- AphrodissiaMonarque
On t'aura prévenuelulucastagnette a écrit:Aphrodissia a écrit:Ah! Mais je n'arrête pas de dire qu'il ne faut pas lire ce 5e tome, et personne ne me croit! J'ai lu que l'autrice ne l'a écrit que sous la pression de son éditeur et de son lectorat: cela ne peut rien donner de bon*Ombre* a écrit:Pour ma part, j'ai terminé la saga des Cazalet avec le 5e et dernier tome, et contre toute attente, cela a été une déception. C'est à mon avis le volume de trop. Le quatrième tome s'achevait sur l'entrée dans l'âge adulte de tous ces enfants que l'on avait vus grandir - et même si leur destin restait ouvert, cela faisait un beau final. Quelle mouche a donc piqué l'autrice de revenir à ses personnages une quinzaine d'années plus tard, pour ajouter un ultime épisode tout entier sous le signe de la mort et de la mélancolie ? Cette amertume jure avec le reste de la saga qui a toujours su, dans les autres volumes, ménager un équilibre dans les émotions, le courage, la lucidité et la générosité des personnages venant en contrepoint des événements les plus sombres, et offrant toujours une note d'espoir. Par ailleurs, des années s'étant écoulées, une nouvelle génération d'enfants étant née, on s'éparpille d'un personnage à l'autre. Pour n'en oublier aucun, les parties consacrées au point de vue de chacun sont sensiblement réduites, et l'on n'a plus ce sentiment d'une plongée dans une intériorité, pleine de fraîcheur, de sensibilité - et jamais moralisatrice. On zappe d'un personnage à l'autre sans avoir le temps d'épouser sa vision des choses, alors que c'est cette variation qui faisait le charme de la saga. Par ailleurs, l'évolution de certains personnages m'a paru fort peu cohérente avec ce que l'on a montré d'eux dans les 4 tomes précédents.
Enfin, beaucoup de redites, comme si l'autrice, nostalgiques, se complaisait à répéter ce que racontaient les volumes précédents. J'ai eu l'impression de relire une douzaine de résumés compiles, c'était un peu lourd.
Bref, je recommande à ceux qui sont actuellement dans la saga de s'arrêter à la fin du tome 4 : ils n'y perdront rien, au contraire.
Je place cette lecture dans l'tem So british.
J'ai fini le 4e la semaine dernière et j'ai réservé le tome 5. Vous êtes unanimes... Mais je crois que je ne vais pas pouvoir résister à l'envie de jeter un coup d'oeil quand même ! Moi qui étais contente de m'y retrouver dans les personnages, si on nous ajoute une palanquée de nouveaux enfants je vais mourir
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Deux nouvelles lectures, toutes deux "piquées" sur ce fil:
46. Écoute. Blind justice, de Bruce Alexander. Lu en anglais. J'ai pris plaisir à cette lecture, qui est un policier historique qui se passe dans l'Angleterre du 18e siècle. Les histoires sont racontées du point de vue d'un enfant (Jeremy Proctor, 13 ans au moment de ce premier tome) qui est l'auxiliaire d'un juge aveugle qui a vraiment existé, Sir John Fielding, dont la légende prétend qu’il était capable de reconnaître 3000 criminels à leur seule voix. Le côté polar historique est vraiment distrayant et l'intrigue est plutôt bien menée, on s'attache assez vite aux personnages et l'ambiance Londonienne de l’époque est décrite de façon très précise- notamment les ambiances sonores ; ce qui fait que je le place dans « Ecoute » car le juge se guide beaucoup à la voix des gens qu’il interroge, et l’auteur décrit aussi très souvent les sonorités. Une lecture vraiment plaisante, et probablement que je lirai d'autres ouvrages du même auteur lorsque j'aurai besoin d'une lecture un peu facile.
44. Un livre qui évoque l'Inde. Kim, de Rudyard Kipling. Une lecture très chouette. Je connais bien le style de Kipling à travers Le livre de la jungle et Les histoires comme ça qui ont bercé mon enfance, et je l'ai retrouvé dans cette histoire plus adulte (et en anglais) avec bonheur. L'histoire est contée à hauteur d'enfant et avec sa compréhension, ce qui donne quelque chose d'assez drôle- surtout au début car petit à petit évidemment au fur et à mesure qu'il grandit il comprend plus de choses. L'histoire de cet orphelin de 13 ans au début de l'histoire, qui né anglais en Inde, vit tout à fait comme un gamin indien des rues et se débrouille dans toutes les langues, est très prenante. On s'attache vite au personnage de Kim ainsi qu'au lama qu'il rencontre dès le début de l'œuvre et qu'il décide d'accompagner dans sa quête; le duo formé par le vieil homme et l'enfant est assez irrésistible d'ailleurs, car le plus naïf des deux n'est pas celui qu'on pense. C'est aussi et beaucoup pour Kipling l'occasion de rendre hommage à cette Inde multiculturelle dont on sent qu'il l'aime beaucoup même si évidemment le regard porté est marqué par la période impérialiste britannique. Il ne faut pas trop non plus s'attarder sur le regard porté sur les femmes, c'est franchement misogyne dans l'ensemble, et les personnages féminins sont vraiment de second plan. Ceci dit il n'y a pas de mépris mais bien de l'intérêt pour toutes les cultures différentes, et ce sont plutôt les occidentaux ignorants qui sont moqués. Il y a de nombreuses péripéties qui rendent vraiment la lecture agréable même si certaines références peuvent parfois nous échapper. Une lecture qui m'a vraiment ravie à plus d'un titre.
46. Écoute. Blind justice, de Bruce Alexander. Lu en anglais. J'ai pris plaisir à cette lecture, qui est un policier historique qui se passe dans l'Angleterre du 18e siècle. Les histoires sont racontées du point de vue d'un enfant (Jeremy Proctor, 13 ans au moment de ce premier tome) qui est l'auxiliaire d'un juge aveugle qui a vraiment existé, Sir John Fielding, dont la légende prétend qu’il était capable de reconnaître 3000 criminels à leur seule voix. Le côté polar historique est vraiment distrayant et l'intrigue est plutôt bien menée, on s'attache assez vite aux personnages et l'ambiance Londonienne de l’époque est décrite de façon très précise- notamment les ambiances sonores ; ce qui fait que je le place dans « Ecoute » car le juge se guide beaucoup à la voix des gens qu’il interroge, et l’auteur décrit aussi très souvent les sonorités. Une lecture vraiment plaisante, et probablement que je lirai d'autres ouvrages du même auteur lorsque j'aurai besoin d'une lecture un peu facile.
44. Un livre qui évoque l'Inde. Kim, de Rudyard Kipling. Une lecture très chouette. Je connais bien le style de Kipling à travers Le livre de la jungle et Les histoires comme ça qui ont bercé mon enfance, et je l'ai retrouvé dans cette histoire plus adulte (et en anglais) avec bonheur. L'histoire est contée à hauteur d'enfant et avec sa compréhension, ce qui donne quelque chose d'assez drôle- surtout au début car petit à petit évidemment au fur et à mesure qu'il grandit il comprend plus de choses. L'histoire de cet orphelin de 13 ans au début de l'histoire, qui né anglais en Inde, vit tout à fait comme un gamin indien des rues et se débrouille dans toutes les langues, est très prenante. On s'attache vite au personnage de Kim ainsi qu'au lama qu'il rencontre dès le début de l'œuvre et qu'il décide d'accompagner dans sa quête; le duo formé par le vieil homme et l'enfant est assez irrésistible d'ailleurs, car le plus naïf des deux n'est pas celui qu'on pense. C'est aussi et beaucoup pour Kipling l'occasion de rendre hommage à cette Inde multiculturelle dont on sent qu'il l'aime beaucoup même si évidemment le regard porté est marqué par la période impérialiste britannique. Il ne faut pas trop non plus s'attarder sur le regard porté sur les femmes, c'est franchement misogyne dans l'ensemble, et les personnages féminins sont vraiment de second plan. Ceci dit il n'y a pas de mépris mais bien de l'intérêt pour toutes les cultures différentes, et ce sont plutôt les occidentaux ignorants qui sont moqués. Il y a de nombreuses péripéties qui rendent vraiment la lecture agréable même si certaines références peuvent parfois nous échapper. Une lecture qui m'a vraiment ravie à plus d'un titre.
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
*Ombre* a écrit:Reine Margot a écrit:32. Wayward Pines, Blake Crouch
Je le mets dans "automne" car il se déroule en automne dans une petite ville à la Twin Peaks, qui a clairement inspiré l'histoire. La couverture est de couleur automnale et l'ambiance aussi.
L'agent fédéral Ethan Burke se réveille à proximité d'une petite ville de l'Idaho, Wayward Pines. Ayant perdu la mémoire, il se retrouve à l'hôpital local et recolle peu à peu les morceaux: il est venu enquêter sur la disparition de deux autres agents. Mais la ville, dont on ne peut pas sortir ni communiquer vers l'extérieur, est étrange: figée dans les années 50 ou presque, les habitants semblent jouer un rôle...Ethan va tout faire pour s'enfuir et découvrir ce que cache cette petite ville en apparence idéale.
J'ai beaucoup aimé, le rythme est haletant, un vrai page turner, l'ambiance est mystérieuse. Je l'ai lu très vite, je recommande!
Je suis en plein dedans, Reine, et je confirme.
Je vais m'y mettre aussi, je n'ai rien pour Automne et j'espère arriver à caser les autres ensuite si ça me plaît!
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- OudemiaBon génie
Je n'ai pas mis ma liste à jour depuis longtemps, j'avais heureusement noté les lectures.
Petite sœur, d’Hector Malot Je me suis décidée à ouvrir ce vieux volume de la bibliothèque verte : 250 pages en petits caractères, « édition adaptée pour la jeunesse » pourtant ! J’ai cherché l’édition originale sur Gallica, sans la trouver, car celle qui est numérisée est l’adaptation, faite par l’auteur lui-même.
On commence par s’émouvoir pour l’inconnu qui vivote dans une mansarde, qui, malade, mourrait de faim sans la compassion de la jeune repriseuse sa voisine. Cependant, à le voir plastronner quand il quitte son domicile on comprend que c’est un viveur peu intéressant moralement. En effet cet aristocrate ruiné attend la mort d’une vieille parente pour recueillir son héritage, et ses fils, encore adolescents, ne promettent rien de bon. Il séduit, et épouse, sa voisine, la vieille cousine lui assure un revenu décent. Plus tard les fils font de mauvais mariages, mais on n’en sait pas plus car ce qui les concerne est coupé. Le récit est concentré sur le dernier enfant, cette petite sœur qui donne son titre au roman, qui n’a guère de personnalité. Je préfère la mère, l’ancienne ouvrière, qui ouvre peu à peu les yeux sur la personnalité de son mari.
Je pensais placer ce livre en Ombre et lumière, mais finalement je le mets en 48 Faire la paix, car la mère et la fille se débrouillent pour réconcilier, au moins en apparence, leur époux et père avec la vieille cousine, et tout au moins, à lui enlever le contrôle de la fortune de celle-ci. C’est un document sociologue qui, vu sous cet angle, n’est pas sans intérêt.
Lorsqu’un matin d’orage, de Barbara Pym. Ce sont des nouvelles, dont l’une, celle qui donne son titre à ce mince recueil, accorde une grande place aux variations du temps, et que je mets donc en 45 Quel temps, après avoir été tentée d’utiliser le 9, à cause des réflexion sur l’écriture que lin troue dans le court prologue.
Un homme se penche sur son passé, de Maurice Constantin-Weyer, a eu le prix Goncourt en 1928 et était encore très utilisé, sous forme d’extraits, dans les manuels scolaires des années 60. L’action n’est pas datée, mais se passe avant la guerre de 14, quand l’auteur a fait son long séjour en Amérique du Nord et au Canada ; à quelques détails matériels près on pourrait se croire des dizaines d’années plus tôt, avec les chevaux sauvages de la Grande prairie et les trappeurs de la forêt. Le récit est habile, avec des ellipses, le personnage du narrateur est intéressant, la fin un peu trop mélo gâche le reste à mon goût, mais c’est une lecture peu commune que son titre fait aller dans l’item 37.
Le prince bâtard, de Robin Hood, préquel à la Citadelle des ombres, est l’histoire du fameux prince Pie, où l’on apprend comment le sang des Longvoyant a pu transmettre le Vif à Fitz. Me permet de cocher l’item 11, rois, princes…, en complétant ma lecture du cycle.
L’affaire Guy Môquet, enquête sur une mystification officielle, pour l’item 41 livre écrit par un historien : on en a deux ici, Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre, un PU d’histoire contemporaine, et un thésard (à l’époque) spécialiste des francs-tireurs et partisans . J’ai longtemps pris le métro à la station qui porte ce nom, et je me souvenais vaguement de certains remous quand Sarkozy avait fait de ce jeune homme un symbole, en 2007 ; deux raisons de prendre ce livre sur le présentoir de ma bibliothèque. Je n’ai pas vérifié si depuis sa parution en 2009 l’article de Wikipedia a été amélioré, les dernières pages sont une réflexion sur le rôle que devraient jouer les historiens.
J'ai lu aussi Que reviennent ceux qui sont loin, en plus de nombreuses relectures de fantasy qui n'ont pas leur place ici, mais pas le temps d'en parler aujourd'hui.
Petite sœur, d’Hector Malot Je me suis décidée à ouvrir ce vieux volume de la bibliothèque verte : 250 pages en petits caractères, « édition adaptée pour la jeunesse » pourtant ! J’ai cherché l’édition originale sur Gallica, sans la trouver, car celle qui est numérisée est l’adaptation, faite par l’auteur lui-même.
On commence par s’émouvoir pour l’inconnu qui vivote dans une mansarde, qui, malade, mourrait de faim sans la compassion de la jeune repriseuse sa voisine. Cependant, à le voir plastronner quand il quitte son domicile on comprend que c’est un viveur peu intéressant moralement. En effet cet aristocrate ruiné attend la mort d’une vieille parente pour recueillir son héritage, et ses fils, encore adolescents, ne promettent rien de bon. Il séduit, et épouse, sa voisine, la vieille cousine lui assure un revenu décent. Plus tard les fils font de mauvais mariages, mais on n’en sait pas plus car ce qui les concerne est coupé. Le récit est concentré sur le dernier enfant, cette petite sœur qui donne son titre au roman, qui n’a guère de personnalité. Je préfère la mère, l’ancienne ouvrière, qui ouvre peu à peu les yeux sur la personnalité de son mari.
Je pensais placer ce livre en Ombre et lumière, mais finalement je le mets en 48 Faire la paix, car la mère et la fille se débrouillent pour réconcilier, au moins en apparence, leur époux et père avec la vieille cousine, et tout au moins, à lui enlever le contrôle de la fortune de celle-ci. C’est un document sociologue qui, vu sous cet angle, n’est pas sans intérêt.
Lorsqu’un matin d’orage, de Barbara Pym. Ce sont des nouvelles, dont l’une, celle qui donne son titre à ce mince recueil, accorde une grande place aux variations du temps, et que je mets donc en 45 Quel temps, après avoir été tentée d’utiliser le 9, à cause des réflexion sur l’écriture que lin troue dans le court prologue.
Un homme se penche sur son passé, de Maurice Constantin-Weyer, a eu le prix Goncourt en 1928 et était encore très utilisé, sous forme d’extraits, dans les manuels scolaires des années 60. L’action n’est pas datée, mais se passe avant la guerre de 14, quand l’auteur a fait son long séjour en Amérique du Nord et au Canada ; à quelques détails matériels près on pourrait se croire des dizaines d’années plus tôt, avec les chevaux sauvages de la Grande prairie et les trappeurs de la forêt. Le récit est habile, avec des ellipses, le personnage du narrateur est intéressant, la fin un peu trop mélo gâche le reste à mon goût, mais c’est une lecture peu commune que son titre fait aller dans l’item 37.
Le prince bâtard, de Robin Hood, préquel à la Citadelle des ombres, est l’histoire du fameux prince Pie, où l’on apprend comment le sang des Longvoyant a pu transmettre le Vif à Fitz. Me permet de cocher l’item 11, rois, princes…, en complétant ma lecture du cycle.
L’affaire Guy Môquet, enquête sur une mystification officielle, pour l’item 41 livre écrit par un historien : on en a deux ici, Jean-Marc Berlière et Franck Liaigre, un PU d’histoire contemporaine, et un thésard (à l’époque) spécialiste des francs-tireurs et partisans . J’ai longtemps pris le métro à la station qui porte ce nom, et je me souvenais vaguement de certains remous quand Sarkozy avait fait de ce jeune homme un symbole, en 2007 ; deux raisons de prendre ce livre sur le présentoir de ma bibliothèque. Je n’ai pas vérifié si depuis sa parution en 2009 l’article de Wikipedia a été amélioré, les dernières pages sont une réflexion sur le rôle que devraient jouer les historiens.
J'ai lu aussi Que reviennent ceux qui sont loin, en plus de nombreuses relectures de fantasy qui n'ont pas leur place ici, mais pas le temps d'en parler aujourd'hui.
- EloahExpert spécialisé
Encore merci !
Oui, je vais le faire ce soir. Comme tous les ans depuis que je fais ce défi, entreront dans mon top 5 des livres que je n'aurais sans doute jamais lus sans ce défi (voire que je n'aurais pas eu envie de lire) alors j'en profite pour remercier tous ceux qui participent à la création du défi.
J'ai beaucoup aimé ce 1er tome (un peu moins le 2è) !
Adren a écrit:Bravo Eloah ! J'ai hâte de connaître ton top 5.
Oui, je vais le faire ce soir. Comme tous les ans depuis que je fais ce défi, entreront dans mon top 5 des livres que je n'aurais sans doute jamais lus sans ce défi (voire que je n'aurais pas eu envie de lire) alors j'en profite pour remercier tous ceux qui participent à la création du défi.
Malaga a écrit:Je viens de remplir mon 25e défi et nous sommes à peu près au milieu de l'année ; je tiens un bon rythme pour une fois.
Donc, pour le défi 50. Trompeuses apparences, j'ai lu Le Grand Monde de Pierre Lemaitre.
Le résumé : ce roman se déroule durant l’année 1948, entre Beyrouth, Paris et Saigon. Nous suivons la famille Pelletier : les parents, Louis et Angèle, qui vivent à Beyrouth où ils possèdent une savonnerie dont ils sont très fiers. Leurs quatre enfants : Jean, mal marié à Geneviève ; François, qui cherche à devenir journaliste ; Etienne qui part à Saigon retrouver son amoureux ; Hélène, la petite dernière, la vingtaine et qui se cherche.
Mon avis : j’ai beaucoup aimé ce roman, comme très souvent avec Pierre Lemaitre. J’ai aimé la description de l’atmosphère de cet après-guerre, la vie coloniale à Saigon et Beyrouth. Les différents personnages sont moins attachants que dans les précédents romans (quoique…) mais l’histoire est remarquablement écrite.
Je le place dans ce défi car, au fil du roman, on réalise que derrière chaque personnage se cache un secret.
J'ai beaucoup aimé ce 1er tome (un peu moins le 2è) !
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Oui, pareil pour Lemaître. Mais par contre je n'en suis qu'à 23 items cochés pour ma part!
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- Cléopatra2Guide spirituel
Je patine dans la semoule, n'ayant pas le temps de lire. En plus j'ai commencé un pavé que j'avance à vitesse d'escargot, pour des items que j'ai déjà cochés...
Edit : félicitations Eloah!!!!!
Edit : félicitations Eloah!!!!!
- RyuzakiNiveau 9
Bravo Eloah !
Pour ma part, je continue à avancer doucement avec Un amant de fortune de Nadine Gordimer pour le défi 26, Un livre d'un auteur sud-africain. C'est l'histoire de la rencontre amoureuse en Afrique du Sud entre une fille blanche venue d'une famille aisée et un mécanicien arabe sans papiers. Au début ça ne m'intéressait pas trop, puis, au fur et à mesure, j'ai commencé à me prendre au jeu et à entrer dans l'histoire. On a deux personnages qui s'aiment mais qui ne se comprennent jamais vraiment. C'est aussi un livre qui parle de la difficulté à trouver sa place dans le monde, de la prise de distance avec ses origines. Il y a beaucoup de non dits, le lecteur doit comprendre les sentiments des personnages qui sont souvent effleurés.
Pour ma part, je continue à avancer doucement avec Un amant de fortune de Nadine Gordimer pour le défi 26, Un livre d'un auteur sud-africain. C'est l'histoire de la rencontre amoureuse en Afrique du Sud entre une fille blanche venue d'une famille aisée et un mécanicien arabe sans papiers. Au début ça ne m'intéressait pas trop, puis, au fur et à mesure, j'ai commencé à me prendre au jeu et à entrer dans l'histoire. On a deux personnages qui s'aiment mais qui ne se comprennent jamais vraiment. C'est aussi un livre qui parle de la difficulté à trouver sa place dans le monde, de la prise de distance avec ses origines. Il y a beaucoup de non dits, le lecteur doit comprendre les sentiments des personnages qui sont souvent effleurés.
- LaugarithmeFidèle du forum
A propos de la trilogie de Lemaitre : Les deux premiers tomes sont sortis en janvier 2022 et Janvier 2023.
A quand le tome 3 ?
J' ai aussi préféré le tome 1.
Certains personnages m'insupportent et je trouve qu'il y a une certaine complaisance vis à vis de l'un d'entre eux. Cela me donne presque la nausée.
A quand le tome 3 ?
J' ai aussi préféré le tome 1.
Certains personnages m'insupportent et je trouve qu'il y a une certaine complaisance vis à vis de l'un d'entre eux. Cela me donne presque la nausée.
- cavatineNiveau 9
Félicitations, Eloah !
Je déguste petit peu par petit peu Quartet in Autumn, de Barbara Pym, c'est à la fois doux, âpre, et drôle - mais je rédigerai un compte rendu plus fourni quand je l'aurai terminé -.
J'ai fait quelques autres lectures, mais je vais surtout faire le compte rendu d'Aurora, de Roxane Dambre.
Avis :
Après avoir lu un très oubliable roman sans fantasy (Un karma (presque) parfait) de la même autrice (la chick-lit sans le petit côté magie, ça ne passe décidément pas pour moi, faut croire), je me suis rabattue sur un autre, heureusement bien plus enthousiasmant et qui m'a fait passer un agréable moment.
C'est un roman qui joue habilement avec les questions théologiques, très vif et drôle, tant au niveau des dialogues que des personnages. Cela m'a rappelé quelque peu les Thanatonautes et L'Empire des anges de Werber (lus il y a 20 ans au moins), mais avec un côté aventure loufoque assumé et qui est parfait pour une lecture détente.
Je valide l'item 50. Trompeuses apparences (pour le démon Asmodeus / Asmodée qui modifie son apparence à souhait, le fait que des personnages considérés comme des alliés soient au contraire dans le camp adverse), mais peut-être que je le déplacerai au besoin pour valider plutôt l'item sur le diable, selon mes prochaines lectures...
Je déguste petit peu par petit peu Quartet in Autumn, de Barbara Pym, c'est à la fois doux, âpre, et drôle - mais je rédigerai un compte rendu plus fourni quand je l'aurai terminé -.
J'ai fait quelques autres lectures, mais je vais surtout faire le compte rendu d'Aurora, de Roxane Dambre.
Avis :
Après avoir lu un très oubliable roman sans fantasy (Un karma (presque) parfait) de la même autrice (la chick-lit sans le petit côté magie, ça ne passe décidément pas pour moi, faut croire), je me suis rabattue sur un autre, heureusement bien plus enthousiasmant et qui m'a fait passer un agréable moment.
C'est un roman qui joue habilement avec les questions théologiques, très vif et drôle, tant au niveau des dialogues que des personnages. Cela m'a rappelé quelque peu les Thanatonautes et L'Empire des anges de Werber (lus il y a 20 ans au moins), mais avec un côté aventure loufoque assumé et qui est parfait pour une lecture détente.
Je valide l'item 50. Trompeuses apparences (pour le démon Asmodeus / Asmodée qui modifie son apparence à souhait, le fait que des personnages considérés comme des alliés soient au contraire dans le camp adverse), mais peut-être que je le déplacerai au besoin pour valider plutôt l'item sur le diable, selon mes prochaines lectures...
- Reine MargotDemi-dieu
Félicitations Eloah!
20. Titre évoquant un personnage décédé: l'abolition, Robert Badinter
Le récit de la longuer marche vers l'abolition de la peine de mort. Tout le parcours de Robert Badinter va être hanté par l'exécution de Bontemps, complice de Buffet sans être meurtrier, que l'avocat n'a pas pu sauver. D'ailleurs le procès de Partick Henry, dont l'acquittement va amener à l'abolition, le ramène à Troyes. J'ai beaucoup apprécié le style, à la fois simple et avec beaucoup de souffle. J'ai appris avoir vécu juste à côté de la prison de Chaumont, où était incarcéré Patrick Henry, pendant le procès. On est happé par la passion de l'auteur pour sa cause. Essentiel en ces temps.
20. Titre évoquant un personnage décédé: l'abolition, Robert Badinter
Le récit de la longuer marche vers l'abolition de la peine de mort. Tout le parcours de Robert Badinter va être hanté par l'exécution de Bontemps, complice de Buffet sans être meurtrier, que l'avocat n'a pas pu sauver. D'ailleurs le procès de Partick Henry, dont l'acquittement va amener à l'abolition, le ramène à Troyes. J'ai beaucoup apprécié le style, à la fois simple et avec beaucoup de souffle. J'ai appris avoir vécu juste à côté de la prison de Chaumont, où était incarcéré Patrick Henry, pendant le procès. On est happé par la passion de l'auteur pour sa cause. Essentiel en ces temps.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- lagoulueNiveau 8
Bravo Eloah !
De mon côté : Lecture 22 : item 13 : À la recherche de… : Le Voyage de Shuna, d’Hayao Miyazaki
Un bel album (un « récit illustré ») sur lequel Miyazaki travaillait depuis 1980, et publié en 1983.
C’est un conte ( « Ces événements ont pu se dérouler il y a fort longtemps ou bien allaient-ils se produire dans un lointain futur ? ») inspiré d’un conte folklorique tibétain. Cela débute dans un petit royaume au fond d’une vallée au sol stérile, où vit le jeune Shuna. Tout le monde y est perpétuellement affamé …
Or, le jeune Shuna, qui est l’héritier de ce petit royaume, recueille un jour un vieil homme mourant, qui lui parle (et lui montre) des graines extraordinaires, qui permettraient à un peuple de vivre sans jamais avoir faim. Mais les graines qu’il a là sont mortes.
Shuna part alors à la recherche de graines vivantes.
C’est un beau récit de voyage et d’aventure, qui mènera Shuna au pays des êtres divins. Tout cela est empreint d’une étrangeté assez fascinante. Je pense que cela m’aurait moins plu en version animée, mais là, les dessins à l’aquarelle permettent que l’on prenne le temps de regarder.
À noter : une intéressante postface qui explique des éléments du récit et situe l’ œuvre dans le parcours de Miyazaki.
De mon côté : Lecture 22 : item 13 : À la recherche de… : Le Voyage de Shuna, d’Hayao Miyazaki
Un bel album (un « récit illustré ») sur lequel Miyazaki travaillait depuis 1980, et publié en 1983.
C’est un conte ( « Ces événements ont pu se dérouler il y a fort longtemps ou bien allaient-ils se produire dans un lointain futur ? ») inspiré d’un conte folklorique tibétain. Cela débute dans un petit royaume au fond d’une vallée au sol stérile, où vit le jeune Shuna. Tout le monde y est perpétuellement affamé …
Or, le jeune Shuna, qui est l’héritier de ce petit royaume, recueille un jour un vieil homme mourant, qui lui parle (et lui montre) des graines extraordinaires, qui permettraient à un peuple de vivre sans jamais avoir faim. Mais les graines qu’il a là sont mortes.
Shuna part alors à la recherche de graines vivantes.
C’est un beau récit de voyage et d’aventure, qui mènera Shuna au pays des êtres divins. Tout cela est empreint d’une étrangeté assez fascinante. Je pense que cela m’aurait moins plu en version animée, mais là, les dessins à l’aquarelle permettent que l’on prenne le temps de regarder.
À noter : une intéressante postface qui explique des éléments du récit et situe l’ œuvre dans le parcours de Miyazaki.
- BartleboothNiveau 7
Oh la la, il envoie du rêve ce Voyage de Shuna!!! Justement j'aurai bien mérité un cadeau quand l'année sera finie...
De mon côté, je valide l'item n°2 avec Prodigieuses créatures de Tracy Chevalier. On y suit deux personnages réels du début du XIXe siècle à Lyme, petite ville des côtes anglaises. Elizabeth s'y installe avec ses deux soeurs célibataires comme elle après le mariage de leur frère: leurs maigres moyens ne leur permettent plus de vivre à Londres. Elle fait alors la connaissance d'une enfant, Mary, qui vend des "curios", c'est à dire des fossiles. Elle entreprend de guider la jeune fille, qui sera à l'origine de découvertes décisives, même si les noms des deux femmes ont été effacés de l'histoire des sciences. Le roman alterne les points de vue des deux personnages et parvient à retracer des années de leurs existences répétitives sans qu'on s'ennuie. J'ai bien aimé ce roman.
De mon côté, je valide l'item n°2 avec Prodigieuses créatures de Tracy Chevalier. On y suit deux personnages réels du début du XIXe siècle à Lyme, petite ville des côtes anglaises. Elizabeth s'y installe avec ses deux soeurs célibataires comme elle après le mariage de leur frère: leurs maigres moyens ne leur permettent plus de vivre à Londres. Elle fait alors la connaissance d'une enfant, Mary, qui vend des "curios", c'est à dire des fossiles. Elle entreprend de guider la jeune fille, qui sera à l'origine de découvertes décisives, même si les noms des deux femmes ont été effacés de l'histoire des sciences. Le roman alterne les points de vue des deux personnages et parvient à retracer des années de leurs existences répétitives sans qu'on s'ennuie. J'ai bien aimé ce roman.
- RyuzakiNiveau 9
Pour le défi 24, So British ! j'ai lu un classique de la littérature anglaise, Orgueil et préjugés de Jane Austen. Dès leur première rencontre, la jeune et vive Elizabeth Bennet éprouve une profonde antipathie pour l'orgueilleux Mr Darcy, mais ses sentiments vont évoluer. Je savais à quoi m'attendre en le lisant, et je n'ai pas été déçu. Certaines idées ont vieilli, mais les personnages sont marquants, l'évolution des protagonistes est belle à suivre et, même si ça peut sembler un peu frivole, ça reste un moment de lecture très sympa.
- Cléopatra2Guide spirituel
Pour le défi Automne, j'ai finalement fini mon pavé! Je prends automne au sens figuré car les personnages sont à l'automne de leur vie d'après eux, et le narrateur se repenche sur son printemps. Il s'agit de Passé imparfait de Julian Fellowes. Le narrateur, fâché avec un de ses anciens amis à la suite d'une soirée au Portugal (c'est un des "mystères" du livre), est rappelé par lui 40 ans après les faits. Son ami est mourant et le charge d'une mission. Pour s'en acquitter, il va devoir faire la tournée des popotes des anciennes amies.
Bon, c'est pas génialissime comme livre. Ca se passe dans le milieu de l'aristocratie et du gotha anglais des années 60. Le narrateur, qui en fait partie mais un peu en outsider, nous présente ce milieu, le critique, tout en ne voulant pas vraiment le quitter.
Il y a un mystère à résoudre. C'est sympa sans plus, mais on a envie de résoudre l'énigme (la mission) et de savoir pourquoi tout le monde s'est brouillé à cette fameuse soirée portugaise.
Cela convient pour So british, couverture verte, trompeuses apparences, séduction.
Bon, c'est pas génialissime comme livre. Ca se passe dans le milieu de l'aristocratie et du gotha anglais des années 60. Le narrateur, qui en fait partie mais un peu en outsider, nous présente ce milieu, le critique, tout en ne voulant pas vraiment le quitter.
Il y a un mystère à résoudre. C'est sympa sans plus, mais on a envie de résoudre l'énigme (la mission) et de savoir pourquoi tout le monde s'est brouillé à cette fameuse soirée portugaise.
Cela convient pour So british, couverture verte, trompeuses apparences, séduction.
- edelweis62Niveau 5
Bonsoir tout le monde,
Pour le défi 46 "Écoute" : L'oreille de Kiev d'Andreï Kourkov.
Dans la Kiev de 1919 en pleine pagaille révolutionnaire, Samson, devenu orphelin, se trouve enrôlé un peu par hasard dans la milice où il devient enquêteur sur une série de vols. Son oreille a été coupée par le sabre d'un cosaque, et il la conserve dans une petite boîte. Douée d'un étrange pouvoir, elle lui permet de mettre sur écoute la pièce dans laquelle elle se trouve. Au-delà de cet élément d'intrigue un brin saugrenu, l'atmosphère sonore de nombreuses scènes est particulièrement soulignée, et c'est souvent par un son, par un bruit, que l'action est relancée. J'ai aimé ce roman à la lecture fluide et agréable, au ton et à l'humour décalés. La ville de Kiev semble soudain toute proche, et très humaine.
Pour le défi 34 "Négritude" : Harlem Quartet de James Baldwin.
Le roman s'ouvre avec le narrateur principal, Hall, heureux dans sa famille, mais qui vient de perdre son petit frère, Arthur, un célèbre chanteur de gospel. Pour faire son deuil, il revient en arrière et plonge dans le passé de quatre adolescents de Harlem aux destins entremêlés, lui et son frère, mais aussi Julia et Jimmy. Leur histoire, pleine de bruit et de fureur, mais aussi d'amour, traverse l'histoire des années 50 et 60, de la guerre de Corée à la lutte pour les droits civiques, des États-Unis (Nord et Sud) à l'Europe. C'est un beau texte, très dense, rédigé dans une langue à la fois brute et douce, jaillissante, sensuelle, cathartique, dans lequel se questionnent et s'affirment les identités, dans une époque violente, comme conjurée par la tendresse que se vouent les personnages.
Pour le défi 48 "Faire la paix" : Pacifique de Stéphanie Hochet.
Ce court roman nous plonge dans la vie et la tête d'un jeune pilote kamikaze de la guerre du Pacifique, élevé de façon rigoureuse dans le sens de l'honneur et du devoir, et désormais sur le point de commettre l'ultime sacrifice au service de la mère patrie. Cependant, son avion a une défaillance et il se trouve contraint d'atterrir sur une île, où vivent paisiblement des villageois, à l'écart du conflit qui déchire le monde. Là il découvre l'oisiveté et la méditation, et essaie de trouver la paix, en surmontant sa honte et en se défaisant de l'idéologie guerrière qu'on lui a inculquée. Je n'ai pas trop accroché, c'est trop court, facile, même si l'autrice s'est visiblement documentée sur ce pan de l'histoire et la culture japonaises. L'évolution du personnage est intéressante, mais manque de profondeur finalement. La langue est travaillée mais ces récits au présent, c'est décidément plat.
Pour le défi 46 "Écoute" : L'oreille de Kiev d'Andreï Kourkov.
Dans la Kiev de 1919 en pleine pagaille révolutionnaire, Samson, devenu orphelin, se trouve enrôlé un peu par hasard dans la milice où il devient enquêteur sur une série de vols. Son oreille a été coupée par le sabre d'un cosaque, et il la conserve dans une petite boîte. Douée d'un étrange pouvoir, elle lui permet de mettre sur écoute la pièce dans laquelle elle se trouve. Au-delà de cet élément d'intrigue un brin saugrenu, l'atmosphère sonore de nombreuses scènes est particulièrement soulignée, et c'est souvent par un son, par un bruit, que l'action est relancée. J'ai aimé ce roman à la lecture fluide et agréable, au ton et à l'humour décalés. La ville de Kiev semble soudain toute proche, et très humaine.
Pour le défi 34 "Négritude" : Harlem Quartet de James Baldwin.
Le roman s'ouvre avec le narrateur principal, Hall, heureux dans sa famille, mais qui vient de perdre son petit frère, Arthur, un célèbre chanteur de gospel. Pour faire son deuil, il revient en arrière et plonge dans le passé de quatre adolescents de Harlem aux destins entremêlés, lui et son frère, mais aussi Julia et Jimmy. Leur histoire, pleine de bruit et de fureur, mais aussi d'amour, traverse l'histoire des années 50 et 60, de la guerre de Corée à la lutte pour les droits civiques, des États-Unis (Nord et Sud) à l'Europe. C'est un beau texte, très dense, rédigé dans une langue à la fois brute et douce, jaillissante, sensuelle, cathartique, dans lequel se questionnent et s'affirment les identités, dans une époque violente, comme conjurée par la tendresse que se vouent les personnages.
Pour le défi 48 "Faire la paix" : Pacifique de Stéphanie Hochet.
Ce court roman nous plonge dans la vie et la tête d'un jeune pilote kamikaze de la guerre du Pacifique, élevé de façon rigoureuse dans le sens de l'honneur et du devoir, et désormais sur le point de commettre l'ultime sacrifice au service de la mère patrie. Cependant, son avion a une défaillance et il se trouve contraint d'atterrir sur une île, où vivent paisiblement des villageois, à l'écart du conflit qui déchire le monde. Là il découvre l'oisiveté et la méditation, et essaie de trouver la paix, en surmontant sa honte et en se défaisant de l'idéologie guerrière qu'on lui a inculquée. Je n'ai pas trop accroché, c'est trop court, facile, même si l'autrice s'est visiblement documentée sur ce pan de l'histoire et la culture japonaises. L'évolution du personnage est intéressante, mais manque de profondeur finalement. La langue est travaillée mais ces récits au présent, c'est décidément plat.
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"Il y a un autre monde, mais il est dans celui-ci." Paul Eluard
- CasparProphète
8. Hors des sentiers battus: Au Japon, Albert Londres
Le Japon n'est plus du tout "hors des sentiers battus" en 2024 puisqu'il est désormais victime du sur-tourisme, mais c'était le cas en 1922 quand le grand reporter Albert Londres a publié une série d'articles sur le pays pour le journal Excelsior, réunis en volume par les éditions Arléa.
Pas grand chose à dire sur ces articles très datés (sur le fond et la forme) et très allusifs, je n'ai pas vraiment l'impression d'avoir appris grand chose sur le Japon de l'époque (où Albert Londres se sent comme un extra-terrestre, d'autant plus que la France avait loupé le coche de l'ouverture du Japon, pour ce qui est du commerce en tout cas, terrain occupé par l'Allemagne, l'Angleterre et les États-Unis), donc une lecture assez décevante, qui aura pour seul avantage de me permettre de cocher un item de plus. On sent quand même les suites de la Première Guerre Mondiale, déjà les prémices de la Seconde, et l'essor du Japon en tant que puissance coloniale.
37/50
Le Japon n'est plus du tout "hors des sentiers battus" en 2024 puisqu'il est désormais victime du sur-tourisme, mais c'était le cas en 1922 quand le grand reporter Albert Londres a publié une série d'articles sur le pays pour le journal Excelsior, réunis en volume par les éditions Arléa.
Pas grand chose à dire sur ces articles très datés (sur le fond et la forme) et très allusifs, je n'ai pas vraiment l'impression d'avoir appris grand chose sur le Japon de l'époque (où Albert Londres se sent comme un extra-terrestre, d'autant plus que la France avait loupé le coche de l'ouverture du Japon, pour ce qui est du commerce en tout cas, terrain occupé par l'Allemagne, l'Angleterre et les États-Unis), donc une lecture assez décevante, qui aura pour seul avantage de me permettre de cocher un item de plus. On sent quand même les suites de la Première Guerre Mondiale, déjà les prémices de la Seconde, et l'essor du Japon en tant que puissance coloniale.
37/50
- RyuzakiNiveau 9
Je continue avec le défi 19, Un livre dont le personnage principal est danseur ou musicien, avec Le fantôme de l'opéra de Gaston Leroux (pour peu qu'on considère que ledit fantôme est le personnage principal du livre). On pourrait résumer l'histoire comme celle de la rivalité de deux hommes, le vicomte de Chagny et le mystérieux "fantôme de l'opéra" pour une femme, Christine Daaé. Le livre se présente comme le résultat d'une enquête de l'auteur sur un scandale ayant eu lieu il y a des années ; Leroux fait de son mieux pour donner l'impression qu'il raconte une histoire vraie, qu'il a vraiment recueilli des témoignages. Je connaissais la comédie musicale, j'avais envie de découvrir le livre, et j'ai adoré. C'est un classique du roman gothique, c'est captivant et très bien écrit.
- CasparProphète
Ryuzaki a écrit:Je continue avec le défi 19, Un livre dont le personnage principal est danseur ou musicien, avec Le fantôme de l'opéra de Gaston Leroux (pour peu qu'on considère que ledit fantôme est le personnage principal du livre). On pourrait résumer l'histoire comme celle de la rivalité de deux hommes, le vicomte de Chagny et le mystérieux "fantôme de l'opéra" pour une femme, Christine Daaé. Le livre se présente comme le résultat d'une enquête de l'auteur sur un scandale ayant eu lieu il y a des années ; Leroux fait de son mieux pour donner l'impression qu'il raconte une histoire vraie, qu'il a vraiment recueilli des témoignages. Je connaissais la comédie musicale, j'avais envie de découvrir le livre, et j'ai adoré. C'est un classique du roman gothique, c'est captivant et très bien écrit.
35 années ininterrompues sur Broadway (j'étais d'ailleurs à New York le soir de la dernière représentation , juste derrière mon hôtel: beaucoup de monde à la sortie des artistes et pas mal de reportages à la télé) et presque autant dans le West End à Londres.
Il y a aussi le film très étrange de Brian de Palma. EDIT: et un autre de Joel Scumacher en 2004 avec le beau Patrick Wilson qu'on ne voit plus du tout, je me demande ce qu'il devient.
- EloahExpert spécialisé
Caspar a écrit:Ryuzaki a écrit:Je continue avec le défi 19, Un livre dont le personnage principal est danseur ou musicien, avec Le fantôme de l'opéra de Gaston Leroux (pour peu qu'on considère que ledit fantôme est le personnage principal du livre). On pourrait résumer l'histoire comme celle de la rivalité de deux hommes, le vicomte de Chagny et le mystérieux "fantôme de l'opéra" pour une femme, Christine Daaé. Le livre se présente comme le résultat d'une enquête de l'auteur sur un scandale ayant eu lieu il y a des années ; Leroux fait de son mieux pour donner l'impression qu'il raconte une histoire vraie, qu'il a vraiment recueilli des témoignages. Je connaissais la comédie musicale, j'avais envie de découvrir le livre, et j'ai adoré. C'est un classique du roman gothique, c'est captivant et très bien écrit.
35 années ininterrompues sur Broadway (j'étais d'ailleurs à New York le soir de la dernière représentation , juste derrière mon hôtel: beaucoup de monde à la sortie des artistes et pas mal de reportages à la télé) et presque autant dans le West End à Londres.
Il y a aussi le film très étrange de Brian de Palma. EDIT: et un autre de Joel Scumacher en 2004 avec le beau Patrick Wilson qu'on ne voit plus du tout, je me demande ce qu'il devient.
J'ai vu la comédie musicale à Broadway puis j'ai vu le film avant de lire le roman il y a quelques années seulement (en allant visiter l'opéra Garnier avec ma fille, je me suis dit qu'il était grand temps que je lise ce roman) et j'ai adoré !
- CasparProphète
Eloah a écrit:Caspar a écrit:Ryuzaki a écrit:Je continue avec le défi 19, Un livre dont le personnage principal est danseur ou musicien, avec Le fantôme de l'opéra de Gaston Leroux (pour peu qu'on considère que ledit fantôme est le personnage principal du livre). On pourrait résumer l'histoire comme celle de la rivalité de deux hommes, le vicomte de Chagny et le mystérieux "fantôme de l'opéra" pour une femme, Christine Daaé. Le livre se présente comme le résultat d'une enquête de l'auteur sur un scandale ayant eu lieu il y a des années ; Leroux fait de son mieux pour donner l'impression qu'il raconte une histoire vraie, qu'il a vraiment recueilli des témoignages. Je connaissais la comédie musicale, j'avais envie de découvrir le livre, et j'ai adoré. C'est un classique du roman gothique, c'est captivant et très bien écrit.
35 années ininterrompues sur Broadway (j'étais d'ailleurs à New York le soir de la dernière représentation , juste derrière mon hôtel: beaucoup de monde à la sortie des artistes et pas mal de reportages à la télé) et presque autant dans le West End à Londres.
Il y a aussi le film très étrange de Brian de Palma. EDIT: et un autre de Joel Scumacher en 2004 avec le beau Patrick Wilson qu'on ne voit plus du tout, je me demande ce qu'il devient.
J'ai vu la comédie musicale à Broadway puis j'ai vu le film avant de lire le roman il y a quelques années seulement (en allant visiter l'opéra Garnier avec ma fille, je me suis dit qu'il était grand temps que je lise ce roman) et j'ai adoré !
Je n'ai pas vu la comédie musicale, c'étaient les derniers jours et je pense que tout était complet. Une amie a voulu voir Six, sur les femmes d'Henri VIII et j'ai trouvé ça bien nul (et à 200 dollars la place pour six chanteuses, trois musiciennes et aucune mise en scène, ça fait un peu mal) mais je suis hors-sujet.
EDIT: Le spectacle est apparemment de retour à Londres, où je vais en juillet.
- *Ombre*Grand sage
Pour l'item livre publié une année bissextile (1950), j'ai lu Comme une gazelle apprivoisée, de Barbara Pym, l'autrice mascotte de cette édition 2024 du défi. En gros, c'est l'histoire de deux soeurs vieilles filles toquées de vicaires. C'est surtout un portrait tout en finesse d'une population villageoise de l'Angleterre des années 50. Je suis décidément contente d'avoir découvert cette autrice. J'ai Moins que les anges qui m'attend, encore.
- nicole 86Expert spécialisé
*Ombre* a écrit:Pour l'item livre publié une année bissextile (1950), j'ai lu Comme une gazelle apprivoisée, de Barbara Pym, l'autrice mascotte de cette édition 2024 du défi. En gros, c'est l'histoire de deux soeurs vieilles filles toquées de vicaires. C'est surtout un portrait tout en finesse d'une population villageoise de l'Angleterre des années 50. Je suis décidément contente d'avoir découvert cette autrice. J'ai Moins que les anges qui m'attend, encore.
1950 n'est pas une année bissextile ( 1950 n'est pas divisible par 4).
- LaugarithmeFidèle du forum
Bah , en faisant un effort, sinicole 86 a écrit:*Ombre* a écrit:Pour l'item livre publié une année bissextile (1950), j'ai lu Comme une gazelle apprivoisée, de Barbara Pym, l'autrice mascotte de cette édition 2024 du défi. En gros, c'est l'histoire de deux soeurs vieilles filles toquées de vicaires. C'est surtout un portrait tout en finesse d'une population villageoise de l'Angleterre des années 50. Je suis décidément contente d'avoir découvert cette autrice. J'ai Moins que les anges qui m'attend, encore.
1950 n'est pas une année bissextile ( [1950 n'est pas divisible par 4).
- OudemiaBon génie
J'ai terminé Que reviennent ceux qui sont loin, de Pierre Adrian, que je mets en 12, pour la Bretagne :le narrateur a passé tant de temps dans cette maison de vacances, qui a été celle de sa mère, de ses grands-parents, qu'il se sent du pays, bien différent des "Parisiens" et, encore plus, des "touristes". Il pense aux années de son adolescence, en cet été où il passe de la catégorie de cousin à celle d'oncle. On ne sait pas grand-chose de lui, en dehors de son attachement à la maison, aux souvenirs. Il s'ajoute un élément dramatique pas indispensable, mais qui rappelle que la vie est fragile.
Je n'ai pas été assidue à relever les titres présentés ce dernier mois, et en ce moment je n'ai pas le temps de rattraper le retard
Mais je tiens à jour de nouveau la liste depuis le 25 juin, pour le 7e mois du Défi
Je n'ai pas été assidue à relever les titres présentés ce dernier mois, et en ce moment je n'ai pas le temps de rattraper le retard
Mais je tiens à jour de nouveau la liste depuis le 25 juin, pour le 7e mois du Défi
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