- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Je dirais plutôt les moins mal traités...
- Clecle78Bon génie
Rien à faire, dès qu'il est question des agrégés c'est le festival. Quand tout le monde sera contractuel c'est sûr que le problème ne se posera plus. Quant aux profs "moins bien servis', ils peuvent aussi passer le concours tant qu'il existe.
- lene75Prophète
Iridiane a écrit:J'avoue que parler des agrégés en termes de "privilèges" comme s'ils étaient nés agrégés et que l'agrégation était une sorte d'aristocratie me laisse toujours on ne peut plus perplexe...
Surtout quand on a consacré plusieurs années à passer l'agrégation avec un service de certifié à côté et des enfants en bas-âge à la maison. Ce qui n'enlève évidemment rien à ceux qui l'ont brillamment obtenue à la 1re tentative alors qu'ils étaient encore étudiants.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- BaldredSage
lene75 a écrit:Iridiane a écrit:J'avoue que parler des agrégés en termes de "privilèges" comme s'ils étaient nés agrégés et que l'agrégation était une sorte d'aristocratie me laisse toujours on ne peut plus perplexe...
Surtout quand on a consacré plusieurs années à passer l'agrégation avec un service de certifié à côté et des enfants en bas-âge à la maison. Ce qui n'enlève évidemment rien à ceux qui l'ont brillamment obtenue à la 1re tentative alors qu'ils étaient encore étudiants.
Vous simplifiez le débat et le placez là où personne ici ne le place, pourquoi ?
- IridianeFidèle du forum
Baldred a écrit:lene75 a écrit:Iridiane a écrit:J'avoue que parler des agrégés en termes de "privilèges" comme s'ils étaient nés agrégés et que l'agrégation était une sorte d'aristocratie me laisse toujours on ne peut plus perplexe...
Surtout quand on a consacré plusieurs années à passer l'agrégation avec un service de certifié à côté et des enfants en bas-âge à la maison. Ce qui n'enlève évidemment rien à ceux qui l'ont brillamment obtenue à la 1re tentative alors qu'ils étaient encore étudiants.
Vous simplifiez le débat et le placez là où personne ici ne le place, pourquoi ?
Parce qu’il a été question de privilèges, dans un de tes précédents messages en l’occurrence.
- BaldredSage
Iridiane a écrit:Baldred a écrit:lene75 a écrit:Iridiane a écrit:J'avoue que parler des agrégés en termes de "privilèges" comme s'ils étaient nés agrégés et que l'agrégation était une sorte d'aristocratie me laisse toujours on ne peut plus perplexe...
Surtout quand on a consacré plusieurs années à passer l'agrégation avec un service de certifié à côté et des enfants en bas-âge à la maison. Ce qui n'enlève évidemment rien à ceux qui l'ont brillamment obtenue à la 1re tentative alors qu'ils étaient encore étudiants.
Vous simplifiez le débat et le placez là où personne ici ne le place, pourquoi ?
Parce qu’il a été question de privilèges, dans un de tes précédents messages en l’occurrence.
Ah. J'ai parlé "des plus privilégiés" et non de privilèges.
Faut-il expliquer la nuance ?
- epekeina.tes.ousiasModérateur
C'est d'autant plus bizarre que le terme “privilège” est employé par ceux qui nous gouvernent pour désigner ceux qu'ils gouvernent : c'est-à-dire que c'est un terme employé par des gens infiniment privilégiés (il suffit d'aller vérifier leur déclaration de patrimoine pour s'en faire une idée) pour désigner ceux qui ne le sont pas du tout, mais qu'il faut bien désigner en coupables pour pouvoir continuer à jouir de ses propres privilèges.
En somme, c'est un “couvrez ce sein que je ne saurais voir”…
En somme, c'est un “couvrez ce sein que je ne saurais voir”…
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Si tu vales valeo.
- CleroliDoyen
Encore un fil à lire pour notre jeune étudiante en ondoto qui songe à devenir prof
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Je verrais au moins un avantage à un alignement de la rémunération et de l'obligation de service des certifiés sur celles des agrégés: cela éviterait des débats sans fin comme celui-ci et nous permettrait de nous concentrer davantage sur la défense de nos statuts, plutôt que sur la critique des "privilèges" des uns ou de la propension des autres à percevoir la situation des premiers comme indûment privilégiée.
A mon avis une telle mesure devrait également et absolument concerner les PE, même s'il semble compliqué d'aligner leur temps de présence devant élèves sur celui des enseignants du secondaire.
A mon avis une telle mesure devrait également et absolument concerner les PE, même s'il semble compliqué d'aligner leur temps de présence devant élèves sur celui des enseignants du secondaire.
- JennyMédiateur
Difficile à entendre au vu des efforts que demandent l’agrégation.
- KeaFidèle du forum
La Société des Agrégés publie la lettre qu’elle a envoyée à la ministre.
https://www.societedesagreges.net/actualite/communique/non-a-la-modification-du-statut-des-agreges/ (la lettre elle-même est accessible à ce lien).Communiqué de la Société des Agrégés a écrit:Non à la modification du statut des agrégés !
Par Société des agrégés, le 6 mai 2024
À la veille de la réunion du Comité Social d’Administration (CSA), qui doit examiner, le mardi 7 mai 2024, le projet de décret modifiant le statut particulier des professeurs agrégés, la Société des agrégés a décidé de rendre public le courrier qu’elle a adressé, le 26 avril, à Madame Nicole Belloubet pour réaffirmer son opposition résolue au projet de déconcentration de la gestion des professeurs agrégés.
Cette mesure, présentée comme une simplification administrative, serait source de distorsions et d’inégalités entre les académies. Une gestion nationale assure, au contraire, à tous les agrégés un traitement égal et une plus grande équité. Si l’on veut simplifier les procédures, il vaudrait mieux, compte tenu du nombre restreint des professeurs agrégés, recentraliser complètement la gestion des agrégés, ce qui donnerait au ministère des moyens de pilotage plus efficients dans l’emploi et la gestion de ces professeurs et permettrait, par exemple, de résoudre plus facilement la question des détachements dans l’enseignement supérieur (ATER et PRAG) ou des mises en disponibilité pour contrat doctoral.
Pis encore, cette modification du statut ferait peser de graves menaces sur l’avenir du concours de l’agrégation et sur la valeur ajoutée qu’apportent les agrégés à l’enseignement. On peut même se demander si cette gestion académique n’aboutirait pas, dans les prochaines années, à un rapprochement, voire à une fusion des deux corps, certifiés et agrégés.
Une telle réforme du statut constituerait un casus belli entre le ministère et tous ceux qui sont soucieux de défendre un concours et un corps de professeurs qui sont les piliers fondamentaux de l’enseignement et de la recherche.
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Jenny a écrit:Difficile à entendre au vu des efforts que demandent l’agrégation.
Il faudrait supprimer le CAPES dans la foulée et ne garder que l'agrégation, avec un nombre de postes en rapport avec les besoins. Et si l'on trouve un quelconque intérêt à faire des distinctions entre les gens très compétents et les gens "un peu moins très compétents" (mais qui pour l'immense majorité feront à la fin le même travail...), on pourra toujours s'amuser à regarder le classement.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Aperçu par hasard a écrit:Jenny a écrit:Difficile à entendre au vu des efforts que demandent l’agrégation.
Il faudrait supprimer le CAPES dans la foulée et ne garder que l'agrégation, avec un nombre de postes en rapport avec les besoins. Et si l'on trouve un quelconque intérêt à faire des distinctions entre les gens très compétents et les gens "un peu moins très compétents" (mais qui pour l'immense majorité feront à la fin le même travail...), on pourra toujours s'amuser à regarder le classement.
On est infiniment éloigné de ne serait-ce que faire mine de prendre cette direction… C'est même l'inverse qui est en train de se réaliser.
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Si tu vales valeo.
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
epekeina.tes.ousias a écrit:Aperçu par hasard a écrit:Jenny a écrit:Difficile à entendre au vu des efforts que demandent l’agrégation.
Il faudrait supprimer le CAPES dans la foulée et ne garder que l'agrégation, avec un nombre de postes en rapport avec les besoins. Et si l'on trouve un quelconque intérêt à faire des distinctions entre les gens très compétents et les gens "un peu moins très compétents" (mais qui pour l'immense majorité feront à la fin le même travail...), on pourra toujours s'amuser à regarder le classement.
On est infiniment éloigné de ne serait-ce que faire mine de prendre cette direction… C'est même l'inverse qui est en train de se réaliser.
Ah ben ça... je m'en doute bien.
- JennyMédiateur
Je pense comme ETO que si on aligne, ce sera sur le CAPES.
Dans l'hypothèse où on alignerait sur l'agrégation, les agrégés internes se retrouveraient moins avancés dans la carrière que s'ils étaient restés certifiés. De quoi motiver les troupes... Idem pour les collègues ayant pris un report de stage, ayant financé un congé de formation, ayant passé leurs soirées à travailler pour rien. Ce serait violent.
Dans l'hypothèse où on alignerait sur l'agrégation, les agrégés internes se retrouveraient moins avancés dans la carrière que s'ils étaient restés certifiés. De quoi motiver les troupes... Idem pour les collègues ayant pris un report de stage, ayant financé un congé de formation, ayant passé leurs soirées à travailler pour rien. Ce serait violent.
- lene75Prophète
Jenny a écrit:Je pense comme ETO que si on aligne, ce sera sur le CAPES.
Dans l'hypothèse où on alignerait sur l'agrégation, les agrégés internes se retrouveraient moins avancés dans la carrière que s'ils étaient restés certifiés. De quoi motiver les troupes... Idem pour les collègues ayant pris un report de stage, ayant financé un congé de formation, ayant passé leurs soirées à travailler pour rien. Ce serait violent.
J'ajouterais que quand bien même on alignerait au départ sur l'agrégation, on sait très bien comment les choses finiraient au bout de quelques années avec l'inflation en l'absence de revalorisation. Le fait que certains y aient gagné au départ (avant que les salaires en valeur réelle ne replongent) permettrait de masquer que d'autres y auront perdu à la fin, leur salaire nominal inchangé ayant perdu en valeur réelle.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Charles-MauriceNiveau 10
Et d'une injustice violente... Pourquoi ne pas supprimer les grades dans tous les corps dans ce cas, et ce dans tous les ministères. Voilà à coup sûr de quoi stopper tous les recrutements dans la fonction publique.
- MathetmathNiveau 3
Baldred a écrit:
Ah. J'ai parlé "des plus privilégiés" et non de privilèges.
Faut-il expliquer la nuance ?
Oh oui, parce que là, ta pensée est si subtile que je ne peux plus te suivre.
J'ai l'impression de lire et relire les mêmes posts sur ce sujet récurrent. L'utilisation de ce vocabulaire ne peut pas être anodine quand on a un peu l'expérience des débats au sein de l'EN.
Je suis assez exaspéré d'entendre des collègues profs parler d'autres profs comme ça. Non pas par corporatisme, mais par lassitude d'entendre le même discours que beaucoup, hors EN, tiennent encore aujourd'hui malgré le contexte que nous connaissons tous ici.
On est tous le "prof" (au sens privilégié supposé) de quelqu'un. J'en témoigne, n'ayant aucun prof dans mon entourage.
Ceci étant dit, le sentiment d'injustice des certifiés me parait justifié mais je ne crois pas que la politique soit à la diminution des ORS.
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
lene75 a écrit:Jenny a écrit:Je pense comme ETO que si on aligne, ce sera sur le CAPES.
Dans l'hypothèse où on alignerait sur l'agrégation, les agrégés internes se retrouveraient moins avancés dans la carrière que s'ils étaient restés certifiés. De quoi motiver les troupes... Idem pour les collègues ayant pris un report de stage, ayant financé un congé de formation, ayant passé leurs soirées à travailler pour rien. Ce serait violent.
J'ajouterais que quand bien même on alignerait au départ sur l'agrégation, on sait très bien comment les choses finiraient au bout de quelques années avec l'inflation en l'absence de revalorisation. Le fait que certains y aient gagné au départ (avant que les salaires en valeur réelle ne replongent) permettrait de masquer que d'autres y auront perdu à la fin, leur salaire nominal inchangé ayant perdu en valeur réelle.
Ce phénomène existe déjà dans la situation actuelle, non? Je ne vois pas en quoi la distinction certifié/agrégé contribue à le limiter. Évidemment, si l'on allait vers un statut unique, il faudrait ensuite se battre pour que des revalorisations régulières aient lieu. Exactement comme il faut le faire dans la situation actuelle. Anticiper une stratégie de dilution des acquis par l'Etat employeur ne me semble pas un argument très recevable, parce que dans n'importe quelle situation il faudrait lutter contre cela. Et je pense - mais je me trompe peut-être - que nous serions plus efficaces pour lutter si nous appartenions à un corps unique.
Pour ce qui concerne la frustration des agrégés à l'interne ayant travaillé dur (ce que je ne nie pas bien sûr), on peut remarquer que l'agrégation sur liste d'aptitude existe déjà. Il serait possible de généraliser ce dispositif à l'ensemble des certifiés en appliquant à chacun le reclassement qui correspond à sa situation. Cela n'enlèverait rien à la condition des agrégés ayant eu le concours à l'interne.
Bon... après, tout cela n'est que mon avis, que je sais peu partagé. Et de toute façon, il n'y a strictement aucune chance que cela arrive.
- Charles-MauriceNiveau 10
Cela reviendrait à tuer l' agregation, plus personne ne ferait ce sacrifice, et cela aggraverait le niveau de recrutement des professeurs.Aperçu par hasard a écrit:lene75 a écrit:Jenny a écrit:Je pense comme ETO que si on aligne, ce sera sur le CAPES.
Dans l'hypothèse où on alignerait sur l'agrégation, les agrégés internes se retrouveraient moins avancés dans la carrière que s'ils étaient restés certifiés. De quoi motiver les troupes... Idem pour les collègues ayant pris un report de stage, ayant financé un congé de formation, ayant passé leurs soirées à travailler pour rien. Ce serait violent.
J'ajouterais que quand bien même on alignerait au départ sur l'agrégation, on sait très bien comment les choses finiraient au bout de quelques années avec l'inflation en l'absence de revalorisation. Le fait que certains y aient gagné au départ (avant que les salaires en valeur réelle ne replongent) permettrait de masquer que d'autres y auront perdu à la fin, leur salaire nominal inchangé ayant perdu en valeur réelle.
Ce phénomène existe déjà dans la situation actuelle, non? Je ne vois pas en quoi la distinction certifié/agrégé contribue à le limiter. Évidemment, si l'on allait vers un statut unique, il faudrait ensuite se battre pour que des revalorisations régulières aient lieu. Exactement comme il faut le faire dans la situation actuelle. Anticiper une stratégie de dilution des acquis par l'Etat employeur ne me semble pas un argument très recevable, parce que dans n'importe quelle situation il faudrait lutter contre cela. Et je pense - mais je me trompe peut-être - que nous serions plus efficaces pour lutter si nous appartenions à un corps unique.
Pour ce qui concerne la frustration des agrégés à l'interne ayant travaillé dur (ce que je ne nie pas bien sûr), on peut remarquer que l'agrégation sur liste d'aptitude existe déjà. Il serait possible de généraliser ce dispositif à l'ensemble des certifiés en appliquant à chacun le reclassement qui correspond à sa situation. Cela n'enlèverait rien à la condition des agrégés ayant eu le concours à l'interne.
Bon... après, tout cela n'est que mon avis, que je sais peu partagé. Et de toute façon, il n'y a strictement aucune chance que cela arrive.
Mais qui s'en soucie ?
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Charles-Maurice a écrit:
Cela reviendrait à tuer l' agregation, plus personne ne ferait ce sacrifice, et cela aggraverait le niveau de recrutement des professeurs.
Mais qui s'en soucie ?
Cela reviendrait à tuer le CAPES. Un plus grand nombre de poste disponibles ouvrant droit à un service de 15h et à un traitement d'agrégé tuerait le niveau de recrutement? Tu veux dire que les meilleurs éléments ne seraient plus attirés par le concours du fait que son obtention ne leur permettrait plus de se positionner au-dessus d'autres éléments auxquels on suppose une moindre maîtrise disciplinaire? Je n'en suis pas convaincu. Mais je ne connais pas assez bien la nature humaine (ni les subtilités des mécanismes de la motivation) pour être certain que tu as tort, cela dit...
- BaldredSage
Mathetmath a écrit:Baldred a écrit:
Ah. J'ai parlé "des plus privilégiés" et non de privilèges.
Faut-il expliquer la nuance ?
Oh oui, parce que là, ta pensée est si subtile que je ne peux plus te suivre.
J'ai l'impression de lire et relire les mêmes posts sur ce sujet récurrent. L'utilisation de ce vocabulaire ne peut pas être anodine quand on a un peu l'expérience des débats au sein de l'EN.
Je suis assez exaspéré d'entendre des collègues profs parler d'autres profs comme ça. Non pas par corporatisme, mais par lassitude d'entendre le même discours que beaucoup, hors EN, tiennent encore aujourd'hui malgré le contexte que nous connaissons tous ici.
On est tous le "prof" (au sens privilégié supposé) de quelqu'un. J'en témoigne, n'ayant aucun prof dans mon entourage.
Ceci étant dit, le sentiment d'injustice des certifiés me parait justifié mais je ne crois pas que la politique soit à la diminution des ORS.
ok, je recite mon message
C'est un peu comme de demander aux parents de faire les grèves qu'on ne fait pas.
Le sort des plus privilégiés ne dépend pas de ceux qui le sont moins. Je doute que les certifiés attendent du "soutien" des contractuels. Pourquoi demander ça ?
Il s'agissait donc d'une généralisation pour montrer que le "reproche" fait aux certifiés de ne pas soutenir les agrégés, comme la "jalousie" évoquée plus haut, ne me paraissait pas la bonne analyse.
Il n'y a pas vraiment besoin d'une grande subtilité pour voir que ce message ne parle pas de "privilèges" mais d'une manière plus ou moins privélégiée de faire le même boulot, quand c'est le cas. Car le problème est sans doute là, personne en conteste je crois la priorité à donner aux agrégés pour des postes qui conviennent à leur niveau de formation. En revanche, la justification d'une différence de traitement au collège et au lycée est à l'évidence plus difficile à justifier, précisément à cause de ce sentiment d'injustice des certifiés que tu trouves justifié.
- MathadorEmpereur
Aperçu par hasard a écrit:Charles-Maurice a écrit:
Cela reviendrait à tuer l' agregation, plus personne ne ferait ce sacrifice, et cela aggraverait le niveau de recrutement des professeurs.
Mais qui s'en soucie ?
Cela reviendrait à tuer le CAPES. Un plus grand nombre de poste disponibles ouvrant droit à un service de 15h et à un traitement d'agrégé tuerait le niveau de recrutement? Tu veux dire que les meilleurs éléments ne seraient plus attirés par le concours du fait que son obtention ne leur permettrait plus de se positionner au-dessus d'autres éléments auxquels on suppose une moindre maîtrise disciplinaire? Je n'en suis pas convaincu. Mais je ne connais pas assez bien la nature humaine (ni les subtilités des mécanismes de la motivation) pour être certain que tu as tort, cela dit...
À moins d'une revalorisation considérable qui dépasserait largement la paye actuelle des agrégés, on ne trouvera pas 1500 candidats à l'agrégation qui tiennent la route ne serait-ce que sur les questions les plus faciles des épreuves actuelles. On a déjà du mal à en trouver 400, la preuve dans les statistiques du concours où il y a moins d'admis que de postes depuis 2013 inclus. Donc peut-être qu'en arts plastiques l'agrégation à 200 places garderait un niveau correct, mais en maths le jury serait obligé de baisser le niveau des épreuves de façon conséquente afin de pouvoir distinguer le 800e du 1500e.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- lene75Prophète
Aperçu par hasard a écrit:Charles-Maurice a écrit:
Cela reviendrait à tuer l' agregation, plus personne ne ferait ce sacrifice, et cela aggraverait le niveau de recrutement des professeurs.
Mais qui s'en soucie ?
Cela reviendrait à tuer le CAPES. Un plus grand nombre de poste disponibles ouvrant droit à un service de 15h et à un traitement d'agrégé tuerait le niveau de recrutement? Tu veux dire que les meilleurs éléments ne seraient plus attirés par le concours du fait que son obtention ne leur permettrait plus de se positionner au-dessus d'autres éléments auxquels on suppose une moindre maîtrise disciplinaire? Je n'en suis pas convaincu. Mais je ne connais pas assez bien la nature humaine (ni les subtilités des mécanismes de la motivation) pour être certain que tu as tort, cela dit...
Il y a deux solutions : soit maintenir le niveau actuel de l'agrégation, et parvenir à avoir des candidats en nombre suffisant pour recruter à ce niveau. C'est ce que j'évoquais plus haut : ça ne pourrait se faire sans une amélioration très significative des conditions de travail (et pas seulement du salaire). Ou alors simplement appeler "agrégation" un concours qui en fait serait du niveau du Capes actuel pour pouvoir recturer ceux qui, aujourd'hui, auraient le Capes, et alors, comme plus personne ne fera l'effort supplémentaire de préparer une agrégation qui n'apportera plus rien, de fait, le niveau de recrutement aura diminué, personne ne faisant plus l'effort que font aujourd'hui ceux qui obtiennent l'agrégation (et une partie de ceux qui la préparent sas l'obtenir) de travailler jusqu'à atteindre le niveau de l'agrégation.
Edit : grillée par Mathador.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Oui, enfin… Dans un an et demi, il n'y aura plus, en fait de “capes”, que des concours régionaux de niveau L3 — ce qui renverra aux calendes grecques toute réclamation de revalorisation quelle qu'elle soit. Quant aux agrégations, personne n'y touchera : il suffit d'avoir la main sur le nombre de postes que l'on y publie pour que la question soit réglée.
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Si tu vales valeo.
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
D'accord avec @Mathador et @Lene75. Sans revalorisation franche, point de salut dans le fond (et c'est effectivement la première solution qu'il faudrait mettre en œuvre).
@epekeina.tes.ousias Je sais bien que depuis quelques messages je tire des plans sur la comète. Bon, je retourne à mes copies...
@epekeina.tes.ousias Je sais bien que depuis quelques messages je tire des plans sur la comète. Bon, je retourne à mes copies...
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