- Anne_68Niveau 10
Elyas a écrit:Prezbo a écrit:Anne_68 a écrit:@Prezbo @Nounours : L'accès à l'université plus élitiste que l'accès à une prepa française, vraiment ?
Le système allemand ne brade pas le bac (quoique les profs de lycée se plaignent également d'une baisse du niveau), tout le monde ou presque trouve sa place, le taux de chômage des jeunes est moins élevé qu'en France (mais il y a un lien avec la démographie). Surtout, il y a nettement moins de jeunes dans une filière où ils ne peuvent pas réussir par manque de pré-requis. Du coup, moins d'argent jeté par les fenêtres pour offrir des places à des gens qui n'ont ni les capacités, ni la motivation d'être là. Et quasiment personne qui s'inscrit dans une filière non-selective à l'université pour ne pas pointer au chômage. Ça change la donne pour l'ambiance de travail ...
Pour la comparaison fac en Allemagne/prépa en France, on peut discuter...
Mais pour ce qui est d'affirmer que l'Allemagne a des universités gratuites, bien dotées et assurant un enseignement de bon niveau, la réponse est : oui, mais la sélection en amont est bien plus sévère qu'en France, et la possibilité de suivre des études générales conditionnée au niveau de l'élève.
Ensuite, je n'ai pas de chiffres, mais je suppose que la répartition des éléves dans les différents types d'établissements (scolaires et universitaires) est aussi très socialement inégale ?
J'ai quand même l'impression que certains vont chercher dans les systèmes étrangers ce qui les arrange, sans voir le système dans sa globalité.
Là où tu oublies un élément est que la sélection en amont dépend des Landers et, ensuite, le supérieur professionnel est très efficace aussi. La sélection ne se fait pas sur la réussite mais sur quel type de réussite. En France, on ne fait pas ça du tout. Nous sommes bien plus discriminants. Il ne faut pas chercher, nous sommes parmi les champions du monde de l'accroissement des inégalités scolaires durant la scolarité obligatoire.
@Prezbo Le choix entre Fachhochschule (+ ou - IUT), Hochschule (comme l'université mais dans un domaine, p ex ingénierie, transports, architecture, musique, arts ...) et l'université (toutes les filières) se fait en fonction du domaine auquel s'intéresse le jeune. L'origine sociale compte probablement lorsqu'on considère la durée des études, les chances d'insertion professionnelle et le revenu escompté. Mais je n'ai pas de statistiques là-dessus, ce sont des exemples que l'on lit dans la presse.
- JennyMédiateur
Tant mieux pour elle si ça passe, Lene. Je lui souhaite vraiment.
- denis_neoprofsNiveau 5
Pour les (très) bonnes écoles d'ingénieurs, ce que vous dites est largement inexact. Le rythme n'est, et heureusement, pas le même qu'en prépa. Mais les enseignements scientifiques (et les autres) y sont excellents, et demandent malgré tout du travail. Regardez le syllabus de l'école potytechnique, mines de paris, ponts, ensta, supaero, espci, etc.nounours a écrit:Anne_68 a écrit:@Prezbo @Nounours : L'accès à l'université plus élitiste que l'accès à une prepa française, vraiment ?
Le système allemand ne brade pas le bac (quoique les profs de lycée se plaignent également d'une baisse du niveau), tout le monde ou presque trouve sa place, le taux de chômage des jeunes est moins élevé qu'en France (mais il y a un lien avec la démographie). Surtout, il y a nettement moins de jeunes dans une filière où ils ne peuvent pas réussir par manque de pré-requis. Du coup, moins d'argent jeté par les fenêtres pour offrir des places à des gens qui n'ont ni les capacités, ni la motivation d'être là.
Bien sûr ! Je le répète il y a des places vacantes en prépa ! Il n'y a pas que LLG ou Henri 4 ...
D'autre part je ne critique pas le système allemand : c'est globalement un bon système mais qui a également ses défauts (orientation très précoce et la discrimination sociale qui va avec).
Le système français a également des défauts, je ne reviendrai pas sur ceux de l'université, mais en ce qui concerne la filière CPGE/GE le problème ne vient pas des CPGE mais des GE : elles reçoivent les meilleurs élèves, qui ont reçu un enseignement de grande qualité et ont travaillé avec acharnement; et elles gâchent tout ensuite ! Au lieu de continuer dans l'excellence, les élèves sont incités à réseauter, faire la fête et oublier tout ce qu'ils ont appris.
- nounoursNiveau 6
denis_neoprofs a écrit:Pour les (très) bonnes écoles d'ingénieurs, ce que vous dites est largement inexact. Le rythme n'est, et heureusement, pas le même qu'en prépa. Mais les enseignements scientifiques (et les autres) y sont excellents, et demandent malgré tout du travail. Regardez le syllabus de l'école potytechnique, mines de paris, ponts, ensta, supaero, espci, etc.nounours a écrit:Anne_68 a écrit:@Prezbo @Nounours : L'accès à l'université plus élitiste que l'accès à une prepa française, vraiment ?
Le système allemand ne brade pas le bac (quoique les profs de lycée se plaignent également d'une baisse du niveau), tout le monde ou presque trouve sa place, le taux de chômage des jeunes est moins élevé qu'en France (mais il y a un lien avec la démographie). Surtout, il y a nettement moins de jeunes dans une filière où ils ne peuvent pas réussir par manque de pré-requis. Du coup, moins d'argent jeté par les fenêtres pour offrir des places à des gens qui n'ont ni les capacités, ni la motivation d'être là.
Bien sûr ! Je le répète il y a des places vacantes en prépa ! Il n'y a pas que LLG ou Henri 4 ...
D'autre part je ne critique pas le système allemand : c'est globalement un bon système mais qui a également ses défauts (orientation très précoce et la discrimination sociale qui va avec).
Le système français a également des défauts, je ne reviendrai pas sur ceux de l'université, mais en ce qui concerne la filière CPGE/GE le problème ne vient pas des CPGE mais des GE : elles reçoivent les meilleurs élèves, qui ont reçu un enseignement de grande qualité et ont travaillé avec acharnement; et elles gâchent tout ensuite ! Au lieu de continuer dans l'excellence, les élèves sont incités à réseauter, faire la fête et oublier tout ce qu'ils ont appris.
Les syllabus sont une vitrine, un peu comme les programmes de terminales ... ce qui compte c’est le degré d’exigence aux examens.
- denis_neoprofsNiveau 5
nounours a écrit:denis_neoprofs a écrit:Pour les (très) bonnes écoles d'ingénieurs, ce que vous dites est largement inexact. Le rythme n'est, et heureusement, pas le même qu'en prépa. Mais les enseignements scientifiques (et les autres) y sont excellents, et demandent malgré tout du travail. Regardez le syllabus de l'école potytechnique, mines de paris, ponts, ensta, supaero, espci, etc.nounours a écrit:Anne_68 a écrit:@Prezbo @Nounours : L'accès à l'université plus élitiste que l'accès à une prepa française, vraiment ?
Le système allemand ne brade pas le bac (quoique les profs de lycée se plaignent également d'une baisse du niveau), tout le monde ou presque trouve sa place, le taux de chômage des jeunes est moins élevé qu'en France (mais il y a un lien avec la démographie). Surtout, il y a nettement moins de jeunes dans une filière où ils ne peuvent pas réussir par manque de pré-requis. Du coup, moins d'argent jeté par les fenêtres pour offrir des places à des gens qui n'ont ni les capacités, ni la motivation d'être là.
Bien sûr ! Je le répète il y a des places vacantes en prépa ! Il n'y a pas que LLG ou Henri 4 ...
D'autre part je ne critique pas le système allemand : c'est globalement un bon système mais qui a également ses défauts (orientation très précoce et la discrimination sociale qui va avec).
Le système français a également des défauts, je ne reviendrai pas sur ceux de l'université, mais en ce qui concerne la filière CPGE/GE le problème ne vient pas des CPGE mais des GE : elles reçoivent les meilleurs élèves, qui ont reçu un enseignement de grande qualité et ont travaillé avec acharnement; et elles gâchent tout ensuite ! Au lieu de continuer dans l'excellence, les élèves sont incités à réseauter, faire la fête et oublier tout ce qu'ils ont appris.
Les syllabus sont une vitrine, un peu comme les programmes de terminales ... ce qui compte c’est le degré d’exigence aux examens.
Entièrement d'accord avec vous. Et je les connais un tout petit peu, venant moi meme de supaero, et ayant un fils aux ponts. Mais continuez à croire ce que vous voulez.
- nounoursNiveau 6
denis_neoprofs a écrit:nounours a écrit:denis_neoprofs a écrit:Pour les (très) bonnes écoles d'ingénieurs, ce que vous dites est largement inexact. Le rythme n'est, et heureusement, pas le même qu'en prépa. Mais les enseignements scientifiques (et les autres) y sont excellents, et demandent malgré tout du travail. Regardez le syllabus de l'école potytechnique, mines de paris, ponts, ensta, supaero, espci, etc.nounours a écrit:
Bien sûr ! Je le répète il y a des places vacantes en prépa ! Il n'y a pas que LLG ou Henri 4 ...
D'autre part je ne critique pas le système allemand : c'est globalement un bon système mais qui a également ses défauts (orientation très précoce et la discrimination sociale qui va avec).
Le système français a également des défauts, je ne reviendrai pas sur ceux de l'université, mais en ce qui concerne la filière CPGE/GE le problème ne vient pas des CPGE mais des GE : elles reçoivent les meilleurs élèves, qui ont reçu un enseignement de grande qualité et ont travaillé avec acharnement; et elles gâchent tout ensuite ! Au lieu de continuer dans l'excellence, les élèves sont incités à réseauter, faire la fête et oublier tout ce qu'ils ont appris.
Les syllabus sont une vitrine, un peu comme les programmes de terminales ... ce qui compte c’est le degré d’exigence aux examens.
Entièrement d'accord avec vous. Et je les connais un tout petit peu, venant moi meme de supaero, et ayant un fils aux ponts. Mais continuez à croire ce que vous voulez.
Forcément vous n’allez pas dénigrer vos diplômes... Néanmoins je pense avoir une meilleure évaluation de ce système puisque j’en fais partie.
- denis_neoprofsNiveau 5
nounours a écrit:denis_neoprofs a écrit:nounours a écrit:denis_neoprofs a écrit:
Pour les (très) bonnes écoles d'ingénieurs, ce que vous dites est largement inexact. Le rythme n'est, et heureusement, pas le même qu'en prépa. Mais les enseignements scientifiques (et les autres) y sont excellents, et demandent malgré tout du travail. Regardez le syllabus de l'école potytechnique, mines de paris, ponts, ensta, supaero, espci, etc.
Les syllabus sont une vitrine, un peu comme les programmes de terminales ... ce qui compte c’est le degré d’exigence aux examens.
Entièrement d'accord avec vous. Et je les connais un tout petit peu, venant moi meme de supaero, et ayant un fils aux ponts. Mais continuez à croire ce que vous voulez.
Forcément vous n’allez pas dénigrer vos diplômes... Néanmoins je pense avoir une meilleure évaluation de ce système puisque j’en fais partie.
Quelle école ?
- nounoursNiveau 6
denis_neoprofs a écrit:nounours a écrit:denis_neoprofs a écrit:nounours a écrit:
Les syllabus sont une vitrine, un peu comme les programmes de terminales ... ce qui compte c’est le degré d’exigence aux examens.
Entièrement d'accord avec vous. Et je les connais un tout petit peu, venant moi meme de supaero, et ayant un fils aux ponts. Mais continuez à croire ce que vous voulez.
Forcément vous n’allez pas dénigrer vos diplômes... Néanmoins je pense avoir une meilleure évaluation de ce système puisque j’en fais partie.
Quelle école ?
J’enseigne en maths spe donc j’ai un échantillon d’anciens élèves assez important.
- denis_neoprofsNiveau 5
Et vous avez beaucoup d'anciens éléves qui vous parlent de l'X, des mines de Paris ou des ponts et chaussées ? Très très bonne prépa en tout cas ...nounours a écrit:denis_neoprofs a écrit:nounours a écrit:denis_neoprofs a écrit:
Entièrement d'accord avec vous. Et je les connais un tout petit peu, venant moi meme de supaero, et ayant un fils aux ponts. Mais continuez à croire ce que vous voulez.
Forcément vous n’allez pas dénigrer vos diplômes... Néanmoins je pense avoir une meilleure évaluation de ce système puisque j’en fais partie.
Quelle école ?
J’enseigne en maths spe donc j’ai un échantillon d’anciens élèves assez important.
- nounoursNiveau 6
denis_neoprofs a écrit:Et vous avez beaucoup d'anciens éléves qui vous parlent de l'X, des mines de Paris ou des ponts et chaussées ? Très très bonne prépa en tout cas ...nounours a écrit:denis_neoprofs a écrit:nounours a écrit:
Forcément vous n’allez pas dénigrer vos diplômes... Néanmoins je pense avoir une meilleure évaluation de ce système puisque j’en fais partie.
Quelle école ?
J’enseigne en maths spe donc j’ai un échantillon d’anciens élèves assez important.
En effet une prepa dans le top 10 d’à peu près tous les classements.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
lene75 a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:Jenny a écrit:Lene : contrats jeune majeur refusés ici pour ce genre d’études.
Tu cites un cas où le jeune obtient de l’argent et sera autonome très vite.
https://www.lemediasocial.fr/jeunes-sortant-de-l-ase-une-entree-dans-l-age-adulte-encombree-d-obstacles_HxYzQ2Dans ce second cas, la prise en charge s'effectue alors via un « contrat jeune majeur » (CJM). Cette mesure, qui permet de prolonger l'aide éducative et matérielle jusqu'à 21 ans maximum, « est conditionnée au projet du jeune et sa durée excède rarement six mois renouvelables », résume le rapport.
Et sans compter que ça varie d'une région à l'autre.
Pour les différences entre départements, je veux bien le croire, mais là où les contrats sont accordés, à 21 ans ils ont bac+3 et ça devient plus facile d'envisager un master en apprentissage. Je vous donnerai des nouvelles de ma gamine de STMG, mais pour l'instant personne ne lui a déconseillé son projet de prépa, sachant que c'est du STMG donc en principe elle intègre une école de commerce qu'elle peut faire en apprentissage avant ses 21 ans, quasiment toutes proposent l'apprentissage.
Entre les cas particuliers et le phénomène général, à nouveau, il n'y a pas de quoi conclure des premiers au second.
Cf. https://www.cairn.info/revue-education-et-societes-2019-2-page-165.htm [article de 2019 dans Éducation et sociétés]
En France, à 17 ans, les jeunes confiés sont plus nombreux que les jeunes de la population générale à avoir redoublé une fois (48% contre 38%). Pour les jeunes ayant redoublé, le retard est souvent précoce. 39% des jeunes sont en retard à l’entrée en 6e, proportion proche des enfants des catégories les plus défavorisées (avec 42% des enfants d’inactifs et 33% des enfants d’ouvriers non qualifiés). Puis, les redoublements s’accumulent, pour un tiers d’entre eux, au moment de l’entrée en placement et, pour un autre tiers, au cours du placement. À 17 ans, leur taux de scolarisation est inférieur à 80%, c’est-à-dire environ 10 points de moins par rapport à la population générale. Seulement 13% des jeunes de 17 ans dans les dispositifs de protection de l’enfance préparent un baccalauréat général, contre 51% des jeunes issus de leur génération de référence. 40% d’entre eux préparent un certificat d’aptitude professionnelle (CAP) contre 11% dans la population générale (Frechon & Marquet 2016).
_________________
Si tu vales valeo.
- MathadorEmpereur
denis_neoprofs a écrit:nounours a écrit:denis_neoprofs a écrit:Pour les (très) bonnes écoles d'ingénieurs, ce que vous dites est largement inexact. Le rythme n'est, et heureusement, pas le même qu'en prépa. Mais les enseignements scientifiques (et les autres) y sont excellents, et demandent malgré tout du travail. Regardez le syllabus de l'école potytechnique, mines de paris, ponts, ensta, supaero, espci, etc.nounours a écrit:
Bien sûr ! Je le répète il y a des places vacantes en prépa ! Il n'y a pas que LLG ou Henri 4 ...
D'autre part je ne critique pas le système allemand : c'est globalement un bon système mais qui a également ses défauts (orientation très précoce et la discrimination sociale qui va avec).
Le système français a également des défauts, je ne reviendrai pas sur ceux de l'université, mais en ce qui concerne la filière CPGE/GE le problème ne vient pas des CPGE mais des GE : elles reçoivent les meilleurs élèves, qui ont reçu un enseignement de grande qualité et ont travaillé avec acharnement; et elles gâchent tout ensuite ! Au lieu de continuer dans l'excellence, les élèves sont incités à réseauter, faire la fête et oublier tout ce qu'ils ont appris.
Les syllabus sont une vitrine, un peu comme les programmes de terminales ... ce qui compte c’est le degré d’exigence aux examens.
Entièrement d'accord avec vous. Et je les connais un tout petit peu, venant moi meme de supaero, et ayant un fils aux ponts. Mais continuez à croire ce que vous voulez.
Pour avoir récemment mis les pieds dans une école d'ingénieurs, moins prestigieuse certes, j'ai trouvé beaucoup d'examens superficiels et en décalage avec ce que peuvent faire miroiter les descriptifs d'UE. Le suivi du parcours d'études n'est pas forcément si évident que ça pour autant vu qu'on cumule plein de matières diverses et variées, ainsi que des projets chronophages, qui font qu'on a pas le temps d'approfondir sérieusement la théorie comme on peut (et doit) le faire dans les ENS et les magistères.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- denis_neoprofsNiveau 5
nounours a écrit:denis_neoprofs a écrit:Et vous avez beaucoup d'anciens éléves qui vous parlent de l'X, des mines de Paris ou des ponts et chaussées ? Très très bonne prépa en tout cas ...nounours a écrit:denis_neoprofs a écrit:
Quelle école ?
J’enseigne en maths spe donc j’ai un échantillon d’anciens élèves assez important.
En effet une prepa dans le top 10 d’à peu près tous les classements.
Je prends le lycée Fermat, excellent lycée, en mp/mp* en 2023 : 4 X, 2 mines paris, 0 ponts. En comptant ceux qui reviennent en parler, ça fait un sacré échantillon. Mais vous avez raison. Dans ces trois écoles, on n'apprend rien, et on réseaute ... Bonne soirée.
- LemmyKHabitué du forum
J'aimerais savoir également.Clecle78 a écrit:Qui est bibi ?Jacq a écrit:Attendons de voir quand sortiront les "histoires" concernant le parcours professionnel du "Bibi".
Là encore nous risquons de rire un grand coup.
- nounoursNiveau 6
denis_neoprofs a écrit:nounours a écrit:denis_neoprofs a écrit:Et vous avez beaucoup d'anciens éléves qui vous parlent de l'X, des mines de Paris ou des ponts et chaussées ? Très très bonne prépa en tout cas ...nounours a écrit:
J’enseigne en maths spe donc j’ai un échantillon d’anciens élèves assez important.
En effet une prepa dans le top 10 d’à peu près tous les classements.
Je prends le lycée Fermat, excellent lycée, en mp/mp* en 2023 : 4 X, 2 mines paris, 0 ponts. En comptant ceux qui reviennent en parler, ça fait un sacré échantillon. Mais vous avez raison. Dans ces trois écoles, on n'apprend rien, et on réseaute ... Bonne soirée.
Multipliez par 15 années... Et jen’ai jamais eu 0 ponts ...
- denis_neoprofsNiveau 5
Et bien ça se compte en dizaine, à peu près comme moi ...nounours a écrit:denis_neoprofs a écrit:nounours a écrit:denis_neoprofs a écrit:
Et vous avez beaucoup d'anciens éléves qui vous parlent de l'X, des mines de Paris ou des ponts et chaussées ? Très très bonne prépa en tout cas ...
En effet une prepa dans le top 10 d’à peu près tous les classements.
Je prends le lycée Fermat, excellent lycée, en mp/mp* en 2023 : 4 X, 2 mines paris, 0 ponts. En comptant ceux qui reviennent en parler, ça fait un sacré échantillon. Mais vous avez raison. Dans ces trois écoles, on n'apprend rien, et on réseaute ... Bonne soirée.
Multipliez par 15 années... Et jen’ai jamais eu 0 ponts ...
- nounoursNiveau 6
denis_neoprofs a écrit:Et bien ça se compte en dizaine, à peu près comme moi ...nounours a écrit:denis_neoprofs a écrit:nounours a écrit:
En effet une prepa dans le top 10 d’à peu près tous les classements.
Je prends le lycée Fermat, excellent lycée, en mp/mp* en 2023 : 4 X, 2 mines paris, 0 ponts. En comptant ceux qui reviennent en parler, ça fait un sacré échantillon. Mais vous avez raison. Dans ces trois écoles, on n'apprend rien, et on réseaute ... Bonne soirée.
Multipliez par 15 années... Et jen’ai jamais eu 0 ponts ...
15x40 = 600 élèves, j’ai une vision sur l’ensemble des écoles ... Sans compter que j’ai sans doute une certaine expertise pour juger du niveau des évaluations.
- denis_neoprofsNiveau 5
En plus vous savez des mathématiques. C'est impressionnant !nounours a écrit:denis_neoprofs a écrit:Et bien ça se compte en dizaine, à peu près comme moi ...nounours a écrit:denis_neoprofs a écrit:
Je prends le lycée Fermat, excellent lycée, en mp/mp* en 2023 : 4 X, 2 mines paris, 0 ponts. En comptant ceux qui reviennent en parler, ça fait un sacré échantillon. Mais vous avez raison. Dans ces trois écoles, on n'apprend rien, et on réseaute ... Bonne soirée.
Multipliez par 15 années... Et jen’ai jamais eu 0 ponts ...
15x40 = 600 élèves, j’ai une vision sur l’ensemble des écoles ... Sans compter que j’ai sans doute une certaine expertise pour juger du niveau des évaluations.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Quant on pense qu'il suffit de se fonder sur le ressenti pour n'avoir aucun calcul à faire et ne même pas avoir besoin de tenir compte de la réalité…
_________________
Si tu vales valeo.
- nounoursNiveau 6
denis_neoprofs a écrit:En plus vous savez des mathématiques. C'est impressionnant !nounours a écrit:denis_neoprofs a écrit:Et bien ça se compte en dizaine, à peu près comme moi ...nounours a écrit:
Multipliez par 15 années... Et jen’ai jamais eu 0 ponts ...
15x40 = 600 élèves, j’ai une vision sur l’ensemble des écoles ... Sans compter que j’ai sans doute une certaine expertise pour juger du niveau des évaluations.
Soyons sérieux deux secondes, en parlant de mathématiques ...
Voici un cours d'algèbre 1 (1er semestre de la première année d'Ulm) avec les TD et examens afférents. http://gaetan.chenevier.perso.math.cnrs.fr/AlgebreI.html
Voici, par le même enseignant, le cours de théorie algébrique des nombres (3me année de l'X),
http://gaetan.chenevier.perso.math.cnrs.fr/TAN_chenevier.pdf
Alors le deuxième cours aurait un syllabus bien plus impressionnant, pourtant si vous regardez les TD, et surtout les examens, il est clair que le niveau d'exigence est clairement beaucoup plus faible.
Je pense que vous n'aurez aucune difficulté à le constater.
En physique quantique le décalage est encore beaucoup plus grand si on regarde ce qui est exigé en école d'ingénieur ...
- MalavitaÉrudit
lene75 a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:Jenny a écrit:Lene : contrats jeune majeur refusés ici pour ce genre d’études.
Tu cites un cas où le jeune obtient de l’argent et sera autonome très vite.
https://www.lemediasocial.fr/jeunes-sortant-de-l-ase-une-entree-dans-l-age-adulte-encombree-d-obstacles_HxYzQ2Dans ce second cas, la prise en charge s'effectue alors via un « contrat jeune majeur » (CJM). Cette mesure, qui permet de prolonger l'aide éducative et matérielle jusqu'à 21 ans maximum, « est conditionnée au projet du jeune et sa durée excède rarement six mois renouvelables », résume le rapport.
Et sans compter que ça varie d'une région à l'autre.
Pour les différences entre départements, je veux bien le croire, mais là où les contrats sont accordés, à 21 ans ils ont bac+3 et ça devient plus facile d'envisager un master en apprentissage. Je vous donnerai des nouvelles de ma gamine de STMG, mais pour l'instant personne ne lui a déconseillé son projet de prépa, sachant que c'est du STMG donc en principe elle intègre une école de commerce qu'elle peut faire en apprentissage avant ses 21 ans, quasiment toutes proposent l'apprentissage.
J'espère que ton élève arrivera à obtenir un contrat jeune-majeur. J'ai eu le cas de deux élèves engagés dans un cursus de bac pro et qui allaient être majeurs avant la fin du cursus. L'ASE leur mettait la pression pour qu'ils abandonnent leur bac pro pour un CAP en alternance ou trouvent un travail. Le premier n'a pas trouvé et a pu finir son année de terminale mais j'ignore ce qu'il est devenu. La seconde avait la chance d'être dans une famille d'accueil depuis sa petite enfance et qui ne l'a pas mis à la porte. Elle a eu depuis un enfant avec un de ses camarades de classe et elle travaille. Je me souviens de l'angoisse de ces deux élèves et notamment pour l'après. En revanche, dans le département de mes parents, les contrats jeune-majeur sont obtenus en cas de poursuite d'études mais le département est rural et n'a donc pas le même nombre de jeunes dépendant de l'ASE. Ma tante qui travaille justement pour l'ASE était choquée quand je lui parlais des mes deux élèves.
- lene75Prophète
epekeina.tes.ousias a écrit:lene75 a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:Jenny a écrit:Lene : contrats jeune majeur refusés ici pour ce genre d’études.
Tu cites un cas où le jeune obtient de l’argent et sera autonome très vite.
https://www.lemediasocial.fr/jeunes-sortant-de-l-ase-une-entree-dans-l-age-adulte-encombree-d-obstacles_HxYzQ2
Et sans compter que ça varie d'une région à l'autre.
Pour les différences entre départements, je veux bien le croire, mais là où les contrats sont accordés, à 21 ans ils ont bac+3 et ça devient plus facile d'envisager un master en apprentissage. Je vous donnerai des nouvelles de ma gamine de STMG, mais pour l'instant personne ne lui a déconseillé son projet de prépa, sachant que c'est du STMG donc en principe elle intègre une école de commerce qu'elle peut faire en apprentissage avant ses 21 ans, quasiment toutes proposent l'apprentissage.
Entre les cas particuliers et le phénomène général, à nouveau, il n'y a pas de quoi conclure des premiers au second.
Cf. https://www.cairn.info/revue-education-et-societes-2019-2-page-165.htm [article de 2019 dans Éducation et sociétés]
En France, à 17 ans, les jeunes confiés sont plus nombreux que les jeunes de la population générale à avoir redoublé une fois (48% contre 38%). Pour les jeunes ayant redoublé, le retard est souvent précoce. 39% des jeunes sont en retard à l’entrée en 6e, proportion proche des enfants des catégories les plus défavorisées (avec 42% des enfants d’inactifs et 33% des enfants d’ouvriers non qualifiés). Puis, les redoublements s’accumulent, pour un tiers d’entre eux, au moment de l’entrée en placement et, pour un autre tiers, au cours du placement. À 17 ans, leur taux de scolarisation est inférieur à 80%, c’est-à-dire environ 10 points de moins par rapport à la population générale. Seulement 13% des jeunes de 17 ans dans les dispositifs de protection de l’enfance préparent un baccalauréat général, contre 51% des jeunes issus de leur génération de référence. 40% d’entre eux préparent un certificat d’aptitude professionnelle (CAP) contre 11% dans la population générale (Frechon & Marquet 2016).
Et donc ? La question était de savoir s'il était interdit aux enfants de l'ASE de s'inscrire en prépa. On parle d'élèves qui sont déjà en terminale et qui y ont un excellent dossier, donc rien à voir avec ces statistiques. Merci d'enfoncer des portes ouvertes en rappelant que les enfants de l' ASE cumulent souvent les difficultés de tous ordres, mais je ne vois pas trop le rapport avec la question, à laquelle la réponse a été donnée : ça dépend des départements.
J'espère vraiment que la gamine dont je parlais aura son contrat jeune majeur et pourra faire sa prépa. Le contraire serait révoltant.
- ElyasEsprit sacré
lene75 a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:lene75 a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:
Et sans compter que ça varie d'une région à l'autre.
Pour les différences entre départements, je veux bien le croire, mais là où les contrats sont accordés, à 21 ans ils ont bac+3 et ça devient plus facile d'envisager un master en apprentissage. Je vous donnerai des nouvelles de ma gamine de STMG, mais pour l'instant personne ne lui a déconseillé son projet de prépa, sachant que c'est du STMG donc en principe elle intègre une école de commerce qu'elle peut faire en apprentissage avant ses 21 ans, quasiment toutes proposent l'apprentissage.
Entre les cas particuliers et le phénomène général, à nouveau, il n'y a pas de quoi conclure des premiers au second.
Cf. https://www.cairn.info/revue-education-et-societes-2019-2-page-165.htm [article de 2019 dans Éducation et sociétés]
En France, à 17 ans, les jeunes confiés sont plus nombreux que les jeunes de la population générale à avoir redoublé une fois (48% contre 38%). Pour les jeunes ayant redoublé, le retard est souvent précoce. 39% des jeunes sont en retard à l’entrée en 6e, proportion proche des enfants des catégories les plus défavorisées (avec 42% des enfants d’inactifs et 33% des enfants d’ouvriers non qualifiés). Puis, les redoublements s’accumulent, pour un tiers d’entre eux, au moment de l’entrée en placement et, pour un autre tiers, au cours du placement. À 17 ans, leur taux de scolarisation est inférieur à 80%, c’est-à-dire environ 10 points de moins par rapport à la population générale. Seulement 13% des jeunes de 17 ans dans les dispositifs de protection de l’enfance préparent un baccalauréat général, contre 51% des jeunes issus de leur génération de référence. 40% d’entre eux préparent un certificat d’aptitude professionnelle (CAP) contre 11% dans la population générale (Frechon & Marquet 2016).
Et donc ? La question était de savoir s'il était interdit aux enfants de l'ASE de s'inscrire en prépa. On parle d'élèves qui sont déjà en terminale et qui y ont un excellent dossier, donc rien à voir avec ces statistiques. Merci d'enfoncer des portes ouvertes en rappelant que les enfants de l' ASE cumulent souvent les difficultés de tous ordres, mais je ne vois pas trop le rapport avec la question.
Sauf que des gens utilisent les très rares exemples où un enfant de l'ASE parvient à s'inscrire en prépa. Ces destins sont rarissimes et des anomalies par rapport à ce que connaissent l'immense majorité des enfants de l'ASE. ETO ne fait que rappeler que ces exemples servent d'excuses pour ne pas faire grand chose qui changeraient les choses pour les enfants de l'ASE.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
@lene75 :
“Interdit” n'est pas le mot : très généralement refusé et impossible serait la bonne expression.
Et les statistiques que tu refuses de prendre en considération le montrent très clairement : 13% qui préparent un bac général (ce qui ne veut pas dire qu'ils l'ont), ça permet de saisir qu'ils sont très peu à poursuivre par après. Donc, contrairement à ce que tu prétends, ceux qui le font sont des exceptions peu nombreuses, bien moins qu'en “population générale” et moins que dans les IPS les plus défavorisés.
À part ça, tout va bien pour eux.
“Interdit” n'est pas le mot : très généralement refusé et impossible serait la bonne expression.
Et les statistiques que tu refuses de prendre en considération le montrent très clairement : 13% qui préparent un bac général (ce qui ne veut pas dire qu'ils l'ont), ça permet de saisir qu'ils sont très peu à poursuivre par après. Donc, contrairement à ce que tu prétends, ceux qui le font sont des exceptions peu nombreuses, bien moins qu'en “population générale” et moins que dans les IPS les plus défavorisés.
À part ça, tout va bien pour eux.
_________________
Si tu vales valeo.
- lene75Prophète
Elyas a écrit:lene75 a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:lene75 a écrit:
Pour les différences entre départements, je veux bien le croire, mais là où les contrats sont accordés, à 21 ans ils ont bac+3 et ça devient plus facile d'envisager un master en apprentissage. Je vous donnerai des nouvelles de ma gamine de STMG, mais pour l'instant personne ne lui a déconseillé son projet de prépa, sachant que c'est du STMG donc en principe elle intègre une école de commerce qu'elle peut faire en apprentissage avant ses 21 ans, quasiment toutes proposent l'apprentissage.
Entre les cas particuliers et le phénomène général, à nouveau, il n'y a pas de quoi conclure des premiers au second.
Cf. https://www.cairn.info/revue-education-et-societes-2019-2-page-165.htm [article de 2019 dans Éducation et sociétés]
En France, à 17 ans, les jeunes confiés sont plus nombreux que les jeunes de la population générale à avoir redoublé une fois (48% contre 38%). Pour les jeunes ayant redoublé, le retard est souvent précoce. 39% des jeunes sont en retard à l’entrée en 6e, proportion proche des enfants des catégories les plus défavorisées (avec 42% des enfants d’inactifs et 33% des enfants d’ouvriers non qualifiés). Puis, les redoublements s’accumulent, pour un tiers d’entre eux, au moment de l’entrée en placement et, pour un autre tiers, au cours du placement. À 17 ans, leur taux de scolarisation est inférieur à 80%, c’est-à-dire environ 10 points de moins par rapport à la population générale. Seulement 13% des jeunes de 17 ans dans les dispositifs de protection de l’enfance préparent un baccalauréat général, contre 51% des jeunes issus de leur génération de référence. 40% d’entre eux préparent un certificat d’aptitude professionnelle (CAP) contre 11% dans la population générale (Frechon & Marquet 2016).
Et donc ? La question était de savoir s'il était interdit aux enfants de l'ASE de s'inscrire en prépa. On parle d'élèves qui sont déjà en terminale et qui y ont un excellent dossier, donc rien à voir avec ces statistiques. Merci d'enfoncer des portes ouvertes en rappelant que les enfants de l' ASE cumulent souvent les difficultés de tous ordres, mais je ne vois pas trop le rapport avec la question.
Sauf que des gens utilisent les très rares exemples où un enfant de l'ASE parvient à s'inscrire en prépa. Ces destins sont rarissimes et des anomalies par rapport à ce que connaissent l'immense majorité des enfants de l'ASE. ETO ne fait que rappeler que ces exemples servent d'excuses pour ne pas faire grand chose qui changeraient les choses pour les enfants de l'ASE.
Ça relève vraiment du procès d'intention. Relisez la conversation. Personne n'a jamais dit à aucun moment qu'il ne fallait rien faire pour les gamins ce l' ASE ni qu'ils allaient tous en prépa. Je me suis juste inquiétée pour cette gamine suite à ce que disait Jenny et je me prends une volée de bois vert.
Bref, je vous laisse entre vous.
- denis_neoprofsNiveau 5
nounours a écrit:denis_neoprofs a écrit:En plus vous savez des mathématiques. C'est impressionnant !nounours a écrit:denis_neoprofs a écrit:
Et bien ça se compte en dizaine, à peu près comme moi ...
15x40 = 600 élèves, j’ai une vision sur l’ensemble des écoles ... Sans compter que j’ai sans doute une certaine expertise pour juger du niveau des évaluations.
Soyons sérieux deux secondes, en parlant de mathématiques ...
Voici un cours d'algèbre 1 (1er semestre de la première année d'Ulm) avec les TD et examens afférents. http://gaetan.chenevier.perso.math.cnrs.fr/AlgebreI.html
Voici, par le même enseignant, le cours de théorie algébrique des nombres (3me année de l'X),
http://gaetan.chenevier.perso.math.cnrs.fr/TAN_chenevier.pdf
Alors le deuxième cours aurait un syllabus bien plus impressionnant, pourtant si vous regardez les TD, et surtout les examens, il est clair que le niveau d'exigence est clairement beaucoup plus faible.
Je pense que vous n'aurez aucune difficulté à le constater.
En physique quantique le décalage est encore beaucoup plus grand si on regarde ce qui est exigé en école d'ingénieur ...
Enfin un post intéressant (sans ironie), qui permet de mieux comprendre votre position que je trouve caricaturale.
Beaucoup de taupins ont un post-intégration blues. Je me rappelle être passé, par semaine, de 15 h de maths en spé M' à quelques heures en école. J'avais même passé une matrîse de maths pures parallèlement à la deuxième année tellement je me sentais en manque. J'aurais surement paru terriblement déçu si j'avais rencontré alors mon prof de maths. Mais ce sentiment avait complétement disparu quelques années plus tard. J'ai en effet, grâce à mon école, pu acquerir une formation très large, dans beaucoup de domaines scientifiques et techniques (math app, meca, info, traitement du signal, etc) avec beaucoup d'interconnexions liées au contexte local scientifique de la ville.
Vous comparez dans votre post ULM et l'X. Pour ULM, en maths, on parle d'une trentaine d'étudiant(e)s, qui sont probablement les meilleur(e)s en maths d'une classe d'age. J'avais un copain en spé qui l'a intégré en 3/2, il était stratosphérique ! Vous êtes peut-être normalien ulmien en sciences, ou avez eu des élèves qui l'ont intégré, au quel cas vous savez ce que je veux dire. La vocation d'ULM en maths est de former des mathématiciens, et pour eux, les maths sont une fin en soi.
Ce n'est pas la vocation de l'X, même si de très célébres (Poincaré), en sortent. L'X (et d'autres) forme des ingénieurs, qui ont un (très) haut niveau scientifique dans bcp de domaines, capables d'appréhender des problèmes et des solutions multidisciplinaires. Disons qu'il s'agit d'un savoir plus hozizontal que vertical, mais le recul et une vision globale des choses sont extrément importants, dont on a besoin.
Si votre mè(aî)tre étalon est ce qui se fait à ULM, et qu'en plus vous le déclinez discipline par discipline (maths, physique quantique, etc.), alors aucune formation au monde ne pourra rivaliser. On ne peut former des spécialistes de tout, ça n'existe pas. Enfin, pour info, 1/3 des X poursuivent en thèse . Ils doivent bien apprendre 2ou 3 trucs quand même ...
Désolé pour le HS, on est loin du sujet initial. Bonne nuit.
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