- epekeina.tes.ousiasModérateur
Pour ma part, je n'ai plus que 4 ans à tirer si tout va bien — donc je veux bien participer, mais gracieusement.
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
Jenny a écrit:Dites, on propose nos services au ministère ? Je sens qu’il y a des places qui vont se libérer à la com’…
Bonne idée. On pourrait proposer aussi un projet de film pour recruter parmi les forces vives de la nation: "L'Empire du pire".
Avec un "sequel" en vue: "L'Empire du pire contre-attaque".
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Aperçu par hasard a écrit:Jenny a écrit:Dites, on propose nos services au ministère ? Je sens qu’il y a des places qui vont se libérer à la com’…
Bonne idée. On pourrait proposer aussi un projet de film pour recruter parmi les forces vives de la nation: "L'Empire du pire".
Avec un "sequel" en vue: "L'Empire du pire contre-attaque".
Je verrai plutôt “La guerre des clowns” dans ce cas là.
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Si tu vales valeo.
- HonchampDoyen
Laurent_08 a écrit:Honchamp a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:Jenny a écrit:Si on veut que les choses bougent : on arrête ce système de commissions d'appel où tout le monde passe, on arrête de faire de la 2ndeGT la voie la moins sélective et on ouvre des places en donnant des moyens en voie pro.
On arrête aussi de faire passer des élèves qui ne savent pas lire et on met en place quelque chose pour eux. Idem pour les élèves très largués. (Et on sait faire à l'EN, mais on est en train de tuer les structures dédiées aux élèves en grande difficulté et en décrochage parce que ça coûte trop cher).
Et un vrai bac, sans contrôle continu, avec de vraies exigences. On est paradoxalement plus exigeants avec les STMG qu'avec les généraux.
Et pour éviter les effets délétères qu'une voie pro trop précoce, on met en place des passerelles et une véritable formation continue (gratuite !), y compris durant la carrière professionnelle.
J'imagine mal nos gouvernants se rallier à ce type de solutions : il est probable qu'ils s'exclameraient que cela va “coûter un pognon de dingue”…
Cela a existé, les passerelles.
J'ai un copain qui a été orienté en CAP tourneur-fraiseur.
Puis il a fait une seconde d'adaptation en lycée technique, et est entré en bac techno F1.
BTS
Licence de mécanique,CAPET de mécanique, agrégation interne.
J'ai moi-même enseigné en seconde d'adaptation pour des venant de CAP industriels quand j'étais stagiaire. pas tous destinés à finir prof, mais pour la plupart à arriver en BTS.
J'ai connu aussi en tant que prof les 1ères d'adaptation . Dans mon cas pour BEP tertiaires.
Bien sûr que cela a été fermé...Cela demandait plus de moyens que de les entasser dans des classes à 33.
Et ont été créés les bacs Pro.
Oui et je continue, ces bacs pros vont en BTS et IUT puis mécaniquement en écoles d'Ingés sans avoir jamais vu une intégrale. C'est la triste réalité, je ne noircis pas le trait. Alors, oui, le privé a de beaux jours devant lui ... Plus les droits d'entrée sont exorbitants, plus les gamins s'y précipitent, et pas que les bourgeois ! Avec cet argent les boîtes en question mettent en marche une machine de guerre imparable en communication pendant que nous faisons les pingouins gratuitement dans les forums pour attirer le chaland.
Effectivement. Mes amis qui enseignent en BTS ont ces élèves de bac pro...
Qui ont des lacunes énormes (déja que certains bacs technos...). Et contribuent à faire le cirque dans certains cas.
Après, j'ai le sentiment que les lycées les recrutent pour garder leur BTS.
Ici, s'il n'y avait pas les "étudiants" issus de bac pro, le BTS Gestion fermerait.
Et tout le monde se plaindrait (les postes, la poursuite post-bac des gamins de milieu modeste)
De même que certaines annexes universitaires sont bienveillantes sur les passages, car s'il n'y plus assez d'étudiants, la fac-mère fermera la licence en question.
Et les villes de ces annexes universitaires sont bien contentes d'avoir un peu d'étudiants pour mettre de la vie...
En fait, c'est insoluble car c'est systèmique... Mais tout cela favorise la "bienveillance".
On est loin des soucis liés aux prépas d'élites parisiennes, je rejoins un peu Elyas.
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- ErgoDevin
Pas sûre que ça fasse partie de la philosophie, ça. T'as bien une nièce à caser quelque part, ou quelqu'un à qui fournir un emploi fictif ?epekeina.tes.ousias a écrit:Pour ma part, je n'ai plus que 4 ans à tirer si tout va bien — donc je veux bien participer, mais gracieusement.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
epekeina.tes.ousias a écrit:Aperçu par hasard a écrit:Jenny a écrit:Dites, on propose nos services au ministère ? Je sens qu’il y a des places qui vont se libérer à la com’…
Bonne idée. On pourrait proposer aussi un projet de film pour recruter parmi les forces vives de la nation: "L'Empire du pire".
Avec un "sequel" en vue: "L'Empire du pire contre-attaque".
Je verrai plutôt “La guerre des clowns” dans ce cas là.
- JennyMédiateur
ETO : il faut qu’on parle. Tu as bien un yacht à acheter, une collection de Rolex à compléter…
Du bénévolat, tsss !
Du bénévolat, tsss !
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Ergo a écrit:Pas sûre que ça fasse partie de la philosophie, ça. T'as bien une nièce à caser quelque part, ou quelqu'un à qui fournir un emploi fictif ?epekeina.tes.ousias a écrit:Pour ma part, je n'ai plus que 4 ans à tirer si tout va bien — donc je veux bien participer, mais gracieusement.
Pas de nièce (je pourrais donc être journaliste et commenter l'actualité) — et personne à caser (à part mon chien, mais il met son museau partout sans avoir besoin de moi).
Et si, si, si, c'est de la philo : il faut faire retraite disait déjà Épicure… en Campanile, ou en soi-même estiment les stoïciens. J'ai juste un peu ajusté le concept.
Pour le reste, du moment que j'ai assez pour les croquettes du chien et pour changer les cordes de ma guitare… Un yacht ? Mais pour quoi faire ? Aller boiter sur l'eau ? Et une rollex ? Mais ça sert à quoi ? Pour l'utilitaire, j'ai un frigo et une gazinière.
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Si tu vales valeo.
- VinZTDoyen
Et pourquoi pas, voyons, euh, « l'école de la confiance » ?
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- Lili22Niveau 4
Bonjour ,
Plein de choses ne vont pas dans le supérieur. L université sous dotée en terme de moyens financiers ,humains etc .Ce que je trouve effrayant ,c est cette montée en puissance de ces écoles privées dans tous les domaines qui attirent les élèves avec leur com,
,écoles entre 7000 et 10000 euros l année mais qui préparent parfois aux mêmes diplômes que le public .Cela me rend complètement dingue de voir ces jeunes payer ce prix ou faire un emprunt pour un diplôme peut être même pas reconnu .Il y a quelques écoles comme ça par chez nous .Je fais passer les exams de ces boîtes privée à je ne sais combien l année et je pose parfois des questions à ces jeunes .Autre exemple qui date de vendredi. Prof d anglais en bts dans le public , une de mes élèves me dit que c est son dernier cours avec moi car elle démissionne. Ok, je lui demande pourquoi , quels sont ses projets? Elle me dit qu elle va partir à l etranger ou bosser jusqu en septembre .Son but est d intégrer la même formation mais dans son académie de départ dans une école privée à.....plus de 10000 euros l année. Je lui demande si elle s est bien renseignée sur la reconnaissance du diplôme. Elle n en avait rien fait .Sa copine de promo compte nous lâcher en juin pour elle aussi intégrer une école privée également dans son académie d origine .D accord ,c est leur choix mais je lui rappelle que ces formations supérieures sont validées par nous profs du public .
Plein de choses ne vont pas dans le supérieur. L université sous dotée en terme de moyens financiers ,humains etc .Ce que je trouve effrayant ,c est cette montée en puissance de ces écoles privées dans tous les domaines qui attirent les élèves avec leur com,
,écoles entre 7000 et 10000 euros l année mais qui préparent parfois aux mêmes diplômes que le public .Cela me rend complètement dingue de voir ces jeunes payer ce prix ou faire un emprunt pour un diplôme peut être même pas reconnu .Il y a quelques écoles comme ça par chez nous .Je fais passer les exams de ces boîtes privée à je ne sais combien l année et je pose parfois des questions à ces jeunes .Autre exemple qui date de vendredi. Prof d anglais en bts dans le public , une de mes élèves me dit que c est son dernier cours avec moi car elle démissionne. Ok, je lui demande pourquoi , quels sont ses projets? Elle me dit qu elle va partir à l etranger ou bosser jusqu en septembre .Son but est d intégrer la même formation mais dans son académie de départ dans une école privée à.....plus de 10000 euros l année. Je lui demande si elle s est bien renseignée sur la reconnaissance du diplôme. Elle n en avait rien fait .Sa copine de promo compte nous lâcher en juin pour elle aussi intégrer une école privée également dans son académie d origine .D accord ,c est leur choix mais je lui rappelle que ces formations supérieures sont validées par nous profs du public .
- Lili22Niveau 4
Bonjour ,
Plein de choses ne vont pas dans le supérieur. L université sous dotée en terme de moyens financiers ,humains etc .Ce que je trouve effrayant ,c est cette montée en puissance de ces écoles privées dans tous les domaines qui attirent les élèves avec leur com,
,écoles entre 7000 et 10000 euros l année mais qui préparent parfois aux mêmes diplômes que le public .Cela me rend complètement dingue de voir ces jeunes payer ce prix ou faire un emprunt pour un diplôme peut être même pas reconnu .Il y a quelques écoles comme ça par chez nous .Je fais passer les exams de ces boîtes privées à je ne sais combien l année et je pose parfois des questions à ces jeunes .Autre exemple qui date de vendredi. Prof d anglais en bts dans le public , une de mes élèves me dit que c est son dernier cours avec moi car elle démissionne. Ok, je lui demande pourquoi , quels sont ses projets? Elle me dit qu elle va partir à l etranger ou bosser jusqu en septembre .Son but est d intégrer la même formation mais dans son académie de départ dans une école privée à.....plus de 10000 euros l année. Je lui demande si elle s est bien renseignée sur la reconnaissance du diplôme. Elle n en avait rien fait .Sa copine de promo compte nous lâcher en juin pour elle aussi intégrer une école privée également dans son académie d origine .D accord ,c est leur choix mais je lui rappelle que ces formations supérieures sont validées par nous profs du public .
Plein de choses ne vont pas dans le supérieur. L université sous dotée en terme de moyens financiers ,humains etc .Ce que je trouve effrayant ,c est cette montée en puissance de ces écoles privées dans tous les domaines qui attirent les élèves avec leur com,
,écoles entre 7000 et 10000 euros l année mais qui préparent parfois aux mêmes diplômes que le public .Cela me rend complètement dingue de voir ces jeunes payer ce prix ou faire un emprunt pour un diplôme peut être même pas reconnu .Il y a quelques écoles comme ça par chez nous .Je fais passer les exams de ces boîtes privées à je ne sais combien l année et je pose parfois des questions à ces jeunes .Autre exemple qui date de vendredi. Prof d anglais en bts dans le public , une de mes élèves me dit que c est son dernier cours avec moi car elle démissionne. Ok, je lui demande pourquoi , quels sont ses projets? Elle me dit qu elle va partir à l etranger ou bosser jusqu en septembre .Son but est d intégrer la même formation mais dans son académie de départ dans une école privée à.....plus de 10000 euros l année. Je lui demande si elle s est bien renseignée sur la reconnaissance du diplôme. Elle n en avait rien fait .Sa copine de promo compte nous lâcher en juin pour elle aussi intégrer une école privée également dans son académie d origine .D accord ,c est leur choix mais je lui rappelle que ces formations supérieures sont validées par nous profs du public .
- ProtonExpert
Il n'y a pas que le privé, le public aussi propose des formations hors de prix. L'X avec son bachelor par exemple.
- Aperçu par hasardNeoprof expérimenté
VinZT a écrit:Et pourquoi pas, voyons, euh, « l'école de la confiance » ?
« Ta confiance en ton apprenti, un peu trop grande me paraît, comme l'est ta foi dans le côté obscur de la
- EdithWGrand sage
Exactement… le nombre de fois où j’ai entendu, comme prof de collège ou parent en conseil de classe de 3e « X n’a pas le niveau, il/elle refuse l’orientation proposée par l’équipe, on va lui donner son passage, de toute façon, il aura gain de cause en appel »! C’est absolument dramatique. Il y en a que j’ai suivis sur 5 ans, notamment au collège puis lycée des enfants… terrible constat d’échec, avant tout pour les gamins eux-mêmes. Un CDE du public a dit un jour devant moi en conseil de classe que la seconde GT était maintenant la classe poubelle puisque les LP pouvaient choisir leurs élèves, les recalés étant donc « relégués » en lycée général. Plus vrai pour les formations artisanat/industrie que pour le tertiaire.Jenny a écrit:Si on veut que les choses bougent : on arrête ce système de commissions d'appel où tout le monde passe, on arrête de faire de la 2ndeGT la voie la moins sélective et on ouvre des places en donnant des moyens en voie pro.
On arrête aussi de faire passer des élèves qui ne savent pas lire et on met en place quelque chose pour eux. Idem pour les élèves très largués. (Et on sait faire à l'EN, mais on est en train de tuer les structures dédiées aux élèves en grande difficulté et en décrochage parce que ça coûte trop cher).
Et un vrai bac, sans contrôle continu, avec de vraies exigences. On est paradoxalement plus exigeants avec les STMG qu'avec les généraux.
La proposition de G.Attal du brevet-couperet (dont on ne parle plus) aurait pu laisser penser que ce problème de l’accès de tous au lycée sans conditions allait être remis en cause. On ne sait pas comment ou avec quels moyens, mais il y avait un mini espoir dans le concept. Avec toutes les réserves nécessaires quand on évoque les grandes déclarations bien sûr.
- Lili22Niveau 4
Proton ,
C est vrai mais ce que je remarque vraiment , c est cette montée en puissance. Je me renseigne actuellement beaucoup car mon fils va devoir choisir sa poursuite d études.Il a 4 ans de différence avec sa sœur qui vient d avoir son Master et je ne me posais absolument pas les mêmes questions il y a 4 ou 5 ans .Dans mes recherches , je vois bien que les frais d inscriptions sont plus élevés, voir qu ils ont été augmentés entre novembre et maintenant .(dans le privé, j ai regardé mais je dis non .)
C est vrai mais ce que je remarque vraiment , c est cette montée en puissance. Je me renseigne actuellement beaucoup car mon fils va devoir choisir sa poursuite d études.Il a 4 ans de différence avec sa sœur qui vient d avoir son Master et je ne me posais absolument pas les mêmes questions il y a 4 ou 5 ans .Dans mes recherches , je vois bien que les frais d inscriptions sont plus élevés, voir qu ils ont été augmentés entre novembre et maintenant .(dans le privé, j ai regardé mais je dis non .)
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Aperçu par hasard a écrit:VinZT a écrit:Et pourquoi pas, voyons, euh, « l'école de la confiance » ?
« Ta confiance en ton apprenti, un peu trop grande me paraît, comme l'est ta foi dans le côté obscur de laFarceForce »
« À vos intuitions vous fier, il faut » :
https://www.liberation.fr/checknews/ca-jette-le-discredit-sur-la-redaction-a-france-tv-le-conflit-dinterets-entre-nathalie-saint-cricq-et-sa-niece-amelie-oudea-castera-agace-20240120_GQTI26MMRFGVHGCFY4DCOYN5AY/
C’est une situation peu commune, et qui commence à faire jaser à France télé. Alors que la ministre de l’Education nationale, de la Jeunesse, des Sports et des JO, Amélie Oudéa-Castéra, a commencé sa nouvelle mission par une polémique concernant le placement de ses enfants dans l’établissement privé Stanislas, sa situation, comme l’avait relevé CheckNews, est commentée par plusieurs membres de sa famille : ses oncles Alain Duhamel (éditorialiste de BFM TV) et Patrice Duhamel (ex-directeur général de France TV, auteur d’un livre qui sort bientôt sur les relations entre présidents et Premiers ministres), sa tante Nathalie Saint-Cricq (éditorialiste politique chez France TV et femme de Patrice Duhamel), son cousin Benjamin Duhamel (journaliste à BFM TV, fils de Patrice et Nathalie) et la compagne de son cousin Agathe Lambret (journaliste sur la radio France Info).
Si c'est une affaire de famille, cela change tout ! Il faut que nous cessions immédiatement de nous mêler de la vie privée de la ministre (et des autres aussi).
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Si tu vales valeo.
- zigmag17Guide spirituel
EdithW a écrit:Exactement… le nombre de fois où j’ai entendu, comme prof de collège ou parent en conseil de classe de 3e « X n’a pas le niveau, il/elle refuse l’orientation proposée par l’équipe, on va lui donner son passage, de toute façon, il aura gain de cause en appel »! C’est absolument dramatique. Il y en a que j’ai suivis sur 5 ans, notamment au collège puis lycée des enfants… terrible constat d’échec, avant tout pour les gamins eux-mêmes. Un CDE du public a dit un jour devant moi en conseil de classe que la seconde GT était maintenant la classe poubelle puisque les LP pouvaient choisir leurs élèves, les recalés étant donc « relégués » en lycée général. Plus vrai pour les formations artisanat/industrie que pour le tertiaire.Jenny a écrit:Si on veut que les choses bougent : on arrête ce système de commissions d'appel où tout le monde passe, on arrête de faire de la 2ndeGT la voie la moins sélective et on ouvre des places en donnant des moyens en voie pro.
On arrête aussi de faire passer des élèves qui ne savent pas lire et on met en place quelque chose pour eux. Idem pour les élèves très largués. (Et on sait faire à l'EN, mais on est en train de tuer les structures dédiées aux élèves en grande difficulté et en décrochage parce que ça coûte trop cher).
Et un vrai bac, sans contrôle continu, avec de vraies exigences. On est paradoxalement plus exigeants avec les STMG qu'avec les généraux.
La proposition de G.Attal du brevet-couperet (dont on ne parle plus) aurait pu laisser penser que ce problème de l’accès de tous au lycée sans conditions allait être remis en cause. On ne sait pas comment ou avec quels moyens, mais il y avait un mini espoir dans le concept. Avec toutes les réserves nécessaires quand on évoque les grandes déclarations bien sûr.
Oui très bien la distinction que tu fais entre les différentes filières du LP. Parce qu'en tertiaire le taux de pression à ma connaissance ( dans mon académie en tout cas) n'est fort que dans les sections Petite enfance et les métiers de la sécurité.
Si j'avais des élèves choisis depuis le temps je le saurais .
Le nombre d'élèves arrivés là par défaut est assez phénoménal.
Pour le LP industriel je ne me prononce pas.
Il ne faudrait pas tout de même que les gens pensent que la seconde générale peut être aussi infernale à vivre que certaines secondes de LP. Ou alors si?
Cela dit une seule fois dans ma vie j'aimerais permuter une petite semaine, échanger une classe terrible de seconde GT avec une seconde de LP remplie d'élèves venus là par défaut et par méconnaissance des attendus de la part des adultes qui les ont orientés en fin de 3e. Juste pour avoir une juste idée du terrain.
- JennyMédiateur
Clairement, je pense que la majorité de ma seconde va partir en pro à la fin de l’année.
La quasi-totalité des élèves ont été refusés en pro ou sont passés en appel. Une élève suit vraiment, 4-5 ont un profil techno, les autres sont beaucoup trop faibles pour suivre en STMG. Il y aura quelques appels parce que personne dans l’équipe n’a l’idée saugrenue de leur conseiller une première générale ou techno, peut être quelques demandes de redoublement. En cas d’appel, ce sera compliqué pour obtenir le bac.
Vous n’avez pas d’élèves qui arrivent après réorientation ?
La quasi-totalité des élèves ont été refusés en pro ou sont passés en appel. Une élève suit vraiment, 4-5 ont un profil techno, les autres sont beaucoup trop faibles pour suivre en STMG. Il y aura quelques appels parce que personne dans l’équipe n’a l’idée saugrenue de leur conseiller une première générale ou techno, peut être quelques demandes de redoublement. En cas d’appel, ce sera compliqué pour obtenir le bac.
Vous n’avez pas d’élèves qui arrivent après réorientation ?
- AscagneGrand sage
Elle est toujours là, cependant - et manifestement il y tient (à juste raison, selon moi).EdithW a écrit:La proposition de G.Attal du brevet-couperet (dont on ne parle plus)
- JennyMédiateur
Ascagne a écrit:Elle est toujours là, cependant - et manifestement il y tient (à juste raison, selon moi).EdithW a écrit:La proposition de G.Attal du brevet-couperet (dont on ne parle plus)
J’espère juste que les moyens suivront et qu’il aura la présence d’esprit de confier ces classes à un personnel volontaire et formé. Sinon, on va dans le mur en appuyant à fond sur l’accélérateur,
- zigmag17Guide spirituel
Jenny a écrit:Clairement, je pense que la majorité de ma seconde va partir en pro à la fin de l’année.
La quasi-totalité des élèves ont été refusés en pro ou sont passés en appel. Une élève suit vraiment, 4-5 ont un profil techno, les autres sont beaucoup trop faibles pour suivre en STMG. Il y aura quelques appels parce que personne dans l’équipe n’a l’idée saugrenue de leur conseiller une première générale ou techno, peut être quelques demandes de redoublement. En cas d’appel, ce sera compliqué pour obtenir le bac.
Vous n’avez pas d’élèves qui arrivent après réorientation ?
Très peu. Une élève l'année dernière très vite réorientée après un passage éclair en seconde générale ( 3 mois me semble-t-il) qui présente en effet tous les défauts de comportement que nous observons habituellement avec des élèves inscrits en LP initialement - elle est en 1ère bac pro désormais et quasiment en décrochage.
Ces réorientations restent très marginales.
Il ne s'agit pas d'un concours d'incivilités mais tout de même nous avons des filières dans lesquelles les élèves cochent toutes les cases ( retards, absences, interruptions des cours, remue-ménage, invectives, violence verbale quelquefois physiques, insolence, défaut de vocabulaire, défaut de matériel, se lèvent en classe, se balancent le matériel j'en passe...) et ça peut concerner 80% des élèves de la classe parfois. Évidemment pas toutes. Mais bon. Est-ce que ce fouillis-fouilla existe dans des classes de seconde générale ? C'est ça que je voudrais savoir.
Edit: depuis quelques années les réorientations qui fonctionnent le mieux sont celles qui concernent les élèves titulaires d'un CAP et qui ont la possibilité d'intégrer directement une classe de 1ère bac pro.
- JennyMédiateur
Je reconnais bien nos secondes effectivement, de même que mes secondes de l’an dernier, que celle d’il y a deux ans. 3 lycées, 3 profils différents…
- zigmag17Guide spirituel
Jenny a écrit:Je reconnais bien nos secondes effectivement, de même que mes secondes de l’an dernier, que celle d’il y a deux ans. 3 lycées, 3 profils différents…
Bon alors...
- JennyMédiateur
Après, je n’ai pas qu’eux dans mon service. Ça évite de devenir folle ou dépressive.
- Anne_68Niveau 10
nounours a écrit:Elyas a écrit:
J'ai des difficultés avec ce que tu écris. L'Allemagne, la Belgique, la Suède, l'Autriche, la Slovaquie, la République tchèque et beaucoup d'autres pays européens à ma connaissance, ont leur université gratuite ou quasi-gratuites avec, quand ce n'est pas gratuit, des aides importantes pour les étudiants. Ils n'ont pas de CPGE et leurs sociétés fonctionnent.
Ensuite, je veux bien tes données sur les places vacantes en prépa. Cela n'est absolument pas le cas dans mon coin.
Quel est le taux d'accès à l'université en Allemagne ? Y aller est déjà élitiste et très discriminant socialement, bien davantage que la prépa puisque la sélection s'opère dès le collège.
@nounours C'est faux.
https://de.statista.com/themen/56/studenten/#topicOverview
En 2022-23 il y avait 2,9 millions d'étudiants tous établissements confondus, dont 1,7 dans les universités et 1 million dans les Fachhochschule (comparables aux IUT). Environ 490.000 bénéficient d'une bourse BAFöG, d'un montant moyen de 611 E/mois. Environ 30.000 par an font un séjour Erasmus.
Tout le système éducatif allemand est très différent du système français. Ainsi, il n'y a pas de collège unique, les élèves sont envoyés dans 3 types d'écoles différents après l'élémentaire, en fonction de leurs résultats et des vœux des parents. On évite ainsi, dans une certaine mesure, une trop grande hétérogénéité. Il existe des passerelles entre les différentes écoles pour des élèves qui se révéleraient un peu plus tard, ou qui trouveraient une motivation pour un métier particulier. Passerelles dans les deux sens d'ailleurs. Un élève au Gymnasium peut se réorienter vers la Realschule s'il n'arrive pas à suivre, ou s'il se rend compte qu'il n'est pas motivé pour des études supérieures. Il y a donc entre 11 et 16 ans une possibilité de réajuster la scolarité aux capacités et aux projets du jeune. Ils ne sont pas obligés de s'adapter à un moule unique, et surtout on ne les force pas à continuer dans un cul-de-sac.
Il est également possible de faire un apprentissage à 16 ans et de préparer un bac (bac général ou lié à ce domaine professionnel) en parallèle, cela concerne environ un tiers de tous les bacheliers. Cela permet de commencer des études vers 20 ans ou encore plus tard, en ayant déjà un diplôme et de l'expérience professionnelle (et souvent un peu d'épargne). De manière générale, les étudiants terminent leurs études un ou deux ans plus tard que les Français, parce qu'ils travaillent à côté, et beaucoup font des pauses pour faire des stages ou des séjours linguistiques. Ce n'est pas considéré comme un échec ou une difficulté, mais comme un enrichissement de leur parcours.
Une différence importante entre les deux pays - la part des bacheliers dans la cohorte. En 2022, ils étaient 49% de la classe d'âge à détenir un bac, dont 39,3% un bac général et 9,7% un bac donnant accès à une Fachhochschule. A la différence que ces bacheliers réussissent en général dans leur filière...
https://de.m.wikipedia.org/wiki/Abiturientenquote
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- "Wo alles dunkel ist, macht Licht !" :
Was keiner wagt, das sollt ihr wagen // Was keiner sagt, das sagt heraus
Was keiner denkt, das wagt zu denken // Was keiner anfängt, das führt aus
Wenn keiner ja sagt, sollt ihr′s sagen // Wenn keiner nein sagt, sagt doch nein
Wenn alle zweifeln, wagt zu glauben // Wenn alle mittun, steht allein
Wo alle loben, habt Bedenken // Wo alle spotten, spottet nicht
Wo alle geizen, wagt zu schenken // Wo alles dunkel ist, macht Licht
Lothar Zenetti
https://lyricstranslate.com/de/was-keiner-wagt-what-no-one-dares.html
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