- zigmag17Guide spirituel
Ajonc35 a écrit:Pour moi, c'est comme apprendre à nager tout seul, sans aucun conseil, aucune indication, ... ou apprendre à cuisiner tout seul aussi... 1. Chacun y arrivera 2. Mais ça prendra du temps 3. Chacun fera beaucoup de bêtises 4. Il faudra corriger.sexychocolat29 a écrit:. « l'élève qui construit son savoir » . Pensez-vous à la NeuroEducation ? ( utilisation des neurosciences et de l’éducation ?) . Je dis ça car je sors d’un stage là dessus où on nous a vanté les mérites de cette nouvelle façon de travailler des élèves… ce serait la solution miracle et le professeur ne ferait plus cours : c’est l’élève qui construit son propre cours ( avec qd même la correction de l’enseignant ) mais plus jamais de cours magistraux… On utilise les groupes pour les faire travailler ensemble, les outils numériques pour les tester en amont , pendant et en aval ( Plickers, quiziniere, flash carte, kahoot… tout ça sans les noter ) puis à la fin du chapitre on fait une évaluation sur un de ces supports … J’ai mon idée de ce qui se cache derrière tout ça , mais je voulais avoir votre avis …Jul a écrit:L'élève qui construit son propre savoir, nous sommes bien placés pour savoir à quel point c'est inefficace. Inutile de s'acharner, on sait quelles méthodes sont les plus efficaces. On va dans la mauvaise direction.almuixe a écrit:J'ai parcouru le rapport qu'elle a écrit en 2002 sur le lycée. Elle a l'air bien convaincue par les bienfaits des IDD, TPE ainsi que de la supériorité des méthodes actives et constructivistes.
On risque d'avoir le pire des deux conceptions de l'école : un collège qui trie et exclue avec une valorisation des pédagogies où l'élève construit son propre savoir. Et mon petit doigt me dit qu'on va surtout vanter ces pédagogies comme parfaites pour les élèves en difficultés.
Peut- on apprendre à conduire seul, juste en ayant été passager? Pire, piloter un avion ?
Mais on sait bien comment ça fonctionne. Pendant des années ce fut le mantra en LP : "l'élève construit son savoir", "on part des connaissances de l'élève pour bâtir un cours", " les résumés c'est mal, la trace écrite peut tenir en une phrase ou un schéma ", " apprendre par cœur ne sert à rien".
Le degré d'indigence a été si vite atteint que finalement il y a eu revirement et les consignes officielles sont revenues à un minimum de bon sens. Mais le mal était fait.
- Ajonc35Sage
Les enseignants le savent bien sûr, mais comme ils n'appliquent pas ou en tout cas suffisamment, il fait en remettre une couche.zigmag17 a écrit:Ajonc35 a écrit:Pour moi, c'est comme apprendre à nager tout seul, sans aucun conseil, aucune indication, ... ou apprendre à cuisiner tout seul aussi... 1. Chacun y arrivera 2. Mais ça prendra du temps 3. Chacun fera beaucoup de bêtises 4. Il faudra corriger.sexychocolat29 a écrit:. « l'élève qui construit son savoir » . Pensez-vous à la NeuroEducation ? ( utilisation des neurosciences et de l’éducation ?) . Je dis ça car je sors d’un stage là dessus où on nous a vanté les mérites de cette nouvelle façon de travailler des élèves… ce serait la solution miracle et le professeur ne ferait plus cours : c’est l’élève qui construit son propre cours ( avec qd même la correction de l’enseignant ) mais plus jamais de cours magistraux… On utilise les groupes pour les faire travailler ensemble, les outils numériques pour les tester en amont , pendant et en aval ( Plickers, quiziniere, flash carte, kahoot… tout ça sans les noter ) puis à la fin du chapitre on fait une évaluation sur un de ces supports … J’ai mon idée de ce qui se cache derrière tout ça , mais je voulais avoir votre avis …Jul a écrit:
L'élève qui construit son propre savoir, nous sommes bien placés pour savoir à quel point c'est inefficace. Inutile de s'acharner, on sait quelles méthodes sont les plus efficaces. On va dans la mauvaise direction.
Peut- on apprendre à conduire seul, juste en ayant été passager? Pire, piloter un avion ?
Mais on sait bien comment ça fonctionne. Pendant des années ce fut le mantra en LP : "l'élève construit son savoir", "on part des connaissances de l'élève pour bâtir un cours", " les résumés c'est mal, la trace écrite peut tenir en une phrase ou un schéma ", " apprendre par cœur ne sert à rien".
Le degré d'indigence a été si vite atteint que finalement il y a eu revirement et les consignes officielles sont revenues à un minimum de bon sens. Mais le mal était fait.
Lors d'une inspection, il y a longtemps, j'avais mis en avant, comme je le faisais toujours, les mots clés du chapitre avec une définition construite ensemble. Bilan, oui c'était bien, mais il aurait fallu que ce soit les élèves qui le fassent seuls et par exemple en.petits groupes ( 1 heure d'hg par semaine, j'aurais fait 1/ 3 voire 1/4 du progamme à cette allure). J'ai pris note et j'ai continué à faire à ma sauce.
Edit: il y a quelques années,j'ai pu suivre une journée " entreprendre pour apprendre", Une journée où je n'avais rien à faire, sauf à suivre différents groupes sur mes heures habituelles. Personnellement, je n'ai rien retenu sauf que ça a débouché sur pas grand chose, que ça a demandé beaucoup de temps ( une journee) et que ce genre de truc, ça coûte des sous ( la, c'était un test offert)
La journee: travail en groupes, puis mélange des groupes pour confronter les idées, puis retour au groupe initial et retravail de groupe et bilan. Les enseignants d'économie auraient fait mieux, plus vite et plus efficace pour moins cher.
Les élèves de bac pro étaient mélanges à des étudiants en BTS, ces derniers coachaient.
- BalthazaardVénérable
Pontorson50 a écrit:
On a un exemple de contradiction de ce genre avec les "journées portes ouvertes" où chacun est censé défendre son établissement et non le fait d'être agent de l'État dans l'établissement (pour ma part je me définis comme professeur au collège x et non professeur du collège x). Ces journées portes ouvertes ont un sens lorsque l'offre d'un établissement est réellement différente de l'offre d'un autre (typiquement en lycée), elles sont paradoxales dans un collège où en principe le tronc commun doit être massif, et où en principe la carte scolaire se fonde sur l'égalité de traitement entre les élèves sur tout le territoire. Certains projets pédagogiques visent parfois aussi à sauver des postes en exposant aux parents à séduire ce que l'établissement fera de mieux, de personnel, d'unique. Dans les journées portes ouvertes, il s'agit d'ailleurs non pas tant de montrer la vie quotidienne de l'établissement, que ce qui le sort du commun.
Je suis heureux de te lire...j'ai toujours pensé cela et j'ai moins l'impression d'être un extraterrestre, tant l'enthousiasme des collègues lors de ces journées me paraissait autant incongru qu'évident pour eux.
- Clecle78Bon génie
Comme dit dans le texte en lien plus haut l'enthousiasme est un peu contraint par la nécessité de garder son poste pour certains collègues (au hasard, le prof de latin). Je me reconnais tout à fait dedans et ça me rend triste, cette déchéance.Balthazaard a écrit:Pontorson50 a écrit:
On a un exemple de contradiction de ce genre avec les "journées portes ouvertes" où chacun est censé défendre son établissement et non le fait d'être agent de l'État dans l'établissement (pour ma part je me définis comme professeur au collège x et non professeur du collège x). Ces journées portes ouvertes ont un sens lorsque l'offre d'un établissement est réellement différente de l'offre d'un autre (typiquement en lycée), elles sont paradoxales dans un collège où en principe le tronc commun doit être massif, et où en principe la carte scolaire se fonde sur l'égalité de traitement entre les élèves sur tout le territoire. Certains projets pédagogiques visent parfois aussi à sauver des postes en exposant aux parents à séduire ce que l'établissement fera de mieux, de personnel, d'unique. Dans les journées portes ouvertes, il s'agit d'ailleurs non pas tant de montrer la vie quotidienne de l'établissement, que ce qui le sort du commun.
Je suis heureux de te lire...j'ai toujours pensé cela et j'ai moins l'impression d'être un extraterrestre, tant l'enthousiasme des collègues lors de ces journées me paraissait autant incongru qu'évident pour eux.
- CasparProphète
Il me semble que les JPO ne sont obligatoires que s'il y a concurrence du privé sur le même bassin ou la même commune. Nous n'en faisions pas dans mon ancien collège. Si quelqu'un peut confirmer ou infirmer mes dires...
- valleExpert spécialisé
"Obligatoires" dans quel sens ? Pour les enseignants, pour l'établissement ?
- BaldredSage
Caspar a écrit:Il me semble que les JPO ne sont obligatoires que s'il y a concurrence du privé sur le même bassin ou la même commune. Nous n'en faisions pas dans mon ancien collège. Si quelqu'un peut confirmer ou infirmer mes dires...
Dans mon collège, la JPO comptant comme rattrapage de la journée de solidarité, elle est obligatoire, sans lien avec le but, réel, de faire la pub par rapport au privé
- JennyMédiateur
J'en ai rarement fait. Ca ne doit pas être obligatoire.
- ElyasEsprit sacré
Baldred a écrit:Caspar a écrit:Il me semble que les JPO ne sont obligatoires que s'il y a concurrence du privé sur le même bassin ou la même commune. Nous n'en faisions pas dans mon ancien collège. Si quelqu'un peut confirmer ou infirmer mes dires...
Dans mon collège, la JPO comptant comme rattrapage de la journée de solidarité, elle est obligatoire, sans lien avec le but, réel, de faire la pub par rapport au privé
Chez moi, on nous laisse le choix entre un mercredi après-midi pour les oraux blancs du DNB ou la JPO un samedi matin, tout cela dans le but de rattraper la journée de solidarité.
- TFSFidèle du forum
Les JPO ne font pas partie des ORS.
- AstuceNiveau 7
Les oraux blancs du DNB non plus ?
Alors comment est « rattrapée » la journée de solidarité dans vos établissements ?
Alors comment est « rattrapée » la journée de solidarité dans vos établissements ?
- JennyMédiateur
Elle n’est pas rattrapée.
La dernière fois que je l’ai rattrapée, c’était en surveillant des collés.
La dernière fois que je l’ai rattrapée, c’était en surveillant des collés.
- GanbatteHabitué du forum
Jenny a écrit:J'en ai rarement fait. Ca ne doit pas être obligatoire.
Pas obligatoire certes, mais difficile de s'en dispenser dans un contexte de concurrence avec le privé...
- valleExpert spécialisé
On en parlait ici l'autre jour : le TA a bien validé le retrait d'1/30 à un collègue pour non participation à une JPO (et c'est une décision assez ancienne).TFS a écrit:Les JPO ne font pas partie des ORS.
- Clecle78Bon génie
Dans tous mes derniers établissements c'était la journée de solidarité, donc obligatoire. Avant 2005 les gens venaient s'ils avaient cours le samedi ou s'ils étaient volontaires (au hasard, les profs de latin, par exemple).
- valleExpert spécialisé
Si une JPO est organisée, elle est obligatoire pour les enseignants s'il s'agit de la journée de solidarité, qu'il y ait du privé ou non.Caspar a écrit:Il me semble que les JPO ne sont obligatoires que s'il y a concurrence du privé sur le même bassin ou la même commune. Nous n'en faisions pas dans mon ancien collège. Si quelqu'un peut confirmer ou infirmer mes dires...
Mais leur organisation n'est pas obligatoire pour l'établissement : ce n'est pas un dû aux élèves / familles potentiels, mais je suppose que les CDE peuvent avoir plusieurs motifs pour les organiser (usage, concurrence avec le privé, demande de leur hiérarchie, volonté d'ouvrir l'établissement à la communauté scolaire, recherche d'un résultat pédagogique...).
- NateizeNiveau 1
Moonchild a écrit:
On conserverait donc les groupes avec toute l'usine à gaz des barrettes et les emplois du temps pourris qui en découlent, mais en préservant une hétérogénéité qui a rendu le collège inefficace ; au passage, on reprendra bien une louche d'interdisciplinarité ou de "projets" pour satisfaire les revendications des plus progressistes des syndicats. Bref, on serait perdants sur tous les tableaux.
C'est hélas ce que demandent nombre de nos syndicats : qu'on laisse la priorité et les moyens qui vont avec aux "projets". Pourquoi ? Parce nombre de collègues ne veulent plus faire cours. Parce que quand le DASEN vient visiter son collège, le CDE qui demandent à ses équipes de faire cours est moins mis en avant que celui qui fait des projets en veux-tu-en-voilà.
Je n'ai à titre personnel, rien contre les projets si ça n'annulait un nombre hallucinant d'heures de cours (et donc au final nuisait aux élèves) et si ça ne se faisait pas au détriment des cours "traditionnels". Or, quand tu finances une myriade de projets sur la DGH, ça se fait en augmentant le nombre d'élèves par classe ou en diminuant les possibilités de mises en place de soutien ou d'accompagnement des élèves.
Donc en effet, les annonces d'Attal viennent frontalement heurter ces projets. Si le boulot de Belloubet c'est de contenter ceux qui sont les tenants des "projets", on fera partout comme on fait dans mon académie : des groupes pour être dans les clous mais sans moyens supplémentaires pour ne pas déplaire aux "porteurs de projets" et aux CDE qui se font mousser avec ces projets.
Au final, on continuera à enfoncer les élèves et on chargera un peu plus la barque des collègues de Maths et de Français (tout en se plaignant après à longueur d'année que les élèves ne savent plus lire, écrire ou compter).
- NateizeNiveau 1
Moonchild a écrit:
On conserverait donc les groupes avec toute l'usine à gaz des barrettes et les emplois du temps pourris qui en découlent, mais en préservant une hétérogénéité qui a rendu le collège inefficace ; au passage, on reprendra bien une louche d'interdisciplinarité ou de "projets" pour satisfaire les revendications des plus progressistes des syndicats. Bref, on serait perdants sur tous les tableaux.
C'est hélas ce que demandent nombre de nos syndicats : qu'on laisse la priorité et les moyens qui vont avec aux "projets". Pourquoi ? Parce nombre de collègues ne veulent plus faire cours. Parce que quand le DASEN vient visiter son collège, le CDE qui demandent à ses équipes de faire cours est moins mis en avant que celui qui fait des projets en veux-tu-en-voilà.
Je n'ai à titre personnel, rien contre les projets si ça n'annulait un nombre hallucinant d'heures de cours (et donc au final nuisait aux élèves) et si ça ne se faisait pas au détriment des cours "traditionnels". Or, quand tu finances une myriade de projets sur la DGH, ça se fait en augmentant le nombre d'élèves par classe ou en diminuant les possibilités de mises en place de soutien ou d'accompagnement des élèves.
Donc en effet, les annonces d'Attal viennent frontalement heurter ces projets. Si le boulot de Belloubet c'est de contenter ceux qui sont les tenants des "projets", on fera partout comme on fait dans mon académie : des groupes pour être dans les clous mais sans moyens supplémentaires pour ne pas déplaire aux "porteurs de projets" et aux CDE qui se font mousser avec ces projets.
Au final, on continuera à enfoncer les élèves et on chargera un peu plus la barque des collègues de Maths et de Français (tout en se plaignant après à longueur d'année que les élèves ne savent plus lire, écrire ou compter).
- NateizeNiveau 1
Moonchild a écrit:
On conserverait donc les groupes avec toute l'usine à gaz des barrettes et les emplois du temps pourris qui en découlent, mais en préservant une hétérogénéité qui a rendu le collège inefficace ; au passage, on reprendra bien une louche d'interdisciplinarité ou de "projets" pour satisfaire les revendications des plus progressistes des syndicats. Bref, on serait perdants sur tous les tableaux.
C'est hélas ce que demandent nombre de nos syndicats : qu'on laisse la priorité et les moyens qui vont avec aux "projets". Pourquoi ? Parce nombre de collègues ne veulent plus faire cours. Parce que quand le DASEN vient visiter son collège, le CDE qui demandent à ses équipes de faire cours est moins mis en avant que celui qui fait des projets en veux-tu-en-voilà.
Je n'ai à titre personnel, rien contre les projets si ça n'annulait un nombre hallucinant d'heures de cours (et donc au final nuisait aux élèves) et si ça ne se faisait pas au détriment des cours "traditionnels". Or, quand tu finances une myriade de projets sur la DGH, ça se fait en augmentant le nombre d'élèves par classe ou en diminuant les possibilités de mises en place de soutien ou d'accompagnement des élèves.
Donc en effet, les annonces d'Attal viennent frontalement heurter ces projets. Si le boulot de Belloubet c'est de contenter ceux qui sont les tenants des "projets", on fera partout comme on fait dans mon académie : des groupes pour être dans les clous mais sans moyens supplémentaires pour ne pas déplaire aux "porteurs de projets" et aux CDE qui se font mousser avec ces projets.
Au final, on continuera à enfoncer les élèves et on chargera un peu plus la barque des collègues de Maths et de Français (tout en se plaignant après à longueur d'année que les élèves ne savent plus lire, écrire ou compter).
- CasparProphète
valle a écrit:Si une JPO est organisée, elle est obligatoire pour les enseignants s'il s'agit de la journée de solidarité, qu'il y ait du privé ou non.Caspar a écrit:Il me semble que les JPO ne sont obligatoires que s'il y a concurrence du privé sur le même bassin ou la même commune. Nous n'en faisions pas dans mon ancien collège. Si quelqu'un peut confirmer ou infirmer mes dires...
Mais leur organisation n'est pas obligatoire pour l'établissement : ce n'est pas un dû aux élèves / familles potentiels, mais je suppose que les CDE peuvent avoir plusieurs motifs pour les organiser (usage, concurrence avec le privé, demande de leur hiérarchie, volonté d'ouvrir l'établissement à la communauté scolaire, recherche d'un résultat pédagogique...).
Oui, ça semble logique en effet.
- JennyMédiateur
Comment ça des projets pris sur la DHG ?
Je crois que certains fantasment sur les projets. Il faut prendre sur ses heures de cours et son temps libre, y passer beaucoup de temps, parfois batailler avec la direction... parfois pour rien, souvent quelques HSE sur le reliquat, et dans certains bahuts quelques HSE, mais moins que les heures passées à travailler.
Ou alors, je m'y prends très mal.
Je crois que certains fantasment sur les projets. Il faut prendre sur ses heures de cours et son temps libre, y passer beaucoup de temps, parfois batailler avec la direction... parfois pour rien, souvent quelques HSE sur le reliquat, et dans certains bahuts quelques HSE, mais moins que les heures passées à travailler.
Ou alors, je m'y prends très mal.
- CasparProphète
Jenny a écrit:Comment ça des projets pris sur la DHG ?
Je crois que certains fantasment sur les projets. Il faut prendre sur ses heures de cours et son temps libre, y passer beaucoup de temps, parfois batailler avec la direction... parfois pour rien, souvent quelques HSE sur le reliquat, et dans certains bahuts quelques HSE, mais moins que les heures passées à travailler.
Ou alors, je m'y prends très mal.
Quelques petites HSE en effet pour organiser ou accompagner un voyage scolaire à l'étranger, donc autant dire que c'est du bénévolat.
- JennyMédiateur
Lire qu'on s'investit pour ne pas faire cours, c'est quand même la meilleure. Faire un projet, c'est aussi faire cours. Pas comme certains collègues le voudraient, mais on transmet aussi des connaissances, on travaille des compétences, on met en oeuvre un programme.
- Clecle78Bon génie
+1Jenny a écrit:Lire qu'on s'investit pour ne pas faire cours, c'est quand même la meilleure. Faire un projet, c'est aussi faire cours. Pas comme certains collègues le voudraient, mais on transmet aussi des connaissances, on travaille des compétences, on met en oeuvre un programme.
- nonoHabitué du forum
Il y a toujours eu des Portes Ouvertes dans les LP où j'ai exercé. Pour faire connaître les formations.
Depuis quelques années, de plus en plus de profs avec leurs classes de 3ème viennent aux PO.
Depuis quelques années, de plus en plus de profs avec leurs classes de 3ème viennent aux PO.
_________________
Prof en LP
- roxanneOracle
Mais, là n'est pas la question. Moi, je m'en fous dans l'absolu que les autres fassent des projets. Ce n'est pas trop mon truc, je crois même que je ne sais pas trop faire. Mais, le problème, c'est que l'institution a survalorisé ce type d'enseignement. Dernièrement, il y avait un article dans le journal sur les collègues ayant reçu les palmes académiques dans le bassin. Bon, il y en a 3 que je connais dont je sais pour les avoir eus comme collègues qu'ils ne font pas le programme. Et même pour les projets, ils sont plus dans le faire savoir que sur le fameux savoir faire. Et l'un d'entre eux, prof de français qui ne fait pas luire un bouquin ni de grammaire. Et même les élèves ne sont pas dupes. Un m'a dit "Ah mais monsieur X, lui il adore faire des formations et être dans le journal." Et oui, il est évidemment formateur en plus. Et moi, je suis "satisfaisante" et pourtant chaque année, mes élèves me remercient. Je ne dis pas que c'est toujours aussi simpliste mais cette tendance lourde tout de même interroge.
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