- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Moi pour archéologie je prévois de lire ça
https://www.fnac.com/a9228882/Christie-mallowan-agatha-liaut-jean-noel-La-romanciere-et-l-archeologue
Ça ne sera pas pour tout de suite parce que j'ai d'autres choses sur le feu, mais c'est un récit des voyages d'Agatha Christie avec son mari et de sa contribution à ses travaux archéologiques, un ami m'en a dit grand bien et j'ai vu une expo à ce sujet cet automne.
https://www.fnac.com/a9228882/Christie-mallowan-agatha-liaut-jean-noel-La-romanciere-et-l-archeologue
Ça ne sera pas pour tout de suite parce que j'ai d'autres choses sur le feu, mais c'est un récit des voyages d'Agatha Christie avec son mari et de sa contribution à ses travaux archéologiques, un ami m'en a dit grand bien et j'ai vu une expo à ce sujet cet automne.
- lagoulueNiveau 8
Lecture 16 : item 31 (XVIe siècle): Les Simples, de Yannick Grannec
C’est un livre que je m’étais procuré, suite au compte-rendu de quelqu’un qui l’avait lu pour le dernier défi (mais je ne sais plus qui ni pour quel défi).
L’histoire se passe dans une abbaye fictive, Notre-Dame du Loup, dans le Var, en 1584. (Heureusement que la postface précise que cela est fictif, car tout avait l’air très vrai, historique!)
Cela débute au moment où le nouvel évêque du diocèse s’intéresse de très près à l’abbaye, espérant en devenir le commendataire (il existe un système complexe de désignation des personnes à la tête des abbayes). On y assiste donc à des manigances liées aux enjeux de pouvoir, avec cet évêque, mais aussi entre les moniales elles-mêmes.
Je n’ai pas été enthousiasmée. J’ai l’impression que me suis ennuyée finalement … (Tant qu’à faire une fiction, autant y donner un peu plus de souffle romanesque…). Peut-être que je finis par avoir lu trop de choses sur cette période et que du coup le côté « instructif » ne me suffit plus.
Peut-être tout simplement parce que j’ai essayé de lire tout en ayant d’autres préoccupations qui m’accaparaient l’esprit. Je verrai si cet état persiste à ma prochaine lecture.
C’est un livre que je m’étais procuré, suite au compte-rendu de quelqu’un qui l’avait lu pour le dernier défi (mais je ne sais plus qui ni pour quel défi).
L’histoire se passe dans une abbaye fictive, Notre-Dame du Loup, dans le Var, en 1584. (Heureusement que la postface précise que cela est fictif, car tout avait l’air très vrai, historique!)
Cela débute au moment où le nouvel évêque du diocèse s’intéresse de très près à l’abbaye, espérant en devenir le commendataire (il existe un système complexe de désignation des personnes à la tête des abbayes). On y assiste donc à des manigances liées aux enjeux de pouvoir, avec cet évêque, mais aussi entre les moniales elles-mêmes.
Je n’ai pas été enthousiasmée. J’ai l’impression que me suis ennuyée finalement … (Tant qu’à faire une fiction, autant y donner un peu plus de souffle romanesque…). Peut-être que je finis par avoir lu trop de choses sur cette période et que du coup le côté « instructif » ne me suffit plus.
Peut-être tout simplement parce que j’ai essayé de lire tout en ayant d’autres préoccupations qui m’accaparaient l’esprit. Je verrai si cet état persiste à ma prochaine lecture.
- Reine MargotDemi-dieu
46. Ecoute: Ecoutez-moi jusqu'à la fin, Tess Gunty
Gallmeister ne déçoit jamais, une découverte intéressante. A Vacca Vale, une petite ville de l'Indiana qui subit la désindustrialisation, Blandine, 18 ans, vit dans un HLM mais elle est à part: son intelligence et sa sensibilité la rendent difficile à comprendre par les autres. Son obsession est le mysticisme et spécialement les femmes mystiques comme Hildegarde de Bingen. Marquée par sa liaison avec un prof dans un lycée privé, elle a interrompu ses études alors qu'elle est surdouée. Ce roman est davantage une galerie de personnages tous plus décalés les uns que les autres et marqués par l'incommunicabilité. C'est prenant, l'atmosphère est étrange et séduisante, seulement au bout d'un moment ça tourne un peu à vide, jusqu'au drame final.
Bref, intéressant et frustrant à la fois.
Gallmeister ne déçoit jamais, une découverte intéressante. A Vacca Vale, une petite ville de l'Indiana qui subit la désindustrialisation, Blandine, 18 ans, vit dans un HLM mais elle est à part: son intelligence et sa sensibilité la rendent difficile à comprendre par les autres. Son obsession est le mysticisme et spécialement les femmes mystiques comme Hildegarde de Bingen. Marquée par sa liaison avec un prof dans un lycée privé, elle a interrompu ses études alors qu'elle est surdouée. Ce roman est davantage une galerie de personnages tous plus décalés les uns que les autres et marqués par l'incommunicabilité. C'est prenant, l'atmosphère est étrange et séduisante, seulement au bout d'un moment ça tourne un peu à vide, jusqu'au drame final.
Bref, intéressant et frustrant à la fois.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- AmaliahEmpereur
J'ai bien avancé pendant les vacances, il ne me reste que le livre sur l'Inde. A vrai dire, j'ai lu un tout petit récit de Mauvignier qui évoque l'Inde mais c'est tellement court que j'aurais honte de le compter pour un livre à part entière, d'autant plus que l'Inde y sert juste de décor. Je vais aller emprunter à ma mère un livre qu'elle a ramené de son voyage en février, dans mon souvenir, ce sont les mémoires d'une princesse indienne.
Pour le musicien, je suis tombée par hasard sur Des Diables et des saints de Jean-Baptiste Andrea : le personnage principal est pianiste. Adolescent, il se retrouve orphelin et est envoyé dans un orphelinat dans les Pyrénées... Certaines formules sont bien trouvées, la manière d'envisager les choses parfois poétique mais je suis restée sur ma faim. Je continue avec Veiller sur elle du même auteur et je ressens exactement la même chose : ça aurait pu être un roman magistral, mais ça ne l'est pas pour moi. Pourtant l'écriture de cet auteur me poussera à le suivre. J'ai d'ailleurs emprunté Ma Reine que je lirai ensuite.
Pour l'archéologie, j'ai lu Ombres portées d'Ariana Neumann. Une petite fille trouve par hasard un papier d'identité comportant la photo de son père mais un autre nom et des années plus tard, mène l'enquête pour découvrir l'histoire de sa famille dont son père ne lui a jamais parlé. Je ne sais pas pourquoi, mais à lire le résumé, j'étais persuadée que le père était un ancien nazi, ce qui n'est pas du tout le cas. Le récit évoque un petit peu les démarches de la narratrice pour découvrir les secrets familiaux mais retrace surtout l'histoire de cette famille juive prise dans la tourmente du nazisme. J'ai pensé en le lisant à Tombeaux d'Annette Wieviorka ou à Histoire des grands-parents que je n'ai pas eus de Jablonka et je dois dire que j'ai préféré Ombres portées. Les deux titres que j'ai cités me semblent très touffus, fruit du travail d'un historien. Je me suis davantage attachée aux personnages d'Ombres portées.
J'ai aussi lu Les Contemplées de Pauline Hillier que je ne peux pas mettre dans le défi mais qui pourrait y rentrer, ne serait-ce que parce qu'il a été publié en 2024, année bissextile. L'auteur raconte son emprisonnement d'un mois dans une prison tunisienne. J'ai eu un peu de mal à entrer dans le livre, les cinquante premières pages m'ont paru presque rébarbatives, des phrases courtes, au présent et puis j'ai été saisie par les portraits des prisonnières et la réflexion sur la place de la femme. Je vous le conseille.
Pour le musicien, je suis tombée par hasard sur Des Diables et des saints de Jean-Baptiste Andrea : le personnage principal est pianiste. Adolescent, il se retrouve orphelin et est envoyé dans un orphelinat dans les Pyrénées... Certaines formules sont bien trouvées, la manière d'envisager les choses parfois poétique mais je suis restée sur ma faim. Je continue avec Veiller sur elle du même auteur et je ressens exactement la même chose : ça aurait pu être un roman magistral, mais ça ne l'est pas pour moi. Pourtant l'écriture de cet auteur me poussera à le suivre. J'ai d'ailleurs emprunté Ma Reine que je lirai ensuite.
Pour l'archéologie, j'ai lu Ombres portées d'Ariana Neumann. Une petite fille trouve par hasard un papier d'identité comportant la photo de son père mais un autre nom et des années plus tard, mène l'enquête pour découvrir l'histoire de sa famille dont son père ne lui a jamais parlé. Je ne sais pas pourquoi, mais à lire le résumé, j'étais persuadée que le père était un ancien nazi, ce qui n'est pas du tout le cas. Le récit évoque un petit peu les démarches de la narratrice pour découvrir les secrets familiaux mais retrace surtout l'histoire de cette famille juive prise dans la tourmente du nazisme. J'ai pensé en le lisant à Tombeaux d'Annette Wieviorka ou à Histoire des grands-parents que je n'ai pas eus de Jablonka et je dois dire que j'ai préféré Ombres portées. Les deux titres que j'ai cités me semblent très touffus, fruit du travail d'un historien. Je me suis davantage attachée aux personnages d'Ombres portées.
J'ai aussi lu Les Contemplées de Pauline Hillier que je ne peux pas mettre dans le défi mais qui pourrait y rentrer, ne serait-ce que parce qu'il a été publié en 2024, année bissextile. L'auteur raconte son emprisonnement d'un mois dans une prison tunisienne. J'ai eu un peu de mal à entrer dans le livre, les cinquante premières pages m'ont paru presque rébarbatives, des phrases courtes, au présent et puis j'ai été saisie par les portraits des prisonnières et la réflexion sur la place de la femme. Je vous le conseille.
- EloahExpert spécialisé
Bonsoir ! Ce n'était pas prévu mais j'ai bien envie de placer dans le défi 7 "un livre féministe" ma lecture de Jessie de Stephen King car ce roman est l'histoire d'une femme qui, pour faire plaisir à son mari qu'elle aime, accepte son fantasme d'être menottée pendant une soirée de sexe alors qu'elle n'en a pas très envie. Or le mari meurt subitement et Jessie se retrouve menottée à son lit dans leur maison de vacances loin de tout. Ce n'est pas un livre que je recommanderai à tout le monde, moi-même j'ai failli l'abandonner après une scène difficile et finalement je me suis dit que tout ce que raconte ce roman est parfaitement (tristement) réaliste et que Jessie est "simplement" une femme qui vit des moments extrêmement difficiles à cause d'hommes croisés dans sa vie et qui n'ont vu en elle non pas un être humain mais un simple objet de désir. En cela, on peut considérer que ce roman est en creux la dénonciation de la manière dont certains hommes considèrent les femmes. Dans la dernière partie du livre cet aspect féministe est formalisé (je ne peux pas en dire trop sans dévoiler la fin). Le roman est donc un huis clos, Jessie est livrée à elle-même et surtout à ses pensées, à ses souvenirs, à ses angoisses. Le récit est prenant et il faut reconnaître à S. King l'art de la narration, surtout de la description. Je ne peux pas vous dire si j'ai aimé ou non ce roman mais il est certain que c'est un livre qui m'a marquée et que je ne suis pas près d'oublier ce personnage fort et touchant.
- TrinacriaNiveau 4
Bonjour,
Je lis avec intérêt vos comptes-rendus de lecture mais repousse toujours le moment de rédiger les miens. Je me lance pour partager un coup de cœur qui peut convenir pour l'item 47. Un livre publié une année bissextile : Terrasses ou notre long baiser si longtemps retardé de Laurent GAUDE, éd. Actes Sud, avril 2024.
Ce récit court, tendu par la tragédie qui s'annonce mais délicat par son écriture poétique, livre par bribes la voix de ceux qui ont côtoyé de près l'horreur des attentats du 13 novembre 2015 : les victimes bien sûr mais aussi leurs proches, les pompiers, les unités d'élite de la police qui sont intervenues au Bataclan, les infirmières qui ont pris en charge tous les blessés. Ces portraits, poignants, résonnent malgré tout comme un hymne à la vie et restituent par des détails l'humanité de tous ces anonymes qui nous accompagnent longtemps...
Extrait sur le site de l'éditeur : « La journée passe. Pour nous tous. Bientôt, il sera difficile d’en dire quoi que ce soit. Nous oublierons les regards que nous avons échangés, les mots que nous avons adressés, les gens que nous avons vus. Nous oublierons si c’était une bonne ou une mauvaise journée. Mais pour l’heure, c’est un jour comme un autre – ce qui veut dire banal pour certains, extraordinaire pour d’autres. D’aucuns sont restés chez eux, d’autres ont raté leur bus, oublié leur rendez‑vous. Il en est qui se sont séparés, d’autres qui ont été déçus. Pour la plupart, nous avons travaillé, rêvé, mangé. Nous avons fait des projets. Un jour normal – ce qui veut dire que rien n’empêchait le cours de nos vies. Certains ont été chanceux, d’autres pas, mais ce n’est pas cela qui va marquer cette journée. Bientôt, nous oublierons parce que tout ce qui précède va être avalé par ce qui vient. C’est comme un trou noir en fin de journée qui va dévorer tout ce que nous aurons vécu pour arriver jusqu’à lui. Seul compte l’abîme. Et il est tout près. » https://www.laurent-gaude.com/terrasses-ou-notre-long-baiser-si-longtemps-retarde-2024/
Le texte sera mis en scène par Denis MARLEAU du 15 mai au 9 juin 2024 au Théâtre de la Colline : https://www.colline.fr/spectacles/terrasses.
Je lis avec intérêt vos comptes-rendus de lecture mais repousse toujours le moment de rédiger les miens. Je me lance pour partager un coup de cœur qui peut convenir pour l'item 47. Un livre publié une année bissextile : Terrasses ou notre long baiser si longtemps retardé de Laurent GAUDE, éd. Actes Sud, avril 2024.
Ce récit court, tendu par la tragédie qui s'annonce mais délicat par son écriture poétique, livre par bribes la voix de ceux qui ont côtoyé de près l'horreur des attentats du 13 novembre 2015 : les victimes bien sûr mais aussi leurs proches, les pompiers, les unités d'élite de la police qui sont intervenues au Bataclan, les infirmières qui ont pris en charge tous les blessés. Ces portraits, poignants, résonnent malgré tout comme un hymne à la vie et restituent par des détails l'humanité de tous ces anonymes qui nous accompagnent longtemps...
Extrait sur le site de l'éditeur : « La journée passe. Pour nous tous. Bientôt, il sera difficile d’en dire quoi que ce soit. Nous oublierons les regards que nous avons échangés, les mots que nous avons adressés, les gens que nous avons vus. Nous oublierons si c’était une bonne ou une mauvaise journée. Mais pour l’heure, c’est un jour comme un autre – ce qui veut dire banal pour certains, extraordinaire pour d’autres. D’aucuns sont restés chez eux, d’autres ont raté leur bus, oublié leur rendez‑vous. Il en est qui se sont séparés, d’autres qui ont été déçus. Pour la plupart, nous avons travaillé, rêvé, mangé. Nous avons fait des projets. Un jour normal – ce qui veut dire que rien n’empêchait le cours de nos vies. Certains ont été chanceux, d’autres pas, mais ce n’est pas cela qui va marquer cette journée. Bientôt, nous oublierons parce que tout ce qui précède va être avalé par ce qui vient. C’est comme un trou noir en fin de journée qui va dévorer tout ce que nous aurons vécu pour arriver jusqu’à lui. Seul compte l’abîme. Et il est tout près. » https://www.laurent-gaude.com/terrasses-ou-notre-long-baiser-si-longtemps-retarde-2024/
Le texte sera mis en scène par Denis MARLEAU du 15 mai au 9 juin 2024 au Théâtre de la Colline : https://www.colline.fr/spectacles/terrasses.
- LockoNiveau 2
Pour l'item 24 So British ! je me suis lancée dans la lecture du tome 1 de la saga des Cazalet : Etés anglais. J'ai commencé ma lecture par tranches de quelques pages, en me demandant si j'allais abandonner ce gros pavé. Mon état de fatigue intense a peut-être été responsable de ce début poussif car à un moment tout s'est connecté et je suis entrée dans l'histoire avec grand plaisir. Je dois quand même avouer que je me suis régulièrement un peu perdue dans le grand nombre de personnages mais l'arbre généalogique, proposé au début, a été mon sauveur, plusieurs fois.
Au final, je me suis laissée porter par ce récit ou la vie déroule son cours en abordant des thèmes multiples : place de la femme, homosexualité, adultère, éducation, inceste,grossesse, pauvreté...
Merci donc à ceux qui ont recommandé cette lecture ou pas.... car j'ai maintenant un deuxième gros pavé à lire. Heureusement que les vacances débutent pour ma zone.
Au final, je me suis laissée porter par ce récit ou la vie déroule son cours en abordant des thèmes multiples : place de la femme, homosexualité, adultère, éducation, inceste,grossesse, pauvreté...
Merci donc à ceux qui ont recommandé cette lecture ou pas.... car j'ai maintenant un deuxième gros pavé à lire. Heureusement que les vacances débutent pour ma zone.
- lulucastagnetteEmpereur
Merci pour les idées sur "Archéologie".
Amaliah, j'avais bien aimé Des diables et des saints et j'ai bien aimé aussi Cent millions d'années et un jour. Je n'ai pas encore lu le Goncourt.
De mon côté, j'ai lu pour le défi 36 (pirates et hors-la-loi) une courte nouvelle Le pirate de l'Elbe de Luis Sepulveda que je vais compter même si elle est très courte pour me récompenser de tous les pavés lus récemment. (ce qui m'arrange bien car je sèche un peu sur le thème)
J'ai lu aussi pour le défi 40 (un roman noir) Le Dahlia noir de James Ellroy.
Janvier 1947. Un cadavre atrocement mutilé est retrouvé à Los Angeles. Celui d'Elizabeth Short, jeune femme de 22 ans rêvant de cinéma. Deux enquêteurs, surnommés "M. Feu" et "M. Glace", se passionnent pour l'affaire.
550 pages qui se lisent quasi d'une traite, même si le roman noir n'est pas ma tasse de thé, en temps normal. Tous les ingrédients y sont : flics corrompus, drogue, violence, sexe, vie personnelle des enquêteurs pour le moins décousue...
Amaliah, j'avais bien aimé Des diables et des saints et j'ai bien aimé aussi Cent millions d'années et un jour. Je n'ai pas encore lu le Goncourt.
De mon côté, j'ai lu pour le défi 36 (pirates et hors-la-loi) une courte nouvelle Le pirate de l'Elbe de Luis Sepulveda que je vais compter même si elle est très courte pour me récompenser de tous les pavés lus récemment. (ce qui m'arrange bien car je sèche un peu sur le thème)
J'ai lu aussi pour le défi 40 (un roman noir) Le Dahlia noir de James Ellroy.
Janvier 1947. Un cadavre atrocement mutilé est retrouvé à Los Angeles. Celui d'Elizabeth Short, jeune femme de 22 ans rêvant de cinéma. Deux enquêteurs, surnommés "M. Feu" et "M. Glace", se passionnent pour l'affaire.
550 pages qui se lisent quasi d'une traite, même si le roman noir n'est pas ma tasse de thé, en temps normal. Tous les ingrédients y sont : flics corrompus, drogue, violence, sexe, vie personnelle des enquêteurs pour le moins décousue...
- AdrenFidèle du forum
Bonsoir à tous,
pour le défi 26 "auteur sud-africain", je pensais d'abord aussi à Coetzee et vos retours mitigés m'ont fait hésiter. Je suis tombée par hasard sur La Promesse de Damon Galgut, Booker Prize 2021 qui ne m'a pas vraiment séduite non plus.
Dans une ferme familiale du veld, sur son lit de mort, la mère demande à son mari de lui promettre de donner la maison qu'elle occupe à Salome leur domestique noire. Amor, leur benjamine est témoin de la scène et devient l'incarnation de cette promesse qu'elle veut voir respectée. Le roman est divisé en quatre grandes parties, chacune centrée sur un personnage, et surtout sur sa mort qui ravive à chaque fois cette promesse entendue par une enfant. Environ quarante ans sont ainsi couverts, sur fond de bouleversements politiques du pays. Pourquoi ce roman ne m'a-t-il pas convaincue ? Difficile à dire. Il ne s'y passe pas grand chose d'abord, mais ce n'est pas forcément un obstacle, je n'ai pas trouvé les personnages particulièrement attachants, et les originalités de style ont fini par me lasser à force de répétition. Changer de narrateur au milieu d'une phrase, ou considérer un complément comme une phrase à part entière pour le mettre en valeur, pourquoi pas, mais en abuser nuit. Je suis déçue de cette promesse et le regrette.
pour le défi 26 "auteur sud-africain", je pensais d'abord aussi à Coetzee et vos retours mitigés m'ont fait hésiter. Je suis tombée par hasard sur La Promesse de Damon Galgut, Booker Prize 2021 qui ne m'a pas vraiment séduite non plus.
Dans une ferme familiale du veld, sur son lit de mort, la mère demande à son mari de lui promettre de donner la maison qu'elle occupe à Salome leur domestique noire. Amor, leur benjamine est témoin de la scène et devient l'incarnation de cette promesse qu'elle veut voir respectée. Le roman est divisé en quatre grandes parties, chacune centrée sur un personnage, et surtout sur sa mort qui ravive à chaque fois cette promesse entendue par une enfant. Environ quarante ans sont ainsi couverts, sur fond de bouleversements politiques du pays. Pourquoi ce roman ne m'a-t-il pas convaincue ? Difficile à dire. Il ne s'y passe pas grand chose d'abord, mais ce n'est pas forcément un obstacle, je n'ai pas trouvé les personnages particulièrement attachants, et les originalités de style ont fini par me lasser à force de répétition. Changer de narrateur au milieu d'une phrase, ou considérer un complément comme une phrase à part entière pour le mettre en valeur, pourquoi pas, mais en abuser nuit. Je suis déçue de cette promesse et le regrette.
- DanskaProphète
Je vais t'emprunter ton titre pour l'item "roman noir", lulucastagnette, je sèche complètement pour ce défi, autant essayer un livre qui a déjà plu à d'autres.
Je termine laborieusement Artemisia, un duel pour l'immortalité, d'Alexandra Lapierre. Une biographie romancée d'une des premières femmes peintres célèbres du XVIIe siècle, Artemisia Gentileschi, dont je connaissais uniquement quelques tableaux. Une femme talentueuse, hors du commun, qui a dû se battre pour conquérir sa liberté et s'imposer à une époque où les femmes ne disposaient d'aucune liberté, d'aucune reconnaissance. Le sujet est passionnant et le livre très documenté. Trop documenté, peut-être, car le résultat est une biographie très dense, très riche en détails historiques, très instructive mais finalement peu centrée sur Artemisia en tant que femme vivante : on ressent très peu ses émotions et ses doutes, ses motivations et ses passions, et j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le livre malgré tout l'intérêt qu'il présente.
Convient pour le défi 7. Un livre féministe ou sur une femme (réelle) qui a marqué son temps, pourquoi pas pour le 2. Un livre d'un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun ; mais je le classe surtout dans le 28. Ombre et lumière, à la fois pour le parcours d'Artemisia (d'une jeune fille cloîtrée dans la maison de son père, exerçant son art loin des regards, à une des femmes les plus connues de l'Italie du XVIIe siècle) et pour la technique du clair-obscur qui rend ses tableaux et ceux de son père aisément identifiables.
Je termine laborieusement Artemisia, un duel pour l'immortalité, d'Alexandra Lapierre. Une biographie romancée d'une des premières femmes peintres célèbres du XVIIe siècle, Artemisia Gentileschi, dont je connaissais uniquement quelques tableaux. Une femme talentueuse, hors du commun, qui a dû se battre pour conquérir sa liberté et s'imposer à une époque où les femmes ne disposaient d'aucune liberté, d'aucune reconnaissance. Le sujet est passionnant et le livre très documenté. Trop documenté, peut-être, car le résultat est une biographie très dense, très riche en détails historiques, très instructive mais finalement peu centrée sur Artemisia en tant que femme vivante : on ressent très peu ses émotions et ses doutes, ses motivations et ses passions, et j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dans le livre malgré tout l'intérêt qu'il présente.
Convient pour le défi 7. Un livre féministe ou sur une femme (réelle) qui a marqué son temps, pourquoi pas pour le 2. Un livre d'un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun ; mais je le classe surtout dans le 28. Ombre et lumière, à la fois pour le parcours d'Artemisia (d'une jeune fille cloîtrée dans la maison de son père, exerçant son art loin des regards, à une des femmes les plus connues de l'Italie du XVIIe siècle) et pour la technique du clair-obscur qui rend ses tableaux et ceux de son père aisément identifiables.
- OudemiaBon génie
J'avais une idée très précise pour l'item Archéologie, mais finalement je me suis rabattue sur Palladion, de Valerio Manfredi, dont le titre précise "thriller archéologique".
Paru en 1985 c'est le premier livre de cet auteur, universitaire professeur de topographie ancienne à l'époque, pais qui semble s'être reconverti dans l'écriture depuis.
Il est question d'un chantier de fouilles près de Rome, et d'une découverte exceptionnelle, et de recherches ailleurs, d'un manuscrit corrompu, le tout après deux brèves parties, l'une dans un monastère au XIe s. et la première au IIIe s. avant notre ère (avec une regrettable coquille à la première ligne qui ampute l'an DLXXIV d'un demi-siècle, si bien que j'ai d'abord pensé à une uchronie avant de retrouver la date correctement écrite un peu plus loin).
Bon, ça commence très bien, avec la partie médiévale en particulier, ça continue bien aussi, mais après on verse dans la conspiration et la résolution "scientifique" de phénomènes inexpliqués, ça devient ennuyeux...
Pour les Parisiens, il est dans le réseau des bibliothèques, je le restituerai rapidement à la Réserve centrale.
Et j'ai fini !
Le détail est là : https://www.neoprofs.org/t142623-neo-defi-lecture-2024-les-listes-des-participants#5709656
Paru en 1985 c'est le premier livre de cet auteur, universitaire professeur de topographie ancienne à l'époque, pais qui semble s'être reconverti dans l'écriture depuis.
Il est question d'un chantier de fouilles près de Rome, et d'une découverte exceptionnelle, et de recherches ailleurs, d'un manuscrit corrompu, le tout après deux brèves parties, l'une dans un monastère au XIe s. et la première au IIIe s. avant notre ère (avec une regrettable coquille à la première ligne qui ampute l'an DLXXIV d'un demi-siècle, si bien que j'ai d'abord pensé à une uchronie avant de retrouver la date correctement écrite un peu plus loin).
Bon, ça commence très bien, avec la partie médiévale en particulier, ça continue bien aussi, mais après on verse dans la conspiration et la résolution "scientifique" de phénomènes inexpliqués, ça devient ennuyeux...
Pour les Parisiens, il est dans le réseau des bibliothèques, je le restituerai rapidement à la Réserve centrale.
Et j'ai fini !
Le détail est là : https://www.neoprofs.org/t142623-neo-defi-lecture-2024-les-listes-des-participants#5709656
- *Ombre*Grand sage
Bravo, Oudemia ! Quel rythme de lecture !
- AdrenFidèle du forum
Bravo Oudemia ! Tu voudras bien nous faire ton top 5 s'il te plaît ?
- lulucastagnetteEmpereur
Bravo Oudemia !
De mon côté, j'ai lu pour le défi 23 (Archéologie) Meurtre en Mésopotamie en adaptation BD. Une cruelle déception. Fan inconditionnelle d'Agatha Christie dont j'ai lu, relu, rerelu, vu, revu et rerevu (bref vous avez compris) les oeuvres, j'ai été effarée devant cette adaptation totalement bâclée qui enlève des pans entiers du mobile sans que je comprenne pourquoi.
Pour le défi 36 (pirates et hors-la-loi), j'ajoute à la courte nouvelle de Sepulveda L'écharpe de soie rouge de Maurice Leblanc, lue cette semaine avec mon fils pour le cours de français. Je ne suis pas une grande fan d'Arsène Lupin mais l'histoire est efficace.
Pour le défi 45 (quel temps!) j'ai lu Naufrage de Vincent Delecroix. L'auteur s'inspire d'un fait divers survenu en 2021 : une embarcation chargée de migrants a fait naufrage dans la Manche, les 27 occupants du bateau sont morts noyés. Ils avaient pourtant appelé les secours français à 18 reprises pendant les 4 heures qu'a duré leur naufrage.
Le récit s'attache au personnage (fictif) de la jeune femme qui a réceptionné les appels.
L'idée de départ était percutante mais je n'ai pas du tout adhéré aux "explications" fournies par la jeune femme pour justifier l'inexplicable (en effet, ces 27 personnes auraient pu être sauvées d'au moins 2 manières différentes, selon l'enquête). Bref, mauvaise pioche !
J'ajoute Histoire du fils de Marie-Hélène Lafon pour le défi 47 (un livre publié une année bissextile). Prix Renaudot 2020.
L'histoire d'une famille sur plusieurs générations, entre secrets de famille, drames et joies.
J'ai beaucoup aimé les sauts dans le temps et la confrontation des différents points de vue. Une réussite.
De mon côté, j'ai lu pour le défi 23 (Archéologie) Meurtre en Mésopotamie en adaptation BD. Une cruelle déception. Fan inconditionnelle d'Agatha Christie dont j'ai lu, relu, rerelu, vu, revu et rerevu (bref vous avez compris) les oeuvres, j'ai été effarée devant cette adaptation totalement bâclée qui enlève des pans entiers du mobile sans que je comprenne pourquoi.
Pour le défi 36 (pirates et hors-la-loi), j'ajoute à la courte nouvelle de Sepulveda L'écharpe de soie rouge de Maurice Leblanc, lue cette semaine avec mon fils pour le cours de français. Je ne suis pas une grande fan d'Arsène Lupin mais l'histoire est efficace.
Pour le défi 45 (quel temps!) j'ai lu Naufrage de Vincent Delecroix. L'auteur s'inspire d'un fait divers survenu en 2021 : une embarcation chargée de migrants a fait naufrage dans la Manche, les 27 occupants du bateau sont morts noyés. Ils avaient pourtant appelé les secours français à 18 reprises pendant les 4 heures qu'a duré leur naufrage.
Le récit s'attache au personnage (fictif) de la jeune femme qui a réceptionné les appels.
L'idée de départ était percutante mais je n'ai pas du tout adhéré aux "explications" fournies par la jeune femme pour justifier l'inexplicable (en effet, ces 27 personnes auraient pu être sauvées d'au moins 2 manières différentes, selon l'enquête). Bref, mauvaise pioche !
J'ajoute Histoire du fils de Marie-Hélène Lafon pour le défi 47 (un livre publié une année bissextile). Prix Renaudot 2020.
L'histoire d'une famille sur plusieurs générations, entre secrets de famille, drames et joies.
J'ai beaucoup aimé les sauts dans le temps et la confrontation des différents points de vue. Une réussite.
- SatelliteNiveau 9
Bravo à toi Oudemia! Quel rythme effréné!
_________________
Notre âme est transitive. Il lui faut un objet, qui l'affecte, comme son complément direct, aussitôt. [Francis Ponge]
- cavatineNiveau 9
Bravo Oudemia !
Fini la semaine dernière, je valide le défi 30. Un livre qui parle d'animaux avec :
Watership Down, de Richard Adams
Avis :
J'avais déjà entendu parler de ce roman, mais c'est le compte rendu de Ryuzaki qui m'a donné envie de me lancer.
Entre ode à la nature, de par de belles descriptions, et péripéties et souffle épiques, j'ai beaucoup aimé cette lecture. Je dis bien "lecture", et non "roman", car j'ai tout de même trouvé que certains événements ou certains personnages n'étaient peut-être pas toujours des plus convaincants. Pourtant, le charme et la puissance qui se dégagent de la lecture sont bel et bien présents, et ils sont tellement prégnants que cela compense nettement ces petits défauts évoqués ci-dessus.
Mention spéciale à Kehaar la mouette, ainsi qu'à la place donnée à la mythologie lagomorphe !
Je l'ai lu dans la traduction française de Pierre Clinquart (de très bonne qualité au demeurant), mais je pense que je le relirai d'ici quelques années en version originale.
Je suis en ce moment dans le premier tome de Kushiel, de Jacqueline Carey, découvert grâce à Danska (je ne sais plus si c'était dans le sujet dédié au défi ou dans le sujet consacré aux lectures de fantasy, mais, bref !). J'en suis pour le moment au tiers (ça fait tout de même 962 pages en format epub), c'est agréable à lire, très fluide, je ne m'ennuie pas mais il me manque un petit quelque chose pour l'instant pour être totalement conquise (mais, encore une fois, je n'en suis qu'au tiers du roman !).
- Spoiler:
- Maintenant, il faut refaire le défi une deuxième fois ! Non ?
Fini la semaine dernière, je valide le défi 30. Un livre qui parle d'animaux avec :
Watership Down, de Richard Adams
- Résumé (éditeur):
C'est parfois dans les collines verdoyantes et idylliques que se terrent les plus terrifiantes menaces. C'est là aussi que va se dérouler cette vibrante épopée de courage, de loyauté et de survie. Menés par le valeureux Hazel, une poignée de braves choisit de fuir l'inéluctable destruction de leur foyer. Prémonitions, ruses, légendes vont aider ces héros face à mille ennemis et les guider jusqu'à leur terre promise, Watership Down. Mais l'aventure s'arrêtera-t-elle là ?
Vous sentirez le sang versé. Vous tremblerez face aux dangers. Vous craindrez la mort. Et, par-dessus tout, vous éprouverez l'irrépressible désir de lutter à leurs côtés.
Avis :
J'avais déjà entendu parler de ce roman, mais c'est le compte rendu de Ryuzaki qui m'a donné envie de me lancer.
Entre ode à la nature, de par de belles descriptions, et péripéties et souffle épiques, j'ai beaucoup aimé cette lecture. Je dis bien "lecture", et non "roman", car j'ai tout de même trouvé que certains événements ou certains personnages n'étaient peut-être pas toujours des plus convaincants. Pourtant, le charme et la puissance qui se dégagent de la lecture sont bel et bien présents, et ils sont tellement prégnants que cela compense nettement ces petits défauts évoqués ci-dessus.
Mention spéciale à Kehaar la mouette, ainsi qu'à la place donnée à la mythologie lagomorphe !
Je l'ai lu dans la traduction française de Pierre Clinquart (de très bonne qualité au demeurant), mais je pense que je le relirai d'ici quelques années en version originale.
Je suis en ce moment dans le premier tome de Kushiel, de Jacqueline Carey, découvert grâce à Danska (je ne sais plus si c'était dans le sujet dédié au défi ou dans le sujet consacré aux lectures de fantasy, mais, bref !). J'en suis pour le moment au tiers (ça fait tout de même 962 pages en format epub), c'est agréable à lire, très fluide, je ne m'ennuie pas mais il me manque un petit quelque chose pour l'instant pour être totalement conquise (mais, encore une fois, je n'en suis qu'au tiers du roman !).
- DanskaProphète
cavatine a écrit:Je suis en ce moment dans le premier tome de Kushiel, de Jacqueline Carey, découvert grâce à Danska (je ne sais plus si c'était dans le sujet dédié au défi ou dans le sujet consacré aux lectures de fantasy, mais, bref !). J'en suis pour le moment au tiers (ça fait tout de même 962 pages en format epub), c'est agréable à lire, très fluide, je ne m'ennuie pas mais il me manque un petit quelque chose pour l'instant pour être totalement conquise (mais, encore une fois, je n'en suis qu'au tiers du roman !).
Peut-être les deux, j'ai dû en parler plusieurs fois sur Néo
Même avis que toi, cela étant : agréable à lire, fluide, mais un poil trop long et trop descriptif pour être vraiment emporté par la lecture. On remarque moins cet aspect dans la trilogie suivante, Imriel (qui reprend plus ou moins les mêmes personnages) ; c'est moins clinique, plus subjectif, plus entraînant. Mais bon, quoi qu'il en soit ça se lit bien, et les deux trilogies sont suffisamment originales pour valoir la peine d'être lues au moins une fois.
- AsarteLilithBon génie
Pfiou, des comptes-rendus en retard ! J'ai profité des vacances pour lire et trouver des ouvrages qui me donnaient envie d'avancer, suite à la rencontre de HD Lawrence qui m'a été un poil pénible:
Défi 5 "séduction" : Le Boiseleur, BD en deux tomes. Un jeune homme est apprenti sculpteur sur bois, dans une ville imaginaire réputée pour ses oiseaux domestiqués, dont les chants l'enchantent . Son maître l'exploite et est très rude avec lui. Le jeune homme se découvre un talent pour reproduire fidèlement ces oiseaux domestiques, au point que son art lance une mode, très vite exploitée par son maître toujours sans scrupules. Mais il découvre que les acheteurs délaissent et relâchent leurs animaux, par confort personnel. Le jeune homme finit par partir et arrive dans l'ateleir d'un maître sculpteur sur pierre, qui va lui faire découvrir ce matériau et l'Art.
Verdict: sublime découverte, très poétique, qui traite de la mode, de la société de consommation et du pouvoir de l'Art.
Défi 17 " titre avec trois a": L'Amant de Lady Chatterley, HD Lawrence. Angleterre, début XXe. Une jeune femme de bonne famille éprise d'intellect épouse un noble, qui sera bientôt handicapé et impuissant suite à une blessure de guerre. Il devient difficile à vivre et sa femme, qui étouffe sous son rôle d'infirmière et sa vie ennuyeuse, prend le garde-chasse pour amant.
Verdict: pas ma tasse de thé. Je voulais apprécier ce roman, apprécié par ma soeur, mais je l'ai trouvé long, et très honnêtement, les multiples passages des parties de 5 à 7 entre la lady désireuse de se soumettre à l'Homme et à sa virilité, et le garde-chasse, qui veut éprouver la Vie dans ses parties de sexe, et faire l'amour à une Femme, une vraie m'ont fatiguée. Je suppose avoir manqué quelque chose...
Défi 1247 "So British!" : Le mystère de Listerdale, Agatha Christie. Difficile de faire plus anglais que 12 nouvelles de la reine du polar, courtes, rapides à lire et intrigantes, toujours surprenantes.
Verdict : je voulais du polar, du facile à lire mais sympa et je ne fus pas déçue !
Défi "Joker": Brunetti et le mauvais augure, Dona Leone. Le commissaire Brunetti reçoit dans son bureau de la questure un ami fonctionnaire, qui lui apporte des feuillets laissant supposer des irrégularités au tribunal de Venise. Un signor Fontana, greffier, attire son attention. ce dernier est bientôt assassiné : son meurtre a-t-il un rapport avec ces feuillets ?Ou autre chose ? Le commissaire mène l'enquête, sur fond de canicule étouffante et en essayant d'aider son lieutenant Vianello ,dont la tante semble escroquée par un guérisseur-gourou-astrologue interlope.
Verdict: je confesse ici mon crime : c'est une relecture ! J'adore Dona Leone et je tombais en panne d'inspiration. Sans doute pas le meilleur de la série et très honnêtement, les deux intrigues n'ont pas vraiment de rapport, mais j'ai retrouvé avec plaisir le commissaire Brunetti, amateur de littérature antique, et la ville de Venise.
Défi 5 "séduction" : Le Boiseleur, BD en deux tomes. Un jeune homme est apprenti sculpteur sur bois, dans une ville imaginaire réputée pour ses oiseaux domestiqués, dont les chants l'enchantent . Son maître l'exploite et est très rude avec lui. Le jeune homme se découvre un talent pour reproduire fidèlement ces oiseaux domestiques, au point que son art lance une mode, très vite exploitée par son maître toujours sans scrupules. Mais il découvre que les acheteurs délaissent et relâchent leurs animaux, par confort personnel. Le jeune homme finit par partir et arrive dans l'ateleir d'un maître sculpteur sur pierre, qui va lui faire découvrir ce matériau et l'Art.
Verdict: sublime découverte, très poétique, qui traite de la mode, de la société de consommation et du pouvoir de l'Art.
Défi 17 " titre avec trois a": L'Amant de Lady Chatterley, HD Lawrence. Angleterre, début XXe. Une jeune femme de bonne famille éprise d'intellect épouse un noble, qui sera bientôt handicapé et impuissant suite à une blessure de guerre. Il devient difficile à vivre et sa femme, qui étouffe sous son rôle d'infirmière et sa vie ennuyeuse, prend le garde-chasse pour amant.
Verdict: pas ma tasse de thé. Je voulais apprécier ce roman, apprécié par ma soeur, mais je l'ai trouvé long, et très honnêtement, les multiples passages des parties de 5 à 7 entre la lady désireuse de se soumettre à l'Homme et à sa virilité, et le garde-chasse, qui veut éprouver la Vie dans ses parties de sexe, et faire l'amour à une Femme, une vraie m'ont fatiguée. Je suppose avoir manqué quelque chose...
Défi 1247 "So British!" : Le mystère de Listerdale, Agatha Christie. Difficile de faire plus anglais que 12 nouvelles de la reine du polar, courtes, rapides à lire et intrigantes, toujours surprenantes.
Verdict : je voulais du polar, du facile à lire mais sympa et je ne fus pas déçue !
Défi "Joker": Brunetti et le mauvais augure, Dona Leone. Le commissaire Brunetti reçoit dans son bureau de la questure un ami fonctionnaire, qui lui apporte des feuillets laissant supposer des irrégularités au tribunal de Venise. Un signor Fontana, greffier, attire son attention. ce dernier est bientôt assassiné : son meurtre a-t-il un rapport avec ces feuillets ?Ou autre chose ? Le commissaire mène l'enquête, sur fond de canicule étouffante et en essayant d'aider son lieutenant Vianello ,dont la tante semble escroquée par un guérisseur-gourou-astrologue interlope.
Verdict: je confesse ici mon crime : c'est une relecture ! J'adore Dona Leone et je tombais en panne d'inspiration. Sans doute pas le meilleur de la série et très honnêtement, les deux intrigues n'ont pas vraiment de rapport, mais j'ai retrouvé avec plaisir le commissaire Brunetti, amateur de littérature antique, et la ville de Venise.
_________________
Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- LockoNiveau 2
lulucastagnette a écrit: J'ajoute Histoire du fils de Marie-Hélène Lafon pour le défi 47 (un livre publié une année bissextile). Prix Renaudot 2020.
L'histoire d'une famille sur plusieurs générations, entre secrets de famille, drames et joies.
J'ai beaucoup aimé les sauts dans le temps et la confrontation des différents points de vue. Une réussite.
Je l'ai terminé aujourd'hui et ce fut un vrai plaisir de lecture. J'ai été touchée par l'écriture, par la justesse des mots pour décrire des scènes du quotidien, pour faire ressentir les odeurs, les émotions, les couleurs... Je crois que je l'ai lu trop vite et je le relirai pour mieux apprécier l'écriture de l'autrice. Je vais donc le ranger précieusement pour y revenir plus tard.
Je valide l'item 43. Un livre écrit par un auteur dont le prénom ou le nom est composé.
- BartleboothNiveau 7
Je reste admirative devant l'avancée de vos listes, j'ai l'impression de faire du sur-place de mon côté. J'espère remédier à cela pendant ces vacances!
Mes dernières lectures entrant dans le défi:
- Numéro deux de David Foenkinos pour "Ombre et lumière". Le livre a déjà été présenté ici, il fait partie du prix Folio de cette année et il raconte l'histoire d'un jeune garçon qui a failli interpréter Harry Potter. Je trouvais l'idée de départ très intéressante mais j'ai eu du mal avec le style de Foenkinos, que j'avais régulièrement envie de corriger.
- Ce que faisait ma grand-mère à moitié nue sur le bureau du général de Christophe Donner pour "un titre avec un possessif". Je ne connaissais pas du tout cet auteur, j'ai été attirée par le titre en fouinant à la bibliothèque. Il se trouve qu'il s'agit du petit-fils de Jean Gosset, un résistant, et qu'il pratique l'autofiction depuis longtemps. Le livre fait donc allusion parfois à des épisodes racontés dans d'autres oeuvres, mais ça ne gêne pas la lecture outre mesure. Cette fois l'auteur a passé un contrat avec un oligarque russe désireux de posséder le premier roman NFT de l'histoire: il lui envoie tous les jours un fichier numérique avec son travail en cours. Contrairement à ce qu'indique le titre la grand-mère de l'auteur n'est pas tout à fait au centre de l'histoire ( on aura quand même à la fin la réponse à la question du titre) : il est question largement de la tentative d'assassinat de Philippe Daudet sur son père Léon Daudet. J'ai passé un bon moment mais je ne pense pas que cette oeuvre me restera longtemps en mémoire.
- Le journal du séducteur de Kierkegaard. J'ai déjà rempli la case "séduction" mais je voulais lire cette oeuvre depuis longtemps dans l'espoir d'en tirer quelque chose pour un de mes cours. Je me suis beaucoup ennuyée!
- Dans les coulisses du musée de Kate Atkinson pour "So British!". Ce roman était dans ma PAL depuis des années je crois. Je pense qu'il sera dans mon top 5 de l'année. Le début fait un peu penser à une réécriture de Sterne, et très vite l'autrice alterne les chapitres: d'une part l'histoire de Ruby Lennox depuis sa conception jusqu'à la cinquantaine, d'autre part l'histoire de sa famille sur plusieurs générations, ce qui permet de donner un aperçu de l'histoire britannique du XXe siècle.
- Nelly Bly, première journaliste d'investigation de Luciana Cimino et Sergio Algozzino pour "un livre féministe". Cette bande dessinée prend le parti de donner un aperçu assez large de la vie de Nelly Bly, contrairement à une autre BD lue l'an passé, Nelly Bly dans l'antre de la folie de Virginie Ollagnier et Carole Maurel, qui se concentrait sur l'immersion à l'asile qui a signé le début de sa célébrité ( sur le plan graphique il y a toutefois des similitudes entres les deux ouvrages). Cette fois il est donc question également de son tour du monde en moins de quatre-vingt jours qui lui a valu de rencontrer Jules Verne ou de son mariage tardif et de sa vie de cheffe d'entreprise. C'est intéressant d'avoir un aperçu plus complet de sa vie, mais parfois un peu frustrant aussi d'avoir si peu de développement sur certains épisodes.
Mes dernières lectures entrant dans le défi:
- Numéro deux de David Foenkinos pour "Ombre et lumière". Le livre a déjà été présenté ici, il fait partie du prix Folio de cette année et il raconte l'histoire d'un jeune garçon qui a failli interpréter Harry Potter. Je trouvais l'idée de départ très intéressante mais j'ai eu du mal avec le style de Foenkinos, que j'avais régulièrement envie de corriger.
- Ce que faisait ma grand-mère à moitié nue sur le bureau du général de Christophe Donner pour "un titre avec un possessif". Je ne connaissais pas du tout cet auteur, j'ai été attirée par le titre en fouinant à la bibliothèque. Il se trouve qu'il s'agit du petit-fils de Jean Gosset, un résistant, et qu'il pratique l'autofiction depuis longtemps. Le livre fait donc allusion parfois à des épisodes racontés dans d'autres oeuvres, mais ça ne gêne pas la lecture outre mesure. Cette fois l'auteur a passé un contrat avec un oligarque russe désireux de posséder le premier roman NFT de l'histoire: il lui envoie tous les jours un fichier numérique avec son travail en cours. Contrairement à ce qu'indique le titre la grand-mère de l'auteur n'est pas tout à fait au centre de l'histoire ( on aura quand même à la fin la réponse à la question du titre) : il est question largement de la tentative d'assassinat de Philippe Daudet sur son père Léon Daudet. J'ai passé un bon moment mais je ne pense pas que cette oeuvre me restera longtemps en mémoire.
- Le journal du séducteur de Kierkegaard. J'ai déjà rempli la case "séduction" mais je voulais lire cette oeuvre depuis longtemps dans l'espoir d'en tirer quelque chose pour un de mes cours. Je me suis beaucoup ennuyée!
- Dans les coulisses du musée de Kate Atkinson pour "So British!". Ce roman était dans ma PAL depuis des années je crois. Je pense qu'il sera dans mon top 5 de l'année. Le début fait un peu penser à une réécriture de Sterne, et très vite l'autrice alterne les chapitres: d'une part l'histoire de Ruby Lennox depuis sa conception jusqu'à la cinquantaine, d'autre part l'histoire de sa famille sur plusieurs générations, ce qui permet de donner un aperçu de l'histoire britannique du XXe siècle.
- Nelly Bly, première journaliste d'investigation de Luciana Cimino et Sergio Algozzino pour "un livre féministe". Cette bande dessinée prend le parti de donner un aperçu assez large de la vie de Nelly Bly, contrairement à une autre BD lue l'an passé, Nelly Bly dans l'antre de la folie de Virginie Ollagnier et Carole Maurel, qui se concentrait sur l'immersion à l'asile qui a signé le début de sa célébrité ( sur le plan graphique il y a toutefois des similitudes entres les deux ouvrages). Cette fois il est donc question également de son tour du monde en moins de quatre-vingt jours qui lui a valu de rencontrer Jules Verne ou de son mariage tardif et de sa vie de cheffe d'entreprise. C'est intéressant d'avoir un aperçu plus complet de sa vie, mais parfois un peu frustrant aussi d'avoir si peu de développement sur certains épisodes.
- AdrenFidèle du forum
Bonsoir à tous,
pour le défi 25 "guerre civile", j'ai lu le premier tome de L'Odyssée d'Hakim de Fabien Toulmé. Je sais que d'autres ont déjà lu cette BD pour un défi précédent parce que j'avais noté le titre ici. Fabien Toulmé, l'auteur, rencontre Hakim et sa famille, réfugiés en France après un long périple. Ce premier tome commence en Syrie avant son départ. Il devient le patron d'une entreprise d'horticulture qu'il doit abandonner du jour au lendemain lorsqu'il est arrêté sans raison en rendant visite à ses parents. La guerre civile rend sa situation dangereuse après la disparition de son frère cadet lors d'une manifestation. Dans ce premier tome, il se rend d'abord à Beyrouth, puis à Amman, avant d'arriver en Turquie où il rencontre sa future femme et se marie. Je vais enchaîner sur les tomes suivants que j'ai aussi.
pour le défi 25 "guerre civile", j'ai lu le premier tome de L'Odyssée d'Hakim de Fabien Toulmé. Je sais que d'autres ont déjà lu cette BD pour un défi précédent parce que j'avais noté le titre ici. Fabien Toulmé, l'auteur, rencontre Hakim et sa famille, réfugiés en France après un long périple. Ce premier tome commence en Syrie avant son départ. Il devient le patron d'une entreprise d'horticulture qu'il doit abandonner du jour au lendemain lorsqu'il est arrêté sans raison en rendant visite à ses parents. La guerre civile rend sa situation dangereuse après la disparition de son frère cadet lors d'une manifestation. Dans ce premier tome, il se rend d'abord à Beyrouth, puis à Amman, avant d'arriver en Turquie où il rencontre sa future femme et se marie. Je vais enchaîner sur les tomes suivants que j'ai aussi.
- edelweis62Niveau 5
Félicitations Oudemia !
J'en profite pour vous parler de mes dernières lectures :
J'ai d'abord lu le roman biographique Melvill de l'écrivain argentin Rodrigo Fresán qui convient bien sûr pour le défi 29 "Un livre qui concerne un auteur, une autrice ou un artiste ayant existé". Je peux dire que j'ai beaucoup aimé, quant à essayer de caractériser ce livre, c'est difficile. L'auteur se concentre sur la relation entre Herman Melville et son père, leur donnant tour à tour la parole, essayant de cerner ce que le premier, notamment son œuvre littéraire, doit à l'autre. Le récit au début est émaillé de notes de bas de page dans lesquelles Melville prend la parole et commente les propos de l'auteur. Fresan part en fait d'une anecdote biographique, le fait que le père Melvill (sans "e" alors) ait traversé l'Hudson gelé de retour de voyage, pour rentrer chez lui, et soit mort peu après dans un accès de démence et couvert de dettes. A partir de cela, il mêle faits avérés et imagination, s'autorisant toutes les libertés pour pénétrer la psyché des deux hommes et broder une histoire au-delà de l'histoire, qui l'éclaire pourtant de façon assez envoûtante. J'ai adoré les métaphores marines et nautiques à toutes les sauces et les références plus ou moins cachées à Moby Dick (entre autres) qui surabondent dans le récit pour évoquer tous les aspects de la vie de Herman Melville, dans ce qui s'avère être un hommage très personnel, très littéraire, d'un écrivain à un autre.
Pour le défi 27 "Un livre dont le titre contient un nom de fruit ou de légume", j'ai lu Les groseilles de novembre de l'écrivain estonien Andrus Kivirähk. J'ai trouvé la référence sur la carte des Argonautes de Jenny Mais en réalité je connaissais l'auteur pour avoir lu il y a un certain temps un autre roman de lui, très singulier, L'homme qui savait la langue des serpents. Il s'agit là encore d'une lecture un peu décalée, en tout cas pittoresque et pleine d'humour. Chronique d'un mois de novembre ordinaire (ce pourquoi il convient parfaitement aussi pour "Automne") dans un petit village estonien de l'époque médiévale, tandis que le pays est dominé par les barons baltes allemands, et en pleine mutation (entre traditions païennes et évangélisation chrétienne). On y chaparde allégrement et on y survit avec philosophie, à coups de malice, de bêtise, de ruse et de débrouille. Des créatures du folklore font leur apparition au détour des pages comme des chemins, tout naturellement, et partagent la vie des habitants, parmi lesquelles les fameux kratts et même celui qu'on appelle le Vieux-Païen (ce pourquoi il convient également pour "Le diable"). C'est une lecture qui "change un peu", si vous me permettez cette banalité, et qui a été une respiration au milieu d'autres lectures, plus denses ou plus graves (NB: la chronique du dernier jour m'a moins amusée, moins convaincue, mais ce n'est pas très important).
J'ai également lu le dernier roman de David Vann, La contrée obscure, qui aurait pu convenir pour le défi "XVIe siècle" puisqu'il est question de l'histoire romancée, mais non moins atroce de réalisme, de la conquête de La Floride par le conquistador Hernando de Soto, entrecoupée de légendes et récits cosmogoniques cherokee. Ayant déjà complété cet item, je ne peux cependant pas l'intégrer.
Et en ce moment je lis un double pavé, du très très classique, pour l'item "Accusé à tort", je vous laisse deviner lequel.
Sur ce, bonnes vacances à qui de droit !
J'en profite pour vous parler de mes dernières lectures :
J'ai d'abord lu le roman biographique Melvill de l'écrivain argentin Rodrigo Fresán qui convient bien sûr pour le défi 29 "Un livre qui concerne un auteur, une autrice ou un artiste ayant existé". Je peux dire que j'ai beaucoup aimé, quant à essayer de caractériser ce livre, c'est difficile. L'auteur se concentre sur la relation entre Herman Melville et son père, leur donnant tour à tour la parole, essayant de cerner ce que le premier, notamment son œuvre littéraire, doit à l'autre. Le récit au début est émaillé de notes de bas de page dans lesquelles Melville prend la parole et commente les propos de l'auteur. Fresan part en fait d'une anecdote biographique, le fait que le père Melvill (sans "e" alors) ait traversé l'Hudson gelé de retour de voyage, pour rentrer chez lui, et soit mort peu après dans un accès de démence et couvert de dettes. A partir de cela, il mêle faits avérés et imagination, s'autorisant toutes les libertés pour pénétrer la psyché des deux hommes et broder une histoire au-delà de l'histoire, qui l'éclaire pourtant de façon assez envoûtante. J'ai adoré les métaphores marines et nautiques à toutes les sauces et les références plus ou moins cachées à Moby Dick (entre autres) qui surabondent dans le récit pour évoquer tous les aspects de la vie de Herman Melville, dans ce qui s'avère être un hommage très personnel, très littéraire, d'un écrivain à un autre.
Pour le défi 27 "Un livre dont le titre contient un nom de fruit ou de légume", j'ai lu Les groseilles de novembre de l'écrivain estonien Andrus Kivirähk. J'ai trouvé la référence sur la carte des Argonautes de Jenny Mais en réalité je connaissais l'auteur pour avoir lu il y a un certain temps un autre roman de lui, très singulier, L'homme qui savait la langue des serpents. Il s'agit là encore d'une lecture un peu décalée, en tout cas pittoresque et pleine d'humour. Chronique d'un mois de novembre ordinaire (ce pourquoi il convient parfaitement aussi pour "Automne") dans un petit village estonien de l'époque médiévale, tandis que le pays est dominé par les barons baltes allemands, et en pleine mutation (entre traditions païennes et évangélisation chrétienne). On y chaparde allégrement et on y survit avec philosophie, à coups de malice, de bêtise, de ruse et de débrouille. Des créatures du folklore font leur apparition au détour des pages comme des chemins, tout naturellement, et partagent la vie des habitants, parmi lesquelles les fameux kratts et même celui qu'on appelle le Vieux-Païen (ce pourquoi il convient également pour "Le diable"). C'est une lecture qui "change un peu", si vous me permettez cette banalité, et qui a été une respiration au milieu d'autres lectures, plus denses ou plus graves (NB: la chronique du dernier jour m'a moins amusée, moins convaincue, mais ce n'est pas très important).
J'ai également lu le dernier roman de David Vann, La contrée obscure, qui aurait pu convenir pour le défi "XVIe siècle" puisqu'il est question de l'histoire romancée, mais non moins atroce de réalisme, de la conquête de La Floride par le conquistador Hernando de Soto, entrecoupée de légendes et récits cosmogoniques cherokee. Ayant déjà complété cet item, je ne peux cependant pas l'intégrer.
Et en ce moment je lis un double pavé, du très très classique, pour l'item "Accusé à tort", je vous laisse deviner lequel.
Sur ce, bonnes vacances à qui de droit !
_________________
"Il y a un autre monde, mais il est dans celui-ci." Paul Eluard
- cavatineNiveau 9
edelweis62 a écrit:
Et en ce moment je lis un double pavé, du très très classique, pour l'item "Accusé à tort", je vous laisse deviner lequel.
Sur ce, bonnes vacances à qui de droit !
Le Comte de Monte-Cristo peut-être ?
Bonnes vacances également !
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum