Stage de seconde GT

Si si. Il faut que le séjour à l'étranger soit associé à un projet éducatif... Et surtout pouvoir payer le tour opérateur.

Chez nous la contrainte serait que les élèves sans stage ni SNU ni séjour à l'étranger, devraient venir dans l'établissement pour "réfléchir à leur orientation" pendant la période officiel du stage.
La direction n'a aucunement l'intention de faire cet accueil, mais entretient le flou auprès des élèves en espérant que cela pourrait éventuellement inciter les élèves à trouver un stage. Bon, les élèves eux-mêmes ne croient pas du tout à cette menace.

Je pense que ce stage sera mis en place cette année, le ministère fera un petit peu de communication mais pas trop, histoire que les opposants n'aillent pas fouiller trop loin, et ça deviendra un truc facultatif l'année prochaine.

LM a écrit:
Sinon, merci bien la galère pour trouver un stage, ici, en campagne, sans transports, à part le bus scolaire à 7H10 et 17H15. Et merci aussi pour l'organisation pour nous parents car il va falloir l'emmener et la récupérer tous les jours pendant 15 jours à des horaires auxquels on travaille! Et trouver une solution pour le midi pour manger. Je ne sais pas comment on va faire.

Voilà. Exactement pareil pour nous 🤬

Baldred a écrit:Le lycée d'un de mes enfants pratiquait le stage de seconde. Il y avait un trou dans la raquette : le séjour linguistique pouvait être considéré comme "stage"  au prix d' un rapport bidon. Résultat : séjour à  Malte.
Je ne sais pas si ce subterfuge socialement douteux est encore possible ?

En tout cas il suffit de saisir “stage seconde” sur Google pour trouver des organismes linguistiques qui ont vite flairé le bon pognon. Et proposent des expériences dans des cafés ou commerces à Malte ou en Irlande.

beaverforever a écrit:Si si. Il faut que le séjour à l'étranger soit associé à un projet éducatif... Et surtout pouvoir payer le tour opérateur.

Chez nous la contrainte serait que les élèves sans stage ni SNU ni séjour à l'étranger, devraient venir dans l'établissement pour "réfléchir à leur orientation" pendant la période officiel du stage.
La direction n'a aucunement l'intention de faire cet accueil, mais entretien le flou auprès des élèves en espérant que cela pourrait éventuellement inciter les élèves à trouver un stage. Bon, les élèves eux-mêmes ne croient pas du tout à cette menace.

Je pense que ce stage sera mis en place cette année, le ministère fera un petit peu de communication mais pas trop, histoire que les opposants n'aillent pas fouiller trop loin, et ça deviendra un truc facultatif l'année prochaine.

Ici le proviseur a déclaré moitié en plaisantant, sans doute, mais on peut le prendre au mot) qu'il prendrait dans son bureau les deux ou trois qui n'auraient pas de stage; je ne sais pas quel miracle il attend alors que les conventions et les consignes sont distribuées seulement cette semaine à nos lycéens.
Par contre, les PP ont reçu une liste attribuant à chaque professeur de l'équipe quelques élèves à attribuer. N'ayant que des latinistes en seconde, je ne sais pas encore si je suis concernée, mais il est certain que je ne ferai ce suivi que si je ne suis pas convoquée au bac.

@Aphrodissia ; J'espère surtout que ton CdE possède un grand bureau

Aphrodissia a écrit:Ici le proviseur a déclaré moitié en plaisantant, sans doute, mais on peut le prendre au mot) qu'il prendrait dans son bureau les deux ou trois qui n'auraient pas de stage; je ne sais pas quel miracle il attend alors que les conventions et les consignes sont distribuées seulement cette semaine à nos lycéens. Par contre, les PP ont reçu une liste attribuant à chaque professeur de l'équipe quelques élèves à attribuer. N'ayant que des latinistes en seconde, je ne sais pas encore si je suis concernée, mais il est certain que je ne ferai ce suivi que si je ne suis pas convoquée au bac.

Ni les profs docs, ni mon CDE ne veulent de ces élèves, ils seront donc libres et encouragés à .... ne pas venir (lors de la 1ère "reconquête du mois de juin", il y a une bonne dizaine d'années de cela, nous avions dû accueillir les élèves de 2de après le bac mais sans faire l'appel : dès le 2ème jour, seule une poignée d'élèves était encore là).
Pas de suivi pendant le stage, chez moi et pour cause : nous serons tous ou presque occupés par le bac et de toute façon le travail gratuit, c'est non !

joebar69 a écrit:@Aphrodissia ; J'espère surtout que ton CdE possède un grand bureau

C'est ce qu'on s'est dit: s'il imagine deux ou trois élèves sans stage, il n'imagine sans doute pas que ce sera par classe

Cleroli a écrit: [...] Pas de suivi pendant le stage, chez moi et pour cause : nous serons tous ou presque occupés par le bac et de toute façon le travail gratuit, c'est non !

Argument qui devrait normalement suffire. Mais certaine.s collègues s'en accommoderont sûrement pour le biendezenfants.

Zetitcheur a écrit:

LM a écrit:
Sinon, merci bien la galère pour trouver un stage, ici, en campagne, sans transports, à part le bus scolaire à 7H10 et 17H15. Et merci aussi pour l'organisation pour nous parents car il va falloir l'emmener et la récupérer tous les jours pendant 15 jours à des horaires auxquels on travaille! Et trouver une solution pour le midi pour manger. Je ne sais pas comment on va faire.

Voilà. Exactement pareil pour nous 🤬

Honnêtement, que risquent nos rejetons s'ils ne font pas le stage ? Il n'y a pas de rapport de stage à faire, rien à soutenir, et ils passeront tout de même en 1ère ... J'ai demandé à mon CDE : pas de stage ? Ben, aucune pénalité possible ...
On est bien d'accord que ce stage, c'est juste une "reconquête du mois de juin", et moi je rigole doucement : avant les parents râlaient parce que les secondes glandaient pendant le mois de juin (faut reconnaître qu'à 16 ans, c'est quand même la super année, le calme avant la tempête ) maintenant ils vont râler parce que la recherche de stage, c'est la galère

beaverforever a écrit:Si si. Il faut que le séjour à l'étranger soit associé à un projet éducatif... Et surtout pouvoir payer le tour opérateur.

Chez nous la contrainte serait que les élèves sans stage ni SNU ni séjour à l'étranger, devraient venir dans l'établissement pour "réfléchir à leur orientation" pendant la période officiel du stage.
La direction n'a aucunement l'intention de faire cet accueil, mais entretient le flou auprès des élèves en espérant que cela pourrait éventuellement inciter les élèves à trouver un stage. Bon, les élèves eux-mêmes ne croient pas du tout à cette menace.

Je pense que ce stage sera mis en place cette année, le ministère fera un petit peu de communication mais pas trop, histoire que les opposants n'aillent pas fouiller trop loin, et ça deviendra un truc facultatif l'année prochaine.

Si j'avais été élève, j'aurais sans doute préféré venir au lycée. Je me rappelle avoir fait mon stage de 3e dans un truc qui n'a rien à voir avec mon projet d'orientation (si on pouvait appeler ça comme ça), comme la majorité des élèves de ma classe d'ailleurs. Si on m'avait dit que je pouvais ne pas faire le stage et aller au lycée à la place, j'aurais sauté sur l'occasion. Et si en plus on m'avait dit "on t'aidera à réfléchir à ton orientation", j'aurais peut-être même trouvé ça plus productif. Bref la direction de ton établissement ne m'aurait pas fait peur du tout. Mais peut-être suis-je un cas particulier.

Mrs Hobie a écrit:
Honnêtement, que risquent nos rejetons s'ils ne font pas le stage ? Il n'y a pas de rapport de stage à faire, rien à soutenir, et ils passeront tout de même en 1ère ... J'ai demandé à mon CDE : pas de stage ? Ben, aucune pénalité possible ...

Comme l'indique la FAQ du site du ministère (dernière question) :
https://www.education.gouv.fr/reussir-au-lycee/un-stage-en-juin-pour-les-eleves-de-seconde-generale-et-technologique-380196

joebar69 a écrit:

Mrs Hobie a écrit:
Honnêtement, que risquent nos rejetons s'ils ne font pas le stage ? Il n'y a pas de rapport de stage à faire, rien à soutenir, et ils passeront tout de même en 1ère ... J'ai demandé à mon CDE : pas de stage ? Ben, aucune pénalité possible ...

Comme l'indique la FAQ du site du ministère (dernière question) :
https://www.education.gouv.fr/reussir-au-lycee/un-stage-en-juin-pour-les-eleves-de-seconde-generale-et-technologique-380196

Zetitcheur a écrit:

Baldred a écrit:Le lycée d'un de mes enfants pratiquait le stage de seconde. Il y avait un trou dans la raquette : le séjour linguistique pouvait être considéré comme "stage"  au prix d' un rapport bidon. Résultat : séjour à  Malte.
Je ne sais pas si ce subterfuge socialement douteux est encore possible ?

En tout cas il suffit de saisir “stage seconde” sur Google pour trouver des organismes linguistiques qui ont vite flairé le bon pognon. Et proposent des expériences dans des cafés ou commerces à Malte ou en Irlande.

OK...
Il est rentré de Malte ravi, reposé, bronzé, avec un peu d'anglais... très peu... Aujourd'hui bilingue il affirme que c'est à cause de Malte. C'est gentil de me le dire. Je ne le crois pas une seconde.

Au lycée de ma fille, les cours finissent le 7 juin... et le stage commence 10 jours après. Reconquête du mois de juin qu'ils disaient. C'est tout à fait normal que les lycées ferment pour tout ce qui n'est pas examens, bien sûr, mais là, on ne voit vraiment pas pourquoi les élèves de seconde se donneraient du mal pour trouver un stage, non surveillé, sans rapport à rédiger, après une semaine de vacances... Il y a des exceptions bien sûr (ma fille a un super stage avec une attachée de presse à Avignon, sa meilleurs copine retourne dans le journal où elle avait fait son stage de 3e, mais elles sont quasiment les seules dans leur classe à avoir un "vrai" stage en lien avec leur projet), mais c'est quand même un peu n'importe quoi. Quant à la convention, la tutrice a une écriture quasiment illisible, les horaires sont un peu fantaisistes (domaine du spectacle vivant oblige), et rien n'a semblé curieux au lycée.

Ici on finit aussi le 7 juin et les élèves ont été autorisés à commencer leur stage le 10.

Avec tout ça je suis assez dégoûtée vis-à-vis des aspects potentiellement positifs du stage : l'idéal aurait été qu'il soit valorisé à juste titre, afin que ceux ayant fourni cet effort en ressortent avec quelque chose.
L'impression qu'on est (comme d'hab) victimes des campagnes de com' de nos dirigeants, qui n'ont aucune idée de leur impact sur le terrain.

Zetitcheur a écrit:Avec tout ça je suis assez dégoûtée vis-à-vis des aspects potentiellement positifs du stage : l'idéal aurait été qu'il soit valorisé à juste titre, afin que ceux ayant fourni cet effort en ressortent avec quelque chose.
L'impression qu'on est (comme d'hab) victimes des campagnes de com' de nos dirigeants, qui n'ont aucune idée de leur impact sur le terrain.

Ce n'est pas qu'une impression. Ce fut une réponse à une actualité "brulante", sans aucune prise de recul ou de conseils, comme d'hab !
Comme le disait, supra, un néo, ce machin disparaitra aussi vite qu'il est apparu.

EdithW a écrit:Au lycée de ma fille, les cours finissent le 7 juin... et le stage commence 10 jours après. Reconquête du mois de juin qu'ils disaient. C'est tout à fait normal que les lycées ferment pour tout ce qui n'est pas examens, bien sûr, mais là, on ne voit vraiment pas pourquoi les élèves de seconde se donneraient du mal pour trouver un stage, non surveillé, sans rapport à rédiger, après une semaine de vacances... Il y a des exceptions bien sûr (ma fille a un super stage avec une attachée de presse à Avignon, sa meilleurs copine retourne dans le journal où elle avait fait son stage de 3e, mais elles sont quasiment les seules dans leur classe à avoir un "vrai" stage en lien avec leur projet), mais c'est quand même un peu n'importe quoi. Quant à la convention, la tutrice a une écriture quasiment illisible, les horaires sont un peu fantaisistes (domaine du spectacle vivant oblige), et rien n'a semblé curieux au lycée.

Autrefois on finissait le 31 mai au lycée et le niveau n'était pas moins bon dans l'ensemble.

EdithW a écrit:Au lycée de ma fille, les cours finissent le 7 juin... et le stage commence 10 jours après. Reconquête du mois de juin qu'ils disaient. C'est tout à fait normal que les lycées ferment pour tout ce qui n'est pas examens, bien sûr, mais là, on ne voit vraiment pas pourquoi les élèves de seconde se donneraient du mal pour trouver un stage, non surveillé, sans rapport à rédiger, après une semaine de vacances.

Ce lycée ferme tôt ! Chez moi, les cours s'arrêtent entre le 13 et 14 selon le niveau d'enseignement (nous sommes centre d'examen).

Clecle78 a écrit:Autrefois on finissait le 31 mai au lycée et le niveau n'était pas moins bon dans l'ensemble.

Je n'ai jamais connu un arrêt des cours aussi précoce.

Cleroli a écrit:

EdithW a écrit:Au lycée de ma fille, les cours finissent le 7 juin... et le stage commence 10 jours après. Reconquête du mois de juin qu'ils disaient. C'est tout à fait normal que les lycées ferment pour tout ce qui n'est pas examens, bien sûr, mais là, on ne voit vraiment pas pourquoi les élèves de seconde se donneraient du mal pour trouver un stage, non surveillé, sans rapport à rédiger, après une semaine de vacances.

Ce lycée ferme tôt ! Chez moi, les cours s'arrêtent entre le 13 et 14 selon le niveau d'enseignement (nous sommes centre d'examen).

Clecle78 a écrit:Autrefois on finissait le 31 mai au lycée et le niveau n'était pas moins bon dans l'ensemble.

Je n'ai jamais connu un arrêt des cours aussi précoce.

Dans mon lycée, début des années 2000 ... Le bac était début juin à l'époque. Et on reprenait après une semaine de prérentrée en septembre. Et les conseils avaient lieu pendant la journée ... C'était un autre temps, évidemment.

Les souvenirs s'effacent alors parce que je ne m'en souviens plus du tout (je suis en lycée depuis 1995).

Clecle78 a écrit:

Cleroli a écrit:

EdithW a écrit:Au lycée de ma fille, les cours finissent le 7 juin... et le stage commence 10 jours après. Reconquête du mois de juin qu'ils disaient. C'est tout à fait normal que les lycées ferment pour tout ce qui n'est pas examens, bien sûr, mais là, on ne voit vraiment pas pourquoi les élèves de seconde se donneraient du mal pour trouver un stage, non surveillé, sans rapport à rédiger, après une semaine de vacances.

Ce lycée ferme tôt ! Chez moi, les cours s'arrêtent entre le 13 et 14 selon le niveau d'enseignement (nous sommes centre d'examen).

Clecle78 a écrit:Autrefois on finissait le 31 mai au lycée et le niveau n'était pas moins bon dans l'ensemble.

Je n'ai jamais connu un arrêt des cours aussi précoce.

Dans mon lycée, début des années 2000 ... Le bac était début juin à l'époque. Et on reprenait après une semaine de prérentrée en septembre. Et les conseils avaient lieu pendant la journée ... C'était un autre temps, évidemment.

Je viens de vérifier. Les épreuves commençaient le 14 juin, pour la session 2000. Ça m'intéressait car c'est l'année où mon fils a passé son bac.

C'était le 10 juin en 2004, quand je suis arrivée au lycée.

Clecle78 a écrit:C'était le 10 juin en 2004, quand je suis arrivée au lycée.

Mon lycée a toujours arrêté les cours les jours précédents l'épreuve de philo (en général 2 jours avant, afin de préparer les salles). Jusqu'à peu (réforme du lycée), les Terminales avaient en revanche une semaine de révision mais pas les autres niveaux. Je pensais que tous les établissements, centres d'examen comme le mien, faisaient le choix d'assurer le plus longtemps possible des cours.
Quant aux conseils, ils ont toujours été placés en fin de journée, sauf au 3èle trimestre, histoire justement de les faire le plus tardivement possible (cette année par exemple, les parents de 2de ont 2 jours pour être reçus par le CDE avant l'appel).

Cleroli a écrit:

Clecle78 a écrit:C'était le 10 juin en 2004, quand je suis arrivée au lycée.

Mon lycée a toujours arrêté les cours les jours précédents l'épreuve de philo (en général 2 jours avant, afin de préparer les salles). Jusqu'à peu (réforme du lycée), les Terminales avaient en revanche une semaine de révision mais pas les autres niveaux. Je pensais que tous les établissements, centres d'examen comme le mien, faisaient le choix d'assurer le plus longtemps possible des cours.
Quant aux conseils, ils ont toujours été placés en fin de journée, sauf au 3èle trimestre, histoire justement de les faire le plus tardivement possible (cette année par exemple, les parents de 2de ont 2 jours pour être reçus par le CDE avant l'appel).

Tu parles d'aujourd'hui, peut-être, et bien sûr  que les choses ont changé, même dans cet établissement. Moi je parle d'il y a 20 ans. Et dans mon très gros  lycée, précisément, ça ne semblait pas être là priorité absolue. Il n'y avait pas cette obsession actuelle de la perte d'heure et le niveau était pourtant meilleur qu'aujourd'hui. Mais c'était peut-être une exception. Et, bien sûr, on avait le droit de se former !

Les épreuves de CAP et de bac pro sont plus tôt que celles du bac général ou technologique (ça commence tout début juin), ceci explique peut être cela pour le lycée de mes enfants : plusieurs profs de matières générales (lettres, maths, histoire géo…) sont sur les deux structures et ne pourront pas à la fois faire cours aux lycéens GT et faire passer/corriger les épreuves de pro.