Neo défi lecture 2024 - Ici, on papote!

Moi je cumule : ça ne m'inspire pas et je ne sais toujours pas ce qui rentre dans cette catégorie 

Cela fait trois livres d'affilée que j'abandonne J'espère que les suivants ne subiront pas le même sort !

Eloah a écrit:

nicole 86 a écrit:

Caspar a écrit:
Pour moi le joker sert à éviter un item qui ne nous inspire pas du tout (comme "roman noir" ou "archéologie" par exemple ).

Roman noir, bizarre

Moi "roman noir" m'inspire mais je ne suis jamais sûre que le livre que je lis soit vraiment à classer dans cette catégorie !!

C'est marrant parce que pour moi c'est très clair (ah ah). Je ne suis pas à l'origine de l'item!

Cléopatra2 a écrit:

Eloah a écrit:

nicole 86 a écrit:

Caspar a écrit:
Pour moi le joker sert à éviter un item qui ne nous inspire pas du tout (comme "roman noir" ou "archéologie" par exemple ).

Roman noir, bizarre

Moi "roman noir" m'inspire mais je ne suis jamais sûre que le livre que je lis soit vraiment à classer dans cette catégorie !!

C'est marrant parce que pour moi c'est très clair (ah ah). Je ne suis pas à l'origine de l'item!

C'est assez clair aussi pour moi.

Caspar a écrit:

Pour moi le joker sert à éviter un item qui ne nous inspire pas du tout (comme "roman noir" ou "archéologie" par exemple ).

En passant, si ça peut aider pour "Archéologie", deux idées un peu originales :

J'ai lu il y a quelque temps "Tupinilândia" de l'auteur brésilien Samir Machado de Machado, originalité garantie, profondeur de champ, et personnage d'archéologue...

Résumé éditeur:

Et je vais peut-être, sans doute, lire pour cet item "Hiver au proche-orient" d'Annemarie Shwarzenbach, écrivaine et aventurière suisse, amie de la fratrie Mann, compagne de route d'Ella Maillart. L'émancipation féminine par le voyage... (et en compagnie d'un groupe d'archéologues pour le dit récit apparemment, mais pas encore vérifié du coup)

résumé éditeur:

Merci Caspar et Valor pour vos réponses !

The Gameshouse, book 2: The Thief (VF : La Maison des jeux 2 : Le Voleur), de Claire North

Résumé (éditeur):

Avis :
Contrairement au premier volet, que j'avais lentement savouré, j'ai lu d'une quasi traite ce court roman, haletant et addictif, moins "cérébral" et un peu moins déroutant que le premier. On retrouve ici des thèmes et un rythme de narration déjà présents dans des romans beaucoup plus longs de Claire North, mais concentrés habilement au sein de ce récit, qui appelle forcément à lire le troisième et dernier volet.

Ce titre convient évidemment très bien pour l'item 6. Déplacement, mais, l'ayant déjà validé, je le mets dans 8. Hors des sentiers battus (au sens littéral de l'expression !).

Bonsoir à tous,
je viens de lire A prendre ou à laisser de Lionel Shriver, un couple vieillissant qui se fait la promesse de ne pas vivre au-delà de leurs quatre-vingts ans pour ne pas devenir séniles et dépendants. Le récit est situé à Londres et le Brexit revient à plusieurs reprises en toile de fond. On y boit de l'Earl Grey, mange des crumpets tiède pour que le beurre fonde mieux et son accent "brummie" trahit l'origine modeste de Cyril. C'est british, certes, mais est-ce "So british ?" L'autrice est américaine, alors je ne sais pas si ça conviendrait pour la catégorie. Qu'en dites-vous ?

Adren a écrit:Bonsoir à tous,
je viens de lire A prendre ou à laisser de Lionel Shriver, un couple vieillissant qui se fait la promesse de ne pas vivre au-delà de leurs quatre-vingts ans pour ne pas devenir séniles et dépendants. Le récit est situé à Londres et le Brexit revient à plusieurs reprises en toile de fond. C'est british, certes, mais est-ce "So british ?" L'autrice est américaine, alors je ne sais pas si ça conviendrait pour la catégorie.

@Adren est-ce que tu recommandes ce livre ?
Je ne sais pas répondre à tes questions mais le résumé m'a incité à le réserver et, si je le lis jusqu'au bout, je le placerais dans le défi 17 "titre avec trois A" quitte à déplacer La maison des hollandais d'Ann Pachett.

Edit : ton avis, Adren, n'est pas encourageant, j'aviserai.

Adren a écrit: C'est british, certes, mais est-ce "So british ?" L'autrice est américaine, alors je ne sais pas si ça conviendrait pour la catégorie. Qu'en dites-vous ?

Si je ne me trompe pas, Elisabeth George, qui décrit admirablement Londres et d'autres endroits d'Angleterre, est elle aussi américaine, alors...

Adren a écrit:Bonsoir à tous,
je viens de lire A prendre ou à laisser de Lionel Shriver, un couple vieillissant qui se fait la promesse de ne pas vivre au-delà de leurs quatre-vingts ans pour ne pas devenir séniles et dépendants. Le récit est situé à Londres et le Brexit revient à plusieurs reprises en toile de fond. On y boit de l'Earl Grey, mange des crumpets tiède pour que le beurre fonde mieux et son accent "brummie" trahit l'origine modeste de Cyril. C'est british, certes, mais est-ce "So british ?" L'autrice est américaine, alors je ne sais pas si ça conviendrait pour la catégorie. Qu'en dites-vous ?

Le "So British !" doit, à mon sens, être dans le thème et/ou les détails, la nationalité de l'auteur est anecdotique. Donc, pour moi, de ce que tu en dis, ce serait bon !

(Mais reste la question la plus importante : as-tu apprécié ta lecture et la recommandes-tu ? )

Merci pour vos retours. Comme il rentre dans le défi, je peux vous en faire une critique rapide et mettre fin au suspens, je n'ai pas aimé, et je ne recommande pas
Le couple de personnages principaux prend la décision, pour ne pas devenir séniles et dépendants comme l'ont été leurs parents avant eux, de se suicider ensemble une fois passé leur 80e anniversaire. Sur ce thème de départ, l'autrice brode douze variations, allant de la maison de de retraite maltraitante à la fin en apothéose au milieu des amis et des proches, en passant par la cryogénisation et le réveil dans un futur lointain. J'ai trouvé que la vieillesse y était abordée sous un angle excessivement noir, ce qui aurait pu passer si j'y avais trouvé de l'humour, même rude ou grinçant, mais ce ne fut pas le cas. J'avais bien aimé son roman sur le retraité qui se met au marathon sur un coup de tête (le titre m'échappe) mais là, j'ai été franchement déçue. Ne vous privez pas de cette lecture si vous en avez envie, c'est toujours intéressant de croiser les avis.

5. Séduction.
Baby sitter Joyce Carol Oates
Le dernier roman de l'auteure prolifique. Une oeuvre très noire : une jeune épouse et mère de famille entretient en 1977 une liaison toxique avec un mystérieux inconnu pendant qu'un tueur en série assassine de jeunes garçons. Les deux histoires vont se rejoindre. On plonge dans la psyché de l'héroïne qui nous entraîne avec elle dans une spirale infernale dont on ne ressort pas indemne. Peut convenir pour les défis 40. Un roman noir. 43. Un livre écrit par un auteur dont le prénom ou le nom est composé.
12. Une région française au cœur d'un récit.
L'oubliée de Salperwick Annie Degroote
Un roman régionaliste qui nous fait voyager des marais audomarois à Lille au 19ème siècle, en compagnie d'une jeune femme qui découvre qu'elle est issue d'une famille bourgeoise lilloise. Elle va tenter de reprendre sa place tout en essayant d'oublier celui qu'elle considérait comme son frère durant des années. Une lecture plaisante qui évoque bien cette région du nord et une époque tourmentée, entre révolution de 1848 et progrès technique. Le roman réserve quelques surprises à la fin.
13. A la recherche de...
Vertiges Robin Cook
Un radiologue et un chercheur, qui ont inventé un procédé révolutionnaire d'analyse des radios, découvrent par hasard des modifications sur les radios de jeunes femmes du service gynéco. Jeunes femmes qui meurent ou disparaissent mystérieusement ... On va rechercher à la fois ces jeunes femmes et ce qui cause leur maladie. C'est un bon petit thriller des années 80, évidemment le côté médical est très démodé mais on tourne allègrement les pages à la recherche de la solution ! Peut convenir au défi 2. Un livre d'un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun.
14. Un livre cité dans un top 5 d'un précédent défi.
Les impatientes Djaïli Amadou Amal
J'ai beaucoup apprécié ce livre, même si histoire est  terrible. Il raconte le destin de trois femmes dans des familles polygames en Afrique. On est vraiment révolté par ce qui arrive à ces femmes et on vibre avec elle. J'avais entendu l'auteure sur France Inter qui disait que ce roman est en partie  autobiographique. C'est d'autant plus méritoire d'avoir réussi à se forger un autre destin. Peut convenir pour 7. Un livre féministe ou sur une femme (réelle) qui a marqué son temps. 47. Un livre publié une année bissextile.
24. So British !
Le fourbe et l'histrion  Bruce Alexander
Le frère du grand Henry Fielding, John, juge aveugle qui a réellement existé aussi, mène des enquêtes en compagnie de son jeune assistant, Jérémy Proctor, dans l'Angleterre du 18ème siècle. Dans ce roman une riche famille est touchée par des morts suspectes, cependant que le juge recueille une jeune fille dont le père est recherché. Les livres (y compris ceux d'Henry) jouent aussi un rôle important dans le roman puisque les jeunes gens de la maison, tous d'origine modeste, apprennent à lire ce qui marque leur promotion sociale. Peut convenir pour les défis 29. Un livre qui concerne un auteur, une autrice ou un artiste ayant existé., 22. Ascension (au propre ou au figuré). 35. Un livre dont l'un des personnages est un(e) prostitué(e).
30. Un livre qui parle d'animaux.
La maison des hautes falaises Karen Viggers
A la suite d'un deuil et d'une séparation un journaliste se réfugie au sud de l'Australie, là où passent les baleines, dans une maison qui domine les hautes falaises. Il rencontre une jeune artiste peintre, mais ces deux êtres déchirés ont du mal à s'aimer. Une grande partie du roman est consacré à la place de la baleine dans cette communauté de pêcheurs isolée. Certains l'ont pêchée, d'autres essaient de la sauver. J'ai bien aimé cette hisoire touchante et les nombreux personnages secondaires qui peuplent cette petite ville perdue. Peut convenir pour 48. Faire la paix. Avec soi même
45. Quel temps !
La loi des Sames Lars Pettersson
Une jeune procureure suédoise doit se rendre d'urgence en pays sami norvégien pour aider son cousin, accusé de viol. Cette jeune femme, élevée en ville, va renouer avec sa famille et une culture en train de mourir. L'histoire se passe en 2013 et le réchauffement climatique n'a pas encore vraiment montré ses ravages. L'héroïne est confrontée aux intempéries terribles de la région et manque plusieurs fois de mourir au coeur de la tempête. Quelques passages amusants sur la vie par très grand froid (réparation d'une canalisation d'évacuation complètement gelée ou comment se réchauffer par moins 35 degrés quand on est en panne sur la route) et l'évocation d'un mode de vie passé, avec, effectivement, ses propres lois qui ne correspondent pas à celle d'un pays en particulier puisqu'on passe sans cesse de la Finlande à la Suède ou la Norvège pour sauver, voler, tuer des rennes qui sont la seule richesse de ces populations. La place des femmes est aussi interrogée, à la fois puissantes et victimes ... Peut convenir pour le défi 30. Un livre qui parle d'animaux.
38. Un livre dont un des personnages principaux est un enfant ou un adolescent, mais le livre n'appartient pas à la littérature jeunesse.
Toutes blessent, la dernière tue Karin Giebel
Un livre que j'ai eu beaucoup de mal à lire et à terminer. C'est le chemin de croix, au propre comme au figuré, d'une petite marocaine de 8 ans vendue comme esclave moderne à une famille française. Rien n'est épargné à cette enfants, coups, insultes, humiliations, nuits nue sur le balcon, brûlures au fer, crucifixion de la main, viols répétés. C'est absolument épouvantable. L'auteure se complaît dans la description détaillée et sadique des tortures endurées par l'enfant puis la jeune fille, Tama. Parallèlement une jeune femme amnésique est recueillie par un tueur froid et impitoyable qui fait mourir ses victimes à petit feu mais trouvera avec elle une forme de rédemption. J'ai trouvé ce livre dans une boîte, je ne connaissais pas cette auteure, mais vraiment quelle complaisance dans l'horreur. Ca m'a paru totalement caricatural et contre productif, cette façon de lutter soit disant contre l'esclavage en s'étalant sur des centaines de pages (il y en près de 800). On se demande comment l'héroïne peut survivre à tout ça. Un livre qui laisse un goût très très amer. Peut convenir au défi 40. Un roman noir., mais vous avez compris que je ne recommande pas du tout !

9. Un "book about books" (livre parlant de livres, de lecture, de lecteurs, de bibliothèques ou de librairies...).
Yoga Emmanuel Carrère
Emmanuel Carrère qui souhaite écrire un livre sur le yoga part en stage début janvier 2015. On viendra le tirer de sa retraite quelques jours plus tard afin de rédiger l'éloge funèbre de son ami Bernard Maris, tué à Charlie Hebdo. Ce sera le début d'une longue période de dépression et de remise en question. C'est un ouvrage intéressant qui nous fait plonger dans l'intériorité de l' écrivain. Emmanuel Carrère n'est pas toujours sympathique ni modeste mais on parcourt cette difficile période de sa vie à ses côtés. Je sais qu'il y a eu polémique par rapport à son excompagne mais celle-ci n'apparaît finalement que très marginalement dans le livre. Peut convenir pour 47. Un livre publié une année bissextile.

Nouveaux retours - j'en suis à 16 livres/50.
Harlem Shuffle, Colson Whitehead. Carney est un vendeur de meubles dans Harlem, au début des années 60, mais le monde des voyous n’est pas loin puisque son père était un voyou, son cousin idem… Le monde dans lequel il évolue est rempli de voyous, de pots-de-vin, de personnages violents et véreux. On suit le personnage dans 3 moments de sa vie, espacés de plusieurs années, qui le placent dans des moments de tension avec la pègre new-yorkaise. J’aime beaucoup Colson Whitehead, j’ai avalé ses précédents romans qui ont tous deux eu le Prix Pulitzer, mais là ça a été looooonnnnnng, j’ai mis 4 semaines à le finir, c’était poussif, et je ne sais pas pourquoi : un peu trop foisonnant, un intrigue qui n’est pas si limpide… Je ne sais pas. Je n’ai pas vraiment adhéré, c’est une impression, un feeling.
Je l'ai mis dans l'item 40 - roman noir , mais il peut convenir pour les items : 2. Un livre d'un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun = whitehead = tête blanche / 22. Ascension (au propre ou au figuré) = ascension de Carney, dans la société, avec l’emplacement de ses appartements successifs comme preuves / 34. Négritude / 36. Pirates ou hors-la-loi : monde dans lequel tous les personnages évoluent, monde de voyous.

Apaiser nos tempêtes, Jean Hegland. On suit le destin de deux femmes, Anne, et Cerise, qui tombent enceintes toutes les deux alors qu'elles sont jeunes filles (l'une un peu plus jeune que l'autre, d'ailleurs), et l’une avorte, l’autre non. Ça, c'est le début, et on les suit pendant deux décennies, je dirais. C’est sublime, les réflexions sur ce qu’est une femme, ce que pense une femme, une mère m’ont extrêmement touchée. J’avais adoré Dans la Forêt, de la même autrice, l’année dernière, et j’ai envie de tout lire de cette écriture sensible et pas manichéenne.
Je l'ai mis dans l'item 15. Un livre dont le titre repose sur une antithèse ou un oxymore, mais il peut convenir pour les items : 2. Un livre d'un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun - "Jean" / 4. Un livre dont le titre comporte un possessif (déterminant ou pronom) / 6. Déplacement - la vie de ces 2 femmes est marquée par des déplacements, et surtout, pour Cerise, par une errance existentielle et physique / 7. Un livre féministe ou sur une femme (réelle) qui a marqué son temps - si l’on part du principe que l’exploration intime des pensées féminines, face à des problématiques strictement féminines (maternité/corps/place dans le monde), avec des personnages féminins au centre d’un récit écrit par une femme, est profondément féministe, alors banco / 13. A la recherche de... soi / 15. Un livre dont le titre repose sur une antithèse ou un oxymore - apaiser vs tempête / 39. Rêve(s) d'enfant - au sens propre, je le déplacerai d’ailleurs bien là, car Cerise rêve de son fils, à de nombreuses reprises (je ne dis rien de plus pour ne pas divulgâcher) / 47. Un livre publié une année bissextile - 2004, publication originale sous le titre de Windfalls / 48. Faire la paix.

La Mémoire délavée, sous titré « traits et portraits » Natacha Appanah. Court livre dans lequel l’autrice part à la recherche de ses origines. Elle est mauricienne, mais ses ancêtres sont indiens, coolies arrivés à la fin du XIXe siècle dans les plantations de canne à sucre à Maurice. C’est très vite l’occasion de rendre hommage à ses grands-parents, personnes discrètes et pudiques qui lui sont chères. J’ai bien aimé, j’aime le style de cette femme, dont j’ai lu par hasard l’année dernière Rien ne t’appartient, que j’avais beaucoup aimé, et là, je l’ai trouvé par hasard à la bibliothèque, puis me suis aperçue que c’était la même autrice. J'ai aussi découvert ce qu'est l'engagisme, que je ne connaissais pas du tout, je dois l'avouer (mot pas trouvé dans le Petit Robert, qui désigne un "système de travail sous contrat mis en place dès 1830 par les Européens (Anglais, Français, Portugais, Néerlandais) pour pallier le manque de main d'oeuvre dans les champs de canne des colonies après la libération des esclaves" (je cite le livre).
Je l'ai mis dans l'item 15. Un livre dont le titre repose sur une antithèse ou un oxymore, mais il peut convenir pour les items : 1. Un livre dont la couverture est verte. / 6. Déplacement - celui des ancêtres, d’Inde à Maurice, mais aussi l’importance du déplacement des étourneaux, et la place du bateau dans le récit / 13. A la recherche de... ses origines / 17. Un livre avec trois « a » dans le titre - si on compte le sous-titre / 49. Objets inanimés, avez-vous donc une âme ? Importance de plusieurs objets que l’autrice associe au souvenir de ses grands-parents, et qui portent leur trace, leur « âme ».

Pour Auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun, j'ai lu Dark Matter de Blake Crouch. Jason Dessen est prof de physique à l'université. Marié, un fils. Un soir, il se rend au pot d'un de ses amis de fac qui vient de recevoir un prix prestigieux, qu'il briguait lui-même lorsqu'il était plus jeune et sans attache. En rentrant de ce pot, il est agressé. Il se réveille dans un endroit inconnu où des personnes semblent le connaître et sont excités de son "retour"... Lui, en revanche, ne reconnaît personne. Que lui est-il arrivé?
Il n'y a pas beaucoup de surprise au début de ce roman car on sait assez vite (ou on devine) de quoi il retourne. Le thème des univers parallèles est bien traité, et il y a une réflexion intéressante sur nos choix de vie, aussi. J'ai été plus surprise par la dernière partie du livre, à laquelle je ne m'attendais pas.
C'est un bon roman de SF, qui se lit bien, si on aime la thématique abordée.
Convient pour A la recherche (de son monde, de sa femme), Rêve d'enfants, Séduction, Année bissextile.

Je suis en train de lire Les insolents d'Ann Scott et je ne pense pas que je vais pouvoir le caser quelque part...

Écusette de Noireuil a écrit:39. Rêve(s) d'enfant. L’enfant de poussière, tome 1 du Cycle de Syffe de Patrick Dewdney. Quelqu’un l’a déjà chroniqué mais je ne sais plus qui ! Je le mets dans cet item car le jeune héros a plusieurs rêves successifs. Je suis très partagée sur cette lecture : d’un côté j’ai bien apprécié car c’est bien écrit, le récit déploie un univers riche et complexe . D’un autre côté comme le jeune héros va de désillusions en déconvenues, c’est une lecture un peu déprimante, et j’ai trouvé longuets certains passages. Je suis partagée entre l’envie de savoir la suite et la crainte que le calvaire du personnage principal soit sans remède… Si certain·es d’entre vous ont lu la suite je veux bien des avis !

J'en avais fait un compte rendu le 28 janvier, et Reine Margot le sien un mois après.

Je ne me suis pas encore plongée dans le tome suivant, en revanche (suite à mon compte rendu, il y a les avis enthousiastes de Jenny et Cléopatra sur le tome 2, en tout cas). Je comprends pour le côté un peu déprimant et parfois longuet, mais l'ensemble m'a tellement emportée que ça ne m'a pas du tout gênée, pour ma part.

Merci beaucoup. J'attendrai sans doute un peu mais je finirai probablement par le lire (je l'ai lu en audiobook, c'est très bien lu d'ailleurs; mais en même temps on est obligé de prendre son temps et c'est aussi une lecture assez longue). Qui sait peut-être y aura-t-il des comptes rendus du 2 sur le fil!

Et sinon je suis perplexe, je n'arrive plus à retrouver les listes récapitulatives des commentaires de lectures faites par Oudémia (je crois?)

Cavatine a ouvert un fil, où elle met le lien avec les divers CR :
https://www.neoprofs.org/t142919p25-neo-defi-lecture-2024-recapitulation-mensuelle-des-comptes-rendus

(la liste qu'elle a utilisée pour ce mois est au bas de la page 7 de ce fil)

Et voici ma 28e participation. Un chouette roman dans une nouvelle maison d'édition consacrée aux sagas historiques

11. Rois, reines, empereurs et impératrices et autres chefs d'État. La fille du bourreau - Céleste de Céline Knidler Paris, 1649. Tandis que le pays traverse une intense période de révolte, la cour fuit la capitale. En chemin, le carrosse de la famille royale bascule dans la Seine. In-extremis, Céleste Clercy, la fille du bourreau, sauve le jeune Louis XIV de la noyade. Par cet acte de bravoure, et malgré elle, Céleste lui révèle son plus lourd secret. De cet aveu naît alors une alliance inattendue.

Oudemia a écrit:Cavatine a ouvert un fil, où elle met le lien avec les divers CR :
https://www.neoprofs.org/t142919p25-neo-defi-lecture-2024-recapitulation-mensuelle-des-comptes-rendus

(la liste qu'elle a utilisée pour ce mois est au bas de la page 7 de ce fil)

Merci, je ne trouvais pas même avec la fonction recherche !

Pour le défi 8, je suis sorti des sentiers battus avec Ferdydurke de Witold Gombrowicz. C'est probablement un des livres les plus bizarres que j'aie jamais lus. Je ne sais même pas comment le résumer : la base de l'intrigue, c'est l'histoire d'un trentenaire qui redevient enfant. Pour le reste, on trouve des réflexions philosophiques sur divers sujets, des chapitres qui n'ont rien à voir avec le reste, des personnages qui n'agissent pas comme des êtres humains ordinaires. Il y a beaucoup de symbolisme, les péripéties sont comme des allégories. J'aurais pu ne pas aimer, mais bizarrement j'ai été séduit et je me suis pris au jeu. Ce ne sera pas pour tout le monde, mais essayez. Bref, "et voilà, tralala, zut à celui qui le lira !" (derniers mots du roman)

Pour le défi 2. Un livre d'un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun, j'ai lu L'ami de Tiffany Tavernier. Le résumé fait par beaucoup d'entre vous m'a bien intrigué.

Le résumé : un matin, Thierry découvre brutalement que la police intervient chez son voisin. Il découvre alors que son voisin, qui était aussi son ami, était en réalité un homme très peu fréquentable. Cela bouleverse son existence et celle de sa femme.

Mon avis : j’ai beaucoup aimé ce roman. J’ai trouvé la description des personnages très justes, notamment Thierry et Elisabeth, son épouse. La façon dont, petit à petit, toute leur vie se délite, la manière dont Thierry est amené à réfléchir sur lui, est très intéressante à lire. Les chapitres s’enchaînent très bien et certaines scènes, notamment celles de brutalité, sont écrites d’une manière très pertinente par l’autrice. Enfin, j’ai trouvé la rencontre entre Thierry et son ancienne camarade de lycée très touchante.

Malaga, j'ai le même livre qui m'attend sur mon chevet, suite aux recommandations d'autres Neos mais ce sera pour "le diable". Je vais le lire ce week-end, il faut que je termine mes lectures en cours : Les Amandes amères pour le fruit dont le sujet m'intéresse (comment apprendre à lire à une dame âgée étrangère) mais que je trouve lassant et poussif et Les Caractères de La Bruyère pour l'écrivain dont le nom est également un nom commun que je lis en maudissant la prof de Première de mon fils qui ne donne aucun cours, aucune lecture linéaire et m'oblige à me coltiner tout le programme de Première.

J'ai fini L'Appel du coucou de Robert Galbraith pour So british! J'ai aimé le personnage du détective Cormoran Strike mais je me suis vraiment ennuyée durant l'enquête que j'ai trouvée longue, avec le sentiment d'assister à quelque chose dont on ne me dévoilait pas tout. Cormoran avance dans son enquête mais m'a laissée sur le bord du chemin jusqu'à la révélation finale. Me conseilleriez-vous un autre tome mais avec une narration plus prenante?

J'ai également lu Le Grand Incident de Zelba pour l'item des objets : les femmes dénudées du Louvre décident de se rebeller contre le regard qu'on porte sur elles. Je l'ai lu, pourquoi pas?

J'ai lu d'une traite La Petite Menteuse pour "Accusé à tort", j'ai trouvé ça pas mal, court et prenant mais il ne m'en restera pas grand-chose non plus d'ici peu.

De manière générale, je remarque que je ne m'extasie pas souvent sur mes lectures, je vous trouve souvent enthousiastes quand je lis vos commentaires. Pour ma part, je ne peux m'enthousiasmer que quand j'ai vraiment beaucoup aimé et je vois bien que ce n'est pas souvent, ce qui me laisse tantôt perplexe, tantôt dépitée.

Amaliah, j'ai du mal aussi à trouver des lectures qui me plaisent et me touchent vraiment. Par exemple L'ami. J'ai trouvé ça intéressant mais sans plus. Je suis en train de lire Les insolents qui a eu le prix Renaudot et je déteste. Souvent j'aime bien, mais je m'extasie peu.