- AdrenFidèle du forum
J'ai réservé Ce que ja sais de toi à la mediatheque depuis janvier, mon tour devrait bientôt arriver.
- JennyMédiateur
Adren a écrit:J'ai réservé Ce que ja sais de toi à la mediatheque depuis janvier, mon tour devrait bientôt arriver.
Moi j'ai trouvé l'auteur sympathique, alors je l'ai acheté.
- AdrenFidèle du forum
En fait, je l'avais demandé à Noël, mais je n'ai pas été sage
- MalagaModérateur
Pour le défi 41. Un livre écrit par un historien, j'ai lu Anatomie de l'Affiche rouge d'Annette Wieviorka.
Ce très court essai revient sur l'entrée au Panthéon la semaine prochaine de Missak et Mélinée Manouchian mais aussi sur le groupe de résistants FTP-MOI, sur certains de ses membres, sur la construction et le choix des portraits présents sur l'Affiche rouge.
Mon avis : un petit livre très intéressant et qui permet un autre point de vue sur cet "épisode" de la Seconde Guerre mondiale, notamment pour moi qui prépare une séance en particulier pour mes élèves sur l'Affiche rouge à la rentrée des vacances de février. Les propos sont clairs, argumentés et francs.
Ce très court essai revient sur l'entrée au Panthéon la semaine prochaine de Missak et Mélinée Manouchian mais aussi sur le groupe de résistants FTP-MOI, sur certains de ses membres, sur la construction et le choix des portraits présents sur l'Affiche rouge.
Mon avis : un petit livre très intéressant et qui permet un autre point de vue sur cet "épisode" de la Seconde Guerre mondiale, notamment pour moi qui prépare une séance en particulier pour mes élèves sur l'Affiche rouge à la rentrée des vacances de février. Les propos sont clairs, argumentés et francs.
_________________
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- AdrenFidèle du forum
Je l'avais repéré aussi. Contente d'en lire un retour positif, je vais passer voir à la librairie.
- BartleboothNiveau 7
Je vais compter pour le défi 41, un livre écrit par un historien, le volume 12 de l'Histoire dessinée de la France: Les années lumières, de la régence aux Etats généraux, de Lemaigre-Gaffier, Markovits et Spruyt. Je suis fan de cette collection et j'ai beaucoup aimé ce volume qui fait apparaître les grandes figures de l'époque dans sa partie BD. La partie historique m'a semblé un peu plus difficile à suivre que d'habitude, peut-être en raison de l'orientation très économique (je suis une bille absolue dans ce domaine).
Je vais également cocher le défi 6, déplacement, avec Flèche d'Orient de Paul Morand. C'est un très court récit, largement descriptif. Dimitri a quitté la Russie très jeune à cause de la révolution. Devenu adulte il vit à Paris et se considère désormais comme un occidental, il se tient d'ailleurs soigneusement à l'écart de la communauté russe. Un soir il perd un pari: il n'a pas voulu croire qu'il était désormais possible de faire Paris-Bucarest dans la journée; son gage consiste à emprunter la Flèche d'Orient pour faire le trajet afin de rapporter un kilo de caviar frais. On suit d'abord ce voyage en avion, décrit de façon assez magistrale. Une fois à Bucarest, le personnage rencontre un ami roumain qui l'entraîne de plus en plus loin, et Dimitri finit par perdre l'envie de revenir à Paris.
J'ai trouvé l'écriture de Morand vraiment très intéressante, mais je dois avouer que j'ai quand même une pointe d'agacement parfois quand je lis un de ces livres qui exaltent la figure du mâle aventurier, où femme et enfants ne sont que des chaînes et où les dialogues rendent systématiquement compte de la misogynie de l'époque.
Je vais également cocher le défi 6, déplacement, avec Flèche d'Orient de Paul Morand. C'est un très court récit, largement descriptif. Dimitri a quitté la Russie très jeune à cause de la révolution. Devenu adulte il vit à Paris et se considère désormais comme un occidental, il se tient d'ailleurs soigneusement à l'écart de la communauté russe. Un soir il perd un pari: il n'a pas voulu croire qu'il était désormais possible de faire Paris-Bucarest dans la journée; son gage consiste à emprunter la Flèche d'Orient pour faire le trajet afin de rapporter un kilo de caviar frais. On suit d'abord ce voyage en avion, décrit de façon assez magistrale. Une fois à Bucarest, le personnage rencontre un ami roumain qui l'entraîne de plus en plus loin, et Dimitri finit par perdre l'envie de revenir à Paris.
J'ai trouvé l'écriture de Morand vraiment très intéressante, mais je dois avouer que j'ai quand même une pointe d'agacement parfois quand je lis un de ces livres qui exaltent la figure du mâle aventurier, où femme et enfants ne sont que des chaînes et où les dialogues rendent systématiquement compte de la misogynie de l'époque.
- AmaliahEmpereur
Je viens de finir Et nos Pleurs seront des chants d'Alain Vircondelet que je classerai dans la catégorie "livre à la couverture verte" (je viens de découvrir que certaines nouveautés chez Fayard sont toutes vertes, ce que je trouve plutôt moche). L'auteur se souvient de son enfance en Algérie jusqu'au départ en juin 1962 à l'âge de quinze ans et évoque la mémoire des premiers colons qui ont fait le voyage inverse, du pays perdu, le sentiment de l'exil en vers libres. J'ai vraiment beaucoup aimé mais c'est très personnel.
- AmaliahEmpereur
Le Malade imaginaire, comme oxymore, vous en dites quoi?
Autre question pour ceux qui ont lu ou qui liront Ce que je sais de toi, pensez-vous que cela convienne pour "Faire la paix"?
J'ai aussi lu A l'Ombre des étoiles de Frantz Vaillant qui évoque dix fils et filles d'artistes : Camus, Vian, Prévert, Maupassant etc. Plaisir furtif qui fait entrer dans l'intimité de la famille, un peu comme on lit Closer chez le coiffeur (dit celle qui ne lit pas Closer chez le coiffeur).
Autre question pour ceux qui ont lu ou qui liront Ce que je sais de toi, pensez-vous que cela convienne pour "Faire la paix"?
J'ai aussi lu A l'Ombre des étoiles de Frantz Vaillant qui évoque dix fils et filles d'artistes : Camus, Vian, Prévert, Maupassant etc. Plaisir furtif qui fait entrer dans l'intimité de la famille, un peu comme on lit Closer chez le coiffeur (dit celle qui ne lit pas Closer chez le coiffeur).
- OudemiaBon génie
Amaliah a écrit:Le Malade imaginaire, comme oxymore, vous en dites quoi?
Autre question pour ceux qui ont lu ou qui liront Ce que je sais de toi, pensez-vous que cela convienne pour "Faire la paix"?
J'ai aussi lu A l'Ombre des étoiles de Frantz Vaillant qui évoque dix fils et filles d'artistes : Camus, Vian, Prévert, Maupassant etc. Plaisir furtif qui fait entrer dans l'intimité de la famille, un peu comme on lit Closer chez le coiffeur (dit celle qui ne lit pas Closer chez le coiffeur).
Je ne valide pas
- AmaliahEmpereur
Je suis d'accord avec toi! J'ai tiqué en lisant que le titre relevait de l'oxymore. D'où la question.
- EloahExpert spécialisé
Bonsoir ! Pour le défi 47 "un livre publié une année bissextile" j'ai lu Requiem à huis clos de Ruriko Sushida publié en 2004. En français on trouve ce roman dans une petite maison d'éditions de romans et nouvelles japonais contemporains que je vous recommande : les éditions d'Est en Ouest. J'ai bien aimé ce polar dont le mystère s'épaissit au fil du récit sans qu'on puisse formuler d'hypothèse tangible : lors d'une exposition, une femme éprouve un violent choc devant un tableau car un détail lui rappelle fortement son mari, porté disparu depuis 5 ans. Cette disparition est d'autant plus énigmatique qu'il a disparu d'une maison fermée de l'intérieur. L'artiste auteur du tableau assure n'avoir jamais rencontré cet homme ... Lorsque des agressions, toujours dans des espaces fermés de l'intérieur, surviennent, le mystère s'épaissit ... Au vu de cette énigme a priori insoluble, j'avais peur d'une fin en queue de poisson et non, pas du tout, chaque détail trouve son explication (en ce sens les dernières pages sont presque trop explicatives !). J'ai bien aimé ce roman dont le cœur est un tableau. Les personnages sont très ambigus pour certains ce qui accroit le mystère. En même temps le roman aborde pas mal de thèmes comme la maladie mentale et il est aussi une immersion bien agréable dans la vie des trentenaires dans le Japon contemporain.
- lulucastagnetteEmpereur
Je viens de finir Plan de table de Maggie Shipstead que je vais faire entrer dans le défi 48 (Faire la paix).
Waskeke, île très select de Nouvelle-Angleterre. Daphné, la fille aînée des Van Meter, va se marier. Famille, belle-famille et amis sont réunis dans la résidence secondaire des parents de la mariée, Winn et Biddy. Nous suivons les deux derniers jours avant la cérémonie à travers notamment le regard du père de famille, plutôt désabusé et attiré par une des demoiselles d'honneur de sa fille.
J'ai choisi ce roman car j'ai adoré Le grand cercle du même auteur (lu pour le défi aussi) mais j'ai été plutôt déçue. Les problèmes de riches déçus de ne pas faire partie du rotary club du coin, ça ne me parle pas tellement... Ca se lit mais sans plus.
Waskeke, île très select de Nouvelle-Angleterre. Daphné, la fille aînée des Van Meter, va se marier. Famille, belle-famille et amis sont réunis dans la résidence secondaire des parents de la mariée, Winn et Biddy. Nous suivons les deux derniers jours avant la cérémonie à travers notamment le regard du père de famille, plutôt désabusé et attiré par une des demoiselles d'honneur de sa fille.
J'ai choisi ce roman car j'ai adoré Le grand cercle du même auteur (lu pour le défi aussi) mais j'ai été plutôt déçue. Les problèmes de riches déçus de ne pas faire partie du rotary club du coin, ça ne me parle pas tellement... Ca se lit mais sans plus.
- StephieNiveau 5
17e item validé
2. Un livre d'un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun. Malgré les épines de J.L Corolle : Romance qui a la vertu de mettre en place l'amour de deux hommes au tout début du XXe siècle. En revanche, je n'ai pas été convaincue par l'ancrage historique et par trop d'introspection à mon goût. Mais coup de coeur pour le dernier tiers de l'histoire, très réussi.
Aurait pu rentrer dans l'item 1, le 5 et le 8 aussi car romance inhabituelle pour l'époque.
2. Un livre d'un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun. Malgré les épines de J.L Corolle : Romance qui a la vertu de mettre en place l'amour de deux hommes au tout début du XXe siècle. En revanche, je n'ai pas été convaincue par l'ancrage historique et par trop d'introspection à mon goût. Mais coup de coeur pour le dernier tiers de l'histoire, très réussi.
Aurait pu rentrer dans l'item 1, le 5 et le 8 aussi car romance inhabituelle pour l'époque.
- Cléopatra2Guide spirituel
Comment le malade imaginaire peut-il être considéré comme un oxymore? C'est très curieux.
Pour l'item Récit sur une femme ayant marqué son temps ou récit féministe, j'ai lu La révote au coeur de Maïa Brabi. C'est un récit romancé sur l'été précédant le départ de Gisèle Halimi en France après son enfance et son adolescence en Tunisie pendant la 2e guerre mondiale. Ce moment où elle attend le départ (il faut avoir un laisser-passer puis une place dans l'avion) est raconté en alternance avec des souvenirs. C'est un roman jeunesse (à partir de la 3e je dirais) plutôt intéressant mais qui a des longueurs. Cela dit on en apprend pas mal sur le milieu juif tunisien et sur ce qui aurait pu pousser Gisèle Halimi a mener un combat féministe.
Je le mettrai peut-être dans livre qui évoque un écrivain, car Gisèle Halimi a aussi écrit. J'ai en effet un autre roman potentiellement féministe à lire. Je pense qu'au sens figuré il peut également convenir à quel temps! (et il y a la canicule tout au long du récit)
Pour l'item Récit sur une femme ayant marqué son temps ou récit féministe, j'ai lu La révote au coeur de Maïa Brabi. C'est un récit romancé sur l'été précédant le départ de Gisèle Halimi en France après son enfance et son adolescence en Tunisie pendant la 2e guerre mondiale. Ce moment où elle attend le départ (il faut avoir un laisser-passer puis une place dans l'avion) est raconté en alternance avec des souvenirs. C'est un roman jeunesse (à partir de la 3e je dirais) plutôt intéressant mais qui a des longueurs. Cela dit on en apprend pas mal sur le milieu juif tunisien et sur ce qui aurait pu pousser Gisèle Halimi a mener un combat féministe.
Je le mettrai peut-être dans livre qui évoque un écrivain, car Gisèle Halimi a aussi écrit. J'ai en effet un autre roman potentiellement féministe à lire. Je pense qu'au sens figuré il peut également convenir à quel temps! (et il y a la canicule tout au long du récit)
- OudemiaBon génie
À la recherche de l’empire perdu, de Francis Lacassin : cet empire, c’est celui, imaginaire, des romans populaires d’aventures, tant aimés par Francis Lacassin enfant et par bien d’autres, d’où le classement en 39. Rêves d’enfant. On a ici de brèves mais riches études sur les auteurs du genre : Gustave Le Rouge(dont il est le spécialiste), Eugène Sue, Paul Féval et autres. Lu par étapes, avec l’envie de prendre beaucoup de notes pour rechercher les titres cités ; je ne suis pas convaincue de l’intérêt des aventures de Fu ManChu, mais il y a des découvertes à faire.
Le loup blanc, de Paul Féval. L’avis élogieux de Francis Lacassin donné au chapitre sur Paul Féval dans le livre ci-dessus m’a donné envie de lire ce roman, et je ne le regrette pas. Cela commence excellemment avec tous les ingrédients du roman populaire : un vieillard qui se sacrifie pour une cause perdue, un noble orphelin confié à un traitre qui le prive de ses biens, et, croit-il, de la vie, un malheureux homme du peuple disgracié physiquement mais bien doué par ailleurs, un fidèle serviteur : le tout sous la Régence. La suite est sous Louis XV, vingt ans plus tard, sans grande surprise dans le développement, et cela se passe dans une Bretagne que certains veulent libérer de l’autorité du roi de France, d’où mon classement en 12. Une région française au cœur d'un récit. C’est moins dense et moins inventif que Le Bossu, mais ferait une bonne lecture jeunesse. Je vois d’ailleurs qu’il a été publié en bibliothèque verte, actuellement on le trouve en e-book et dans une édition d’octobre 2023 chez Culturea
Le loup blanc, de Paul Féval. L’avis élogieux de Francis Lacassin donné au chapitre sur Paul Féval dans le livre ci-dessus m’a donné envie de lire ce roman, et je ne le regrette pas. Cela commence excellemment avec tous les ingrédients du roman populaire : un vieillard qui se sacrifie pour une cause perdue, un noble orphelin confié à un traitre qui le prive de ses biens, et, croit-il, de la vie, un malheureux homme du peuple disgracié physiquement mais bien doué par ailleurs, un fidèle serviteur : le tout sous la Régence. La suite est sous Louis XV, vingt ans plus tard, sans grande surprise dans le développement, et cela se passe dans une Bretagne que certains veulent libérer de l’autorité du roi de France, d’où mon classement en 12. Une région française au cœur d'un récit. C’est moins dense et moins inventif que Le Bossu, mais ferait une bonne lecture jeunesse. Je vois d’ailleurs qu’il a été publié en bibliothèque verte, actuellement on le trouve en e-book et dans une édition d’octobre 2023 chez Culturea
- miss sophieExpert spécialisé
Mise à jour d'un mois de lecture.
Pour le défi 7 (un livre féministe) : King Kong Théorie de Virginie Despentes (2006). Un essai à tendance autobiographique où Despentes évoque la prostitution, la pornographie, et d’une manière générale la manière dont les femmes sont considérées dans notre société. C’est intéressant et écrit sur un ton direct, sans concession.
Pour le défi 10 (un livre sur la langue ou les langues), deux livres :
- Suivez-moi-jeune-homme de Yaël Hassan (2007). Inspiré par les « cent mots à sauver » de Bernard Pivot, un sympathique court roman jeunesse où un collégien aide un vieil homme nouvellement arrivé dans son immeuble à s’installer et, de fil en aiguille, l’accompagne dans son projet de relancer l’usage de mots menacés de disparition.
- Les gratitudes de Delphine de Vigan (2019). Au centre de ce court roman, Michka, une vieille dame qui perd ses mots et son autonomie et se retrouve en Ehpad. Deux narrateurs alternent : Marie, qu’elle a aidée lorsque celle-ci était enfant et avec qui une relation forte s’est nouée, et Jérôme, l’orthophoniste de l’Ehpad qui tente de freiner la déliquescence de son langage. Un récit sur les relations entre les êtres et sur la vieillesse, agréable et intéressant.
Pour le défi 8 (Hors des sentiers battus) mais convient aussi aux 6 (Déplacement), 13 (A la recherche de...), 14 (livre cité dans un top 5 d’un précédent défi : Tremere en 2019) et 33 (le diable ?) : Terreur de Dan Simmons (2007).
En 1845, deux navires britanniques explorent le pôle nord pour trouver un passage au Nord-Ouest. Mais l’expédition se retrouve piégée dans les glaces, immobilisée durant deux années. L’équipage doit affronter le froid et les tempêtes, les longs mois de nuit polaire, le rationnement et la diminution des réserves de vivres, le scorbut… mais aussi les attaques d’une étrange et terrifiante créature, sorte d’ours blanc géant que les marins ne tardent pas à qualifier de démoniaque. Dans ces circonstances extrêmes, le capitaine Crozier essaie de maintenir la cohésion de ses hommes et d’assurer leur survie dans l’espoir d’un retour au pays.
Cette volumineuse histoire d’un équipage bloqué, dans ses péripéties qui ne varient pas tant, aurait pu être lassant, mais il n’en est rien : j’ai dévoré ce récit, à la fois roman d’aventures documenté (inspiré d’une histoire authentique) et sorte de thriller fantastique, dans lequel les points de vue de différents personnages alternent. On ne le lâche pas. J’ai cependant moins apprécié la fin (les cinquante dernières pages).
Enfin je recommande, pour les défis 22 (Ascension – ici au figuré : le personnage principal change de statut), 28 (Ombre et lumière), 36 (Hors la loi) et 50 (Trompeuses apparences) : Shit ! de Jacky Schwartzmann (2023).
Thibault, CPE dans un collège de la banlieue de Besançon, vit en face d’un point de deal dont, une nuit, les propriétaires se font descendre. Sa voisine Mme Ramla et lui trouvent dans l’appartement l’argent et la drogue, qui pourraient changer leur vie et celle de tant d’autres…
Un roman réjouissant et prenant : les sympathiques personnages n’étant pas taillés pour ce dans quoi ils se lancent, on se demande à chaque instant quand tout va s’effondrer. L’humour vient aussi du décalage entre les idées résolument de gauche des héros (au départ le CPE veut financer le voyage scolaire d’élèves défavorisés, le FSE ayant épuisé ses maigres fonds) et les moyens mis en œuvre, où le pragmatisme conduit à une logistique « capitaliste ».
Pour le défi 7 (un livre féministe) : King Kong Théorie de Virginie Despentes (2006). Un essai à tendance autobiographique où Despentes évoque la prostitution, la pornographie, et d’une manière générale la manière dont les femmes sont considérées dans notre société. C’est intéressant et écrit sur un ton direct, sans concession.
Pour le défi 10 (un livre sur la langue ou les langues), deux livres :
- Suivez-moi-jeune-homme de Yaël Hassan (2007). Inspiré par les « cent mots à sauver » de Bernard Pivot, un sympathique court roman jeunesse où un collégien aide un vieil homme nouvellement arrivé dans son immeuble à s’installer et, de fil en aiguille, l’accompagne dans son projet de relancer l’usage de mots menacés de disparition.
- Les gratitudes de Delphine de Vigan (2019). Au centre de ce court roman, Michka, une vieille dame qui perd ses mots et son autonomie et se retrouve en Ehpad. Deux narrateurs alternent : Marie, qu’elle a aidée lorsque celle-ci était enfant et avec qui une relation forte s’est nouée, et Jérôme, l’orthophoniste de l’Ehpad qui tente de freiner la déliquescence de son langage. Un récit sur les relations entre les êtres et sur la vieillesse, agréable et intéressant.
Pour le défi 8 (Hors des sentiers battus) mais convient aussi aux 6 (Déplacement), 13 (A la recherche de...), 14 (livre cité dans un top 5 d’un précédent défi : Tremere en 2019) et 33 (le diable ?) : Terreur de Dan Simmons (2007).
En 1845, deux navires britanniques explorent le pôle nord pour trouver un passage au Nord-Ouest. Mais l’expédition se retrouve piégée dans les glaces, immobilisée durant deux années. L’équipage doit affronter le froid et les tempêtes, les longs mois de nuit polaire, le rationnement et la diminution des réserves de vivres, le scorbut… mais aussi les attaques d’une étrange et terrifiante créature, sorte d’ours blanc géant que les marins ne tardent pas à qualifier de démoniaque. Dans ces circonstances extrêmes, le capitaine Crozier essaie de maintenir la cohésion de ses hommes et d’assurer leur survie dans l’espoir d’un retour au pays.
Cette volumineuse histoire d’un équipage bloqué, dans ses péripéties qui ne varient pas tant, aurait pu être lassant, mais il n’en est rien : j’ai dévoré ce récit, à la fois roman d’aventures documenté (inspiré d’une histoire authentique) et sorte de thriller fantastique, dans lequel les points de vue de différents personnages alternent. On ne le lâche pas. J’ai cependant moins apprécié la fin (les cinquante dernières pages).
Enfin je recommande, pour les défis 22 (Ascension – ici au figuré : le personnage principal change de statut), 28 (Ombre et lumière), 36 (Hors la loi) et 50 (Trompeuses apparences) : Shit ! de Jacky Schwartzmann (2023).
Thibault, CPE dans un collège de la banlieue de Besançon, vit en face d’un point de deal dont, une nuit, les propriétaires se font descendre. Sa voisine Mme Ramla et lui trouvent dans l’appartement l’argent et la drogue, qui pourraient changer leur vie et celle de tant d’autres…
Un roman réjouissant et prenant : les sympathiques personnages n’étant pas taillés pour ce dans quoi ils se lancent, on se demande à chaque instant quand tout va s’effondrer. L’humour vient aussi du décalage entre les idées résolument de gauche des héros (au départ le CPE veut financer le voyage scolaire d’élèves défavorisés, le FSE ayant épuisé ses maigres fonds) et les moyens mis en œuvre, où le pragmatisme conduit à une logistique « capitaliste ».
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
me voilà de retour après ma lecture d' [i]Un livre de martyrs américains [/i]de Joyce Carol Oates. Je ne vais pas dire que je l'ai lu "pour le plaisir" vu l'épaisseur et le sujet, mais en tout cas pas d'abord en lien avec le défi. Maintenant que je l'ai fini, je pense qu'il peut convenir pour le défi n°48 "faire la paix". Dès l'incipit, on est dans la tête de Luther Dunphy qui s'apprête à tuer, au nom de Dieu qui guide sa main, Augustus Voorhees, "médecin avorteur", pour éviter le massacre de bébés innocents qui "n'ont pas demandé à mourir". Et la voix dans ma tête qui hurle "Mais non, non, non, sombre imbécile !" Ensuite, il faut digérer ce premier chapitre, et la tentation d'abandonner est grande. Puis on revient sur la jeunesse de Luther Dunphy qui n'excuse rien mais explique malheureusement beaucoup et en parallèle celle de Gus Voorhees, des choix qu'il a faits et de la vie qu'il a menée. Peu à peu, le centre du récit se déplace sur leurs filles et ce qu'elles deviennent avec l'absence de leurs pères à porter. Leurs mères ne leur sont pas d'un grand secours non plus. Le roman est à la fois noir pour ce qu'il nous montre de la société américaine et de ses clivages irréconciliables, mais avec aussi des longueurs et monotonies qui montrent qu'il semble hélas impossible de sortir de ce déterminisme social, même si, finalement, les filles se rencontrent et font, d'une certaine manière, la paix entre elles, malgré l'histoire de leurs pères.
Comme ce livre est énorme et quasiment intransportable, j'ai (re)lu Les petites reines de Clémentine Beauvais pendant le quart d'heure lecture de cette semaine et parce que je l'ai proposé comme lecture de vacances à mes 3e. Autre ambiance ! C'est une lecture pour ado qui va très bien dans l'item 6 "Déplacement". Après avoir été élues "boudins de l'année" sur facebook, trois jeunes filles décident de rejoindre Paris à vélo depuis Bourg-en-Bresse pour s'incruster à la garden party du 14 juillet. En chemin, pour financer l'aventure, elles vendent des boudins. Je suis curieuse d'avoir un retour de mes élèves, je ne sais pas si cette lecture leur aura plu. Je suis assez partagée et je pense qu'ils le seront aussi. C'est à la fois amusant et tous les thèmes pour ados sont abordés (complexes, harcèlement, égalité filles-garçons, autonomie et reconnaissance vis-à-vis des parents, discriminations, premier amour...) et un peu excessif aussi, dans le langage comme dans les situations. Je l'avais lu à sa sortie et avais déjà cette impression mitigée, je vais rédiger le questionnaire de lecture qui va bien pour la rentrée.
Bon week-end à tous.
me voilà de retour après ma lecture d' [i]Un livre de martyrs américains [/i]de Joyce Carol Oates. Je ne vais pas dire que je l'ai lu "pour le plaisir" vu l'épaisseur et le sujet, mais en tout cas pas d'abord en lien avec le défi. Maintenant que je l'ai fini, je pense qu'il peut convenir pour le défi n°48 "faire la paix". Dès l'incipit, on est dans la tête de Luther Dunphy qui s'apprête à tuer, au nom de Dieu qui guide sa main, Augustus Voorhees, "médecin avorteur", pour éviter le massacre de bébés innocents qui "n'ont pas demandé à mourir". Et la voix dans ma tête qui hurle "Mais non, non, non, sombre imbécile !" Ensuite, il faut digérer ce premier chapitre, et la tentation d'abandonner est grande. Puis on revient sur la jeunesse de Luther Dunphy qui n'excuse rien mais explique malheureusement beaucoup et en parallèle celle de Gus Voorhees, des choix qu'il a faits et de la vie qu'il a menée. Peu à peu, le centre du récit se déplace sur leurs filles et ce qu'elles deviennent avec l'absence de leurs pères à porter. Leurs mères ne leur sont pas d'un grand secours non plus. Le roman est à la fois noir pour ce qu'il nous montre de la société américaine et de ses clivages irréconciliables, mais avec aussi des longueurs et monotonies qui montrent qu'il semble hélas impossible de sortir de ce déterminisme social, même si, finalement, les filles se rencontrent et font, d'une certaine manière, la paix entre elles, malgré l'histoire de leurs pères.
Comme ce livre est énorme et quasiment intransportable, j'ai (re)lu Les petites reines de Clémentine Beauvais pendant le quart d'heure lecture de cette semaine et parce que je l'ai proposé comme lecture de vacances à mes 3e. Autre ambiance ! C'est une lecture pour ado qui va très bien dans l'item 6 "Déplacement". Après avoir été élues "boudins de l'année" sur facebook, trois jeunes filles décident de rejoindre Paris à vélo depuis Bourg-en-Bresse pour s'incruster à la garden party du 14 juillet. En chemin, pour financer l'aventure, elles vendent des boudins. Je suis curieuse d'avoir un retour de mes élèves, je ne sais pas si cette lecture leur aura plu. Je suis assez partagée et je pense qu'ils le seront aussi. C'est à la fois amusant et tous les thèmes pour ados sont abordés (complexes, harcèlement, égalité filles-garçons, autonomie et reconnaissance vis-à-vis des parents, discriminations, premier amour...) et un peu excessif aussi, dans le langage comme dans les situations. Je l'avais lu à sa sortie et avais déjà cette impression mitigée, je vais rédiger le questionnaire de lecture qui va bien pour la rentrée.
Bon week-end à tous.
- LockoNiveau 2
Pour le défi 40 (roman noir) : Les routes oubliées de SA Cosby.
J'ai acheté ce roman il y a quelques mois, suite à une critique élogieuse d'un journaliste de France Inter. Mais quel bon moment de lecture ! C'est un roman fort, bien écrit, rythmé, plein d'adrénaline : les cavales s'enchainent, les morts s'accumulent, les balles sifflent. Lors d'une scène de fuite très "cinématographique" j'étais presque à bout de souffle tellement mes mains voulaient tourner les pages plus vite que ce que mon cerveau arrivait à lire.
Petit résumé : Beauregard Montage, Afro-américain avec un passé de braqueur, mène une vie désormais rangée dans une petite ville de Virginie: propriétaire d’un garage, marié, trois enfants … mais les dettes s’accumulent et le jeune homme se voit proposer le casse d’une bijouterie qui pourrait le remettre à flots … Le coup semble gagné d'avance, sauf que le casse tourne mal.
J'ai acheté ce roman il y a quelques mois, suite à une critique élogieuse d'un journaliste de France Inter. Mais quel bon moment de lecture ! C'est un roman fort, bien écrit, rythmé, plein d'adrénaline : les cavales s'enchainent, les morts s'accumulent, les balles sifflent. Lors d'une scène de fuite très "cinématographique" j'étais presque à bout de souffle tellement mes mains voulaient tourner les pages plus vite que ce que mon cerveau arrivait à lire.
Petit résumé : Beauregard Montage, Afro-américain avec un passé de braqueur, mène une vie désormais rangée dans une petite ville de Virginie: propriétaire d’un garage, marié, trois enfants … mais les dettes s’accumulent et le jeune homme se voit proposer le casse d’une bijouterie qui pourrait le remettre à flots … Le coup semble gagné d'avance, sauf que le casse tourne mal.
- lulucastagnetteEmpereur
Même avis que toi sur Les petites reines, Adren ! Je l'ai lu à sa sortie. Le début m'avait semblé plutôt intéressant et la suite se dilue dans les bons sentiments. Je déteste les livres "écrits dans le langage d'jeuns"... Ca sonne tellement faux !
Pour le défi 30 (un livre qui parle d'animaux), j'ai lu Son odeur après la pluie de Cédric Sapin-Defour, succès de la rentrée 2023. L'histoire de l'auteur et de son bouvier bernois Ubac. J'ai pleuré comme une madeleine à la fin, évidemment. Je ne sais pas si les lecteurs n'ayant jamais eu d'animaux seront aussi touchés. Personnellement, j'ai revécu la (courte) vie de mon chien, né la même année qu'Ubac, d'ailleurs. C'est une réflexion sur le lien homme-animal mais aussi sur la vie en général et notre rapport au monde, aux autres et à la nature. Bémol : j'ai trouvé que certains passages étaient un peu verbeux et le style souvent pompeux (notamment l'incipit). Cela reste une bonne lecture.
Pour le défi 30 (un livre qui parle d'animaux), j'ai lu Son odeur après la pluie de Cédric Sapin-Defour, succès de la rentrée 2023. L'histoire de l'auteur et de son bouvier bernois Ubac. J'ai pleuré comme une madeleine à la fin, évidemment. Je ne sais pas si les lecteurs n'ayant jamais eu d'animaux seront aussi touchés. Personnellement, j'ai revécu la (courte) vie de mon chien, né la même année qu'Ubac, d'ailleurs. C'est une réflexion sur le lien homme-animal mais aussi sur la vie en général et notre rapport au monde, aux autres et à la nature. Bémol : j'ai trouvé que certains passages étaient un peu verbeux et le style souvent pompeux (notamment l'incipit). Cela reste une bonne lecture.
- Cléopatra2Guide spirituel
Grâce à mes enfants qui ont joué au parc hier une bonne partie de l'après-midi, j'ai pu lire Un clafoutis aux tomates cerise de Véronique de Bure pour le défi Nom de légume ou de fruit dans le titre.
Bon... il me semble que les personnes qui l'avaient lu ici avaient bien aimé. Ce n'est pas mon cas. Ca se lit vite et bien. Mais alors... que de clichés! D'un côté c'est très réaliste (je revoyais ma grand-mère) mais de l'autre, je n'avais pas envie de passer autant de temps dans les pensées d'une grand-mère petite-bourgeoise de droite. Ce qui m'a dérangée, c'est vraiment le côté donneuse de leçon sans y toucher, et les multiples bondieuseries, vraiment trop nombreuses à mon goût. Bref, je pense que je n'étais pas la cible.
Bon... il me semble que les personnes qui l'avaient lu ici avaient bien aimé. Ce n'est pas mon cas. Ca se lit vite et bien. Mais alors... que de clichés! D'un côté c'est très réaliste (je revoyais ma grand-mère) mais de l'autre, je n'avais pas envie de passer autant de temps dans les pensées d'une grand-mère petite-bourgeoise de droite. Ce qui m'a dérangée, c'est vraiment le côté donneuse de leçon sans y toucher, et les multiples bondieuseries, vraiment trop nombreuses à mon goût. Bref, je pense que je n'étais pas la cible.
- Gros spoiler, ne pas lire si vous ne l'avez pas lu:
- Et puis c'est forcément la dégradation, alors que le ton reste léger, la fin "convenue" bien qu'ouverte...
- CasparProphète
2. Un livre d'un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun: Au cœur du Yamato: Tsukushi, Aki Shimazaki
Aki signifie automne en japonais, mais aussi fatigue, lassitude et a d'autres significations (beaucoup d'homophones en japonais, qu'on distingue à l'écrit car ils s'écrivent avec des kanji différents).
Quatrième volume de la deuxième pentalogie, un secret de famille est à nouveau révélé mais on le voit venir, gros comme une maison plusieurs chapitres à l'avance donc pas vraiment de surprise.
5. Séduction: Au cœur du Yamato: Yamabuki
Ici il est question entre autres d'un coup de foudre dans un train et d'un mari volage et coureur de jupons...ce qui me permet de caser ce volume dans "séduction". Il clôt en beauté cette deuxième pentalogie mais j'ai de beaucoup préféré la première, Le poids des secrets.
Merci à cette autrice qui m'a permis se cocher dix items très rapidement et de bien avancer dans le défi mais là je vais faire une pause avant d'attaquer la troisième pentalogie, L'ombre du chardon. La dernière pentalogie, Une clochette sans battant, n'est pas encore terminée je crois.
Les différents romans peuvent se lire indépendamment les uns des autres mais ils forment tout de même un tout et ils vaut mieux les lire les uns à la suite des autres pour ne pas oublier les personnages et les événements et avoir une vue d'ensemble.
15/50
Aki signifie automne en japonais, mais aussi fatigue, lassitude et a d'autres significations (beaucoup d'homophones en japonais, qu'on distingue à l'écrit car ils s'écrivent avec des kanji différents).
Quatrième volume de la deuxième pentalogie, un secret de famille est à nouveau révélé mais on le voit venir, gros comme une maison plusieurs chapitres à l'avance donc pas vraiment de surprise.
5. Séduction: Au cœur du Yamato: Yamabuki
Ici il est question entre autres d'un coup de foudre dans un train et d'un mari volage et coureur de jupons...ce qui me permet de caser ce volume dans "séduction". Il clôt en beauté cette deuxième pentalogie mais j'ai de beaucoup préféré la première, Le poids des secrets.
Merci à cette autrice qui m'a permis se cocher dix items très rapidement et de bien avancer dans le défi mais là je vais faire une pause avant d'attaquer la troisième pentalogie, L'ombre du chardon. La dernière pentalogie, Une clochette sans battant, n'est pas encore terminée je crois.
Les différents romans peuvent se lire indépendamment les uns des autres mais ils forment tout de même un tout et ils vaut mieux les lire les uns à la suite des autres pour ne pas oublier les personnages et les événements et avoir une vue d'ensemble.
15/50
- floisaNiveau 9
J'ai pas mal avancé ce week-end: un page-turner, deux romans graphiques, un très court essai. Avant d'attaquer cette semaine le dernier Rushdie qui est (enfin!) paru en poche.
34. Négritude. The Trees (en français: Châtiment) de Percival Everett
Dans un coin paumé du Mississippi, de nos jours, là où fut lynché Emmett Till, des meurtres de petits Blancs étranges: on retrouve à chaque fois le corps d'un Noir à côté des victimes, lequel disparaît ensuite. Ça commence comme un polar loufoque pour glisser ensuite vers le fantastique. On pense aux films Mississippi Burning et Dans la chaleur de la nuit, mais aussi à Faulkner pour le parler des petits Blancs. Très très réussi. C'est par l'auteur du roman qui vient de donner le film American Fiction.
38. Un livre dont un des personnages principaux est un enfant ou un adolescent, mais le livre n'appartient pas à la littérature jeunesse. Vivre (en VO When I Grow Up) de Ken Krimstein
Ce dessinateur du New Yorker (je crois) a eu accès à des cahiers manuscrits: les entrées d'un concours d'autobiographie proposés aux jeunes Juifs lithuaniens dans les années 30. Les organisateurs sentaient déjà qu'un monde disparaissait. Ces jeunes sont pris entre engagements politiques (socialistes, sionistes, nationalistes, religieux...), amours de jeunesse, ambitions... Malheureusement, je n'ai pas du tout aimé le style des dessins. Conviendrait aussi au défi Rêves d'enfants, même si ce sont plutôt des adolescents.
1. Un livre dont la couverture est verte. Le Fils de Taïwan, de Yu Pei-Yun et Zhou Jian-Xin
1er tome d'un roman graphique, ici cela couvre les années 30 à 50. Pas très bien raconté mais là, j'ai beaucoup aimé les dessins, au contraire.
28. Ombre et lumière. Éloge de l'ombre, Tanizaki Junichiro
Court essai, très élégant, sur les mérites de l'ombre, des recoins, des couleurs mattes dans tous les domaines: maisons, vêtements, vaisselle... Élégant, oui, mais j'ai eu l'impression que cela reposait sur une seule idée. Mais en fait, je n'y connais rien en littérature japonaise.
34. Négritude. The Trees (en français: Châtiment) de Percival Everett
Dans un coin paumé du Mississippi, de nos jours, là où fut lynché Emmett Till, des meurtres de petits Blancs étranges: on retrouve à chaque fois le corps d'un Noir à côté des victimes, lequel disparaît ensuite. Ça commence comme un polar loufoque pour glisser ensuite vers le fantastique. On pense aux films Mississippi Burning et Dans la chaleur de la nuit, mais aussi à Faulkner pour le parler des petits Blancs. Très très réussi. C'est par l'auteur du roman qui vient de donner le film American Fiction.
38. Un livre dont un des personnages principaux est un enfant ou un adolescent, mais le livre n'appartient pas à la littérature jeunesse. Vivre (en VO When I Grow Up) de Ken Krimstein
Ce dessinateur du New Yorker (je crois) a eu accès à des cahiers manuscrits: les entrées d'un concours d'autobiographie proposés aux jeunes Juifs lithuaniens dans les années 30. Les organisateurs sentaient déjà qu'un monde disparaissait. Ces jeunes sont pris entre engagements politiques (socialistes, sionistes, nationalistes, religieux...), amours de jeunesse, ambitions... Malheureusement, je n'ai pas du tout aimé le style des dessins. Conviendrait aussi au défi Rêves d'enfants, même si ce sont plutôt des adolescents.
1. Un livre dont la couverture est verte. Le Fils de Taïwan, de Yu Pei-Yun et Zhou Jian-Xin
1er tome d'un roman graphique, ici cela couvre les années 30 à 50. Pas très bien raconté mais là, j'ai beaucoup aimé les dessins, au contraire.
28. Ombre et lumière. Éloge de l'ombre, Tanizaki Junichiro
Court essai, très élégant, sur les mérites de l'ombre, des recoins, des couleurs mattes dans tous les domaines: maisons, vêtements, vaisselle... Élégant, oui, mais j'ai eu l'impression que cela reposait sur une seule idée. Mais en fait, je n'y connais rien en littérature japonaise.
- lulucastagnetteEmpereur
J'ai reçu en cadeau d'une amie Simone Veil l'Immortelle de Bresson et Duphot, roman graphique que je compte pour le défi 29 (un livre qui concerne une autrice ayant existé).
Deux fils narratifs se mêlent : le discours de Veil à l'Assemblée Nationale pour défendre le projet de loi légalisant l'IVG et sa vie à partir de son arrestation jusqu'à sa mort.
Ce n'est pas révolutionnaire, je n'ai pas trop aimé les couleurs choisies et l'ensemble fait un peu "scolaire" mais c'est un bon ouvrage pour les jeunes lecteurs qui veulent découvrir Simone Veil.
Deux fils narratifs se mêlent : le discours de Veil à l'Assemblée Nationale pour défendre le projet de loi légalisant l'IVG et sa vie à partir de son arrestation jusqu'à sa mort.
Ce n'est pas révolutionnaire, je n'ai pas trop aimé les couleurs choisies et l'ensemble fait un peu "scolaire" mais c'est un bon ouvrage pour les jeunes lecteurs qui veulent découvrir Simone Veil.
- AdrenFidèle du forum
Bonsoir à tous,
pour le défi n°45 "Quel temps !" j'ai lu Ma tempête d'Eric Pessan. David est un metteur en scène qui a vainement essayé de faire jouer la pièce de Shakespeare. Pendant que la tempête fait rage dehors, il doit garder sa fille de deux ans et lui joue la pièce avec ses poupées, nounours et playmobils. J'ai aimé la manière dont l'artiste transpose la pièce et la fait jouer pour sa fille, moins celle dont l'auteur semble régler des comptes, en montrant que si la pièce n'a pu être mise en scène, c'est à cause d'un différend familial sur la finalité de l'art.
pour le défi n°45 "Quel temps !" j'ai lu Ma tempête d'Eric Pessan. David est un metteur en scène qui a vainement essayé de faire jouer la pièce de Shakespeare. Pendant que la tempête fait rage dehors, il doit garder sa fille de deux ans et lui joue la pièce avec ses poupées, nounours et playmobils. J'ai aimé la manière dont l'artiste transpose la pièce et la fait jouer pour sa fille, moins celle dont l'auteur semble régler des comptes, en montrant que si la pièce n'a pu être mise en scène, c'est à cause d'un différend familial sur la finalité de l'art.
- StephieNiveau 5
18e participation
6. Déplacement. Charlotte de Foenkinos : Roman en vers qui raconte la vie et la mort de l'artiste Charlotte Salomon, à 26 ans, en camp de concentration. Biographie qui mêle la quête de l'auteur pour écrire ce récit de vie. Une merveille. On a à la fois le déplacement de Charlotte (qui se cache avant d'être déportée) mais aussi de l'auteur sur ses traces
6. Déplacement. Charlotte de Foenkinos : Roman en vers qui raconte la vie et la mort de l'artiste Charlotte Salomon, à 26 ans, en camp de concentration. Biographie qui mêle la quête de l'auteur pour écrire ce récit de vie. Une merveille. On a à la fois le déplacement de Charlotte (qui se cache avant d'être déportée) mais aussi de l'auteur sur ses traces
- OudemiaBon génie
L’appel du coucou, de Robert Galbraith. Je n’aurais sans doute pas recherché ce livre si je n’avais pas lu ici des avis élogieux pour la série des enquêtes de Cormoran Strike, créé par J.K.Rowling. J’avoue que je suis séduite par le personnage et que j’ai hâte de trouver le deuxième tome de ses aventures, très bien racontées, on sent la patte d'un écrivain de qualité. Je ne pensais pas caser cette lecture dans le défi, mais puisque la victime était métisse, obsédée par la recherche de son père africain, ce ne serait pas un abus de remplir avec l’item 34. Négritude, sauf avis contraires d'autres lecteurs...
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