- EnaecoVénérable
trompettemarine a écrit:Mais personne ne se demande si l objectif final ne soit pas que tout le système éducatif français devienne privé.
J'avoue que c'est surtout à cela que j'ai pensé.
L'ennui d'un tel système c'est que ça ne résout aucun problème : l'État finance massivement le privé et tant que les pauvres continueront d'aller à l'école, ils plomberont les conditions de travail et les résultats
- EnaecoVénérable
epekeina.tes.ousias a écrit:https://www.lemonde.fr/politique/article/2024/01/13/amelie-oudea-castera-regrette-avoir-pu-blesser-certains-enseignants-du-public-avec-ses-declarations-sur-les-heures-d-enseignement-non-remplacees_6210681_823448.html
« L’année scolaire dernière, 15 millions d’heures n’étaient pas remplacées. C’est autant de pertes de chances pour notre jeunesse et son éducation », souligne encore celle qui a été nommée jeudi à la tête de ce grand ministère de l’éducation, de la jeunesse, des sports et des Jeux olympiques et paralympiques. « Ce problème, nous en avons fait un combat, en passant déjà de 5 à 15 % d’absences remplacées, en changeant l’organisation des formations pour qu’elles ne se fassent plus sur les temps devant élèves », poursuit-elle encore.
« Il reste beaucoup à faire, reconnaît Amélie Oudéa-Castéra. Et je me suis engagée dès ma prise de fonctions à prendre ce combat, en poursuivant les réformes engagées visant à la revalorisation des carrières. » Elle conclut son courrier en faisant savoir qu’elle « rencontrer[a] dans les tout prochains jours l’ensemble des acteurs de l’éducation nationale, pour bâtir ensemble ».
Voilà ! Là, on est enfin dans le personnage. +10% de remplacements et continuons le combat. Et même ça va revaloriser ferme. Exactement ce que je disais !
Les formations représentent une grosse part des heures manquées. Si les enseignants refusent les RCD alors c'est le levier d'action le plus efficace.
Quand on aura viré la formation des heures perdues, on aura fait un sacré bond en avant dans la lutte contre les heures non assurées (et un sacré bond en arrière dans nos conditions). Mais ça, ça date de Blanquer et un texte qui a maintenant plus de 4 ans.
- Isis39Enchanteur
Enaeco a écrit:trompettemarine a écrit:Mais personne ne se demande si l objectif final ne soit pas que tout le système éducatif français devienne privé.
J'avoue que c'est surtout à cela que j'ai pensé.
L'ennui d'un tel système c'est que ça ne résout aucun problème : l'État finance massivement le privé et tant que les pauvres continueront d'aller à l'école, ils plomberont les conditions de travail et les résultats
Non, je ne pense pas. Il faut qu'il reste un public pour les pauvres. Pour que les enfants des bourgeois soient entre eux.
- EdithWGrand sage
Disons que soutenir un système qui fait faire 9 milliards d’économies à l’Etat (chiffres lus dans un document interne enseignement catho récemment), permet l’entre-soi pour les enfants de nos gouvernants, de leur point de vue, ça se défend.Enaeco a écrit:trompettemarine a écrit:Mais personne ne se demande si l objectif final ne soit pas que tout le système éducatif français devienne privé.
J'avoue que c'est surtout à cela que j'ai pensé.
L'ennui d'un tel système c'est que ça ne résout aucun problème : l'État finance massivement le privé et tant que les pauvres continueront d'aller à l'école, ils plomberont les conditions de travail et les résultats
A contrario, nationaliser ou simplement arrêter de financer l’enseignement sous contrat, comme beaucoup le demandent (avec des arguments type « je ne veux pas financer l’enseignement confessionnel avec mes impôts ») coûterait vraiment très très très cher. L’afflux de presque 20% des élèves dans le public serait un tsunami incontrôlable. Parce qu’une immense majorité des familles iraient dans le public. C’est déjà le cas dès qu’un établissement privé ferme.
- PrezboGrand Maître
trompettemarine a écrit:Mais personne ne se demande si l objectif final ne soit pas que tout le système éducatif français devienne privé.
J'avoue que c'est surtout à cela que j'ai pensé.
Désolé, mais je pense que c'est du fantasme. Pourquoi l’État voudrait-il tout privatiser ? Et surtout, quel opérateur privé voudrait assurer l'éducation primaire et secondaire ? (Je ne parle pas de la formation professionnelle où il y a sans doute moyen de siphonner la taxe d'apprentissage et des subventions des collectivités locales.)
- zigmag17Guide spirituel
Il n'y a plus de ministère de la Fonction publique.
Je pense que c'est un signe en soi.
Je pense que c'est un signe en soi.
- ylmExpert spécialisé
Je me suis effectivement trompé sur la vidéo où Oudéa Castera parle de ce qu'elle gagne : elle parlait bien de son salaire de ministre, pas de son salaire à la FFT.
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The life of man, solitary, poor, nasty, brutish and short.
Thomas Hobbes
- Ajonc35Sage
En négligeant l'enseignement public et son personnel. En dehors des salaires et des conditions de travail, la raréfaction des candidats à laquelle s'ajoute les démissions et disponibilités, il y le système des mutations. Il y a peu de temps encore muter était envisageable à court ou moyen terme, aujourd'hui c'est devenu difficile et les éventuels candidats le savent. Donc salaires bas+" ces profs fainéants + conditions de travail de plus en plus difficiles + empilement de nouvelles missions+ diminution des formations ou formations sur les vacances ( la seule chose qui restait)+ mutations difficiles +inepties ( certificat comme le nouveau sur les finances ou empathie), etc... découragent plus d'un.Prezbo a écrit:trompettemarine a écrit:Mais personne ne se demande si l objectif final ne soit pas que tout le système éducatif français devienne privé.
J'avoue que c'est surtout à cela que j'ai pensé.
Désolé, mais je pense que c'est du fantasme. Pourquoi l’État voudrait-il tout privatiser ? Et surtout, quel opérateur privé voudrait assurer l'éducation primaire et secondaire ? (Je ne parle pas de la formation professionnelle où il y a sans doute moyen de siphonner la taxe d'apprentissage et des subventions des collectivités locales.)
C'est comme la poste du village : moins de monde, on réduit les horaires ( à l'école aussi), on réduit les horaires, il y a encore moins de monde, etc. Et à la fin, on ferme.
Mon neveu, célibataire, dans les Hauts de France, voit chaque année, sa mutation s'éloigner alors qu'il en était tout proche, il y a 4 ou 5 ans. Et sa maman a des soucis de santé.
- PrezboGrand Maître
somac a écrit:En réponse à Prezbo, ci dessous l'extrait contextualisé (posté plus haut)
https://www.dailymotion.com/video/x8posb2
Elle parle de sa rémunération de 500 000€ quand elle était à la fédération française de tennis ( en 21 et 22 je crois), avant d'être ministre.
500 000 divisés par 364 jours= environ 1 400 € par jour.
Et si, à la fin de la vidéo, elle dit que ce n' est pas bien payé...
A la fin de la vidéo, elle parle bien de son salaire de ministre, en sous-entendant qu'il n'est pas élevé par rapport à ce qu'elle touchait avant. Et surtout, à aucun moment, elle n'affirme que 1400€ ce n'est pas assez pour elle compte tenu de tous ses besoins.
Sinon, effectivement c'est une grande bourgeoise, elle est mauvaise, elle parle la langue de bois des gestionnaires et on sent bien qu'elle ne peut pas sortir de ce langage, elle va probablement rapidement nous faire regretter Blanquer et Vallaud-Belkacem réunis. De là à dire que cela justifie de tronquer et déformer ses propos...Disons que sur un forum d'enseignants, par stricte crédibilité professionnelle, il ne serait pas malvenu de faire preuve d'un peu de rigueur dans l'analyse de document et l'exactitude de ses affirmations.
- PrezboGrand Maître
Ajonc35 a écrit:En négligeant l'enseignement public et son personnel. En dehors des salaires et des conditions de travail, la raréfaction des candidats à laquelle s'ajoute les démissions et disponibilités, il y le système des mutations. Il y a peu de temps encore muter était envisageable à court ou moyen terme, aujourd'hui c'est devenu difficile et les éventuels candidats le savent. Donc salaires bas+" ces profs fainéants + conditions de travail de plus en plus difficiles + empilement de nouvelles missions+ diminution des formations ou formations sur les vacances ( la seule chose qui restait)+ mutations difficiles +inepties ( certificat comme le nouveau sur les finances ou empathie), etc... découragent plus d'un.Prezbo a écrit:trompettemarine a écrit:Mais personne ne se demande si l objectif final ne soit pas que tout le système éducatif français devienne privé.
J'avoue que c'est surtout à cela que j'ai pensé.
Désolé, mais je pense que c'est du fantasme. Pourquoi l’État voudrait-il tout privatiser ? Et surtout, quel opérateur privé voudrait assurer l'éducation primaire et secondaire ? (Je ne parle pas de la formation professionnelle où il y a sans doute moyen de siphonner la taxe d'apprentissage et des subventions des collectivités locales.)
C'est comme la poste du village : moins de monde, on réduit les horaires ( à l'école aussi), on réduit les horaires, il y a encore moins de monde, etc. Et à la fin, on ferme.
Mon neveu, célibataire, dans les Hauts de France, voit chaque année, sa mutation s'éloigner alors qu'il en était tout proche, il y a 4 ou 5 ans. Et sa maman a des soucis de santé.
Appauvrir le secteur public ne signifie pas vouloir le privatiser, et encore moins le pouvoir, en tout cas le pouvoir globalement et dehors des secteurs rentables.
- valleExpert spécialisé
J'insiste pour dire que c'est faux.Enaeco a écrit:Les formations représentent une grosse part des heures manquées. Si les enseignants refusent les RCD alors c'est le levier d'action le plus efficace.
Quand on aura viré la formation des heures perdues, on aura fait un sacré bond en avant dans la lutte contre les heures non assurées (et un sacré bond en arrière dans nos conditions). Mais ça, ça date de Blanquer et un texte qui a maintenant plus de 4 ans.
C'est seulement le résultat du flou ministériel qui mélange absences, absences de courte durée et heures non assurées.
- Ajonc35Sage
OK. Mais si des classes ferment ou pire des écoles, les enfants font quoi. Ils partent ves les autres écoles publiques qui auront des effectifs pléthoriques ou vers le privé qui aura les enseignants....Prezbo a écrit:Ajonc35 a écrit:En négligeant l'enseignement public et son personnel. En dehors des salaires et des conditions de travail, la raréfaction des candidats à laquelle s'ajoute les démissions et disponibilités, il y le système des mutations. Il y a peu de temps encore muter était envisageable à court ou moyen terme, aujourd'hui c'est devenu difficile et les éventuels candidats le savent. Donc salaires bas+" ces profs fainéants + conditions de travail de plus en plus difficiles + empilement de nouvelles missions+ diminution des formations ou formations sur les vacances ( la seule chose qui restait)+ mutations difficiles +inepties ( certificat comme le nouveau sur les finances ou empathie), etc... découragent plus d'un.Prezbo a écrit:trompettemarine a écrit:Mais personne ne se demande si l objectif final ne soit pas que tout le système éducatif français devienne privé.
J'avoue que c'est surtout à cela que j'ai pensé.
Désolé, mais je pense que c'est du fantasme. Pourquoi l’État voudrait-il tout privatiser ? Et surtout, quel opérateur privé voudrait assurer l'éducation primaire et secondaire ? (Je ne parle pas de la formation professionnelle où il y a sans doute moyen de siphonner la taxe d'apprentissage et des subventions des collectivités locales.)
C'est comme la poste du village : moins de monde, on réduit les horaires ( à l'école aussi), on réduit les horaires, il y a encore moins de monde, etc. Et à la fin, on ferme.
Mon neveu, célibataire, dans les Hauts de France, voit chaque année, sa mutation s'éloigner alors qu'il en était tout proche, il y a 4 ou 5 ans. Et sa maman a des soucis de santé.
Appauvrir le secteur public ne signifie pas vouloir le privatiser, et encore moins le pouvoir, en tout cas le pouvoir globalement et dehors des secteurs rentables.
Bon, je sais, c'est plus complexe!
- CasparProphète
Prezbo a écrit:trompettemarine a écrit:Mais personne ne se demande si l objectif final ne soit pas que tout le système éducatif français devienne privé.
J'avoue que c'est surtout à cela que j'ai pensé.
Désolé, mais je pense que c'est du fantasme. Pourquoi l’État voudrait-il tout privatiser ? Et surtout, quel opérateur privé voudrait assurer l'éducation primaire et secondaire ? (Je ne parle pas de la formation professionnelle où il y a sans doute moyen de siphonner la taxe d'apprentissage et des subventions des collectivités locales.)
Je pense que c'est un fantasme aussi...À ma connaissance il n'y a pas un seul pays dans le monde où le système éducatif est entièrement privé.
- bénouNiveau 10
Prezbo a écrit:Le sous-texte même pas dissimulé de la justification de la ministre, c'est que les profs du public ne foutent rien et que dans le privé c'est pas pareil. Quant à la question "Aurait-elle du mentir ?", je ferais remarquer qu'elle ment déjà probablement avec cet argument de comptoir, puisque je doute que ce soit la vraie raison de l'inscription de ses enfants à Stan, qui n'est pas n'importe quel privé. (Je doute aussi que la motivation religieuse soit la plus probable.)
You a écrit:Ces familles veulent préparer leurs enfants pour integrer des voies d'excellence très sélectives. Elles pensent à mon avis que les établissements privés sous contrat répondent mieux à leurs attentes sur , l'exigence au niveau du travail scolaire demandé aux élèves en classe et à.domicile, l'intransigeance et de la fermeté au niveau de la discipline ainsi que la préparation des études supérieures stages intensifs pendant les vacances,' voyages en étranger, certification en langues...
Estelle60 a écrit:Elle ment. Elle a mis ses enfants dans le privé parce qu'avec un tel niveau de vie elle n'a même pas imaginé faire autrement.
D'accord avec vous 3. Evidemment, elle ment, ce qu'elle vise c'est un établissement le plus élitiste possible qui garantisse à ses enfants des études et une carrière dans le genre des siennes. Mais ce qui laisse songeur est qu'elle n'est même pas capable de mentir avec brio, ni dans le fond ni dans la forme. Quand on pense qu'elle a passé l'oral de l'ENA...
- Clecle78Bon génie
J'ai plusieurs énarques dans la famille et je n'ai jamais remarqué de véritable talent oratoire chez eux, mais plutôt une bonne com langue de bois, même si c'était tout de même cent coudées au dessus de cette dame.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Pour ma part, je n'exclus absolument que cette dame puisse réellement croire ce qu'elle dit en affirmant avoir fait un choix “de proximité” : il se pourrait qu'elle pense sincèrement que c'est un pur hasard. Exclure a priori que la bêtise (pour parler comme Flaubert) ait une large part dans ce genre de déclaration me semble imprudent.
_________________
Si tu vales valeo.
- JacqGuide spirituel
valle a écrit:J'insiste pour dire que c'est faux.Enaeco a écrit:Les formations représentent une grosse part des heures manquées. Si les enseignants refusent les RCD alors c'est le levier d'action le plus efficace.
Quand on aura viré la formation des heures perdues, on aura fait un sacré bond en avant dans la lutte contre les heures non assurées (et un sacré bond en arrière dans nos conditions). Mais ça, ça date de Blanquer et un texte qui a maintenant plus de 4 ans.
C'est seulement le résultat du flou ministériel qui mélange absences, absences de courte durée et heures non assurées.
Je n'ai plus les chiffres en tête (nous en parlions en début d'année) mais les absences pour formations forment une part très négligeable des absences par rapport aux arrêts ou aux examens. De plus un chef d'établissement peut s'y opposer pour nécessité de service.
Je ne sais pas pour le collège et le LGT mais en LP les passations d'examens de boites à bac privé (pas le privé sous contrat, les CFA - certes publics - et toutes les boites d'alternance ou apprentissage) occasionnent le plus gros des absences institutionnelles, notamment pour les prof de matières professionnelles. Et là ça fait mal. Me concernant je n'ai été convoqué que trois jours (outre le bac et les journées de correction - 2 jours). Mais j'enseigne le français histoire géo, donc cela fait quelques heures perdues par élève. Par contre quand des collègues d'une même matière professionnelle sont convoqués sur deux semaines, dont des enseignants ayant les mêmes classes, là cela met à terre l'emploi du temps des élèves (ils ont chacun les élèves à peu près 10h). Si les deux collègues de pro sont absents vous imaginez l'EDT des élèves sur deux semaines.
Mais qui est responsable de cela ? Les enseignants ?
Non, c'est l'institution qui a mis en place des modes de passation d'examens en pro qui sont à coucher dehors.
L'année dernière, lorsque j'ai été convoqué trois vendredi de suite ça me faisait un peu mal de perdre 3 x 4h pour aller faire passer un foutu oral de chef d’œuvre qui ne sert à rien ! Mais qui a inventé ce fichu oral de chef d'oeuvre à la c.. ? Ce n'est pas moi !
- quattroNiveau 5
zigmag17 a écrit:Il n'y a plus de ministère de la Fonction publique.
Je pense que c'est un signe en soi.
Attendons de voir si il y aura un secrétaire d Etat
- Vieux_MongolFidèle du forum
epekeina.tes.ousias a écrit:Pour ma part, je n'exclus absolument que cette dame puisse réellement croire ce qu'elle dit en affirmant avoir fait un choix “de proximité” : il se pourrait qu'elle pense sincèrement que c'est un pur hasard. Exclure a priori que la bêtise (pour parler comme Flaubert) ait une large part dans ce genre de déclaration me semble imprudent.
La traîtrise de l'habitus Mais à ce point ce ne serait pas bien rassurant non plus.
- LaotziSage
La réaction du SNPDEN-Paris aux propos de la ministre :
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- ErgoDevin
Dans l'extrait choisi par le JT de TF1 hier, Attal déclarait que les heures manquées pour formations représentaient de l'ordre de 2 millions d'heures (et c'est pour ça que les formations hors temps de cours blablabla). Le reportage venait de dire que 15 millions et quelques d'heures d'enseignement étaient perdues.valle a écrit:J'insiste pour dire que c'est faux.Enaeco a écrit:Les formations représentent une grosse part des heures manquées. Si les enseignants refusent les RCD alors c'est le levier d'action le plus efficace.
Quand on aura viré la formation des heures perdues, on aura fait un sacré bond en avant dans la lutte contre les heures non assurées (et un sacré bond en arrière dans nos conditions). Mais ça, ça date de Blanquer et un texte qui a maintenant plus de 4 ans.
C'est seulement le résultat du flou ministériel qui mélange absences, absences de courte durée et heures non assurées.
Clairement, ce ne sont pas les formations qui posent le plus de problèmes -- mais c'est sûrement l'annonce la plus simple à faire.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- LaotziSage
De toute façon, il ne faut pas rentrer dans le jeu de de décompte des heures "perdues" de courte durée, qui légitimerait une telle politique : ce n'est pas cela (les quelques formations dans l'année, les quelques absences éventuelles pour maladie...) qui pèse fortement sur la scolarité des élèves, surtout quand on pense au nombre d'heures perdues pour telle ou telle intervention. Ce sont les absences de moyenne ou longue durée qui ne sont pas remplacées.
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"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- zigmag17Guide spirituel
Pour info: Rodrigo Arenas, député LFI, saisit le recteur de l'académie de Paris pour vérifier les propos de la ministre sur l'école Litré à Paris. En effet il trouve que l'état des lieux qu'elle en a dressé est très inquiétant et il voudrait avoir une idée claire des dysfonctionnements.
Je trouve ça excellent !!
Mais je n'arrive pas à mettre le lien ni à copier-coller, si quelqu'un peut le faire à ma place merci d'avance !
Je trouve ça excellent !!
Mais je n'arrive pas à mettre le lien ni à copier-coller, si quelqu'un peut le faire à ma place merci d'avance !
- BalthamosDoyen
Laotzi a écrit:De toute façon, il ne faut pas rentrer dans le jeu de de décompte des heures "perdues" de courte durée, qui légitimerait une telle politique : ce n'est pas cela (les quelques formations dans l'année, les quelques absences éventuelles pour maladie...) qui pèse fortement sur la scolarité des élèves, surtout quand on pense au nombre d'heures perdues pour telle ou telle intervention. Ce sont les absences de moyenne ou longue durée qui ne sont pas remplacées.
Exactement. Pour commencer expliquer que les heures perdues de courte durée sont normales pour la plupart (vaut mieux un prof formé qu'un prof non formé, voyages scolaires, sorties pédagogiques, etc.) puis le privé pense la même chose (organisation de voyages scolaires, journées pédagogiques qui banalisent les cours avec moins de scrupule que nous, etc.)
Ce qui pose problème, ce sont les remplacements de longue durée et l'anticipation. Un congé maternité, ça s'anticipe, l'administration ne découvre pas la grossesse le jour du départ, etc. C'est encore une question de postes, de moyens et c'est à mettre en avant.
Puis pour les RDC, on peut aussi proposer d'autres systèmes (avec suffisamment de TZR, ils pourraient s'en occuper. Pourquoi ne pas abaisser la barre des deux semaines ?). On alourdit nos conditions de travail (2HSA non refusables, divers docs administratifs à remplir, divers parcours à prendre en charge, etc.) et en plus on nous demande de faire des remplacements, tout en nous culpabilisant. Ce n'est pas normal et ca en est révoltant
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- Spoiler:
- somacNiveau 7
Prezbo a écrit:somac a écrit:En réponse à Prezbo, ci dessous l'extrait contextualisé (posté plus haut)
https://www.dailymotion.com/video/x8posb2
Elle parle de sa rémunération de 500 000€ quand elle était à la fédération française de tennis ( en 21 et 22 je crois), avant d'être ministre.
500 000 divisés par 364 jours= environ 1 400 € par jour.
Et si, à la fin de la vidéo, elle dit que ce n' est pas bien payé...
A la fin de la vidéo, elle parle bien de son salaire de ministre, en sous-entendant qu'il n'est pas élevé par rapport à ce qu'elle touchait avant. Et surtout, à aucun moment, elle n'affirme que 1400€ ce n'est pas assez pour elle compte tenu de tous ses besoins.
Sinon, effectivement c'est une grande bourgeoise, elle est mauvaise, elle parle la langue de bois des gestionnaires et on sent bien qu'elle ne peut pas sortir de ce langage, elle va probablement rapidement nous faire regretter Blanquer et Vallaud-Belkacem réunis. De là à dire que cela justifie de tronquer et déformer ses propos...Disons que sur un forum d'enseignants, par stricte crédibilité professionnelle, il ne serait pas malvenu de faire preuve d'un peu de rigueur dans l'analyse de document et l'exactitude de ses affirmations.
Effectivement je me suis trompée ; à la fin, elle parle de son salaire de ministre. Mea culpa, j'ai rectifié mon post d'hier soir.
La vidéo n'est pas tronquée cependant.
Et je n'ai pas déformé ses propos volontairement, je me suis trompée, ça arrive... même aux enseignants.
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