Re: Stage de seconde GT

Caspar a écrit:"Un temps" c'est quand même très vague, la direction ne doit pas savoir elle-même comment ce sera organisé: demi-journée banalisée ? Cours du PP de la classe ? Chaque élève passe à l'oral pour raconter son stage ?

Si j'ai des premières j'ai peur de ne pas être bien intéressé par un stage fait trois mois auparavant par les élèves, sans doute à moitié oublié, à un moment de l'année où on a bien d'autres choses en tête.

piesco a écrit:

Caspar a écrit:"Un temps" c'est quand même très vague, la direction ne doit pas savoir elle-même comment ce sera organisé: demi-journée banalisée ? Cours du PP de la classe ? Chaque élève passe à l'oral pour raconter son stage ?

Si j'ai des premières j'ai peur de ne pas être bien intéressé par un stage fait trois mois auparavant par les élèves, sans doute à moitié oublié, à un moment de l'année où on a bien d'autres choses en tête.

Oui, on va s'éclater hein ?

Comme jamais !

piesco a écrit:Comme jamais !

Bon nous au moins on pourra leur faire faire en langue étrangère. Stage de seconde GT - Page 9 437980826

J'ai une idée et si on demandait aux élèves de se mettre en groupes de quatre, d'échanger sur leur stage pendant deux heures et ensuite ils feraient une synthèse pour présenter à quel point cela a été important pour leur vision de leur futur avec un power point avec le texte de leur intervention. On pourrait y consacrer quatre à six heures d'enseignement. Ca serait trop bien. Et on pourrait mettre une note qui compterait dans Parcoursup. Comme ça ils auraient développé leurs compétences agiles douces pour performer en entreprise.

Je ne vois comment on pourrait plus maximiser leur apprentissage.

beaverforever a écrit:J'ai une idée et si on demandait aux élèves de se mettre en groupes de quatre, d'échanger sur leur stage pendant deux heures et ensuite ils feraient une synthèse pour présenter à quel point cela a été important pour leur vision de leur futur avec un power point avec le texte de leur intervention. On pourrait y consacrer quatre à six heures d'enseignement. Ca serait trop bien. Et on pourrait mettre une note qui compterait dans Parcoursup. Comme ça ils auraient développé leurs compétences agiles douces pour performer en entreprise.

Je ne vois comment on pourrait plus maximiser leur apprentissage.

Parfait aussi pour préparer la merveilleuse du Grand Oral car d'après les textes, très en phase avec le cerveau d'un élève moyen, préconisent d'y réfléchir dès le début de la première.

Caspar a écrit:

piesco a écrit:Comme jamais !

Bon nous au moins on pourra leur faire faire en langue étrangère.

J'ai y pensé. affraid

Voilà comment j'avais interprété la situation dans le lycée du fils de Zetitcheur. Et à mon avis on n'en sera pas loin. A moins que le chef se soit débarrassé des parents en leur disant ce qu'ils voulaient entendre et que rien ne sera fait à la rentrée. Attendons de voir.

Nous avons vaguement évoqué l'idée à un conseil de secondes. L'idée susurrée du bout des lèvres par le proviseur est que peut-être, enfin, si en première dans un cours on aborde une thématique professionnelle, un élève ayant effectué son stage dans ce domaine pour prendre la parole et relater... Bref l'idée était clairement de noyer le poisson, mais au final, j'ai trouvé que l'idée n'était pas si absurde. Cela peut permettre à un élève d'exposer ses expériences une minute de façon ponctuelle, donc pourquoi pas.

Ce qui m'épate c'est le fait que l'on discute sans vergogne de ce que l'on fait d'un stage, de ce que les élèves "doivent" "rendre" d'un stage dont la seule utilité est politique, à savoir faire diminuer les statistiques des heures de cours manquées.
Le chantage "stage ou SNU" me scandalise aussi car là nous sommes dans un double message politique : "pas d'heures manquées", "SNU qui marche". Là encore c'est de la politique.
L'élève là-dedans ? Il est absent ! L'élève n'est qu'un instrument manipulé pour de la communication politique !

Que l'on propose aux élèves qui pensent en avoir besoin un stage couvert par une convention du lycée, un stage de découverte, OK, 1000 fois OK, mais cette mascarade à but uniquement politicien !?

Et imposer un "retour" pour dire qu'il y a un retour, que cela soit dans l'année scolaire en cours ou en septembre, c'est cautionner la justification politique d'un gouvernement à la rue. Il faut cesser. Les établissements scolaires ne sont pas là pour ça, les élèves non plus.

Jacq a écrit:Ce qui m'épate c'est le fait que l'on discute sans vergogne de ce que l'on fait d'un stage, de ce que les élèves "doivent" "rendre" d'un stage dont la seule utilité est politique, à savoir faire diminuer les statistiques des heures de cours manquées.
Le chantage "stage ou SNU" me scandalise aussi car là nous sommes dans un double message politique : "pas d'heures manquées", "SNU qui marche". Là encore c'est de la politique.
L'élève là-dedans ? Il est absent ! L'élève n'est qu'un instrument manipulé pour de la communication politique !

Que l'on propose aux élèves qui pensent en avoir besoin un stage couvert par une convention du lycée, un stage de découverte, OK, 1000 fois OK, mais cette mascarade à but uniquement politicien !?

Et imposer un "retour" pour dire qu'il y a un retour, que cela soit dans l'année scolaire en cours ou en septembre, c'est cautionner la justification politique d'un gouvernement à la rue. Il faut cesser. Les établissement scolaires ne sont pas là pour ça, les élèves non plus.

Encore d'accord. J'appuie.
Je discute récemment avec une ancienne élève, vendeuse dans ma boulangerie. Je demande des nouvelles de ses enfants. Son second est en seconde (en fait il attendait sans doute ses 16 ans ou d'avoir le déclic ou etc.), pas scolaire. Il a trouvé sa voie. Il est en stage tous les mercredis chez un boucher. Il est très content. Et sera en apprentissage chez ce boucher l'an prochain. Double effet.

Voilà, Jacq. Tu as très bien résumé la chose.

À la rentrée, il faut se lancer dans une nouvelle année, mettre les élèves au travail, tout le monde est bien reposé, c'est la période la plus productive, pas le moment de ressasser ce qui s'est passé trois mois plus tôt (et qu'il des élèves dont le stage ne s'est pas bien passé pour une raison pu pour inz autre, qui se sont ennuyés, qui ont trouvé leur stage "nul" ou "bof").

D'accord avec vous pour des stages ponctuels pour les élèves motivés qui souhaitent se réorienter. Le stage de 3e à aussi plus de sens pour moi: trois jours c'est une durée correcte, ça peut mettre certaines.choses au clair et les aider pour leur orientation avant ou après la seconde.

Au collège, nous avons de plus en plus de stages bidons chez tonton, tata, papa, maman… Je me demande si au lycée on ne risque pas d’avoir une multiplication de faux stages.

Bien évidemment, surtout si on annonce que l'absence de stage entraîne un séjour au lycée.

Ici, dans mon lycée, tout le monde est bilingue français/novlangue, et tout le monde sait que "stage obligatoire" signifie très exactement "stage facultatif".

Annonce du CDE aux parents : "la semaine du 17 au 21 le lycée ne pourra pas accueillir les élèves de seconde n'ayant pas de stage". Au moins, c'est clair.

Notre CDE entend répartir le suivi des élèves en stage au prorata de nos heures de cours avec des secondes... Je suis d'écrit et d'oral pour les EAF. Je suis à 80% et bosserai donc déjà à temps plein pendant 3 semaines pour quelques cacahuètes. Hors de question que je passe le moindre de coup de fil pour finir par devoir corriger la nuit.
Chez vous, ça se passe comment ? Qui va assurer les "suivis" de stage ?

Aucun suivi dans mon lycée (et encore heureux car beaucoup d'enseignants mobilisés pour les surveillances ET corrections du bac ou/et grand oral).

Idem. Je n’en ai pas entendu parler…

Petite nouvelle de ce stage. Et des grands- parents pas contents. Leur petit- fils est en en stage à partir d''aujourd'hui.
1. Ils avaient trouvé un stage grâce à leur réseau. Mais l'entreprise ne reçoit que dans les dates fixées par l'EN
2. Dans leur réseau, une boîte qui pouvait intéresser leur petit- fils, mais les deux patrons ont eu l' honnêteté de dire qu'ils n'ont pas le temps
3. Ils ont trouvé mais pas tout à fait le domaine du garçon
4. Il vient d'une autre région et sera hébergé chez ses grands parents disponibles et en bonne santé.
Il faut vraiment voir large.
Ce problème de voir large, je l'ai déjà eu en lep et pour avoir un stage plus intéressant, on incitait à partir plus loin. Mais tout le monde n'a pas, ne peut pas etc....

Listesrattures a écrit:Notre CDE entend répartir le suivi des élèves en stage au prorata de nos heures de cours avec des secondes... Je suis d'écrit et d'oral pour les EAF. Je suis à 80% et bosserai donc déjà à temps plein pendant 3 semaines pour quelques cacahuètes. Hors de question que je passe le moindre de coup de fil pour finir par devoir corriger la nuit.
Chez vous, ça se passe comment ? Qui va assurer les "suivis" de stage ?

C'est un fonctionnement que j'ai souvent vu en collège, le CDE a dû se baser sur son expérience. Peux-tu juste ne rien faire et attendre ?

Oui, c'est mon intention et aussi celle des collègues de lettres. Nous récupérons nos copies lundi et nous n'aurons donc aucune raison de consulter nos messageries puisqu'en mission jusqu'au 5 juillet : nous ne verrons pas s'il nous demande de suivre tel ou tel élève en stage... Je suis bien contente de voir que ce n'est pas demandé dans les autres lycées.

Pour les élèves sans stage, des solutions.
Stages de 2ᵈᵉ connectés https://avenirs.onisep.fr/equipes-educatives/les-stages-de-2-generale-et-technologique/stages-de-2-connectes
Je ne doute pas que les jeunes vont se ruer dessus.

Prosper de Barante a écrit:Annonce du CDE aux parents : "la semaine du 17 au 21 le lycée ne pourra pas accueillir les élèves de seconde n'ayant pas de stage". Au moins, c'est clair.

idem chez nous, il reste chez eux.. au moins 30% de l'effectif

On en accueille une chez nous cette semaine... Elle s'ennuie comme un rat mort. En début de semaine mon collègue l'a mise en renfort des secrétaires pour réceptionner les dossiers d'inscription. Sauf qu'il n'y a pas grand chose à faire, cet après-midi elle dessinait dans son cahier. Je voulais lui trouver une activité mais je ne voyais pas ce que je pouvais lui déléguer, et je n'ai pas vraiment le temps de m'occuper d'elle. Elle risque de trouver les prochains jours très très longs.