- julilibulleNiveau 10
Je viens de terminer deux livres qui rentrent dans les items suivants :
29 - un livre qui concerne un auteur, une autrice, un artiste ayant existé : Proust, un roman familial de Laure Murat . L'autrice appartient à une lignée de nobles qui ont servi de modèles à Proust dans la recherche. Elle explique en quoi la lecture de Proust l'a aidée à prendre du recul sur son histoire familiale, sur le milieu d'où elle vient. C'est un livre intéressant, bien écrit, plutôt roman sociologique, un peu dans la veine d'Edouard Louis mais sur un milieu opposé au sien.
46 - Écoute : J'ai péché, péché dans le plaisir d'Abnousse Shalmani . J'aurais aussi pu le classer dans l'item 29 ou dans le 8 (hors des sentiers battus). Le lecteur suit ici deux femmes poètesses : Marie de Régnier (fille de José Maria de Heredia) et Forough Farrokhzad (poétesse iranienne), la deuxième est fascinée par la vie de la première, maîtresse de Pierre Louÿs et amante passionnée. L'histoire de Marie va lui être contée (d'où l'item écoute) par un de ses amants (réel ou fictif, je ne sais pas ... ) durant leurs rendez-vous amoureux. Cet amant utilise l'histoire de Marie et de Pierre (et d'Henri de Régnier, mari officiel de Marie) pour charmer Forough et la séduire. J'ai beaucoup aimé lire ce livre qui mêle l'histoire fictive à l'histoire réelle et le roman à la poésie de tous ces artistes. J'ai envie d'en découvrir plus sur chacun d'eux.
29 - un livre qui concerne un auteur, une autrice, un artiste ayant existé : Proust, un roman familial de Laure Murat . L'autrice appartient à une lignée de nobles qui ont servi de modèles à Proust dans la recherche. Elle explique en quoi la lecture de Proust l'a aidée à prendre du recul sur son histoire familiale, sur le milieu d'où elle vient. C'est un livre intéressant, bien écrit, plutôt roman sociologique, un peu dans la veine d'Edouard Louis mais sur un milieu opposé au sien.
46 - Écoute : J'ai péché, péché dans le plaisir d'Abnousse Shalmani . J'aurais aussi pu le classer dans l'item 29 ou dans le 8 (hors des sentiers battus). Le lecteur suit ici deux femmes poètesses : Marie de Régnier (fille de José Maria de Heredia) et Forough Farrokhzad (poétesse iranienne), la deuxième est fascinée par la vie de la première, maîtresse de Pierre Louÿs et amante passionnée. L'histoire de Marie va lui être contée (d'où l'item écoute) par un de ses amants (réel ou fictif, je ne sais pas ... ) durant leurs rendez-vous amoureux. Cet amant utilise l'histoire de Marie et de Pierre (et d'Henri de Régnier, mari officiel de Marie) pour charmer Forough et la séduire. J'ai beaucoup aimé lire ce livre qui mêle l'histoire fictive à l'histoire réelle et le roman à la poésie de tous ces artistes. J'ai envie d'en découvrir plus sur chacun d'eux.
- RyuzakiNiveau 9
Pour le défi 31, XVIe siècle, j'ai lu la première partie d'Henri IV de Shakespeare. La pièce raconte la rébellion de plusieurs nobles, menés par Henri Percy, contre le roi Henri IV qu'ils accusent d'ingratitude. Parallèlement, on suit les débauches du prince Harry, héritier du trône qui désespère son père à cause de ses mauvaises fréquentations. Les plaisanteries sont difficiles à traduire, comme souvent, et c'est parfois un peu laborieux à lire, mais j'ai apprécié.
- lagoulueNiveau 8
Lecture 15 : item 20 (personnage décédé dans le titre) : L’Affaire Emmett Till, de J.-M. Pottier
Dans ce livre, un journaliste indépendant, Jean-Marie Pottier, retrace l’histoire d’un des plus célèbres crimes racistes de l’histoire du Mississippi : celui d’Emmett Till, jeune garçon (14 ans) noir de Chicago, en vacances chez ses cousins du Mississippi à Money. Un soir de fin août 1955, ils se rendent dans une épicerie, et Emmett siffle (à la manière du loup de Tex Avery face à une pin-up) la jeune propriétaire, Carolyn Bryant. Trois jours plus tard, en pleine nuit, le mari et le demi-frère de celui-ci font irruption chez le grand oncle d’Emmett et repartent avec le gamin. On le retrouve quelque temps plus tard dans la Tallahatchie River, un ventilateur autour du cou, défiguré…
On sait exactement qui l’a enlevé et un procès a lieu dès septembre ; mais c’est un procès pour lequel, évidemment et malheureusement, il n’y a aucune chance, aucun risque que les meurtriers soient condamnés… (un des inculpés lit « tranquillou » son journal pendant le réquisitoire du procureur, pas inquiet le moins du monde !). Un procès fait de mensonges, de corruption, de manipulation des événements …
Voilà. C’est le genre d’histoire profondément écœurante et révoltante (cela m’a rappelé ma lecture de La Note américaine pour le défi de l’an passé), liée à une ségrégation terrible, encore si récente (encore présente, la fin ne manque pas de nous le rappeler). On peut juste se réjouir que des gens n’aient jamais baissé les bras, n’aient jamais abandonné pour que la vérité soit faite, et, en parallèle, pour que les droits des Noirs progressent. Ainsi le livre fait le point sur tous ceux qui ont contribué à ce que l’histoire d’Emmett ne meure pas, qui en ont gardé le souvenir ou l’ont remise dans l’actualité (il y a encore des résonances très fortes de ce meurtre jusqu’en 2023).
Dans ce livre, un journaliste indépendant, Jean-Marie Pottier, retrace l’histoire d’un des plus célèbres crimes racistes de l’histoire du Mississippi : celui d’Emmett Till, jeune garçon (14 ans) noir de Chicago, en vacances chez ses cousins du Mississippi à Money. Un soir de fin août 1955, ils se rendent dans une épicerie, et Emmett siffle (à la manière du loup de Tex Avery face à une pin-up) la jeune propriétaire, Carolyn Bryant. Trois jours plus tard, en pleine nuit, le mari et le demi-frère de celui-ci font irruption chez le grand oncle d’Emmett et repartent avec le gamin. On le retrouve quelque temps plus tard dans la Tallahatchie River, un ventilateur autour du cou, défiguré…
On sait exactement qui l’a enlevé et un procès a lieu dès septembre ; mais c’est un procès pour lequel, évidemment et malheureusement, il n’y a aucune chance, aucun risque que les meurtriers soient condamnés… (un des inculpés lit « tranquillou » son journal pendant le réquisitoire du procureur, pas inquiet le moins du monde !). Un procès fait de mensonges, de corruption, de manipulation des événements …
Voilà. C’est le genre d’histoire profondément écœurante et révoltante (cela m’a rappelé ma lecture de La Note américaine pour le défi de l’an passé), liée à une ségrégation terrible, encore si récente (encore présente, la fin ne manque pas de nous le rappeler). On peut juste se réjouir que des gens n’aient jamais baissé les bras, n’aient jamais abandonné pour que la vérité soit faite, et, en parallèle, pour que les droits des Noirs progressent. Ainsi le livre fait le point sur tous ceux qui ont contribué à ce que l’histoire d’Emmett ne meure pas, qui en ont gardé le souvenir ou l’ont remise dans l’actualité (il y a encore des résonances très fortes de ce meurtre jusqu’en 2023).
- CasparProphète
31. XVIe siècle: Un été avec Montaigne, Antoine Compagnon
Recueil de chroniques diffusées sur France Inter il y a quelques années. Je connais très mal Montaigne (souvenir de quelques extraits des Essais étudiés au lycée, c'est tout) et c'est le genre de petit livre qui permet de découvrir un auteur de façon indolore (et rapide pour cocher un item ). J'ai plusieurs livres de la série Un été avec...en partie parce qu'ils sont jolis et ajoutent une touche de couleur à ma bibliothèque, c'est autant de la déco qu'autre chose .
Une série de petits textes intéressants mais pas inoubliables, il faut dire qu'ils n'étaient pas a priori destinés à être lus mais écoutés... Vais-je me plonger dans les Essais ? Pas avant d'avoir fini le défi en tout cas.
32/50
Recueil de chroniques diffusées sur France Inter il y a quelques années. Je connais très mal Montaigne (souvenir de quelques extraits des Essais étudiés au lycée, c'est tout) et c'est le genre de petit livre qui permet de découvrir un auteur de façon indolore (et rapide pour cocher un item ). J'ai plusieurs livres de la série Un été avec...en partie parce qu'ils sont jolis et ajoutent une touche de couleur à ma bibliothèque, c'est autant de la déco qu'autre chose .
Une série de petits textes intéressants mais pas inoubliables, il faut dire qu'ils n'étaient pas a priori destinés à être lus mais écoutés... Vais-je me plonger dans les Essais ? Pas avant d'avoir fini le défi en tout cas.
32/50
- Cléopatra2Guide spirituel
Merci pour la prononciation de Ianthe! Je suis très étonnée que ce roman ait été refusé, car je l'ai trouvé très très drôle. J'en ai parlé à ma cousine, agrégée d'anglais, qui m'a dit "ah oui, Barbara Pym, c'est celle qui écrit sur les vicaires!". C'est tout à fait ça !
Bon, j'ai quatre romans en cours, je ne pense pas finir l'un ou l'autre avant la fin des vacances...
Bon, j'ai quatre romans en cours, je ne pense pas finir l'un ou l'autre avant la fin des vacances...
- CasparProphète
Cléopatra2 a écrit:Merci pour la prononciation de Ianthe! Je suis très étonnée que ce roman ait été refusé, car je l'ai trouvé très très drôle. J'en ai parlé à ma cousine, agrégée d'anglais, qui m'a dit "ah oui, Barbara Pym, c'est celle qui écrit sur les vicaires!". C'est tout à fait ça !
Bon, j'ai quatre romans en cours, je ne pense pas finir l'un ou l'autre avant la fin des vacances...
En fait il a été considéré comme démodé, plus en phase avec le lectorat...l'éditeur a pensé que le roman ne se vendrait tout simplement pas assez. Aujourd'hui c'est au contraire ce côté vintage qui nous plaît.
- Cléopatra2Guide spirituel
C'est sûr que c'est très très désuet!
- EloahExpert spécialisé
Bonsoir ! Je place dans le défi 12 "une région française au cœur du récit" ma lecture des 4 tomes de Le Grimoire d'Elfie de Christophe Arleston, Audrey Alwett et Mini Ludvin. C'est une BD jeunesse très sympa que je vous recommande ! Elfie a 11 ans. Avec ses deux soeurs elle vit dans un bus anglais rouge transformé en librairie itinérante. Chaque tome est l'occasion de découvrir une nouvelle région : la Bretagne (T1), la Provence (T.2), l'Alsace (T3), l'Ariège (T4). Au cours de chaque séjour dans une région, Elfie résout de petits mystères qui ont un lien soit avec l'histoire soit avec les coutumes du lieu.
- *Ombre*Grand sage
J'ai terminé À l'Ombre des jeunes filles en fleurs, avec une impression mitigée. Des phrases magnifiques, mais aussi beaucoup de lenteur et de redites, dans l'auto-analyse des sentiments, les comparaisons de personnes appréciées à des portraits célèbres, l'impossibilité de faire coïncider ce dont on a rêvé et ce qui se réalise, même conforme à nos voeux... Je sens que je vais caler au même point que la dernière fois...
Pour rire, j'ai relevé un passage que je vous partage : les jeunes filles se plaignent d'un sujet de composition donné à l'examen.
Comme quoi, les parents pénibles, contestataires et intrusifs, ça existait déjà en 1900 !
Je me demande toujours où placer cette lecture. J'ai bien pensé à "rêves d'enfants", qui me paraît peu contestable, mais j'ai prévu un autre titre pour cet item. Accepteriez-vous "une région française au coeur du récit", tant la ville de Balbec-Cabourg, la vie d'une petite station balnéaire à la mode et les descriptions (souvent magnifiques, incroyablement suggestives) des plages normandes occupent de place dans le roman ? Le roman est construit entre autres autour de cette unité et se clôt avec la fin de la saison et le départ de Balbec.
Un extrait de ces descriptions aussi étonnantes que réussies :
Pour rire, j'ai relevé un passage que je vous partage : les jeunes filles se plaignent d'un sujet de composition donné à l'examen.
"D'Alceste ou de Philinte, qui préféreriez-vous avoir comme ami ?" Ce que j'aurais séché là-dessus ! D'abord, ce n'est pas une question à poser à des jeunes filles. Les jeunes filles sont liées avec d'autres jeunes filles et ne sont pas censées avoir pour amis des messieurs. Mais en tout cas, même si on avait posé la question à des jeunes gens, qu'est-ce que vous voulez dire là-dessus ? Plusieurs familles ont écrit au Gaulois pour se plaindre de la difficulté de questions pareilles."
Comme quoi, les parents pénibles, contestataires et intrusifs, ça existait déjà en 1900 !
Je me demande toujours où placer cette lecture. J'ai bien pensé à "rêves d'enfants", qui me paraît peu contestable, mais j'ai prévu un autre titre pour cet item. Accepteriez-vous "une région française au coeur du récit", tant la ville de Balbec-Cabourg, la vie d'une petite station balnéaire à la mode et les descriptions (souvent magnifiques, incroyablement suggestives) des plages normandes occupent de place dans le roman ? Le roman est construit entre autres autour de cette unité et se clôt avec la fin de la saison et le départ de Balbec.
Un extrait de ces descriptions aussi étonnantes que réussies :
Et dès ce premier matin le soleil me désignait au loin d'un doigt souriant ces cimes bleues de la mer qui n'ont de nom sur aucune carte géographique, jusqu'à ce qu'étourdi de sa sublime promenade à la surface retentissante et chaotique et de leurs crêtes et de leurs avalanches, il vînt se mettre à l'abri du vent dans ma chambre, se prélassant sur le lit défait et égrenant ses richesses sur le lavabo mouillé, dans la malle ouverte, où par sa splendeur même et son luxe déplacé, il ajoutait encore à l'impression du désordre.
À tous moments, tenant à la main une serviette raide et empesée où était écrit le nom de l'hôtel et avec laquelle je faisais d'inutiles efforts pour me sécher, je retournais près de la fenêtre jeter encore un regard sur ce vaste cirque éblouissant et montagneux et sur les sommets neigeux de ses vagues en pierre d'émeraude çà et là polie et translucide, lesquelles avec une placide violence et un froncement léonin laissaient s'accomplir et dévaler l'écoulement de leurs pentes.
- lulucastagnetteEmpereur
Ma fille de 9 ans est ultra fan !Eloah a écrit:Bonsoir ! Je place dans le défi 12 "une région française au cœur du récit" ma lecture des 4 tomes de Le Grimoire d'Elfie de Christophe Arleston, Audrey Alwett et Mini Ludvin. C'est une BD jeunesse très sympa que je vous recommande ! Elfie a 11 ans. Avec ses deux soeurs elle vit dans un bus anglais rouge transformé en librairie itinérante. Chaque tome est l'occasion de découvrir une nouvelle région : la Bretagne (T1), la Provence (T.2), l'Alsace (T3), les Pyrénées (T4). Au cours de chaque séjour dans une région, Elfie résout de petits mystères qui ont un lien soit avec l'histoire soit avec les coutumes du lieu.
Ca colle parfaitement, selon moi ! J'ai pour projet d'attaquer La Recherche une fois le défi terminé (et de finir les Cazalet, et de plein d'autres choses encore ! )*Ombre* a écrit:J'ai terminé À l'Ombre des jeunes filles en fleurs, avec une impression mitigée. Des phrases magnifiques, mais aussi beaucoup de lenteur et de redites, dans l'auto-analyse des sentiments, les comparaisons de personnes appréciées à des portraits célèbres, l'impossibilité de faire coïncider ce dont on a rêvé et ce qui se réalise, même conforme à nos voeux... Je sens que je vais caler au même point que la dernière fois...
Pour rire, j'ai relevé un passage que je vous partage : les jeunes filles se plaignent d'un sujet de composition donné à l'examen.
"D'Alceste ou de Philinte, qui préféreriez-vous avoir comme ami ?" Ce que j'aurais séché là-dessus ! D'abord, ce n'est pas une question à poser à des jeunes filles. Les jeunes filles sont liées avec d'autres jeunes filles et ne sont pas censées avoir pour amis des messieurs. Mais en tout cas, même si on avait posé la question à des jeunes gens, qu'est-ce que vous voulez dire là-dessus ? Plusieurs familles ont écrit au Gaulois pour se plaindre de la difficulté de questions pareilles."
Comme quoi, les parents pénibles, contestataires et intrusifs, ça existait déjà en 1900 !
Je me demande toujours où placer cette lecture. J'ai bien pensé à "rêves d'enfants", qui me paraît peu contestable, mais j'ai prévu un autre titre pour cet item. Accepteriez-vous "une région française au coeur du récit", tant la ville de Balbec-Cabourg, la vie d'une petite station balnéaire à la mode et les descriptions (souvent magnifiques, incroyablement suggestives) des plages normandes occupent de place dans le roman ? Le roman est construit entre autres autour de cette unité et se clôt avec la fin de la saison et le départ de Balbec.
Un extrait de ces descriptions aussi étonnantes que réussies :
Et dès ce premier matin le soleil me désignait au loin d'un doigt souriant ces cimes bleues de la mer qui n'ont de nom sur aucune carte géographique, jusqu'à ce qu'étourdi de sa sublime promenade à la surface retentissante et chaotique et de leurs crêtes et de leurs avalanches, il vînt se mettre à l'abri du vent dans ma chambre, se prélassant sur le lit défait et égrenant ses richesses sur le lavabo mouillé, dans la malle ouverte, où par sa splendeur même et son luxe déplacé, il ajoutait encore à l'impression du désordre.
À tous moments, tenant à la main une serviette raide et empesée où était écrit le nom de l'hôtel et avec laquelle je faisais d'inutiles efforts pour me sécher, je retournais près de la fenêtre jeter encore un regard sur ce vaste cirque éblouissant et montagneux et sur les sommets neigeux de ses vagues en pierre d'émeraude çà et là polie et translucide, lesquelles avec une placide violence et un froncement léonin laissaient s'accomplir et dévaler l'écoulement de leurs pentes.
- *Ombre*Grand sage
Merci, Lulu. Cela fait bien mon affaire.
- nicole 86Expert spécialisé
*Ombre* a écrit:Merci, Lulu. Cela fait bien mon affaire.
J'avais pensé à l'item "déplacement" mais cette proposition me convient mieux encore.
- OudemiaBon génie
Pour le défi 14 j'ai lu Bonheur fantôme, d'Anne Percin dans le Top 5 2023 de Danska.
Il y est question de Rosa Bonheur, que je connais depuis longtemps et dont la notoriété actuelle m'agace un peu, mais pas seulement, heureusement, et le narrateur a un regard critique sur ses toiles. C'est le narrateur le personnage central, on le découvre avec ses activités, son passé, ses parents qui sont loin mais avec qui il s'entend bien, et R., dont l'importance augmente peu à peu.
Un livre étonnant, et optimiste, finalement, que j'ai bien aimé.
Il y est question de Rosa Bonheur, que je connais depuis longtemps et dont la notoriété actuelle m'agace un peu, mais pas seulement, heureusement, et le narrateur a un regard critique sur ses toiles. C'est le narrateur le personnage central, on le découvre avec ses activités, son passé, ses parents qui sont loin mais avec qui il s'entend bien, et R., dont l'importance augmente peu à peu.
Un livre étonnant, et optimiste, finalement, que j'ai bien aimé.
- EloahExpert spécialisé
lulucastagnette a écrit:Ma fille de 9 ans est ultra fan !Eloah a écrit:Bonsoir ! Je place dans le défi 12 "une région française au cœur du récit" ma lecture des 4 tomes de Le Grimoire d'Elfie de Christophe Arleston, Audrey Alwett et Mini Ludvin. C'est une BD jeunesse très sympa que je vous recommande ! Elfie a 11 ans. Avec ses deux soeurs elle vit dans un bus anglais rouge transformé en librairie itinérante. Chaque tome est l'occasion de découvrir une nouvelle région : la Bretagne (T1), la Provence (T.2), l'Alsace (T3), les Pyrénées (T4). Au cours de chaque séjour dans une région, Elfie résout de petits mystères qui ont un lien soit avec l'histoire soit avec les coutumes du lieu.
Elle a bien raison ! J'en profite pour dire que j'ai corrigé mon post : la région à l'honneur dans le tome 4 est l'Ariège pour être précise.
- AdrenFidèle du forum
Bonsoir à tous,
je viens de lire Il suffit de traverser la rue d'Eric Faye et je me demande s'il pourrait convenir pour "un livre qui évoque l'Inde". Est-ce que d'autres l'ont lu ?
Aurélien Babel, 57 ans, sort pour la dernière fois de MondoNews, media d'information dont il s'est fait licencier. Il revient sur les mois qui ont précédé ce "départ volontaire" suite à un "plan de restructuration". Désillusion sur le monde du travail, sur la perte de sens de ce que nous faisons et sur notre inertie quand il faudrait se défendre. Le premier symptôme de faillite qui attire son attention après coup est la délocalisation des services et de la maintenance informatique à Chandannagar (Chandernagor), ou comment remplacer quelque chose qui fonctionne, par quelque chose qui ne fonctionne pas, mais coûte moins cher. La machine est lancée, et Chandannagar devient le révélateur et le leitmotiv des dysfonctionnements successifs.
Est-ce que cela vous paraît convenir (on reste dans l'évocation) ou c'est trop loin du thème ?
je viens de lire Il suffit de traverser la rue d'Eric Faye et je me demande s'il pourrait convenir pour "un livre qui évoque l'Inde". Est-ce que d'autres l'ont lu ?
Aurélien Babel, 57 ans, sort pour la dernière fois de MondoNews, media d'information dont il s'est fait licencier. Il revient sur les mois qui ont précédé ce "départ volontaire" suite à un "plan de restructuration". Désillusion sur le monde du travail, sur la perte de sens de ce que nous faisons et sur notre inertie quand il faudrait se défendre. Le premier symptôme de faillite qui attire son attention après coup est la délocalisation des services et de la maintenance informatique à Chandannagar (Chandernagor), ou comment remplacer quelque chose qui fonctionne, par quelque chose qui ne fonctionne pas, mais coûte moins cher. La machine est lancée, et Chandannagar devient le révélateur et le leitmotiv des dysfonctionnements successifs.
Est-ce que cela vous paraît convenir (on reste dans l'évocation) ou c'est trop loin du thème ?
- cavatineNiveau 9
Eloah a écrit:lulucastagnette a écrit:Ma fille de 9 ans est ultra fan !Eloah a écrit:Bonsoir ! Je place dans le défi 12 "une région française au cœur du récit" ma lecture des 4 tomes de Le Grimoire d'Elfie de Christophe Arleston, Audrey Alwett et Mini Ludvin. C'est une BD jeunesse très sympa que je vous recommande ! Elfie a 11 ans. Avec ses deux soeurs elle vit dans un bus anglais rouge transformé en librairie itinérante. Chaque tome est l'occasion de découvrir une nouvelle région : la Bretagne (T1), la Provence (T.2), l'Alsace (T3), les Pyrénées (T4). Au cours de chaque séjour dans une région, Elfie résout de petits mystères qui ont un lien soit avec l'histoire soit avec les coutumes du lieu.
Elle a bien raison ! J'en profite pour dire que j'ai corrigé mon post : la région à l'honneur dans le tome 4 est l'Ariège pour être précise.
Je recommande également les romans d'Audrey Alwett : j'avais grandement apprécié sa série Magic Charly.
- CasparProphète
Adren a écrit:Bonsoir à tous,
je viens de lire Il suffit de traverser la rue d'Eric Faye et je me demande s'il pourrait convenir pour "un livre qui évoque l'Inde". Est-ce que d'autres l'ont lu ?
Aurélien Babel, 57 ans, sort pour la dernière fois de MondoNews, media d'information dont il s'est fait licencier. Il revient sur les mois qui ont précédé ce "départ volontaire" suite à un "plan de restructuration". Désillusion sur le monde du travail, sur la perte de sens de ce que nous faisons et sur notre inertie quand il faudrait se défendre. Le premier symptôme de faillite qui attire son attention après coup est la délocalisation des services et de la maintenance informatique à Chandannagar (Chandernagor), ou comment remplacer quelque chose qui fonctionne, par quelque chose qui ne fonctionne pas, mais coûte moins cher. La machine est lancée, et Chandannagar devient le révélateur et le leitmotiv des dysfonctionnements successifs.
Est-ce que cela vous paraît convenir (on reste dans l'évocation) ou c'est trop loin du thème ?
Dans la mesure où l'item est "qui évoque" et pas "qui se passe en" ca me semble convenir.
- Reine MargotDemi-dieu
Une BD que je mets car lue rapidement essentiellement pour remplir un item (j'avoue):
45. Quel temps! le petit derrière de l'histoire, Katia Even
Une jeune fille assez gironde se réveille après que son amant d'un soir a actionné sa machine à voyager dans le temps: elle va donc aller d'époque en époque et de façon répétitive subir les assauts de nombreux personnages historiques. Le dessin est joli, le reste est dispensable car c'est un peu toujours le même schéma. Me permet de valider l'item sur le temps.
45. Quel temps! le petit derrière de l'histoire, Katia Even
Une jeune fille assez gironde se réveille après que son amant d'un soir a actionné sa machine à voyager dans le temps: elle va donc aller d'époque en époque et de façon répétitive subir les assauts de nombreux personnages historiques. Le dessin est joli, le reste est dispensable car c'est un peu toujours le même schéma. Me permet de valider l'item sur le temps.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- AdrenFidèle du forum
Merci pour vos retours Caspar et Oudemia.
Je viens de lire Ce que je sais de toi d'Eric Chacour, qui ne rentre plus dans mon défi mais que j'ai beaucoup aimé. Je voulais partager avec vous cette belle découverte. C'est bien écrit, très agréable à lire, quelqu'un en avait déjà parlé ici, Amaliah, je crois. Le récit est écrit à la deuxième personne, adressé à Tarek, médecin au Caire à la fin des années 1980. La vie toute tracée à laquelle il était destiné quitte son cours tranquille quand il tombe amoureux, d'un homme et d'une autre classe sociale qui plus est. Le récit alterne les époques, traverse les décennies et se lit d'une traite ou presque.
Je viens de lire Ce que je sais de toi d'Eric Chacour, qui ne rentre plus dans mon défi mais que j'ai beaucoup aimé. Je voulais partager avec vous cette belle découverte. C'est bien écrit, très agréable à lire, quelqu'un en avait déjà parlé ici, Amaliah, je crois. Le récit est écrit à la deuxième personne, adressé à Tarek, médecin au Caire à la fin des années 1980. La vie toute tracée à laquelle il était destiné quitte son cours tranquille quand il tombe amoureux, d'un homme et d'une autre classe sociale qui plus est. Le récit alterne les époques, traverse les décennies et se lit d'une traite ou presque.
- floisaNiveau 9
Je repose ma question, qui est tombée dans les profondeurs du fil: Une Histoire de la lecture d'Alberto Manguel est-elle acceptable en défi: livre écrit par un historien?
C'est bien de l'histoire, mais Manguel n'est pas exactement historien...
C'est bien de l'histoire, mais Manguel n'est pas exactement historien...
- Reine MargotDemi-dieu
Moi j'aurais une vision assez large de l'item, j'accepterais.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Cléopatra2Guide spirituel
Je dirais non car l'item n'est pas un livre d'histoire ou un livre historique.
- JennyMédiateur
Je comprends qu’il faut que l’auteur soit historien, livre d’histoire ou non. Je dirais non pour cet ouvrage.
- OudemiaBon génie
Comme Cléopatra et Jenny, l'intitulé de l'item est clair.
- SatelliteNiveau 9
Défi 26 (livre d'un auteur sud-africain) validé avec Une Saison blanche et sèche d'André Brink. J'ai fait traîner en longueur cette lecture pour cause de sommeil traître qui m'est tombé dessus chaque soir alors que je me réjouissais d'avancer dans le roman, mais les vacances débutantes m'ont permis de le terminer bien plus vite que je ne l'avais commencé
Ben du Toit est un professeur d'histoire-géographie afrikaner, et sa vie va prendre un tournant radical quand, persuadé que Gordon, un employé noir du lycée, a été assassiné en prison parce qu'il voulait faire la lumière sur les circonstances troubles du décès de son propre fils, engagé dans la lutte contre les colonisateurs, va tenter de faire la lumière sur cette histoire. Ben passe alors de l'autre côté, s'aventurant dans les quartiers noirs de Soweto avec l'appui d'un chauffeur de taxi qui lui sert de "guide". C'est un roman engagé, qui livre un beau portrait d'homme qui refuse d'accepter l'inacceptable, de préserver son confort au détriment de la justice. Je suis très contente de l'avoir lu.
Défi 48: j'ai dévoré en une poignée d'heures le roman Vivre vite de Brigitte Giraud, lauréat du prix Goncourt 2022, pensant le placer pour le défi "géométrie" (la couverture de l'édition poche est illustrée d'un cercle sur fond noir), mais que finalement j'utilise pour valider l'item "Faire la paix" (le 48) car je n'avais aucune idée pour lui et que cela m'arrange donc bien. 20 ans après la mort, par accident de moto, de son mari, l'autrice remonte le fil des circonstances qui semblent s'être ajoutées les unes aux autres pour conduire à cette disparition brutale, inattendue, injuste. Chacun de ces petits détails fait l'objet d'un "chapitre" du livre, articulé autour du "si", si cela ne c'était pas passé comme cela, si telle petite chose ne s'était pas produite ainsi, mais plutôt ainsi. On comprend que la chaîne des événements nourrit une forme de culpabilité de l'autrice, que le parti-pris est de souligner une forme de fatalité mais le récit n'est jamais plombant; au contraire, les mots et l'écriture font revivre cet homme aimé de façon très délicate et la conclusion est plutôt celle de revendiquer une forme d'acceptation de ce qui n'est, au bout du compte, que "la vie" (je ne sais comment le formuler autrement). Très beau texte! (et il n'est pas du tout question d'armes comme je le pensais avant de le lire, trompée par la quatrième de couverture que j'avais mal interprétée...).
J'ai trouvé ma lecture suivante pour archéologie: Nos Mondes perdus de Marion Montaigne, qui traîne dans la bibliothèque depuis Noël et qui va correspondre exactement!
Ben du Toit est un professeur d'histoire-géographie afrikaner, et sa vie va prendre un tournant radical quand, persuadé que Gordon, un employé noir du lycée, a été assassiné en prison parce qu'il voulait faire la lumière sur les circonstances troubles du décès de son propre fils, engagé dans la lutte contre les colonisateurs, va tenter de faire la lumière sur cette histoire. Ben passe alors de l'autre côté, s'aventurant dans les quartiers noirs de Soweto avec l'appui d'un chauffeur de taxi qui lui sert de "guide". C'est un roman engagé, qui livre un beau portrait d'homme qui refuse d'accepter l'inacceptable, de préserver son confort au détriment de la justice. Je suis très contente de l'avoir lu.
Défi 48: j'ai dévoré en une poignée d'heures le roman Vivre vite de Brigitte Giraud, lauréat du prix Goncourt 2022, pensant le placer pour le défi "géométrie" (la couverture de l'édition poche est illustrée d'un cercle sur fond noir), mais que finalement j'utilise pour valider l'item "Faire la paix" (le 48) car je n'avais aucune idée pour lui et que cela m'arrange donc bien. 20 ans après la mort, par accident de moto, de son mari, l'autrice remonte le fil des circonstances qui semblent s'être ajoutées les unes aux autres pour conduire à cette disparition brutale, inattendue, injuste. Chacun de ces petits détails fait l'objet d'un "chapitre" du livre, articulé autour du "si", si cela ne c'était pas passé comme cela, si telle petite chose ne s'était pas produite ainsi, mais plutôt ainsi. On comprend que la chaîne des événements nourrit une forme de culpabilité de l'autrice, que le parti-pris est de souligner une forme de fatalité mais le récit n'est jamais plombant; au contraire, les mots et l'écriture font revivre cet homme aimé de façon très délicate et la conclusion est plutôt celle de revendiquer une forme d'acceptation de ce qui n'est, au bout du compte, que "la vie" (je ne sais comment le formuler autrement). Très beau texte! (et il n'est pas du tout question d'armes comme je le pensais avant de le lire, trompée par la quatrième de couverture que j'avais mal interprétée...).
J'ai trouvé ma lecture suivante pour archéologie: Nos Mondes perdus de Marion Montaigne, qui traîne dans la bibliothèque depuis Noël et qui va correspondre exactement!
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Notre âme est transitive. Il lui faut un objet, qui l'affecte, comme son complément direct, aussitôt. [Francis Ponge]
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