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- mémé49Niveau 2
Bonjour à tous,
voilà, je me permets de poster ce sujet car j'ai énormément de questions et je ne sais pas vers qui me tourner. j'espère que vous pourrez m'éclairer sur certains points
Je suis actuellement néo-titulaire en lettres modernes, affectée sur deux collèges, TZR. J'ai passé une année de stage compliquée (difficultés de gestion de classe notamment et plusieurs problèmes familiaux). Grâce à des tutrices hors pair, j'ai tenu bon, et ai réussi (à mon grand étonnement) mon inspection. Me voilà maintenant TZR et deux mois après la rentrée je n'en peux déjà plus. J'ai l'impression de régresser et de ne pas du tout gérer les élèves. Je passe plus de temps à faire le flic, à crier qu'à faire cours. Je n'ai plus du tout aucun plaisir à faire cours, notamment avec une classe de 4e très très pénible. J'ai l'impression de ne pas être soutenue par la direction ni par les collègues : je me sens plus jugée (elle ne sait pas gérer sa classe) qu'écoutée. Hier soir en rentrant (je précise que les collèges sont à 1h de route de chez moi) après mes 6h de cours et mes 2h de réunions école collège, j'ai craqué et je me suis effondrée en pleurs (ça ne m'était plus arrivée depuis l'année de stage).
Un constat s'est alors imposé : je ne peux pas continuer comme ça.
J'ai alors (entre deux crises d'angoisse sur le thème de "mon dieu que vais-je devenir") passé beaucoup de temps sur la page reconversion de néoprofs : j'en suis sortie plus embrouillée qu'avant.
En gros, si je regarde mes possibilités je peux :
1. Abandonner le poste (mais quelles sont vraiment les conséquences d'un tel acte ? je n'ai pas tellement envie de choisir cette voie qui est déconseillée par pas mal de monde)
2. Démissionner et donc quitter irrévocablement l'EN : or, je n'ai pas de porte de sortie et de plus, la démission ne se fait pas automatiquement, il va falloir je pense tenir jusqu'à la fin de l'année dans l'état actuel des choses
3. Se reconvertir : passer un autre concours de la fonction publique me tenterait bien, mais les métiers qui me tenteraient semblent bouchés (travailler dans une bibliothèque, dans une collectivité) et difficiles à atteindre
4. Demander une mise en disponibilité pour convenances personnelles (si qqn a des infos sur ce système je suis preneuse) et faire un break (mais cela veut dire sans revenus, donc difficile sur le long terme)
Se pose la question du "que faire après" dans tous les cas : prendre un rdv avec un conseiller du rectorat est-ce utile ?
J'ai aussi entendu aussi parler du "détachement" : quels sont les modalités de ce système ?
Je précise que je n'ai pas 3 ans d'ancienneté, et que je ne pense pas pouvoir tenir jusque là pour demander par exemple un congé de formation.... qui n'est que très rarement attribué à ce que j'ai cru comprendre
Je me rends compte que je ne suis pas forcément très claire, en tout cas, si jamais vous avez des conseils je suis preneuse, car les questions d'avenir m'angoissent vraiment
merci d'avoir pris le temps de me lire
Une néo au bout du rouleau
voilà, je me permets de poster ce sujet car j'ai énormément de questions et je ne sais pas vers qui me tourner. j'espère que vous pourrez m'éclairer sur certains points
Je suis actuellement néo-titulaire en lettres modernes, affectée sur deux collèges, TZR. J'ai passé une année de stage compliquée (difficultés de gestion de classe notamment et plusieurs problèmes familiaux). Grâce à des tutrices hors pair, j'ai tenu bon, et ai réussi (à mon grand étonnement) mon inspection. Me voilà maintenant TZR et deux mois après la rentrée je n'en peux déjà plus. J'ai l'impression de régresser et de ne pas du tout gérer les élèves. Je passe plus de temps à faire le flic, à crier qu'à faire cours. Je n'ai plus du tout aucun plaisir à faire cours, notamment avec une classe de 4e très très pénible. J'ai l'impression de ne pas être soutenue par la direction ni par les collègues : je me sens plus jugée (elle ne sait pas gérer sa classe) qu'écoutée. Hier soir en rentrant (je précise que les collèges sont à 1h de route de chez moi) après mes 6h de cours et mes 2h de réunions école collège, j'ai craqué et je me suis effondrée en pleurs (ça ne m'était plus arrivée depuis l'année de stage).
Un constat s'est alors imposé : je ne peux pas continuer comme ça.
J'ai alors (entre deux crises d'angoisse sur le thème de "mon dieu que vais-je devenir") passé beaucoup de temps sur la page reconversion de néoprofs : j'en suis sortie plus embrouillée qu'avant.
En gros, si je regarde mes possibilités je peux :
1. Abandonner le poste (mais quelles sont vraiment les conséquences d'un tel acte ? je n'ai pas tellement envie de choisir cette voie qui est déconseillée par pas mal de monde)
2. Démissionner et donc quitter irrévocablement l'EN : or, je n'ai pas de porte de sortie et de plus, la démission ne se fait pas automatiquement, il va falloir je pense tenir jusqu'à la fin de l'année dans l'état actuel des choses
3. Se reconvertir : passer un autre concours de la fonction publique me tenterait bien, mais les métiers qui me tenteraient semblent bouchés (travailler dans une bibliothèque, dans une collectivité) et difficiles à atteindre
4. Demander une mise en disponibilité pour convenances personnelles (si qqn a des infos sur ce système je suis preneuse) et faire un break (mais cela veut dire sans revenus, donc difficile sur le long terme)
Se pose la question du "que faire après" dans tous les cas : prendre un rdv avec un conseiller du rectorat est-ce utile ?
J'ai aussi entendu aussi parler du "détachement" : quels sont les modalités de ce système ?
Je précise que je n'ai pas 3 ans d'ancienneté, et que je ne pense pas pouvoir tenir jusque là pour demander par exemple un congé de formation.... qui n'est que très rarement attribué à ce que j'ai cru comprendre
Je me rends compte que je ne suis pas forcément très claire, en tout cas, si jamais vous avez des conseils je suis preneuse, car les questions d'avenir m'angoissent vraiment
merci d'avoir pris le temps de me lire
Une néo au bout du rouleau
- KalypsoExpert spécialisé
pourquoi ne tenterais tu pas un concours des bibliothèques ?
en attendant il me semble que vu tes conditions de travail (trajet, 2 étab, milieu peu compréhensif, classe chiante) il est normal de craquer. Je crois que prendre le temps de bien réfléchir est une bonne chose, les premières années sont souvent dures... surtout comme TZR.
La démission me semble à éviter tant que tu n'as pas de piste de reconversion...
en attendant, ça ne fait que deux mois, peut être que tu peux rattraper le coup (je veux dire, trouver une façon de faire cours en criant moins, car bien sûr ce sont les élèves qui sont pénibles) avec ces classes pour retrouver un peu de plaisir à faire cours ?
en attendant il me semble que vu tes conditions de travail (trajet, 2 étab, milieu peu compréhensif, classe chiante) il est normal de craquer. Je crois que prendre le temps de bien réfléchir est une bonne chose, les premières années sont souvent dures... surtout comme TZR.
La démission me semble à éviter tant que tu n'as pas de piste de reconversion...
en attendant, ça ne fait que deux mois, peut être que tu peux rattraper le coup (je veux dire, trouver une façon de faire cours en criant moins, car bien sûr ce sont les élèves qui sont pénibles) avec ces classes pour retrouver un peu de plaisir à faire cours ?
- KakHabitué du forum
Si tu as les moyens financièrement, tu peux aussi demander un temps partiel pour l'année prochaine puis augmenter progressivement ton temps de travail (cela te permettra de voir si c'est le métier qui ne te convient pas ou la surcharge de travail).
Participe au mouvement pour obtenir un poste fixe.
Pour cette année, je ne sais pas quoi te dire; cherche sur place des collègues pour te soutenir.
Participe au mouvement pour obtenir un poste fixe.
Pour cette année, je ne sais pas quoi te dire; cherche sur place des collègues pour te soutenir.
- pmullerHabitué du forum
mémé49 a écrit:Bonjour à tous,
voilà, je me permets de poster ce sujet car j'ai énormément de questions et je ne sais pas vers qui me tourner. j'espère que vous pourrez m'éclairer sur certains points
Je suis actuellement néo-titulaire en lettres modernes, affectée sur deux collèges, TZR. J'ai passé une année de stage compliquée (difficultés de gestion de classe notamment et plusieurs problèmes familiaux). Grâce à des tutrices hors pair, j'ai tenu bon, et ai réussi (à mon grand étonnement) mon inspection. Me voilà maintenant TZR et deux mois après la rentrée je n'en peux déjà plus. J'ai l'impression de régresser et de ne pas du tout gérer les élèves. Je passe plus de temps à faire le flic, à crier qu'à faire cours. Je n'ai plus du tout aucun plaisir à faire cours, notamment avec une classe de 4e très très pénible. J'ai l'impression de ne pas être soutenue par la direction ni par les collègues : je me sens plus jugée (elle ne sait pas gérer sa classe) qu'écoutée. Hier soir en rentrant (je précise que les collèges sont à 1h de route de chez moi) après mes 6h de cours et mes 2h de réunions école collège, j'ai craqué et je me suis effondrée en pleurs (ça ne m'était plus arrivée depuis l'année de stage).
Un constat s'est alors imposé : je ne peux pas continuer comme ça.
J'ai alors (entre deux crises d'angoisse sur le thème de "mon dieu que vais-je devenir") passé beaucoup de temps sur la page reconversion de néoprofs : j'en suis sortie plus embrouillée qu'avant.
En gros, si je regarde mes possibilités je peux :
1. Abandonner le poste (mais quelles sont vraiment les conséquences d'un tel acte ? je n'ai pas tellement envie de choisir cette voie qui est déconseillée par pas mal de monde)
2. Démissionner et donc quitter irrévocablement l'EN : or, je n'ai pas de porte de sortie et de plus, la démission ne se fait pas automatiquement, il va falloir je pense tenir jusqu'à la fin de l'année dans l'état actuel des choses
3. Se reconvertir : passer un autre concours de la fonction publique me tenterait bien, mais les métiers qui me tenteraient semblent bouchés (travailler dans une bibliothèque, dans une collectivité) et difficiles à atteindre
4. Demander une mise en disponibilité pour convenances personnelles (si qqn a des infos sur ce système je suis preneuse) et faire un break (mais cela veut dire sans revenus, donc difficile sur le long terme)
Se pose la question du "que faire après" dans tous les cas : prendre un rdv avec un conseiller du rectorat est-ce utile ?
J'ai aussi entendu aussi parler du "détachement" : quels sont les modalités de ce système ?
Je précise que je n'ai pas 3 ans d'ancienneté, et que je ne pense pas pouvoir tenir jusque là pour demander par exemple un congé de formation.... qui n'est que très rarement attribué à ce que j'ai cru comprendre
Je me rends compte que je ne suis pas forcément très claire, en tout cas, si jamais vous avez des conseils je suis preneuse, car les questions d'avenir m'angoissent vraiment
merci d'avoir pris le temps de me lire
Une néo au bout du rouleau
Déjà, tu ne vas pas aux réunions école collège, étant donné l'emploi du temps chaîné que tu as. Et puis par principe, de toute manière. C'est quoi, cette réunionite dont il ne sort rien ? Si l'administration t'embête, tu leur dis que tu es preneuse d'une réunion intelligence et fructueuse permettant de régler le problème des classes qui ne veulent pas travailler.
Ensuite, tu peux effectivement prendre rdv avec un conseiller carrière du rectorat, mais c'est toujours à double tranchant.
Surtout, tu te rapproches d'un syndicat, mais pas d'un qui pense qu'il faut faire travailler davantage les profs ! Cherche du côté de FO s'ils sont bien dans ton département. Le Snes est bien aussi, mais n'a pas toujours le temps d'écouter les gens...
- ModuloHabitué du forum
Je n'ai pas beaucoup le temps de développer, je repasserai donc plus tard, mais j'ai quand même une furieuse impression que ce type de message se développe fortement, à la fois sur Néo et en salle des profs.
_________________
Essayons d'être heureux, ne serait-ce que pour donner l'exemple
- NormandyxNeoprof expérimenté
1 pas d'abandon de poste, très mauvais sur son CV et surtout pour l'estime de soi.
2 ne pas démissionner sans avoir une porte de secours.
3 ne pas se laisser décourager par l'histoire des concours bouchés, vous en avez déjà réussi pourquoi ne pas en tenter d'autres
4 ne pas rester isolée, trouver des activités extra scolaires (où vous ne serez pas la "prof")
5 éventuellement voir son toubib pour un coup de pouce pharmaceutique et/ou un arrêt temporaire.
2 ne pas démissionner sans avoir une porte de secours.
3 ne pas se laisser décourager par l'histoire des concours bouchés, vous en avez déjà réussi pourquoi ne pas en tenter d'autres
4 ne pas rester isolée, trouver des activités extra scolaires (où vous ne serez pas la "prof")
5 éventuellement voir son toubib pour un coup de pouce pharmaceutique et/ou un arrêt temporaire.
- AlexisNiveau 9
Modulo a écrit: j'ai quand même une furieuse impression que ce type de message se développe fortement, à la fois sur Néo et en salle des profs.
Je me suis dit exactement la même chose en lisant le message initial, c'est bien le signe que les choses ne tournent pas rond... prof, c'est un boulot qui abime.
mémé49, je te conseille de souffler un coup, de te faire arrêter si tu n'en peux plus (attendre le burn out ne t'aidera pas davantage) et surtout de prendre le temps de réfléchir et te renseigner. Tu peux jeter un œil au forum quitterlenseignement, tu y seras entendue et tu pourras lire différentes solutions. Dans tous les cas, ne te dévalorise pas, tu es loin d'être seule à vivre les choses ainsi.
Courage!
- User5899Demi-dieu
Je suis bien d'accord sur les conseils donnés au début mais je ne comprends pas : y aurait-il des réunions imposées aujourd'hui alors que la fameuse révision du décret de 50 n'a pas encore été instaurée ? Mon dieu, mais c'est une révolution !pmuller a écrit:Déjà, tu ne vas pas aux réunions école collège, étant donné l'emploi du temps chaîné que tu as. Et puis par principe, de toute manière. C'est quoi, cette réunionite dont il ne sort rien ? Si l'administration t'embête, tu leur dis que tu es preneuse d'une réunion intelligence et fructueuse permettant de régler le problème des classes qui ne veulent pas travailler.
Ensuite, tu peux effectivement prendre rdv avec un conseiller carrière du rectorat, mais c'est toujours à double tranchant.
Surtout, tu te rapproches d'un syndicat, mais pas d'un qui pense qu'il faut faire travailler davantage les profs ! Cherche du côté de FO s'ils sont bien dans ton département. Le Snes est bien aussi, mais n'a pas toujours le temps d'écouter les gens...
Sinon, deux précisions en direction de la collègue :
- parmi les syndicats, vous pouvez ajouter le SNALC, qui place au premier rang de ses préoccupations la place de l'enseignant dans sa classe ;
- il n'existe malheureusement pas de mise en dispo en cours d'année, je l'ai appris l'année dernière à mes dépens où elle m'aurait été bien utile.
- User17706Bon génie
+1. Je trouve ça inquiétant.Modulo a écrit: j'ai quand même une furieuse impression que ce type de message se développe fortement
- supersosoSage
Normandyx a écrit:1 pas d'abandon de poste, très mauvais sur son CV et surtout pour l'estime de soi.
2 ne pas démissionner sans avoir une porte de secours.
3 ne pas se laisser décourager par l'histoire des concours bouchés, vous en avez déjà réussi pourquoi ne pas en tenter d'autres
4 ne pas rester isolée, trouver des activités extra scolaires (où vous ne serez pas la "prof")
5 éventuellement voir son toubib pour un coup de pouce pharmaceutique et/ou un arrêt temporaire.
ça dépend : il faut savoir vers où on va même si ça n'est pas toujours encore abouti. Je l'ai fait précédemment, avant de devenir PE (j'avais juste un peu d'argent de côté pour tenir un peu) parce que justement j'étais en train de m'effondrer, que chaque jour qui passait était extrêmement compliqué et que dans ce cadre, je n'arrivais pas à préparer le concours (bon je savais ce que je voulais faire au moins). Et bien honnêtement grand bien m'a pris et je n'ai jamais regretté d'être partie plutôt que de continuer à me morfondre. Avoir la force de claquer la porte, malgré le côté "rassurant" du salaire qui tombe, savoir se mettre en danger aussi, peut parfois être aussi une chance (force que j'aimerais bien retrouver à nouveau).
- User5899Demi-dieu
Inquiétant mais logique, puisque de plus en plus d'établissements sont livrés à une direction qui refuse de diriger et que le ministère noie les problèmes sous une logorrhée numérique. Que reste-t-il aux enseignants dans leurs classes ?PauvreYorick a écrit:+1. Je trouve ça inquiétant.Modulo a écrit: j'ai quand même une furieuse impression que ce type de message se développe fortement
- mémé49Niveau 2
Merci pour vos réponses !
Cela fait chaud au coeur d'avoir un peu de soutien
Je pense que je vais prendre un rdv chez le medecin puis voir ensuite quelle solution est possible pour la suite.... marre d'angoisser.....
Cela fait chaud au coeur d'avoir un peu de soutien
Je pense que je vais prendre un rdv chez le medecin puis voir ensuite quelle solution est possible pour la suite.... marre d'angoisser.....
- thebestchickenExpert
Tu me sembles épuisée. Après une année de stage, tu enchaînes avec une autre année compliquée, deux établissements, des élèves difficiles... On le serait à moins. N'hésite pas à lever le pied. Quand j'étais sur deux établissements, je n'allais qu'aux conseils de classes et réunions parents-profs. Le reste, tant pis.
Si tu te sens à bout, va voir ton médecin. Il t'arrêtera sans doute pour t'éviter le burn out. Après quelques semaines de repos, tu y verras plus clair et tu seras plus forte.
Ton remplacement va jusqu'à la fin de l'année ?
Bon courage
Si tu te sens à bout, va voir ton médecin. Il t'arrêtera sans doute pour t'éviter le burn out. Après quelques semaines de repos, tu y verras plus clair et tu seras plus forte.
Ton remplacement va jusqu'à la fin de l'année ?
Bon courage
- NormandyxNeoprof expérimenté
supersoso a écrit:Normandyx a écrit:1 pas d'abandon de poste, très mauvais sur son CV et surtout pour l'estime de soi.
2 ne pas démissionner sans avoir une porte de secours.
3 ne pas se laisser décourager par l'histoire des concours bouchés, vous en avez déjà réussi pourquoi ne pas en tenter d'autres
4 ne pas rester isolée, trouver des activités extra scolaires (où vous ne serez pas la "prof")
5 éventuellement voir son toubib pour un coup de pouce pharmaceutique et/ou un arrêt temporaire.
ça dépend : il faut savoir vers où on va même si ça n'est pas toujours encore abouti. Je l'ai fait précédemment, avant de devenir PE (j'avais juste un peu d'argent de côté pour tenir un peu) parce que justement j'étais en train de m'effondrer, que chaque jour qui passait était extrêmement compliqué et que dans ce cadre, je n'arrivais pas à préparer le concours (bon je savais ce que je voulais faire au moins). Et bien honnêtement grand bien m'a pris et je n'ai jamais regretté d'être partie plutôt que de continuer à me morfondre. Avoir la force de claquer la porte, malgré le côté "rassurant" du salaire qui tombe, savoir se mettre en danger aussi, peut parfois être aussi une chance (force que j'aimerais bien retrouver à nouveau).
Oui, je suis pour, mais certainement pas quand on est en grande fragilité, comme cela semble être le cas.
- lalilalaEmpereur
Oui, va voir un médecin avant de t'enfoncer complètement...
_________________
Nuestra vida es un círculo dantesco.
Mon blog
- supersosoSage
@ Normandyx : sauf si tu es sûr que c'est ton boulot qui est la source de ta fragilité justement. Quand tu en es à pleurer tous les matins quand tu vas bosser (et je l'ai vécu dans le passé), il est probablement temps de passer à autre chose. Et ça n'est pas en soignant une pseudo-dépression que ça se fera si le problème est bien là.
Mais effectivement c'est toujours compliqué de tout démêler.
Mais effectivement c'est toujours compliqué de tout démêler.
- lalilalaEmpereur
Oui mais comme tu dis, il faut quand même avoir un peu d'argent de côté, pour pouvoir se retourner... Si je n'avais pas été obligée de vider mon livret à chaque déménagement, je ne serais peut-être plus prof aujourd'hui parce que je suis allée un paquet de fois bosser en pleurant, la boule au ventre, shootée aux médicaments...Je n'ai fait que ça d'ailleurs j'ai l'impression ces dernières années. Mais je savais que je ne pouvais pas me permettre financièrement de démissionner. Quand on n'a pas de plan B sérieux, c'est compliqué...
_________________
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Mon blog
- miss sophieExpert spécialisé
Normandyx a écrit:1 pas d'abandon de poste, très mauvais sur son CV et surtout pour l'estime de soi.
2 ne pas démissionner sans avoir une porte de secours.
3 ne pas se laisser décourager par l'histoire des concours bouchés, vous en avez déjà réussi pourquoi ne pas en tenter d'autres
4 ne pas rester isolée, trouver des activités extra scolaires (où vous ne serez pas la "prof")
5 éventuellement voir son toubib pour un coup de pouce pharmaceutique et/ou un arrêt temporaire.
D'accord avec tout cela.
J'ajouterais qu'après une année de stage où j'ai eu beaucoup de mal à gérer mes 31 gars de seconde STI, j'ai enchaîné sur une affectation à Créteil dans un collège ZEP-PEP4 où j'ai passé une bonne partie de mes week-ends de néotit à pleurer... Eh bien je suis contente d'avoir tenu bon malgré tout : la 2e année cela allait déjà mieux, on s'améliore et on prend confiance avec l'expérience, le plus important étant de prendre du recul sur ce qui n'est pas de notre ressort.
Bref, pour résumer, cela me semble trop tôt pour prendre une décision aussi lourde de conséquences. Oui, tu en baves, comme beaucoup d'entre nous à nos débuts (et cela ne veut pas dire que je trouve cela forcément "normal", mais c'est la réalité) ; mais c'est transitoire. Donne-toi le temps d'avancer dans le métier.
- PseudoDemi-dieu
Je vois deux choses importantes : ne pas s’abîmer trop et donc se manager (toubib, fintage de réunions, etc...) et te pencher sur toi pour trouver ce qu'il te plairait de faire, éventuellement avec l'aide d'un professionnel (coach, psy), et ce n'est pas toujours le plus facile.
Ensuite, démission ou pas, concours ou pas, abandon de poste ou pas, ce sont des moyens, pas des buts. Il sera temps d'y songer quand tu sera au clair sur ton objectif.
Ensuite, démission ou pas, concours ou pas, abandon de poste ou pas, ce sont des moyens, pas des buts. Il sera temps d'y songer quand tu sera au clair sur ton objectif.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- pailleauquebecFidèle du forum
L'entrée dans la vie active est toujours, dans tous les métiers, surtout dans le contexte actuel, un moment angoissant.
Beaucoup de jeunes adultes font des crises d'angoisse.
L'EN n'échappe pas à la règle avec en plus des débuts de carrière dans des postes difficiles.
Cela dure en général quelques années. Et puis cela se tasse ensuite. Quand on est plus à l'aise, sur un poste plus facile aussi.
Il me semble qu'il faudrait te faire aider par un psychiatre comportementaliste ou un psychologue. Car c'est bien d'une souffrance psychologique dont tu souffres. Aller voir un psychiatre (en trouver un bon, qui saura t'aider et pas t'enfoncer) est toujours compliqué, mais ce n'est pas pour les fous, juste pour les personnes souffrantes à un moment de leur vie.
Bon courage pour ces moments difficiles que j'ai aussi connu, comme beaucoup d'autres, puis j'en ai guéri (je reste angoissé mais c'est gérable).
J'en ai guéri en équilibrant différemment ma vie, en faisant du sport, de la lecture plaisir, du jardinage,... le psy m'a aidé à faire ce rééquilibrage, car ce n'est pas simple de comprendre ce qui cloche tout seul.
Je pense que ce doit être la priorité en T1 après le concours, l'année de stage, il est temps de penser à toi.
Essaie aussi de trouver des collègues sympas qui peuvent te donner des cours, évaluations toutes faites pour gagner et te libérer du temps pour souffler, concevoir des cours est très consommateur d'énergie.
Beaucoup de jeunes adultes font des crises d'angoisse.
L'EN n'échappe pas à la règle avec en plus des débuts de carrière dans des postes difficiles.
Cela dure en général quelques années. Et puis cela se tasse ensuite. Quand on est plus à l'aise, sur un poste plus facile aussi.
Il me semble qu'il faudrait te faire aider par un psychiatre comportementaliste ou un psychologue. Car c'est bien d'une souffrance psychologique dont tu souffres. Aller voir un psychiatre (en trouver un bon, qui saura t'aider et pas t'enfoncer) est toujours compliqué, mais ce n'est pas pour les fous, juste pour les personnes souffrantes à un moment de leur vie.
Bon courage pour ces moments difficiles que j'ai aussi connu, comme beaucoup d'autres, puis j'en ai guéri (je reste angoissé mais c'est gérable).
J'en ai guéri en équilibrant différemment ma vie, en faisant du sport, de la lecture plaisir, du jardinage,... le psy m'a aidé à faire ce rééquilibrage, car ce n'est pas simple de comprendre ce qui cloche tout seul.
Je pense que ce doit être la priorité en T1 après le concours, l'année de stage, il est temps de penser à toi.
Essaie aussi de trouver des collègues sympas qui peuvent te donner des cours, évaluations toutes faites pour gagner et te libérer du temps pour souffler, concevoir des cours est très consommateur d'énergie.
- PseudoDemi-dieu
pailleauquebec a écrit:
Bon courage pour ces moments difficiles que j'ai aussi connu, comme beaucoup d'autres, puis j'en ai guéri (je reste angoissé mais c'est gérable).
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Considères-tu que c'est normal d'être angoissé par le boulot ?
Je pense que, effectivement, on se fait à tout, malheureusement. Mais qu'on ne devrait pas et que, assez souvent, cela resurgit puissamment plus tard.
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"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- AidoprofsNiveau 4
1. Abandonner le poste (mais quelles sont vraiment les conséquences d'un tel acte ? je n'ai pas tellement envie de choisir cette voie qui est déconseillée par pas mal de monde)
=> Surtout pas. Les conséquences pourraient être une difficulté à faire prendre en compte en fin de carrière ces années au titre de votre pension de retraite. L'administration pénalise les abandons de postes. Qui plus est si vous tentez un autre concours, l'abandon de poste reviendra vers vous comme un boomerang.
2. Démissionner et donc quitter irrévocablement l'EN : or, je n'ai pas de porte de sortie et de plus, la démission ne se fait pas automatiquement, il va falloir je pense tenir jusqu'à la fin de l'année dans l'état actuel des choses
=> Ce serait dommage après 3 ans d'enseignement seulement de vous pénaliser inutilement alors que vous avez obtenu un concours somme toute assez difficile. Si vous en êtes à vous demander "comment tenir", il y a encore la solution des congés de maladie ordinaires qui permettent de prendre du recul. Vous pouvez aussi tenter la voie de la sophrologie ou de l'hypnose éricksonienne, deux techniques qui procurent des résultats rapides pour se détresser et retrouver de l'énergie quand on est dans une mauvaise passe psychique.
3. Se reconvertir : passer un autre concours de la fonction publique me tenterait bien, mais les métiers qui me tenteraient semblent bouchés (travailler dans une bibliothèque, dans une collectivité) et difficiles à atteindre
=> pour les bibliothèques les formations et concours de l'ENSSIB (enssib.fr) sont les plus indiqués. tentez plutôt les concours de l'état car vous serez sûr(e) d'avoir un poste. Et en tant que fonctionnaire vous serez reclassé(e) dans le nouveau corps après un détachement de droit comme stagiaire pendant une durée d'un an.
=> pour travailler dans la FPT il y a la voie du détachement en prospectant un poste sur lequel il faudra candidater via Cv et lettre de motivation avant d'être ou pas convié(e) à un premier entretien, puis un deuxième, et parfois un troisième qui signifie que vous n'êtes plus très loin du but. Il y a aussi la voie statutaire, vers les postes de votre catégorie, avec le même procédé de recrutement.
4. Demander une mise en disponibilité pour convenances personnelles (si qqn a des infos sur ce système je suis preneuse) et faire un break (mais cela veut dire sans revenus, donc difficile sur le long terme)
=> Selon votre département/votre académie/votre niveau d'enseignement/votre discipline, ça peut être accepté ou refusé. Cette dispo n'est pas de droit. Si on vous la refuse, formulez un recours gracieux à l'adresse du recteur dans les deux mois. Si le recours gracieux est refusé il y a la voie du recours contentieux dans les 4 mois, ou la voie du médiateur. Le mieux est presque d'aller voir le CMC pour lui demander s'il vous préfère en dispo pour convenances personnelles ou en congé de longue maladie pour déprime.
=> il faut savoir que les refus de dispo ont fait baisser le nombre de profs en dispo de 15% depuis 2012 dans le 2nd degré au niveau national. L'administration interprète ce chiffre comme une moindre envie des profs de prendre une dispo, alors que c'est une manoeuvre abusive de sa part de garder les profs coûte que coûte là où il sont.
5. Se pose la question du "que faire après" dans tous les cas : prendre un rdv avec un conseiller du rectorat est-ce utile ?
=> si vous prenez une dispo, ce que vous en ferez ne regarde pas le CMC, qui bien souvent ne connaît rien de ce type de statut puisqu'il n'a jamais bougé pour sa part.
6. J'ai aussi entendu aussi parler du "détachement" : quels sont les modalités de ce système ?
=> on prospecte son poste. Rémi Boyer a publié deux ouvrages sur la question, qui recensent finement 200 établissements publics qui en proposent:
http://www.apresprof.org/vous-aider/equiper-votre-mobilité
=> une fois le poste trouvé, on postule en adressant avant la date limite, le cachet de la poste faisant foi ou par mail (avec demande d'accusé de réception pour disposer d'une preuve de l'envoi du mail), le courrier contenant un CV et une lettre de motivation. Bannissez le CV I-Prof ce n'est pas du tout ce type de CV qui est attendu. Ce genre de CV part direct à la poubelle. Proscrivez le CV qui énumère chacune de vos affectations...préférez le Cv par compétences.
=> Ensuite vous serez ou pas convoqué(e) par la structure qui recrute
=> 1er cas vous n'êtes pas convoqué(e) et vous recevez une lettre vous le signifiant. Mon conseil: appelez alors le jour même le DRH de la structure pour savoir pourquoi vous n'avez pas été retenu(e) pour un entretien. Vous aurez alors une chance sur deux d'y être convié(e) du fait de votre motivation avec un contact téléphonique qui peut donner envie à votre interlocuteur de vous recevoir finalement (eh oui, peu le savent mais ça marche, déjà testé !). Si ça ne marche pas, demandez au DRH pourquoi il n'a pas retenu votre candidature. S'il bredouille ou ne trouve pas les mots, c'est qu'il recrute un copain en fait...mais gardez votre calme.
=> si vous êtes convié(e) à l'entretien pas de panique...vous n'êtes pas le/la seul(e). Préparez-vous en potassant à fond le site internet de la structure, trouvez les atouts et les failles, pour montrer à l'entretien que vous connaissez déjà bien la structure, ses projets, ses besoins aussi. Soyez force de proposition.
=> un entretien se prépare avec des amis, en simulant des dizaines de questions possibles. On est rarement recruté dès le premier essai de candidature, en moyenne notre expérience d'accompagnement montre que cela survient entre la 3e et la 6e candidature. Au-delà faites vous aider par un conseiller en communication personnelle, ou faites-vous relooker et coacher, ça peut aider. L'image que vous renvoyez compte beaucoup, pensez à vous informer sur la morphopsychologie, dans tous les jurys de recrutement un personnel des RH vous détaille des pieds à la tête pour savoir si vos gestes disent l'inverse de ce que vous dites, ou si l'ensemble est en accord.
=> après l'entretien on attend, on n'appelle pas avant quinze jours au moins pour avoir une réponse, sauf si l'on vous a autorisé à appeler, ce qui est rare.
une dernière chose: arrivez 30 mn dans la structure avant l'entretien ou allez y faire un tour incognito si vous pouvez quelques jours avant, pour "'sentir l'ambiance". Si tout le monde s'engueule ce n'est peut-être pas la peine d'aller y travailler, et si vous voyez toutes les personnes que vous rencontrez raser les murs et ne pas échanger un seul mot, c'est qu'il y règne une atmosphère détestable. Dans ce cas mieux vaut prier pour rater l'entretien, ou le décliner par anticipation.
7. Je précise que je n'ai pas 3 ans d'ancienneté, et que je ne pense pas pouvoir tenir jusque là pour demander par exemple un congé de formation.... qui n'est que très rarement attribué à ce que j'ai cru comprendre
=>Le temps d'attente quelle que soit l'académie est de 5 à 7 ans pour un congé formation. Record constaté de 18 ans dans l'académie de Créteil, et de 14 ans dans l'académie de Versailles...
La nature de la formation peut jouer dans les priorités accordées. Si c'est un concours interne, ça a nettement plus de chances d'être accordé. Pour une formation qui n'a rien à voir avec l'univers clos de l'enseignement, mieux vaut vous débrouiller autrement car vous risquez d'attendre longtemps votre CFP.
=> Surtout pas. Les conséquences pourraient être une difficulté à faire prendre en compte en fin de carrière ces années au titre de votre pension de retraite. L'administration pénalise les abandons de postes. Qui plus est si vous tentez un autre concours, l'abandon de poste reviendra vers vous comme un boomerang.
2. Démissionner et donc quitter irrévocablement l'EN : or, je n'ai pas de porte de sortie et de plus, la démission ne se fait pas automatiquement, il va falloir je pense tenir jusqu'à la fin de l'année dans l'état actuel des choses
=> Ce serait dommage après 3 ans d'enseignement seulement de vous pénaliser inutilement alors que vous avez obtenu un concours somme toute assez difficile. Si vous en êtes à vous demander "comment tenir", il y a encore la solution des congés de maladie ordinaires qui permettent de prendre du recul. Vous pouvez aussi tenter la voie de la sophrologie ou de l'hypnose éricksonienne, deux techniques qui procurent des résultats rapides pour se détresser et retrouver de l'énergie quand on est dans une mauvaise passe psychique.
3. Se reconvertir : passer un autre concours de la fonction publique me tenterait bien, mais les métiers qui me tenteraient semblent bouchés (travailler dans une bibliothèque, dans une collectivité) et difficiles à atteindre
=> pour les bibliothèques les formations et concours de l'ENSSIB (enssib.fr) sont les plus indiqués. tentez plutôt les concours de l'état car vous serez sûr(e) d'avoir un poste. Et en tant que fonctionnaire vous serez reclassé(e) dans le nouveau corps après un détachement de droit comme stagiaire pendant une durée d'un an.
=> pour travailler dans la FPT il y a la voie du détachement en prospectant un poste sur lequel il faudra candidater via Cv et lettre de motivation avant d'être ou pas convié(e) à un premier entretien, puis un deuxième, et parfois un troisième qui signifie que vous n'êtes plus très loin du but. Il y a aussi la voie statutaire, vers les postes de votre catégorie, avec le même procédé de recrutement.
4. Demander une mise en disponibilité pour convenances personnelles (si qqn a des infos sur ce système je suis preneuse) et faire un break (mais cela veut dire sans revenus, donc difficile sur le long terme)
=> Selon votre département/votre académie/votre niveau d'enseignement/votre discipline, ça peut être accepté ou refusé. Cette dispo n'est pas de droit. Si on vous la refuse, formulez un recours gracieux à l'adresse du recteur dans les deux mois. Si le recours gracieux est refusé il y a la voie du recours contentieux dans les 4 mois, ou la voie du médiateur. Le mieux est presque d'aller voir le CMC pour lui demander s'il vous préfère en dispo pour convenances personnelles ou en congé de longue maladie pour déprime.
=> il faut savoir que les refus de dispo ont fait baisser le nombre de profs en dispo de 15% depuis 2012 dans le 2nd degré au niveau national. L'administration interprète ce chiffre comme une moindre envie des profs de prendre une dispo, alors que c'est une manoeuvre abusive de sa part de garder les profs coûte que coûte là où il sont.
5. Se pose la question du "que faire après" dans tous les cas : prendre un rdv avec un conseiller du rectorat est-ce utile ?
=> si vous prenez une dispo, ce que vous en ferez ne regarde pas le CMC, qui bien souvent ne connaît rien de ce type de statut puisqu'il n'a jamais bougé pour sa part.
6. J'ai aussi entendu aussi parler du "détachement" : quels sont les modalités de ce système ?
=> on prospecte son poste. Rémi Boyer a publié deux ouvrages sur la question, qui recensent finement 200 établissements publics qui en proposent:
http://www.apresprof.org/vous-aider/equiper-votre-mobilité
=> une fois le poste trouvé, on postule en adressant avant la date limite, le cachet de la poste faisant foi ou par mail (avec demande d'accusé de réception pour disposer d'une preuve de l'envoi du mail), le courrier contenant un CV et une lettre de motivation. Bannissez le CV I-Prof ce n'est pas du tout ce type de CV qui est attendu. Ce genre de CV part direct à la poubelle. Proscrivez le CV qui énumère chacune de vos affectations...préférez le Cv par compétences.
=> Ensuite vous serez ou pas convoqué(e) par la structure qui recrute
=> 1er cas vous n'êtes pas convoqué(e) et vous recevez une lettre vous le signifiant. Mon conseil: appelez alors le jour même le DRH de la structure pour savoir pourquoi vous n'avez pas été retenu(e) pour un entretien. Vous aurez alors une chance sur deux d'y être convié(e) du fait de votre motivation avec un contact téléphonique qui peut donner envie à votre interlocuteur de vous recevoir finalement (eh oui, peu le savent mais ça marche, déjà testé !). Si ça ne marche pas, demandez au DRH pourquoi il n'a pas retenu votre candidature. S'il bredouille ou ne trouve pas les mots, c'est qu'il recrute un copain en fait...mais gardez votre calme.
=> si vous êtes convié(e) à l'entretien pas de panique...vous n'êtes pas le/la seul(e). Préparez-vous en potassant à fond le site internet de la structure, trouvez les atouts et les failles, pour montrer à l'entretien que vous connaissez déjà bien la structure, ses projets, ses besoins aussi. Soyez force de proposition.
=> un entretien se prépare avec des amis, en simulant des dizaines de questions possibles. On est rarement recruté dès le premier essai de candidature, en moyenne notre expérience d'accompagnement montre que cela survient entre la 3e et la 6e candidature. Au-delà faites vous aider par un conseiller en communication personnelle, ou faites-vous relooker et coacher, ça peut aider. L'image que vous renvoyez compte beaucoup, pensez à vous informer sur la morphopsychologie, dans tous les jurys de recrutement un personnel des RH vous détaille des pieds à la tête pour savoir si vos gestes disent l'inverse de ce que vous dites, ou si l'ensemble est en accord.
=> après l'entretien on attend, on n'appelle pas avant quinze jours au moins pour avoir une réponse, sauf si l'on vous a autorisé à appeler, ce qui est rare.
une dernière chose: arrivez 30 mn dans la structure avant l'entretien ou allez y faire un tour incognito si vous pouvez quelques jours avant, pour "'sentir l'ambiance". Si tout le monde s'engueule ce n'est peut-être pas la peine d'aller y travailler, et si vous voyez toutes les personnes que vous rencontrez raser les murs et ne pas échanger un seul mot, c'est qu'il y règne une atmosphère détestable. Dans ce cas mieux vaut prier pour rater l'entretien, ou le décliner par anticipation.
7. Je précise que je n'ai pas 3 ans d'ancienneté, et que je ne pense pas pouvoir tenir jusque là pour demander par exemple un congé de formation.... qui n'est que très rarement attribué à ce que j'ai cru comprendre
=>Le temps d'attente quelle que soit l'académie est de 5 à 7 ans pour un congé formation. Record constaté de 18 ans dans l'académie de Créteil, et de 14 ans dans l'académie de Versailles...
La nature de la formation peut jouer dans les priorités accordées. Si c'est un concours interne, ça a nettement plus de chances d'être accordé. Pour une formation qui n'a rien à voir avec l'univers clos de l'enseignement, mieux vaut vous débrouiller autrement car vous risquez d'attendre longtemps votre CFP.
- YoKonokéFidèle du forum
Chouette Aidoprofs est sur néo !
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Toi aussi ?Modulo a écrit:Je n'ai pas beaucoup le temps de développer, je repasserai donc plus tard, mais j'ai quand même une furieuse impression que ce type de message se développe fortement, à la fois sur Néo et en salle des profs.
Mazette, qu'est-ce qu'on en lit de jeunes collègues qui craque au bout d'un ou deux ans...
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"J'adore parler de rien : c'est le seul domaine où j'ai de vagues connaissances" (O. Wilde)
- YoKonokéFidèle du forum
Pour les congés de formation, j'ajoute que quand on change d'académie, on revient à zéro.
J'avais fait une (ou 2 je ne sais plus ) demande à Lille...ce n'aurait pas été comptabilisé dans mon actuelle ( en fait j'ai pas fait de demande ).
Donc pourrait-on aussi donner le conseil, pour certaines formations, de ne pas attendre et d'envisager ( en fonction des situations ) une solution intermédiaire : travailler à 80 % ?
J'avais fait une (ou 2 je ne sais plus ) demande à Lille...ce n'aurait pas été comptabilisé dans mon actuelle ( en fait j'ai pas fait de demande ).
Donc pourrait-on aussi donner le conseil, pour certaines formations, de ne pas attendre et d'envisager ( en fonction des situations ) une solution intermédiaire : travailler à 80 % ?
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