- TrinacriaNiveau 4
Bonjour,
Je viens de terminer le dernier roman d'Olivier ADAM, Il ne se passe jamais rien ici, qui m'a beaucoup plu et qui peut convenir à de très nombreux items: 2. Un livre d'un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun; 13. A la recherche de... ; 17. Un livre avec trois « a » dans le titre; 18. Accusé à tort ; 46. Écoute ; 47. Un livre publié une année bissextile ; 50. Trompeuses apparences.
Dans un petit village sur les rives du lac d'Annecy, une jeune femme est découverte étranglée. Les soupçons se portent sur un de ses ex, Antoine, considéré comme un looser par sa propre famille et qui devient très vite le coupable idéal. Chaque chapitre fait entendre la voix d'un personnage différent qui répond aux interrogations du policier chargé de l'enquête, toujours amoureux de la sœur d'Antoine.
Si je suis avec beaucoup d'intérêt l'œuvre d'Olivier ADAM, je ne suis pas très sensible aux récits policiers en général mais j'ai beaucoup aimé cette lecture, que je recommande pour
- sa structure très originale : le récit est construit comme un puzzle dont les pièces viennent peu à peu révéler des secrets anciens et dévoiler la vérité ;
- la critique sociale qui affleure (l'opposition entre les riches qui sont en vacances et les saisonniers qui les servent ; les rapports de couple ; la place de chacun dans la famille...)
- la galerie de portraits très réussie : on s'attache à de nombreux personnages qui sont tous reliés les uns aux autres.
Pour lire les premières pages : https://r.cantook.com/eden/sample/aHR0cHM6Ly93d3cuZWRlbmxpdnJlcy5mci9zYW1wbGUvNzk4MzQyL3dlYl9yZWFkZXJfbWFuaWZlc3Q_Zm9ybWF0X25hdHVyZT1lcHViJnNpZ2lkPTE2ODc5MjM2OTImc2lnbmF0dXJlPWRlMWNkNDFjNmE3NTdjYTdjZWZhNWI3MjBhNzhiZTg1ZTJmNTcyNDA1M2ZiNjExN2QyNzhiN2IwZTk5MzcwNTM
Je viens de terminer le dernier roman d'Olivier ADAM, Il ne se passe jamais rien ici, qui m'a beaucoup plu et qui peut convenir à de très nombreux items: 2. Un livre d'un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun; 13. A la recherche de... ; 17. Un livre avec trois « a » dans le titre; 18. Accusé à tort ; 46. Écoute ; 47. Un livre publié une année bissextile ; 50. Trompeuses apparences.
Dans un petit village sur les rives du lac d'Annecy, une jeune femme est découverte étranglée. Les soupçons se portent sur un de ses ex, Antoine, considéré comme un looser par sa propre famille et qui devient très vite le coupable idéal. Chaque chapitre fait entendre la voix d'un personnage différent qui répond aux interrogations du policier chargé de l'enquête, toujours amoureux de la sœur d'Antoine.
Si je suis avec beaucoup d'intérêt l'œuvre d'Olivier ADAM, je ne suis pas très sensible aux récits policiers en général mais j'ai beaucoup aimé cette lecture, que je recommande pour
- sa structure très originale : le récit est construit comme un puzzle dont les pièces viennent peu à peu révéler des secrets anciens et dévoiler la vérité ;
- la critique sociale qui affleure (l'opposition entre les riches qui sont en vacances et les saisonniers qui les servent ; les rapports de couple ; la place de chacun dans la famille...)
- la galerie de portraits très réussie : on s'attache à de nombreux personnages qui sont tous reliés les uns aux autres.
Pour lire les premières pages : https://r.cantook.com/eden/sample/aHR0cHM6Ly93d3cuZWRlbmxpdnJlcy5mci9zYW1wbGUvNzk4MzQyL3dlYl9yZWFkZXJfbWFuaWZlc3Q_Zm9ybWF0X25hdHVyZT1lcHViJnNpZ2lkPTE2ODc5MjM2OTImc2lnbmF0dXJlPWRlMWNkNDFjNmE3NTdjYTdjZWZhNWI3MjBhNzhiZTg1ZTJmNTcyNDA1M2ZiNjExN2QyNzhiN2IwZTk5MzcwNTM
- cavatineNiveau 9
Et une autre lecture qui ne valide pas d'item (ça rentre dans des défis que j'ai déjà validés, tant pis pour moi ) :
The Gameshouse, book 3: The Master (VF : La maison des jeux 3 : Le maître), de Claire North
Avis :
Dernière novella de la trilogie de la Maison des jeux (compte rendu du 1 ; compte rendu du 2), c'est aussi celle qui m'a tout de même le moins plu (mais j'avais véritablement adoré les deux précédents). À la fois "bourrin" (ne serait-ce que par la présence de la violence soutenue par endroits) et très subtil, ce 3e et dernier tome m'a tenue en haleine pendant deux jours. Le style est toujours magistral (en anglais en tout cas), et même si la plupart des arcanes se dévoilent à la fin, il demeure, à la fin de la lecture, une aura de léger mystère à la fois frustrante et appréciable (et donnant envie de relecture !).
C'est une belle et haletante trilogie, dans tous les cas, que je conseille vivement aux amateurs de littératures de l'imaginaire.
Convient aux défis 6. Déplacement, 22. Ascension, 28. Ombre et lumière (mais comme j'ai déjà validé tous ceux-là, ça ne comptera donc pas pour ma liste de défis).
The Gameshouse, book 3: The Master (VF : La maison des jeux 3 : Le maître), de Claire North
- Résumé (éditeur):
- De nos jours. Le joueur connu sous le surnom d'Argent a défié la Maîtresse de Jeu elle-même. Fini, les intrigues de cours : c'est désormais le Grand Jeu, à côté duquel les jeux précédents, comme gagner une élection ou jouer à cache-cache à travers un pays entier pour sauver sa mémoire, semblent dérisoire. Le globe terrestre est désormais réduit aux dimensions d'un échiquier, à travers lequel Argent doit tracer sa voie s'il veut vaincre son adversaire. Ici, les deux protagonistes jouent pour le contrôle de la Maison des Jeux, et ont pour pièces non des personnes mais des armées entières, des factions, des organisations, des nations même. Le résultat de cette partie déterminera l'orientation du monde ; plus rien ne sera désormais comme avant...
Avis :
Dernière novella de la trilogie de la Maison des jeux (compte rendu du 1 ; compte rendu du 2), c'est aussi celle qui m'a tout de même le moins plu (mais j'avais véritablement adoré les deux précédents). À la fois "bourrin" (ne serait-ce que par la présence de la violence soutenue par endroits) et très subtil, ce 3e et dernier tome m'a tenue en haleine pendant deux jours. Le style est toujours magistral (en anglais en tout cas), et même si la plupart des arcanes se dévoilent à la fin, il demeure, à la fin de la lecture, une aura de léger mystère à la fois frustrante et appréciable (et donnant envie de relecture !).
C'est une belle et haletante trilogie, dans tous les cas, que je conseille vivement aux amateurs de littératures de l'imaginaire.
Convient aux défis 6. Déplacement, 22. Ascension, 28. Ombre et lumière (mais comme j'ai déjà validé tous ceux-là, ça ne comptera donc pas pour ma liste de défis).
- *Ombre*Grand sage
Je viens de terminer Et j'ai péché, péché dans le plaisir, d'Abnousse Shalami, qui convient pour de nombreux items du défi, en particulier "écoute" et "livre féministe ou sur une femme réelle qui a marqué son temps". Pour être plus précis, il s'agit de deux femmes réelles : la poétesse iranienne Forough Ferrokhazd d'une part, et d'autre part Marie de Régnier, fille de José Maria de Heredia, grande figure du Paris littéraire de la Belle Époque et amoureuse passionnée, maîtresse de Pierre Louÿs entre autres. À la première, une jeune traducteur raconte, après l'amour, la vie de la deuxième, et lui lit ses poèmes.
Je m'attendais à une oeuvre plus poétique, mêlant récit en prose et vers, mais si un certain nombre d'extraits de poèmes sont bel et bien cités, il s'agit avant tout d'une biographie très factuelle, qui laisse peu de place à l'expression des émotions : que ressent Marie quand, habituée à être idolâtrée, elle s'impose dans la vie de son fils comme son amour exclusif, rendant tout autre impossible, et le précipitant vers l'alcool, la drogue, et la mort ? Jamais l'autrice ne se risque à l'imaginer, ne crée de réelle empathie avec des personnages. Elle s'en tient aux faits dans une écriture assez sèche, que j'avais qualifiée de journalistique avant d'apprendre qu'elle est effectivement journaliste.
Malgré cette déception stylistique, le livre reste intéressant : il analyse les limites fixées par la société à l'expression ouverte du plaisir féminin dans la bonne société de la Belle Époque d'une part, finalement très permissive du moment que les apparences sont sauves, et dans l'Iran des années 60 d'autre part. J'ai trouvé aussi intéressante l'analyse du fantasme de l'Orient chez Louÿs et Marie de Régnier, et du fantasme d'un Occident libéral chez Fourough Ferrokhzad, qui conduit à des rencontres manquées et des déceptions.
Bref, pas ce que j'attendais, mais une bonne lecture tout de même.
Pour me consoler, je me suis acheté un recueil de poésies d'Hélène Dorion.
Je m'attendais à une oeuvre plus poétique, mêlant récit en prose et vers, mais si un certain nombre d'extraits de poèmes sont bel et bien cités, il s'agit avant tout d'une biographie très factuelle, qui laisse peu de place à l'expression des émotions : que ressent Marie quand, habituée à être idolâtrée, elle s'impose dans la vie de son fils comme son amour exclusif, rendant tout autre impossible, et le précipitant vers l'alcool, la drogue, et la mort ? Jamais l'autrice ne se risque à l'imaginer, ne crée de réelle empathie avec des personnages. Elle s'en tient aux faits dans une écriture assez sèche, que j'avais qualifiée de journalistique avant d'apprendre qu'elle est effectivement journaliste.
Malgré cette déception stylistique, le livre reste intéressant : il analyse les limites fixées par la société à l'expression ouverte du plaisir féminin dans la bonne société de la Belle Époque d'une part, finalement très permissive du moment que les apparences sont sauves, et dans l'Iran des années 60 d'autre part. J'ai trouvé aussi intéressante l'analyse du fantasme de l'Orient chez Louÿs et Marie de Régnier, et du fantasme d'un Occident libéral chez Fourough Ferrokhzad, qui conduit à des rencontres manquées et des déceptions.
Bref, pas ce que j'attendais, mais une bonne lecture tout de même.
Pour me consoler, je me suis acheté un recueil de poésies d'Hélène Dorion.
- EloahExpert spécialisé
Bonsoir, pour le défi 32 "automne"j'ai lu un très joli roman : Dernier arrêt avant l'automne de René Fregni. Je ne connaissais pas cet auteur pourtant prolifique et j'ai beaucoup aimé son écriture. C'est un roman tranche de vie avec une pointe de policier dans la 2è partie ; un écrivain vit de petit boulot en petit boulot. Un ami lui parle d'un monastère abandonné dont le propriétaire cherche un gardien. L'écrivain s'installe là, fait quelques travaux et surtout savoure de vivre en pleine nature, dans la solitude, jusqu'à ce qu'un événement vienne perturber ce grand calme. J'ai trouvé l'écriture belle et évocatrice. Connaissez vous cet écrivain ?
- Cléopatra2Guide spirituel
Je ne connais pas, Eloah! Je me fais rare ici car je lis hors défi pour moi (mais ça peut entrer dans le défi pour certains, donc je ferai des compte-rendus ce week-end). Et Ombre, je pourrais dire "j'ai péché" moi aussi car je viens de me replonger avec délectation dans un Barbara Pym, et c'est un petit bijou! Je ne sais pas comment on a pu la ghoster. Certes cela dépeint un monde très désuet (mais qui ne devait pas l'être à son époque, d'ailleurs), mais avec une telle ironie, un tel mordant, une telle drôlerie! Je lis Des femmes remarquables et certains moments sont tout de même géniaux, par exemple le repas de la narratrice (oserait-on dire héroïne...) avec un "ami" et la visite dans son bureau ensuite, les descriptions qu'elle fait des hommes, bref... je le savoure mais l'aurai fini demain . Je ne sais pas si la traduction rend particulièrement justice à l'ouvrage, mais j'ai vraiment rigolé à certains passages.
- *Ombre*Grand sage
J'apprécie beaucoup Barbara Pym, moi aussi, Cleopatra, et son ironie discrète mais réelle, et toutefois pleine de tendresse. Mais c'est Caspar qu'il faut remercier pour cette découverte.
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Vous me donnez envie avec vos comptes rendus sur Barbara Pym! Je lis beaucoup en anglais mais je ne crois pas avoir déjà lu cette autrice.
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- CasparProphète
Si j'ai pu faire découvrir Barbara Pym à certaines d'entre vous je suis vraiment ravi.
Je lis très peu en ce moment...La fin des cours approche, je corrige aujourd'hui mon dernier paquet de copies et je complète mes derniers livres scolaires et bulletins donc je vais m'y remettre j'espère.
Je lis très peu en ce moment...La fin des cours approche, je corrige aujourd'hui mon dernier paquet de copies et je complète mes derniers livres scolaires et bulletins donc je vais m'y remettre j'espère.
- Cléopatra2Guide spirituel
*Ombre* a écrit:J'apprécie beaucoup Barbara Pym, moi aussi, Cleopatra, et son ironie discrète mais réelle, et toutefois pleine de tendresse. Mais c'est Caspar qu'il faut remercier pour cette découverte.
Oui, je faisais référence au titre du livre que tu venais de lire
- *Ombre*Grand sage
Plaisir partagé. J'ai acheté deux autres titres, depuis, qui ont rejoint ma PAL.
- edelweis62Niveau 5
Bonsoir !
La période est dense en effet, mais voici quand même quelques avancées :
Pour le défi 11 "Rois, reines, empereurs et impératrices et autres chefs d'État", ce sera le roman Civilizations de Laurent Binet, une uchronie qui propose une expérience de pensée intéressante : le réagencement de quelques données historiques (les Vikings débarquent en Amérique du sud avant les Espagnols, apportant avec eux le cheval, le fer et les anticorps qui installeront un tout autre rapport de force quand arrivera Christophe Colomb) font que ce sont les Incas qui envahissent l'Europe, et non l'inverse. S'ensuit une geste qui voit l'empereur déchu Atahualpa, proscrit par son frère, débarquer au Portugal puis asseoir progressivement sa domination sur l'Europe en mettant hors jeu Charles Quint et en devenant roi d'Espagne puis Empereur, offrant un soutien opportun aux paysans et défendant au passage la tolérance religieuse tandis que des temples du Soleil sont érigés un peu partout sur le continent.
Ensuite j'ai lu le roman Le Bureau d'éclaircissement des destins de Gaëlle Nohant pour le défi 49" Objets inanimés, avez-vous donc une âme ?" Irène est enquêtrice à l'International Tracing Service, un centre d'archives et de recherches sur la Shoah. Elle se voit confier la mission de restituer des objets de déportés retrouvés dans les camps à leurs descendants. On suit donc l'enquête croisée d'Irène qui part à la recherche des propriétaires et descendants d'un pierrot et d'un médaillon. Même si certaines situations servent un peu de prétexte à exposé historique (ce qui fonctionne à vrai dire, c'est instructif), le roman est bien construit et très émouvant, sous-tendu par une réflexion sur ces objets hantés et les liens qu'ils permettent d'établir entre les morts et les vivants.
Et pour le défi 26 "Un livre d'un auteur sud-africain", j'ai choisi un recueil de nouvelles de Nadine Gordimer, Beethoven avait un seizième de sang noir. Cet item était pour moi une occasion de découvrir la littérature d'Afrique du sud mais je regrette un peu de ne pas avoir choisi un roman... En tout cas, je n'ai pas vraiment accroché aux textes de ce recueil (il faut dire que je suis très fatiguée) qui explorent les arcanes du couple le plus souvent, et à travers lui parfois de la société post-apartheid.
Bon courage pour les appréciations, les conseils, les corrections, etc.., etc..
La période est dense en effet, mais voici quand même quelques avancées :
Pour le défi 11 "Rois, reines, empereurs et impératrices et autres chefs d'État", ce sera le roman Civilizations de Laurent Binet, une uchronie qui propose une expérience de pensée intéressante : le réagencement de quelques données historiques (les Vikings débarquent en Amérique du sud avant les Espagnols, apportant avec eux le cheval, le fer et les anticorps qui installeront un tout autre rapport de force quand arrivera Christophe Colomb) font que ce sont les Incas qui envahissent l'Europe, et non l'inverse. S'ensuit une geste qui voit l'empereur déchu Atahualpa, proscrit par son frère, débarquer au Portugal puis asseoir progressivement sa domination sur l'Europe en mettant hors jeu Charles Quint et en devenant roi d'Espagne puis Empereur, offrant un soutien opportun aux paysans et défendant au passage la tolérance religieuse tandis que des temples du Soleil sont érigés un peu partout sur le continent.
Ensuite j'ai lu le roman Le Bureau d'éclaircissement des destins de Gaëlle Nohant pour le défi 49" Objets inanimés, avez-vous donc une âme ?" Irène est enquêtrice à l'International Tracing Service, un centre d'archives et de recherches sur la Shoah. Elle se voit confier la mission de restituer des objets de déportés retrouvés dans les camps à leurs descendants. On suit donc l'enquête croisée d'Irène qui part à la recherche des propriétaires et descendants d'un pierrot et d'un médaillon. Même si certaines situations servent un peu de prétexte à exposé historique (ce qui fonctionne à vrai dire, c'est instructif), le roman est bien construit et très émouvant, sous-tendu par une réflexion sur ces objets hantés et les liens qu'ils permettent d'établir entre les morts et les vivants.
Et pour le défi 26 "Un livre d'un auteur sud-africain", j'ai choisi un recueil de nouvelles de Nadine Gordimer, Beethoven avait un seizième de sang noir. Cet item était pour moi une occasion de découvrir la littérature d'Afrique du sud mais je regrette un peu de ne pas avoir choisi un roman... En tout cas, je n'ai pas vraiment accroché aux textes de ce recueil (il faut dire que je suis très fatiguée) qui explorent les arcanes du couple le plus souvent, et à travers lui parfois de la société post-apartheid.
Bon courage pour les appréciations, les conseils, les corrections, etc.., etc..
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"Il y a un autre monde, mais il est dans celui-ci." Paul Eluard
- Cléopatra2Guide spirituel
J'ai lu Des femmes remarquables de Barbara Pym. Mildred, spinster d'une trentaine d'années, qui divise son temps entre son emploi inintéressant et les bonnes oeuvres paroissiales, voit son quotidien bouleversé à l'arrivée de ses nouveaux voisins. Il n'y a pas réellement d'intrigue, le roman est surtout fait de l'observation des autres. L'ironie est très présente, très drôle, Mildred n'est tendre ni avec les autres ni avec elle-même. Néanmoins elle n'est pas toujours lucide avec ses propres sentiments! C'est un roman très amusant, mais avec une fin douce-amère que j'ai peut-être mal comprise et qui remet en question tout ce qui était discuté dans le livre. Enfin, j'ai trouvé, mais si d'autres qui l'ont lu veulent bien me donner leur avis en spoiler, je serais ravie.
Bon, ça ne rentre dans aucun de mes défis restants, excepté peut-être archéologie (avec la fameuse société préhistorique), mais c'est à la marge et ça serait vraiment en cas de panique le 31 décembre!
Pour d'autres : So british (bien sûr), Séduction, Trompeuses apparences. On peut aussi y voir un livre traitant de féminisme par certains aspects, mais pas vraiment féministe en lui-même (il y a des passages clairement féministes), Ecoute.
Autre point intéressant de ce livre (et qui fait écho au Jeu de la Reine mais 400 ans plus tard), c'est les réflexions théologiques sur l'Eglise anglicane et ses différents courants. Moi qui n'y connais rien, je me cultive.
Un roman jeunesse qui m'a assez plu finalement : Le jour où tout a basculé de Julie Buxbaum.
Abbie est une survivante du 11 septembre et c'est une célébrité nationale : elle est Baby Hope, immortalisée en photographie pendant l'explosion des tours. A 16 ans, elle essaie d'envisager une autre identité que celle-là, alors qu'elle vit encore dans la ville du New Jersey la plus endeuillée par l'attentat. Noah, lui, a perdu son père pendant le 11 septembre mais pense l'avoir reconnu sur la photo de Baby Hope. Or, les autres personnes du cliché ont tous survécu. Son père aurait-il disparu volontairement en profitant du chaos?
Les deux se rencontrent lors d'un boulot d'été et Noah va trouver un prétexte pour qu'Abbie mène l'enquête avec lui.
J'ai finalement bien aimé mais je pensais ne pas finir le roman. En effet, la narration est très plate (écrit au présent, on alterne les deux points de vue), les héros sont un peu des clichés des ado déjà vus et revus dans tous les romans de ce style, on dirait du John Greene. Et puis finalement ils sont mignons ces ados. En revanche je m'interroge toujours sur le degré improbable d'autonomie de ces ados américains de 16/17 ans (et de la durée des journées dans les séries et les livres vu tout ce qu'ils casent en 24h). Un livre intéressant sur la résilience, le deuil et les secrets de famille.
Ca rentre dans Séduction, Rêve d'enfant, A la recherche de, Ecoute, Faire la paix
Bon, ça ne rentre dans aucun de mes défis restants, excepté peut-être archéologie (avec la fameuse société préhistorique), mais c'est à la marge et ça serait vraiment en cas de panique le 31 décembre!
Pour d'autres : So british (bien sûr), Séduction, Trompeuses apparences. On peut aussi y voir un livre traitant de féminisme par certains aspects, mais pas vraiment féministe en lui-même (il y a des passages clairement féministes), Ecoute.
Autre point intéressant de ce livre (et qui fait écho au Jeu de la Reine mais 400 ans plus tard), c'est les réflexions théologiques sur l'Eglise anglicane et ses différents courants. Moi qui n'y connais rien, je me cultive.
Un roman jeunesse qui m'a assez plu finalement : Le jour où tout a basculé de Julie Buxbaum.
Abbie est une survivante du 11 septembre et c'est une célébrité nationale : elle est Baby Hope, immortalisée en photographie pendant l'explosion des tours. A 16 ans, elle essaie d'envisager une autre identité que celle-là, alors qu'elle vit encore dans la ville du New Jersey la plus endeuillée par l'attentat. Noah, lui, a perdu son père pendant le 11 septembre mais pense l'avoir reconnu sur la photo de Baby Hope. Or, les autres personnes du cliché ont tous survécu. Son père aurait-il disparu volontairement en profitant du chaos?
Les deux se rencontrent lors d'un boulot d'été et Noah va trouver un prétexte pour qu'Abbie mène l'enquête avec lui.
J'ai finalement bien aimé mais je pensais ne pas finir le roman. En effet, la narration est très plate (écrit au présent, on alterne les deux points de vue), les héros sont un peu des clichés des ado déjà vus et revus dans tous les romans de ce style, on dirait du John Greene. Et puis finalement ils sont mignons ces ados. En revanche je m'interroge toujours sur le degré improbable d'autonomie de ces ados américains de 16/17 ans (et de la durée des journées dans les séries et les livres vu tout ce qu'ils casent en 24h). Un livre intéressant sur la résilience, le deuil et les secrets de famille.
Ca rentre dans Séduction, Rêve d'enfant, A la recherche de, Ecoute, Faire la paix
- MalagaModérateur
Écusette de Noireuil a écrit:Vous me donnez envie avec vos comptes rendus sur Barbara Pym! Je lis beaucoup en anglais mais je ne crois pas avoir déjà lu cette autrice.
Idem pour moi. Je me suis promis de lire un roman de cette écrivain cet été
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- Reine MargotDemi-dieu
43. Auteur au nom ou prénom composé: La France d'hier, JP Le Goff
Intéressante analyse par un sociologue de son enfance en province dans les années 1950-60. Il tente de montrer ce qu'était la société avant 68, et ce qui a mené à cet épisode.
L'auteur est né à Equerdreville en 1949, la même année que mon père, également dans un autre port de la Manche, et j'ai bien retrouvé des éléments communs: importance de la musique, société sclérosée, poids de l'église catholique, déclin du gaullisme...A lire pour remettre en cause pas mal de clichés sur la génération des "soixante-huitards": idée d'une génération priviliégiée (eh non, les classes populaires travaillent durement), d'une perte des valeurs à cause de 68 (il faut voir la société avant)...
Bref, intéressant récit personnel.
Intéressante analyse par un sociologue de son enfance en province dans les années 1950-60. Il tente de montrer ce qu'était la société avant 68, et ce qui a mené à cet épisode.
L'auteur est né à Equerdreville en 1949, la même année que mon père, également dans un autre port de la Manche, et j'ai bien retrouvé des éléments communs: importance de la musique, société sclérosée, poids de l'église catholique, déclin du gaullisme...A lire pour remettre en cause pas mal de clichés sur la génération des "soixante-huitards": idée d'une génération priviliégiée (eh non, les classes populaires travaillent durement), d'une perte des valeurs à cause de 68 (il faut voir la société avant)...
Bref, intéressant récit personnel.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- AphrodissiaMonarque
Pour le défi 7, un livre féministe ou sur une femme (réelle) qui a marqué son temps, j'ai lu Une farouche liberté. Gisèle Halimi, la cause des femmes de Annick Cojean, Sophie Couturier, Sandrine Revel et Myriam Lavialle.
Quelle vie remarquable que celle de Gisèle Halimi ! Cette BD est intéressante et raconte les étapes importantes de cette vie.
Quelle vie remarquable que celle de Gisèle Halimi ! Cette BD est intéressante et raconte les étapes importantes de cette vie.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- MalagaModérateur
Pour le défi 43. Un livre écrit par un auteur dont le prénom ou le nom est composé, j'ai La petite menteuse de Pascale Robert-Diard.
Ce roman a été évoquée déjà plusieurs fois pour ce défi et m'a donné envie de le lire.
Une avocate, Alice, est contactée par une jeune femme de 20 ans, Lisa. Cette dernière souhaiterait qu’Alice la représente lors du procès en appel d’un homme accusé d’avoir violée Lisa alors qu’elle n’avait que 15 ans.
Mon avis : j’ai bien aimé ce livre. J’ai beaucoup les livres parlant du monde judiciaire et l’on sent que l’autrice s’y connait, cela sonne très véridique. Evidemment, cette histoire peut mettre mal à l’aise, surtout actuellement. Mais l’écrivain a expliqué qu’elle refusait de se censurer, même aujourd’hui alors que la parole des femmes s’entend, fort heureusement, de mieux en mieux. Et puis, ce livre fait réfléchir, m’a fait réfléchir, sur les paroles, la position que je tiendrais si j’étais à la place des enseignants de Lisa.
Pour le défi 29. Un livre qui concerne un auteur, une autrice ou un artiste ayant existé, j'ai lu 100 chansons censurées d'Emmanuel Pierrat et Aurélie Sfez.
Ce livre revient donc sur cent chansons qui ont été censurées, à un moment ou un autre de leur histoire. Cette censure peut être liée à la sexualité, à la politique, à la religion, au politiquement correct… Chaque chanson est décrite et les auteurs expliquent pourquoi elle a été censurée et quelle suite a été donnée.
Mon avis : un essai intéressant pour la découverte de certaines chansons. J'ai également appris pas mal de choses sur des chansons que je connaissais mais dont j'ignorais qu'elles avaient été censurées. Mais le ton du livre est un peu pénible à lire, le style est parfois un peu lourd.
Ce roman a été évoquée déjà plusieurs fois pour ce défi et m'a donné envie de le lire.
Une avocate, Alice, est contactée par une jeune femme de 20 ans, Lisa. Cette dernière souhaiterait qu’Alice la représente lors du procès en appel d’un homme accusé d’avoir violée Lisa alors qu’elle n’avait que 15 ans.
Mon avis : j’ai bien aimé ce livre. J’ai beaucoup les livres parlant du monde judiciaire et l’on sent que l’autrice s’y connait, cela sonne très véridique. Evidemment, cette histoire peut mettre mal à l’aise, surtout actuellement. Mais l’écrivain a expliqué qu’elle refusait de se censurer, même aujourd’hui alors que la parole des femmes s’entend, fort heureusement, de mieux en mieux. Et puis, ce livre fait réfléchir, m’a fait réfléchir, sur les paroles, la position que je tiendrais si j’étais à la place des enseignants de Lisa.
Pour le défi 29. Un livre qui concerne un auteur, une autrice ou un artiste ayant existé, j'ai lu 100 chansons censurées d'Emmanuel Pierrat et Aurélie Sfez.
Ce livre revient donc sur cent chansons qui ont été censurées, à un moment ou un autre de leur histoire. Cette censure peut être liée à la sexualité, à la politique, à la religion, au politiquement correct… Chaque chanson est décrite et les auteurs expliquent pourquoi elle a été censurée et quelle suite a été donnée.
Mon avis : un essai intéressant pour la découverte de certaines chansons. J'ai également appris pas mal de choses sur des chansons que je connaissais mais dont j'ignorais qu'elles avaient été censurées. Mais le ton du livre est un peu pénible à lire, le style est parfois un peu lourd.
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- SatelliteNiveau 9
Mes 3 dernières lectures
10: Un livre sur les langues. Cécile Coulon, La Langue des choses cachées. alors que j'avais plutôt apprécié les deux romans que j'avais lus d'elle (Trois saisons d'orage et Une Bête au paradis), j'ai été moins séduite par celui-ci, que j'ai néanmoins lu très vite car le format est assez court. Le fils d'une guérisseuse se rend dans un village où sa mère, plusieurs années auparavant, a été appelée pour guérir une jeune femme enfermée dans une forme de dépression. Lui comme sa mère connaissent "la langue des choses cachées" et il va peu à peu comprendre l'histoire de cette jeune femme, il va aussi d'une certaine manière "s'engager" dans cette histoire.
17: Un livre avec 3 "a" dans le titre. Alléchée par les critiques positives lues ici sur le fil, je me suis procuré La Maison des Hollandais d'Ann Patchett.. Lecture très plaisante, qui embrasse les thèmes de la famille dans ses multiples composantes, du pardon, de l'enfance. Je vais en parler très mal et d'autres ont fait cela très bien, je ne développe donc pas davantage.
37: Un titre qui contient le mot "homme. Siri Hustvedt Un Été sans les hommes. C'est de ces trois livres celui que j'ai préféré. L'histoire s'attache au personnage de Mia que l'on suit sur quelques semaines dans ce qui peut constituer une parenthèse de vie. Bouleversée par sa rupture avec son époux, elle se rapproche de sa mère qui vit dans une maison pour personnes âgées, propose un atelier d'écriture que suivront quelques adolescentes, noue une belle relation avec une amie de sa mère, femme libre et entière, ainsi qu'avec la jeune mère de famille qui vit dans la maison voisine de celle qu'elle occupe pendant son séjour. La proximité de Mia avec tous ces personnages donne lieu à des interactions riches, diverses et centrées sur des thématiques multiples (l'écriture, l'adolescence, le harcèlement, la vieillesse, le couple, l'émancipation). Elle est de plus en contact virtuel (mail ou téléphone) avec sa fille, sa psy, un correspondant "anonyme", ce qui donne un roman que j'ai trouvé riche, subtil, et très agréable à lire, plutôt optimiste malgré des thématiques qui ne le sont pas d'emblée.
10: Un livre sur les langues. Cécile Coulon, La Langue des choses cachées. alors que j'avais plutôt apprécié les deux romans que j'avais lus d'elle (Trois saisons d'orage et Une Bête au paradis), j'ai été moins séduite par celui-ci, que j'ai néanmoins lu très vite car le format est assez court. Le fils d'une guérisseuse se rend dans un village où sa mère, plusieurs années auparavant, a été appelée pour guérir une jeune femme enfermée dans une forme de dépression. Lui comme sa mère connaissent "la langue des choses cachées" et il va peu à peu comprendre l'histoire de cette jeune femme, il va aussi d'une certaine manière "s'engager" dans cette histoire.
17: Un livre avec 3 "a" dans le titre. Alléchée par les critiques positives lues ici sur le fil, je me suis procuré La Maison des Hollandais d'Ann Patchett.. Lecture très plaisante, qui embrasse les thèmes de la famille dans ses multiples composantes, du pardon, de l'enfance. Je vais en parler très mal et d'autres ont fait cela très bien, je ne développe donc pas davantage.
37: Un titre qui contient le mot "homme. Siri Hustvedt Un Été sans les hommes. C'est de ces trois livres celui que j'ai préféré. L'histoire s'attache au personnage de Mia que l'on suit sur quelques semaines dans ce qui peut constituer une parenthèse de vie. Bouleversée par sa rupture avec son époux, elle se rapproche de sa mère qui vit dans une maison pour personnes âgées, propose un atelier d'écriture que suivront quelques adolescentes, noue une belle relation avec une amie de sa mère, femme libre et entière, ainsi qu'avec la jeune mère de famille qui vit dans la maison voisine de celle qu'elle occupe pendant son séjour. La proximité de Mia avec tous ces personnages donne lieu à des interactions riches, diverses et centrées sur des thématiques multiples (l'écriture, l'adolescence, le harcèlement, la vieillesse, le couple, l'émancipation). Elle est de plus en contact virtuel (mail ou téléphone) avec sa fille, sa psy, un correspondant "anonyme", ce qui donne un roman que j'ai trouvé riche, subtil, et très agréable à lire, plutôt optimiste malgré des thématiques qui ne le sont pas d'emblée.
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Notre âme est transitive. Il lui faut un objet, qui l'affecte, comme son complément direct, aussitôt. [Francis Ponge]
- *Ombre*Grand sage
Satelitte, j'avais beaucoup aimé Un été sans les hommes. Je crois que c'est mon préféré, de tous les Siri Hustvedt que l'ai lus.
De mon côté, j'ai enfin lu Triste Tigre, de Neige Sino, qu'on ne présente plus. Ce n'est pas de la fiction, pas même de l'auto-fiction à la façon de Christine Angot - l'autrice s'en défend - mais une démarche analytique, documentaire, sur le violeur, la fascination qu'il exerce sur le grand public, ses motivations. Ce qui me fait placer l'ouvrage dans l'item "trompeuses apparences", le criminel étant aux yeux de tous un homme charismatique, courageux, voire héroïque, pour lequel on se sent toutes les indulgences, au grand dam de la victime. Neige Sinon démonte aussi toute une série de préjugés absurdes relatifs aux victimes de viol : l'écriture libère, parler libère... hélas, rien ne libère jamais, quand on n'a pas d'autre choix que de se construire au coeur d'une telle violence.
C'est une réflexion fine, mais aussi une lecture âpre. Je vais enchaîner avec quelque chose de plus léger, sans doute le dernier volume de la saga des Cazalet.
De mon côté, j'ai enfin lu Triste Tigre, de Neige Sino, qu'on ne présente plus. Ce n'est pas de la fiction, pas même de l'auto-fiction à la façon de Christine Angot - l'autrice s'en défend - mais une démarche analytique, documentaire, sur le violeur, la fascination qu'il exerce sur le grand public, ses motivations. Ce qui me fait placer l'ouvrage dans l'item "trompeuses apparences", le criminel étant aux yeux de tous un homme charismatique, courageux, voire héroïque, pour lequel on se sent toutes les indulgences, au grand dam de la victime. Neige Sinon démonte aussi toute une série de préjugés absurdes relatifs aux victimes de viol : l'écriture libère, parler libère... hélas, rien ne libère jamais, quand on n'a pas d'autre choix que de se construire au coeur d'une telle violence.
C'est une réflexion fine, mais aussi une lecture âpre. Je vais enchaîner avec quelque chose de plus léger, sans doute le dernier volume de la saga des Cazalet.
- AdrenFidèle du forum
Bonsoir à tous,
je crois que je vais finir par faire comme Oudemia et recommencer une nouvelle liste
Une collègue m'a prêté Lovesong de Jane Sanderson et il se trouve que la couverture de ce livre est verte.
En 1978, Daniel et Alison ont 18 et 16 ans et sont fous amoureux. Sans aucune explication, Alison disparaît un jour et ne donne plus de nouvelles, ni à lui, ni à sa famille. En 2012, par hasard, il la retrouve sur twitter et lui envoie le lien d'une chanson. elle répond de même et leur conversation devient une playlist que l'on peut écouter en même temps qu'on lit le roman. Les époques et les lieux sont mêlés, chacun a construit sa vie, Dan en Écosse et Alison en Australie et si leurs échanges de titres musicaux semblent leur faire reprendre leur histoire d'amour, il ne semble pas certain qu'ils puissent redevenir ceux qu'ils étaient. J'ai aimé l'approche musicale, les sentiments mêlés sans jamais être nostalgiques, une sorte de roman feel good, mais sans le côté gnangnan.
je crois que je vais finir par faire comme Oudemia et recommencer une nouvelle liste
Une collègue m'a prêté Lovesong de Jane Sanderson et il se trouve que la couverture de ce livre est verte.
En 1978, Daniel et Alison ont 18 et 16 ans et sont fous amoureux. Sans aucune explication, Alison disparaît un jour et ne donne plus de nouvelles, ni à lui, ni à sa famille. En 2012, par hasard, il la retrouve sur twitter et lui envoie le lien d'une chanson. elle répond de même et leur conversation devient une playlist que l'on peut écouter en même temps qu'on lit le roman. Les époques et les lieux sont mêlés, chacun a construit sa vie, Dan en Écosse et Alison en Australie et si leurs échanges de titres musicaux semblent leur faire reprendre leur histoire d'amour, il ne semble pas certain qu'ils puissent redevenir ceux qu'ils étaient. J'ai aimé l'approche musicale, les sentiments mêlés sans jamais être nostalgiques, une sorte de roman feel good, mais sans le côté gnangnan.
- RyuzakiNiveau 9
Bonjour à tous,
Pour le défi 3, Un livre avec un moyen de transport sur la couverture (un train en l'occurrence), j'ai lu Le baron Wenckheim est de retour de Laszlo Krasznahorkai. C'est l'histoire d'une petite ville de Hongrie qui se retrouve bouleversée par le retour d'un baron ruiné, que tout le monde croit plus riche qu'il n'est. L'intérêt du livre réside surtout dans sa narration : le point de vue change constamment, chaque paragraphe est centré sur un personnage différent, sans transition explicite. Parfois, des pages entières sont consacrées à un personnage qu'on ne reverra plus ensuite. J'avais envie de lire du Krasznahorkai depuis quelque temps et j'ai bien aimé cette lecture, malgré une fin qui m'a peu enthousiasmé.
Pour le défi 3, Un livre avec un moyen de transport sur la couverture (un train en l'occurrence), j'ai lu Le baron Wenckheim est de retour de Laszlo Krasznahorkai. C'est l'histoire d'une petite ville de Hongrie qui se retrouve bouleversée par le retour d'un baron ruiné, que tout le monde croit plus riche qu'il n'est. L'intérêt du livre réside surtout dans sa narration : le point de vue change constamment, chaque paragraphe est centré sur un personnage différent, sans transition explicite. Parfois, des pages entières sont consacrées à un personnage qu'on ne reverra plus ensuite. J'avais envie de lire du Krasznahorkai depuis quelque temps et j'ai bien aimé cette lecture, malgré une fin qui m'a peu enthousiasmé.
- cavatineNiveau 9
Bonjour à tous !
Je pense que je peux parler de coup de cœur pour un roman déjà mentionné dans plusieurs comptes rendus, à savoir Station Eleven, d'Emily St. John Mandel, que je fais rentrer dans l'item 43. Un livre écrit par un auteur dont le prénom ou le nom est composé.
Avis :
Un roman fort et délicat tout à la fois, nuancé, plein d'humanité et sans manichéisme. C'est un roman poétique, qui ne conviendra pas à tout le monde, probablement, mais, pour ma part, je l'ai trouvé riche et magnifique.
Le style est très beau (la traduction est d'une grande qualité), je relirai à coup sûr cette oeuvre (en V.O., cette fois-ci !).
Pour un compte rendu plus étoffé, je recommande cet article de blog, auquel je souscris entièrement !
J'ai également lu le premier tome d'une saga « young adult », Merciful Crows, tome 1 : La voleuse d'os, de Margaret Owen.
Avis :
Une lecture très plaisante, même si le début, in medias res, s'avère un peu abrupt. Le système de magie est ingénieux et bien exploité, de même que celui des castes. Rien de follement original sans doute au niveau des péripéties et des figures de personnages, mais le rythme est bon, et l'ensemble demeure convaincant.
En revanche, la traduction française semble peu soignée, hélas...
Je lirai la suite, mais j'espère que la traduction sera meilleure (à moins que je ne le trouve en V.O., mais je ne pense pas que ce sera à la médiathèque... - et je préfère garder mes sous pour acheter du Emily St. John Mandel par exemple -).
Cela convient pour les items 8. Hors des sentiers battus, 11. Rois, reines, empereurs et impératrices et autres chefs d'État, 28. Ombre et lumière, 48. Faire la paix, mais j'ai déjà validé tous ces items.
Une de mes prochaines lectures sera du Barbara Pym !
Je pense que je peux parler de coup de cœur pour un roman déjà mentionné dans plusieurs comptes rendus, à savoir Station Eleven, d'Emily St. John Mandel, que je fais rentrer dans l'item 43. Un livre écrit par un auteur dont le prénom ou le nom est composé.
- Résumé (éditeur):
Une pandémie foudroyante a décimé la civilisation. Une troupe d’acteurs et de musiciens nomadise entre de petites communautés de survivants pour leur jouer du Shakespeare. Ce répertoire classique en est venu à représenter l’espoir et l’humanité au milieu des étendues dépeuplées de l’Amérique du Nord.
Centré sur la pandémie mais s’étendant sur plusieurs décennies avant et après, Station Eleven entrelace les destinées de plusieurs personnages dont les existences ont été liées à celle d’un acteur connu, décédé sur scène la veille du cataclysme en jouant Le Roi Lear. Un mystérieux illustré, Station Eleven, étrangement prémonitoire, apparaît comme un fil conducteur entre eux…
Avis :
Un roman fort et délicat tout à la fois, nuancé, plein d'humanité et sans manichéisme. C'est un roman poétique, qui ne conviendra pas à tout le monde, probablement, mais, pour ma part, je l'ai trouvé riche et magnifique.
Le style est très beau (la traduction est d'une grande qualité), je relirai à coup sûr cette oeuvre (en V.O., cette fois-ci !).
Pour un compte rendu plus étoffé, je recommande cet article de blog, auquel je souscris entièrement !
J'ai également lu le premier tome d'une saga « young adult », Merciful Crows, tome 1 : La voleuse d'os, de Margaret Owen.
- Résumé (éditeur):
- L'alliance improbable entre la cheffe d'un clan de parias et un prince rebelle, unis contre une reine impitoyable !
Fie fait partie des Corbeaux, la dernière des castes de Sabor. Les intouchables. Avec son clan, elle écume les routes, prenant en charge les pestiférés pour les brûler. En tant que sorcière, elle dirigera un jour son clan et sera responsable de la survie des siens. Son destin semble tout tracé. Jusqu’au jour où, lors d’une mission, elle aide le prince de Sabor à s’évader du palais pour le soustraire à une énième tentative d’assassinat.
Fie négocie alors avec lui un pacte sacré : si elle conduit le prince en lieu sûr, il promet, une fois roi, de protéger les Corbeaux. Mais il faudra pour cela déjouer bien des pièges et des trahisons…
Avis :
Une lecture très plaisante, même si le début, in medias res, s'avère un peu abrupt. Le système de magie est ingénieux et bien exploité, de même que celui des castes. Rien de follement original sans doute au niveau des péripéties et des figures de personnages, mais le rythme est bon, et l'ensemble demeure convaincant.
En revanche, la traduction française semble peu soignée, hélas...
Je lirai la suite, mais j'espère que la traduction sera meilleure (à moins que je ne le trouve en V.O., mais je ne pense pas que ce sera à la médiathèque... - et je préfère garder mes sous pour acheter du Emily St. John Mandel par exemple -).
Cela convient pour les items 8. Hors des sentiers battus, 11. Rois, reines, empereurs et impératrices et autres chefs d'État, 28. Ombre et lumière, 48. Faire la paix, mais j'ai déjà validé tous ces items.
Une de mes prochaines lectures sera du Barbara Pym !
- Cléopatra2Guide spirituel
Bonjour
J'ai lu L'odyssée des gènes d'Evelyne Heyer. C'est un essai d'anthropologie génétique très intéressant. C'est vulgarisé donc on comprend les explications. Cela retrace l'aventure génétique humaine de l'arrivée de sapiens sur terre jusqu'à nos jours. J'ai beaucoup aimé et je vous le recommande. Je le place, si vous acceptez, dans Archéologie, car l'autrice fait référence à l'archéologie toute la première partie du livre, pour expliquer en quoi l'étude génétique confirme ou pas les découvertes archéologiques.
Elle explique comment on peut retracer le peuplement de la terre par l'étude des gènes, étudier les migrations, les maladies génétiques etc.
Cela peut convenir aussi pour déplacement!
J'ai lu L'odyssée des gènes d'Evelyne Heyer. C'est un essai d'anthropologie génétique très intéressant. C'est vulgarisé donc on comprend les explications. Cela retrace l'aventure génétique humaine de l'arrivée de sapiens sur terre jusqu'à nos jours. J'ai beaucoup aimé et je vous le recommande. Je le place, si vous acceptez, dans Archéologie, car l'autrice fait référence à l'archéologie toute la première partie du livre, pour expliquer en quoi l'étude génétique confirme ou pas les découvertes archéologiques.
Elle explique comment on peut retracer le peuplement de la terre par l'étude des gènes, étudier les migrations, les maladies génétiques etc.
Cela peut convenir aussi pour déplacement!
- glucheNiveau 10
Ah oui, ça a l'air intéressant!Cléopatra2 a écrit:Bonjour
J'ai lu L'odyssée des gènes d'Evelyne Heyer. C'est un essai d'anthropologie génétique très intéressant. C'est vulgarisé donc on comprend les explications. Cela retrace l'aventure génétique humaine de l'arrivée de sapiens sur terre jusqu'à nos jours. J'ai beaucoup aimé et je vous le recommande. Je le place, si vous acceptez, dans Archéologie, car l'autrice fait référence à l'archéologie toute la première partie du livre, pour expliquer en quoi l'étude génétique confirme ou pas les découvertes archéologiques.
Elle explique comment on peut retracer le peuplement de la terre par l'étude des gènes, étudier les migrations, les maladies génétiques etc.
Cela peut convenir aussi pour déplacement!
- Reine MargotDemi-dieu
50. Trompeuses apparences, instruments des ténèbres, Nancy Huston
A New York, Nadia, dite Nada, écrit l'histoire de barbe Durand, une jeune femme pendue en France au XVIIIe s comme sorcière pour avoir commis un infanticide.
Nada entretient elle-même un dialogue avec son "daimon" et peu à peu on entrevoit le parallèle des destins des deux femmes, marquées par l'emprise masculine, puisque nada a aussi avorté.
Je l'ai mis dans trompeuses apparences en raison du thème de la sorcellerie, du diable, mais surtout des faux-semblants dont les femmes sont victimes dans un monde où elles n'ont pas la parole. J'ai bien aimé l'histoire de Barbe, paysanne du Centre de la France ayant existé, et de son jumeau Barnabé, à la fois réaliste sur la condition féminine de l'époque, et pleine de magie (le lien mystérieux des jumeaux, les visions des deux côtés). La partie sur Nada m'a moins convaincue car j'ai trouvé le personnage plus caricatural: l'intellectuelle New-Yorkaise cultivée et torturée, pleine de cynisme et multipliant les amants n'est pas très attachante.
A New York, Nadia, dite Nada, écrit l'histoire de barbe Durand, une jeune femme pendue en France au XVIIIe s comme sorcière pour avoir commis un infanticide.
Nada entretient elle-même un dialogue avec son "daimon" et peu à peu on entrevoit le parallèle des destins des deux femmes, marquées par l'emprise masculine, puisque nada a aussi avorté.
Je l'ai mis dans trompeuses apparences en raison du thème de la sorcellerie, du diable, mais surtout des faux-semblants dont les femmes sont victimes dans un monde où elles n'ont pas la parole. J'ai bien aimé l'histoire de Barbe, paysanne du Centre de la France ayant existé, et de son jumeau Barnabé, à la fois réaliste sur la condition féminine de l'époque, et pleine de magie (le lien mystérieux des jumeaux, les visions des deux côtés). La partie sur Nada m'a moins convaincue car j'ai trouvé le personnage plus caricatural: l'intellectuelle New-Yorkaise cultivée et torturée, pleine de cynisme et multipliant les amants n'est pas très attachante.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Reine MargotDemi-dieu
50. Trompeuses apparences, Nancy Huston
A New York, Nadia, dite Nada, écrit l'histoire de barbe Durand, une jeune femme pendue en France au XVIIIe s comme sorcière pour avoir commis un infanticide.
Nada entretient elle-même un dialogue avec son "daimon" et peu à peu on entrevoit le parallèle des destins des deux femmes, marquées par l'emprise masculine, puisque nada a aussi avorté.
Je l'ai mis dans trompeuses apparences en raison du thème de la sorcellerie, du diable, mais surtout des faux-semblants dont les femmes sont victimes dans un monde où elles n'ont pas la parole. J'ai bien aimé l'histoire de Barbe, paysanne du Centre de la France ayant existé, et de son jumeau Barnabé, à la fois réaliste sur la condition féminine de l'époque, et pleine de magie (le lien mystérieux des jumeaux, les visions des deux côtés). La partie sur Nada m'a moins convaincue car j'ai trouvé le personnage plus caricatural: l'intellectuelle New-Yorkaise cultivée et torturée, pleine de cynisme et multipliant les amants n'est pas très attachante.
A New York, Nadia, dite Nada, écrit l'histoire de barbe Durand, une jeune femme pendue en France au XVIIIe s comme sorcière pour avoir commis un infanticide.
Nada entretient elle-même un dialogue avec son "daimon" et peu à peu on entrevoit le parallèle des destins des deux femmes, marquées par l'emprise masculine, puisque nada a aussi avorté.
Je l'ai mis dans trompeuses apparences en raison du thème de la sorcellerie, du diable, mais surtout des faux-semblants dont les femmes sont victimes dans un monde où elles n'ont pas la parole. J'ai bien aimé l'histoire de Barbe, paysanne du Centre de la France ayant existé, et de son jumeau Barnabé, à la fois réaliste sur la condition féminine de l'époque, et pleine de magie (le lien mystérieux des jumeaux, les visions des deux côtés). La partie sur Nada m'a moins convaincue car j'ai trouvé le personnage plus caricatural: l'intellectuelle New-Yorkaise cultivée et torturée, pleine de cynisme et multipliant les amants n'est pas très attachante.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- SatelliteNiveau 9
15- un livre dont le titre repose sur un oxymore ou une antithèse : Le Cantique de l'apocalypse joyeuse, Arto Paasilinna.
Une communauté se crée en Finlande autour d'une église en bois construite (difficilement) selon les dernières volontés d'un vieux communiste. Autour, l'Europe s'embrase (c'est la troisième guerre mondiale). Une vie simple, qui s'appuie sur les bonnes volontés et les compétences de chacun, voit le jour. Le nombre des habitants augmente, malgré les tracasseries et l'incompréhension administratives. Situations cocasses, description d'un retour à un mode de vie plutôt primitif, derrière lesquels se donne à lire toute la folie du monde contemporain dans une utopie qui rappelle la métairie de Candide, toutes proportions gardées.
Une communauté se crée en Finlande autour d'une église en bois construite (difficilement) selon les dernières volontés d'un vieux communiste. Autour, l'Europe s'embrase (c'est la troisième guerre mondiale). Une vie simple, qui s'appuie sur les bonnes volontés et les compétences de chacun, voit le jour. Le nombre des habitants augmente, malgré les tracasseries et l'incompréhension administratives. Situations cocasses, description d'un retour à un mode de vie plutôt primitif, derrière lesquels se donne à lire toute la folie du monde contemporain dans une utopie qui rappelle la métairie de Candide, toutes proportions gardées.
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Notre âme est transitive. Il lui faut un objet, qui l'affecte, comme son complément direct, aussitôt. [Francis Ponge]
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