprenant les mots de la question, entre 20 et 30 % sont capables de trouver la réponse à une question simple dans un texte alors que j'ai pris soin d'utiliser dans la question le même verbe que le texte pour les guider vers la réponse. Certains retrouvent le verbe en question dans le texte mais recopient ce qu'il y a juste avant ou juste après en se disant "ça doit être ça".
Mes 6e sont souvent surpris de la quantité de phrases à écrire dans mes cours (une dizaines de lignes par heure en début d'année). Ben oui, il y a presque systématiquement des phrases à rédiger et pas de poly où il faut remplir des cases. Leur remarques récurrentes en début d'année : "Madame/maîtresse j'ai mal à la main".
En 3e plusieurs élèves repoussent le manuel directement "j'ai pas compris/ c'est trop dur/ pourquoi vous n'expliquez pas"(je l'ai déjà fais deux fois) quand la question est par exemple "Donne la définition de.... (écrite en toute lettre dans le manuel il faut juste la recopier)" (je précise que mes élèves n'ont pas le manuel à la maison).
- BaldredSage
Camille B a écrit:Baldred a écrit:
Mon premier travail avec cette classe sera donc de leur apprendre à répondre à un questionnaire, ce qui n'est jamais, ou très rarement fait.
Pareil, prof en REP + lors des 1eres séances, seulement 20% de mes 6e sont capables de rédiger correctement une réponse à une question simple en reprenant les mots de la question, entre 20 et 30 % sont capables de trouver la réponse à une question simple dans un texte alors que j'ai pris soin d'utiliser dans la question le même verbe que le texte pour les guider vers la réponse. Certains retrouvent le verbe en question dans le texte mais recopient ce qu'il y a juste avant ou juste après en se disant "ça doit être ça".
Mes 6e sont souvent surpris de la quantité de phrases à écrire dans mes cours (une dizaines de lignes par heure en début d'année). Ben oui, il y a presque systématiquement des phrases à rédiger et pas de poly où il faut remplir des cases. Leur remarques récurrentes en début d'année : "Madame/maîtresse j'ai mal à la main".
En 3e plusieurs élèves repoussent le manuel directement "j'ai pas compris/ c'est trop dur/ pourquoi vous n'expliquez pas"(je l'ai déjà fais deux fois) quand la question est par exemple "Donne la définition de.... (écrite en toute lettre dans le manuel il faut juste la recopier)" (je précise que mes élèves n'ont pas le manuel à la maison).
Tu as vu ou connaissais l'impuissance apprise dont je parlais plus haut ? C'est une partie du problème, pour une partie des élèves, ils renoncent avant de faire, la paresse a trop longtemps servi d'explication unique.
- Melyne5Fidèle du forum
J ai commencé la leçon temps simples et composés et je ramais pour qu'ils comprennent la notion de correspondance. Une élève m'a dit: " c'est comme les binômes" et tout s'est éclairé pour les autres...petit moment de grâce !
- BaldredSage
Melyne5 a écrit:J ai commencé la leçon temps simples et composés et je ramais pour qu'ils comprennent la notion de correspondance. Une élève m'a dit: " c'est comme les binômes" et tout s'est éclairé pour les autres...petit moment de grâce !
- PaulineNiveau 3
Bonsoir à tous ! Je suis ce fil mais n'y avais pas encore contribué
Je m'occupe d'un niveau "faible" en 6ème et je dois avouer que... je m'éclate ^^ J'ai presque honte de le dire à mes collègues qui gèrent les autres groupes car je pense que c'est davantage l'effectif (15 élèves) qui est juste magique pour vraiment s'occuper de chaque enfant et perdre nettement moins de temps en gestion de classe. D'ailleurs, ces élèves qui étaient avant en classe entière, étaient totalement effacés et muets comme des carpes. A ma grande surprise, dès le 1er cours, certains étaient déjà bien plus à l'aise et désormais, ils participent tous ! J'en ai eu un ce matin, tandis que je passais dans les rangs qui m'a dit : "Mais madame, j'ai jamais osé demander : c'est quoi la différence entre ses et ces ?". Je pense que les enfants voient aussi que nous sommes plus patients face à une classe à effectif réduit et osent nous poser des questions qu'ils n'auraient jamais posées par peur du regard des autres. Alors certes, le niveau global est bas hein, mais j'ai vraiment l'impression de corriger des mauvais "plis" petit à petit...
Autre point : l'anxiété / le stress de l'évaluation et de la mauvaise note associée à laquelle ils sont pour la plupart habitués. En début de semaine, juste avant un petit contrôle, je leur ai donné 2-3 astuces de respiration, les pieds bien ancrés dans le sol ainsi que de la visualisation positive. Cela pourrait prêter à rire, mais hasard ou non, ils s'en sont tous très bien sortis à ce petit contrôle ^^ À tel point que je pense que je vais le faire aussi pour mes autres classes !
Au bilan, ce qui est déprimant est de retrouver ensuite des classes bondées dans lesquelles on s'aperçoit que toute activité de groupe est devenue impossible sauf à l'extérieur, que seul le cours quasi "magistral" l'est et qu'on laisse sur le bord de la route ceux qui ont du mal ou ceux qui aimeraient que ça avance plus vite. Qu'on est obligé de sanctionner au moindre dérapage pour éviter les débordements et qu'on peut à peine circuler dans les rangs, faute de place.
Bref, pardon ça a commencé très positif mais ça s'est moins bien terminé et c'est un récit certainement très candide car je suis jeune prof ^^ Mais c'est fou comme notre métier peut-être magique comme par instants s'avérer très pénible, le plus souvent par faute de moyens.
Je m'occupe d'un niveau "faible" en 6ème et je dois avouer que... je m'éclate ^^ J'ai presque honte de le dire à mes collègues qui gèrent les autres groupes car je pense que c'est davantage l'effectif (15 élèves) qui est juste magique pour vraiment s'occuper de chaque enfant et perdre nettement moins de temps en gestion de classe. D'ailleurs, ces élèves qui étaient avant en classe entière, étaient totalement effacés et muets comme des carpes. A ma grande surprise, dès le 1er cours, certains étaient déjà bien plus à l'aise et désormais, ils participent tous ! J'en ai eu un ce matin, tandis que je passais dans les rangs qui m'a dit : "Mais madame, j'ai jamais osé demander : c'est quoi la différence entre ses et ces ?". Je pense que les enfants voient aussi que nous sommes plus patients face à une classe à effectif réduit et osent nous poser des questions qu'ils n'auraient jamais posées par peur du regard des autres. Alors certes, le niveau global est bas hein, mais j'ai vraiment l'impression de corriger des mauvais "plis" petit à petit...
Autre point : l'anxiété / le stress de l'évaluation et de la mauvaise note associée à laquelle ils sont pour la plupart habitués. En début de semaine, juste avant un petit contrôle, je leur ai donné 2-3 astuces de respiration, les pieds bien ancrés dans le sol ainsi que de la visualisation positive. Cela pourrait prêter à rire, mais hasard ou non, ils s'en sont tous très bien sortis à ce petit contrôle ^^ À tel point que je pense que je vais le faire aussi pour mes autres classes !
Au bilan, ce qui est déprimant est de retrouver ensuite des classes bondées dans lesquelles on s'aperçoit que toute activité de groupe est devenue impossible sauf à l'extérieur, que seul le cours quasi "magistral" l'est et qu'on laisse sur le bord de la route ceux qui ont du mal ou ceux qui aimeraient que ça avance plus vite. Qu'on est obligé de sanctionner au moindre dérapage pour éviter les débordements et qu'on peut à peine circuler dans les rangs, faute de place.
Bref, pardon ça a commencé très positif mais ça s'est moins bien terminé et c'est un récit certainement très candide car je suis jeune prof ^^ Mais c'est fou comme notre métier peut-être magique comme par instants s'avérer très pénible, le plus souvent par faute de moyens.
- BaldredSage
Pauline a écrit:Bonsoir à tous ! Je suis ce fil mais n'y avais pas encore contribué
Je m'occupe d'un niveau "faible" en 6ème et je dois avouer que... je m'éclate ^^ J'ai presque honte de le dire à mes collègues qui gèrent les autres groupes car je pense que c'est davantage l'effectif (15 élèves) qui est juste magique pour vraiment s'occuper de chaque enfant et perdre nettement moins de temps en gestion de classe. D'ailleurs, ces élèves qui étaient avant en classe entière, étaient totalement effacés et muets comme des carpes. A ma grande surprise, dès le 1er cours, certains étaient déjà bien plus à l'aise et désormais, ils participent tous ! J'en ai eu un ce matin, tandis que je passais dans les rangs qui m'a dit : "Mais madame, j'ai jamais osé demander : c'est quoi la différence entre ses et ces ?". Je pense que les enfants voient aussi que nous sommes plus patients face à une classe à effectif réduit et osent nous poser des questions qu'ils n'auraient jamais posées par peur du regard des autres. Alors certes, le niveau global est bas hein, mais j'ai vraiment l'impression de corriger des mauvais "plis" petit à petit...
Autre point : l'anxiété / le stress de l'évaluation et de la mauvaise note associée à laquelle ils sont pour la plupart habitués. En début de semaine, juste avant un petit contrôle, je leur ai donné 2-3 astuces de respiration, les pieds bien ancrés dans le sol ainsi que de la visualisation positive. Cela pourrait prêter à rire, mais hasard ou non, ils s'en sont tous très bien sortis à ce petit contrôle ^^ À tel point que je pense que je vais le faire aussi pour mes autres classes !
Au bilan, ce qui est déprimant est de retrouver ensuite des classes bondées dans lesquelles on s'aperçoit que toute activité de groupe est devenue impossible sauf à l'extérieur, que seul le cours quasi "magistral" l'est et qu'on laisse sur le bord de la route ceux qui ont du mal ou ceux qui aimeraient que ça avance plus vite. Qu'on est obligé de sanctionner au moindre dérapage pour éviter les débordements et qu'on peut à peine circuler dans les rangs, faute de place.
Bref, pardon ça a commencé très positif mais ça s'est moins bien terminé et c'est un récit certainement très candide car je suis jeune prof ^^ Mais c'est fou comme notre métier peut-être magique comme par instants s'avérer très pénible, le plus souvent par faute de moyens.
Les vertus du petit groupe (et encore à mon avis 15 c'est trop s'ils sont repérés en difficulté) ne sont plus à démontrer même si "des études" montreraient le contraire. D'où le regret de la perte des heures de 1/2 groupe qui permettaient de faire au moins une fois dans la semaine ce que tu décris.
Les exercices de gestion du stress sont particulièrement profitables avec ces élèves qui ne décrochent pas sans coût émotionnel et psychologique, au point pour certains de s'auto-anesthésier. Enfin, tu as fait l'expérience que les méthodes qu'on imagine pour les élèves en difficulté peuvent servir finalement à tous les autres.
Bon courage !
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