- PrezboGrand Maître
Elie7 a écrit:J'ai l'impression qu'avant on privilégiait plus le travail, alors que maintenant on se rend compte que ça ne fait pas tout. Être dans un environnement qui nous plait, avec nos familles, nos amis, nos habitudes, tout ça c'est important. J'ai une amie qui a refusé son concours (CRPE) car elle ne voulait pas déménager à 4h de chez elle. Elle a quand même tenté le concours, mais elle le refusera tant qu'elle n'obtiendra pas son département. C'est un choix. Quand je discute avec des collègues, ils comprennent très bien notre souhait à nous, jeunes enseignants, de ne pas avoir envie d'aller à perpète-les-oies. Cette situation est très frustrante parce que nous aimons enseigner, nous voulons en faire notre métier. Mais les modalités du métier sont compliquées à accepter. C'est frustrant d'avoir l'impression de faire un choix entre le travail qu'on aime et sa famille/ses amis/sa vie quoi.
Oui, c'est un choix et donc c'est frustrant, mais une fois qu'on a dit ceci, je ne vois toujours pas ce qu'on a dit qui permette d'améliorer le système de mutation et compenser les différences d'attractivité entre les différentes zones.
- Elie7Niveau 1
À notre échelle, on peut toujours débattre, constater et se plaindre (et ça fait du bien de temps en temps !).
- MajuFidèle du forum
Je ne sais pas ce que tu appelles "avant". J'ai commencé il y a 25 ans. A ce moment là aussi c'était dur de se retrouver à des centaines de kilomètres de sa famille, de ses amis et de ses repères, dans une région que l'on n'avait pas choisi. Et ce n'était pas plus facile avant (je pense aux pages de Simone de Beauvoir sur le déchirement de partir à Marseille, ou l'éloignement qu'elle ressent à Rouen).Elie7 a écrit:J'ai l'impression qu'avant on privilégiait plus le travail, alors que maintenant on se rend compte que ça ne fait pas tout. Être dans un environnement qui nous plait, avec nos familles, nos amis, nos habitudes, tout ça c'est important. J'ai une amie qui a refusé son concours (CRPE) car elle ne voulait pas déménager à 4h de chez elle. Elle a quand même tenté le concours, mais elle le refusera tant qu'elle n'obtiendra pas son département. C'est un choix. Quand je discute avec des collègues, ils comprennent très bien notre souhait à nous, jeunes enseignants, de ne pas avoir envie d'aller à perpète-les-oies. Cette situation est très frustrante parce que nous aimons enseigner, nous voulons en faire notre métier. Mais les modalités du métier sont compliquées à accepter. C'est frustrant d'avoir l'impression de faire un choix entre le travail qu'on aime et sa famille/ses amis/sa vie quoi.
Je n'ai pas de solution à présenter, ce sont des réflexions. C'est pas parce que c'est comme ça, qu'on ne peut pas déplorer une situation. Chacun est légitime de ce qu'il ressent.
Ce qui a changé la donne, c'est la réduction du nombre de postes et la gestion de la pénurie qui a rendu le mouvement moins fluide, supprimant totalement, pour certains, la possibilité d'être un jour affecté dans un endroit choisi (petite pensée aux collègues de techno).
Il n'en reste pas moins que l'ensemble des établissements du territoire devrait bénéficier d'enseignants titulaires, que c'est le principe du service public.
Mais il y a quelques decennies, il y avait à ce statut d'enseignant titulaire des avantages qui pouvaient en partie compenser les inconvénients.
- clapNeoprof expérimenté
Pardon mais de quels logements réservés parles-tu? Les chambres en régiment c'est pour les jeunes ou les célibataires. Les logements "réservés" en région parisienne sont des logements sociaux, par ailleurs accessibles aux fonctionnaires. Et dans les autres régions, il n'ya en a pas forcément. Quant aux congés, encore faut-il pouvoir les prendre. Les facilités de service, là encore ça marche certainement pour les militaires du rang ou les sous-officiers, pas chez les officiers catégorie A comme nous. Après, effectivement, le salaire est meilleur... mais compense à peine les Noël à l'étranger, les horaires à rallonge... Il ne faut pas non plus idéaliser la situation.Clecle78 a écrit:Déjà, mieux payer, proposer des logements comme aux militaires, et arrêter les vexations incessantes comme les formations en vacances le soir et le samedi, respecter les professeurs dans leurs décisions, mettre le paquet sur l'encadrement des enfants handicapés en recrutant du personnel qualifié et rémunéré correctement, ça permettrait sans doute d'améliorer pas mal la situation et d'avoir des candidats même pour des zones moins attractives. On n'en prend pas du tout le chemin.
Mon mari travaille au ministère de la défense, les avantages sont nombreux, logements réservés (on peut même avoir une chambre pour 20 euros par mois dans sa caserne, c'est bien au moins pour démarrer), repas du midi gratuits, heures de sport sur le temps de travail, médecin militaire gratuit, beaucoup de congés et de facilités de service. Bien sûr il y a des contreparties mais tout de même, c'est pas si mal, déjà.
Je pense que la jeune collègue qui intervient sur ce poste a pris des habitudes propres à certains contractuels, à savoir exiger et ensuite on lui donne puisqu'il y a bien des TZR pour aller à "perpète les oies" pour la citer. Conservation la semaine dernière avec un jeune collègue contractuel de ma matière, très gentil au demeurant, m'expliquant que bon il avait une voiture mais qu'il allait refuser de la prendre comme ça il aurait des postes en centre-ville et que lui, contrairement aux TZR, pouvait refuser.
- ProvenceEnchanteur
Elie7 a écrit:Quand je discute avec des collègues, ils comprennent très bien notre souhait à nous, jeunes enseignants, de ne pas avoir envie d'aller à perpète-les-oies. Cette situation est très frustrante parce que nous aimons enseigner, nous voulons en faire notre métier. Mais les modalités du métier sont compliquées à accepter. C'est frustrant d'avoir l'impression de faire un choix entre le travail qu'on aime et sa famille/ses amis/sa vie quoi.
Mais personne n’a jamais eu envie d’être muté n’importe où. Mais si tu n’acceptes pas les contraintes du statut de fonctionnaire, ne deviens pas fonctionnaire. Que veux-tu qu’on te dise sinon qu’on n’a pas toujours ce qu’on veut?
- Elie7Niveau 1
Mes propos sont vraiment déformés. Je n'ai jamais refusé un poste, même à 1h de chez moi.
- IridianeFidèle du forum
Elie7 a écrit: J'ai une amie qui a refusé son concours (CRPE) car elle ne voulait pas déménager à 4h de chez elle. Elle a quand même tenté le concours, mais elle le refusera tant qu'elle n'obtiendra pas son département. C'est un choix .
C'est surtout un délire particulier de passer un concours dans une académie puis de le refuser puisqu'on sait très bien qu'on ne veut pas aller dans cette académie. Après, si les gens ont du temps à perdre, ma foi...
- Elie7Niveau 1
Le CRPE n'est pas national, tu fais des voeux par département. Mon amie espérait les Landes et ils lui ont proposé le Lot-et-garonne. C'est différent pour le CRPE.
Oui, elle adore refuser le concours et le repasser chaque année par ennui !
Oui, elle adore refuser le concours et le repasser chaque année par ennui !
- ElaïnaDevin
Oui déjà le côté "c'était mieux avant", c'est presque drôle tellement c'est naïf. Depuis qu'il y a des professeurs fonctionnaires, il y a des mutations à "perpète les oies". C'est l'histoire de Botchan dans le Japon du début du XXe siècle, qui doit quitter Tokyo pour aller dans ce qu'il estime être la pampa.
Mes parents ont aussi connu les mutations au bout de la France dans les années 70, de la Provence aux Ardennes... on n'en meurt pas...
Mes parents ont aussi connu les mutations au bout de la France dans les années 70, de la Provence aux Ardennes... on n'en meurt pas...
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- Elie7Niveau 1
Vous êtes aigris parce que c'est inhérent à votre personnalité ou parce que vous êtes loin de chez vous justement ? Simple question "naïve".
- Elie7Niveau 1
Je vous souhaite une bonne journée, j'en ai un peu assez, il faut dire que j'ai reçu trop de bienveillance d'un coup, je ne sais pas quoi en faire.
- clapNeoprof expérimenté
En fait on n'est pas "aigri" mais clairement à te lire j'ai l'impression de voir mes élèves ados qui lèvent les yeux au ciel quand la réponse ne leur convient pas ou qu'on leur refuse quelque chose. On t'explique que, non il n'y a pas de solution pour rester dans ton département si tu passes le concours car c'est un concours national. Et que si tu n'acceptes pas cette règle, il faut rester contractuelle. C'est comme si tu vas dans un club de foot et que tu vas expliquer que oui mais toi en fait tu préfèrerais jouer avec les mains aussi, on va gentiment expliquer que ce n'est pas possible. Là c'est pareil. Et pour ton amie, effectivement ce sont deux départements différents, cela reste à 2h environ (d'après Google Maps). Il est donc possible de rentrer le week-end si on veut. Et dans la plupart des métiers, il est quand même assez rare de rester là où on est né.
- IridianeFidèle du forum
Elie7 a écrit:Le CRPE n'est pas national, tu fais des voeux par département. Mon amie espérait les Landes et ils lui ont proposé le Lot-et-garonne. C'est différent pour le CRPE.
Oui, elle adore refuser le concours et le repasser chaque année par ennui !
Oui merci je sais que le CRPE n’est pas national. J’avais compris qu’elle le repassait parce qu’elle n’était pas dans la bonne académie, et je ne comprenais pas, au temps pour moi. M’enfin, la logique continue de m’échapper, encore plus s’il s’agit du choix de départements. Je persiste : les gens ont du temps à perdre.
- IridianeFidèle du forum
Elie7 a écrit:Vous êtes aigris parce que c'est inhérent à votre personnalité ou parce que vous êtes loin de chez vous justement ? Simple question "naïve".
Mais en fait c’est toi que la perspective d'être loin de chez toi rend aigrie: nous on t’explique que c’est normal, parce que c’est la règle et que ça l’a toujours été. Que cette règle pose problème aux gens, surtout vu les conditions de travail qui sont celles des enseignants du second degré, c’est tout à fait compréhensible, et ça explique en partie de manque d’attractivité de la profession. Mais ça n’en reste pas moins la règle, elle est connue et a sa raison d’être.
- IridianeFidèle du forum
Elie7 a écrit:Je vous souhaite une bonne journée, j'en ai un peu assez, il faut dire que j'ai reçu trop de bienveillance d'un coup, je ne sais pas quoi en faire.
Si tu es venue quêter non pas des réponses mais de la « bienveillance » (miam), on peut sans doute t’en donner, mais ça ne résoudra pas tes problèmes et ne t’aidera nullement.
- ElaïnaDevin
Elie7 a écrit:Vous êtes aigris parce que c'est inhérent à votre personnalité ou parce que vous êtes loin de chez vous justement ? Simple question "naïve".
Ah non moi ça va, perso, j'habite depuis près de 20 ans dans l'académie de Versailles, je bosse à 20 minutes en vélo de chez moi et je préfère être là qu'ailleurs.
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- TrucOuBiduleHabitué du forum
+100000000clap a écrit:En fait on n'est pas "aigri" mais clairement à te lire j'ai l'impression de voir mes élèves ados qui lèvent les yeux au ciel quand la réponse ne leur convient pas ou qu'on leur refuse quelque chose. On t'explique que, non il n'y a pas de solution pour rester dans ton département si tu passes le concours car c'est un concours national. Et que si tu n'acceptes pas cette règle, il faut rester contractuelle. C'est comme si tu vas dans un club de foot et que tu vas expliquer que oui mais toi en fait tu préfèrerais jouer avec les mains aussi, on va gentiment expliquer que ce n'est pas possible. Là c'est pareil. Et pour ton amie, effectivement ce sont deux départements différents, cela reste à 2h environ (d'après Google Maps). Il est donc possible de rentrer le week-end si on veut. Et dans la plupart des métiers, il est quand même assez rare de rester là où on est né.
- pasbienNiveau 6
Merci pour la petite pensée.Maju a écrit:petite pensée aux collègues de techno.
Plus de 10 ans que je demande en vain ma mutation en techno, alors que les collèges dans la zone où je souhaite être muté n'ont pas d'enseignants titulaires dans la matière et ont toute la peine du monde à recruter des contractuels.
En patientant, je bénéficie d'une dispo de droit et travaille dans l'industrie. D'autres contraintes mais également d'autres avantages, si par miracle j'obtiens ma mutation je ne suis pas certain de vouloir réintégrer l'EN.
- Anne_68Niveau 10
Y a-t-il des statistiques ou enquêtes pour comparer le système de mutations en un tour avec celui de mutation en inter et intra-académique ? Le nombre de demandes, le taux de demandes satisfaites, la durée d'attente avant d'obtenir satisfaction ?
Quand j'explique le système actuel à des personnes hors EN, je reçois souvent une réponse du style "Mais c'est comme monter dans un avion sans savoir jusqu'où il pourra voler avec le kérosène à bord."
Quand j'explique le système actuel à des personnes hors EN, je reçois souvent une réponse du style "Mais c'est comme monter dans un avion sans savoir jusqu'où il pourra voler avec le kérosène à bord."
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- "Wo alles dunkel ist, macht Licht !" :
Was keiner wagt, das sollt ihr wagen // Was keiner sagt, das sagt heraus
Was keiner denkt, das wagt zu denken // Was keiner anfängt, das führt aus
Wenn keiner ja sagt, sollt ihr′s sagen // Wenn keiner nein sagt, sagt doch nein
Wenn alle zweifeln, wagt zu glauben // Wenn alle mittun, steht allein
Wo alle loben, habt Bedenken // Wo alle spotten, spottet nicht
Wo alle geizen, wagt zu schenken // Wo alles dunkel ist, macht Licht
Lothar Zenetti
https://lyricstranslate.com/de/was-keiner-wagt-what-no-one-dares.html
- CasparProphète
Anne_68 a écrit:Y a-t-il des statistiques ou enquêtes pour comparer le système de mutations en un tour avec celui de mutation en inter et intra-académique ? Le nombre de demandes, le taux de demandes satisfaites, la durée d'attente avant d'obtenir satisfaction ?
Quand j'explique le système actuel à des personnes hors EN, je reçois souvent une réponse du style "Mais c'est comme monter dans un avion sans savoir jusqu'où il pourra voler avec le kérosène à bord."
Bonne question...On faisait moins de vœux avec l'ancien système (six dans mon souvenir) donc il ne fallait pas se louper non plus. Demander une académie entière ne me posait pas trop de problème à 30 ans...Vingt ans plus tard, je suis bien installé, j'ai ce qu'on peut appeler un bon poste alors à part le coup de foudre pour un Breton ou un Bordelais, je ne vois pas trop ce qui pourrait me pousser à participer au mouvement inter (la plupart des académies métropolitaines me seraient accessibles avec mon barème je pense à part Rennes et la Corse).
- Anne_68Niveau 10
Personnellement, je suis contente de mon poste et de la ville où j'habite, pas de raison de muter non plus .
Mais j'y suis parvenue vers mes 35-40 ans, et être propulsée pour mon premier poste dans une région où je ne connaissais personne et n'avais aucune attache a eu des répercussions certaines sur ma vie privée/ de couple.
Je trouve que c'est très rude, peut-être davantage pour les jeunes qui veulent s'engager dans une vie de couple ou de famille au lieu d'être déracinés. Mais en fait, devoir se rendre à l'évidence que l'on ne pourra jamais (re)trouver sa région d'origine pendant sa vie active, ou une autre qui nous attire, c'est dur, peu importe l'âge qu'on a.
Le plus scandaleux c'est que des postes permanents qui existent déjà ne reviennent pas en priorité aux titulaires.
Mais j'y suis parvenue vers mes 35-40 ans, et être propulsée pour mon premier poste dans une région où je ne connaissais personne et n'avais aucune attache a eu des répercussions certaines sur ma vie privée/ de couple.
Je trouve que c'est très rude, peut-être davantage pour les jeunes qui veulent s'engager dans une vie de couple ou de famille au lieu d'être déracinés. Mais en fait, devoir se rendre à l'évidence que l'on ne pourra jamais (re)trouver sa région d'origine pendant sa vie active, ou une autre qui nous attire, c'est dur, peu importe l'âge qu'on a.
Le plus scandaleux c'est que des postes permanents qui existent déjà ne reviennent pas en priorité aux titulaires.
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- "Wo alles dunkel ist, macht Licht !" :
Was keiner wagt, das sollt ihr wagen // Was keiner sagt, das sagt heraus
Was keiner denkt, das wagt zu denken // Was keiner anfängt, das führt aus
Wenn keiner ja sagt, sollt ihr′s sagen // Wenn keiner nein sagt, sagt doch nein
Wenn alle zweifeln, wagt zu glauben // Wenn alle mittun, steht allein
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https://lyricstranslate.com/de/was-keiner-wagt-what-no-one-dares.html
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Pareil (19 ans de service en REP francilienne pour ma part et donc un nombre de points hallucinant... et totalement inutile).pasbien a écrit:Merci pour la petite pensée.Maju a écrit:petite pensée aux collègues de techno.
Plus de 10 ans que je demande en vain ma mutation en techno, alors que les collèges dans la zone où je souhaite être muté n'ont pas d'enseignants titulaires dans la matière et ont toute la peine du monde à recruter des contractuels.
En patientant, je bénéficie d'une dispo de droit et travaille dans l'industrie. D'autres contraintes mais également d'autres avantages, si par miracle j'obtiens ma mutation je ne suis pas certain de vouloir réintégrer l'EN.
On peut dire ce qu'on veut, ça peut être rude en effet de muter.
Mais je trouve que ça le devient très fortement quand c'est particulièrement injuste comme cela se passe en techno/ex-STI/futur-ex-S2I et le micmac qui a été fait de nos postes en techno.
Du coup, courage aussi @pasbien, de mon côté, ce ne sera pas "dispo pour aller bosser dans l'industrie" mais j'espère, "dispo ou détachement pour autre ministère", je tente une FP(E) peut-être un peu moins maltraitante.
Pour moi l'EN, j'en suis totalement écœurée (et pas aigrie ), c'est que pour moi, c'est juste fini.
- ProvenceEnchanteur
Elie7 a écrit:Vous êtes aigris parce que c'est inhérent à votre personnalité ou parce que vous êtes loin de chez vous justement ? Simple question "naïve".
C’est ton commentaire qui suinte l’aigreur. En ce qui me concerne, j’ai été parachutée dans une région qui n’était pas la mienne et que j’ai appris à aimer. Et je savais que mes désirs n’étaient que des désirs et non des droits.
L’organisation du monde ne changera pas pour toi. A toi de t’y adapter…
- lisa81Habitué du forum
Si tu veux rester dans les Pyrénées Atlantiques, il ne faut pas vouloir enseigner les lettres modernes mais le basque.
D'ailleurs:
https://recrutement.education.gouv.fr/recrutement/offreemploi/a1DIV000004L4UX2A0/professeur-des-%C3%A9coles-contractuel-en-langue-basque-pyr%C3%A9n%C3%A9es-atlantiques
D'ailleurs:
https://recrutement.education.gouv.fr/recrutement/offreemploi/a1DIV000004L4UX2A0/professeur-des-%C3%A9coles-contractuel-en-langue-basque-pyr%C3%A9n%C3%A9es-atlantiques
- JennyMédiateur
Iridiane a écrit:Elie7 a écrit:Vous êtes aigris parce que c'est inhérent à votre personnalité ou parce que vous êtes loin de chez vous justement ? Simple question "naïve".
Mais en fait c’est toi que la perspective d'être loin de chez toi rend aigrie: nous on t’explique que c’est normal, parce que c’est la règle et que ça l’a toujours été. Que cette règle pose problème aux gens, surtout vu les conditions de travail qui sont celles des enseignants du second degré, c’est tout à fait compréhensible, et ça explique en partie de manque d’attractivité de la profession. Mais ça n’en reste pas moins la règle, elle est connue et a sa raison d’être.
Ces règles ont le mérite d'être moins opaque qu'un autre type de recrutement et pour l'instant, c'est comme ça en fait. Donc soit on fait avec, soit on reste contractuel. Dans le privé, je ne sais pas comment ça fonctionne mais il me semble qu'il y a des priorités et que ce n'est pas si simple que cela.
- RêveuseNiveau 4
Bonjour,
Je viens d'une famille de profs, je pensais le devenir. Le système des mutations a été un de frein, pas seulement loin de là. J'ai été suppléante, le mépris du rectorat, le salaire qui n'arrive pas, les contrats non respectés, les magouilles de la DDEC, l'infantilisation que nous subissons parfois en formation, le bénévolat obligatoire ont achevé de me convaincre que ma place n'était pas là.
Le système de mutation ne me convenait pas, fille unique de deux parents vieillissants, divorcés, sans famille, je m'imagine mal les aider en étant à des centaines de kilomètres de là. Je connais assez la maison pour savoir que l'on ne peut obtenir de congés ou autre en cas de graves problèmes familiaux. Célibataire actuellement j'entends d'anciens profs me disent parfois que je reviendrais avec le rapprochement de conjoint quand je me serait mariée.
On connait les règles du CAPES et du CRPE, j'ai donc renoncé à retourner les passer puisque les règles de mutations ne me convenais pas. Je n'envisageais pas de passer le concours et de faire des recours après. Je ne veux pas jouer avec ces règles, je ne rentre donc pas dans le jeu. Venant de l'Ouest de la France, les trois académies qui m'intéressaient resteront très difficilement accessibles.
Avant de s'engager il faut donc bien réfléchir. La difficulté à trouver des logements, les multiples déménagements qui peuvent avoir un coût par la suite, ce sont des exemple très concrets de ce qu'il faut aussi planifier, ainsi que le gros investissement personnel dans le matériel puisque l'employeur ne fourni presque rien mais exige beaucoup.
Je viens d'une famille de profs, je pensais le devenir. Le système des mutations a été un de frein, pas seulement loin de là. J'ai été suppléante, le mépris du rectorat, le salaire qui n'arrive pas, les contrats non respectés, les magouilles de la DDEC, l'infantilisation que nous subissons parfois en formation, le bénévolat obligatoire ont achevé de me convaincre que ma place n'était pas là.
Le système de mutation ne me convenait pas, fille unique de deux parents vieillissants, divorcés, sans famille, je m'imagine mal les aider en étant à des centaines de kilomètres de là. Je connais assez la maison pour savoir que l'on ne peut obtenir de congés ou autre en cas de graves problèmes familiaux. Célibataire actuellement j'entends d'anciens profs me disent parfois que je reviendrais avec le rapprochement de conjoint quand je me serait mariée.
On connait les règles du CAPES et du CRPE, j'ai donc renoncé à retourner les passer puisque les règles de mutations ne me convenais pas. Je n'envisageais pas de passer le concours et de faire des recours après. Je ne veux pas jouer avec ces règles, je ne rentre donc pas dans le jeu. Venant de l'Ouest de la France, les trois académies qui m'intéressaient resteront très difficilement accessibles.
Avant de s'engager il faut donc bien réfléchir. La difficulté à trouver des logements, les multiples déménagements qui peuvent avoir un coût par la suite, ce sont des exemple très concrets de ce qu'il faut aussi planifier, ainsi que le gros investissement personnel dans le matériel puisque l'employeur ne fourni presque rien mais exige beaucoup.
- Titulaire du CRPE je passe le CAPES vais je rester dans le même département
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- Affectée dans un autre département que celui demandé en tant que stagiaire : plus de chance de revenir dans son département l'an prochain ?
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