- TrucOuBiduleHabitué du forum
Je rappelle que voter des trucs en CA sans le cadre légal a bien commencé avec les heures de techno de 6è "supprimées" l'an passé.michel74 a écrit:joebar69 a écrit:Faut revoir ta géoFranck059 a écrit:L'académie d'Amiens est totalement à l'ouest puisqu'elle travaille sur des bases non officielles (aucun texte paru à ce jour et qui fait encore l'objet d'âpres discussions).
Après, pour les textes officiels absents, j'ai l'impression que dans l'EN, on va devenir les spécialistes pour mettre en place des trucs hors-la-loi, tout en reprochant à ceux-celles qui n'appliquent pas les "ordres", de l'être
Pendant le covid, il fallait écouter les infos pour savoir ce qu'on devait faire. Et maintenant il faut se balader sur les forums pour avoir des infos.
Et effectivement on en arrive à voter des choses interdites en CA. Moi , je me refuse de voter pour 25h en 6ieme alors que dans les textes c'est toujours 26 !!
En ca nous avons refusé de voter l'installation des groupes de niveaux. Nous avons fait comme si ils n'existaient pas et avons fait une répartition à l'image de l'année actuelle...
Mais du coup , nous sommes en CA avec des règles strictes mais nous votons des choses interdites ..C'est tellement SCANDALEUX !!!
Cela n'a pas indigné tant que ça.
- InvitéInvité
joebar69 a écrit:Faut revoir ta géoFranck059 a écrit:L'académie d'Amiens est totalement à l'ouest puisqu'elle travaille sur des bases non officielles (aucun texte paru à ce jour et qui fait encore l'objet d'âpres discussions).
Après, pour les textes officiels absents, j'ai l'impression que dans l'EN, on va devenir les spécialistes pour mettre en place des trucs hors-la-loi, tout en reprochant à ceux-celles qui n'appliquent pas les "ordres", de l'être
- Hermione0908Modérateur
Tout me fait bondir, mais je vais m'attarder sur ce dernier point que j'ai mis en gras. Hier soir en CA, notre CDE nous a dit que les perdir ont eu une visio avec le recteur et que celui-ci a dit que les professeurs de français et de mathématiques seraient accompagnés par leurs IPR.Saltaojos a écrit:Je ne sais pas chez vous, mais dans l'académie d'Amiens on a reçu cette semaine un document "Lettre infos N°1 : réforme du collège" dont je vous transcris quelques annonces inquiétantes :Académie d'Amiens a écrit:- Groupes sur la totalité de l'horaire des mathématiques et de français
- Soutien : jusqu'à 2h supplémentaires à l'EDT de la 6è à la 3è
- Repérage pour la 6è : conseil de cycle 3, pas d'évaluation imposée mais des outils académiques ou locaux + ajustement évaluation nationale
- Repérage pour la 5è : conseil de classe dédié en fin de 6è
- "Effectif réduit" : pas obligatoirement plus de groupes que de classes
- Evaluation des acquis et progrès : une banque nationale d'outils de positionnement pour évaluer en cours d'année (à venir)
PISTES
- Heure "blanche" dans l'EDT pour faciliter la concertation
- Progressions communes : des "points de rendez-vous" un projet pédagogique partagé
- PE : des écoles et du collège (SEGPA, ULIS)
- Pacte : possibilité de dépasser les 3 parts fonctionnelles pour pouvoir couvrir les besoins sur l'année
- Habilitation à enseigner les mathématiques [ils parlent du volontariat des profs de SVT, SPC, techno 9h maximum, sur avis des IA-IPR de la discipline d'origine et de la discipline ciblées (sic) avec entretien : si avis favorable -> formation. Ce n'est pas une "reconversion" (pour une année, renouvelable)
- En BEF : travail collectif pour optimiser la répartition de compléments de service donnés/reçus.
FOCUS
- Capitaliser ce qui a été mis en place en soutien, interventions des PE Possibilité de continuer à être accompagnés en formation.
Désolée, je n'ai pas le temps de publier la photo du document que nous avons eu en papier dans les casiers. J'ai retranscrit seulement des extraits (avec les erreurs d'origine).
Ensuite il y a un "rétro planning" avec écrit :Académie d'Amiens a écrit:Mai-Septembre : Repérage des acquis/besoins des élèves. Communication parents. Repenser les conseils de classe.
Rentrée 24 : ajustements groupes / exploitation évaluations 6ème
Je suis déprimée.
EDIT dans les points de vigilance, j'adore :Académie d'Amiens a écrit:Prise en charge de différents niveaux, ne pas "spécialiser" les enseignants.
Les progressions en français et en mathématiques : un nécessaire travail collectif, un accompagnement par les IA-IPR.
Je ne me suis alors pas privée, devant le CA au complet, de rappeler que l'an dernier, l'accompagnement que nous avons eu pour la mise en place du soutien/approfondissement était un lien éduscol envoyé en juillet par les IPR. Alors l'accompagnement hein...
_________________
Certaines rubriques de Neoprofs.org sont en accès restreint.
Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- chmarmottineGuide spirituel
Hermione0908 a écrit:Tout me fait bondir, mais je vais m'attarder sur ce dernier point que j'ai mis en gras. Hier soir en CA, notre CDE nous a dit que les perdir ont eu une visio avec le recteur et que celui-ci a dit que les professeurs de français et de mathématiques seraient accompagnés par leurs IPR.Saltaojos a écrit:Je ne sais pas chez vous, mais dans l'académie d'Amiens on a reçu cette semaine un document "Lettre infos N°1 : réforme du collège" dont je vous transcris quelques annonces inquiétantes :Académie d'Amiens a écrit:- Groupes sur la totalité de l'horaire des mathématiques et de français
- Soutien : jusqu'à 2h supplémentaires à l'EDT de la 6è à la 3è
- Repérage pour la 6è : conseil de cycle 3, pas d'évaluation imposée mais des outils académiques ou locaux + ajustement évaluation nationale
- Repérage pour la 5è : conseil de classe dédié en fin de 6è
- "Effectif réduit" : pas obligatoirement plus de groupes que de classes
- Evaluation des acquis et progrès : une banque nationale d'outils de positionnement pour évaluer en cours d'année (à venir)
PISTES
- Heure "blanche" dans l'EDT pour faciliter la concertation
- Progressions communes : des "points de rendez-vous" un projet pédagogique partagé
- PE : des écoles et du collège (SEGPA, ULIS)
- Pacte : possibilité de dépasser les 3 parts fonctionnelles pour pouvoir couvrir les besoins sur l'année
- Habilitation à enseigner les mathématiques [ils parlent du volontariat des profs de SVT, SPC, techno 9h maximum, sur avis des IA-IPR de la discipline d'origine et de la discipline ciblées (sic) avec entretien : si avis favorable -> formation. Ce n'est pas une "reconversion" (pour une année, renouvelable)
- En BEF : travail collectif pour optimiser la répartition de compléments de service donnés/reçus.
FOCUS
- Capitaliser ce qui a été mis en place en soutien, interventions des PE Possibilité de continuer à être accompagnés en formation.
Désolée, je n'ai pas le temps de publier la photo du document que nous avons eu en papier dans les casiers. J'ai retranscrit seulement des extraits (avec les erreurs d'origine).
Ensuite il y a un "rétro planning" avec écrit :Académie d'Amiens a écrit:Mai-Septembre : Repérage des acquis/besoins des élèves. Communication parents. Repenser les conseils de classe.
Rentrée 24 : ajustements groupes / exploitation évaluations 6ème
Je suis déprimée.
EDIT dans les points de vigilance, j'adore :Académie d'Amiens a écrit:Prise en charge de différents niveaux, ne pas "spécialiser" les enseignants.
Les progressions en français et en mathématiques : un nécessaire travail collectif, un accompagnement par les IA-IPR.
Je ne me suis alors pas privée, devant le CA au complet, de rappeler que l'an dernier, l'accompagnement que nous avons eu pour la mise en place du soutien/approfondissement était un lien éduscol envoyé en juillet par les IPR. Alors l'accompagnement hein...
Cette idée de progression commune me glace .... si en plus il faut se coltiner les IPR ....
- Hermione0908Modérateur
La progression commune me file une boule au ventre. Et encore, je sais quels collègues travaillent essentiellement en 6e et 5e chez moi, et ça m'effraie nettement moins (tout en restant terrifiant), que de devoir créer une progression commune et forcer un travail commun avec mes collègues qui interviennent principalement en 4e et 3e. C'est plus qu'un euphémisme de dire que nous avons des manières de travailler et une vision de notre enseignement diamétralement opposées.
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- Iwiwon46Niveau 5
La nôtre pousse aux projets "constellation":on coconstruit une séance avec elle, sur nos heures de trou, l'un des professeurs de l'équipe la fait en classe pendant que les autres la regardent puis on debriefe tous ensemble pour l'améliorer.(12h de blabla pour une séance!) Elle nous proposait de nous inscrire à cette horreur ,on a bien sûr décliné.
Autre point: pour un travail selon des niveaux différents, elle s'appuie sur les évaluations nationales. On a un même texte ( un conte) et un questionnaire de type QCM. Pour un niveau faible, la question reprend les mots mêmes du texte: "qui la cadette épouse-t-elle?" Pour un niveau plus avancé , on met ce qu'elle appelle un distracteur", un piège , la question devient : "qui la plus jeune épouse-t-elle?" Comme le texte n'utilise que le terme "cadette", c'est plus difficile, il faut que l'élève comprenne ce terme.
Bref, je préfère encore que mon IPR m'envoie une fiche Eduscol, plutôt que de subir ces...( Hors charte)
Autre point: pour un travail selon des niveaux différents, elle s'appuie sur les évaluations nationales. On a un même texte ( un conte) et un questionnaire de type QCM. Pour un niveau faible, la question reprend les mots mêmes du texte: "qui la cadette épouse-t-elle?" Pour un niveau plus avancé , on met ce qu'elle appelle un distracteur", un piège , la question devient : "qui la plus jeune épouse-t-elle?" Comme le texte n'utilise que le terme "cadette", c'est plus difficile, il faut que l'élève comprenne ce terme.
Bref, je préfère encore que mon IPR m'envoie une fiche Eduscol, plutôt que de subir ces...( Hors charte)
- stanleymilgramNiveau 9
Moi, ça me donne de sérieuses envies de démission.
La fin du peu de liberté pédagogique qui me restait...
La fin du peu de liberté pédagogique qui me restait...
- chmarmottineGuide spirituel
Je ne travaille pas du tout comme mes collègues et ces collègues pensent détenir la vérité .... bref, on ne s'adresse pas la parole ....
- InvitéInvité
Est ce que notre liberté pédagogique est garantie par le code de l'Education ?
- yranohHabitué du forum
"La liberté pédagogique de l'enseignant s'exerce dans le respect des programmes et des instructions du ministre chargé de l'éducation nationale et dans le cadre du projet d'école ou d'établissement avec le conseil et sous le contrôle des membres des corps d'inspection."
- Manu7Expert spécialisé
chmarmottine a écrit:roxanne a écrit:Mais vraiment, je suis agacée que l'on pose encore ce type de questions ! Parce que pour une majorité d'élèves, il faut être derrière eux, leur apprendre à apprendre .Tes enfants sont en CE1, peut-être que c'st facile pour eux, ce n'est pas le cas de tout le monde. Moi, mon fils a une aide extérieure en maths et en anglais et pour le reste, je suis derrière et l'idée c'est d'aller vers l'autonomie.Manu7 a écrit:marjo a écrit:En effet et je trouve cela scandaleux. Ce que je dis n'engage que moi, mais vu ce que sont devenues les conditions de travail des élèves à la maison (élèves qui ne peuvent pas être aidés par leurs parents et qui doivent se débrouiller tout seuls pour faire leurs devoirs, même s'ils n'ont rien compris ; a contrario élèves qui ont papa/maman à la maison pour faire leurs DM avec eux ou pour embaucher un prof particulier qui fera le DM à la place de l'élève ; DM faits avec Google ou chat GPT maintenant ; devoirs torchés pour aller visionner des vidéos Tik tok sur le smartphone pendant des heures, ou bien pas faits du tout et qui seront recopiés à la va-vite sur un copain dans la cour de récréation), je suis partisane d'augmenter le nombre d'heures de cours hebdomadaire en partant du principe que l'essentiel, et notamment les exercices et mises en application, doit être fait en classe et qu'il faut limiter les devoirs à la maison aux leçons à apprendre et à des lectures.
Pourquoi les élèves devraient être aidé par les parents pour faire leurs devoirs ?Dans ma matière, la meilleure façon de retenir n'est pas d'apprendre les leçons mais de faire les exercices de mise en application sans aide avec la leçon sous les yeux.
Et finalement, quand j'aide mes enfants c'est justement quand ils ont des leçons à apprendre comme réciter une poésie ou des dates ou des conjugaisons et finalement le plus gros boulot d'aide c'est la lecture en CP et CE1.
Je pense vraiment que chacun a des visions très différentes sur le travail à la maison depuis que justement on veut l'interdire. C'est vraiment paradoxal. Et je pense que depuis qu'on a voulu limiter le travail à la maison et bien les écarts qu'on voulait réduire ont tout simplement explosé !!!
Entièrement d'accord avec Roxanne ...
Ma fille est en 5e, dans une classe où ils sont 32. Dans ces conditions, c'est un peu "marche ou crève". Elle comprend facilement mais je ne suis pas sûre que ses résultats seraient les mêmes si je n'étais pas là pour les devoirs et pourtant, je lui apporte une aide minimale car l'école me sort par les yeux, les devoirs en particulier, car il faut se rendre à l'évidence (on a déjà eu cette discussion sur un autre fil), les devoirs d'aujourd'hui sont parfois très loin d'être accessibles pour un élève moyen sans aide extérieure ...
Rien que pour comprendre ce qu'il faut étudier dans certains cahiers ou classeurs, c'est le parcours du combattant ...
Mais moi aussi je suis d'accord avec vous. Relisez bien ma remarque en gras, si les élèves ont besoin d'aide c'est normal que les parents les aident, mais pourquoi ont-ils des leçons qui necessitent de l'aide ?
Moi aussi j'ai constaté que des collègues donnent des choses à faire à la maison qui sont tout juste faisable par la famille, j'ai même une collègue qui m'a reproché de n'avoir pas aidé mon enfant sur un travail totalement délirant. Elle avait pensé que je prendrais du plaisir dans ce travail génial... Le pire c'est que j'ai vraiment passé du temps mais à la fin, mes propositions étaient mauvaises et j'ai laissé mon enfant se débrouiller tout seul.
Je tente dans la mesure du possible de donner uniquement des exercices que nous avons déjà abordés en classe et réalisables avec l'aide du cahier de cours. Mais les élèves ne lisent plus le cours et ils ne veulent même pas le ramener à la maison. En début d'année je donne une fiche sur les méthodes de travail signée par les parents. Il est indiqué que l'élève doit d'abord lire son cours et puis faire ses exercices avec son cours à côté.
Mais si j'ai le malheur d'aborder ce sujet en conseil de classe alors c'est imparable des collègues vont dire qu'on ne devrait pas avoir des exercices à faire à la maison, et seulement la mémorisation des cours. C'est cela qui me choque, comment peut-on savoir ce qui demande le plus d'aide des parents ? Sachant que les mêmes collègues disent que tel élève n'a pas de chance car ses parents ne peuvent pas l'aider... Et on culpabilise les parents. Je ne comprends pas comment on en être arrivé à un tel grand écart ???
Je sais bien que des élèves ont besoin d'aide, mais j'essaie de faire en sorte que les leçons données ne demandent aucune aide. Et quand mes élèves débutent leurs leçons en fin d'heure, je donne un seul conseil : regardez votre cours, la réponse est dedans.
- chmarmottineGuide spirituel
Effectivement, nous sommes d'accord. D'ailleurs, très souvent, aider son enfant pour l'étude d'une leçon est très compliqué .... rien que pour comprendre ce qu'il faut étudier ...
Pour ma part, j'essaie de faire un cours très clair, traite beaucoup d'exemples en classe et donne essentiellement des exercices qui se basent sur ces exemples. L'inconvénient est que certains élèves recrachent ma façon de faire et oublient très vite car ils n'ont pas réellement compris .. mais ça permet de les maintenir à flot ...
Pour ma part, j'essaie de faire un cours très clair, traite beaucoup d'exemples en classe et donne essentiellement des exercices qui se basent sur ces exemples. L'inconvénient est que certains élèves recrachent ma façon de faire et oublient très vite car ils n'ont pas réellement compris .. mais ça permet de les maintenir à flot ...
- OudemiaBon génie
Terrifiant !Iwiwon46 a écrit:La nôtre pousse aux projets "constellation":on coconstruit une séance avec elle, sur nos heures de trou, l'un des professeurs de l'équipe la fait en classe pendant que les autres la regardent puis on debriefe tous ensemble pour l'améliorer.(12h de blabla pour une séance!) Elle nous proposait de nous inscrire à cette horreur ,on a bien sûr décliné.
Autre point: pour un travail selon des niveaux différents, elle s'appuie sur les évaluations nationales. On a un même texte ( un conte) et un questionnaire de type QCM. Pour un niveau faible, la question reprend les mots mêmes du texte: "qui la cadette épouse-t-elle?" Pour un niveau plus avancé , on met ce qu'elle appelle un distracteur", un piège , la question devient : "qui la plus jeune épouse-t-elle?" Comme le texte n'utilise que le terme "cadette", c'est plus difficile, il faut que l'élève comprenne ce terme.
Bref, je préfère encore que mon IPR m'envoie une fiche Eduscol, plutôt que de subir ces...( Hors charte)
- henrietteMédiateur
Je commence à avoir l'impression que tout le machin va faire pschitt. Mettre ça en place demande des moyens que l'EN n'a tout simplement pas, ne serait-ce qu'en nombre d'enseignants. Dans une période de restrictions budgétaires, comment recruter massivement les contractuels qu'il faudrait (je ne parle même pas de titulaires) alors qu'il va falloir rendre 10% du budget à Bercy, comme on en parle dans un autre fil ?
Or même ceux qui sont pour le principe des groupes de niveau (le SNALC pour ne citer que lui) disent que ça ne peut se faire à moyens constants et s'opposent à présent à ce que veut faire le MEN. Alors dans un contexte de réduction budgétaire, je ne vois pas comment ça pourra se mettre en place.
Or même ceux qui sont pour le principe des groupes de niveau (le SNALC pour ne citer que lui) disent que ça ne peut se faire à moyens constants et s'opposent à présent à ce que veut faire le MEN. Alors dans un contexte de réduction budgétaire, je ne vois pas comment ça pourra se mettre en place.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- joebar69Fidèle du forum
@henriette : Comme je le disais, le PM actuel a mis dans la mouise sa (ses) successeuse(s), et au ministère save pas rétropédaler !
Je pense qu'on va tendre vers une décharge de la mise en place d'enseignement par groupes de besoins au niveau local.
Chaque collège fera comme il le "sent".
Le ministère ne se sera pas démenti et si ça ne marche pas, chers parents, vous savez à qui vous adresser.
Voili, voilà.
Je pense qu'on va tendre vers une décharge de la mise en place d'enseignement par groupes de besoins au niveau local.
Chaque collège fera comme il le "sent".
Le ministère ne se sera pas démenti et si ça ne marche pas, chers parents, vous savez à qui vous adresser.
Voili, voilà.
- henrietteMédiateur
Oui, je pense qu'au final, on va plus ou moins en revenir à ce que proposait dès le départ le CSE dans le rapport qu'il a remis à l'automne au MEN : liberté aux collèges d'expérimenter et d'adapter le dispositif des groupes de niveau selon leur situation. Ainsi, pas besoin de toucher au décret qui fonde les EPLE et leur reconnaît pleine et entière compétence pour l'organisation en classes/groupes.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- BaldredSage
henriette a écrit:Oui, je pense qu'au final, on va plus ou moins en revenir à ce que proposait dès le départ le CSE dans le rapport qu'il a remis à l'automne au MEN : liberté aux collèges d'expérimenter et d'adapter le dispositif des groupes de niveau selon leur situation. Ainsi, pas besoin de toucher au décret qui fonde les EPLE et leur reconnaît pleine et entière compétence pour l'organisation en classes/groupes.
Si c'était le cas, quelle incroyable bêtise, et quel incroyable mépris.
Bêtise d'avoir balancé une réforme structurelle et idéologique en à peine six mois, sans préparation, sans budget, sans accords des cadres intermédiaires, sans argumentaire vraiment sérieux aux point que les deux dernières ministres ont bien du mal à annonner la feuille de route laissée par Attal.
Et quel incroyable mépris pour nous. Ce n'est pas une surprise, mais ils ne prennent même pas la peine de le cacher.
J'espère que cela déclenchera la crise majeure sans laquelle il n'y aura plus de métier.
- joebar69Fidèle du forum
Baldred a écrit:henriette a écrit:Oui, je pense qu'au final, on va plus ou moins en revenir à ce que proposait dès le départ le CSE dans le rapport qu'il a remis à l'automne au MEN : liberté aux collèges d'expérimenter et d'adapter le dispositif des groupes de niveau selon leur situation. Ainsi, pas besoin de toucher au décret qui fonde les EPLE et leur reconnaît pleine et entière compétence pour l'organisation en classes/groupes.
Si c'était le cas, quelle incroyable bêtise, et quel incroyable mépris.
Bêtise d'avoir balancé une réforme structurelle et idéologique en à peine six mois, sans préparation, sans budget, sans accords des cadres intermédiaires, sans argumentaire vraiment sérieux aux point que les deux dernères ministres ont bien du mal à annonner la feuille de route laissée par Attal.
Et quel incroyable mépris pour nous. Ce n'est pas une surprise, mais ils ne prennent même pas la peine de le cacher.
J'espère que cela déclenchera la crise majeure sans laquelle il n'y aura plus de métier.
Hélas, pessimiste, je suis.
Un peu comme à un malade, en soins palliatifs, heureux de la suppression de la douleur, mais qui au final se sait condamné.
- michel74Niveau 5
joebar69 a écrit:Baldred a écrit:henriette a écrit:Oui, je pense qu'au final, on va plus ou moins en revenir à ce que proposait dès le départ le CSE dans le rapport qu'il a remis à l'automne au MEN : liberté aux collèges d'expérimenter et d'adapter le dispositif des groupes de niveau selon leur situation. Ainsi, pas besoin de toucher au décret qui fonde les EPLE et leur reconnaît pleine et entière compétence pour l'organisation en classes/groupes.
Si c'était le cas, quelle incroyable bêtise, et quel incroyable mépris.
Bêtise d'avoir balancé une réforme structurelle et idéologique en à peine six mois, sans préparation, sans budget, sans accords des cadres intermédiaires, sans argumentaire vraiment sérieux aux point que les deux dernères ministres ont bien du mal à annonner la feuille de route laissée par Attal.
Et quel incroyable mépris pour nous. Ce n'est pas une surprise, mais ils ne prennent même pas la peine de le cacher.
J'espère que cela déclenchera la crise majeure sans laquelle il n'y aura plus de métier.
Hélas, pessimiste, je suis.
Un peu comme à un malade, en soins palliatifs, heureux de la suppression de la douleur, mais qui au final se sait condamné.
Je suis aussi très pessimiste. Il faut faire des réformes en faisant des économies et avec une crise de recrutement...
Métier , mal payé , mal considéré , ou tu peux vite te prendre la tête avec les gamins, les parents , et ton cde ..
Ca ne donne vraiment pas envie ..
- InvitéInvité
Je pense (mais je ne suis que PE) que l'idée de garder les groupes en barrettes, avec programmation commune, arrangerait beaucoup les établissements en cas d'absence d'un des profs de français/maths, pour pouvoir dispatcher les élèves dans la classe des professeurs qui font "à peu près le même cours" dans une autre salle. Et ainsi dire que le cours a eu lieu... et décharger les salles de permanence. Comme dans le primaire où même si l'on n a pas assez de places/tables, nous devons quand même nous débrouiller pour passer de 30 à 36 élèves subitement (voire 50 si ce jour-là 2 autres classes sont à la piscine), quitte à en installer au sol. (On est bien d'accord : à 50, je fais récréation toute la journée...)
Je pense que ça peut très vite être une de leurs "très bonnes idées". Sans payer qui que ce soit bien sûr. Et en assurant la "continuité pédagogique".
Abominable si on en arrive là.
Je pense que ça peut très vite être une de leurs "très bonnes idées". Sans payer qui que ce soit bien sûr. Et en assurant la "continuité pédagogique".
Abominable si on en arrive là.
- Stel6584Niveau 7
Numa a écrit:Je pense (mais je ne suis que PE) que l'idée de garder les groupes en barrettes, avec programmation commune, arrangerait beaucoup les établissements en cas d'absence d'un des profs de français/maths, pour pouvoir dispatcher les élèves dans la classe des professeurs qui font "à peu près le même cours" dans une autre salle. Et ainsi dire que le cours a eu lieu... et décharger les salles de permanence. Comme dans le primaire où même si l'on n a pas assez de places/tables, nous devons quand même nous débrouiller pour passer de 30 à 36 élèves subitement (voire 50 si ce jour-là 2 autres classes sont à la piscine), quitte à en installer au sol. (On est bien d'accord : à 50, je fais récréation toute la journée...)
Je pense que ça peut très vite être une de leurs "très bonnes idées". Sans payer qui que ce soit bien sûr. Et en assurant la "continuité pédagogique".
Abominable si on en arrive là.
C'est une de mes craintes concernant cette réforme. Gabriel Attal avait dit qu'il n'y aurait plus une classe sans prof : toutes les options sont donc possibles pour le ministère.
- InvitéInvité
Et comme c'est principalement pour ces 2 matières, si je ne m'abuse, en collège, que les parents hurlent quand des heures manquent, cela arrangerait grandement...
- joebar69Fidèle du forum
@Numa : Mouais, bon, quand tu constates l'architecture des locaux de certains collèges, ça me semble bien compliqué techniquement. Sans compter les VS que l'on signe dans le secondaire (contrairement aux enseignant.e.s du 1er degré).
Je veux bien prêter au ministère toutes les idées irréfléchies possibles, pensées au bistrot d'en face et rédigées sur un coin de table, mais pour ce que tu évoques (qui d'ailleurs serait assez disruptif pour eux), va falloir réfléchir un peu plus en amont. Bon, comme le but est d'occuper l'espace médiatique ...
Je veux bien prêter au ministère toutes les idées irréfléchies possibles, pensées au bistrot d'en face et rédigées sur un coin de table, mais pour ce que tu évoques (qui d'ailleurs serait assez disruptif pour eux), va falloir réfléchir un peu plus en amont. Bon, comme le but est d'occuper l'espace médiatique ...
- InvitéInvité
joebar69 a écrit:@Numa : Mouais, bon, quand tu constates l'architecture des locaux de certains collèges, ça me semble bien compliqué techniquement. Sans compter les VS que l'on signe dans le secondaire (contrairement aux enseignant.e.s du 1er degré).
Je veux bien prêter au ministère toutes les idées irréfléchies possibles, pensées au bistrot d'en face et rédigées sur un coin de table, mais pour ce que tu évoques (qui d'ailleurs serait assez disruptif pour eux), va falloir réfléchir un peu plus en amont. Bon, comme le but est d'occuper l'espace médiatique ...
Je ne demande qu'à te croire puisque je tente de venir dans le secondaire
- EnaecoVénérable
Numa a écrit:Je pense (mais je ne suis que PE) que l'idée de garder les groupes en barrettes, avec programmation commune, arrangerait beaucoup les établissements en cas d'absence d'un des profs de français/maths, pour pouvoir dispatcher les élèves dans la classe des professeurs qui font "à peu près le même cours" dans une autre salle. Et ainsi dire que le cours a eu lieu... et décharger les salles de permanence. Comme dans le primaire où même si l'on n a pas assez de places/tables, nous devons quand même nous débrouiller pour passer de 30 à 36 élèves subitement (voire 50 si ce jour-là 2 autres classes sont à la piscine), quitte à en installer au sol. (On est bien d'accord : à 50, je fais récréation toute la journée...)
Je pense que ça peut très vite être une de leurs "très bonnes idées". Sans payer qui que ce soit bien sûr. Et en assurant la "continuité pédagogique".
Abominable si on en arrive là.
Je n'y crois pas une seconde.
Pour pouvoir dispatcher des élèves, ça suppose que ceux qui vont les accueillir ont la place de les accueillir.
Les classes sont surchargées. On ne peut plus pousser les murs ni rajouter de tables. Il est inconcevable de refiler 2*15 élèves ou 3*10 élèves.
Si les parents le tolèrent parce que ça fait office de garderie au primaire, je doute que les parents se satisfassent d'un cours à 40 où leur enfant est assis par terre quand le collège propose une étude, dans des conditions pas toujours top mais tout de même meilleures.
- InvitéInvité
Aujourd'hui sur le café pédagogique, un billet de Pierre Merle.
Produit de l’ignorance des pratiques pédagogiques novatrices, de l’inculture scientifique, des réflexes démagogiques et du poids d’une idéologie conservatrice, le projet Attal des groupes de niveaux doit être résolument combattu.
https://www.cafepedagogique.net/2024/02/21/pierre-merle-quels-fondements-a-la-politique-educative-demagogie-ideologie-ou-connaissances-scientifiques/
Produit de l’ignorance des pratiques pédagogiques novatrices, de l’inculture scientifique, des réflexes démagogiques et du poids d’une idéologie conservatrice, le projet Attal des groupes de niveaux doit être résolument combattu.
https://www.cafepedagogique.net/2024/02/21/pierre-merle-quels-fondements-a-la-politique-educative-demagogie-ideologie-ou-connaissances-scientifiques/
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