- joebar69Fidèle du forum
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] : Ah! mais je ne suis pas un ayatollah du non-écran.
Je dis simplement qu'en tant qu'enseignant, la seule chose dont je n'ai pas envie de voir ou entendre, ce sont bien ces émissions relatives au métier, dont on sait tou.te.s qu'elles sont formatées pour viser un certain public qui n'est pas celui du monde enseignant.
Moi aussi, je parcours le net, la presse, les magazines spécialisés pour me tenir informer en y faisant un tri que j'espère éclairé.
Quant à la télé et les réseaux, je n'y trouve plus aucun/pas d'intérêt, personnellement, c'est tout.
Néoprofs est mon seul "réseau social", car c'est bien ici que je peux y trouver une fenêtre d'expression avec les act.eur.rice.s des différents aspects des métiers de l'éduc.
Je dis simplement qu'en tant qu'enseignant, la seule chose dont je n'ai pas envie de voir ou entendre, ce sont bien ces émissions relatives au métier, dont on sait tou.te.s qu'elles sont formatées pour viser un certain public qui n'est pas celui du monde enseignant.
Moi aussi, je parcours le net, la presse, les magazines spécialisés pour me tenir informer en y faisant un tri que j'espère éclairé.
Quant à la télé et les réseaux, je n'y trouve plus aucun/pas d'intérêt, personnellement, c'est tout.
Néoprofs est mon seul "réseau social", car c'est bien ici que je peux y trouver une fenêtre d'expression avec les act.eur.rice.s des différents aspects des métiers de l'éduc.
- Clecle78Bon génie
Oui, les élèves sont gentils dans ce collège et j'ai aussi été étonnée par le temps passé auprès d'eux par les adultes de l'établissement. Ça change agréablement de l'image de violence et d'incivilités renvoyée régulièrement par les médias. Le prof d'EPS est crispant mais effectivement cela peut être dû au choix de la chaîne. Le prof à vocation fait toujours recette ...
- nonoHabitué du forum
Comme Joebar, je n'arrive pas à regarder ce type de programme.
_________________
Prof en LP
- CasparProphète
Comme on en avait longuement parlé sur le forum j'ai voulu jeter un coup d'œil.
Comme on l'a dit plus haut sur le fil, la présence de caméras modifie forcément le comportement et la posture des adultes comme des élèves.
Comme on l'a dit plus haut sur le fil, la présence de caméras modifie forcément le comportement et la posture des adultes comme des élèves.
- LaplumeNiveau 4
Pour ma part, je pense que le tournage a vraiment été réalisé façon télé-réalité, avec un choix judicieux d'élèves et d'adultes capables de jouer un rôle. Les dialogues semblent écrits de toute pièce en fonction du sujet à aborder (les grands classiques : harcèlement, réseaux...). Honnêtement je ne crois pas une seconde que les images ont été choisies parmi des heures d'enregistrement au hasard, les élèves ont clairement été prévenus à l'avance des scènes à (sur)jouer pour chaque thématique, sans doute sur des journées de tournage bien particulières et définies à l'avance. Je me demande même si la 1ère gamine qui se fait embêter par les garçons n'a pas pris un peu de serum-phy pour feindre les larmes .
Mais bon, au moins, l'image du professeur est mise en valeur, il vaut mieux ça que du prof-bashing.
Cettetélé-réalité émission s'adresse donc
selon moi, clairement aux collégiens eux-mêmes (il y a d'ailleurs eu beaucoup de réactions à chaud sur les réseaux), ce n'est pas un documentaire sur l'éducation comme M6 l'avait annoncé initialement.
Je passerai mon chemin pour les épisodes suivants, j'ai déjà suffisamment à faire avec mes propres élèves et leurs (vraies) embrouilles
Mais bon, au moins, l'image du professeur est mise en valeur, il vaut mieux ça que du prof-bashing.
Cette
selon moi, clairement aux collégiens eux-mêmes (il y a d'ailleurs eu beaucoup de réactions à chaud sur les réseaux), ce n'est pas un documentaire sur l'éducation comme M6 l'avait annoncé initialement.
Je passerai mon chemin pour les épisodes suivants, j'ai déjà suffisamment à faire avec mes propres élèves et leurs (vraies) embrouilles
- CasparProphète
Laplume a écrit:Pour ma part, je pense que le tournage a vraiment été réalisé façon télé-réalité, avec un choix judicieux d'élèves et d'adultes capables de jouer un rôle. Les dialogues semblent écrits de toute pièce en fonction du sujet à aborder (les grands classiques : harcèlement, réseaux...). Honnêtement je ne crois pas une seconde que les images ont été choisies parmi des heures d'enregistrement au hasard, les élèves ont clairement été prévenus à l'avance des scènes à (sur)jouer pour chaque thématique, sans doute sur des journées de tournage bien particulières et définies à l'avance. Je me demande même si la 1ère gamine qui se fait embêter par les garçons n'a pas pris un peu de serum-phy pour feindre les larmes .
Mais bon, au moins, l'image du professeur est mise en valeur, il vaut mieux ça que du prof-bashing.
Cettetélé-réalitéémission s'adresse donc
selon moi, clairement aux collégiens eux-mêmes (il y a d'ailleurs eu beaucoup de réactions à chaud sur les réseaux), ce n'est pas un documentaire sur l'éducation comme M6 l'avait annoncé initialement.
Je passerai mon chemin pour les épisodes suivants, j'ai déjà suffisamment à faire avec mes propres élèves et leurs (vraies) embrouilles
+1
- lene75Prophète
Vous m'avez paradoxalement donné envie d'aller voir de quoi il retournait. Bon, j'ai pris le truc à l'envers, j'ai commencé par le 3e épisode, peut-être que ça fausse un peu. En tout cas, dans le 3e épisode, ce que je constate, c'est que, outre le caractère artificiel qui a déjà été relevé, je trouve que ça donne une image très peu fidèle de la réalité des difficultés du métier au grand public. Il est question de la plus difficile des classes de ce collège REP, dont un prof dit que c'est la pire qu'il ait eue en tant que PP de toute sa carrière, même s'il modère cette remarque en disant qu'il les aime bien. Une autre prof craque et dit qu'il n'y a qu'avec cette classe qu'elle a des problèmes de discipline. Ce qui laisse entendre qu'une classe aussi difficile, c'est quand même l'exception, même dans un collège REP, où les profs ont a priori l'habitude d'un public difficile. Le téléspectateur lambda comprend donc qu'on lui montre le pire du pire de ce à quoi un prof peut être confronté. Et à l'écran, qu'est-ce qu'on voit ?... Bah vraiment pas grand chose... Une majorité d'élèves sages et sérieux, et quelques trublions - on n'en voit que deux dans l'épisode, et donc, pourrait-on penser, dans la classe - qui ne sont pas du tout suivis par les autres élèves de la classe et qui n'ont pas l'air franchement bien méchants... Nous, nous pouvons nous douter que, hors caméras, ça ne se passe pas comme ça, qu'il y en a d'autres qui n'ont pas accepté d'être filmés et que la classe est beaucoup plus difficile à gérer que ce qu'on veut bien nous montrer, mais pour le grand public, ça me paraît donner l'impression que les profs pleurnichent vraiment pour pas grand chose et que s'ils ne s'en sortent pas, c'est parce qu'ils ne sont pas doués.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- ElaïnaDevin
Voilà, même sentiment (mais je n'ai regardé que quelques bouts, pas le temps ni l'envie d'en voir plus).
Même sentiment du reste que quand on regarde l'un de ces films sur "les profs" où le prof semble n'avoir qu'une seule classe, jamais de copies, et que finalement, les élèves, après quelques scènes de rebellitude en carton de scénarium, s'assoient bien sagement et se mettent à lever la main pour participer au cours (récemment j'ai vu Ecrire pour exister avec Hillary Swank, c'était le festival).
Même sentiment du reste que quand on regarde l'un de ces films sur "les profs" où le prof semble n'avoir qu'une seule classe, jamais de copies, et que finalement, les élèves, après quelques scènes de rebellitude en carton de scénarium, s'assoient bien sagement et se mettent à lever la main pour participer au cours (récemment j'ai vu Ecrire pour exister avec Hillary Swank, c'était le festival).
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- HimpyExpert spécialisé
Je n'ai pas regardé cette série, juste pour clarifier le contexte cependant : je vis à côté de la ville de ce collège, c'est une petite ville tranquille où il fait globalement bon vivre.
Je n'ai pas eu l'occasion de remplacer dans cet établissement, il est certainement parmis les plus difficiles du coin, mais on est très loin de certaines problématiques de quartier dans de très grandes villes.
Il me semble que bien que rep, la population est relativement mixte.
Donc comme toujours, il y'a sûrement mieux et sûrement pire.
Je n'ai pas eu l'occasion de remplacer dans cet établissement, il est certainement parmis les plus difficiles du coin, mais on est très loin de certaines problématiques de quartier dans de très grandes villes.
Il me semble que bien que rep, la population est relativement mixte.
Donc comme toujours, il y'a sûrement mieux et sûrement pire.
- lene75Prophète
Mais ces éléments, le téléspectateur ne les a pas. Ce qu'il entend, c'est collège REP, puisqu'on prend la peine de le préciser et d'insister là-dessus, et classe particulièrement difficile d'un collège REP.
_________________
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- maduNiveau 8
Je n’ai vu qu’un quart d’heure de cette émission, vers la fin. Je n’ai pas reconnu mon métier tant tout m’a semblé faux. (Ma mère, pas du métier, a trouvé ça intéressant, elle qui, ancienne infirmière, juge négativement les documentaires sur le milieu médical. C’est logique d’avoir un œil critique sur ce qu’on connaît).
J’ai vu hier le film Un métier sérieux, que j’ai trouvé bien plus réaliste, comme quoi…
J’ai vu hier le film Un métier sérieux, que j’ai trouvé bien plus réaliste, comme quoi…
- HimpyExpert spécialisé
Oui oui, bien entendu.lene75 a écrit:Mais ces éléments, le téléspectateur ne les a pas. Ce qu'il entend, c'est collège REP, puisqu'on prend la peine de le préciser et d'insister là-dessus, et classe particulièrement difficile d'un collège REP.
Je précisais cela pour votre information, pas pour défendre la production, qui, à mon avis, quelles que soient leurs intentions, ne proposera pas quelque chose de réaliste.
- Anne_68Niveau 10
HS En Allemagne, la fondation Robert Bosch publie chaque année (depuis 2019) un rapport sur l'état de l'école (du primaire au lycée) basé sur un sondage représentatif parmi les enseignants, avec des questions très détaillées.
Le dernier en date se trouve ici (pdf à télécharger)
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et un commentaire ici
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Existe-t-il une publication comparable en France, faite de manière scientifique, par un organisme indépendant ?
J'ai l'impression que l'on abandonne ce champ aux faits divers, à des fictions télévisuelles, aux publications syndicales et à la comm' de personnalités politiques de tout bord, présentant chacun leur vision sur une parcelle du sujet en fonction de leurs intérêts. En plus du café du commerce bien sûr qui y trouve des "arguments" allant dans tous les sens.
Le dernier en date se trouve ici (pdf à télécharger)
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Existe-t-il une publication comparable en France, faite de manière scientifique, par un organisme indépendant ?
J'ai l'impression que l'on abandonne ce champ aux faits divers, à des fictions télévisuelles, aux publications syndicales et à la comm' de personnalités politiques de tout bord, présentant chacun leur vision sur une parcelle du sujet en fonction de leurs intérêts. En plus du café du commerce bien sûr qui y trouve des "arguments" allant dans tous les sens.
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- "Wo alles dunkel ist, macht Licht !" :
Was keiner wagt, das sollt ihr wagen // Was keiner sagt, das sagt heraus
Was keiner denkt, das wagt zu denken // Was keiner anfängt, das führt aus
Wenn keiner ja sagt, sollt ihr′s sagen // Wenn keiner nein sagt, sagt doch nein
Wenn alle zweifeln, wagt zu glauben // Wenn alle mittun, steht allein
Wo alle loben, habt Bedenken // Wo alle spotten, spottet nicht
Wo alle geizen, wagt zu schenken // Wo alles dunkel ist, macht Licht
Lothar Zenetti
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- lene75Prophète
Il me semble bien avoir vu passer des rapports, oui, dont je ne saurais donner des références là maintenant. Je ne sais pas s'ils sont représentatifs ou non, mais il y a bien des enquêtes faites auprès des élèves et des professeurs. Le café pédagogique en publie (je veux dire qu'il commente les résultats d’enquêtes dont il n'est pas à l'initiative). Par ailleurs en tant que parent d'élève on est parfois informé que l'école a été sélectionnée pour participer à une enquête de climat scolaire à l'initiative de... (ministère ?).
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- epekeina.tes.ousiasModérateur
À ma connaissance, cela n'existe quasiment plus, faute par ex. de laboratoires de sociologie de l'éducation qui auraient encore les moyens de travailler scientifiquement sur ce sujet (un travail de ce genre, prend au minimum un quadriennal)… À la place ? des statistiques ministérielles, des enquêtes journalistiques, des notes pondues par des “fondations” qui sont tout sauf neutres, etc…
Et y aurait-il encore des travaux scientifiques que cela ne servirait à rien : ni les médias ni personne n'en parleraient, sauf à la condition de pouvoir les instrumenter dans un sens idéologique (chaque “média” reconnaîtra “les siens”). Et si jamais il y avait des objections (sait-on jamais si, d'un point de vue scientifique, il ne serait pas nécessaire qu'il y en ait ?), car il resterait le discours médiatique foncièrement idéologique qui s'oppose à ce type de travaux : ce sera de “l'idéologie”, des machins de “sciences de l'éducation” (dès qu'il y a “éducation” quelque part, peu importe la discipline concernée, à la moindre objection : dites que ce sont des “sciences de l'éduc” et assénez quelques insultes bien choisies, cela suffira, et ceci quelle que soit l'idéologie à soutenir et quels que soient les travaux).
Pas étonnant, dans ces conditions, que des produits — comme cette émission de M6 qui mélange sans aucun avertissement des éléments prétendument “réels” et de la scénarisation, de la reconstruction et de la fiction — puissent voir le jour. Ce ne sont même plus de prétendues “reconstructions” ou “reconstitutions” du réel, c'est du mélange d'éléments donnés pour réels et d'éléments fictifs non désignés comme tels. Et ce mélange est donné “comme réel” — mais on se garde comme de la peste de donner la recette à l'aide de laquelle on l'a fabriqué. ce n'est ni “vrai” ni “faux” puisqu'il est strictement impossible de désigner quelque critère que ce soit pour tenter de le savoir, et il est impossible de distinguer l'imaginaire du réel. Bref, c'est ce que l'on appelait jadis de la propagande.
Et y aurait-il encore des travaux scientifiques que cela ne servirait à rien : ni les médias ni personne n'en parleraient, sauf à la condition de pouvoir les instrumenter dans un sens idéologique (chaque “média” reconnaîtra “les siens”). Et si jamais il y avait des objections (sait-on jamais si, d'un point de vue scientifique, il ne serait pas nécessaire qu'il y en ait ?), car il resterait le discours médiatique foncièrement idéologique qui s'oppose à ce type de travaux : ce sera de “l'idéologie”, des machins de “sciences de l'éducation” (dès qu'il y a “éducation” quelque part, peu importe la discipline concernée, à la moindre objection : dites que ce sont des “sciences de l'éduc” et assénez quelques insultes bien choisies, cela suffira, et ceci quelle que soit l'idéologie à soutenir et quels que soient les travaux).
Pas étonnant, dans ces conditions, que des produits — comme cette émission de M6 qui mélange sans aucun avertissement des éléments prétendument “réels” et de la scénarisation, de la reconstruction et de la fiction — puissent voir le jour. Ce ne sont même plus de prétendues “reconstructions” ou “reconstitutions” du réel, c'est du mélange d'éléments donnés pour réels et d'éléments fictifs non désignés comme tels. Et ce mélange est donné “comme réel” — mais on se garde comme de la peste de donner la recette à l'aide de laquelle on l'a fabriqué. ce n'est ni “vrai” ni “faux” puisqu'il est strictement impossible de désigner quelque critère que ce soit pour tenter de le savoir, et il est impossible de distinguer l'imaginaire du réel. Bref, c'est ce que l'on appelait jadis de la propagande.
- Anne_68Niveau 10
Bon le rapport de la fondation Robert Bosch aborde un grand nombre de questions qui apparaissent également dans différents fils sur le forum, et se base uniquement sur les réponses des enseignants (panel réduit mais représentatif, pas un "sondage" où n'importe qui peut s'inscrire et répondre x fois).
Voici la table des matières du dernier rapport.
Défis professionnels actuels 13
Besoins actuels dans son propre établissement 18
Hétérogénéité et inclusion 20
Satisfaction professionnelle et expérience de la charge de travail 37
Enseignement assisté par le numérique 48
Activités de formation continue et culture du feedback 53
Soutien psychosocial et qualité des relations 63
Compétences pour la vie future des élèves
Chose semblable existe-t-elle en France ?
EDIT Mon message s'est croisé avec celui d'ETO.
Voici la table des matières du dernier rapport.
Défis professionnels actuels 13
Besoins actuels dans son propre établissement 18
Hétérogénéité et inclusion 20
Satisfaction professionnelle et expérience de la charge de travail 37
Enseignement assisté par le numérique 48
Activités de formation continue et culture du feedback 53
Soutien psychosocial et qualité des relations 63
Compétences pour la vie future des élèves
Chose semblable existe-t-elle en France ?
EDIT Mon message s'est croisé avec celui d'ETO.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Remarque que cela ne se contredit pas.
À moins que je ne me trompe du tout au tout, quand on part de ce lien : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] — on finit par aboutir à cette page : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ……
Ou comment une entreprise qui se vante de faire 88 milliards de chiffre d'affaire en fabriquant des “maisons intelligentes” se débrouille pour “informer” des autorités politiques : la philanthropie est quelque chose de formidable…
À moins que je ne me trompe du tout au tout, quand on part de ce lien : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] — on finit par aboutir à cette page : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ……
Ou comment une entreprise qui se vante de faire 88 milliards de chiffre d'affaire en fabriquant des “maisons intelligentes” se débrouille pour “informer” des autorités politiques : la philanthropie est quelque chose de formidable…
- Anne_68Niveau 10
epekeina.tes.ousias a écrit:Remarque que cela ne se contredit pas.
À moins que je ne me trompe du tout au tout, quand on part de ce lien : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] — on finit par aboutir à cette page : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ……
Ou comment une entreprise qui se vante de faire 88 milliards de chiffre d'affaire en fabriquant des “maisons intelligentes” se débrouille pour “informer” des autorités politiques : la philanthropie est quelque chose de formidable…
Il s'agit bien de la même entreprise, la fondation RB a été créée en 1964 conformément au testament du fondateur Robert Bosch décédé en 1942. C'est la fondation RB qui est propriétaire de l'entreprise.
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] (rubrique Actionnariat)
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
C'est une fondation d'utilié publique (selon ses statuts) qui soutient des projets dans les domaines de la santé, de l'éducation et des questions globales (page wiki). Elle a investi 2 milliards d'euros dans ces recherches depuis sa création, 149 millions en 2022. Là où la recherche en sociologie en France serait inexistante faute de financement ...
Je ne me méfie pas a priori de l'orientation de leurs publications, au moins cela a le mérite d'exister.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Pour ma part, ce n'est pas une question de méfiance. C'est plutôt une question de rationalité. En médecine, par exemple, des études ont démontré rationnellement que les liens d'intérêts avaient des effets dans les choix intellectuels quand bien même les individus qui faisaient ces choix étaient décidés à ne pas tenir compte de ces liens d'intérêts (Serqe Hercberg, dans À Voix Nue sur France Culture, l'a récemment réexpliqué). Je ne vois pas de raison qui ferait que ce ne devrait être le cas qu'en médecine…
Ce qui est plus amusant, ce sont les conséquences qu'en tirent certains…
Certains en tirent comme conséquence qu'on “voit bien” qu'en “sciences sociales” (car “sciences humaines” est un gros mot), il y a “toujours des biais” : donc… autant n'en pas faire du tout, puisque ce n'est pas sérieux (et laisser faire des entreprises comme celle-ci s'en occuper, car ce sera plus sérieux).
D'autres en tirent comme conséquence que — ayant eux-mêmes été instruits par la Science des Biais (désormais, chacun a la sienne) — ils sont devenus capables de faire de la Science (garantie sans biais) : et doivent donc être les seuls à pouvoir trancher de quoi il retourne, puisqu'ils possèdent la Science (les nouvelles versions de cette vieille farce que fut la “coupure épistémologique” ne sont pas en reste dans ce genre dogmatique). Remarque : ce sont parfois les mêmes que les précédents…
D'autres, enfin, en déduisent qu'il vaudrait mieux consolider une recherche correctement financée dont les chercheurs seraient mis à l'abri des pressions économiques, y compris celles des pouvoirs publics : ce sont probablement des irresponsables et des rêveurs. Ou — comment dit-on déjà ?… ah oui : des parasites qui consomment des crédits publics et refusent de rendre des comptes sur l'utilité de ce qu'ils font.
Non, décidément, mieux vaut encore laisser faire M6 (en espérant qu'ils ont pensé à se faire financer par un lobby industriel : il serait dommage de négliger de faire rentrer de l'argent frais quand on travaille autant).
Ce qui est plus amusant, ce sont les conséquences qu'en tirent certains…
Certains en tirent comme conséquence qu'on “voit bien” qu'en “sciences sociales” (car “sciences humaines” est un gros mot), il y a “toujours des biais” : donc… autant n'en pas faire du tout, puisque ce n'est pas sérieux (et laisser faire des entreprises comme celle-ci s'en occuper, car ce sera plus sérieux).
D'autres en tirent comme conséquence que — ayant eux-mêmes été instruits par la Science des Biais (désormais, chacun a la sienne) — ils sont devenus capables de faire de la Science (garantie sans biais) : et doivent donc être les seuls à pouvoir trancher de quoi il retourne, puisqu'ils possèdent la Science (les nouvelles versions de cette vieille farce que fut la “coupure épistémologique” ne sont pas en reste dans ce genre dogmatique). Remarque : ce sont parfois les mêmes que les précédents…
D'autres, enfin, en déduisent qu'il vaudrait mieux consolider une recherche correctement financée dont les chercheurs seraient mis à l'abri des pressions économiques, y compris celles des pouvoirs publics : ce sont probablement des irresponsables et des rêveurs. Ou — comment dit-on déjà ?… ah oui : des parasites qui consomment des crédits publics et refusent de rendre des comptes sur l'utilité de ce qu'ils font.
Non, décidément, mieux vaut encore laisser faire M6 (en espérant qu'ils ont pensé à se faire financer par un lobby industriel : il serait dommage de négliger de faire rentrer de l'argent frais quand on travaille autant).
- Anne_68Niveau 10
Double post par erreur, je graisse ce que j'ai modifié.
Il s'agit bien de la même entreprise, la fondation RB a été créée en 1964 conformément au testament du fondateur Robert Bosch décédé en 1942. C'est la fondation RB qui est propriétaire du conglomérat d'entreprises.
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C'est une fondation d'utilié publique (selon ses statuts) qui soutient des projets dans les domaines de la santé, de l'éducation et des questions globales (page wiki). Elle a investi 2 milliards d'euros dans ces recherches depuis sa création, 149 millions en 2022. Là où la recherche en sociologie en France serait inexistante faute de financement ...
Je ne me méfie pas a priori de l'orientation de leurs publications, au moins cela a le mérite d'exister.
D'autant plus que ce n'est pas du "politiquement correct" pour de nombreuses questions. Et la contradiction reste possible, et s'exprime en ce moment dans les médias. Mais sur une base un peu plus sérieuse qu'une série TV...
epekeina.tes.ousias a écrit:Remarque que cela ne se contredit pas.
À moins que je ne trompe du tout au tout, quand on part de ce lien : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] — on finit par aboutir à cette page : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] ……
Ou comment une entreprise qui se vante de faire 88 milliards de chiffre d'affaire en fabriquant des “maisons intelligentes” se débrouille pour “informer” des autorités politiques : la philanthropie est quelque chose de formidable…
Il s'agit bien de la même entreprise, la fondation RB a été créée en 1964 conformément au testament du fondateur Robert Bosch décédé en 1942. C'est la fondation RB qui est propriétaire du conglomérat d'entreprises.
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C'est une fondation d'utilié publique (selon ses statuts) qui soutient des projets dans les domaines de la santé, de l'éducation et des questions globales (page wiki). Elle a investi 2 milliards d'euros dans ces recherches depuis sa création, 149 millions en 2022. Là où la recherche en sociologie en France serait inexistante faute de financement ...
Je ne me méfie pas a priori de l'orientation de leurs publications, au moins cela a le mérite d'exister.
D'autant plus que ce n'est pas du "politiquement correct" pour de nombreuses questions. Et la contradiction reste possible, et s'exprime en ce moment dans les médias. Mais sur une base un peu plus sérieuse qu'une série TV...
- lene75Prophète
En France il existe ce type d'enquêtes :
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Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Ce sont plus des enquêtes ciblées, pas une énorme somme reprenant toutes les questions dans une seule enquête, et c'est piloté par les pouvoirs publics. Est-ce pour autant moins fiable que des enquêtes faites par des entreprises privées ? Pas sûr. On peut aussi s'interroger sur les enquêtes type PISA et compagnie.
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Sur le plan national
Afin de mieux appréhender l’environnement d’apprentissage des élèves, la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) du ministère chargé de l'Éducation nationale mène deux types d'enquêtes complémentaires :
l’enquête Sivis (Système d’information et de vigilance sur la sécurité scolaire),
l’enquête nationale de climat scolaire et de victimation.
L'enquête nationale Sivis recueille mensuellement, auprès des chefs d’établissement et des inspecteurs de l’Éducation nationale, les faits graves survenus dans les établissements et écoles dont ils ont la responsabilité. Ces données chiffrées reflètent principalement les faits de violence constatés ou portés à la connaissance des équipes pédagogiques.
Les enquêtes nationales de climat scolaire et de victimation viennent compléter ce dispositif. Elles interrogent périodiquement des élèves et des personnels pour prendre en compte leur point de vue sur le climat scolaire et connaître les éventuelles atteintes subies à l’école que ces actes aient été ou non signalés au sein de l’établissement ou auprès des autorités académiques, policières, judiciaires ou administratives.
Source : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Ce sont plus des enquêtes ciblées, pas une énorme somme reprenant toutes les questions dans une seule enquête, et c'est piloté par les pouvoirs publics. Est-ce pour autant moins fiable que des enquêtes faites par des entreprises privées ? Pas sûr. On peut aussi s'interroger sur les enquêtes type PISA et compagnie.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- epekeina.tes.ousiasModérateur
- ZetitcheurHabitué du forum
Il y a aussi les études sur le climat scolaire, publiées par l’Autonome de Solidarité, dont les dernières datent de fin 2023, donc assez récemment. Sont séparés le premier et le second degrés.
Chaque étude souligne que, malgré la faible proportion d’attaques physiques, le climat s’est fortement dégradé pour les personnels. Sont évoqués une inquiétude face à la présence de violence dans l’établissement, un accueil inadapté pour certains élèves, un sentiment de “mépris social” et de déclassement, une dégradation des rapports avec la hiérarchie et une explosion des pensées démissionnaires.
Voici pour le premier degré : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Et le second (on peut accéder aux rapports complets en cliquant sur les liens en fin de résumé) : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Chaque étude souligne que, malgré la faible proportion d’attaques physiques, le climat s’est fortement dégradé pour les personnels. Sont évoqués une inquiétude face à la présence de violence dans l’établissement, un accueil inadapté pour certains élèves, un sentiment de “mépris social” et de déclassement, une dégradation des rapports avec la hiérarchie et une explosion des pensées démissionnaires.
Voici pour le premier degré : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
Et le second (on peut accéder aux rapports complets en cliquant sur les liens en fin de résumé) : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
- MajuFidèle du forum
Ce sont des enquêtes qui ont l'intérêt de donner la parole aux élèves, aux parents et à l'ensemble des personnels, et de concerner l'ensemble des champs du climat scolaire, et pas seulement la victimation. Il y est question aussi de justice scolaire, de charge de travail, du rapport avec les parents...lene75 a écrit:En France il existe ce type d'enquêtes :
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Sur le plan national
Afin de mieux appréhender l’environnement d’apprentissage des élèves, la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) du ministère chargé de l'Éducation nationale mène deux types d'enquêtes complémentaires :
l’enquête Sivis (Système d’information et de vigilance sur la sécurité scolaire),
l’enquête nationale de climat scolaire et de victimation.
L'enquête nationale Sivis recueille mensuellement, auprès des chefs d’établissement et des inspecteurs de l’Éducation nationale, les faits graves survenus dans les établissements et écoles dont ils ont la responsabilité. Ces données chiffrées reflètent principalement les faits de violence constatés ou portés à la connaissance des équipes pédagogiques.
Les enquêtes nationales de climat scolaire et de victimation viennent compléter ce dispositif. Elles interrogent périodiquement des élèves et des personnels pour prendre en compte leur point de vue sur le climat scolaire et connaître les éventuelles atteintes subies à l’école que ces actes aient été ou non signalés au sein de l’établissement ou auprès des autorités académiques, policières, judiciaires ou administratives.
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Ce sont plus des enquêtes ciblées, pas une énorme somme reprenant toutes les questions dans une seule enquête, et c'est piloté par les pouvoirs publics. Est-ce pour autant moins fiable que des enquêtes faites par des entreprises privées ? Pas sûr. On peut aussi s'interroger sur les enquêtes type PISA et compagnie.
Les enquêtes nationales ont lieu sur un panel d'établissement, mais leur déclinaison locale existe, ce sont les enquêtes locales de climat scolaire, dont un établissement peut faire la demande lorsqu'il souhaite faire un état des lieux précis. Si tout le monde y répond, ça donne une vision d'ensemble assez claire.
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