- SatelliteNiveau 9
Défi 26 (livre d'un auteur sud-africain) validé avec Une Saison blanche et sèche d'André Brink. J'ai fait traîner en longueur cette lecture pour cause de sommeil traître qui m'est tombé dessus chaque soir alors que je me réjouissais d'avancer dans le roman, mais les vacances débutantes m'ont permis de le terminer bien plus vite que je ne l'avais commencé
Ben du Toit est un professeur d'histoire-géographie afrikaner, et sa vie va prendre un tournant radical quand, persuadé que Gordon, un employé noir du lycée, a été assassiné en prison parce qu'il voulait faire la lumière sur les circonstances troubles du décès de son propre fils, engagé dans la lutte contre les colonisateurs, va tenter de faire la lumière sur cette histoire. Ben passe alors de l'autre côté, s'aventurant dans les quartiers noirs de Soweto avec l'appui d'un chauffeur de taxi qui lui sert de "guide". C'est un roman engagé, qui livre un beau portrait d'homme qui refuse d'accepter l'inacceptable, de préserver son confort au détriment de la justice. Je suis très contente de l'avoir lu.
Défi 48: j'ai dévoré en une poignée d'heures le roman Vivre vite de Brigitte Giraud, lauréat du prix Goncourt 2022, pensant le placer pour le défi "géométrie" (la couverture de l'édition poche est illustrée d'un cercle sur fond noir), mais que finalement j'utilise pour valider l'item "Faire la paix" (le 48) car je n'avais aucune idée pour lui et que cela m'arrange donc bien. 20 ans après la mort, par accident de moto, de son mari, l'autrice remonte le fil des circonstances qui semblent s'être ajoutées les unes aux autres pour conduire à cette disparition brutale, inattendue, injuste. Chacun de ces petits détails fait l'objet d'un "chapitre" du livre, articulé autour du "si", si cela ne c'était pas passé comme cela, si telle petite chose ne s'était pas produite ainsi, mais plutôt ainsi. On comprend que la chaîne des événements nourrit une forme de culpabilité de l'autrice, que le parti-pris est de souligner une forme de fatalité mais le récit n'est jamais plombant; au contraire, les mots et l'écriture font revivre cet homme aimé de façon très délicate et la conclusion est plutôt celle de revendiquer une forme d'acceptation de ce qui n'est, au bout du compte, que "la vie" (je ne sais comment le formuler autrement). Très beau texte! (et il n'est pas du tout question d'armes comme je le pensais avant de le lire, trompée par la quatrième de couverture que j'avais mal interprétée...).
J'ai trouvé ma lecture suivante pour archéologie: Nos Mondes perdus de Marion Montaigne, qui traîne dans la bibliothèque depuis Noël et qui va correspondre exactement!
Ben du Toit est un professeur d'histoire-géographie afrikaner, et sa vie va prendre un tournant radical quand, persuadé que Gordon, un employé noir du lycée, a été assassiné en prison parce qu'il voulait faire la lumière sur les circonstances troubles du décès de son propre fils, engagé dans la lutte contre les colonisateurs, va tenter de faire la lumière sur cette histoire. Ben passe alors de l'autre côté, s'aventurant dans les quartiers noirs de Soweto avec l'appui d'un chauffeur de taxi qui lui sert de "guide". C'est un roman engagé, qui livre un beau portrait d'homme qui refuse d'accepter l'inacceptable, de préserver son confort au détriment de la justice. Je suis très contente de l'avoir lu.
Défi 48: j'ai dévoré en une poignée d'heures le roman Vivre vite de Brigitte Giraud, lauréat du prix Goncourt 2022, pensant le placer pour le défi "géométrie" (la couverture de l'édition poche est illustrée d'un cercle sur fond noir), mais que finalement j'utilise pour valider l'item "Faire la paix" (le 48) car je n'avais aucune idée pour lui et que cela m'arrange donc bien. 20 ans après la mort, par accident de moto, de son mari, l'autrice remonte le fil des circonstances qui semblent s'être ajoutées les unes aux autres pour conduire à cette disparition brutale, inattendue, injuste. Chacun de ces petits détails fait l'objet d'un "chapitre" du livre, articulé autour du "si", si cela ne c'était pas passé comme cela, si telle petite chose ne s'était pas produite ainsi, mais plutôt ainsi. On comprend que la chaîne des événements nourrit une forme de culpabilité de l'autrice, que le parti-pris est de souligner une forme de fatalité mais le récit n'est jamais plombant; au contraire, les mots et l'écriture font revivre cet homme aimé de façon très délicate et la conclusion est plutôt celle de revendiquer une forme d'acceptation de ce qui n'est, au bout du compte, que "la vie" (je ne sais comment le formuler autrement). Très beau texte! (et il n'est pas du tout question d'armes comme je le pensais avant de le lire, trompée par la quatrième de couverture que j'avais mal interprétée...).
J'ai trouvé ma lecture suivante pour archéologie: Nos Mondes perdus de Marion Montaigne, qui traîne dans la bibliothèque depuis Noël et qui va correspondre exactement!
- floisaNiveau 9
Cléopatra2 a écrit:Je dirais non car l'item n'est pas un livre d'histoire ou un livre historique.
Je m'incline. Je vais voir pour le caser ailleurs, sinon ce sera mon joker.
- EloahExpert spécialisé
Adren a écrit:Bonsoir à tous,
je viens de lire Il suffit de traverser la rue d'Eric Faye et je me demande s'il pourrait convenir pour "un livre qui évoque l'Inde". Est-ce que d'autres l'ont lu ?
Aurélien Babel, 57 ans, sort pour la dernière fois de MondoNews, media d'information dont il s'est fait licencier. Il revient sur les mois qui ont précédé ce "départ volontaire" suite à un "plan de restructuration". Désillusion sur le monde du travail, sur la perte de sens de ce que nous faisons et sur notre inertie quand il faudrait se défendre. Le premier symptôme de faillite qui attire son attention après coup est la délocalisation des services et de la maintenance informatique à Chandannagar (Chandernagor), ou comment remplacer quelque chose qui fonctionne, par quelque chose qui ne fonctionne pas, mais coûte moins cher. La machine est lancée, et Chandannagar devient le révélateur et le leitmotiv des dysfonctionnements successifs.
Est-ce que cela vous paraît convenir (on reste dans l'évocation) ou c'est trop loin du thème ?
Je dirais oui et ton intervention me fait remettre en question ma dernière lecture que je voulais placer dans cet item ... J'ai un doute ; un livre dont une partie de l'action se passe en Inde ne convient pas ?
- LaugarithmeFidèle du forum
Et bien, si l'action se passe en partie en Inde, c'est que l'auteur en parle et en parler , c'est l'évoquer fortement .
Qui peut le plus, peut le moins.
Qui peut le plus, peut le moins.
- AdrenFidèle du forum
Eloah, ta lecture convient tout à fait pour l'item Inde, comme le confirme Laugarithme.
J'ai vu passer le nom de Marion Montaigne qui signe aussi la BD Dans la combi de Thomas Pesquet que je viens de commencer. Je suppose que c'est la même autrice. C'est une lecture de curiosité hors défi entre deux romans.
J'ai vu passer le nom de Marion Montaigne qui signe aussi la BD Dans la combi de Thomas Pesquet que je viens de commencer. Je suppose que c'est la même autrice. C'est une lecture de curiosité hors défi entre deux romans.
- SatelliteNiveau 9
Adren a écrit:Eloah, ta lecture convient tout à fait pour l'item Inde, comme le confirme Laugarithme.
J'ai vu passer le nom de Marion Montaigne qui signe aussi la BD Dans la combi de Thomas Pesquet que je viens de commencer. Je suppose que c'est la même autrice. C'est une lecture de curiosité hors défi entre deux romans.
Oui c'est bien la même.
_________________
Notre âme est transitive. Il lui faut un objet, qui l'affecte, comme son complément direct, aussitôt. [Francis Ponge]
- AdrenFidèle du forum
Merci pour la précision, ça m'évite de chercher à vérifier
- EloahExpert spécialisé
Merci pour vos avis ! Je vous en parlerai demain !
- OudemiaBon génie
J'ai enfin terminé Le monde sans fin, de Jancovici et Blain, pour l'item 3 : je l'avais offert à mon mari pour Noël 2021, sur la foi de critiques élogieuses de personnes de confiance, mais je ne l'avais que vaguement parcouru.
C'est une mine d'informations, très denses, que je ne suis pas certaine de retenir toutes
C'est une mine d'informations, très denses, que je ne suis pas certaine de retenir toutes
- OudemiaBon génie
J'ai suivi floisa pour l'item 40. Un roman noir et lu Bastille tango, de Jean-François Vilar : le quartier de la Bastille au moment de la construction de l'Opéra (et le livre est paru à ce moment-là, il est d'époque !) l'enchevêtrement des petites cours, la photographie argentique, les projectionnistes qui coupent des bouts de pellicules de films, la nuit, le milieu des exilés argentins, l'évocation des tortures...
Une belle découverte.
Une belle découverte.
- lulucastagnetteEmpereur
Tout le monde a adoré cette BD à la maison !Adren a écrit:Eloah, ta lecture convient tout à fait pour l'item Inde, comme le confirme Laugarithme.
J'ai vu passer le nom de Marion Montaigne qui signe aussi la BD Dans la combi de Thomas Pesquet que je viens de commencer. Je suppose que c'est la même autrice. C'est une lecture de curiosité hors défi entre deux romans.
- LaugarithmeFidèle du forum
D'où l'intérêt de le posséder afin d'y revenir si on le désire .Oudemia a écrit:J'ai enfin terminé Le monde sans fin, de Jancovici et Blain, pour l'item 3 : je l'avais offert à mon mari pour Noël 2021, sur la foi de critiques élogieuses de personnes de confiance, mais je ne l'avais que vaguement parcouru.
C'est une mine d'informations, très denses, que je ne suis pas certaine de retenir toutes
Je l'ai empreinté au CDI de mon lycée, gardé longtemps et lu avec attention mais sans prendre de notes, et je me rends compte qu'il ne me reste pas grand chose en mémoire !
A part qu'on est foutu si on ne diminue pas drastiquement notre consomation d'énergie. Ce qui est mal parti !
J'ai appris plein de choses sur le concept d'énergie.
Cela me donne envie d'acheter le livre.
Sinon, quelqu'un a-t-il lu "Aliéne" de Phoebe Hadjirmakos Clarke ?
L'ambiance du ivre est très marquée par la météo, est ce que cela peut justifier de placer cette lecture dans l'item " Quel temps ! " ?
(J'ai déjà une lecture pour " Un livre qui parle d'animaux").
- EloahExpert spécialisé
Pour le défi 44 "un livre qui évoque l'Inde", j'ai lu Le Soleil rouge de l'Assam d'Abir Mukherjee. Attention pour les puristes, c'est le 4è volume d'une saga mais cela ne m'a absolument pas gênée. La narration alterne 2 lieux et 2 temporalités : 1905 à Whitechapel, Londres ; 1922 dans les montagnes de l'Assam qui est une région de l'est de l'Inde. Au début du roman, Sam Wyndham, policier à Calcutta, suit une cure dans une ermitage perdu de l'Assam car il est dépendant à l'opium. Pendant cette cure très difficile il est assailli de souvenirs d'une affaire sur laquelle il a travaillé à Londres en 1905, une femme qu'il a secouru alors qu'elle se faisait agresser et qui a été retrouvée assassinée le lendemain ... On sent que cette histoire, pourtant banale, est la cause de sa dépendance aux drogues 17 ans plus tard et c'est très intrigant. J'ai beaucoup aimé ce roman qui tourne au duel entre 2 hommes sur fond de lutte pour l'Indépendance et avec de superbes paysages (mais aussi de terrible xénophobie), sauf qu'environ aux 2/3 tiers survient un événement qui rompt complètement le rythme et transforme le récit en roman à énigme un peu à la Agatha Christie. J'aime pourtant bien Agatha Christie mais là ça m'a frustrée, j'étais bien dans cette intrigue et cette rivalité et soudain pffftt ! J'ai tout de même bien apprécié la résolution finale mais j'ai vraiment ressenti une rupture dans la narration que je n'ai pas bien comprise.
Connaissez-vous cet auteur anglais d'origine indienne ?
Connaissez-vous cet auteur anglais d'origine indienne ?
- OudemiaBon génie
@Laugarithme d'après ce que tu dis de l'importance de la météo, on est bien dans "Quel temps !".
- LaugarithmeFidèle du forum
Grand merci pour ta réponse, @OudemiaOudemia a écrit:@Laugarithme d'après ce que tu dis de l'importance de la météo, on est bien dans "Quel temps !".
- StephieNiveau 5
Je viens de valider mon 31e item
1. Un livre dont la couverture est verte. This is not a love letter d'Anouk Filippini :
Loue vient de rater son bac et elle est sévèrement punie. De tout. Mais c'est pour la protéger aussi... La seule chose qu'elle fait encore, c'est surfer. Tôt, très tôt, quand il n'y a personne. Et écrire à Josée aussi... qui ne lui répond pas... Coup de coeur, quasi impossible à lâcher. C'est carrément LE livre à mettre dans les mains non seulement de ceux qui entrent en sexualité, mais aussi de tous ceux qui auraient besoin de se remettre en question. Quelle histoire émouvante !
1. Un livre dont la couverture est verte. This is not a love letter d'Anouk Filippini :
Loue vient de rater son bac et elle est sévèrement punie. De tout. Mais c'est pour la protéger aussi... La seule chose qu'elle fait encore, c'est surfer. Tôt, très tôt, quand il n'y a personne. Et écrire à Josée aussi... qui ne lui répond pas... Coup de coeur, quasi impossible à lâcher. C'est carrément LE livre à mettre dans les mains non seulement de ceux qui entrent en sexualité, mais aussi de tous ceux qui auraient besoin de se remettre en question. Quelle histoire émouvante !
- miss sophieExpert spécialisé
Mise à jour des lectures du mois écoulé, dans l'ordre chronologique :
Pour le défi 26 (auteur sud-africain) : Disgrâce de J.M. Coetzee (1999).
Un professeur d’université, accusé de harcèlement par une étudiante avec qui il a eu une relation, est contraint à la démission. Il quitte le Cap et s’invite chez sa fille Lucy qui s’occupe seule d’une ferme. Son père tente de l’aider un peu mais la vie là-bas est bien différente. Femme et blanche, Lucy résiste aux pressions visant à la faire partir, doit affronter la violence.
Le personnage principal n’est pas sympathique ; il est trop égocentré pour cela. Cela explique sûrement pourquoi j’ai eu du mal à adhérer au récit, même si cela fait partie de son intérêt. Le roman ne simplifie jamais ce que peuvent avoir de complexe les situations, les relations des personnages, leurs réactions. Tout est brut, ce qui peut mettre mal à l’aise et génère en tout cas une certaine noirceur.
Pour le 45 (Quel temps !) et le 43 (l'auteur a un prénom composé), un roman jeunesse, Il est encore temps ! de Jean-Philippe Blondel (2020).
Lou, lycéenne en proie à un état de sidération face à l’avenir que dessine à sa génération le dérèglement climatique, découvre Greta Thunberg et décide de s’engager elle aussi dans la lutte pour éveiller les consciences et pousser adultes et ados à agir.
J’avais un a priori négatif sur l’auteur car j’avais trouvé son roman Blog de peu d’intérêt et mal fichu ; mais celui-ci est pas mal, il exprime bien l’angoisse et l’abattement de la jeunesse sur ce sujet et reste positif en exaltant l’action collective.
Pour le 7 (un livre féministe) et le 43 (auteur au prénom composé) : La fille d’avril d’Annelise Heurtier (2018), auteur aussi de Sweet sixteen, Refuges... Un roman jeunesse très instructif sur le quotidien d’une jeune fille dans les années 1960. L'héroïne découvre le plaisir de courir, mais doit le faire en cachette.
Pour le 39 (Rêve d'enfant) et le 20 (un livre dont le titre évoque un personnage décédé dans le livre) : Lydie de Jordi Lafèbre et Zidrou (2010).
Une BD qui pourrait se résumer par cette phrase d’un de ses cartouches : « Pourquoi faire du mal quand il est si facile de faire du bien ? ». Camille, simple d’esprit qui vit avec son père, perd en couches son bébé de père inconnu ; elle en est dévastée ; lorsque deux mois plus tard elle prétend que sa petite Lydie lui est revenue, tous les habitants de sa rue vont faire semblant de voir eux aussi l’enfant pour ne pas détruire son bonheur. Une gentille histoire.
Pour le 35 (un livre dont l'un des personnages est un(e) prostitué(e) ), un livre évoqué récemment ici : Ce que je sais de toi d’Éric Chacour (2023).
Écrit à la 2e personne du singulier (on saura pourquoi aux deux tiers du livre), ce roman raconte la rencontre de Tarek, médecin au Caire dans les années 1980, avec un jeune homme, Ali, qui va devenir son assistant au dispensaire et bouleverser sa vie jusque là tranquille. Un récit plein de délicatesse et prenant. J’ai particulièrement apprécié le dernier tiers.
Je mets dans le défi 32 (Automne), au sens figuré, L’obsolescence programmée de nos sentiments de Zidrou et Aimée de Jongh (2018); il convient aussi aux défis 2 (auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun : une aimée), 4 (le titre comporte un possessif), 5 (Séduction).
Un veuf de 59 ans et une célibataire de 62 ans, dont le morne quotidien est de plus en plus marqué par leur âge et leur solitude, se morfondent… jusqu’à ce qu’ils se rencontrent et tombent amoureux. C’est une belle histoire que nous raconte avec délicatesse cette bande dessinée.
Entre dans le défi 50 (Trompeuses apparences) #Bleue de Florence Hinckel (2015).
En apparence, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes : dans la société où vit Silas, la douleur n’est plus subie, la Cellule d'Éradication de la Douleur Émotionnelle l’efface, ne laissant qu’un point bleu au poignet. Mais, pour leur bien, les mineurs n’ont pas le choix de refuser une telle opération quand l’émotion les submerge : c’est ainsi qu’après l’accident qui coûte la vie à sa petite amie Astrid, Silas est emmené de force... Dans la première partie, où nous suivons Silas après l’accident, on ne lâche pas le livre. Nous découvrons un monde où tout doit être sous contrôle et où ne pas fréquenter le réseau social numérique entraîne une suspicion de dépression et une potentielle dénonciation par vos amis inquiets… Un monde où quelques personnes résistent, s’opposent à cette « oblitération » obligatoire, non sans risques pour leur liberté. La deuxième partie est un peu moins haletante mais l’ensemble est un bon roman pour la jeunesse.
Pour le défi 17 (un livre avec trois A dans le titre) et aussi le 13 (A la recherche de) : Marcovaldo ou les saisons en ville d’Italo Calvino (1958).
Roman lu pour le collège où nous l’avons en série, je l’ai donné à mes 5es en lecture cursive avant d’attaquer notre chapitre sur la poésie. Comme le titre l’indique, les vingt chapitres sont chacun dévolu à une saison. Ils peuvent se lire indépendamment les uns des autres, comme des nouvelles dont les personnages sont récurrents, au premier desquels Marcovaldo, ouvrier italien, père de famille pauvre qui souffre de l’environnement urbain dans lequel il est contraint de vivre et cherche la moindre trace de la nature en ville. Le récit fait la part belle aux sensations, aux perceptions. Maladroit, décalé, Marcovaldo se met souvent dans des situations impossibles qui font sourire.
Pour le défi 7 (un livre féministe ou sur une femme (réelle) qui a marqué son temps) et aussi le 9 (un "book about books"): Une chambre à soi de Virginia Woolf (1929).
Devant mener une conférence sur le thème « les femmes et le roman », Virginia Woolf s’interroge sur la faible proportion de femmes écrivains et analyse ce qui, dans les conditions de vie des femmes, les empêche de se livrer à l’écriture. Elle pointe en particulier le manque d’un lieu vraiment privé (comment écrire dans le salon commun où elles seront sans cesse interrompues ?), l’absence d’autonomie financière, et les critiques émanant d’une société aux valeurs masculines, méprisante à l’égard des femmes (le ricanement « Écrire ? Pourquoi écririez-vous ? »). Son essai se présente comme une enquête, un cheminement dynamique ; ses réflexions sont très intéressantes et dressent un état assez déprimant de la situation des femmes en Angleterre encore au début du XXe siècle.
Pour le défi 26 (auteur sud-africain) : Disgrâce de J.M. Coetzee (1999).
Un professeur d’université, accusé de harcèlement par une étudiante avec qui il a eu une relation, est contraint à la démission. Il quitte le Cap et s’invite chez sa fille Lucy qui s’occupe seule d’une ferme. Son père tente de l’aider un peu mais la vie là-bas est bien différente. Femme et blanche, Lucy résiste aux pressions visant à la faire partir, doit affronter la violence.
Le personnage principal n’est pas sympathique ; il est trop égocentré pour cela. Cela explique sûrement pourquoi j’ai eu du mal à adhérer au récit, même si cela fait partie de son intérêt. Le roman ne simplifie jamais ce que peuvent avoir de complexe les situations, les relations des personnages, leurs réactions. Tout est brut, ce qui peut mettre mal à l’aise et génère en tout cas une certaine noirceur.
Pour le 45 (Quel temps !) et le 43 (l'auteur a un prénom composé), un roman jeunesse, Il est encore temps ! de Jean-Philippe Blondel (2020).
Lou, lycéenne en proie à un état de sidération face à l’avenir que dessine à sa génération le dérèglement climatique, découvre Greta Thunberg et décide de s’engager elle aussi dans la lutte pour éveiller les consciences et pousser adultes et ados à agir.
J’avais un a priori négatif sur l’auteur car j’avais trouvé son roman Blog de peu d’intérêt et mal fichu ; mais celui-ci est pas mal, il exprime bien l’angoisse et l’abattement de la jeunesse sur ce sujet et reste positif en exaltant l’action collective.
Pour le 7 (un livre féministe) et le 43 (auteur au prénom composé) : La fille d’avril d’Annelise Heurtier (2018), auteur aussi de Sweet sixteen, Refuges... Un roman jeunesse très instructif sur le quotidien d’une jeune fille dans les années 1960. L'héroïne découvre le plaisir de courir, mais doit le faire en cachette.
Pour le 39 (Rêve d'enfant) et le 20 (un livre dont le titre évoque un personnage décédé dans le livre) : Lydie de Jordi Lafèbre et Zidrou (2010).
Une BD qui pourrait se résumer par cette phrase d’un de ses cartouches : « Pourquoi faire du mal quand il est si facile de faire du bien ? ». Camille, simple d’esprit qui vit avec son père, perd en couches son bébé de père inconnu ; elle en est dévastée ; lorsque deux mois plus tard elle prétend que sa petite Lydie lui est revenue, tous les habitants de sa rue vont faire semblant de voir eux aussi l’enfant pour ne pas détruire son bonheur. Une gentille histoire.
Pour le 35 (un livre dont l'un des personnages est un(e) prostitué(e) ), un livre évoqué récemment ici : Ce que je sais de toi d’Éric Chacour (2023).
Écrit à la 2e personne du singulier (on saura pourquoi aux deux tiers du livre), ce roman raconte la rencontre de Tarek, médecin au Caire dans les années 1980, avec un jeune homme, Ali, qui va devenir son assistant au dispensaire et bouleverser sa vie jusque là tranquille. Un récit plein de délicatesse et prenant. J’ai particulièrement apprécié le dernier tiers.
Je mets dans le défi 32 (Automne), au sens figuré, L’obsolescence programmée de nos sentiments de Zidrou et Aimée de Jongh (2018); il convient aussi aux défis 2 (auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun : une aimée), 4 (le titre comporte un possessif), 5 (Séduction).
Un veuf de 59 ans et une célibataire de 62 ans, dont le morne quotidien est de plus en plus marqué par leur âge et leur solitude, se morfondent… jusqu’à ce qu’ils se rencontrent et tombent amoureux. C’est une belle histoire que nous raconte avec délicatesse cette bande dessinée.
Entre dans le défi 50 (Trompeuses apparences) #Bleue de Florence Hinckel (2015).
En apparence, tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes : dans la société où vit Silas, la douleur n’est plus subie, la Cellule d'Éradication de la Douleur Émotionnelle l’efface, ne laissant qu’un point bleu au poignet. Mais, pour leur bien, les mineurs n’ont pas le choix de refuser une telle opération quand l’émotion les submerge : c’est ainsi qu’après l’accident qui coûte la vie à sa petite amie Astrid, Silas est emmené de force... Dans la première partie, où nous suivons Silas après l’accident, on ne lâche pas le livre. Nous découvrons un monde où tout doit être sous contrôle et où ne pas fréquenter le réseau social numérique entraîne une suspicion de dépression et une potentielle dénonciation par vos amis inquiets… Un monde où quelques personnes résistent, s’opposent à cette « oblitération » obligatoire, non sans risques pour leur liberté. La deuxième partie est un peu moins haletante mais l’ensemble est un bon roman pour la jeunesse.
Pour le défi 17 (un livre avec trois A dans le titre) et aussi le 13 (A la recherche de) : Marcovaldo ou les saisons en ville d’Italo Calvino (1958).
Roman lu pour le collège où nous l’avons en série, je l’ai donné à mes 5es en lecture cursive avant d’attaquer notre chapitre sur la poésie. Comme le titre l’indique, les vingt chapitres sont chacun dévolu à une saison. Ils peuvent se lire indépendamment les uns des autres, comme des nouvelles dont les personnages sont récurrents, au premier desquels Marcovaldo, ouvrier italien, père de famille pauvre qui souffre de l’environnement urbain dans lequel il est contraint de vivre et cherche la moindre trace de la nature en ville. Le récit fait la part belle aux sensations, aux perceptions. Maladroit, décalé, Marcovaldo se met souvent dans des situations impossibles qui font sourire.
Pour le défi 7 (un livre féministe ou sur une femme (réelle) qui a marqué son temps) et aussi le 9 (un "book about books"): Une chambre à soi de Virginia Woolf (1929).
Devant mener une conférence sur le thème « les femmes et le roman », Virginia Woolf s’interroge sur la faible proportion de femmes écrivains et analyse ce qui, dans les conditions de vie des femmes, les empêche de se livrer à l’écriture. Elle pointe en particulier le manque d’un lieu vraiment privé (comment écrire dans le salon commun où elles seront sans cesse interrompues ?), l’absence d’autonomie financière, et les critiques émanant d’une société aux valeurs masculines, méprisante à l’égard des femmes (le ricanement « Écrire ? Pourquoi écririez-vous ? »). Son essai se présente comme une enquête, un cheminement dynamique ; ses réflexions sont très intéressantes et dressent un état assez déprimant de la situation des femmes en Angleterre encore au début du XXe siècle.
- lulucastagnetteEmpereur
Pour le défi 3 (un livre avec un moyen de transport sur la couverture), j'ai lu A rude épreuve d'Elizabeth Jane Howard (le tome 2 de la saga des Cazalet). On voit en effet un avion sur la couverture.
C'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé la famille Cazalet, alors que la guerre fait rage et que les mauvaises nouvelles s'accumulent.
Je lirai avec plaisir la suite une fois le défi terminé.
Pour le défi 49 (objets inanimés, avez-vous donc une âme), j'ai lu Le Chardonneret de Donna Tartt, pavé de 800 pages qui m'a tenu éloignée de ce topic plusieurs semaines.
Le narrateur se trouve au musée lors d'une attaque terroriste dans laquelle périt sa mère. Il dérobe un tableau et le cache pendant des années.
Tout au long de ma lecture, je me suis dit qu'il allait y avoir des rebondissements ou une grande révélation qui allait sauver l'ensemble... Que nenni !! J'avais déjà été profondément déçue par Le maître des illusions, là je peux dire que je ne retenterai plus de titre de l'autrice.
Tout est cousu de fil blanc ! On pourrait aisément retirer la moitié des pages tant tout est redondant. Et le narrateur qui s'enivre, qui prend des cachets, de la coke, qui reboit, qui vomit, qui rereboit, et puis son père poursuivi par une sorte de mafieux... et puis hop en plein NY je retombe sur un pote... Une énorme déception et surtout une perte de temps !
C'est avec grand plaisir que j'ai retrouvé la famille Cazalet, alors que la guerre fait rage et que les mauvaises nouvelles s'accumulent.
Je lirai avec plaisir la suite une fois le défi terminé.
Pour le défi 49 (objets inanimés, avez-vous donc une âme), j'ai lu Le Chardonneret de Donna Tartt, pavé de 800 pages qui m'a tenu éloignée de ce topic plusieurs semaines.
Le narrateur se trouve au musée lors d'une attaque terroriste dans laquelle périt sa mère. Il dérobe un tableau et le cache pendant des années.
Tout au long de ma lecture, je me suis dit qu'il allait y avoir des rebondissements ou une grande révélation qui allait sauver l'ensemble... Que nenni !! J'avais déjà été profondément déçue par Le maître des illusions, là je peux dire que je ne retenterai plus de titre de l'autrice.
Tout est cousu de fil blanc ! On pourrait aisément retirer la moitié des pages tant tout est redondant. Et le narrateur qui s'enivre, qui prend des cachets, de la coke, qui reboit, qui vomit, qui rereboit, et puis son père poursuivi par une sorte de mafieux... et puis hop en plein NY je retombe sur un pote... Une énorme déception et surtout une perte de temps !
- *Ombre*Grand sage
J'ai eu le même sentiment que toi à la lecture de ces deux livres, Lulu : tout ça pour ça. Au début, il y a une atmosphère, on a l'impression que tout cela va mener quelque part - et finalement non. Je ne comprends pas le succès de cette autrice.
- ValorNiveau 9
Pour le défi n°14 (Un livre cité dans un top 5 d'un précédent défi), j'ai lu A l'est d'Eden de John Steinbeck. Grande fresque familiale et réécriture du mythe d'Abel et Caïn qui interroge les notions de bien et de mal. L'écriture est sublime et certains personnages sont vraiment très attachants (Samuel et Lee notamment). Ce pavé de 800 pages, qui fait partie du top 5 de Calypso 64, se lit facilement et même avidement. Toutefois, à mes yeux, il ne surpasse pas Les Raisins de la colère qui m'avait foudroyée.
Pour le défi n°17 (Un livre avec trois « a » dans le titre), j'ai lu La Chambre de Giovanni de James Baldwin. Dans le Paris des années 50, un jeune Américain, David, se sent irrémédiablement attiré par le beau Giovanni, alors qu'il est fiancé à Hella et qu'il a du mal à assumer son identité sexuelle. On vit ce raz de marée émotionnel de l'intérieur puisque le récit est mené du point de vue de David. J'ai beaucoup aimé, surtout la seconde partie du roman où tous les ingrédients de la tragédie sont réunis. J'ai trouvé l'écriture très élégante et parfois poétique. Récit très touchant en tout cas.
Pour le défi n°17 (Un livre avec trois « a » dans le titre), j'ai lu La Chambre de Giovanni de James Baldwin. Dans le Paris des années 50, un jeune Américain, David, se sent irrémédiablement attiré par le beau Giovanni, alors qu'il est fiancé à Hella et qu'il a du mal à assumer son identité sexuelle. On vit ce raz de marée émotionnel de l'intérieur puisque le récit est mené du point de vue de David. J'ai beaucoup aimé, surtout la seconde partie du roman où tous les ingrédients de la tragédie sont réunis. J'ai trouvé l'écriture très élégante et parfois poétique. Récit très touchant en tout cas.
- OudemiaBon génie
Pour le XVIe s. j'ai tout simplement choisi Rabelais, Pantagruel : honnêtement, j'ai trouvé ça longuet, ce n'est pas le souvenir que j'en avais.
Je vais lire maintenant au moins une étude pour approfondir le sujet et corriger ma première impression
Edit : "Un roman décousu, un peu léger en comparaison du Gargantua ?" dixit le prologue de mon édition, que je viens de lire. On conseille, dans la bibliographie, Pantagruel et Gargantua, de D. Ménager, pour "une première approche", qu'en pensez-vous ?
Je vais lire maintenant au moins une étude pour approfondir le sujet et corriger ma première impression
Edit : "Un roman décousu, un peu léger en comparaison du Gargantua ?" dixit le prologue de mon édition, que je viens de lire. On conseille, dans la bibliographie, Pantagruel et Gargantua, de D. Ménager, pour "une première approche", qu'en pensez-vous ?
- *Ombre*Grand sage
Pour l'item automne, j'ai suivi la suggestion d'autres Néo et découvert Barbara Pym, avec son Quatuor d'automne, qui décrit le quotidien de quatre personnes vieillissantes qui travaillent dans le même bureau, mais n'ont pas grand chose en commun, si ce n'est certaines difficultés à communiquer et l'expérience de la solitude. C'est une jolie plume que celle de Barbara Pym, qui explore avec beaucoup de délicatesse ces détails banals du quotidien où va se loger l'émotion, se moque de certains personnages avec une discrète ironie, mais sans jamais donner dans le sarcasme, sans perdre de vue leur humanité, fil directeur de ce qui est trop ténu pour constituer une intrigue. Et, à force de subtilité, elle réussit à dépeindre la vieillesse, contre toute attente, comme un âge des possibles. C'est doux et lumineux.
Merci, Caspar, pour cette découverte.
Merci, Caspar, pour cette découverte.
- CasparProphète
Je vois que j'ai fait des adeptes, tant mieux pour Barbara Pym et sa postérité.
Quant au Chardonneret que je comptais lire après avoir vu le film il y a quelques mois, je crois que je vais suivre vos conseils et passer mon tour. Le Maïtre des Illusions ne m'avait plu que très moyennement et Le petit copain, l'autre roman de Donna Tartt est celui qui est généralement considéré comme le plus faible, avec un fin en queue de poisson.
Quant au Chardonneret que je comptais lire après avoir vu le film il y a quelques mois, je crois que je vais suivre vos conseils et passer mon tour. Le Maïtre des Illusions ne m'avait plu que très moyennement et Le petit copain, l'autre roman de Donna Tartt est celui qui est généralement considéré comme le plus faible, avec un fin en queue de poisson.
- MalagaModérateur
Pour le défi 4. Un livre dont le titre comporte un possessif (déterminant ou pronom), j'ai lu Les derniers jours de nos père de Joël Dicker.
Le résumé : l’histoire se déroule durant la Seconde Guerre mondiale. Nous suivons un petit groupe de résistants, notamment français, qui vont faire partie des services secrets britanniques. Parmi eux, il y a notamment Pal, le héros du roman, qui laisse son père seul à Paris ; Gros, l’ami fidèle et dévoué ; Faron, costaud et brutal ; Laura, la seule femme de l’équipe ; Claude, prêtre avant la guerre. Nous allons suivre leur formation puis leur rôle dans la Résistance.
Mon avis : je trouve Joël Dicker toujours aussi efficace dans son écriture. On est très vite plongé dans la vie de ce groupe de résistants, la description de leur formation, de leurs actions, est intéressante. Les personnages sont pour la plupart très attachants. On voit petit à petit un drame arriver et de quelle façon il est pratiquement inévitable. Le seul personnage qui m’a à la fois ému et agacé est le père de Pal.
Pour le défi 47. Un livre publié une année bissextile, j'ai lu Le jour des cendres de Jean-Christophe Grangé, qui a été publié en 2020.
Le résumé : Pierre Niémans, commandant bourru et son adjointe rebelle, Ivana Bogdanovic, enquête dans une curieuse communauté qui vit loin des hommes, en Alsace. Un meurtre a eu lieu alors même que les précieuses vendanges battent leur plein.
Mon avis : un roman policier qui se lit vite mais qui est très cliché, très Grangé dans la description de la violence. Les personnages sont globalement très peu crédibles et peu sympathiques. On se demande donc qui est le coupable mais une fois le roman refermé, on l’oublie vite.
Le résumé : l’histoire se déroule durant la Seconde Guerre mondiale. Nous suivons un petit groupe de résistants, notamment français, qui vont faire partie des services secrets britanniques. Parmi eux, il y a notamment Pal, le héros du roman, qui laisse son père seul à Paris ; Gros, l’ami fidèle et dévoué ; Faron, costaud et brutal ; Laura, la seule femme de l’équipe ; Claude, prêtre avant la guerre. Nous allons suivre leur formation puis leur rôle dans la Résistance.
Mon avis : je trouve Joël Dicker toujours aussi efficace dans son écriture. On est très vite plongé dans la vie de ce groupe de résistants, la description de leur formation, de leurs actions, est intéressante. Les personnages sont pour la plupart très attachants. On voit petit à petit un drame arriver et de quelle façon il est pratiquement inévitable. Le seul personnage qui m’a à la fois ému et agacé est le père de Pal.
Pour le défi 47. Un livre publié une année bissextile, j'ai lu Le jour des cendres de Jean-Christophe Grangé, qui a été publié en 2020.
Le résumé : Pierre Niémans, commandant bourru et son adjointe rebelle, Ivana Bogdanovic, enquête dans une curieuse communauté qui vit loin des hommes, en Alsace. Un meurtre a eu lieu alors même que les précieuses vendanges battent leur plein.
Mon avis : un roman policier qui se lit vite mais qui est très cliché, très Grangé dans la description de la violence. Les personnages sont globalement très peu crédibles et peu sympathiques. On se demande donc qui est le coupable mais une fois le roman refermé, on l’oublie vite.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- lulucastagnetteEmpereur
Malaga, j'avais adoré Les derniers jours de nos pères !
Je sèche pour l'entrée "Archéologie" et, en parcourant les récaps, je vois que je ne suis pas la seule... Je pense relire un Agatha Christie (Rendez vous avec la mort ou Meurtre en Mésopotamie).
Je cherche aussi pour "Quel temps !". J'avais commencé un livre sur le naufrage d'un couple mais c'est très bof et je vais m'arrêter après trois chapitres.
Pour le défi 43 (un livre écrit par un auteur dont le prénom ou le nom est composé), j'ai lu Le neveu du magicien (tome 1 du Monde de Narnia) de Clive Staple Lewis que j'ai lu avec les enfants. Je ne résume pas l'oeuvre que tout le monde connaît. Les enfants ont bien aimé s'amuser à faire de (multiples) rapprochements avec la Genèse. On va se faire les six autres tomes dans la foulée.
Je sèche pour l'entrée "Archéologie" et, en parcourant les récaps, je vois que je ne suis pas la seule... Je pense relire un Agatha Christie (Rendez vous avec la mort ou Meurtre en Mésopotamie).
Je cherche aussi pour "Quel temps !". J'avais commencé un livre sur le naufrage d'un couple mais c'est très bof et je vais m'arrêter après trois chapitres.
Pour le défi 43 (un livre écrit par un auteur dont le prénom ou le nom est composé), j'ai lu Le neveu du magicien (tome 1 du Monde de Narnia) de Clive Staple Lewis que j'ai lu avec les enfants. Je ne résume pas l'oeuvre que tout le monde connaît. Les enfants ont bien aimé s'amuser à faire de (multiples) rapprochements avec la Genèse. On va se faire les six autres tomes dans la foulée.
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Moi pour archéologie je prévois de lire ça
https://www.fnac.com/a9228882/Christie-mallowan-agatha-liaut-jean-noel-La-romanciere-et-l-archeologue
Ça ne sera pas pour tout de suite parce que j'ai d'autres choses sur le feu, mais c'est un récit des voyages d'Agatha Christie avec son mari et de sa contribution à ses travaux archéologiques, un ami m'en a dit grand bien et j'ai vu une expo à ce sujet cet automne.
https://www.fnac.com/a9228882/Christie-mallowan-agatha-liaut-jean-noel-La-romanciere-et-l-archeologue
Ça ne sera pas pour tout de suite parce que j'ai d'autres choses sur le feu, mais c'est un récit des voyages d'Agatha Christie avec son mari et de sa contribution à ses travaux archéologiques, un ami m'en a dit grand bien et j'ai vu une expo à ce sujet cet automne.
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
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