Amélie Oudéa-Castéra, notre nouvelle ministre

Ishkar a écrit:

Tontondubled a écrit:

Prezbo a écrit:

Tontondubled a écrit:

Pour quelles raisons des parent scolarisent leurs enfants à Stan ?

Pour des raisons religieuses ? Les parents s'en moquent. La plupart ne sont pas pratiquants (comme 95% des catholiques), et beaucoup sont même agnostiques ou athées.

Pour des raisons idéologiques ? Même pas ! Une proportion de parents bien plus importante que vous ne l'imaginez vote à gauche... Si si !

Les raisons sont en réalité très prosaïques : Stan obtient des résultats exceptionnels au Bac, le niveau y est excellent. Stan est classé 2e national derrière LLG mais devant HIV. Voilà ce qui motive les parents. Rien de plus...

Seuls les mauvais esprits pourraient y voir une volonté d'entre-soi et une volonté d'éviter les pauvres et les padchénous les élèves qui n'ont pas les bonne valeurs.

Quand des parents de gauche décident de scolariser leurs enfants dans le privé... Pourquoi le font-ils ? Lire cet article de Libé très instructif...
https://www.liberation.fr/debats/2018/01/17/les-parents-dechires-par-l-ecole_1623163/

Ce sont les mêmes raisons qui ont amené AOC à mettre ses gamins à Stan...

L'article commence en évoquant les zones gentrifiées où les établissements scolaires, assez mixtes, peuvent être encore relativement difficiles. C'est différent pour notre ministre.

Je grossis le trait volontairement, mais c'est quand même différent d'avoir un collège de secteur à 70 d'IPS, réputé très difficile et avec mettons une direction à l'instant T qui ne tient pas la route, de se poser la question d'où mettre ses enfants et de finir par choisir le privé, et un autre de 130 qui ne serait pas encore assez bien.
J'en connais qui ont par exemple mis leur ainée en REP +, qui enseignent en REP +, mais qui ont changé d'avis pour les suivants car ils trouvaient que c'était quasiment un sacrifice pour leurs enfants. Honnêtement, ça peut s'entendre ; le combat peut sembler vain à son échelle individuelle.

Par contre, quand ton enfant a objectivement les meilleures conditions pour réussir et que tu choisis un autre établissement que pour cultiver l'entre-soi, c'est quand même autre chose, et ça devient surtout très problématique pour un ministre de l'EN.

Tu fais un bon résumé.

e-Wanderer a écrit:Bah, elle a encore de la marge avec une affaire de cet acabit. Claude Allègre, lui, avant de devenir ministre de l'EN, avait fait perdre plus de 60 millions d'€ (400 millions de FF) à l'État en bradant ses parts de la mine d'or péruvienne de Yanacocha à une entreprise australienne. Dès le premier mois de son exercice de premier ministre, François Fillon, autre ex-ministre de l'EN notoire, avait fait pression sur Réseaux Ferrés de France pour accélérer la concession pour 50 ans à Vinci et Axa des bénéfices d'exploitation de la ligne TGV Paris-Bordeaux (dont la construction avait pourtant été financée à hauteur de 4 milliards d'€ sur fonds publics : 3 milliards de subvention de l'État et 1 milliard versé par RFF). Sans parler de Macron et de la vente d'Alstom à General Electric, avec tous les brevets des turbines qui équipent nos centrales nucléaires ou le porte-avions Charles-de-Gaulle (et une fois que les Etats-Unis ont tout bien pillé consciencieusement, on a racheté le bouzinga !).
Alors bon, que les petits Oudéa-Castera aillent à l'école du coin de la rue, franchement, ce n'est pas ça qui va vraiment plomber le bilan de notre "République exemplaire", qui en a vu d'autres !

Oui, c'est une histoire parmi tant d'autres. Mais les petits Oudea- Castera ne resteront pas petits et un jour, avec leur carnets d'adresse, Iront sévir dans les hautes sphères. S'ls sont compétents, pas de soucis, mais au vu de ce que je vous depuis des années, les hautes sphères politiques ne drainent pas les meilleurs ( sauf rares cas) mais les plus opportunistes et se servent de la politique comme tremplin.

dandelion a écrit:Il serait judicieux néanmoins de ne pas perdre cette opportunité d’indiquer que, si la ministre met ses enfants dans cet établissement, c’est sans doute parce qu’on n’y pratique pas la bienveillance et les quart de point, qu’on n’y garde pas aux chaud les élèves posant d’intenses difficultés au niveau de la discipline. Je suspecte également que ce n’est pas là que sont scolarisés les enfants aux besoins particuliers les plus exigeants. Je serais curieuse de voir à quel point les attendus y sont différents de ceux de l’EN. Si l’idéal éducatif de la ministre de l’Education Nationale c’est Stanislas, on touche au comique tant la différence avec ce qui est demandé aux enseignants du public est grande. J’aimerais bien voir un comparatif des méthodes éducatives entre Stanislas et un établissement lambda.

Je doute qu'il soit pertinent de partir sur ce terrain et/ou que nous en sortions grandis.

Concernant les élèves à besoins particuliers ils ont ULIS et SEGPA donc ils diront qu'ils font leur taf
Le lien entre CSP et résultats est clairement établi. Ils diront qu'ils travaillent à réduire les inégalités (avec les groupes de niveaux)

Et enfin on dira que l'école privé peut répondre à des besoins d'élèves qui ne sont pas les mêmes que tout le monde. Et surtout qu'elle ne considère pas Stan comme idéal éducatif mais comme la solution qui convient le mieux à ses enfants (et inversement je ne suis pas sûr qu'un enfant lambda parachuté dans cette école s'y épanouirait)

Que nous en soyons grandis ? Ben ça alors ! Et pourquoi donc ?

Pour l'instant, son parcours est exemplaire : quatre jours, une par jour — un sans faute ! Je sais qu'aujourd'hui, il n'y a rien : mais il y a encore du temps avant ce soir.

Or donc, l'article de Libé réunit de quoi prouver que la ministre aurait menti sur ses motifs pour retirer son fils de l'école publique, et inventé des “absences” qui n'ont pas existé : le véritable écueil étant le refus par l'instit et l'équipe éducative de l'école de le faire passer en moyenne section en raison de son trop jeune âge, alors que cela a été possible à Stanislas. Le tout confirmé, entre autres, par l'ex instit alors en poste dans l'école et désormais en retraite, qui dit avoir été insultée par ces mensonges car elle n'a pas été spécialement absente (une journée de formation).

Une entrée en fanfare comme celle-là menace de devenir un cas d'anthologie, ce n'est pas tous les jours qu'on a affaire à un génie pareil dans l'improvisation et sur le terrain du comique : saint Coluche et saint De Funès le confirment et comme disait Pascal, « Joie, joie, joie, pleurs de joie » !

Stan n'est pas "une école privée", c'est un état dans l'état... Des amis y ont été profs (doc et SEGPA... on les faisait revenir des jours fériés pour des réunions péda , la collègue doc, m'a très fortement déconseillé d'y postuler "tu seras malheureuse, les élèves et pas mal de collègues sont odieux"), d'autres élèves (du temps des petits gris aux mains baladeuses ), j'ai donné des cours particuliers à un pauvre gamin de 4e, tout à fait bon élève et sympathique mais qui y était brimé/démoralisé car avec son 14 de moyenne générale, ça ne donnerait pas une mention TB au bac et donc il fallait partir ailleurs, et si possible que ça vienne de lui.

Ils ont une piscine en sous-sol (pourquoi pas, hein), un annuaire des anciens qui rivalise avec le Bottin mondain ou le Who's Who (si ça existe encore?). Je n'arrive toujours pas à comprendre comment une ministre (car elle l'était déjà quand elle a choisi cet établissement-là) a pu avoir le manque de jugeote d'y inscrire ses enfants, sachant qu'il y a pléthore de bons voire très bons établissements privés dans les environs (et pour ceux qui ne connaissent pas le 6e arrondissement, les environs ça veut dire un rayon de 500m!), nettement moins voyants. Ce qui s'est passé avec les enfants de Pap N'Diaye (même réflexion : l'Ecole Alsacienne étant le pire choix avec Stan) aurait dû servir de leçon, non?
Quelle déconnexion du réel !!!

Spoiler:

epekeina.tes.ousias a écrit:Pour l'instant, son parcours est exemplaire : quatre jours, une par jour — un sans faute ! Je sais qu'aujourd'hui, il n'y a rien : mais il y a encore du temps avant ce soir.

Or donc, l'article de Libé réunit de quoi prouver que la ministre aurait menti sur ses motifs pour retirer son fils de l'école publique, et inventé des “absences” qui n'ont pas existé : le véritable écueil étant le refus par l'instit et l'équipe éducative de l'école de le faire passer en moyenne section en raison de son trop jeune âge, alors que cela a été possible à Stanislas. Le tout confirmé, entre autres, par l'ex instit alors en poste dans l'école et désormais en retraite, qui dit avoir été insultée par ces mensonges car elle n'a pas été spécialement absente (une journée de formation).

Une entrée en fanfare comme celle-là menace de devenir un cas d'anthologie, ce n'est pas tous les jours qu'on a affaire à un génie pareil dans l'improvisation et sur le terrain du comique : saint Coluche et saint De Funès le confirment et comme disait Pascal, « Joie, joie, joie, pleurs de joie » !

De mieux en mieux...

Malaga a écrit:Tout à fait d'accord ; quand on regarde les taux de réussite au bac des lycées du VIe arrondissement de Paris, ils obtiennent tous des scores entre 98% et 100% de réussite (et j'imagine que leurs IPS sont tous très hauts). On ne parle donc pas, dans le cas de notre ministre, d'une famille qui cherche à éviter un établissement avec un niveau scolaire bas ou avec de la violence.

On parle ici de la France des rallyes. Chez ces gens là l'entre-soi est une valeur cardinale.
Quelle que soit la composition sociale de l'école publique du quartier, on n'est pas à l'abri d'y trouver les enfants de la concierge. Je crois que vous ne vous rendez vraiment pas compte du traumatisme.

Moi, je dis qu'une piscine de proximité n'est pas une preuve : la piscine n'a évidemment pas fait exprès d'être là !

Le journaliste Nicolas Poincaré, dont l'enfant est allé dans la même école publique que celui d'Amélie Oudéa-Castera, affirme que "en 8 ans, il n'y a jamais eu d'absences non-remplacées". Bref, la ministre a menti... pic.twitter.com/8wkaDKJA2W

— Nils Wilcke (@paul_denton) January 15, 2024

ça sent le roussi... ou pas d'ailleurs vu l'ambiance et l'esprit de corps de ce gouvernement.

Mmmm... même avec un certain esprit de contradiction, cela devient difficile de la défendre, elle ne me facilite pas la tâche.

DesolationRow a écrit:Mmmm... même avec un certain esprit de contradiction, cela devient difficile de la défendre, elle ne me facilite pas la tâche.

Bien essayé cependant !

EdithW a écrit:Stan n'est pas "une école privée", c'est un état dans l'état... Des amis y ont été profs (doc et SEGPA... on les faisait revenir des jours fériés pour des réunions péda , la collègue doc, m'a très fortement déconseillé d'y postuler "tu seras malheureuse, les élèves et pas mal de collègues sont odieux"), d'autres élèves (du temps des petits gris aux mains baladeuses ), j'ai donné des cours particuliers à un pauvre gamin de 4e, tout à fait bon élève et sympathique mais qui y était brimé/démoralisé car avec son 14 de moyenne générale, ça ne donnerait pas une mention TB au bac et donc il fallait partir ailleurs, et si possible que ça vienne de lui.

Ils ont une piscine en sous-sol (pourquoi pas, hein), un annuaire des anciens qui rivalise avec le Bottin mondain ou le Who's Who (si ça existe encore?). Je n'arrive toujours pas à comprendre comment une ministre (car elle l'était déjà quand elle a choisi cet établissement-là) a pu avoir le manque de jugeote d'y inscrire ses enfants, sachant qu'il y a pléthore de bons voire très bons établissements privés dans les environs (et pour ceux qui ne connaissent pas le 6e arrondissement, les environs ça veut dire un rayon de 500m!), nettement moins voyants. Ce qui s'est passé avec les enfants de Pap N'Diaye (même réflexion : l'Ecole Alsacienne étant le pire choix avec Stan) aurait dû servir de leçon, non?
Quelle déconnexion du réel !!!

Spoiler:

Tu as bien fait de ne pas y aller si tu penses qu'aller à Stan c'est se déconnecter du réel, simplement ce réel là n'est pas le tien. Il est en revanche parfaitement logique pour ceux qui en partagent les objectifs de compétitivité scolaire et sociale de s'y inscrire. C'est leur réel, ou celui dont ils rêvent.
Ce n'est pas sans dégâts potentiels, la devise officieuse est : malheur aux vaincus. Il serait étrange se souscrire à l'ultra compétition des prépas publiques comme privées et de tordre le nez devant le système "Stan", et faux de considérer qu'il y a tricherie. L'indéniable avantage social n'empêche pas que cela demande beaucoup de travail. Il s'agit d'un investissement social que d'autres écoles du coin ne proposent pas.
Il faut que tu comprennes que ce n'est pas un manque de jugeote d'inscrire ses enfants à Stan, mais au contraire une très bonne maîtrise des codes de la réussite.

DesolationRow a écrit:Mmmm... même avec un certain esprit de contradiction, cela devient difficile de la défendre, elle ne me facilite pas la tâche.

Tu veux un argument ?
L'entourage du président avait annoncé qu'il voulait “turbuler le système”, et lui-même a déclaré lors du premier conseil des ministres qu'il voulait des révolutionnaires et non des gestionnaires : je pense qu'il a trouvé, avec cette ministre, une sorte de synthèse et de “en même temps” incontournable.

Ils n'ont pas une piscine mais deux piscines.

J'ai beaucoup de mal à imaginer que la ministre aurait mis ses enfants à Stan car on lui a refusé un saut de classe. Outre l'argent, il faut surtout des capacités de travail hors norme pour y suivre toute sa scolarité et ils ont certainement une liste d'attente très longue.

La vérité se situe peut-être entre les deux : la ministre voulait dès le départ Stan, mais a du se résoudre à mettre 1 semestre, comme dit l'institutrice, son fils à l'école Littré en attendant une place.

La liste d'attente se libérant, elle a alors mis son fils à Stan et inventé un prétexte à l'école Littré.

J'ai aussi du mal à accorder de la valeur à un témoignage sur un élève qu'elle a eu il y a 15 ans. Vous vous souvenez des élèves que vous avez eu il y a 15 ans ? (moi non je n'ai pas cette expérience, mais ceux d'il y a 10 ans, je dois avouer que je ne m'en souviens plus beaucoup, très brièvement).

J'ai du mal avec tout ce déballage. Comment est-ce que les enfants supportent tout ce cirque ? Voir son passé scolaire resurgir dans les médias, son prénom, ... pourquoi pas sa photo aussi ? Pourquoi pas une manif devant Stan ? Tout ceci est démesuré.

Proton a écrit:Ils n'ont pas une piscine mais deux piscines.

J'ai beaucoup de mal à imaginer que la ministre aurait mis ses enfants à Stan car on lui a refusé un saut de classe. Outre l'argent, il faut surtout des capacités de travail hors norme pour y suivre toute sa scolarité et ils ont certainement une liste d'attente très longue.

La vérité se situe peut-être entre les deux : la ministre voulait dès le départ Stan, mais a du se résoudre à mettre 1 semestre, comme dit l'institutrice, son fils à l'école Littré en attendant une place.

La liste d'attente se libérant, elle a alors mis son fils à Stan et inventé un prétexte à l'école Littré.

J'ai aussi du mal à accorder de la valeur à un témoignage sur un élève qu'elle a eu il y a 15 ans. Vous vous souvenez des élèves que vous avez eu il y a 15 ans ? (moi non je n'ai pas cette expérience, mais ceux d'il y a 10 ans, je dois avouer que je ne m'en souviens plus beaucoup, très brièvement).

J'ai du mal avec tout ce déballage. Comment est-ce que les enfants supportent tout ce cirque ? Voir son passé scolaire resurgir dans les médias, son prénom, ... pourquoi pas sa photo aussi ? Pourquoi pas une manif devant Stan ? Tout ceci est démesuré.

Juste pour cette partie : en primaire on les a 24h/semaine. Ils nous marquent beaucoup plus. Surtout ceux qui ont des parents relous, ce qui semble avoir été le cas là. Il n'est pas impossible qu'elle s'en souvienne. J'ai plein de collègues qui ont des souvenirs assez précis d'élèves eus il y a 15 ans.

Proton a écrit:Ils n'ont pas une piscine mais deux piscines.

J'ai beaucoup de mal à imaginer que la ministre aurait mis ses enfants à Stan car on lui a refusé un saut de classe. Outre l'argent, il faut surtout des capacités de travail hors norme pour y suivre toute sa scolarité et ils ont certainement une liste d'attente très longue.

La vérité se situe peut-être entre les deux : la ministre voulait dès le départ Stan, mais a du se résoudre à mettre 1 semestre, comme dit l'institutrice, son fils à l'école Littré en attendant une place.

La liste d'attente se libérant, elle a alors mis son fils à Stan et inventé un prétexte à l'école Littré.

J'ai aussi du mal à accorder de la valeur à un témoignage sur un élève qu'elle a eu il y a 15 ans. Vous vous souvenez des élèves que vous avez eu il y a 15 ans ? (moi non je n'ai pas cette expérience, mais ceux d'il y a 10 ans, je dois avouer que je ne m'en souviens plus beaucoup, très brièvement).

J'ai du mal avec tout ce déballage. Comment est-ce que les enfants supportent tout ce cirque ? Voir son passé scolaire resurgir dans les médias, son prénom, ... pourquoi pas sa photo aussi ? Pourquoi pas une manif devant Stan ? Tout ceci est démesuré.

Quoi qu'il en soit notre nouvelle ministre a donc menti et commencé son mandat par un charmant tacle sur le fameux "absentéisme des profs", en prétextant pour se dédouaner de ses choix un "paquet" d'absences non remplacées dans cette école publique, et c'est bien ce qu'on lui reproche.

Proton a écrit:Ils n'ont pas une piscine mais deux piscines.

Mais c'est que les piscines, comme les chevaux, ne peuvent pas rester seules. Surtout les piscines de proximité.

Sinon, c'est amusant de tenir à toute force à discréditer une prof pour sauver le soldat Amélie Oudéa-Castéra, quitte à raconter à sa place la “véritable histoire”. Comment dit-on déjà ? Ah oui : elle est “inspirante”…

Proton a écrit:J'ai aussi du mal à accorder de la valeur à un témoignage sur un élève qu'elle a eu il y a 15 ans. Vous vous souvenez des élèves que vous avez eu il y a 15 ans ? (moi non je n'ai pas cette expérience, mais ceux d'il y a 10 ans, je dois avouer que je ne m'en souviens plus beaucoup, très brièvement).

J'ai du mal avec tout ce déballage. Comment est-ce que les enfants supportent tout ce cirque ? Voir son passé scolaire resurgir dans les médias, son prénom, ... pourquoi pas sa photo aussi ? Pourquoi pas une manif devant Stan ? Tout ceci est démesuré.

C'est vrai, c'est plutôt les parents qui se souviennent de la scolarité des enfants : il faut bien faire confiance à sa mère quand elle dit que ce sont les paquets d'heures non remplacées qui bouleversaient l'emploi du temps du couple qui ont motivé le changement d'établissement. Il n'y a pas moyen de modifier cette vérité, vu qu'il s'agit d'une affaire vielle de 15 ans (?). C'est comme ça, un point c'est tout.

Pour le deuxième paragraphe, je pense que c'est ton propos qui est démesuré. Quel cirque ? Quels prénoms ?? Quelle scolarité ? On n'en sait rien du ou des enfants de la ministre, sur eux, leur scolarité, etc. Il s'agit juste du fait que la ministre a voulu esquiver une question sur les liens entre idéologie et éducation avec un laïus sur le dada du premier ministre (absences, savoirs), et que cela n'a pas marché.

C'est quand même le comble, pour une AOC, de ne pas être crue.

Hocam a écrit:C'est quand même le comble, pour une AOC, de ne pas être crue.

illizia a écrit:

Hocam a écrit:C'est quand même le comble, pour une AOC, de ne pas être crue.

En revanche les propos de cette AOC sont contrôlés

Mais elle l'est, crue !

valle a écrit:C'est vrai, c'est plutôt les parents qui se souviennent de la scolarité des enfants : il faut bien faire confiance à sa mère quand elle dit que ce sont les paquets d'heures non remplacées qui bouleversaient l'emploi du temps du couple qui ont motivé le changement d'établissement. Il n'y a pas moyen de modifier cette vérité, vu qu'il s'agit d'une affaire vielle de 15 ans (?). C'est comme ça, un point c'est tout.

Tu as oublié un argument : une mère et un père savent ce qui arrive à leurs enfants et jamais ils ne mentiraient à propos de leurs enfants. Les profs, dans la mesure où leurs élèves ne sont pas leurs enfants, ne parviennent que très rarement, peut-être jamais, à les comprendre.

Je pense qu'elle a menti sur les vraies raisons. Ne serait-ce que par les conditions pour inscrire un enfant à Stan. Tu ne vas pas un beau matin après t'être pris le bec avec l'institutrice de ton fils déposer un dossier d'inscription à Stan. Cela fait se fait très en amont.
Je suis presque sûr qu'elle avait déjà en tête en mettant son fils à Littré de le mettre à Stan dès que l'occasion se présenterait.
Je l'ai dit au début, le père est polytechnicien. Et comme B. Arnault qui a mis ses enfants à Franklin (je pense que l'on peut dire, d'un niveau +/- équivalent à Stan statistiquement, mais sans les prépas scientifiques), ces gens veulent que leurs enfants aient une éducation d'un niveau au dessus de la moyenne. Il y a de bons bahuts publics dans le coin, mais sûrement pas au niveau de Stan. Et espérer une inscription à LLG ou H4 est toujours compliquée, la solution de facilité est donc le privé (à Paris en tout cas).

@valle on sait maintenant qu'il s'appelle Vincent, pour son nom de famille, pas très difficile à deviner. Qu'il aurait eu un semestre difficile à Littré selon son institutrice, etc. Je ne nie pas qu'elle se souvienne de lui, mais tous ces détails n'ont rien à faire dans les médias. Elle aurait simplement pu dire qu'elle n'était jamais absente et qu'elle a du gérer une demande de saut de classe prématurée et qu'à la suite de cela, son fils est parti de l'école, largement suffisant pour discréditer la ministre.