Cinquième ministre EN depuis 2022, Anne Genetet

Sans compter que si elle était le 10 mai 1981... au Panthéon, elle y était seule.
Décidément, elle a du mal avec les dates en octobre, mais aussi en mai.

Monory, reviens !

On rigole, on rigole mais je pense que la nouvelle ministre est parfaite pour saboter le statut des enseignants sans état d'âme.
Les emmerdements de Singapour sans le salaire, si vous voyez ce que je veux dire.

Malheureusement je vois tout à fait ce que tu veux dire.

epekeina.tes.ousias a écrit:Monory, reviens !

Quand même pas !

Les ministres de l'EN qui connaissaient un peu l'enseignement, ont beaucoup dégradé cet enseignement. Alors ceux qui ne connaissent rien ! Soit ils sont les marionnettes des hauts- fonctionnaires, soient ils sortent des inepties. Les derniers sont bien gratinés sur ce point.

La ligne libérale ne risque pas grand chose avec Barnier et Attal, et Macron, et Brigitte. Le Rapport Longuet, celui de la cour des comptes comme programme, avec de moins en moins de moyens.

Apparemment notre ministre s'épanche dans Le Parisien, mais accès payant. Selon France Info elle veut "sanctuariser" le budget de l'EN... pour étendre les groupes de niveaux aux 4e 3e...

Ah, la communication ministérielle via articles payants, c'est so 2020-2021 !

On peut le lire par exemple sur europresse (ce qui n'enlève pas l'aspect insupportable de la communication par médias payants effectivement). Le lien sur le Parisien : https://www.leparisien.fr/societe/anne-genetet-ministre-de-leducation-nationale-on-a-besoin-de-sanctuariser-le-budget-de-lecole-06-10-2024-VZB6HZQM3FC4VJ6ZW5MMLJ3DFY.php


Quelques extraits :

Lors de la passation de pouvoir, votre prédécesseure, Nicole Belloubet, a répété qu'il fallait sanctuariser les moyens de l'Éducation nationale. Vous partagez cette opinion ?

Je me bats tous les jours pour que l'école dispose de tous les moyens possibles dans un contexte de contraintes budgétaires fortes . On a besoin de sanctuariser le budget de l'école.

Selon les syndicats, seulement 35 % des collèges ont mis en place la réforme de Gabriel Attal sur les groupes de niveau...

Nous voulons relancer l'ascenseur scolaire et tirer tous les élèves vers le haut. Les groupes de besoin se déploient cette année pour les 6e et les 5e. Les plus en difficulté étudient dans des groupes réduits à 15 élèves : c'est aussi une mesure de justice sociale. Ces groupes seront complètement installés après les vacances de la Toussaint, une fois les élèves évalués par les enseignants. On en fera le bilan tout au long de l'année.

Êtes-vous favorable à leur extension en 4e et 3e, comme prévu à la rentrée 2025 ?

Nous n'y sommes pas encore. J'annoncerai dans les semaines à venir les éventuelles évolutions pour la rentrée 2025. Je tiens ainsi à donner du temps et de la visibilité aux enseignants. Ce sera toujours ma méthode de travail avec eux.

Le brevet va-t-il devenir obligatoire pour passer en 2de, comme prévu dans la réforme du choc des savoirs ?

Le brevet des collèges ne changera pas cette année. On ne change pas les règles en cours d'année. Je tiens à la valeur des diplômes et à la vérité des notes. Ensuite, si des élèves ne décrochent pas le brevet, il ne s'agit pas de les laisser sur le bord du chemin. Là aussi, j'annoncerai ma décision dès les prochaines semaines en vue de la session 2026 du brevet pour donner de la visibilité aux élèves, aux parents, aux enseignants et aux chefs d'établissement.

Concernant l'uniforme, quel regard portez-vous sur cette expérimentation ?

Une expérimentation est en cours. Permettez qu'elle aille d'abord à son terme. Je l'évaluerai. Se posera ensuite la question de la généralisation. À titre personnel, je suis plutôt favorable à la tenue unique, c'est-à-dire une couleur en haut et une couleur en bas.

Laotzi a écrit:Une expérimentation est en cours. Permettez qu'elle aille d'abord à son terme. Je l'évaluerai. Se posera ensuite la question de la généralisation. À titre personnel, je suis plutôt favorable à la tenue unique, c'est-à-dire une couleur en haut et une couleur en bas.

Je crois que si on fait ça dans mon bahut, c'est la révolution.

Je mets un autre  extrait de l'article du Parisien :

Que vous inspire l'appel de Jean-Luc Mélenchon à « mettre des drapeaux palestiniens partout où c'est possible » en marge du 7 octobre ?

Au fronton de nos écoles, on pavoise un drapeau français et un drapeau européen.

Vendredi sur RTL, vous avez annoncé un hommage le 7 octobre dans les établissements scolaires. Après coup, vos services ont rétropédalé. Que s'est-il passé ?

Pour le 7 octobre, les enseignants ont leur libre décision pour évoquer les faits en classe. Ils ont des ressources pédagogiques à leur disposition. L'hommage dont j'ai parlé est celui rendu à Samuel Paty et Dominique Bernard.

Serez-vous présente à l'hommage à Dominique Bernard le 13 octobre à Arras ?

J'y serai. Pour les hommages consacrés à Samuel Paty et Dominique Bernard, je demanderai aux enseignants dans les collèges et lycées de faire observer une minute de silence au moment où ils le souhaiteront dans la journée du 14 octobre. Ils pourront également organiser s'ils le souhaitent un temps d'échange et de réflexion avec leurs élèves. J'ai demandé aux recteurs de me remonter très rapidement d'éventuels incidents qui donneraient lieu à des sanctions systématiques.

Entendez-vous le procès en illégitimité qui vous est fait en raison de votre inexpérience en matière d'Éducation ?

J'entends. Mais je considère que mon parcours suffit à asseoir ma légitimité. J'ai toujours été entièrement engagée au service des autres, notamment comme médecin intervenant en milieu scolaire ou en protection maternelle et infantile. Je me suis investie en politique, j'ai été élue et réélue trois fois députée depuis 2017, j'ai été vice-présidente de mon groupe à l'Assemblée nationale. On demande à une ministre de prendre des positions politiques et d'arbitrer. Pour nos élèves, j'ai trois priorités claires : élever le niveau, élever le niveau, élever le niveau.

Vous dites être une femme de gauche, qu'avez-vous pensé des propos de Bruno Retailleau sur l'État de droit, « ni intangible, ni sacré » ?

L'État de droit ne peut pas être remis en question. Sans État de droit, il n'y a ni liberté ni démocratie. Le Premier ministre l'a répété.



Le pacte enseignant, qui permet à des professeurs de remplacer des collègues absents, était censé résoudre ce problème. Mais, visiblement, ça n'est pas suffisant...

Je me mets à la place des parents, avoir un enfant qui n'a pas de professeur pour assurer le cours, c'est inacceptable. Mais l'an dernier, le pacte a permis d'assurer 2 millions d'heures supplémentaires de remplacements de courte durée pour les élèves. Pour les professeurs, il a représenté en moyenne une prime de 2 500 euros. À la rentrée, 99,9 % des postes étaient pourvus dans les écoles et 99,5 % dans les collèges et lycées. Mais je le sais : il reste des situations particulières sur lesquelles nous continuons de recruter des professeurs.

Le Premier ministre a évoqué l'idée de rappeler des enseignants retraités. Une bonne solution ?

Les réponses au manque d'enseignants sont multiples, donc pourquoi ne pas étudier cette piste, mais il est clair que cette unique solution ne suffit pas. Certains retraités peuvent vouloir reprendre du service avec un cumul emploi-retraite encouragé par la loi. Mais il n'y aura aucune obligation.

Michel Barnier a annoncé le non-remplacement d'un certain nombre de fonctionnaires partant en retraite. Quid de l'Éducation nationale ?

La demande de réduction de dépenses a touché tous les ministères cette année. Je me bats tous les jours pour le budget 2025 de l'école.

Le bien-être des enfants en situation de handicap est l'une de mes priorités

Une centaine d'établissements attendent d'être sécurisés (caméras, grilles, alarmes, etc.). Quand le seront-ils ?

Nous travaillons ensemble avec Catherine Vautrin (Collectivités territoriales)et Bruno Retailleau (Intérieur)pour que nos enfants puissent étudier en sécurité, dans l'école et aussi sur le chemin de l'école. Depuis mai, nous sommes passés de 150 à 400 établissements sécurisés parmi les 500 qui restaient à sécuriser. Nous aurons achevé ce travail d'ici à la fin de l'année scolaire.

Le métier d'accompagnant d'élève en situation de handicap (AESH) est peu valorisé, mal payé. Avez-vous un plan pour en recruter davantage ?

On part de très loin mais je voudrais souligner les avancées. Nous avons désormais 135 000 AESH et 3 000 postes supplémentaires ont été créés pour cette rentrée. Certes, les AESH ne sont pas encore à temps complet, mais la pause méridienne sera désormais prise en charge par l'État. Leur rémunération a aussi été revalorisée de 100 euros net par mois. Le bien-être des enfants en situation de handicap est l'une de mes priorités.

La loi prévoit trois séances annuelles d'éducation affective et sexuelle, du primaire au lycée, mais seuls 15 % des établissements les organisent. Les professeurs disent souvent redouter ce cours et des parents s'y opposent. Que dites-vous ?

Je suis absolument favorable à un enseignement sur ces questions. Le Conseil supérieur des programmes m'a fait des propositions, je les relirai personnellement. Une réflexion est en cours sur le contenu et le nom de ce programme. Si des enseignants rencontrent des difficultés, sur ce sujet-là ou sur l'enseignement de la laïcité, c'est la République qui recule. Des ressources pédagogiques seront mises à la disposition des enseignants pour qu'ils se sentent soutenus.

mamieprof a écrit:La loi prévoit trois séances annuelles d'éducation affective et sexuelle, du primaire au lycée, mais seuls 15 % des établissements les organisent. Les professeurs disent souvent redouter ce cours et des parents s'y opposent. Que dites-vous ?

Je suis absolument favorable à un enseignement sur ces questions. Le Conseil supérieur des programmes m'a fait des propositions, je les relirai personnellement. Une réflexion est en cours sur le contenu et le nom de ce programme. Si des enseignants rencontrent des difficultés, sur ce sujet-là ou sur l'enseignement de la laïcité, c'est la République qui recule. Des ressources pédagogiques seront mises à la disposition des enseignants pour qu'ils se sentent soutenus.

Euh, elle plaisante, rassurez moi ? Ca va être efficace face à des fous furieux, tiens.

Ils ont quand même tous les mêmes communiquants autour d'eux :

Bruno Retailleau : rétablir l'ordre, rétablir l'ordre, rétablir l'ordre
Anne Genetet : élever le niveau, élever le niveau, élever le niveau

ça tient un peu d'une formule magique ... (ou alors, ils pensent que les gens sont tellement bêtes qu'ils doivent répéter les mêmes choses 3 fois ... ).

julilibulle a écrit:Ils ont quand même tous les mêmes communiquants autour d'eux :

Bruno Retailleau : rétablir l'ordre, rétablir l'ordre, rétablir l'ordre
Anne Genetet : élever le niveau, élever le niveau, élever le niveau

Les syndicats : des sous, des sous, des sous.

Alors je crois que ma phrase préférée c’est "il n’y aura aucune obligation " à propos du retour des retraités. Sans blague?

julilibulle a écrit:Ils ont quand même tous les mêmes communiquants autour d'eux :

Bruno Retailleau : rétablir l'ordre, rétablir l'ordre, rétablir l'ordre
Anne Genetet : élever le niveau, élever le niveau, élever le niveau

ça tient un peu d'une formule magique ... (ou alors, ils pensent que les gens sont tellement bêtes qu'ils doivent répéter les mêmes choses 3 fois ... ).

Il n'y a pas un film, où, comme ça, il suffit de dire trois fois le nom d'une sorte de croquemitaine pour qu'il apparaisse? Enfin, j'ai cru voir passer ça dans une bande-annonce...

Bartlebooth a écrit:Alors je crois que ma phrase préférée c’est "il n’y aura aucune obligation " à propos du retour des retraités.  Sans blague?

J'adore

Spoiler:

Prezbo a écrit:

julilibulle a écrit:Ils ont quand même tous les mêmes communiquants autour d'eux :

Bruno Retailleau : rétablir l'ordre, rétablir l'ordre, rétablir l'ordre
Anne Genetet : élever le niveau, élever le niveau, élever le niveau

Les syndicats : des sous, des sous, des sous.

Le colonel Milan : « on tourne en rond, on tourne en rond, on tourne en rond »

EdithW a écrit:

Bartlebooth a écrit:Alors je crois que ma phrase préférée c’est "il n’y aura aucune obligation " à propos du retour des retraités.  Sans blague?

J'adore

Spoiler:

Ben elle a plutôt l'habitude du personnel de maison philippin qui est beaucoup plus dévoué...

Le pacte qui a représenté 2500 euros de rémunération en plus. Cela voudrait dire que chaque professeur a pris 2 pactes, alors qu'un tiers l'a refusé totalement. C'est incohérent non ?

Anne_68 a écrit:

EdithW a écrit:

Bartlebooth a écrit:Alors je crois que ma phrase préférée c’est "il n’y aura aucune obligation " à propos du retour des retraités.  Sans blague?

J'adore

Spoiler:

Ben elle a plutôt l'habitude du personnel de maison philippin qui est beaucoup plus dévoué...

Le problème, c'est la retraite et les congés payés qui ont transformé les français en fainéants.

almuixe a écrit:Le pacte qui a représenté 2500 euros de rémunération en plus. Cela voudrait dire que chaque professeur a pris 2 pactes, alors qu'un tiers l'a refusé totalement. C'est incohérent non ?

Une communication ministérielle incohérente? Enfin voyons, ça ne se peut pas. Ou alors, ça se saurait.

Je trouve particulièrement mesquine cette façon de dénigrer le fait que nos ministres et leurs conseillers suivent l'actualité cinématographique. Vraiment si vous y tenez, on les prive de cinéma, mais il ne faudra pas venir se plaindre quand ils publieront leur prochain roman érotique !

Laotzi a écrit:On peut le lire par exemple sur europresse (ce qui n'enlève pas l'aspect insupportable de la communication par médias payants effectivement). Le lien sur le Parisien : https://www.leparisien.fr/societe/anne-genetet-ministre-de-leducation-nationale-on-a-besoin-de-sanctuariser-le-budget-de-lecole-06-10-2024-VZB6HZQM3FC4VJ6ZW5MMLJ3DFY.php


Quelques extraits :

[...] Je tiens ainsi à donner du temps et de la visibilité aux enseignants. Ce sera toujours ma méthode de travail avec eux.

Si seulement ça voulait dire qu'on aura connaissance des nouveaux programmes (tous, même les options...) avant le mois de juin.