- cavatineNiveau 9
Je n'ai guère avancé récemment dans le défi... Étant tombée fortuitement sur le tome 3 de la trilogie de la Scholomance de Naomi Novik, j'ai d'abord relu le tome 2, qui m'a fait la même impression que lors de ma première lecture (à savoir, une lecture agréable et prenante, mais pas de coup de cœur). Le tome 3 est pour moi le meilleur des tomes (le 1 m'avait moyennement convaincue, le 2 était déjà plus intéressant et mieux rythmé), surtout passée la première moitié du roman. Les enjeux éthiques et sociétaux sont très bien abordés, sans manichéisme, certains passages demeurent forts et marquants, et tout prend enfin sens grâce aux révélations qui se font dans la dernière partie du roman.
Je pourrais certes placer le tome 3 dans l'item 28. Ombre et lumière, mais je pense me donner comme règle personnelle de ne pas changer d'item après coup (histoire aussi de me forcer gentiment à faire des lectures plus diversifiées). On va bien un petit moment en Inde, l'héroïne étant à moitié indienne de surcroît, mais cela me semble léger pour le faire rentrer dans l'item 44.
Donc, tant pis.
Cela étant, si cela peut donner des idées, le tome 1, A Deadly Education (VF Education meurtrière), peut entrer dans l'item 47. Publié une année bissextile (2020), ou dans l'item 15. Un livre dont le titre repose sur une antithèse ou un oxymore.
Voulant changer radicalement de style de lecture, j'ai commencé Bal tragique à Windsor, le 1er tome de « Sa Majesté enquête », découvert ici grâce au compte rendu d'Eloah, et que je mettrai dans l'item 11 (Rois, reines, etc.).
- Spoiler:
- J'ai quand même eu l'impression que l'autrice s'était fortement inspirée du manga Full Metal Alchemist, concernant les règles de l'alchimie, ici transposées aux lois du mana, et surtout concernant la façon de créer les enclaves, qui fait furieusement penser au mode de création de la pierre philosophale. Enfin, bref, ce n'est pas gênant en soi, l'univers créé par Naomi Novik se tient très bien et demeure convaincant, c'est là le principal !
Je pourrais certes placer le tome 3 dans l'item 28. Ombre et lumière, mais je pense me donner comme règle personnelle de ne pas changer d'item après coup (histoire aussi de me forcer gentiment à faire des lectures plus diversifiées). On va bien un petit moment en Inde, l'héroïne étant à moitié indienne de surcroît, mais cela me semble léger pour le faire rentrer dans l'item 44.
Donc, tant pis.
Cela étant, si cela peut donner des idées, le tome 1, A Deadly Education (VF Education meurtrière), peut entrer dans l'item 47. Publié une année bissextile (2020), ou dans l'item 15. Un livre dont le titre repose sur une antithèse ou un oxymore.
Voulant changer radicalement de style de lecture, j'ai commencé Bal tragique à Windsor, le 1er tome de « Sa Majesté enquête », découvert ici grâce au compte rendu d'Eloah, et que je mettrai dans l'item 11 (Rois, reines, etc.).
- floisaNiveau 9
40. Un roman noir. Bastille tango, de Jean-François Vilar
Roman paru en 1986 qui se passe l'année précédente, pendant la destruction de la gare de la Bastille et du cinéma Paramount, en face, pour laisser place au nouvel opéra. Dans le même temps se prépare en Argentine le procès des tortionnaires de la dictature. On est dans le milieu des Argentins à Paris.
Toutes les caractéristiques d'un roman noir américain, transposé ailleurs et en un autre temps: la ville la nuit, les errances, les personnages cabossés, le héros un peu paumé, la femme fatale un peu folle. Et en plus, c'est bien écrit. C'est un peu effrayant à quel point les années 80 sont déjà une autre époque!
Roman paru en 1986 qui se passe l'année précédente, pendant la destruction de la gare de la Bastille et du cinéma Paramount, en face, pour laisser place au nouvel opéra. Dans le même temps se prépare en Argentine le procès des tortionnaires de la dictature. On est dans le milieu des Argentins à Paris.
Toutes les caractéristiques d'un roman noir américain, transposé ailleurs et en un autre temps: la ville la nuit, les errances, les personnages cabossés, le héros un peu paumé, la femme fatale un peu folle. Et en plus, c'est bien écrit. C'est un peu effrayant à quel point les années 80 sont déjà une autre époque!
- AmaliahEmpereur
Pour l'item XVIe siècle, j'ai relu ce matin l'oeuvre de Louise Labé que j'avais eue au programme de khâgne, ce qui m'a fait penser à l'anthologie de poèmes baroques L'Amour noir que j'ai eue au programme dans ma 2e khâgne. Ce titre conviendrait-il pour l'oxymore selon vous?
J'ai eu le sentiment du devoir accompli en lisant Le Nez et Le Manteau de Gogol pour l'item Russie.
Je suis en train de lire Les Vies de papier de Rabih Alameddine, prix Femina étranger 2016, qui donne la parole à Aaliya, libanaise de 72 ans, ancienne libraire et traductrice sur son temps libre. C'est une lecture un peu longuette par moments, mais souvent savoureuse tant Aaliya peut se montrer irrévérencieuse, j'ai ri par moments en lisant certaines scènes, ce qui ne m'arrive que très rarement en lecture (alors que paradoxalement je suis vraiment très bon public dans la vie ). Je savoure ma lecture, alors j'ai intercalé Louise Labé, Gogol au milieu.
J'ai aussi lu avec grand plaisir la BD Madeleine résistante qui retrace la vie de Madeline Riffaud, résistante à l'âge de 17 ans, le genre de BD dont on se réjouit de penser que c'est une trilogie. Je ne peux la caser dans mon défi qu'en doublon puisqu'il ne me reste plus que cinq items mais je vous la conseille vivement.
J'ai eu le sentiment du devoir accompli en lisant Le Nez et Le Manteau de Gogol pour l'item Russie.
Je suis en train de lire Les Vies de papier de Rabih Alameddine, prix Femina étranger 2016, qui donne la parole à Aaliya, libanaise de 72 ans, ancienne libraire et traductrice sur son temps libre. C'est une lecture un peu longuette par moments, mais souvent savoureuse tant Aaliya peut se montrer irrévérencieuse, j'ai ri par moments en lisant certaines scènes, ce qui ne m'arrive que très rarement en lecture (alors que paradoxalement je suis vraiment très bon public dans la vie ). Je savoure ma lecture, alors j'ai intercalé Louise Labé, Gogol au milieu.
J'ai aussi lu avec grand plaisir la BD Madeleine résistante qui retrace la vie de Madeline Riffaud, résistante à l'âge de 17 ans, le genre de BD dont on se réjouit de penser que c'est une trilogie. Je ne peux la caser dans mon défi qu'en doublon puisqu'il ne me reste plus que cinq items mais je vous la conseille vivement.
- JennyMédiateur
J’ai acheté Madeleine résistante, Amaliah.
- MalagaModérateur
Pour le défi 42. Géométrie : j'ai lu Perpendiculaire au soleil de Valentine Cuny-Le Callet.
Le résumé : ce roman graphique suit la relation, notamment épistolaire entre la dessinatrice, alors âgée de 19 ans et jeune étudiante en arts et un homme condamné à mort aux Etats-Unis et qui vit alors dans un couloir de la mort d’une prison en Floride. Cette relation se compose de lettres, de dessins et petit à petit, une amitié nait entre les deux. Renaldo McGirth décrit aussi son quotidien, très dur, au sein de cette prison.
Mon avis : j’ai eu un gros coup de cœur pour ce roman graphique, que j’ai choisi au hasard, pour son titre. J’ai aimé la richesse des dessins, l’inventivité des pages mais aussi toutes les réflexions très honnêtes de l’autrice sur son travail, cette relation. J’ai également été très intéressée (et évidemment heurtée) par les conditions de vie de cet homme condamné à mort. Un roman graphique très fort que je vais sans doute garder longtemps en mémoire.
Le résumé : ce roman graphique suit la relation, notamment épistolaire entre la dessinatrice, alors âgée de 19 ans et jeune étudiante en arts et un homme condamné à mort aux Etats-Unis et qui vit alors dans un couloir de la mort d’une prison en Floride. Cette relation se compose de lettres, de dessins et petit à petit, une amitié nait entre les deux. Renaldo McGirth décrit aussi son quotidien, très dur, au sein de cette prison.
Mon avis : j’ai eu un gros coup de cœur pour ce roman graphique, que j’ai choisi au hasard, pour son titre. J’ai aimé la richesse des dessins, l’inventivité des pages mais aussi toutes les réflexions très honnêtes de l’autrice sur son travail, cette relation. J’ai également été très intéressée (et évidemment heurtée) par les conditions de vie de cet homme condamné à mort. Un roman graphique très fort que je vais sans doute garder longtemps en mémoire.
_________________
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- Reine MargotDemi-dieu
J'ai lu les 2 tomes de Madeleine résistante, très bien, les dessins comme l'histoire sont réussis.
Très intéressant en HG tant du point de vue histoire qu'EMC, ça peut plaire à des collégiens et illustre bien la période.
J'ai commandé "de beaux lendemains" de Russel Banks, dans l'idée de le mettre dans l'item "oxymore", dans la mesure où ça parle des suites d'un dramatique accident scolaire.
Le titre me paraît paradoxal par rapport au sujet.
24. So British! L'appel du coucou, Robert Galbraith (aka JK Rowling)
J'ai bien aimé cette enquête complexe et tarabiscotée. Le personnage principal, Cormoran Strike, est à la fois pittoresque et attachant. Son nom comme son parcours sont originaux (fils caché de rock star, il a fréquenté les meilleures écoles avant de s'engager dans l'armée et de perdre une jambe en Afghanistan). On a beaucoup noté les grandes différences avec Harry Potter, mais en y repensant on retrouve des thèmes très semblables: personnage principal "outsider" dans le milieu qu'il fréquente, à l'histoire personnelle tragique, qui subit la célébrité et représente une certaine forme de pureté par rapport au monde extérieur assez corrompu, importance du rôle de la presse à scandale.
Bref lecture sympathique.
Très intéressant en HG tant du point de vue histoire qu'EMC, ça peut plaire à des collégiens et illustre bien la période.
J'ai commandé "de beaux lendemains" de Russel Banks, dans l'idée de le mettre dans l'item "oxymore", dans la mesure où ça parle des suites d'un dramatique accident scolaire.
Le titre me paraît paradoxal par rapport au sujet.
24. So British! L'appel du coucou, Robert Galbraith (aka JK Rowling)
J'ai bien aimé cette enquête complexe et tarabiscotée. Le personnage principal, Cormoran Strike, est à la fois pittoresque et attachant. Son nom comme son parcours sont originaux (fils caché de rock star, il a fréquenté les meilleures écoles avant de s'engager dans l'armée et de perdre une jambe en Afghanistan). On a beaucoup noté les grandes différences avec Harry Potter, mais en y repensant on retrouve des thèmes très semblables: personnage principal "outsider" dans le milieu qu'il fréquente, à l'histoire personnelle tragique, qui subit la célébrité et représente une certaine forme de pureté par rapport au monde extérieur assez corrompu, importance du rôle de la presse à scandale.
Bref lecture sympathique.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- EloahExpert spécialisé
Bonsoir !
Pour le défi 35 "un livre dont un des personnages est un(e) prostitué(e)", j'ai lu 10 minutes et 38 secondes dans ce monde étrange d'Elif Shafak. Leila, prostituée à Istanbul, est retrouvée assassinée. L'originalité du récit est qu'il est divisé en 2 parties : L'esprit, puis le Corps. La partie L'esprit est elle-même découpée en chapitres qui suivent les pensées de Leila durant les 10mn 38s au cours desquelles un cerveau peut continuer à fonctionner au moment de la mort. Dans ce laps de temps, Leila se souvient ... et on remonte ainsi le fil de sa vie, de sa naissance à sa mort, en particulier les gens qu'elle a rencontrés, tout ce qui l'a conduite à se prostituer et à se faire assassiner. On retrace ainsi le parcours d'une jeune femme dans la Turquie contemporaine. Dans la seconde partie, ses amis tentent d'honorer sa mémoire alors que n'étant pas de la famille ils n'ont aucun droit. C'est un roman touchant sur des personnages qui vivent en marge d'une société encore pétrie de traditions qui exclut tout ce qui n 'est pas dans la norme.
Pour le défi 35 "un livre dont un des personnages est un(e) prostitué(e)", j'ai lu 10 minutes et 38 secondes dans ce monde étrange d'Elif Shafak. Leila, prostituée à Istanbul, est retrouvée assassinée. L'originalité du récit est qu'il est divisé en 2 parties : L'esprit, puis le Corps. La partie L'esprit est elle-même découpée en chapitres qui suivent les pensées de Leila durant les 10mn 38s au cours desquelles un cerveau peut continuer à fonctionner au moment de la mort. Dans ce laps de temps, Leila se souvient ... et on remonte ainsi le fil de sa vie, de sa naissance à sa mort, en particulier les gens qu'elle a rencontrés, tout ce qui l'a conduite à se prostituer et à se faire assassiner. On retrace ainsi le parcours d'une jeune femme dans la Turquie contemporaine. Dans la seconde partie, ses amis tentent d'honorer sa mémoire alors que n'étant pas de la famille ils n'ont aucun droit. C'est un roman touchant sur des personnages qui vivent en marge d'une société encore pétrie de traditions qui exclut tout ce qui n 'est pas dans la norme.
- AdrenFidèle du forum
C'est aussi le titre que j'avais choisi pour ce défi Eloah.
Je viens de lire aussi Ton frère de Minh Tran Huy, qui n'entrera pas dans mon défi mais que j'ai trouvé magnifique.
J'ai des idées de titres pour tout ce qu'il me manque, sauf "Inde" et j'ai des réservations à la médiathèque qui seront disponibles à la fin du mois. Cela me laisse encore un peu de temps pour trouver.
Je viens de lire aussi Ton frère de Minh Tran Huy, qui n'entrera pas dans mon défi mais que j'ai trouvé magnifique.
J'ai des idées de titres pour tout ce qu'il me manque, sauf "Inde" et j'ai des réservations à la médiathèque qui seront disponibles à la fin du mois. Cela me laisse encore un peu de temps pour trouver.
- Cléopatra2Guide spirituel
Pour l'item So british! et en hommage absolu à Caspar, j'ai lu Une demoiselle comme il faut de Barbara Pym. Que dis-je, je l'ai dévoré! Il ne faut pas lire la 4e de couverture qui raconte un événement se produisant à la page 200 à peu près...
La paroisse de Saint Basil, dans le nord de Londres (paroisse pauvre et exotique) commence à se gentrifier et accueille 2 nouveaux arrivants célibataires : Ianthe (mais comment cela se prononce-t-il? Help!) et Rupert. Sophia, la femme du pasteur, toquée de sa chatte Faustinia, veut absolument caser Rupert avec sa soeur Pénélope (beatnik préraphaélite). Cela raconte donc environ 10 mois d'une année inconnue (années 60?) dans cette paroisse, entre les invitations formelles, les innombrables thés, les messes de Carême, les réunions paroissiales et autres voyages à Rome organisé par la paroisse. C'est très drôle. Mais vraiment. Très pince-sans-rire, d'une ironie et d'une satire assez mordantes et néanmoins on sent que Barbara Pym aime bien ses personnages (nous c'est moins sûr!). La rigidité des bons comportements et la misogynie des personnages (féminins d'ailleurs) sont tout de même assez hallucinants désormais.
Je vous recommande tout de même chaleureusement ce roman que j'ai beaucoup aimé.
J'ai en cours maintenant : La mare au diable et le roman qui a inspiré le film Le jeu de la reine pour l'item rois, reines.
Est-ce que L'art de perdre peut entrer dans le défi titre qui constitue une antithèse ou un oxymore?
La paroisse de Saint Basil, dans le nord de Londres (paroisse pauvre et exotique) commence à se gentrifier et accueille 2 nouveaux arrivants célibataires : Ianthe (mais comment cela se prononce-t-il? Help!) et Rupert. Sophia, la femme du pasteur, toquée de sa chatte Faustinia, veut absolument caser Rupert avec sa soeur Pénélope (beatnik préraphaélite). Cela raconte donc environ 10 mois d'une année inconnue (années 60?) dans cette paroisse, entre les invitations formelles, les innombrables thés, les messes de Carême, les réunions paroissiales et autres voyages à Rome organisé par la paroisse. C'est très drôle. Mais vraiment. Très pince-sans-rire, d'une ironie et d'une satire assez mordantes et néanmoins on sent que Barbara Pym aime bien ses personnages (nous c'est moins sûr!). La rigidité des bons comportements et la misogynie des personnages (féminins d'ailleurs) sont tout de même assez hallucinants désormais.
Je vous recommande tout de même chaleureusement ce roman que j'ai beaucoup aimé.
J'ai en cours maintenant : La mare au diable et le roman qui a inspiré le film Le jeu de la reine pour l'item rois, reines.
Est-ce que L'art de perdre peut entrer dans le défi titre qui constitue une antithèse ou un oxymore?
- LaugarithmeFidèle du forum
Il y en a qui sont très efficaces et organisées !
Admirative, je suis
Je suis en train de lire "leurs enfants après eux " de Nicolas Mathieu mais je crois que je vais laisser tomber, d'autant plus qu'il serait hors défi.
Admirative, je suis
Je suis en train de lire "leurs enfants après eux " de Nicolas Mathieu mais je crois que je vais laisser tomber, d'autant plus qu'il serait hors défi.
- EloahExpert spécialisé
Adren a écrit:C'est aussi le titre que j'avais choisi pour ce défi Eloah.
J'attends ton avis avec impatience car autant j'ai beaucoup aimé l'idée de ce livre et la plongée dans cette Turquie contemporaine, autant j'ai parfois eu du mal à m'intéresser ... je me demande si mon état d'extrême fatigue en est la cause ou s'il y a vraiment des longueurs.
Adren a écrit:J'ai des idées de titres pour tout ce qu'il me manque, sauf "Inde" et j'ai des réservations à la médiathèque qui seront disponibles à la fin du mois. Cela me laisse encore un peu de temps pour trouver.
Cet aprèm je me suis acheté Le Soleil rouge de l'Assam d'Abir Mukherjee qui est présenté comme un roman policier qui se passe dans l'Inde de 1922. J'ai lu une centaine de pages et si, en effet, une femme est attaquée, l'essentiel au début suit un policier en cure de désintoxication (opium) dans un monastère perdu de l'Assam (est de l'Inde). C'est très joliment écrit et j'ai l'impression que l'intrigue policière ne sera pas le sujet principal, ce sont plutôt ses conséquences, mais je me trompe peut-être ! Attention pour les puristes, ce roman est le 4è d'une série policière, il y a sans doute un intérêt à lire les romans dans l'ordre, ce que je n'ai donc pas fait !
- AdrenFidèle du forum
J'ai lu.le roman d'Elif Shafak en tout début d'année, mon commentaire doit deja être quelque part.
Edit : impossible de retrouver mon message, alors qu'il me semble vraiment en avoir parlé, d'autant plus que c'est bien le titre que j'ai retenu pour "livre avec une prostituée". C'est même suite à cette lecture que j'ai lu Lait noir de la même autrice pour le défi "oxymore".
Edit : impossible de retrouver mon message, alors qu'il me semble vraiment en avoir parlé, d'autant plus que c'est bien le titre que j'ai retenu pour "livre avec une prostituée". C'est même suite à cette lecture que j'ai lu Lait noir de la même autrice pour le défi "oxymore".
- Je peux te copier coller ma critique sur Babelio:
Tequila Leila est une prostituée retrouvée morte un matin dans une benne à ordure. Pendant que son corps refroidit, son esprit s'évade et revient, minute après minute, sur les souvenirs de moments de sa vie, sans ordre ni chronologie, souvenirs d'enfance, de famille, d'amitiés, de goûts, d'odeurs. le compte à rebours des 10 minutes et 38 secondes s'écoule peu à peu. En revenant sur son histoire, nous lisons surtout celle d'Istanbul et de la Turquie depuis la fin des années 1950. La profession de Leila n'est qu'anecdotique. L'essentiel de sa vie repose sur ses cinq amis, tous très différents mais qui sont unis par elle et pour elle. le roman emprunte des chemins détournés pour nous raconter l'histoire d'une femme, de ses réussites et de ses échecs, de son destin à la fois banal, trivial, et hors normes. Même en connaissant l'issue, on cherche à comprendre la vie de Leila et on la suit dans les ruelles de la ville et les méandres de sa vie. J'ai apprécié l'absence de parti-pris narratif, l'originalité qui ne va pourtant pas de soi car la lecture n'est pas du tout ce à quoi on pourrait s'attendre et c'est agréable de s'y laisser surprendre.
- EloahExpert spécialisé
Oups, désolée je ne m'en souvenais pas, j'irai voir !
- AdrenFidèle du forum
Ne sois pas désolée, je ne retrouve pas mon message non plus J'ai édité le précédent pour préciser, mais tu as répondu entre temps.
- cavatineNiveau 9
Il y a bien Lait noir, de la même autrice, qui ressort dans les comptes rendus (en l'occurrence, celui de février), mais pas le titre cité par Eloah.Adren a écrit:J'ai lu.le roman d'Elif Shafak en tout début d'année, mon commentaire doit deja être quelque part.
- AdrenFidèle du forum
Je sais, j'en suis la première surprise parce que je fais généralement mes comptes-rendus le plus vite possible justement pour ne pas oublier, mais celui-là a dû passer entre les mailles.
- cavatineNiveau 9
Adren, je pourrai mettre le lien de ton message recopiant ton avis Babelio à côté du compte rendu d'Eloah pour la liste d'avril, si tu veux.
Pour ma part, j'ai donc fini Bal tragique à Windsor (tome 1 de Sa Majesté Mène l'Enquête), de S.J. Bennett.
Découvert donc grâce au compte rendu d'Eloah, j'ai trouvé ce roman agréable, comme un thé doucement infusé, à la fois un peu chic et sans prétentions. L'enquête en elle-même n'est pas palpitante, manque un peu de rythme, sans doute, mais l'ambiance et les petits détails m'ont rendu la lecture reposante et divertissante, ce qui n'est déjà pas si mal. J'aimerais bien lire la suite, mais en anglais !
Je le place donc dans l'item 11. Rois, reines, empereurs et impératrices et autres chefs d'État (mais il convient bien entendu parfaitement à l'item So British !).
Pour ma part, j'ai donc fini Bal tragique à Windsor (tome 1 de Sa Majesté Mène l'Enquête), de S.J. Bennett.
- Résumé (éditeur):
- " Sa Majesté mène l'enquête " : une nouvelle série de cosy crimes dont l'héroïne est Elizabeth II, reine d'Angleterre. Quand Miss Marple rencontre The Crown ! Windsor, printemps 2016. La reine Elizabeth II s'apprête à célébrer ses 90 ans et attend avec impatience la visite du couple Obama. Mais au lendemain d'une soirée dansante au château, un pianiste russe est découvert pendu dans le placard de sa chambre, quasiment nu.
Shocking ! Quel scandale si la presse l'apprenait ! Lorsque les enquêteurs commencent à soupçonner son fidèle personnel d'être impliqué dans cette sordide affaire, Sa Majesté, persuadée qu'ils font fausse route, décide de prendre les choses en main. Mais être reine a ses inconvénients, et notamment celui de ne pas passer inaperçue. C'est donc Rozie Oshodi, sa secrétaire particulière adjointe, une brillante jeune femme d'origine nigériane, qui va l'aider à démêler ce sac de noeuds en toute discrétion...
God save the Queen du cosy crime !
Découvert donc grâce au compte rendu d'Eloah, j'ai trouvé ce roman agréable, comme un thé doucement infusé, à la fois un peu chic et sans prétentions. L'enquête en elle-même n'est pas palpitante, manque un peu de rythme, sans doute, mais l'ambiance et les petits détails m'ont rendu la lecture reposante et divertissante, ce qui n'est déjà pas si mal. J'aimerais bien lire la suite, mais en anglais !
Je le place donc dans l'item 11. Rois, reines, empereurs et impératrices et autres chefs d'État (mais il convient bien entendu parfaitement à l'item So British !).
- AdrenFidèle du forum
Bien sûr Cavatine, tu peux mettre le lien vers mon message avec le compte-rendu d'Eloah. Merci.
- lagoulueNiveau 8
Lecture 14 : item 2 ( nom = nom commun) : Destruction, de Blake Crouch
J’ai préféré enchaîner tout de suite avec le dernier épisode de Wayward Pines, me disant qu’il valait mieux que j’en termine assez vite pour passer à autre chose. Nul besoin contrairement à d’autres séries de faire durer le plaisir. Et puis comme il restait encore une semaine intense de cours, ce n’était pas la peine de commencer un livre trop compliqué (et je savais déjà à cause des deux premiers que celui-là ne le serait pas).
On bascule carrément dans le film (pardon : livre) d’horreur avec ce dernier tome. Et on se complaît bien là-dedans, avec des monstres bien affreux. Je ne peux pas dire que je goûte vraiment la chose…
Voilà, fin de Wayward Pines pour moi, et je commence déjà à l’oublier. Heureusement qu’il m’a permis quand même de valider des défis (crouch voudrait dire « accroupissement » en français), j’ai ainsi l’impression de ne pas avoir totalement perdu mon temps…
J’ai préféré enchaîner tout de suite avec le dernier épisode de Wayward Pines, me disant qu’il valait mieux que j’en termine assez vite pour passer à autre chose. Nul besoin contrairement à d’autres séries de faire durer le plaisir. Et puis comme il restait encore une semaine intense de cours, ce n’était pas la peine de commencer un livre trop compliqué (et je savais déjà à cause des deux premiers que celui-là ne le serait pas).
On bascule carrément dans le film (pardon : livre) d’horreur avec ce dernier tome. Et on se complaît bien là-dedans, avec des monstres bien affreux. Je ne peux pas dire que je goûte vraiment la chose…
Voilà, fin de Wayward Pines pour moi, et je commence déjà à l’oublier. Heureusement qu’il m’a permis quand même de valider des défis (crouch voudrait dire « accroupissement » en français), j’ai ainsi l’impression de ne pas avoir totalement perdu mon temps…
- edelweis62Niveau 5
Bonjour tout le monde
Pour le défi 13 "A la recherche de...", j'ai lu Moby Dick d'Herman Melville. On est à la recherche de la Baleine blanche, bien sûr, en compagnie d'Ishmaël et du capitaine Achab, mais aussi dans le sillage des recherches de Melville sur les cétacés, qui irriguent de longues digressions. Quelles embardées, quelle puissance... Je suis bien contente d'avoir enfin lu et savouré ce classique en entier, même si la description des baleines mortes et dépecées donne plutôt la nausée.
Pour le défi 39 "Rêve(s) d'enfant", ce sera le roman Et voilà tout de Maren Uthaug. J'ai trouvé cette référence sur le fil pour cet item qui ne m'inspirait pas beaucoup, donc merci à qui de droit. Risten est une enfant same exilée au Danemark, où elle grandit auprès de son père, de sa belle-mère et d'un jeune réfugié coréen qui lui sert de compagnon de jeu dans le monde imaginaire irrigué de culture sami qu'elle s'est créé. Une fois adulte, le besoin lui prend de retourner dans le nord de la Norvège, en quête de ses origines et de sa mère, qui l'a abandonnée. J'ai aimé le roman surtout au début, pour ses personnages bien campés, un peu décalés, juste ce qu'il faut, le mélange d'humour et de détresse, mais la fin m'a moins convaincue (certaines scènes notamment, que j'ai trouvé gratuites), et j'ai regretté un certain manque de profondeur (mais lu après Melville, forcément c'était plus léger^^). "Rêve d'enfant" en tout cas, car la question de la maternité se pose et relie le quatuor de personnages féminins opposés dans leurs aspirations que sont Risten, sa mère, sa tante et sa belle-mère.
Et enfin je place L'Automne du patriarche de Gabriel García Márquez dans le défi 32 "Automne" (mais il pourrait aussi convenir pour "Un livre dont le titre évoque un personnage décédé dans le livre"). La plume fantasque et torrentielle de Márquez saisit un dictateur latino-américain à l'automne de sa vie, une vie pleine d'aventures exubérantes, délirantes, qui ne parviennent pourtant pas à masquer le pathétisme et la solitude du personnage, dans ce qui se révèle être une satire politique assez mordante. Je ne sais pas trop quoi penser de ce roman, j'ai eu parfois du mal à me concentrer (je suis fatiguée, aussi) sur ces longues phrases accumulatives (pas sûre que ce mot existe, tiens), sans début ni fin, comme si l'histoire avait jailli d'un seul jet, sans composition, mais d'un autre côté ce style fulgurant et cette imagination hors-norme sont assez fascinants.
Pour le défi 13 "A la recherche de...", j'ai lu Moby Dick d'Herman Melville. On est à la recherche de la Baleine blanche, bien sûr, en compagnie d'Ishmaël et du capitaine Achab, mais aussi dans le sillage des recherches de Melville sur les cétacés, qui irriguent de longues digressions. Quelles embardées, quelle puissance... Je suis bien contente d'avoir enfin lu et savouré ce classique en entier, même si la description des baleines mortes et dépecées donne plutôt la nausée.
Pour le défi 39 "Rêve(s) d'enfant", ce sera le roman Et voilà tout de Maren Uthaug. J'ai trouvé cette référence sur le fil pour cet item qui ne m'inspirait pas beaucoup, donc merci à qui de droit. Risten est une enfant same exilée au Danemark, où elle grandit auprès de son père, de sa belle-mère et d'un jeune réfugié coréen qui lui sert de compagnon de jeu dans le monde imaginaire irrigué de culture sami qu'elle s'est créé. Une fois adulte, le besoin lui prend de retourner dans le nord de la Norvège, en quête de ses origines et de sa mère, qui l'a abandonnée. J'ai aimé le roman surtout au début, pour ses personnages bien campés, un peu décalés, juste ce qu'il faut, le mélange d'humour et de détresse, mais la fin m'a moins convaincue (certaines scènes notamment, que j'ai trouvé gratuites), et j'ai regretté un certain manque de profondeur (mais lu après Melville, forcément c'était plus léger^^). "Rêve d'enfant" en tout cas, car la question de la maternité se pose et relie le quatuor de personnages féminins opposés dans leurs aspirations que sont Risten, sa mère, sa tante et sa belle-mère.
Et enfin je place L'Automne du patriarche de Gabriel García Márquez dans le défi 32 "Automne" (mais il pourrait aussi convenir pour "Un livre dont le titre évoque un personnage décédé dans le livre"). La plume fantasque et torrentielle de Márquez saisit un dictateur latino-américain à l'automne de sa vie, une vie pleine d'aventures exubérantes, délirantes, qui ne parviennent pourtant pas à masquer le pathétisme et la solitude du personnage, dans ce qui se révèle être une satire politique assez mordante. Je ne sais pas trop quoi penser de ce roman, j'ai eu parfois du mal à me concentrer (je suis fatiguée, aussi) sur ces longues phrases accumulatives (pas sûre que ce mot existe, tiens), sans début ni fin, comme si l'histoire avait jailli d'un seul jet, sans composition, mais d'un autre côté ce style fulgurant et cette imagination hors-norme sont assez fascinants.
_________________
"Il y a un autre monde, mais il est dans celui-ci." Paul Eluard
- CasparProphète
Cléopatra2 a écrit:Pour l'item So british! et en hommage absolu à Caspar, j'ai lu Une demoiselle comme il faut de Barbara Pym. Que dis-je, je l'ai dévoré! Il ne faut pas lire la 4e de couverture qui raconte un événement se produisant à la page 200 à peu près...
La paroisse de Saint Basil, dans le nord de Londres (paroisse pauvre et exotique) commence à se gentrifier et accueille 2 nouveaux arrivants célibataires : Ianthe (mais comment cela se prononce-t-il? Help!) et Rupert. Sophia, la femme du pasteur, toquée de sa chatte Faustinia, veut absolument caser Rupert avec sa soeur Pénélope (beatnik préraphaélite). Cela raconte donc environ 10 mois d'une année inconnue (années 60?) dans cette paroisse, entre les invitations formelles, les innombrables thés, les messes de Carême, les réunions paroissiales et autres voyages à Rome organisé par la paroisse. C'est très drôle. Mais vraiment. Très pince-sans-rire, d'une ironie et d'une satire assez mordantes et néanmoins on sent que Barbara Pym aime bien ses personnages (nous c'est moins sûr!). La rigidité des bons comportements et la misogynie des personnages (féminins d'ailleurs) sont tout de même assez hallucinants désormais.
Je vous recommande tout de même chaleureusement ce roman que j'ai beaucoup aimé.
J'ai en cours maintenant : La mare au diable et le roman qui a inspiré le film Le jeu de la reine pour l'item rois, reines.
Est-ce que L'art de perdre peut entrer dans le défi titre qui constitue une antithèse ou un oxymore?
Voici la réponse à ta question:
C'est le dernier roman de la première période de Barbara Pym, refusé par Jonathan Cape puis par de nombreux autres éditeurs, au grand étonnement et à la grande déception de la romancière.
- OudemiaBon génie
Pour l'item 16 Sabine Wespieser éditeur j'avais, il y a longtemps, consulté le catalogue en ligne sans me sentir très attirée par l'un ou l'autre titre. Finalement je me suis fiée à ce que j'avais lu ici, et me suis décidée pour Tableau noir, de Michèle Lesbre. La première surprise a été la minceur du volume, la deuxième de constater qu'elle parlait de plusieurs lieux parisiens que j'ai bien connus, y compris l'immeuble où habitait la tante de ma meilleure amie...
Je la trouve bien naïve de découvrir sur le tard la part de l'administratif dans le poste de directeur d'école, surtout à Paris où ceux-ci sont déchargés de classe...
Je la trouve bien naïve de découvrir sur le tard la part de l'administratif dans le poste de directeur d'école, surtout à Paris où ceux-ci sont déchargés de classe...
- Travail d'édition:
- Une mauvaise relecture p.25 "parce qu'ils il y a"
- AdrenFidèle du forum
Bonsoir à tous,
j'ai trouvé mon titre pour l'item "archéologie" !
J'ai lu Les doigts coupés d'Hannelore Cayre (j'avais d'abord Sapiens 3 en tête, mais ma commande n'était pas encore arrivée).
En creusant une piscine au black, des ouvriers polonais découvrent une cavité avec deux squelettes humains dedans. Très vite, il s'avère que cette cavité a dans les 35 000 ans de plus que Jésus. Une paléontologue qui n'attendait que ça présente le fruit de ses recherches au grand public, et en parallèle, c'est toute l'histoire d'Oli qui nous est racontée, de manière bien actuelle ! Dans la tribu d'Oli, le patriarcat fait rage. "La ligne, c'est l'homme, la femme c'est le cercle" est leur mantra. Comprendre, l'homme part chasser quand la femme reste autour de la hutte. L'homme a un sexe tendu vers le ciel, la femme a un trou où poussent sans cesse des enfants. Oli est le diminutif d' "anomalie", elle est une soeur jumelle qui aurait dû mourir pour laisser assez à manger à son frère, et elle est gauchère, ce qui lui sauve la vie, car quand les femmes désobéissent, on leur coupe une phalange. Oli a inventé une nouvelle arme pour aller à la chasse, mais l' "Oncle aîné" qui veut la punir, lui coupe les doigts de la main droite, ce dont elle n'a cure. Comme les "femmes ancêtres" qui l'ont précédée, Oli laisse ses empreintes aux doigts coupés sur les murs d'une grotte sacrée, où elle vient entendre leurs conseils. Le récit est drôle, très ancré dans notre époque, l'autrice donne une petite bibliographie à la fin pour montrer que tout n'est peut-être pas que fiction, mais qu'il sera difficile et sans doute impossible d'émettre autre chose que des hypothèses.
j'ai trouvé mon titre pour l'item "archéologie" !
J'ai lu Les doigts coupés d'Hannelore Cayre (j'avais d'abord Sapiens 3 en tête, mais ma commande n'était pas encore arrivée).
En creusant une piscine au black, des ouvriers polonais découvrent une cavité avec deux squelettes humains dedans. Très vite, il s'avère que cette cavité a dans les 35 000 ans de plus que Jésus. Une paléontologue qui n'attendait que ça présente le fruit de ses recherches au grand public, et en parallèle, c'est toute l'histoire d'Oli qui nous est racontée, de manière bien actuelle ! Dans la tribu d'Oli, le patriarcat fait rage. "La ligne, c'est l'homme, la femme c'est le cercle" est leur mantra. Comprendre, l'homme part chasser quand la femme reste autour de la hutte. L'homme a un sexe tendu vers le ciel, la femme a un trou où poussent sans cesse des enfants. Oli est le diminutif d' "anomalie", elle est une soeur jumelle qui aurait dû mourir pour laisser assez à manger à son frère, et elle est gauchère, ce qui lui sauve la vie, car quand les femmes désobéissent, on leur coupe une phalange. Oli a inventé une nouvelle arme pour aller à la chasse, mais l' "Oncle aîné" qui veut la punir, lui coupe les doigts de la main droite, ce dont elle n'a cure. Comme les "femmes ancêtres" qui l'ont précédée, Oli laisse ses empreintes aux doigts coupés sur les murs d'une grotte sacrée, où elle vient entendre leurs conseils. Le récit est drôle, très ancré dans notre époque, l'autrice donne une petite bibliographie à la fin pour montrer que tout n'est peut-être pas que fiction, mais qu'il sera difficile et sans doute impossible d'émettre autre chose que des hypothèses.
- RyuzakiNiveau 9
Pour le défi 28, Ombre et lumière, j'ai lu Le chant des regrets éternels, d'Anyi Wang. Le roman se passe à Shangaï et raconte la vie de Wang Ts'iyao, une femme sacrée reine de beauté dans sa jeunesse et qui connaît l'oubli et les désillusions en vieillissant. C'est aussi l'histoire des métamorphoses d'une ville. L'ombre et la lumière peuvent faire référence à la célébrité et à l'oubli, à l'ombre des ruelles dans lesquelles l'histoire se déroule ou encore aux périodes de rayonnement et d'obscurité que traverse la Chine au cours du XXe siècle. C'est un roman très beau, très poétique. J'ai été séduit dès le début, je l'ai trouvé un peu long vers le milieu puis j'ai recommencé à être envouté vers la fin.
Un petit extrait :
Un petit extrait :
Wang a écrit:Pour un observateur qui dominerait Shangai, le spectacle des longtang est impressionnant. Toile de fond sur laquelle ressortent rues et buildings comme autant de lignes et de points, semblables aux rides du pinceau qui, dans une peinture traditionnelle, suggèrent les ombres, ces ruelles meublent les vides. À la nuit tombante, quand les lumières s'allument, ces points et ces lignes s'éclairent et les grands pans d'ombre, derrière, forment les ruelles de Shangai.
- CasparProphète
Pour "archéologie" je viens d'avoir une idée, peut-être une relecture de La nuit des temps de Barjavel.
- julilibulleNiveau 10
Je viens de terminer deux livres qui rentrent dans les items suivants :
29 - un livre qui concerne un auteur, une autrice, un artiste ayant existé : Proust, un roman familial de Laure Murat . L'autrice appartient à une lignée de nobles qui ont servi de modèles à Proust dans la recherche. Elle explique en quoi la lecture de Proust l'a aidée à prendre du recul sur son histoire familiale, sur le milieu d'où elle vient. C'est un livre intéressant, bien écrit, plutôt roman sociologique, un peu dans la veine d'Edouard Louis mais sur un milieu opposé au sien.
46 - Écoute : J'ai péché, péché dans le plaisir d'Abnousse Shalmani . J'aurais aussi pu le classer dans l'item 29 ou dans le 8 (hors des sentiers battus). Le lecteur suit ici deux femmes poètesses : Marie de Régnier (fille de José Maria de Heredia) et Forough Farrokhzad (poétesse iranienne), la deuxième est fascinée par la vie de la première, maîtresse de Pierre Louÿs et amante passionnée. L'histoire de Marie va lui être contée (d'où l'item écoute) par un de ses amants (réel ou fictif, je ne sais pas ... ) durant leurs rendez-vous amoureux. Cet amant utilise l'histoire de Marie et de Pierre (et d'Henri de Régnier, mari officiel de Marie) pour charmer Forough et la séduire. J'ai beaucoup aimé lire ce livre qui mêle l'histoire fictive à l'histoire réelle et le roman à la poésie de tous ces artistes. J'ai envie d'en découvrir plus sur chacun d'eux.
29 - un livre qui concerne un auteur, une autrice, un artiste ayant existé : Proust, un roman familial de Laure Murat . L'autrice appartient à une lignée de nobles qui ont servi de modèles à Proust dans la recherche. Elle explique en quoi la lecture de Proust l'a aidée à prendre du recul sur son histoire familiale, sur le milieu d'où elle vient. C'est un livre intéressant, bien écrit, plutôt roman sociologique, un peu dans la veine d'Edouard Louis mais sur un milieu opposé au sien.
46 - Écoute : J'ai péché, péché dans le plaisir d'Abnousse Shalmani . J'aurais aussi pu le classer dans l'item 29 ou dans le 8 (hors des sentiers battus). Le lecteur suit ici deux femmes poètesses : Marie de Régnier (fille de José Maria de Heredia) et Forough Farrokhzad (poétesse iranienne), la deuxième est fascinée par la vie de la première, maîtresse de Pierre Louÿs et amante passionnée. L'histoire de Marie va lui être contée (d'où l'item écoute) par un de ses amants (réel ou fictif, je ne sais pas ... ) durant leurs rendez-vous amoureux. Cet amant utilise l'histoire de Marie et de Pierre (et d'Henri de Régnier, mari officiel de Marie) pour charmer Forough et la séduire. J'ai beaucoup aimé lire ce livre qui mêle l'histoire fictive à l'histoire réelle et le roman à la poésie de tous ces artistes. J'ai envie d'en découvrir plus sur chacun d'eux.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum