projet de décret : gestion des agrégés

Pour prendre de mauvaises mesures on peut toujours compter sur eux....

En effet :

Notice : le décret confie aux recteurs d'académie certains actes de gestion du corps des professeurs agrégés notamment, le classement des lauréats du concours de l'agrégation, l'évaluation, l'avancement d'échelon et de grade des membres de ce corps. Il comprend également des mesures de toilettage visant à supprimer l'intervention de la CAP en matière de mobilité.

"Toilettage"...

Dans le JO.

piesco a écrit:En effet :

Notice : le décret confie aux recteurs d'académie certains actes de gestion du corps des professeurs agrégés notamment, le classement des lauréats du concours de l'agrégation, l'évaluation, l'avancement d'échelon et de grade des membres de ce corps. Il comprend également des mesures de toilettage visant à supprimer l'intervention de la CAP en matière de mobilité.

Je suppose que les dispositions supprimées étaient déjà rendues inopérantes par la loi Dussopt et la hiérarchie des normes.

https://www.societedesagreges.net/actualite/communique/statut-des-agreges-un-decret-scelerat-subrepticement-publie/

Cela est-il applicable aussi aux maître du privé (agrégés) ? Car, actuellement, pour les promotions à la hors-classe, les CCMA continuent de jouer leur rôle pour l'Enseignement privé dans la mesure où :

La loi n° 2019-828 du 6 août 2019 de transformation de la fonction publique n’est pas applicable aux maîtres de l’enseignement privé sous contrat. Il n’existe dès lors pas de lignes directrices de gestion applicables aux maîtres du privé. Les commissions consultatives mixtes demeurent donc compétentes pour les campagnes de promotion.

https://www.education.gouv.fr/bo/2023/Hebdo16/MENF2307836N

Les CCMA/CCMI fonctionnent encore dans le privé, y compris pour les agrégés, un ami est lauréat en interne et a vu son cas statué en CCMA, avec les représentants syndicaux qui avaient préparé en amont. Quand je constate la dentelle de précision que c'est de caser tout le monde, surtout quand il n'y a pas assez de postes et que c'est un vrai jeu de chaises musicales (j'ai été associée de près par mon rôle syndical à certaines décisions), que je frémis à l'idée d'un fonctionnement géré uniquement par les rectorats. Un des rares privilèges qui nous reste dans le privé. Chaque année les rectorats (enfin le ministère à travers eux) menacent de supprimer, comme dans le public, la présence des représentants des maîtres, et pour le moment, ça continue.

Bon, espérons que les commissions perdurent encore quelques temps.
Le regard de délégués syndicaux évite aussi à certains chefs d'établissement de privilégier ou maintenir des délégués au détriment de maîtres sous contrat lors du mouvement.