Cinquième ministre EN depuis 2022, Anne Genetet

MuM1 a écrit:Bonjour,
Je ne comprends pas pourquoi notre ministere se félicite de "progrès notables" des élèves de 6eme aux évaluations nationales depuis 2017, alors qu'ils sont stables par rapport à l'année dernière , en mathématiques (à 1% près). Pourquoi, si la référence est 2017, ne s'est on pas réjoui dès l'an passé ?

" comment l'aurais-je fait si je n'étais pas né ?"

MuM1 a écrit:Bonjour,
Je ne comprends pas pourquoi notre ministere se félicite de "progrès notables" des élèves de 6eme aux évaluations nationales depuis 2017, alors qu'ils sont stables par rapport à l'année dernière , en mathématiques (à 1% près). Pourquoi, si la référence est 2017, ne s'est on pas réjoui dès l'an passé ?

Peut-être parce que dans un système où les choses vont régulièrement et sûrement de mal en pis, la stagnation finit par apparaître comme un progrès?

Nul doute qu'elle prononcera de fortes et belles paroles pour condamner celles de M. Sarkozy de Nagy-Bocsa.

Mail du jour :

Chers professeurs,

Depuis ma prise de fonctions, je suis allée à votre rencontre, dans des écoles, des collèges et des lycées, en ville comme en ruralité.

J’ai ressenti votre passion, entendu vos défis et mesuré vos attentes.

En vous, j'ai trouvé des professeurs dévoués à leurs élèves et à l'École. Je sais votre engagement pour les faire réussir.

Je sais aussi que vous avez besoin de temps, de visibilité, de continuité. Vous me l'avez dit. C'est pour cela que j'ai souhaité dès aujourd'hui, vous donner un cap, un cap clair et stable.

Après avoir longuement échangé avec vos organisations syndicales, je viens donc par ce message vous présenter les mesures de la rentrée 2025.

Celles de l’Acte II du Choc des savoirs.

Il répond à un objectif essentiel pour notre pays : élever le niveau.

Pour renforcer l’apprentissage des savoirs, de la maternelle jusqu’à la terminale.

Pour mieux répondre aux besoins de chaque élève.

C’est pourquoi je suis attachée aux évaluations : elles sont pour vous une boussole. Elles doivent vous permettre d'adapter votre pédagogie à vos élèves et à votre classe.

Pour élever le niveau des élèves, il faut savoir où ils en sont.

Je maintiendrai donc les évaluations annuelles désormais généralisées à chaque niveau de l’école élémentaire.

Au collège, ces évaluations resteront obligatoires en 6e et 4e et facultatives en 5e et 3e.

Au lycée, le test de positionnement en classe de Seconde générale, technologique et professionnelle, ainsi qu’en première année de CAP sera également maintenu.

Les derniers résultats le démontrent : grâce à votre engagement quotidien dans nos salles de classe, les élèves progressent. Même si, bien sûr, il reste des marges de progrès.

Élever le niveau passe aussi par mettre à votre disposition des programmes clairs et des outils concrets.

Cette année, nous avons élaboré de nouveaux programmes dotés de repères annuels lisibles pour tous, professeurs, familles, élèves. Les nouveaux programmes de mathématiques et de français des cycles 1 et 2 pour la rentrée 2025 ont été publiés. Les plans de formation maternelle, français et mathématiques seront adaptés pour vous permettre de préparer la rentrée dans les meilleures conditions.

À la rentrée 2025, entreront également en vigueur les nouveaux programmes de mathématiques et de français du cycle 3, ainsi que ceux de langues vivantes de 6e, 2nde, 1re et Terminale.

À la rentrée 2026, entreront en vigueur les programmes de mathématiques, français et langues vivantes du cycle 1 au cycle 4. À la rentrée 2026, entrera en vigueur le nouveau Socle commun de connaissances pour mieux l’articuler avec les programmes de cycle 4 refondés à cette date.

Les manuels scolaires jouent aussi un rôle fondamental.

Pour vous offrir des supports de qualité et garantir votre liberté pédagogique, nous introduirons en 2025 la labellisation des manuels, tout en vous laissant le choix des manuels que vous utiliserez en classe.

Les premiers manuels labellisés seront ceux de français et de mathématiques de CP et CE1. Validés par le Conseil supérieur des programmes, ils seront disponibles au printemps 2025 en vue de la rentrée.

Et je l’assume : même s’il s’agit en principe d’une compétence des communes, j’ai décidé que l’État financera l’achat de ces manuels pour la rentrée 2025 en réseaux d’éducation prioritaire et dans les communes rurales. C’est un choix budgétaire que je fais parce qu’il en va de l’égalité des chances.

Un mot désormais sur les groupes de besoins.

Nous le savons tous : le passage de l’école primaire au collège reste un moment décisif, un moment-charnière.

Trop d’élèves peinent encore en lecture ou en calcul à l’entrée au collège. Cela nuit à leur réussite dans toutes les disciplines
Adapter les pédagogies et l’organisation aux besoins de vos élèves : c’est le cœur de votre mission et de votre engagement pour l’École.

Je vous ai parlé de stabilité, de continuité et de cohérence. Je maintiens donc les groupes de besoins en 6e et 5e. Ils sont un outil de plus au service de pédagogies différenciées pour faire progresser tous les élèves. À ma demande, une mission de l’Inspection générale et de la Direction de l’évaluation évaluera leur impact tout au long de l’année.

Mais ce soutien ne saurait s’arrêter en fin de 5e. Nous déploierons donc un soutien renforcé en 4e et en 3e, avec un accompagnement sur-mesure pour que chaque élève puisse progresser. Nous adopterons pour cela une approche globale et cohérente :

D’une part, en classe, une heure par semaine se déroulera en groupes de besoins, au sein du volume horaire actuel, en alternance entre mathématiques et français ;

-          D'autre part, hors de la classe, je donnerai deux fois plus de moyens pour les « Devoirs faits » et les stages de réussite en 4e et 3e. J’ai débloqué les budgets nécessaires pour que cette ambition se concrétise dès la rentrée 2025.

L’objectif est simple : préparer chaque élève non seulement à entrer au lycée mais à y réussir, en consolidant les savoirs et en développant aussi la persévérance, la confiance, l’estime de soi, si cruciales à l’adolescence.

Le Brevet, lui aussi, évoluera progressivement pour porter cette ambition.

Dès 2025, il comportera des notes séparées pour l’histoire-géographie et l’enseignement moral et civique afin de valoriser ce dernier. Il introduira une mention « Très bien avec félicitations du jury » pour les élèves qui obtiennent 18/20 ou plus.

En 2026, entrera en vigueur une nouvelle répartition entre le contrôle continu (40 %) et les épreuves terminales (60 %). Le contrôle continu sera constitué de la moyenne des notes de 3e.

Enfin, le Diplôme national du brevet deviendra obligatoire pour accéder directement à la classe de Seconde générale, technologique ou professionnelle. En cela, il sera un objet de motivation supplémentaire pour les élèves.

Cela vaudra à partir de la session 2027 du Brevet pour la première promotion d’élèves qui aura bénéficié du Choc des savoirs. Ils réussiront grâce à la mobilisation et à l’engagement de tous.

Je veux également parler du lycée.

J’ai souhaité évaluer les classes « prépa seconde » et j’ai initié une mission de l’Inspection générale en ce sens.

Concernant le baccalauréat, une épreuve anticipée de mathématiques sera instaurée pour tous les élèves de Première générale et technologique à partir de juin 2026. Elle comptera pour la session 2027 du baccalauréat. Elle confortera l’ambition que nous devons avoir pour notre jeunesse en matière de culture commune scientifique et mathématique. Cela paraît indispensable pour leur réussite dans le siècle que nous vivons.

Enfin, en complément de cette ambition pédagogique, je veux aussi doter le « Choc des savoirs » d’un axe dédié au climat scolaire.

Je le sais, dans de nombreux établissements règne parfois un climat scolaire dégradé qui nuit aux apprentissages. Harcèlement, menaces, violences parfois : vous en souffrez et vos élèves aussi.

C’est pourquoi j’ai décidé de renforcer les équipes de vie scolaire à hauteur de 150 conseillers principaux d’éducation et 600 assistants d’éducation supplémentaires. Ils seront déployés en tenant compte du besoin identifié localement et des taux d’encadrement actuels.

Voici, chers professeurs, les annonces que je voulais vous faire parvenir très directement.

Chaque jour, vous accomplissez des prouesses dans vos salles de classe.

Chaque jour, vous forgez des esprits libres et éclairés.

C’est vous qui faites réussir l’École et triompher la République.

Je serai toujours à vos côtés.

Au-delà de notre ministère, je veux qu’aucun soutien ne manque dans toute la société française pour reconnaître et accompagner votre engagement.

Pour élever le niveau, pour assurer le bonheur de nos élèves, je compte sur les piliers de notre École.

Je compte sur vous, chers professeurs.

Un immense merci.

On ne peut pas dire qu'elle lésine sur la pommade...

C'est toute la différence entre la pommade et le vrai soutien.

J’adore la rhétorique de base : « je sais que vous êtes attachés à [tel truc] ; je mets donc en place [telle mesure contre laquelle vous vous êtes massivement élevés] ».
Bon, les postes en plus en vie scolaire, c’est bien, mais ma méfiance naturelle me fait demander quel Pierre va être déshabillé pour ça.

En gros, tout continue : en collège, les classes de 3e et de 4e se voient amputées d'une heure de cours  (ou une demi-heure ?) en maths et français pour un truc en groupe de niveau. Les horaires planchers ne sont pas assez bas... C'est du grand n'importe quoi.

En gros : ce sera calcul mental en maths et dictée en français pendant l'heure de truc.
Ou bien on fera les contrôles...

Madame_Prof a écrit:Mail du jour :

Chers professeurs,

Depuis ma prise de fonctions, je suis allée à votre rencontre, dans des écoles, des collèges et des lycées, en ville comme en ruralité.

J’ai ressenti votre passion, entendu vos défis et mesuré vos attentes.

En vous, j'ai trouvé des professeurs dévoués à leurs élèves et à l'École. Je sais votre engagement pour les faire réussir.

Je sais aussi que vous avez besoin de temps, de visibilité, de continuité. Vous me l'avez dit. C'est pour cela que j'ai souhaité dès aujourd'hui, vous donner un cap, un cap clair et stable.

Après avoir longuement échangé avec vos organisations syndicales, je viens donc par ce message vous présenter les mesures de la rentrée 2025.

Celles de l’Acte II du Choc des savoirs.

Il répond à un objectif essentiel pour notre pays : élever le niveau.

Pour renforcer l’apprentissage des savoirs, de la maternelle jusqu’à la terminale.

Pour mieux répondre aux besoins de chaque élève.

C’est pourquoi je suis attachée aux évaluations : elles sont pour vous une boussole. Elles doivent vous permettre d'adapter votre pédagogie à vos élèves et à votre classe.

Pour élever le niveau des élèves, il faut savoir où ils en sont.

Je maintiendrai donc les évaluations annuelles désormais généralisées à chaque niveau de l’école élémentaire.

Au collège, ces évaluations resteront obligatoires en 6e et 4e et facultatives en 5e et 3e.

Au lycée, le test de positionnement en classe de Seconde générale, technologique et professionnelle, ainsi qu’en première année de CAP sera également maintenu.

Les derniers résultats le démontrent : grâce à votre engagement quotidien dans nos salles de classe, les élèves progressent. Même si, bien sûr, il reste des marges de progrès.

Élever le niveau passe aussi par mettre à votre disposition des programmes clairs et des outils concrets.

Cette année, nous avons élaboré de nouveaux programmes dotés de repères annuels lisibles pour tous, professeurs, familles, élèves. Les nouveaux programmes de mathématiques et de français des cycles 1 et 2 pour la rentrée 2025 ont été publiés. Les plans de formation maternelle, français et mathématiques seront adaptés pour vous permettre de préparer la rentrée dans les meilleures conditions.

À la rentrée 2025, entreront également en vigueur les nouveaux programmes de mathématiques et de français du cycle 3, ainsi que ceux de langues vivantes de 6e, 2nde, 1re et Terminale.

À la rentrée 2026, entreront en vigueur les programmes de mathématiques, français et langues vivantes du cycle 1 au cycle 4. À la rentrée 2026, entrera en vigueur le nouveau Socle commun de connaissances pour mieux l’articuler avec les programmes de cycle 4 refondés à cette date.

Les manuels scolaires jouent aussi un rôle fondamental.

Pour vous offrir des supports de qualité et garantir votre liberté pédagogique, nous introduirons en 2025 la labellisation des manuels, tout en vous laissant le choix des manuels que vous utiliserez en classe.

Les premiers manuels labellisés seront ceux de français et de mathématiques de CP et CE1. Validés par le Conseil supérieur des programmes, ils seront disponibles au printemps 2025 en vue de la rentrée.

Et je l’assume : même s’il s’agit en principe d’une compétence des communes, j’ai décidé que l’État financera l’achat de ces manuels pour la rentrée 2025 en réseaux d’éducation prioritaire et dans les communes rurales. C’est un choix budgétaire que je fais parce qu’il en va de l’égalité des chances.

Un mot désormais sur les groupes de besoins.

Nous le savons tous : le passage de l’école primaire au collège reste un moment décisif, un moment-charnière.

Trop d’élèves peinent encore en lecture ou en calcul à l’entrée au collège. Cela nuit à leur réussite dans toutes les disciplines
Adapter les pédagogies et l’organisation aux besoins de vos élèves : c’est le cœur de votre mission et de votre engagement pour l’École.

Je vous ai parlé de stabilité, de continuité et de cohérence. Je maintiens donc les groupes de besoins en 6e et 5e. Ils sont un outil de plus au service de pédagogies différenciées pour faire progresser tous les élèves. À ma demande, une mission de l’Inspection générale et de la Direction de l’évaluation évaluera leur impact tout au long de l’année.

Mais ce soutien ne saurait s’arrêter en fin de 5e. Nous déploierons donc un soutien renforcé en 4e et en 3e, avec un accompagnement sur-mesure pour que chaque élève puisse progresser. Nous adopterons pour cela une approche globale et cohérente :

D’une part, en classe, une heure par semaine se déroulera en groupes de besoins, au sein du volume horaire actuel, en alternance entre mathématiques et français ;

-          D'autre part, hors de la classe, je donnerai deux fois plus de moyens pour les « Devoirs faits » et les stages de réussite en 4e et 3e. J’ai débloqué les budgets nécessaires pour que cette ambition se concrétise dès la rentrée 2025.

L’objectif est simple : préparer chaque élève non seulement à entrer au lycée mais à y réussir, en consolidant les savoirs et en développant aussi la persévérance, la confiance, l’estime de soi, si cruciales à l’adolescence.

Le Brevet, lui aussi, évoluera progressivement pour porter cette ambition.

Dès 2025, il comportera des notes séparées pour l’histoire-géographie et l’enseignement moral et civique afin de valoriser ce dernier. Il introduira une mention « Très bien avec félicitations du jury » pour les élèves qui obtiennent 18/20 ou plus.

En 2026, entrera en vigueur une nouvelle répartition entre le contrôle continu (40 %) et les épreuves terminales (60 %). Le contrôle continu sera constitué de la moyenne des notes de 3e.

Enfin, le Diplôme national du brevet deviendra obligatoire pour accéder directement à la classe de Seconde générale, technologique ou professionnelle. En cela, il sera un objet de motivation supplémentaire pour les élèves.

Cela vaudra à partir de la session 2027 du Brevet pour la première promotion d’élèves qui aura bénéficié du Choc des savoirs. Ils réussiront grâce à la mobilisation et à l’engagement de tous.

Je veux également parler du lycée.

J’ai souhaité évaluer les classes « prépa seconde » et j’ai initié une mission de l’Inspection générale en ce sens.

Concernant le baccalauréat, une épreuve anticipée de mathématiques sera instaurée pour tous les élèves de Première générale et technologique à partir de juin 2026. Elle comptera pour la session 2027 du baccalauréat. Elle confortera l’ambition que nous devons avoir pour notre jeunesse en matière de culture commune scientifique et mathématique. Cela paraît indispensable pour leur réussite dans le siècle que nous vivons.

Enfin, en complément de cette ambition pédagogique, je veux aussi doter le « Choc des savoirs » d’un axe dédié au climat scolaire.

Je le sais, dans de nombreux établissements règne parfois un climat scolaire dégradé qui nuit aux apprentissages. Harcèlement, menaces, violences parfois : vous en souffrez et vos élèves aussi.

C’est pourquoi j’ai décidé de renforcer les équipes de vie scolaire à hauteur de 150 conseillers principaux d’éducation et 600 assistants d’éducation supplémentaires. Ils seront déployés en tenant compte du besoin identifié localement et des taux d’encadrement actuels.

Voici, chers professeurs, les annonces que je voulais vous faire parvenir très directement.

Chaque jour, vous accomplissez des prouesses dans vos salles de classe.

Chaque jour, vous forgez des esprits libres et éclairés.

C’est vous qui faites réussir l’École et triompher la République.

Je serai toujours à vos côtés.

Au-delà de notre ministère, je veux qu’aucun soutien ne manque dans toute la société française pour reconnaître et accompagner votre engagement.

Pour élever le niveau, pour assurer le bonheur de nos élèves, je compte sur les piliers de notre École.

Je compte sur vous, chers professeurs.

Un immense merci.

Qui trop embrasse, mal etreint... 
Soutien à notre niveau de vie et à notre santé, sans aucun doute. Qu'en aurait-il été si elle nous avait abandonnés ?
Et sur le plan des nouveautés, nous sommes éblouis. Le brevet pour passer en seconde ? Et ? Avec 98 %de réussite, c'est un vrai challenge. De quoi remettre au travail tous les cancres. On sent que le logiciel qui rédige la com n'a pas été reparametré . Bref, rien.

"Je vous ai parlé de stabilité, de continuité et de cohérence. Je m'engage donc à ce que vos salaires n'augmentent pas d'un centime"


+150 CPE. Environ 1%. Probablement moins si on ne trouve personne pour pourvoir les postes

Seul point positif de ce mail : un texte écrit nous est fourni, nous ne sommes plus obligés de nous fader les vidéos horripilantes...

Notre ministre de l'EN a été interviewé ce matin du RMC, quelqu'un a écouté ?

Aucune annonce sur l'enseignement scientifique ?
M. Attal avait annoncé qu'il passerait en épreuve terminale en première en 2025 ou 2026, et depuis, aucune nouvelle...

La ministre de l'EN répond à N.Sarkozy — https://www.lefigaro.fr/actualite-france/les-enseignants-travaillent-beaucoup-dans-des-conditions-difficiles-anne-genetet-repond-a-nicolas-sarkozy-20241112

Interrogée lundi soir par l'AFP, la ministre de l'Éducation nationale Anne Genetet, n'a pas souhaité «juger» ces propos.

«On ne peut pas dire que nos enseignants travaillent peu. Ils travaillent beaucoup dans des conditions parfois très difficiles», a toutefois relevé la ministre, évoquant «des professeurs qui sont motivés, passionnés, engagés pour la réussite de leurs élèves».

«Les professeurs des écoles français travaillent 30% de plus dans l'année que leurs homologues allemands», a-t-elle également rappelé, estimant qu'«il faut soutenir nos professeurs, nos personnels de direction. Pas un soutien ne doit manquer».

Pour une fois, il est difficile d'être en complet désaccord.

Le progrès : "Choc des savoirs » : Anne Genetet défend ses mesures, les syndicats les dénoncent"

Beaucoup de choses dans cet article, des annonces qui fusent dans tous les sens...

Rien sur théâtre/musique/arts plastiques donc.

Non mais no soucaî: rien sur le LP non plus (sauf une phrase de bricolage sur les évaluations d'entrée). Il faut dire qu'on a la grande chance d'avoir un ministre délégué 🥳🥳🥳. Que l'on n'a pas encore entendu.
Cela dit si c'est pour se fader des inepties , je ne pense pas que ce soit très embêtant.

epekeina.tes.ousias a écrit:La ministre de l'EN répond à N.Sarkozy — https://www.lefigaro.fr/actualite-france/les-enseignants-travaillent-beaucoup-dans-des-conditions-difficiles-anne-genetet-repond-a-nicolas-sarkozy-20241112

Interrogée lundi soir par l'AFP, la ministre de l'Éducation nationale Anne Genetet, n'a pas souhaité «juger» ces propos.

«On ne peut pas dire que nos enseignants travaillent peu. Ils travaillent beaucoup dans des conditions parfois très difficiles», a toutefois relevé la ministre, évoquant «des professeurs qui sont motivés, passionnés, engagés pour la réussite de leurs élèves».

«Les professeurs des écoles français travaillent 30% de plus dans l'année que leurs homologues allemands», a-t-elle également rappelé, estimant qu'«il faut soutenir nos professeurs, nos personnels de direction. Pas un soutien ne doit manquer».

Pour une fois, il est difficile d'être en complet désaccord.

Dommage que ça se traduise par des DHG en baisse, deux jours de carence supplémentaires, pas un centime d'augmentation de salaire, une formation continue à des horaires de plus en plus ubuesques une extension des groupes de niveau à la sauce rabais en 4e et 3e... Au ce compte je crois que j'aime autant écouter Sarko, il a au moins le mérite d'être cohérent entre ses propos et ses actions.

Bien sûr Danska, ce ne sont que des mots, mais pour une fois le prof bashing ne passe pas par notre ministre. Quand on a connu Allègre on ne peut pas s'empêcher de se sentir -un peu- rasséréné.

Danska a écrit:Dommage que ça se traduise par des DHG en baisse, deux jours de carence supplémentaires, pas un centime d'augmentation de salaire, une formation continue à des horaires de plus en plus ubuesques une extension des groupes de niveau à la sauce rabais en 4e et 3e... Au ce compte je crois que j'aime autant écouter Sarko, il a au moins le mérite d'être cohérent entre ses propos et ses actions.

Sans compter un système d'examens qui a pour objectif relativement visible de reconstituer le collège de 58, voire avant, avec ses filières précoces, son palier d'orientation (ou de tri), sans d'ailleurs soutenir les filières professionnelles, bien au contraire. C'est tout de même plus malin…

EDIT — j'aurais pu mettre cela dans “humour”, mais… — Fabrice Erre résume la situation :

mathmax a écrit:Bien sûr Danska, ce ne sont que des mots, mais pour une fois le prof bashing ne passe pas par notre ministre. Quand on a connu Allègre on ne peut pas s'empêcher de se sentir -un peu- rasséréné.

La bonne blague.

Il a fallu qu'on l'interroge. Ces gens qui passent leur temps à twitter n'ont pas pensé spontanément à émettre un message de soutien alors que la polémique sarkozienne dure depuis plusieurs jours.

Quant au fait de commencer son message par nous caresser dans le sens du poil, pour ensuite annoncer tout ce qui va aggraver nos conditions de travail, c'est pervers. Les groupes de soutien ou de besoin ou de niveau en 6e et 5e sont un tel succès qu'il va falloir les prolonger en 4e et 3e avec le bazar que ça engendre au niveau organisationnel ? Si ce n'est pas se moquer du monde, je ne sais pas ce que c'est.

Concernant l'épreuve anticipée de mathématiques en première je n'y comprends rien. Même épreuve pour ceux qui font spé(cialité) et ceux qui font spé(cifique) ? Raccourci de la ministre ? Et pourquoi changer le programme en terminale ? Sur quels bases et dans quelle direction alors qu'après plusieurs années on commence seulement à comprendre ce qu'ils veulent faire des anciens ?
Ils me fatiguent. C'est d'ailleurs sans doute le but.

mathmax a écrit:Bien sûr Danska, ce ne sont que des mots, mais pour une fois le prof bashing ne passe pas par notre ministre. Quand on a connu Allègre on ne peut pas s'empêcher de se sentir -un peu- rasséréné.

Personnellement je me contrefiche de ce que ces personnes pensent de nous, et de jolies paroles lénifiantes n'ont jamais payé une facture ni amélioré les conditions de travail. Pire, j'ai clairement l'impression qu'on se fout de moi et qu'on me prend pour une imbécile quand j'entends ce genre de discours.

Franchement, elle nous trouve merveilleux, c'est entendu, mais quelqu'un peut me citer une seule annonce qui va être suivie d'effets positifs, depuis qu'elle a pris ses fonctions ?

VinZT a écrit:

mathmax a écrit:Bien sûr Danska, ce ne sont que des mots, mais pour une fois le prof bashing ne passe pas par notre ministre. Quand on a connu Allègre on ne peut pas s'empêcher de se sentir -un peu- rasséréné.

La bonne blague.

Il a fallu qu'on l'interroge. Ces gens qui passent leur temps à twitter n'ont pas pensé spontanément à émettre un message de soutien alors que la polémique sarkozienne dure depuis plusieurs jours.

Quant au fait de commencer son message par nous caresser dans le sens du poil, pour ensuite annoncer tout ce qui va aggraver nos conditions de travail, c'est pervers. Les groupes de soutien ou de besoin ou de niveau en 6e et 5e sont un tel succès qu'il va falloir les prolonger en 4e et 3e avec le bazar que ça engendre au niveau organisationnel ? Si ce n'est pas se moquer du monde, je ne sais pas ce que c'est.

Concernant l'épreuve anticipée de mathématiques en première je n'y comprends rien. Même épreuve pour ceux qui font spé(cialité) et ceux qui font spé(cifique) ? Raccourci de la ministre ? Et pourquoi changer le programme en terminale ? Sur quels bases et dans quelle direction alors qu'après plusieurs années on commence seulement à comprendre ce qu'ils veulent faire des anciens ?
Ils me fatiguent. C'est d'ailleurs sans doute le but.

En ce qui me concerne, j'ai compris que les groupes de niveaux en 4è et3è ne concerneraient qu'une heure de soutien par semaine...

Emeraldia a écrit:

VinZT a écrit:

mathmax a écrit:Bien sûr Danska, ce ne sont que des mots, mais pour une fois le prof bashing ne passe pas par notre ministre. Quand on a connu Allègre on ne peut pas s'empêcher de se sentir -un peu- rasséréné.

La bonne blague.

Il a fallu qu'on l'interroge. Ces gens qui passent leur temps à twitter n'ont pas pensé spontanément à émettre un message de soutien alors que la polémique sarkozienne dure depuis plusieurs jours.

Quant au fait de commencer son message par nous caresser dans le sens du poil, pour ensuite annoncer tout ce qui va aggraver nos conditions de travail, c'est pervers. Les groupes de soutien ou de besoin ou de niveau en 6e et 5e sont un tel succès qu'il va falloir les prolonger en 4e et 3e avec le bazar que ça engendre au niveau organisationnel ? Si ce n'est pas se moquer du monde, je ne sais pas ce que c'est.

Concernant l'épreuve anticipée de mathématiques en première je n'y comprends rien. Même épreuve pour ceux qui font spé(cialité) et ceux qui font spé(cifique) ? Raccourci de la ministre ? Et pourquoi changer le programme en terminale ? Sur quels bases et dans quelle direction alors qu'après plusieurs années on commence seulement à comprendre ce qu'ils veulent faire des anciens ?
Ils me fatiguent. C'est d'ailleurs sans doute le but.

En ce qui me concerne, j'ai compris que les groupes de niveaux en 4è et3è ne concerneraient qu'une heure de soutien par semaine...

"au sein du volume horaire actuel"... C'est pas clair là pour moi !