- zigmag17Guide spirituel
beaverforever a écrit:Ben, voilà, j'ai pas de sœur, ceci explique donc mon salaire.
Je vais repenser toute mon existence à partir de là.
Moi aussi. Qui sait, ça peut ouvrir des perspectives!
- zigmag17Guide spirituel
Swan a écrit:Bien que cela n'ait pas grand intérêt concernant l'affaire, je me permets de partager ce que je sais de cet établissement (je ne connais pas du tout la situation des collègues néanmoins).
La Cité Scolaire Internationale Europole de Grenoble est un établissement avec un statut très particulier. C'est un établissement public mais recrutant ses élèves uniquement sur concours, sur toute l'académie, à l'entrée en 6ème et en 2nde. Il a initialement été créé pour attirer des populations étrangères d'enfants de chercheurs et d'ingénieurs de ce qui s'apparente de plus en plus à une Silicon Valley à la française.
Donc les élèves recrutés sont généralement de bons voire excellents élèves de langue maternelle anglais, espagnol, italien, portugais, allemand ou arabe, et quelques élèves français brillants en langues. On ne peut y entrer que sur concours (examen écrit+oral + entretien + dossier scolaire). Et les élèves ont de nombreuses heures supplémentaires dès la 6è car il s'agit de sections internationales (donc au lycée, programme français + 4h minimum de cours en langue, littérature et civilisation de la langue de section).
Côté enseignants, on est en théorie affecté soit au collège, soit au lycée (même si des compléments de service existent entre les 2), et soit on est professeur de LV2 recrutés au mouvement intra, soit on est professeur de LV1 / section internationale recrutés sur profil. Dans les deux cas, il s'agit de postes ultra convoités, notamment par les professeurs de langues. Et il y a clairement une hiérarchie en interne entre ces différents profils de professeurs.
Bref, vous comprendrez qu'un professeur par exemple de 2nde en LV1 aura 7h de cours minimum avec sa classe, et des contenus plus intéressant que par exemple un professeur de 4ème en LV2.
C'est bien ce qui m'était venu à l'esprit. Pourquoi une telle foire d'empoigne sinon? Mais le procédé est lamentable et illégal en plus. Quand on pense qu'avec toutes leurs casseroles ces gens devraient être n'importe où sauf à la tête d'un Etat. D'ailleurs cela me fait penser que les casserolades ont marquent le pas ces temps-ci. Dommage il y aurait de quoi faire une belle harmonie!
- KeaFidèle du forum
L’éclairage est très intéressant, on comprend qu’il y a pu y avoir un problème autour du recrutement par le mouvement classique ou sur poste à profil... mais de là à modifier les postes en janvier ?? Si encore cela était passé par un recours officiel, mais il ne semble pas que ce soit le cas ici.roxanne a écrit:Merci de nous avoir éclairés parce que sinon tout était étrange et disproportionné dans cette histoire, l'enjeu est un peu plus que une 4e ou une seconde lambda.Swan a écrit:Bien que cela n'ait pas grand intérêt concernant l'affaire, je me permets de partager ce que je sais de cet établissement (je ne connais pas du tout la situation des collègues néanmoins).
La Cité Scolaire Internationale Europole de Grenoble est un établissement avec un statut très particulier. C'est un établissement public mais recrutant ses élèves uniquement sur concours, sur toute l'académie, à l'entrée en 6ème et en 2nde. Il a initialement été créé pour attirer des populations étrangères d'enfants de chercheurs et d'ingénieurs de ce qui s'apparente de plus en plus à une Silicon Valley à la française.
Donc les élèves recrutés sont généralement de bons voire excellents élèves de langue maternelle anglais, espagnol, italien, portugais, allemand ou arabe, et quelques élèves français brillants en langues. On ne peut y entrer que sur concours (examen écrit+oral + entretien + dossier scolaire). Et les élèves ont de nombreuses heures supplémentaires dès la 6è car il s'agit de sections internationales (donc au lycée, programme français + 4h minimum de cours en langue, littérature et civilisation de la langue de section).
Côté enseignants, on est en théorie affecté soit au collège, soit au lycée (même si des compléments de service existent entre les 2), et soit on est professeur de LV2 recrutés au mouvement intra, soit on est professeur de LV1 / section internationale recrutés sur profil. Dans les deux cas, il s'agit de postes ultra convoités, notamment par les professeurs de langues. Et il y a clairement une hiérarchie en interne entre ces différents profils de professeurs.
Bref, vous comprendrez qu'un professeur par exemple de 2nde en LV1 aura 7h de cours minimum avec sa classe, et des contenus plus intéressant que par exemple un professeur de 4ème en LV2.
Remarquez, c’est peut-être pour tester les groupes
- SwanNiveau 7
(De rien pour les éclaircissements)
Pas sûre de comprendre la situation moi-même. Peut-être étaient-ils tous les 2 sur des postes à profil (un en collège, l'autre en lycée) et les 2 postes ont été échangés ? Ou alors la proviseure a "simplement" reçu un "ordre" du ministère d'officieusement échanger les services... J'ai dans tous les cas l'impression, qu'en plus d'être flou sur la situation, le journaliste est largement déformé les faits par méconnaissance des spécificités administratives de l'EN
Pas sûre de comprendre la situation moi-même. Peut-être étaient-ils tous les 2 sur des postes à profil (un en collège, l'autre en lycée) et les 2 postes ont été échangés ? Ou alors la proviseure a "simplement" reçu un "ordre" du ministère d'officieusement échanger les services... J'ai dans tous les cas l'impression, qu'en plus d'être flou sur la situation, le journaliste est largement déformé les faits par méconnaissance des spécificités administratives de l'EN
- valleExpert spécialisé
Sans doute, mais il y a quand même une députée qui est intervenue auprès des services du Ministre pour résoudre la situation personnelle de sa sœur et lesdits services qui sont intervenus directement auprès de la direction d'un établissement. Qu'il s'agisse d'échanger deux services ou deux postes, le problème essentiel me semble le même.
- JennyMédiateur
C’est plus clair, ici.
Le collège lésé est en CITIS pour accident de service.
Je rejoins Valle, la méthode est scandaleuse.
https://sud-luttedeclasses-education.org/docrestreint.api/582/d19272d92e22ffffa1140cb0a1ddd7c4103f168c7b59308bc2bda4f32b8d1182/pdf/europole_-_lettre_rectrice_is_educ_38_26.02_24_.pdfNous apprenons qu’un collègue d’espagnol, M. Bellido Federico, en poste chaire sur profil lycée, à la Cité Scolaire Internationale Europole de Grenoble, depuis le 1er septembre 2022, s’est brusquement vu signifier par téléphone, la veille des fêtes de noël, que son service d’enseignement allait changer à la rentrée des vacances. Le proviseur remplaçant l’a informé qu’il devrait désor- mais, en milieu d’année scolaire, laisser une de ses classes de lycée pour prendre en charge une classe de 4ème, en complément de service au collège.
Lors d’un entretien avec M. Cannafarina, proviseur remplaçant, en présence de Mme Ferran- ti, proviseure adjointe et de Mme Geoffray, IPR d’Espagnol, nous découvrons que l’ordre vient di- rectement du Ministère de l’éducation, sans transiter par les services du rectorat.
En revanche, l’ordre semble n’avoir été que verbal puisque aucun écrit émanant du Minis- tère n’a été transmis à l’intéressé. Les heures au collège avaient été initialement données à une col- lègue de M. Bellido, Mme Patacq-Crouzet. Celle-ci fait régulièrement, depuis au moins deux ans, des démarches auprès de M. Pisselet (ancien proviseur), Mme Degroote (proviseure titulaire) et du rectorat pour ne plus assurer des cours au collège.
Après consultation de la DPE par la direction, la réponse des deux proviseurs a toujours été néga- tive, justifiée par le fait que le poste de M. Bellido, spécifique et rattaché exclusivement au lycée, ne pouvait pas être remis en cause. De fait, les circulaires publiées par le Ministère et le Rectorat concernant les mesures de carte scolaire et les compléments de service confirment que deux ensei- gnants ne peuvent être en concurrence que s’ils sont affectés sur le même type de poste ; dans le cas précis d’un poste spécifique, la règle du dernier arrivé ne peut donc pas être considérée tant que les besoins spécifiques restent inchangés.
Le collège lésé est en CITIS pour accident de service.
Je rejoins Valle, la méthode est scandaleuse.
- PrezboGrand Maître
Jenny a écrit:C’est plus clair, ici.
https://sud-luttedeclasses-education.org/docrestreint.api/582/d19272d92e22ffffa1140cb0a1ddd7c4103f168c7b59308bc2bda4f32b8d1182/pdf/europole_-_lettre_rectrice_is_educ_38_26.02_24_.pdfNous apprenons qu’un collègue d’espagnol, M. Bellido Federico, en poste chaire sur profil lycée, à la Cité Scolaire Internationale Europole de Grenoble, depuis le 1er septembre 2022, s’est brusquement vu signifier par téléphone, la veille des fêtes de noël, que son service d’enseignement allait changer à la rentrée des vacances. Le proviseur remplaçant l’a informé qu’il devrait désor- mais, en milieu d’année scolaire, laisser une de ses classes de lycée pour prendre en charge une classe de 4ème, en complément de service au collège.
Lors d’un entretien avec M. Cannafarina, proviseur remplaçant, en présence de Mme Ferran- ti, proviseure adjointe et de Mme Geoffray, IPR d’Espagnol, nous découvrons que l’ordre vient di- rectement du Ministère de l’éducation, sans transiter par les services du rectorat.
En revanche, l’ordre semble n’avoir été que verbal puisque aucun écrit émanant du Minis- tère n’a été transmis à l’intéressé. Les heures au collège avaient été initialement données à une col- lègue de M. Bellido, Mme Patacq-Crouzet. Celle-ci fait régulièrement, depuis au moins deux ans, des démarches auprès de M. Pisselet (ancien proviseur), Mme Degroote (proviseure titulaire) et du rectorat pour ne plus assurer des cours au collège.
Après consultation de la DPE par la direction, la réponse des deux proviseurs a toujours été néga- tive, justifiée par le fait que le poste de M. Bellido, spécifique et rattaché exclusivement au lycée, ne pouvait pas être remis en cause. De fait, les circulaires publiées par le Ministère et le Rectorat concernant les mesures de carte scolaire et les compléments de service confirment que deux ensei- gnants ne peuvent être en concurrence que s’ils sont affectés sur le même type de poste ; dans le cas précis d’un poste spécifique, la règle du dernier arrivé ne peut donc pas être considérée tant que les besoins spécifiques restent inchangés.
Le collège lésé est en CITIS pour accident de service.
Effectivement, c'est plus clair et plus exact ici, et apparemment la sœur de la ministre a donc bénéficié d'un vrai passe-droit.
- JennyMédiateur
Oui, en dehors de la méthode odieuse et hors des clous, aucune injustice ici pour la sœur de la députée.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
"Sur l'éthique sur le réel
Sur les visages des collègues
Avec les talons de mes rangers
J'écris ton nom
Justice."
Sur les visages des collègues
Avec les talons de mes rangers
J'écris ton nom
Justice."
On est dirigé par des poètes.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Jenny a écrit:C’est plus clair, ici.
https://sud-luttedeclasses-education.org/docrestreint.api/582/d19272d92e22ffffa1140cb0a1ddd7c4103f168c7b59308bc2bda4f32b8d1182/pdf/europole_-_lettre_rectrice_is_educ_38_26.02_24_.pdfNous apprenons qu’un collègue d’espagnol, M. Bellido Federico, en poste chaire sur profil lycée, à la Cité Scolaire Internationale Europole de Grenoble, depuis le 1er septembre 2022, s’est brusquement vu signifier par téléphone, la veille des fêtes de noël, que son service d’enseignement allait changer à la rentrée des vacances. Le proviseur remplaçant l’a informé qu’il devrait désor- mais, en milieu d’année scolaire, laisser une de ses classes de lycée pour prendre en charge une classe de 4ème, en complément de service au collège.
Lors d’un entretien avec M. Cannafarina, proviseur remplaçant, en présence de Mme Ferran- ti, proviseure adjointe et de Mme Geoffray, IPR d’Espagnol, nous découvrons que l’ordre vient di- rectement du Ministère de l’éducation, sans transiter par les services du rectorat.
En revanche, l’ordre semble n’avoir été que verbal puisque aucun écrit émanant du Minis- tère n’a été transmis à l’intéressé. Les heures au collège avaient été initialement données à une col- lègue de M. Bellido, Mme Patacq-Crouzet. Celle-ci fait régulièrement, depuis au moins deux ans, des démarches auprès de M. Pisselet (ancien proviseur), Mme Degroote (proviseure titulaire) et du rectorat pour ne plus assurer des cours au collège.
Après consultation de la DPE par la direction, la réponse des deux proviseurs a toujours été néga- tive, justifiée par le fait que le poste de M. Bellido, spécifique et rattaché exclusivement au lycée, ne pouvait pas être remis en cause. De fait, les circulaires publiées par le Ministère et le Rectorat concernant les mesures de carte scolaire et les compléments de service confirment que deux ensei- gnants ne peuvent être en concurrence que s’ils sont affectés sur le même type de poste ; dans le cas précis d’un poste spécifique, la règle du dernier arrivé ne peut donc pas être considérée tant que les besoins spécifiques restent inchangés.
Le collège lésé est en CITIS pour accident de service.
Je rejoins Valle, la méthode est scandaleuse.
D'autant que — https://www.marianne.net/societe/education/gabriel-attal-accuse-d-etre-intervenu-pour-favoriser-une-enseignante-soeur-d-une-deputee-renaissance :
Surtout, les syndicats avancent que cet ordre viendrait « d’en haut mais de plus haut que le rectorat… ». Comprendre : le ministère de l’Éducation nationale. Dans leur communiqué, on apprend que la professeure d’espagnol qui remplace Federico Bellido – Anne Patacq-Crouzet –, avait déjà sollicité plusieurs fois la direction de l’établissement pour « exiger (son) changement d’affectation », notamment lors de la rentrée de septembre.
Mais après consultation du rectorat, la proviseure de l’époque avait refusé de céder à cette demande, en s’appuyant sur une circulaire rectorale, comme le mettait également en lumière le média local en ligne Place Gre'net. N'ayant pas obtenu gain de cause, « la situation n’en restera pas là ! », aurait alors lancé la professeure à l’occasion d’une réunion de préparation de la rentrée des classes, comme le rapportent plusieurs témoins.
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Si tu vales valeo.
- OudemiaBon génie
Et le tout sans trace écrite, c'est bien ça ?
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Rien en tout cas qui ait été communiqué. La première PA qui avait refusé d'appliquer est, elle aussi, en arrêt…
L'argument, côté rectorat, est qu'en cas de complément de service, celui-ci revient au dernier arrivé : d'où la “rectification” des attributions. Sauf que les syndicats font remarquer que ce sont des postes à profil et que le collègue spolié ne peut être mis en concurrence qu'avec un poste équivalent, donc en lycée — et non en collège. C'est peut-être ce qui “explique” qu'on lui fasse “cadeau” de ce complément… Quant à la députée, elle ne cache pas être intervenue et en avoir parlé au ministre de l'EN de l'époque, mais ce serait une intervention comme une autre.
L'ensemble est à peu près aussi crédible que l'histoire de la petite souris Fée des dents. Bref, ça sent la magouille à des kilomètres à la ronde…
L'argument, côté rectorat, est qu'en cas de complément de service, celui-ci revient au dernier arrivé : d'où la “rectification” des attributions. Sauf que les syndicats font remarquer que ce sont des postes à profil et que le collègue spolié ne peut être mis en concurrence qu'avec un poste équivalent, donc en lycée — et non en collège. C'est peut-être ce qui “explique” qu'on lui fasse “cadeau” de ce complément… Quant à la députée, elle ne cache pas être intervenue et en avoir parlé au ministre de l'EN de l'époque, mais ce serait une intervention comme une autre.
L'ensemble est à peu près aussi crédible que l'histoire de la petite souris Fée des dents. Bref, ça sent la magouille à des kilomètres à la ronde…
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- SisypheHabitué du forum
Mais si notre collègue n'a pas reçu d'ordre écrit, pourquoi obéit-il ? Ne pouvait-il pas se rendre selon son EDT habituel dans ses cours avec ses secondes et constater la présence de ladite sœur de cette députée ? Se féliciter benoîtement que l'EN ait pris la mesure des besoins des élèves en proposant deux enseignants à cette classe et commencer à enseigner ?
Je suppose que c'est très difficile à faire mais il me semble qu'en l'absence d'ordre écrit, c'est ce que je proposerais à un collègue dans le même cas. Car est-il protégé lorsqu'il enseigne, sans ordre officiel, en collège ? Que se passerait-il si un élève de quatrième était victime d'un malaise en sa présence ou si, se rendant à un cours de quatrième, il était victime d'un accident du travail à un moment où il n'était pas officiellement de service ?
Je suppose que c'est très difficile à faire mais il me semble qu'en l'absence d'ordre écrit, c'est ce que je proposerais à un collègue dans le même cas. Car est-il protégé lorsqu'il enseigne, sans ordre officiel, en collège ? Que se passerait-il si un élève de quatrième était victime d'un malaise en sa présence ou si, se rendant à un cours de quatrième, il était victime d'un accident du travail à un moment où il n'était pas officiellement de service ?
- Clecle78Bon génie
Dans certains pays le ministre démissionnerait, mais pas sur l'Olympe, bien évidemment.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Sisyphe a écrit:Mais si notre collègue n'a pas reçu d'ordre écrit, pourquoi obéit-il ? Ne pouvait-il pas se rendre selon son EDT habituel dans ses cours avec ses secondes et constater la présence de ladite sœur de cette députée ? Se féliciter benoîtement que l'EN ait pris la mesure des besoins des élèves en proposant deux enseignants à cette classe et commencer à enseigner ?
Je suppose que c'est très difficile à faire mais il me semble qu'en l'absence d'ordre écrit, c'est ce que je proposerais à un collègue dans le même cas. Car est-il protégé lorsqu'il enseigne, sans ordre officiel, en collège ? Que se passerait-il si un élève de quatrième était victime d'un malaise en sa présence ou si, se rendant à un cours de quatrième, il était victime d'un accident du travail à un moment où il n'était pas officiellement de service ?
Le collègue a été informé par téléphone juste avant la rentrée (ordre direct donc) — et il a constaté que son EDT avait été modifié. S'y rendre serait créer un incident et se mettre en faute.
En revanche, il semble bien qu'aucun ordre écrit n'ait circulé ni depuis le MEN vers le Rectorat, ni depuis le Rectorat jusqu'au proviseur (nommé en remplacement de celle qui est en arrêt).
Il me semble que tous ont cru pouvoir plaider le simple ajustement administratif technique interne à un établissement — ce qui n'est évidemment pas le cas…
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Si tu vales valeo.
- dandelionVénérable
Dans tous les cas, comment justifier de changer le professeur en cours d’année? Comment le justifier auprès des élèves (et des parents) avec qui on a déjà travaillé plusieurs mois?
S’il s’agit d’un poste spécifique, c’est encore plus dur à justifier, notamment s’il requiert une certification.
Que l’on s’abaisse à demander des passe-droits, c’est habituel, qu’on le fasse de manière aussi éhontée, sans crainte aucune des conséquences, cela montre le niveau de déchéance que nous avons atteint. Agir en fonctionnaire de l’Etat…
S’il s’agit d’un poste spécifique, c’est encore plus dur à justifier, notamment s’il requiert une certification.
Que l’on s’abaisse à demander des passe-droits, c’est habituel, qu’on le fasse de manière aussi éhontée, sans crainte aucune des conséquences, cela montre le niveau de déchéance que nous avons atteint. Agir en fonctionnaire de l’Etat…
- joebar69Fidèle du forum
Le procédé utilisé est clairement hors-les-clous.
Je suis surpris également (mais les infos sont incomplètes) que le collègue lésé n'ait pas, au moins, consulté la cellule juridique d'un syndicat.
Une fois la VS signée, il me semble quand même "intouchable", du moins pour l'année en cours.
Par ailleurs, cette députée, reconnue pour d'autres propos odieux sur les AESH, fait partie de ces personnes pour lesquelles la "Justice" est toujours vue sous un angle qui induirait un strabisme divergent à un aveugle. Encore une amputée de la honte !
Je suis surpris également (mais les infos sont incomplètes) que le collègue lésé n'ait pas, au moins, consulté la cellule juridique d'un syndicat.
Une fois la VS signée, il me semble quand même "intouchable", du moins pour l'année en cours.
Par ailleurs, cette députée, reconnue pour d'autres propos odieux sur les AESH, fait partie de ces personnes pour lesquelles la "Justice" est toujours vue sous un angle qui induirait un strabisme divergent à un aveugle. Encore une amputée de la honte !
- Clecle78Bon génie
Mais il n'y a pas de suite concrète à ces révélations ? Le fait du prince s'applique sans autre forme de procès ? Il y a de quoi devenir fou devant une telle injustice et un tel cynisme dans l'impunité totale.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
joebar69 a écrit:Je suis surpris également (mais les infos sont incomplètes) que le collègue lésé n'ait pas, au moins, consulté la cellule juridique d'un syndicat.
Non, mais il s'est fait accompagner par un syndicat — https://sud-luttedeclasses-education.org/docrestreint.api/581/eafc608af99c4cddb6b6299f80756fc0d866661de8480bf515a61622c2731d45/pdf/europole_-_cp_is_educ_38_fev__2024_.pdf :
Bizarrement la proviseure titulaire n’est pas celle qui a signifié la décision à M. Bellido, coïncidence, elle est en arrêt depuis que l’ordre est venu d’en haut. Mercredi 10 janvier, le proviseur par intérim convoque M. Bellido en présence de son adjointe et de l’inspectrice d’espagnol. Aucune justification à la décision, ni sur l’urgence de ce changement sans ménagement. Le proviseur admet la violence de cette imposition et la souffrance qu’elle peut susciter chez le professeur qui avait entrepris des projets avec ses élèves et qu’il doit abandonner du jour au lendemain. Le choc pousse M. Bellido dans un état de dépression, c’est la deuxième victime à ce stade-là. En guise de compensation, on lui fait cadeau d’une diminution de service et on l’invite à remplir les registres de santé et sécurité ou à se tourner vers les syndicats pour faire appel de la décision. Depuis lors, les élèves s’émeuvent et le font par écrit, en retour le délégué de classe est convoqué à la direction. Les parents d’élèves demandent des explications, la direction répond que même si ce n’est pas usuel, cela arrive et c’est une décision interne...faisant suite à une contestation suivie d’un ordre qui est redescendu … ! La direction reconnaît que pour M. Bellido ce n’est pas facile humainement mais elle rassure les parents, ils ont vite trouvé un remplaçant.
Cela relève clairement de la maltraitance — en plus du passe-droit et de la transgression des attributions de postes à profil.
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- Clecle78Bon génie
C'est positivement odieux. Et les collègues le soutiennent ?
- joebar69Fidèle du forum
Merci @ETO pour ces infos.
Ah ! La bienveillance à la sauce EN.
Encore un évènement qui confirme mon choix de ne plus m'investir, hors du cadre réglementaire, dans ce métier.
Ah ! La bienveillance à la sauce EN.
Encore un évènement qui confirme mon choix de ne plus m'investir, hors du cadre réglementaire, dans ce métier.
- dandelionVénérable
Ignoble et ignominieux. L’époque est propice à ce que j’appelle les ‘grabbers’, des personnes sans foi ni loi qui sont prêtes à tout pour arriver à leurs fins.
- valleExpert spécialisé
[quote="epekeina.tes.ousias"]
— https://sud-luttedeclasses-education.org/docrestreint.api/581/eafc608af99c4cddb6b6299f80756fc0d866661de8480bf515a61622c2731d45/pdf/europole_-_cp_is_educ_38_fev__2024_.pdf :
— https://sud-luttedeclasses-education.org/docrestreint.api/581/eafc608af99c4cddb6b6299f80756fc0d866661de8480bf515a61622c2731d45/pdf/europole_-_cp_is_educ_38_fev__2024_.pdf :
Je m'interroge beaucoup sur le rôle de ces deux fonctionnaires.Mercredi 10 janvier, le proviseur par intérim convoque M. Bellido en présence de son adjointe et de l’inspectrice d’espagnol.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
valle a écrit:Je m'interroge beaucoup sur le rôle de ces deux fonctionnaires.epekeina.tes.ousias a écrit:
— https://sud-luttedeclasses-education.org/docrestreint.api/581/eafc608af99c4cddb6b6299f80756fc0d866661de8480bf515a61622c2731d45/pdf/europole_-_cp_is_educ_38_fev__2024_.pdf :
Mercredi 10 janvier, le proviseur par intérim convoque M. Bellido en présence de son adjointe et de l’inspectrice d’espagnol.
La présence de l'adjointe ne me choque pas — celle de l'inspectrice… Si ordre lui a été donné, par le rectorat, de se rendre sur place…
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- valleExpert spécialisé
Je ne suis pas choqué par leur présence, mais par leur absence de réaction (qui en plus a sans doute été lue par l'intéressé comme une connivence) devant un agissement qui aurait dû allumer bien plus d'une alerte chez un cadre de la FP.
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