Neo défi lecture 2024 - Ici, on papote!

edelweis62 a écrit:

cavatine a écrit:

edelweis62 a écrit:Bonsoir,
Pour le défi 5 "Séduction" : Lady Susan de Jane Austen.
Dans ce court roman épistolaire, Jane Austen met en scène une Lady Susan aux remarquables "pouvoirs de séduction". Maîtresse en l'art de la duplicité et de la manipulation, celle-ci parvient à tromper Reginald mais non sa belle-sœur, et au gré des lettres et des différents destinataires, le personnage change de visage. L'enjeu du mariage est bien sûr au cœur de l'intrigue.

J'avais vu, à sa sortie (2016), le film adapté de ce roman épistolaire (que je n'ai jamais lu, ce serait une bonne occasion !), et qui s'intitule Love & Friendship. J'avais beaucoup apprécié le film.

Spoiler:

J'ignorais l'existence de ce film, et je suis étonnée qu'un si court roman ait donné lieu à adaptation. Tu as donc attisé ma curiosité et je vais le visionner, merci beaucoup pour la référence, et le lien !

Je t'en prie, j'espère que tu apprécieras !

Bravo à tous ceux qui avancent bien ! (et mention spéciale à Oudemia qui refait le défi )

Mouais, faudra voir jusqu'où j'irai.

Voici la liste de ce mois, la tienne est vraiment mieux, Cavatine, mais je la laisse quand même, elle peut te servir à vérifier s'il y a des oublis.
J'ai laissé tomber le gras, qui était trop difficile à gérer pour moi.

du 25 avril au 24 mai:

Edit : je vois ce matin qu'il y a du gras quand même, alors que je l'avais enlevé

39. Rêve(s) d'enfant. L'Orphelin du Bosphore, de Nissim Benezra

Récit autobiographique: les 18 premières années de l'auteur, de 1911 à 1929. Grandissant dans un milieu judéo-espagnol très pauvre, passant de cousins en orphelinat, puis apprenti dans divers petits commerces, il finira par partir pour la France, l'Istanbul turc de la fin des années 20 n'ayant plus grand chose à voir avec la Constantinople ottomane de son enfance. Très tôt, il lit, il rêve, sans savoir de quoi exactement lui-même. C'est écrit dans un français très élégant mais étrange, un peu précieux, celui des francophones d'ailleurs. Un vrai coup de coeur, sans doute en partie parce que ma famille vient exactement de tout cela.

Pour la liste, Queen's Gambit et le jeu de la reine sont le même roman, en fait.
Merci pour le travail!

Ah oui zut, j'aurais dû préciser le titre français aussi, désolée.

Bonjour à tous,
un book about book (n°9) Ils étaient sept de CA Larmer. Le titre et la couverture l'indiquent, on est dans un cosy mystery hommage à Agatha Christie. Les références à la reine du crime sont nombreuses, les personnages principaux ont créé un club de lecture de romans policiers et l'une d'eux disparaît soudainement. Les autres mènent l'enquête, et c'est dans un livre de la bibliothèque qu'ils trouveront la clé de l'énigme. Une lecture distrayante pour jours de pluie.
Bonne fin de semaine à tous.

Adren a écrit:Bonjour à tous,
un book about book (n°9) Ils étaient sept de CA Larmer. Le titre et la couverture l'indiquent, on est dans un cosy mystery hommage à Agatha Christie. Les références à la reine du crime sont nombreuses, les personnages principaux ont créé un club de lecture de romans policiers et l'une d'eux disparaît soudainement. Les autres mènent l'enquête, et c'est dans un livre de la bibliothèque qu'ils trouveront la clé de l'énigme. Une lecture distrayante pour jours de pluie.
Bonne fin de semaine à tous.

particulièrement nombreux en ce moment ...

17. Livre avec 3 a dans le titre: la parabole des aveugles, Aquilino Morelle

L'ancien conseiller de F Hollande décrypte les causes profondes de la montée du RN, et fustige la réaction de considérer les électeurs de celui-ci comme des "salauds" (B Tapie) ou des imbéciles. De façon salutaire il invite à répondre aux demandes profondes de la population en termes de sécurité économique, sociale...et considére F Mitterrand et le fédéralisme européen comme les grands responsables de la situation. Je suis dubitative quant à son analyse de Mitterrand comme un pétainiste l'étant resté (je pense que c'est plus complexe) et son rapprochement entre fédéralisme et ultra-conservatisme. D'autant que l'auteur a lui-même quitté le PS dans des circonstances qui font douter de son objectivité (le conseiller viré pour avoir invité un cireur de chaussures à l'Elysée, c'est lui).

25. Guerre civile: la douceur de l'eau, N Harris

Conseillé par Obama et Oprah Winfrey, le livre traite de la guerre de Sécession et de ses conséquences. Un propriétaire terrien blanc de Georgie, George Walker, perd son fils pendant la guerre. De simple rentier, il décide de se lancer dans la culture de l'arachide. Pour cela, il embauche deux Noirs récemment affranchis de l'esclavage car il ne peut cultiver les champs seul.
Mais la collaboration entre Blancs et Noirs est mal vue, et lorsque Caleb, le fils, revient finalement, le drame est inévitable. Beau roman, qui se lit bien et montre bien la société post-esclavagisme.

28. Ombre et lumière: les yeux de Mona, T Schlesser

Mona, 10 ans, fait des crises de cécité et va peut-être perdre définitivement la vue. Elle doit pour cela être suivie par un pédopsy mais son grand-père, qu'elle surnomme "Dadé", décide à la place, chaque semaine, de lui faire voir en détail une peinture remarquable, au Louvre, puis à Orsay et Beaubourg, pour qu'elle emmagasine la beauté du monde. Belle relation entre la petite fille et son grand-père, les leçons sur l'histoire de l'art (l'auteur est historien de l'art) sont intéressantes. Le personnage de Mona est toutefois agaçant à certains moments, incarnant la petite fille modèle un peu à la comtesse de Ségur. Mona comprend incroyablement vite toutes les notions d'histoire de l'art, Mona remet à sa place la petite brute de l'école, Mona trouve la solution pour son père dont la boutique périclite, Mona fait un exposé formidable en classe, Mona a même une vue extraordinaire de 18/10, digne d'un pilote de chasse! Et le grand-père de pleurer d'avoir une petite fille aussi géniale, etc. Bon bref ce côté-là m'a agacée, je suis me suis concentrée sur les explications concernant les peintures, dont beaucoup sont peu connues.

Reine Margot, je partage ton avis sur Les Yeux de Mona !

Bonjour !
Je suis bien contente en mettant à jour ma liste de constater que je suis à 23 livres lus en 21 semaines: j'arriverai peut-être un peu plus tôt que d'habitude à la fin du défi cette année  
J'ajoute deux bd à ma liste:
23. Archéologie: Harari, Casanave & Vandermeulen, Sapiens: la naissance de l'humanité, bd adaptée de l'essai de Yuval Noah Harari qui raconte comment un animal insignifiant parmi tant d'autres beaucoup plus forts que lui a réussi à conquérir le monde.
Je n'ai pas spécialement aimé la mise en scène: Harari accompagné de sa nièce parcourt le monde pour interroger des théoriciens de l'évolution, et puis ça se termine par une enquête policière et un procès que j'ai trouvé un peu bidon. Sur le fond, c'est assez intéressant, cette idée que l'humanité a progressé à coup de révolutions, et puis cela nous pousse à nous interroger sur ce qui fait l'humanité. Si je tombe sur le tome 2, je le lirai peut-être.
Ce livre permet également de cocher les défis 30 (évocation de tous les animaux disparus), 41 et 43 (Harari est un historien dont le prénom est composé)

8. Hors des sentiers battus: Hugo Pratt, Corto Maltese, "Les Celtiques"
C'est le premier Corto Maltese que je lis et j'en suis toute étonnée parce que c'est un personnage qui me plaît et m'attire depuis longtemps. Donc, je ne suis pas déçue de l'avoir enfin rencontré.
Corto Maltese est un personnage qui va hors des sentiers battus, tantôt à Stonehenge, tantôt sur la plage de Bray-dunes, tantôt en Irlande où il vient en aide au Sinn Fein, dans un univers onirique, d'où les sorcières, bardes et autres fée Morgane.
La couverture de l'album est verte (défi 1).

Une amie m'a passé Tropique de la violence, de Nathacha Appanah, que je viens de terminer, et qui convient pour plusieurs défis : publié une année bissextile (2016), pirates ou hors la loi, ou roman noir.
Ce bref roman relate la trajectoire de Moïse, fils d'une clandestine adopté par une femme blanche de Mayotte, qui connaît la vie privilégiée des français blancs, jusqu'au jour où sa mère meurt brutalement d'un AVC, le laissant seul au monde. Moïse rejoint alors la horde des "mineurs isolés" de Gaza, ce bidonville tenu par Bruce, un chef de gang jeune et brutal. Commence alors une inexorable descente aux enfers.
Je n'aime pas beaucoup ces romans sociaux qui vous plongent dans la violence d'un monde dont on nous rebat suffisamment les oreilles dans les médias. Mais j'admets que celui-ci est écrit dans une langue plutôt poétique, parfois presque incantatoire, assez plaisante. Cela reste une lecture dure.

Roman très dur en effet. Je l'avais lu pour le défi de l'an dernier.

Oudemia a écrit:
Voici la liste de ce mois, la tienne est vraiment mieux, Cavatine, mais je la laisse quand même, elle peut te servir à vérifier s'il y a des oublis.

Oui, ta liste m'est véritablement utile lors de mes dernières vérifications ! Merci.

La récap de mai est disponible, ainsi que le regroupement des cinq récaps mensuelles en un seul fichier (et avec correction des quelques liens défaillants).

Merci beaucoup pour le récap' !

De mon côté j'ai abandonné le roman de Christian Jacq que j'avais emprunté pour l'item "écrit par un historien" et je me retrouve sans rien dans ce défi ... mais ce week end j'ai lu et bien apprécié Betty d'Arnaldur Indridason que je place dans le défi 40 "un roman noir" car il me semble en effet répondre aux codes particuliers du genre : un crime mais l'enquête n'est pas l'intérêt du roman puisque le narrateur est la personne inculpée qui revient sur les faits c'est le suspens et le ressenti du narrateur qui dominent (on apprend d'ailleurs à la moitié du livre seulement qui est la victime) ; une femme fatale, manipulatrice ; une dénonciation sociétale puisqu'ici le seul mobile du crime est l'appât du gain mais surtout le fantasme de l'ascension sociale par les biens matériels, le mode de vie des personnages dans ce milieu riche, proches des politiques, méprisants des gens moins riches est abject. L'ambiance est sombre car violences conjugales et manipulation dominent. Il est difficile de résumer l'intrigue sans trop en dire, pour ma part je n'avais même pas relu la 4è de couv avant d'ouvrir le livre et je me suis fait avoir en beauté par le récit ! En quelques mots une femme approche un juriste à la demande son mari, richissime entrepreneur qui a besoin de cet appui juridique pour développer son affaire. Le juriste, immédiatement séduit par la femme tente de résister mais finit par céder et se retrouve pris au piège d'une sombre machination.

*Ombre* a écrit:Une amie m'a passé Tropique de la violence, de Nathacha Appanah, que je viens de terminer, et qui convient pour plusieurs défis : publié une année bissextile (2016), pirates ou hors la loi, ou roman noir.
Ce bref roman relate la trajectoire de Moïse, fils d'une clandestine adopté par une femme blanche de Mayotte, qui connaît la vie privilégiée des français blancs, jusqu'au jour où sa mère meurt brutalement d'un AVC, le laissant seul au monde. Moïse rejoint alors la horde des "mineurs isolés" de Gaza, ce bidonville tenu par Bruce, un chef de gang jeune et brutal. Commence alors une inexorable descente aux enfers.
Je n'aime pas beaucoup ces romans sociaux qui vous plongent dans la violence d'un monde dont on nous rebat suffisamment les oreilles dans les médias. Mais j'admets que celui-ci est écrit dans une langue plutôt poétique, parfois presque incantatoire, assez plaisante. Cela reste une lecture dure.

Je l’ai lu aussi l’an dernier, après l’avoir reçu en spécimen, et je l’ai trouvé bien trop dur pour le faire étudier en classe, même si le style est vraiment intéressant.

Défi 38  : Un livre dont un des personnages principaux est un enfant ou un adolescent, mais le livre n'appartient pas à la littérature jeunesse. Zoc - Jade Khoo
Zoc ne sait pas quoi faire de sa vie, elle n'a pas de réelle passion, mais possède un drôle de pouvoir : capter et puiser l'eau avec ses cheveux. Elle décide d'aider un village inondé mais, une fois le village à sec, elle voyage sur les terres avec toute cette masse d'eau et abîme tout sur son passage. Un roman graphique apaisant et poétique avec des dessins dans les tons pastels.

Défi 37:  Un livre dont le titre contient le mot "homme(s)". Un homme sans titre - Xavier Le Clerc
J'ai découvert ce livre suite à une interview de son auteur sur France Inter. Dans ce récit court, plein d'émotion, Xavier Le Clerc fait le portrait de son père, né dans la misère des montagnes kabyles, déraciné et écrasé par le travail à la SMN en Normandie. Xavier Le Clerc termine son livre en adressant une lettre très touchante à son père, mort en 2020. A découvrir.
Ce livre peut aussi être placé dans le défi 22 : Ascension :  Xavier Le Clerc, enfant d'immigrés pauvres,  deviendra chasseur de têtes dans le luxe.

Je termine avec Les aiguilles d'or de M. Mc Dowell pour le défi 36. Pirates ou hors-la-loi.
C'est un roman qui devient addictif au fil des pages et qui nous plonge  dans " le triangle noir " de New York en 1882, un  lieu où règnent la prostitution, l'avortement, la violence,  la drogue...   Le destin de deux familles va alors s’entrechoquer sur fond de  vengeance. Le rythme monte crescendo dans ce roman d'une intense noirceur et on n’a qu’une envie : connaître la fin... J'ai d'ailleurs avalé les dernières pages.
Convient aussi pour le défi 28. Ombre et lumière avec l'opposition misère/opulence.

Locko a écrit:
Je termine avec Les aiguilles d'or de M. Mc Dowell pour le défi 36. Pirates ou hors-la-loi.
C'est un roman qui devient addictif au fil des pages et qui nous plonge  dans " le triangle noir " de New York en 1882, un  lieu où règnent la prostitution, l'avortement, la violence,  la drogue...   Le destin de deux familles va alors s’entrechoquer sur fond de  vengeance. Le rythme monte crescendo dans ce roman d'une intense noirceur et on n’a qu’une envie : connaître la fin... J'ai d'ailleurs avalé les dernières pages.
Convient aussi pour le défi 28. Ombre et lumière avec l'opposition misère/opulence.

Ma fille me l'a offert aujourd'hui pour la fête des mères !

Excellent choix ! Tu es gâtée !

Pour le défi 33 : le diable, j'ai lu Tryptique de Karin Slaughter.

Le résumé : à Atlanta, une femme prostituée est retrouvée assassinée dans des circonstances très similaires à la mort d’une jeune fille, tuée plus de vingt ans auparavant. Le détective Michaël Ormewood va enquêter sur ce meurtre et il va être assisté par un agent très particulier du Georgia Bureau of Investigation : Will Trent.

Mon avis : je suis mitigée sur ce polar. J’ai aimé la façon dont il est construit car on suit d’une part l’enquête menée par les policiers, de l’autre la vie de l’homme qui a été accusé de meurtre il y a plus de vingt ans. Puis les deux parties se rejoignent avec un twist auquel je ne m’attendais pas. Le personnage de Will Trent est très original, peut-être un peu trop pour être crédible. Ce que j’ai peu apprécié, c’est la vulgarité du livre ; le sexe est décrit de manière très crue, avec des mots très trashs et cela de manière trop répétée.

Je le place dans ce défi car on découvre dans le roman que l'un des personnages est réellement diabolique.

Pour le défi 1, Un livre dont la couverture est verte, j'ai lu La Vie secrète des arbres, de Peter Wohlleben. Dans ce best-seller, un ingénieur forestier allemand raconte son expérience et le fruit de ses observations et recherches sur les arbres. S'il y a pas mal de choses que je savais déjà, ayant déjà lu plusieurs livres sur ce sujet qui m'intéresse, comme la communication entre arbres par phéromones ou par le micellium racinaire, j'ai encore appris des choses bluffantes sur les végétaux, comme le fait que ceux-ci ont une mémoire et des capacités d'apprentissage et d'anticipation. (Une passiflore dont les chercheurs déplaçaient le tuteur régulièrement a fini par anticiper ce déplacement en envoyant sa vrille directement au bon endroit, par exemple.) Des scientifiques sont parvenus à mesurer en hertz d'infimes bruits émis par les plantes quand elles ont une information à échanger. Et chose extraordinaire : quand cette activité se manifeste, les graminées se tournent vers la zone en question : manifestement, elles écoutent.
Je vais finir par penser que traiter certains de nos élèves de plantes vertes, c'est leur faire trop d'honneur.
Bref, un ouvrage passionnant et fascinant.

Je n'avais pas réussi à caser le tome 2 dans le défi, je ne pensais pas non plus y parvenir pour ce tome 3, mais, une centaine de pages avant la fin, ça a fait « tilt » ! Je valide donc l'item 45 (Quel temps !) avec :

L'avatar (tome 3 de Kushiel), de Jacqueline Carey

Résumé (éditeur):

Avis :
Un troisième tome qui achève brillamment cette très belle fresque, mêlant habilement récit d'aventure, épopée et considérations sur la nature humaine, capable du plus sordide (certaines scènes sont en effet extrêmement dures, mais le talent de l'autrice parvient à les rendre lisibles) comme du plus sublime.

Une saga qui vaut véritablement le détour et qui m'a offert de très jolis et haletants moments de lecture (même si, certes, elle ne pourra pas convenir à tout le monde, car il y a des scènes de sexe très, très explicites - quoique ne tombant jamais, à mes yeux, dans la vulgarité).

Je le place dans l'item 45. Quel temps !, étant donné que nos héros voyagent par des temps très rigoureux (le désert, les pluies torrentielles), et que tout ce qui tourne autour du personnage de Hyacinthe est autour de la maîtrise et du déchaînement des éléments de l'eau et de l'air. Par ailleurs, le temps chronologique n'est pas en reste, étant donné que dix années se sont écoulées après le tome 2, et que les événements de ce troisième tome s'étalent sur presque deux ans.

La grande arche, de Laurence Cossé, est le récit de la construction du bâtiment, non, du monument de ce nom, à La Défense. Cette enquête très détaillée se lit comme un roman, car c’est un roman, dit la couverture. Et en effet il arrive à l’auteur d’imaginer,  de digresser,  de plaisanter même, et elle a le sens de la formule. On sent qu’elle s’est attachée à Johan Otto von Spreckelsen, l’architecte oublié, et maudit, qui est mort avant la fin du chantier. C’est un très beau livre, très étonnant.

Je le mets en 17, titre avec trois A, à la place de La maison des Hollandais que je fais glisser en Rêves d’enfant.

Je rajoute à mon défi, qui avance péniblement deux BD et un manga. Pour le défi 3 Un livre avec un moyen de transport sur la couverture, Vitto, Utopique puisque l'on retrouve des vélos sur la couverture. C'est une BD qui cherche à trouver des solutions aux changements climatiques et qui proposent des solutions, un peu utopique sur certaines avec un discours militant.

Pour le défi 13, A la recherche de... Maud Bénézit et les paysannes en polaire, Il est où le patron ? Chroniques paysannes, j'ai choisi une BD qui irait sans doute mieux pour le défi sur le livre féministe mais je l'avais déjà complété. On suit donc trois paysannes dont une jeune femme qui souhaite s'installer, une agricultrice associée à son mari et une apicultrice. Toutes sont confrontées aux préjugés sexistes, ce qui les révoltent. Toutes les trois ne recherchent qu'une seule chose, la reconnaissance et que l'on considère à la même hauteur que les hommes et surtout comme les patronnes. J'ai beaucoup aimé.

Pour le défi 39, Rêve(s) d'enfant j'ai utilisé le troisième tome d'un manga de Shiro Moriya, Soloist in a cage. On suit des enfants qui rêvent d'échapper à la ville prison dans laquelle ils se trouvent et pour l'héroïne, retrouvée son frère qu'elle a dû laisser derrière elle.

Bonjour à tous,
je viens de lire Journal d'un vampire en pyjama de Mathias Malzieu qui peut entrer dans le défi "artiste ayant existé".
L'auteur, chanteur du groupe Dionysos, tient un journal pendant un an environ, du moment où il a appris qu'il souffrait d'une maladie de la moelle osseuse jusqu'à sa sortie d'hospitalisation. On vit et souffre avec lui, et pourtant, c'est bien un artiste et compositeur qui s'exprime, tant il sait créer de la beauté à partir de sa souffrance, ce qui permet de le suivre dans les couloirs blêmes de l'hôpital où les "nymphirmières" soignent les corps et les âmes et font sortir les poètes des enfers.

Lecture 20   :  item  9 : Un « book about books »  :  Le treizième conte,  Diane Setterfield

C’est un livre que j’avais depuis des années dans ma PAL ... Un des plaisirs du défi pour moi étant d’aller puiser dans cette réserve… Il me semble qu’il a déjà été évoqué dans ce défi.

C’est le récit à la 1re personne de Margaret Lea, jeune femme qui travaille dans la librairie de son père à Cambridge. Un jour, elle reçoit une lettre de l’auteur le plus célèbre de l’époque, Vida Winter, qui lui demande d’être sa biographe (sachant que Winter a déjà été énormément interviewée, mais n’a jamais répondu avec franchise aux journalistes, à qui elle a toujours servi une histoire différente). Margaret fait donc un long séjour chez madame Winter, qui lui raconte chaque jour, dans sa bibliothèque, un pan de son enfance très particulière…

Le livre est plaisant et accrocheur. On est tenus en haleine par une narration avec des pauses stratégiques (dépendant de l’état de santé de l’écrivaine), et par le côté mystérieux de l’histoire. Je n’en dis pas plus, sinon qu’un thème majeur de cette histoire est la gémellité.

Et bien sûr, tout le contexte des livres est un petit plus pour les amoureux de la lecture !

Bonjour,

Je viens de terminer le dernier roman d'Olivier ADAM, Il ne se passe jamais rien ici, qui m'a beaucoup plu et qui peut convenir à de très nombreux items: 2. Un livre d'un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun; 13. A la recherche de... ; 17. Un livre avec trois « a » dans le titre; 18. Accusé à tort ; 46. Écoute ; 47. Un livre publié une année bissextile ; 50. Trompeuses apparences.

Dans un petit village sur les rives du lac d'Annecy, une jeune femme est découverte étranglée. Les soupçons se portent sur un de ses ex, Antoine, considéré comme un looser par sa propre famille et qui devient très vite le coupable idéal. Chaque chapitre fait entendre la voix d'un personnage différent qui répond aux interrogations du policier chargé de l'enquête, toujours amoureux de la sœur d'Antoine.

Si je suis avec beaucoup d'intérêt l'œuvre d'Olivier ADAM, je ne suis pas très sensible aux récits policiers en général mais j'ai beaucoup aimé cette lecture, que je recommande pour
- sa structure très originale : le récit est construit comme un puzzle dont les pièces viennent peu à peu révéler des secrets anciens et dévoiler la vérité ;
- la critique sociale qui affleure (l'opposition entre les riches qui sont en vacances et les saisonniers qui les servent ; les rapports de couple ; la place de chacun dans la famille...)
- la galerie de portraits très réussie : on s'attache à de nombreux personnages qui sont tous reliés les uns aux autres.

Pour lire les premières pages : https://r.cantook.com/eden/sample/aHR0cHM6Ly93d3cuZWRlbmxpdnJlcy5mci9zYW1wbGUvNzk4MzQyL3dlYl9yZWFkZXJfbWFuaWZlc3Q_Zm9ybWF0X25hdHVyZT1lcHViJnNpZ2lkPTE2ODc5MjM2OTImc2lnbmF0dXJlPWRlMWNkNDFjNmE3NTdjYTdjZWZhNWI3MjBhNzhiZTg1ZTJmNTcyNDA1M2ZiNjExN2QyNzhiN2IwZTk5MzcwNTM