Amélie Oudéa-Castéra, notre nouvelle ministre

MoyenCroco a écrit:

RogerMartin a écrit:

fanette a écrit:

Arverne a écrit: Cette nomination est un moyen pour Attal de rester officieusement ministre de l'EN.

Est-ce à dire que chacune de ces deux missions (1er ministre et ministre de l'EN) peut s'effectuer à mi-temps ? Pfffffffff !!!! Finalement, ministre, c'est cool !

J'ai entendu plusieurs rumeurs comme quoi c'est surtout l'Elysée qui pilote certaines réformes EN en ce moment (par exemple le grand délire du capes en fin de L3, etc.). Ce n'est pas Attal qui souhaite garder la main, il sait bien que Matignon lui prendra tout son temps, mais l'Elysée.

Quel est le problème avec le capes en fin de L3? Oo

Ah mais rien du tout en principe -- mais il ne s'agirait pas d'un concours préparé lors d'une année qui suit la L3 mais d'un concours passé dans le courant du S6.

Honchamp a écrit:

Laotzi a écrit:

Très bien, Rodrigo Arenas.
N'oublions pas qu'il a été président de la FCPE.

Président de la FCPE c'est censé vendre du rêve ?
Pas à moi personnellement.

Angel18 a écrit: Lors de la passation, G. A. rappelle qu'il a obtenu de la précédente P.M. "la création de postes", se tourne vers A. O-C et, en riant : "Que cela ne te donne pas trop d'idées !".

Quel humour dévastateur, ce premier ministre!

https://www.leparisien.fr/politique/on-en-a-eu-marre-amelie-oudea-castera-explique-pourquoi-ses-enfants-sont-desormais-scolarises-dans-le-prive-12-01-2024-KDFGXDPX6JHMLLIAZTPT65WXZA.php

Première petite polémique pour la nouvelle ministre de l'Education Nationale, de la jeunesse, des sports, des jeux olympiques et des jeux paralympiques (j'espère que je n'ai rien oublié). Tout cela m'amène vers une seule question : y a-t-il un ministre de l'Education Nationale qui ait eu ses enfants dans un établissement publique ?

ZeSandman a écrit:

Honchamp a écrit:

Laotzi a écrit:

Très bien, Rodrigo Arenas.
N'oublions pas qu'il a été président de la FCPE.

Président de la FCPE c'est censé vendre du rêve ?
Pas à moi personnellement.

Oui, plus que membre ou président de rien. La FCPE dans l'opposition à la réforme des LP, la FCPE est avec nous. Désolé, mais avoir une fédé de parents avec nous, ça aide même si à la fin... Nous aimerions avoir la seconde fédé. La représentante locale de la FCPE c'est la postière de mon secteur. Autant dire que c'est une nantie. Ses enfants ne sont pas planqués dans le privé et son fils était en bac pro, elle sait juste un peu ce que c'est. Ne pas confondre les militants sincères avec la tête (nous pourrions dire la même chose pour nous, enseignants, élus syndicaux...).

GaliNéo a écrit:https://www.leparisien.fr/politique/on-en-a-eu-marre-amelie-oudea-castera-explique-pourquoi-ses-enfants-sont-desormais-scolarises-dans-le-prive-12-01-2024-KDFGXDPX6JHMLLIAZTPT65WXZA.php

Première petite polémique pour la nouvelle ministre de l'Education Nationale, de la jeunesse, des sports, des jeux olympiques et des jeux paralympiques (j'espère que je n'ai rien oublié). Tout cela m'amène vers une seule question : y a-t-il un ministre de l'Education Nationale qui ait eu ses enfants dans un établissement publique ?

Najat Vallaud-Belkacem. Mais récemment, je n’en vois pas d’autre.

zigmag17 a écrit:

Ajonc35 a écrit:

nono a écrit:

Excellent.  Sauf qu'il manque les autour du cou. Les médailles de l'excellence ou, à défaut, de la bienveillance.

Les badges

Les badges ? Je ne comprends pas

Tu n’as pas eu d’open badge ?
https://www.dane.ac-versailles.fr/spip.php?article35

Jenny a écrit:

GaliNéo a écrit:https://www.leparisien.fr/politique/on-en-a-eu-marre-amelie-oudea-castera-explique-pourquoi-ses-enfants-sont-desormais-scolarises-dans-le-prive-12-01-2024-KDFGXDPX6JHMLLIAZTPT65WXZA.php

Première petite polémique pour la nouvelle ministre de l'Education Nationale, de la jeunesse, des sports, des jeux olympiques et des jeux paralympiques (j'espère que je n'ai rien oublié). Tout cela m'amène vers une seule question : y a-t-il un ministre de l'Education Nationale qui ait eu ses enfants dans un établissement publique ?

Najat Vallaud-Belkacem. Mais récemment, je n’en vois pas d’autre.

Ses enfants n'étaient pas à l'Ecole alsacienne ?

trompettemarine a écrit:

Jenny a écrit:

GaliNéo a écrit:https://www.leparisien.fr/politique/on-en-a-eu-marre-amelie-oudea-castera-explique-pourquoi-ses-enfants-sont-desormais-scolarises-dans-le-prive-12-01-2024-KDFGXDPX6JHMLLIAZTPT65WXZA.php

Première petite polémique pour la nouvelle ministre de l'Education Nationale, de la jeunesse, des sports, des jeux olympiques et des jeux paralympiques (j'espère que je n'ai rien oublié). Tout cela m'amène vers une seule question : y a-t-il un ministre de l'Education Nationale qui ait eu ses enfants dans un établissement publique ?

Najat Vallaud-Belkacem. Mais récemment, je n’en vois pas d’autre.

Ses enfants n'étaient pas à l'Ecole alsacienne ?

Si. J'avais mis un post à ce sujet au moment de sa mirifique réforme, mais je ne sais plus où j'avais lu l'info ... Probablement dans Le Monde, mais pas de certitude ...

https://l.bfmtv.com/yq9N
Tout juste nommée ministre de l'Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra s'est défendue du choix de la scolarisation de ses enfants dans l'enseignement privé, provoquant la polémique. Des propos qu'elle dit "regretter".

J'aime beaucoup le "certains"

La FCPE critique vertement aussi les propos de la ministre et défend l'enseignement public :

Alors qu'Amélie Oudéa-Castéra a expliqué devant la presse avoir transféré ses enfants dans des établissements scolaires privés en raison du "paquet d'heures" d'enseignement non remplacées, la Fédération des Conseils de parents d'élèves de Paris a dénoncé son "mépris inacceptable" dans un communiqué ce samedi 13 janvier.

"Si la question des enseignants non-remplacés est une difficulté partagée par tous les parents, notre vision diverge radicalement. La solution n’est pas la fuite vers le privé, mais l’engagement!" expliquent les parents d'élèves qui se disent "indignés et en désaccord" avec la ministre.
Ils disent choisir "la lutte ardente pour le maintien et le renforcement de l'école publique" et assurent qu'à l'école publique les enfants "acquièrent un savoir solide, ils y sont le plus souvent heureux, épanouis, se sentent en sécurité et tissent des liens d'amitié forts, fondements essentiels de leur développement".
Les parents d'élèves appellent à "ne pas céder aux sirènes de l'école privée" et attendent "un véritable engagement" de la ministre pour "assurer les remplacements nécessaires et garantir à tous les élèves le droit à l’éducation."

https://www.bfmtv.com/amp/paris/propos-d-oudea-castera-la-federation-des-parents-d-eleves-paris-denonce-un-mepris-inacceptable_AN-202401130338.html

Donc, tout le monde est d'accord pour dire qu'il y a un problème posé par le non-remplacement d'enseignants, mais la ministre n'a surtout pas le droit de le dire ni d'en tirer des conséquences en tant que parent d'élèves.
Moi, ce que je trouve nettement plus scandaleux que cette polémique débile, c'est ce qu'a dit cet après-midi la porte-parole du gouvernement (circulez, y a rien à voir, on a réglé le problème dont a parlé la ministre). Mais bon, tout est bon pour cogner sur les ministres, j'imagine que c'est le jeu.

nono a écrit:https://l.bfmtv.com/yq9N
Tout juste nommée ministre de l'Éducation nationale, Amélie Oudéa-Castéra s'est défendue du choix de la scolarisation de ses enfants dans l'enseignement privé, provoquant la polémique. Des propos qu'elle dit "regretter".

J'aime beaucoup le "certains"

Ainsi que les propos d'Attal, dans le même article : "Gabriel Attal affirme que le gouvernement "se retrousse les manches" sur la question des absences des professeurs". Ben oui, le problème c'est les profs toujours absents, pas le manque de remplaçants ou les problèmes de recrutement...

DesolationRow a écrit:Donc, tout le monde est d'accord pour dire qu'il y a un problème posé par le non-remplacement d'enseignants,

Pas du tout. Le problème vient plutôt des postes non pourvus : des BMP entiers sur lesquels personne n'est jamais nommé, surtout.
D'une façon secondaire, il y a le fait que le ministère considère à la fois qu'une année scolaire a 36x(horaire hebdomadaire) cours d'une matière donnée, et qu'il faut en même temps former les personnels, faire des sorties et programmer des interventions diverses et variées. (Ce que je ne critique pas, mais il est impossible de considérer les deux choses en même temps).

Le problème n'est pas celui des "enseignants non remplacés", et ce qui est problématique est que la ministre semble penser que c'est là qu'il faut agir.

Une bonne politique de création de postes et de recrutement, ainsi qu'une organisation logique de l'année scolaire, seraient des leviers d'action plus efficaces.

Mais il est déjà passé dans les mœurs que le problème est le "remplacement" (et par conséquence, que c'est très bien que le ministère agisse sur "le problème" des remplacements de courte durée), bien que les enseignants ne soient pas particulièrement absents, et qu'ils utilisent moins leur temps de travail pour se former, et qu'ils soient particulièrement attentifs pour se marier, se faire soigner, se faire opérer, voire accoucher, sur des temps où ça gène peu la marche du service.

L'intervention de la ministre est sidérante, elle met clairement en cause ses prédécesseurs...

DesolationRow a écrit:Donc, tout le monde est d'accord pour dire qu'il y a un problème posé par le non-remplacement d'enseignants, mais la ministre n'a surtout pas le droit de le dire ni d'en tirer des conséquences en tant que parent d'élèves.
Moi, ce que je trouve nettement plus scandaleux que cette polémique débile, c'est ce qu'a dit cet après-midi la porte-parole du gouvernement (circulez, y a rien à voir, on a réglé le problème dont a parlé la ministre). Mais bon, tout est bon pour cogner sur les ministres, j'imagine que c'est le jeu.

Il y a un problème avec cette ministre, avec ce qu'elle a dit, avec ce qu'a dit la porte-parole du gouvernement (qui dès sa première prise de parole ment, elle est donc qualifiée pour le poste...), et avec la politique éducative de Macron depuis 7 ans, et il n'y aucune raison d’espérer que ça change.

Je ne suis pas en désaccord avec cela. Il y a un point sur lequel je ne vois pas de problème, c’est qu’elle ait mis ses enfants dans le privé si elle jugeait que c’était le mieux pour eux.

DesolationRow a écrit:Donc, tout le monde est d'accord pour dire qu'il y a un problème posé par le non-remplacement d'enseignants, mais la ministre n'a surtout pas le droit de le dire ni d'en tirer des conséquences en tant que parent d'élèves.
Moi, ce que je trouve nettement plus scandaleux que cette polémique débile, c'est ce qu'a dit cet après-midi la porte-parole du gouvernement (circulez, y a rien à voir, on a réglé le problème dont a parlé la ministre). Mais bon, tout est bon pour cogner sur les ministres, j'imagine que c'est le jeu.

Jouons un peu alors et imaginons le ministre de l'intérieur déclarer « j'ai choisi de protéger ma famille par une société privée car le manque de moyens de la Police Nationale est criant » ou le ministre de la Santé dire « j'ai choisi de faire opérer mes enfants à l'hôpital américain parce que vu l'état des CHU publics, ça craint ».

Pourquoi n'entend-on pas cela ? Pourquoi est-ce considéré comme « normal » que nos propres ministres (depuis Allègre au moins) se permettent de dénigrer, plus ou moins en creux et de façon plus ou moins fine, notre travail et notre institution ?
Ne nous y trompons pas, il s'agit d'entretenir la petite musique selon laquelle « le privé fait mieux » et petit à petit, de se débarrasser du boulet que nous représentons à leur yeux.

Après qu'elle mette ses enfants où elle le veut c'est son problème, mais les arguments qu'elle a utilisés (on remplace mieux dans le privé, maintenant mes enfants ont des amis) sont minables.

Quant à Thévenot, il ne s'agit pas d'en attendre des miracles, vu ses gesticulations passées sur le SNU, notamment.

Pour reprendre une personne lambda interviewée dans un doc de France Culture: si ceux qui ont le choix d'aller ailleurs ne vont plus dans le public, c'est y former le ghetto de ceux qui n'ont pas le choix., Ce n'est pas un choix personnel mais un choix de société.

DesolationRow a écrit:Je ne suis pas en désaccord avec cela. Il y a un point sur lequel je ne vois pas de problème, c’est qu’elle ait mis ses enfants dans le privé si elle jugeait que c’était le mieux pour eux.

Ce qu'elle fait dans sa vie privée la regarde.
Mais à mon sens, dès lors qu'elle est devenue ministre de l'éducation nationale, s'exprimer comme elle l'a fait lors d'une interview donnée dans le cadre d'un déplacement officiel lié à ses fonctions, ce n'est pas admissible.

Et personne pour dire que les remplacements ne sont pas non plus assurés dans le privé??? J'y suis prof depuis plus de 20 ans, après 5 ans comme médiatrice culturelle dans les établissements scolaires privés de Paris-RP et une bonne partie de ma scolarité, en gros, à part mes études supérieures, j'ai dû passer 35 ans dans l'enseignement sous contrat.

Quand un prof était (ou est) absent, il n'était que très rarement remplacé, on mettait les élèves en permanence, avec un travail prévu éventuellement par le collègue absent si c'était une absence prévisible, ou à faire leurs devoirs si c'était imprévu. Ou alors, un collègue prend la classe (sans rémunération le plus souvent), avec récupération/ échange plus tard, ce qui pose problème car en arrêt maladie, on ne doit pas travailler ni récupérer. Donc, non, il n'y a pas plus de remplacement dans le privé. Pas de sortie des élèves en cas d'absence en collège (dans mon expérience), ce qui évite que les collégiens traînent dehors, mais pas plus de remplaçants. Un peu plus de surveillants, peut-être ?

Dans mon collège de l'hyper ruralité, pas de surveillant le matin, donc, quand un collègue est absent, le lundi ou le vendredi (jours où il y a une documentaliste, ma suppléante ou moi-même), on s'y colle (on improvise une séance, on fait faire de la lecture à haute voix, des recherches dans le dictionnaire...), sinon, c'est la comptable/secrétaire ou parfois la directrice. Les élèves ne se plaignent pas, ils restent dans leur classe, à travailler, même si le résultat est le même que pour les enfants de la ministre dans leur ancien établissement public : moins de cours ! Et le pire, c'est que ce fonctionnement est validé par l'IPR (du moment que vous récupérez les heures m'a-t-il dit... ce qui est simplement impossible, sauf à ne plus venir qu'une fois sur deux ou trois!).

Donc il aurait fallu qu’elle mente, ou refuse de répondre ?

DesolationRow a écrit:Donc, tout le monde est d'accord pour dire qu'il y a un problème posé par le non-remplacement d'enseignants, mais la ministre n'a surtout pas le droit de le dire ni d'en tirer des conséquences en tant que parent d'élèves.
Moi, ce que je trouve nettement plus scandaleux que cette polémique débile, c'est ce qu'a dit cet après-midi la porte-parole du gouvernement (circulez, y a rien à voir, on a réglé le problème dont a parlé la ministre). Mais bon, tout est bon pour cogner sur les ministres, j'imagine que c'est le jeu.

Disons qu'elle ne s'est pas insurgée contre le manque de remplaçants en promettant d'y remédier. Elle a seulement utilisé cet argument pour expliquer pourquoi elle refusait de mettre ses enfants dans le public. Quelle sera sa prochaine annonce ? Elle compte dissoudre l'EN ?
Cela ne manque pas de sel. Un peu comme un ministre de la santé qui accuserait les urgentistes de ne pas bien faire leur travail…

henriette a écrit:

DesolationRow a écrit:Je ne suis pas en désaccord avec cela. Il y a un point sur lequel je ne vois pas de problème, c’est qu’elle ait mis ses enfants dans le privé si elle jugeait que c’était le mieux pour eux.

Ce qu'elle fait dans sa vie privée la regarde.
Mais à mon sens, dès lors qu'elle est devenue ministre de l'éducation nationale, s'exprimer comme elle l'a fait lors d'une interview donnée dans le cadre d'un déplacement officiel lié à ses fonctions, ce n'est pas admissible.

Entièrement d'accord.