Neo défi lecture 2024 - Ici, on papote!

15- un livre dont le titre repose sur un oxymore ou une antithèse : Le Cantique de l'apocalypse joyeuse, Arto Paasilinna.
Une communauté se crée en Finlande autour d'une église en bois construite (difficilement) selon les dernières volontés d'un vieux communiste. Autour, l'Europe s'embrase (c'est la troisième guerre mondiale). Une vie simple, qui s'appuie sur les bonnes volontés et les compétences de chacun, voit le jour. Le nombre des habitants augmente, malgré les tracasseries et l'incompréhension administratives. Situations cocasses, description d'un retour à un mode de vie plutôt primitif, derrière lesquels se donne à lire toute la folie du monde contemporain dans une utopie qui rappelle la métairie de Candide, toutes proportions gardées.

- item 3 (Livre avec un moyen de transport sur la couverture) :  Le Silence,  Dennis Lehane

J’avais repéré ce livre depuis sa sortie l’année dernière mais j’ai attendu patiemment sa sortie en poche pour me le procurer et le lire dans la foulée.
L’histoire se passe en 1974 à Southie, quartier de Boston où vit Mary Pat, avec sa fille de 17 ans, Jules. On est à un moment où un juge vient de promulguer un arrêté mettant en place le « busing », c’est-à-dire le transfert d’élèves d’une école noire vers une  école blanche (et inversement ; cela se faisant par tirage au sort. Le bus dessiné sur la couverture représente donc ce « busing »).
Cette décision est mal acceptée par la population, et, dans le quartier de Mary Pat, une manifestation est prévue. Les tensions montent. Jusqu’au moment où un jeune noir meurt (accidentellement a priori) et où la fille de Mary Pat disparaît…
Ce roman est franchement très prenant. Le personnage de Mary Pat, qui se lance dans la recherche de sa fille, est un grand rôle de mère (et elle s’est incarnée très vite, dans mon esprit, en la personne de Kate Winslet dans Mare of Easttown…). Je ne dis rien pour ne pas spoiler ce roman qui reste basé sur un suspense assez prenant.
Je trouve également que le roman va plus loin que ça, à travers la vie de plusieurs personnages secondaires (il y a une réflexion sur la vie dans ces endroits-là  - c’est pas la misère absolue mais ça ne fait quand même pas rêver… - , sur les gens qui ont la main-mise dans ces quartiers, sur l’éducation des enfants, qui pousse au racisme, …).
J’ai hésité entre l’item 3 et le 40, pour le roman noir… Mais, comme plusieurs d’entre nous au début du défi, j’ai du mal à cerner totalement les contours du genre. Je vais donc rester sur le moyen de transport (le bus jaune sur fond jaune prend vraiment toute la couverture et représente quand même parfaitement un des éléments importants de l’histoire).

Reine Margot a écrit:50. Trompeuses apparences, Nancy Huston

A New York, Nadia, dite Nada, écrit l'histoire de barbe Durand, une jeune femme pendue en France au XVIIIe s comme sorcière pour avoir commis un infanticide.
Nada entretient elle-même un dialogue avec son "daimon" et peu à peu on entrevoit le parallèle des destins des deux femmes, marquées par l'emprise masculine, puisque nada a aussi avorté.
Je l'ai mis dans trompeuses apparences en raison du thème de la sorcellerie, du diable, mais surtout des faux-semblants dont les femmes sont victimes dans un monde où elles n'ont pas la parole. J'ai bien aimé l'histoire de Barbe, paysanne du Centre de la France ayant existé, et de son jumeau Barnabé, à la fois réaliste sur la condition féminine de l'époque, et pleine de magie (le lien mystérieux des jumeaux, les visions des deux côtés). La partie sur Nada m'a moins convaincue car j'ai trouvé le personnage plus caricatural: l'intellectuelle New-Yorkaise cultivée et torturée, pleine de cynisme et multipliant les amants n'est pas très attachante.

Il manque le titre en lui-même.
Ayant cherché avec les noms des personnages, je pense qu'il s'agit d'Instruments des ténèbres, est-ce bien cela ?

35. Un livre dont l'un des personnages est un(e) prostitué(e). . Human croquet  de Kate Atkinson
 Un roman dont je ne sais pas trop quoi penser.  Le personnage principal est Isobel, une adolescente de 16 ans qui vit dans un grand mal-être entre un frère disgracié (Charles), une tante acariâtre, un père dont elle est très distante et une  belle-mère qu'elle n'aime pas, ainsi un groupe d'amies qui ne semblent pas beaucoup mieux dans leurs baskets. Donc quelque chose apparemment d'assez banal; mais cependant il y a un mystère qui entoure la disparition de sa mère. D'un côté j'ai bien aimé l'ambiance et les personnages, il y a de l'humour et c'est assez intrigant.D'un autre côté la construction qui alterne entre passé et présent et entre "réel" et .. hallucinations? expériences temporelles?... du personnage principal, finit par être un peu fatigante car on ne sait jamais ce qui est "réel"et ce qui ne l'est pas. Cette autrice aime jouer avec le temps et les réalités parallèles, et même avec la construction de la fiction; et en soi ce n'est pas désagréable à lire mais c'est loin d'être son meilleur  roman. La résolution est d'ailleurs un peu décevante. L'alternance de points de vue sur les chapitres dans le passé est intéressante aussi, mais du coup en tant que lecteur doit-on la prendre pour argent comptant ou pas ? C'est bien déroutant et j'ai vraiment préféré "Life after life" ou "A god in ruins". Quant à la raison pour laquelle je place le roman dans cet item, elle apparaît tardivement…Mais ça colle, quand même !

Plus convainquant:
23. Archéologie Agatha Christie Mallowan, La romancière et l’archéologue. Dans cet ouvrage, Agatha Christie raconte non pas une intrigue policière mais ses voyages en Orient avec son deuxième mari. En effet après son divorce, elle a fait un voyage en Orient  pour se changer les idées, et y a rencontré et épousé Max Mallowan,  jeune archéologue de 14 ans son cadet, qu’elle accompagne ensuite sur ses campagnes de fouilles notamment en Syrie.  Ce récit de voyages  (au pluriel car il y a plusieurs expéditions) est tout à fait intéressant et assez inattendu en même temps. Tout d'abord, elle fait preuve de beaucoup d'autodérision, et la façon dont elle se décrit en train de faire ses courses et d'essayer d'acheter, en plein hiver, des vêtements pour les pays chauds ce qui est le début du récit, est très drôle ; elle ne cherche jamais à se mettre en valeur alors que je sais par ailleurs qu'elle a été d'une réelle aide pour les fouilles, prenant des notes et des photos. Enfin ces observations sont très drôles et elle raconte avec beaucoup d'humour les conditions spartiates dans lesquelles elle vit et leurs mésaventures. Ce qui est intéressant aussi c'est que bien sûr nous sommes dans un contexte colonial, il y a des domestiques et clairement les Occidentaux sont en position de supériorité. Mais on ne sent pas chez elle le mépris,  très fréquent à l'époque,  pour les populations locales; elle décrit vraiment ce choc des cultures en essayant de se décentrer et d'imaginer le point de vue que les habitants peuvent avoir sur eux également.  Une lecture très distrayante !

Je retiens ce titre car je n'avais aucune idée pour archéologie.

J'avoue tout, c'est moi qui ai proposé cet item pour caser ce livre

Écusette de Noireuil a écrit:J'avoue tout, c'est moi qui ai proposé cet item pour caser ce livre

Nous faisons tous plus ou moins ça.

39: rêve d'enfant: Marie Capron, Priya, Le silence des nonnes
Ce n'est pas l'item le plus évident pour ce roman mais j'ai déjà coché le 20
Priya Dharmesh, commissaire de police de 54 ans, a résolu d'adopter Lison, une gamine qui s'est retrouvée orpheline à la suite du meurtre de ses parents dans le roman précédent (Priya, la fille du boucher). Parallèlement à cette adoption, elle mène l'enquête dans une France dévastée par les politiques qui n'ont fait qu'exacerber les communautarismes et dépouiller les services publics. Quelle enquête? Celle sur la mort horriblement violente d'une communauté de nonnes en plein pendant les matines, puis des clients d'un club de rencontres. La DGSI lui met des bâtons dans les roues, la CIA s'en mêle et bien sûr les services sociaux ne sont pas en reste.
C'est divertissant, d'un humour un peu sombre, très trash dans les descriptions de cadavres et de scènes de crime. Si l'histoire ne l'est pas tellement, les passages sur l'évolution de la société, vu le contexte actuel, sont, eux, très crédibles.

Le roman peut cocher les items 20: le titre évoque un personnage décédé dans le roman, 36: il y est bien question de pirates et de hors-la-loi, et 47 puisqu'il est sorti en mars dernier.

cavatine a écrit:

Reine Margot a écrit:50. Trompeuses apparences, Nancy Huston

A New York, Nadia, dite Nada, écrit l'histoire de barbe Durand, une jeune femme pendue en France au XVIIIe s comme sorcière pour avoir commis un infanticide.
Nada entretient elle-même un dialogue avec son "daimon" et peu à peu on entrevoit le parallèle des destins des deux femmes, marquées par l'emprise masculine, puisque nada a aussi avorté.
Je l'ai mis dans trompeuses apparences en raison du thème de la sorcellerie, du diable, mais surtout des faux-semblants dont les femmes sont victimes dans un monde où elles n'ont pas la parole. J'ai bien aimé l'histoire de Barbe, paysanne du Centre de la France ayant existé, et de son jumeau Barnabé, à la fois réaliste sur la condition féminine de l'époque, et pleine de magie (le lien mystérieux des jumeaux, les visions des deux côtés). La partie sur Nada m'a moins convaincue car j'ai trouvé le personnage plus caricatural: l'intellectuelle New-Yorkaise cultivée et torturée, pleine de cynisme et multipliant les amants n'est pas très attachante.

Il manque le titre en lui-même.
Ayant cherché avec les noms des personnages, je pense qu'il s'agit d'Instruments des ténèbres, est-ce bien cela ?

oui! titre corrigé.

25 - Guerre civile: Mahmoud ou la montée des eaux d'Antoine Wauters
Je suis tombée, en parcourant les rayons de ma bibliothèque, sur ce livre acheté il y a bien 2 ou 3 ans, et que je n'ai pas touché depuis. Bingo: il y est question de la Syrie, à travers les paroles qu'un vieil homme, poète et enseignant, adresse aux siens (les deux femmes qu'il a aimées, ses enfants) disparus, tués au cours des 50 dernières années, entre le régime du père (Hafez el-Assad) et celui du fils Bachar el-Assad.
Sensible, en vers libres, c'est un texte qui donne à lire les souvenirs, douleurs, espoirs d'un homme comme tant d'autres que la guerre et la tyrannie ont abimé.

Pour l'item roman noir, je me suis décidée à relire (on peut pour être honnête même dire "lire" tant il ne m'en reste aucun souvenir) J'irai cracher sur vos tombes de B. Vian que j'ai dû lire au lycée. Je m'y attelle!

Bonsoir, ça faisait un petit moment que je n'avais rien lu pour le défi mais me voici avec un roman graphique pour le défi 41 "un livre écrit par un historien" : j'ai lu De Briques et de sang de Régis Hautière et David François qui m'intriguait beaucoup car l'action se passe en 1914 au Familistère de Guise (lieu de vie collective entre ouvriers et patrons créé par Godin). J'ai été très surprise que l'intrigue soit en fait policière ! Elle reprend une série de morts survenue en 1914 et qui a fait peu de bruit car à ce moment-là l'attention des français était tendue par la menace de la guerre puis l'assassinat de Jaurès. L'intrigue policière permet de découvrir la vie au sein du familistère car plusieurs aspects y sont développés comme le projet utopique de son créateur avec en regard les critiques faites par certains habitants qui en sont partis mais aussi le travail du journaliste à cette époque. L'arrière-plan historique, cette période très tourmentée d'avant-guerre sous-tend tout le récit et est très intéressante aussi. Ce fut donc une lecture différente de ce à quoi je m'attendais mais bien plaisante tout de même. Je précise que Régis Hautière a, entre autres, fait des études d'histoire, il est également l'auteur de la saga BD La Guerre des Lulus.

Bonsoir !

Avant de me lancer dans l'aventure Barbara Pym, je souhaitais lire une petite lecture intermédiaire. Je pensais ne lire que le tome 1, et puis, au final, j'ai enchaîné les tomes 2 et 3, tant cette lecture était rafraîchissante... Il s'agit de la série « Une enquête de Beatrice Hyde-Clare », écrite par Lynn Messina.

Résumé tome 1 (éditeur):

Les trois tomes peuvent bien entendu parfaitement convenir à l'item So British (même si l'autrice est américaine), ainsi que l'item 8. Hors des sentiers battus. Le personnage de Bea est éminemment féministe, mais je trouve que ce serait un peu trop tordre l'intitulé de l'item 7...

Je valide donc, pour ma part, l'item 5. Séduction, avec le tome 2 (outre la romance très austinienne entre les deux personnages principaux, la séduction a son importance dans le cadre de la petite enquête que ces derniers mènent).

Tome 1 : Une insolente curiosité

Ce tome (pour son édition française) peut également convenir à l'item 1. Un livre dont la couverture est verte.

J'ai eu du mal à véritablement accrocher aux personnages et à l'histoire somme toute assez convenue dans le tome 1 ; la première moitié du roman m'a paru assez poussive, mais, la deuxième partie s'est avérée véritablement plus vive et intéressante. Lecture en demi-teinte, donc, mais finissant sur une impression positive, ce qui m'a donné envie de lire la suite des aventures de Bea et du duc (et bien m'en a pris, même si cela a repoussé ma lecture pymienne - je ne sais pas si c'est le bon adjectif ? -).

Tome 2 : Une scandaleuse supercherie

Un 2ème volume mieux rythmé que le précédent et agréable à lire, il m'a même semblé trop court ! Il m'a donné l'impression, tout de même, d'être un très bon préambule à la suite, introduisant des personnages secondaires importants, notamment (ainsi que des pratiques d'enquête et de dissimulation de la part de Bea très amusantes, je n'en dis pas plus pour ménager la surprise pour les personnes qui seraient tentées de lire cette série). En tout cas, impatiente de voir comment allaient se poursuivre les aventures et la romance (qu'on devine inévitable, mais tout est fait pour rendre le lecteur complice de ce que les personnages n'osent vraiment s'avouer, donc, ce n'est pas gênant), je me suis plongée dans le troisième tome très rapidement après avoir achevé ma lecture !

Tome 3 : Une infâme trahison

Après un 1er volume en demi-teinte et un 2ème mieux rythmé mais trop abrégé au niveau de l'action, j'ai trouvé ce 3ème volume bien plus audacieux et réjouissant, avec des péripéties délicieusement loufoques, et un étoffement des personnages. C'est à mes yeux le meilleur des trois (il y a 8 tomes en tout, dont 5 traduits pour l'instant en français), et ce fut une excellente lecture détente !

La question, maintenant, est de savoir si je vais enchaîner avec le tome 4 d'ores et déjà...

Je les ai lus et c'était sympa !

Pour l'item Livre qui évoque l'Inde, j'ai lu Une bonne épouse indienne d'Anne Charian, conseillé ici-même par l'un d'entre vous. J'ai bien aimé ce roman en raison de son thème, les mariages arrangés. C'est quand même avant tout une romance.
Leïla est une vieille fille en Inde, et en plus ses parents sont pauvres. Tous les hommes qu'on lui présente la refusent l'un après l'autre. Suneel est un brillant anesthésiste qui vit à San Francisco. A l'occasion d'une visite en Inde, il va se retrouver, contre son gré, marié à Leïla. Or, il a une petite amie aux Etats-Unis, qui espère se faire épouser.
La première partie du livre se déroule en Inde. On alterne les points de vue de Neel et de Leïla. Leïla est la vraie héroïne de l'histoire, et on sait qu'elle est trompée dès le début. Ce début de roman est très intéressant puisqu'on voit la vie quotidienne des femmes des années 90 (à peu près je pense, il n'y a pas de téléphones portables ni d'internet) en Inde. La recherche du mariage à tout prix et la mise sous cloche des femmes, même celles qui ont un emploi. Leïla vit chez ses parents qui décident de tout pour elle.
Le thème est le mariage arrangé, et dans l'ensemble le livre le présente plutôt de façon favorable, même s'il n'en fait pas le seul mode d'union possible.

Ne pas lire si vous ne voulez pas vous gâcher l'histoire:

J'en suis à 44. J'ai des livres pour Historien et XVIe siècle, sûrement le Dahlia noir pour roman noir, mais il me reste auteur sud-africain, la prostituée (ça ne m'intéresse pas spécialement) et bizarrement Automne, que je pensais pouvoir caser plus facilement avec un des romans jeunesse que je lis en pagaille, mais je n'ai pas encore trouvé.

Ça peut être aussi UN prostitué si tu veux ouvrir un peu le champ des possibles.

Belle de jour de Kessel pour l’item prostituée ?

Prostitués : Nana, La vie devant soi, Manon Lescaut. La BD Mauvais genre (de Chloé Cruchaudet). Un roman policier dont la victime est une prostituée.

Auteur sud-africain : un policier de Deon Meyer (Les soldats de l'aube, Jusqu'au dernier).

Automne : c'est le nom du personnage dans La vie dure trois minutes, un bon roman jeunesse d'Agnès Laroche. Sinon, l'automne de la vie : la BD L’obsolescence programmée de nos sentiments de Zidrou et Aimée de Jongh. Pas lu mais conseillé ici : Quatuor d'automne de Barbara Pym. Feuilles d'automne de Victor Hugo ?

Merci!
Le côté prostitué ça ne m'intéresse pas du tout, mais oui, je vais bien tomber sur un policier avec des prostituées!

Je rajoute un roman graphique à ma liste : Piments zoizos de Téhem et Gilles Gauvin pour la défi 6. Déplacements. On suit l'histoire de Jean, enfant réunionais qui va devoir quitter sa mère, son frère et sa sœur afin d'être envoyé en métropole pour qu'il puisse avoir une vie meilleure. Il s'agit bien sûr du discours officiel. Cette BD revient donc sur le placement des enfants de la Réunion en métropole, ceux qu'on a appelé "les enfants de la Creuse". Ils ont été au nombre de 2000 déplacés. J'avais entendu parler de ces enfants mais je connaissais assez peu l'histoire. On voit d'ailleurs les "bons sentiments" liés à ces placements qui, pour moi, ont un relent de colonialisme. Je recommande.

Bonsoir à tous,
je viens de lire Comment enterrer son mari (en toute discrétion) d'Alexia Casale. Il peut convenir pour le défi 6-"déplacement" (du cadavre) ou 20-"le titre évoque un personnage décédé dans le livre"?
J'ai beaucoup aimé cette lecture. Déjà parce que j'ai l'humour plutôt grinçant et que ce titre m'a forcément plu, en plus parce que le roman aborde très justement le thème des violences conjugales. En plein confinement, Sally commence une journée comme une autre, sous les brimades de son mari, sentant que les coups ne vont pas tarder à suivre. Et la poêle en fonte héritée de sa grand-mère fracasse le crâne de Jim. Stupéfaite par son geste, elle se voit déjà en prison, privée de ses enfants. Mais au lieu d'appeler la police, elle commence une liste "comment se débarrasser d'un cadavre" et petit à petit, son plan prend forme. Il ne suffira pas de faire disparaître le corps, mais aussi toute trace de son mari pour son employeur, sa famille, les voisins... elle va faire connaissance avec d'autres femmes qui partagent le même problème (elle s'en rend compte en achetant de la bâche, une corde et des scies dans un magasin de bricolage !) et devenir enfin libre. Malgré le sujet, on sourit presque à chaque page et on se demande comment elles vont bien pouvoir surmonter tous les obstacles. L'autrice raconte très bien le mécanisme insidieux des violences conjugales et les difficultés pour en sortir. Et puis si on veut un peu de paix dans son ménage, on peut laisser traîner négligemment le livre...

Adren a écrit:Bonsoir à tous,
je viens de lire Comment enterrer son mari (en toute discrétion) d'Alexia Casale. Il peut convenir pour le défi 6-"déplacement" (du cadavre) ou 20-"le titre évoque un personnage décédé dans le livre"?
J'ai beaucoup aimé cette lecture. Déjà parce que j'ai l'humour plutôt grinçant et que ce titre m'a forcément plu, en plus parce que le roman aborde très justement le thème des violences conjugales. En plein confinement, Sally commence une journée comme une autre, sous les brimades de son mari, sentant que les coups ne vont pas tarder à suivre. Et la poêle en fonte héritée de sa grand-mère fracasse le crâne de Jim. Stupéfaite par son geste, elle se voit déjà en prison, privée de ses enfants. Mais au lieu d'appeler la police, elle commence une liste "comment se débarrasser d'un cadavre" et petit à petit, son plan prend forme. Il ne suffira pas de faire disparaître le corps, mais aussi toute trace de son mari pour son employeur, sa famille, les voisins... elle va faire connaissance avec d'autres femmes qui partagent le même problème (elle s'en rend compte en achetant de la bâche, une corde et des scies dans un magasin de bricolage !) et devenir enfin libre. Malgré le sujet, on sourit presque à chaque page et on se demande comment elles vont bien pouvoir surmonter tous les obstacles. L'autrice raconte très bien le mécanisme insidieux des violences conjugales et les difficultés pour en sortir. Et puis si on veut un peu de paix dans son ménage, on peut laisser traîner négligemment le livre...

Sauf qu'ici personne ne le verra.

Je m'ennuie dans le tome 2 des Cazalet, l'impression qu'ils passent leur temps à faire des confitures... J'hésite à persister (c'est le 3e roman d'affilée que je ne termine pas ), il se passe des trucs après ou ça reste assez mou ?

C'est quand même assez lent comme rythme, bien sûr il se passe des choses mais ce n'est pas non plus bouleversant. Moi j'ai bien aimé parce que je me suis attachée aux personnages et à la chronique familiale, même si je n'ai pas aimé autant tous les tomes. J'avoue que je finis par les confondre un peu je ne sais plus trop ce que j'ai pensé du 2.

Jenny a écrit:Je m'ennuie dans le tome 2 des Cazalet, l'impression qu'ils passent leur temps à faire des confitures... J'hésite à persister (c'est le 3e roman d'affilée que je ne termine pas ), il se passe des trucs après ou ça reste assez mou ?

N' est ce pas toi qui n'avait pas aimé non plus la série des 7 sœurs ( que j'ai laissé tombée ) ?
Si oui, je ne vais pas me lancer dans les Cazalet .

Non, je ne l'ai pas lue.