- Calypso64Niveau 10
Malaga a écrit:Pour le défi 13. A la recherche de..., j'ai lu Trois de Valérie Perrin.
En 1986, Nina, Adrien et Etienne se rencontrent en CM2 et ils nouent une solide amitié. En 2017, une voiture avec un corps est découverte, au fond d'un lac à côté de la ville où ils ont grandi. A qui appartient cette voiture ? Quel est le lien avec les trois amis ? Que sont-ils devenus ?
Mon avis : j'ai beaucoup aimé ce roman. Je pensais tomber sur un livre un peu bêbête, avec des leçons de développement personnel comme il y en a dans pas mal de romans récents français assez populaires. Et bien, pas du tout. J'ai été rapidement prise dans l'histoire (même si j'avoue en être sortie au milieu du roman en devinant une astuce concernant un personnage, ce qui m'a un peu sortie de l'histoire). J'ai trouvé les personnages attachants (même si certains sont moins crédibles) et l'histoire qui passe sans cesse du passé au présent reste très compréhensible. Bref, une bonne surprise.
Je le place dans ce défi car on recherche, dans le livre, qui est dans la voiture et pourquoi ; mais aussi car les personnages sont également à la recherche d'eux-mêmes.
Merci pour la suggestion il est dans ma PAL : je vais pouvoir le caser dans cet item !
- AsarteLilithBon génie
Pour le défi 50, je viens de finir Le Matrimoine, d'Hervé Bazin. J'espère être dans l'esprit du défi, puisqu'on évoque l'argent, la maison conjugale, les habitudes ménagères.
On y suit dans les 50-60 le couple Breteaudeau, de leur mariage à environ la quarantaine. Plutôt qu'une histoire, c'est la chronique de l'évolution d'un couplé, jeune mariés, puis parents 4 fois, et du vieillissement des sentiments.
Verdict: je trouve le narrateur, maître Breteaudeau, vite antipathique. On se demande pourquoi il épouse sa femme car, si j'ai bien compris, elle n'était pas son premier choix. Un peu déprimant aussi, de voir qu'au fil des ans, il reproche à sa femme de devenir uniquement une mère. Mais quelques moments intéressants.
On y suit dans les 50-60 le couple Breteaudeau, de leur mariage à environ la quarantaine. Plutôt qu'une histoire, c'est la chronique de l'évolution d'un couplé, jeune mariés, puis parents 4 fois, et du vieillissement des sentiments.
Verdict: je trouve le narrateur, maître Breteaudeau, vite antipathique. On se demande pourquoi il épouse sa femme car, si j'ai bien compris, elle n'était pas son premier choix. Un peu déprimant aussi, de voir qu'au fil des ans, il reproche à sa femme de devenir uniquement une mère. Mais quelques moments intéressants.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- Cléopatra2Guide spirituel
Il faudrait que je finisse Trois que j'ai arrêté en plein milieu il y a 1 ou 2 ans. Je trouvais que ça tournait en rond.
Pour le défi couverture verte (mais peut convenir pour Ecoute et antithèse, ou même trompeuses apparences et à la recherche), j'ai lu Silence Radio d'Alice Oseman. Frances est la première de la classe, mais ce n'est pas sa vraie personnalité. Elle se cache juste aux yeux des autres. Elle va tomber en amitié avec son voisin, qui est l'auteur d'un podcast qu'elle adore en secret.
C'est un roman young adult plaisant, autour de la recherche de soi, des plans qu'on fait pour son avenir (je n'ai pas trop accroché à la "morale" de l'histoire cela dit). La situation est invraisemblable, mais les relations entre les personnages sont bien décrites. Alice Oseman est une autrice qui laisse la part belle aux personnages queer, ce qui est le cas ici, même si ce n'est pas au centre du récit. Son autre thème de prédilection, la dépression des jeunes, est aussi présent.
Pour le défi Ombre et lumière (mais peut convenir pour Ecoute, à la recherche), j'ai lu Un coin pour se cacher de Joyce Carol Oates. C'est là encore un roman young adult. Jenna a vécu un grave accident. Le roman raconte sa reconstruction psychologique. C'est intéressant, c'est plaisant, mais là encore j'ai trouvé certains personnages peu crédibles (Crow) alors que d'autres situations étaient plutôt criantes de vérité (la relation avec Trina). Ce n'est pas un chef-d'oeuvre mais ça se laisse lire. C'est moins bien que Zarbie les yeux verts qui est du même style.
J'ai deux livres plus long (beaucoup pour l'un d'entre eux) que je lis en parallèle, mais avec les vacances ça devrait avancer un peu plus vite.
Pour le défi couverture verte (mais peut convenir pour Ecoute et antithèse, ou même trompeuses apparences et à la recherche), j'ai lu Silence Radio d'Alice Oseman. Frances est la première de la classe, mais ce n'est pas sa vraie personnalité. Elle se cache juste aux yeux des autres. Elle va tomber en amitié avec son voisin, qui est l'auteur d'un podcast qu'elle adore en secret.
C'est un roman young adult plaisant, autour de la recherche de soi, des plans qu'on fait pour son avenir (je n'ai pas trop accroché à la "morale" de l'histoire cela dit). La situation est invraisemblable, mais les relations entre les personnages sont bien décrites. Alice Oseman est une autrice qui laisse la part belle aux personnages queer, ce qui est le cas ici, même si ce n'est pas au centre du récit. Son autre thème de prédilection, la dépression des jeunes, est aussi présent.
Pour le défi Ombre et lumière (mais peut convenir pour Ecoute, à la recherche), j'ai lu Un coin pour se cacher de Joyce Carol Oates. C'est là encore un roman young adult. Jenna a vécu un grave accident. Le roman raconte sa reconstruction psychologique. C'est intéressant, c'est plaisant, mais là encore j'ai trouvé certains personnages peu crédibles (Crow) alors que d'autres situations étaient plutôt criantes de vérité (la relation avec Trina). Ce n'est pas un chef-d'oeuvre mais ça se laisse lire. C'est moins bien que Zarbie les yeux verts qui est du même style.
J'ai deux livres plus long (beaucoup pour l'un d'entre eux) que je lis en parallèle, mais avec les vacances ça devrait avancer un peu plus vite.
- CasparProphète
27: Un livre dont le titre contient un nom de fruit ou de légume: Au cœur du Yamato: Zakuro, Aki Shimazaki
Zakuro signifie grenade ou grenadier en japonais, et comme d'habitude le fruit, la plante ou l'animal qui donne son titre au roman joue un rôle dans le récit.
Deuxième volume de la deuxième pentalogie de cette autrice et même technique que dans la première donc je ne m'étends pas: l'Histoire avec un grand H se même à l'histoire intime et familiale (avec aussi un côté didactique pour expliquer certains aspects de l'histoire japonaise puisque l'autrice s'adresse à des lecteurs francophones).
Encore une histoire poignante, qui serre le cœur, et qui pourrait donner un beau mélo (au bon sens du terme) au cinéma.
Zakuro signifie grenade ou grenadier en japonais, et comme d'habitude le fruit, la plante ou l'animal qui donne son titre au roman joue un rôle dans le récit.
Deuxième volume de la deuxième pentalogie de cette autrice et même technique que dans la première donc je ne m'étends pas: l'Histoire avec un grand H se même à l'histoire intime et familiale (avec aussi un côté didactique pour expliquer certains aspects de l'histoire japonaise puisque l'autrice s'adresse à des lecteurs francophones).
Encore une histoire poignante, qui serre le cœur, et qui pourrait donner un beau mélo (au bon sens du terme) au cinéma.
- OudemiaBon génie
J'ai beaucoup lu, et aimé, Hervé Bazin dans mon adolescence et encore après ; je me demande si, à part Vipère au poing, il est encore connu.AsarteLilith a écrit:Pour le défi 50, je viens de finir Le Matrimoine, d'Hervé Bazin. J'espère être dans l'esprit du défi, puisqu'on évoque l'argent, la maison conjugale, les habitudes ménagères.
On y suit dans les 50-60 le couple Breteaudeau, de leur mariage à environ la quarantaine. Plutôt qu'une histoire, c'est la chronique de l'évolution d'un couplé, jeune mariés, puis parents 4 fois, et du vieillissement des sentiments.
Verdict: je trouve le narrateur, maître Breteaudeau, vite antipathique. On se demande pourquoi il épouse sa femme car, si j'ai bien compris, elle n'était pas son premier choix. Un peu déprimant aussi, de voir qu'au fil des ans, il reproche à sa femme de devenir uniquement une mère. Mais quelques moments intéressants.
Dans Le matrimoine, qui est de ses livres dont je me souviens le moins, il me semble qu'il fait le procès d'un type de mariage courant à l'époque, et il est certain que l'évolution de l'institution, jointe à la généralisation du travail des femmes, a supprimé ce type d'union.
- SatelliteNiveau 9
Défi 39 (Rêve(s) d'enfant): Neverland de Timothée de Fombelle. Dans ce relativement court texte d'inspiration autobiographique, l'auteur part à la recherche de l'enfant qu'il a été, qui n'a pas disparu mais qu'il a fait grandir. Certaines pages sont très belles, parfois oniriques (la présence du cheval qui l'accompagne dans cette quête, puis disparaît), et il y est aussi question de son rêve de devenir écrivain, qui remonte à l'enfance, d'où mon classement pour cet item, mais le livre peut aussi convenir pour 38 (livre dont un personnage est un enfant), 9 (il y est question de la bibliothèque de son grand-père), ou encore 13 (A la recherche de).
Incapable pour le moment de me plonger dans des textes ambitieux et longs (je relis indéfiniment les 5 premières pages d'un roman de Joan Didion, mais pique du nez inlassablement, épuisée le soir par mes corrections dans lesquelles je me noie), j'ai attrapé hier et lu d'une traite Humaine trop humaine de Catherine Meurisse, sans avoir pour but de le classer dans le défi, mais il se trouve (youpi!) que je peux lui faire cocher l'item 20 (un livre qui évoque un personnage décédé) puisque chaque double-page est consacrée à un philosophe dont elle résume avec humour la pensée majeure. C'est de la vulgarisation qui balaie toute l'histoire de la philosophie de façon expéditive certes, mais il faut prendre cet ouvrage pour ce qu'il est: un hommage à de grandes figures de la pensée, que l'autrice a visiblement fréquentées assidument, et qu'elle dépoussière de façon plutôt réjouissante. Il convient aussi pour l'item 9 (livre parlant de livres, etc...), 13 (à la recherche de, puisque c'est bien la recherche de sens qu'incarnent ces penseurs).
Incapable pour le moment de me plonger dans des textes ambitieux et longs (je relis indéfiniment les 5 premières pages d'un roman de Joan Didion, mais pique du nez inlassablement, épuisée le soir par mes corrections dans lesquelles je me noie), j'ai attrapé hier et lu d'une traite Humaine trop humaine de Catherine Meurisse, sans avoir pour but de le classer dans le défi, mais il se trouve (youpi!) que je peux lui faire cocher l'item 20 (un livre qui évoque un personnage décédé) puisque chaque double-page est consacrée à un philosophe dont elle résume avec humour la pensée majeure. C'est de la vulgarisation qui balaie toute l'histoire de la philosophie de façon expéditive certes, mais il faut prendre cet ouvrage pour ce qu'il est: un hommage à de grandes figures de la pensée, que l'autrice a visiblement fréquentées assidument, et qu'elle dépoussière de façon plutôt réjouissante. Il convient aussi pour l'item 9 (livre parlant de livres, etc...), 13 (à la recherche de, puisque c'est bien la recherche de sens qu'incarnent ces penseurs).
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Notre âme est transitive. Il lui faut un objet, qui l'affecte, comme son complément direct, aussitôt. [Francis Ponge]
- AsarteLilithBon génie
Oudemia a écrit:J'ai beaucoup lu, et aimé, Hervé Bazin dans mon adolescence et encore après ; je me demande si, à part Vipère au poing, il est encore connu.AsarteLilith a écrit:Pour le défi 50, je viens de finir Le Matrimoine, d'Hervé Bazin. J'espère être dans l'esprit du défi, puisqu'on évoque l'argent, la maison conjugale, les habitudes ménagères.
On y suit dans les 50-60 le couple Breteaudeau, de leur mariage à environ la quarantaine. Plutôt qu'une histoire, c'est la chronique de l'évolution d'un couplé, jeune mariés, puis parents 4 fois, et du vieillissement des sentiments.
Verdict: je trouve le narrateur, maître Breteaudeau, vite antipathique. On se demande pourquoi il épouse sa femme car, si j'ai bien compris, elle n'était pas son premier choix. Un peu déprimant aussi, de voir qu'au fil des ans, il reproche à sa femme de devenir uniquement une mère. Mais quelques moments intéressants.
Dans Le matrimoine, qui est de ses livres dont je me souviens le moins, il me semble qu'il fait le procès d'un type de mariage courant à l'époque, et il est certain que l'évolution de l'institution, jointe à la généralisation du travail des femmes, a supprimé ce type d'union.
Très certainement. Dans le livre c'est Madale qui gère la maison et Monsieur qui travaille. Il y a aussi l'invasion de la belle-famille.
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ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- StephieNiveau 5
Après une grosse semaine à ne rien réussir à lire sans que ça me tombe des mains, j'ai lu d'un seul trait le roman de Marie Vareille, à paraître début mars.
47. Un livre publié une année bissextile. La dernière allumette de Marie Vareille : : Depuis plus de vingt ans, Abigaëlle vit recluse dans un couvent en Bourgogne. Sa vie d’avant ? Elle l’a en grande partie oubliée. Elle est même incapable de se rappeler l’événement qui a fait basculer sa destinée et l’a poussée à se retirer du monde. De loin, elle observe la vie parisienne de Gabriel, son grand frère, dont la brillante carrière d’artiste et l’imaginaire rempli de poésie sont encensés par la critique. Mais le jour où il rencontre la lumineuse Zoé et tombe sous son charme, Abigaëlle ne peut s’empêcher de trembler, car elle seule connaît vraiment son frère.
Il aurait aussi pu entrer dans le défi 1, le 18 (car on attribue certains actes à un personnage tout le long du livre), le 28 (parce que les personnages sont en perpétuel va et vient entre les deux), et le 40 (d'autant que je ne m'y attendais pas du tout)
47. Un livre publié une année bissextile. La dernière allumette de Marie Vareille : : Depuis plus de vingt ans, Abigaëlle vit recluse dans un couvent en Bourgogne. Sa vie d’avant ? Elle l’a en grande partie oubliée. Elle est même incapable de se rappeler l’événement qui a fait basculer sa destinée et l’a poussée à se retirer du monde. De loin, elle observe la vie parisienne de Gabriel, son grand frère, dont la brillante carrière d’artiste et l’imaginaire rempli de poésie sont encensés par la critique. Mais le jour où il rencontre la lumineuse Zoé et tombe sous son charme, Abigaëlle ne peut s’empêcher de trembler, car elle seule connaît vraiment son frère.
Il aurait aussi pu entrer dans le défi 1, le 18 (car on attribue certains actes à un personnage tout le long du livre), le 28 (parce que les personnages sont en perpétuel va et vient entre les deux), et le 40 (d'autant que je ne m'y attendais pas du tout)
- Reine MargotDemi-dieu
5.Séduction: Hadès et Perséphone, Scarlett St Clair
Je voulais voir à quoi ressemblait la dark romance et autre new romance qui se lit aujourd'hui, j'en ai eu un aperçu. Dans cette réécriture du mythe de l'enlèvement de Perséphone par Hadès, le monde des dieux grecs est transposé à la côte Est des Etats-Unis, ou du moins la ville de Nouvelle Athènes y ressemble, où les dieux sont adulés comme des rock stars par les humains et possèdent des boîtes de nuit (la Rose pour Aphrodite, le Nevernight pour Hadès). Perséphone est une étudiante en journalisme, passionnée d'histoire et de mythologie, qui cherche à échapper à l'emprise de sa mère, la déesse Demeter. Elle n'a pas de magie propre, et malgré son titre de déesse du printemps, elle fait mourir n'importe quelle plante,ce qui l'oblige à emprunter la magie de sa mère. Perséphone cherche à passer pour humaine et cache son statut de déesse. A partir de là, c'est un peu Sex And the City à l'Olympe: Perséphone sort boire des mojitos avec ses amis, dont Lexa, admiratrice d'Hécate, et rencontreMr Big Hadès, dont l'occupation principale est de faire des paris intenables avec les humains et de prendre leur âme. Coup de foudre entre les deux, et on devine la suite. Autant certains passages sont marrants et bien trouvés (les boîtes de nuit des dieux, les paparazzi qui les suivent, Hadès qui s'humanise et fait la cuisine), autant il y a énormément de clichés: la pure héroïne qui fait chavirer le beau ténébreux et va le rendre meilleur, le "bad guy" qui finalement se révèle bien meilleur que sa réputation ne le laissait penser, la pure héroine godiche au début qui s'affirme et devient une vraie bombe et séduit l'homme que personne n'arrivait à avoir...
Bref, on rit (un peu), on lève (beaucoup) les yeux au ciel, dispensable.
Je voulais voir à quoi ressemblait la dark romance et autre new romance qui se lit aujourd'hui, j'en ai eu un aperçu. Dans cette réécriture du mythe de l'enlèvement de Perséphone par Hadès, le monde des dieux grecs est transposé à la côte Est des Etats-Unis, ou du moins la ville de Nouvelle Athènes y ressemble, où les dieux sont adulés comme des rock stars par les humains et possèdent des boîtes de nuit (la Rose pour Aphrodite, le Nevernight pour Hadès). Perséphone est une étudiante en journalisme, passionnée d'histoire et de mythologie, qui cherche à échapper à l'emprise de sa mère, la déesse Demeter. Elle n'a pas de magie propre, et malgré son titre de déesse du printemps, elle fait mourir n'importe quelle plante,ce qui l'oblige à emprunter la magie de sa mère. Perséphone cherche à passer pour humaine et cache son statut de déesse. A partir de là, c'est un peu Sex And the City à l'Olympe: Perséphone sort boire des mojitos avec ses amis, dont Lexa, admiratrice d'Hécate, et rencontre
Bref, on rit (un peu), on lève (beaucoup) les yeux au ciel, dispensable.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- cavatineNiveau 9
24. So British !
Blanc mortel, de Robert Galbraith (J.K. Rowling) - 4e tome des Enquêtes de Cormoran Strike -
Toutes les enquêtes de Cormoran Strike sont très "British", avec une prédominance très forte de la ville de Londres, qui est quasi un personnage à part entière. Mais l'ambiance britannique est encore plus marquée dans ce quatrième opus : engagés par le ministre de la Culture, peu de temps avant les Jeux Olympiques de Londres, nos deux détectives mènent l'enquête, avec infiltration au sein du Parlement et rencontres de membres influents au niveau politique et social.
Avis :
J'ai dévoré et adoré ce quatrième opus (sur lequel je me suis ruée juste après avoir achevé le troisième tome, tant j'avais envie de savoir ce que devenaient Robin et Strike).
Comme dans les précédents tomes, on côtoie des cercles et milieux marqués par une forte identité sociale (fonctionnant comme en vase clos), où se révèlent, derrière la surface clinquante, petitesses, médiocrités et autres failles humaines.
Ce roman pourrait ainsi convenir également pour l'item 28. Ombre et lumière.
Je ne vais pas enchaîner de suite avec le 5e tome, vu qu'il n'est pas disponible à la bibliothèque - et parce que j'ai aussi envie de préserver mes heures de sommeil -.
J'ai fini également le troisième tome des aventures d'Amelia Peabody, Le mystère du sarcophage, un peu en deçà des précédents, de par un rythme inégal - mais la toute dernière partie relève l'ensemble -. Je ne le place dans aucun défi, ne voyant pas trop où le mettre - et j'aurai bien l'occasion d'en recaser un ou deux en continuant tranquillement la lecture des tomes suivants -.
Blanc mortel, de Robert Galbraith (J.K. Rowling) - 4e tome des Enquêtes de Cormoran Strike -
Toutes les enquêtes de Cormoran Strike sont très "British", avec une prédominance très forte de la ville de Londres, qui est quasi un personnage à part entière. Mais l'ambiance britannique est encore plus marquée dans ce quatrième opus : engagés par le ministre de la Culture, peu de temps avant les Jeux Olympiques de Londres, nos deux détectives mènent l'enquête, avec infiltration au sein du Parlement et rencontres de membres influents au niveau politique et social.
- Résumé (éditeur) :
- Lorsque Billy, un jeune homme perturbé, vient demander l'aide du détective privé Cormoran Strike pour enquêter sur un crime dont il pense avoir été témoin durant son enfance, Strike est perplexe. Billy, de toute évidence, est psychologiquement instable et ne parvient pas à se souvenir de nombreux éléments concrets. Il semble néanmoins sincère et son histoire crédible. Mais avant que Strike n'ait le temps de l'interroger, Billy, paniqué, parvient à s'enfuir.
Afin de percer le mystère de l'histoire racontée par Billy, Strike et Robin Ellacott autrefois son assistante et désormais sa partenaire à l'agence s'engagent sur un chemin sinueux à travers les bas-fonds de Londres jusqu'à un sanctuaire secret au coeur du Parlement, puis dans un magnifique mais sinistre manoir de la campagne anglaise. Alors que l'enquête s'avère labyrinthique, la vie de Strike est également loin d'être rectiligne : sa nouvelle notoriété en tant que détective l'empêche désormais d'opérer en sous-main, comme à son habitude. De plus, sa relation avec son ancienne assistante devient plus périlleuse que jamais Robin lui est certes indispensable professionnellement, mais leur relation personnelle se complique de jour en jour...
Avis :
J'ai dévoré et adoré ce quatrième opus (sur lequel je me suis ruée juste après avoir achevé le troisième tome, tant j'avais envie de savoir ce que devenaient Robin et Strike).
- Spoiler:
- 960 pages en trois jours, ayant condamné des heures de sommeil à se muer en heures de lecture...
Comme dans les précédents tomes, on côtoie des cercles et milieux marqués par une forte identité sociale (fonctionnant comme en vase clos), où se révèlent, derrière la surface clinquante, petitesses, médiocrités et autres failles humaines.
Ce roman pourrait ainsi convenir également pour l'item 28. Ombre et lumière.
Je ne vais pas enchaîner de suite avec le 5e tome, vu qu'il n'est pas disponible à la bibliothèque - et parce que j'ai aussi envie de préserver mes heures de sommeil -.
J'ai fini également le troisième tome des aventures d'Amelia Peabody, Le mystère du sarcophage, un peu en deçà des précédents, de par un rythme inégal - mais la toute dernière partie relève l'ensemble -. Je ne le place dans aucun défi, ne voyant pas trop où le mettre - et j'aurai bien l'occasion d'en recaser un ou deux en continuant tranquillement la lecture des tomes suivants -.
- EloahExpert spécialisé
Grâce au défi 5 "séduction" j'ai comblé une de mes lacunes littéraires puisque j'ai enfin lu Bonjour Tristesse de Françoise Sagan ! J'ai beaucoup aimé ce récit. Une jeune fille, Cécile, raconte l'été de ses 17 ans, son dernier été d'insouciance avant la survenue d'un drame et de la tristesse. J'ai trouvé que la force du roman est de nous faire oublier que le drame est annoncé dès l'incipit ! Cécile raconte les amours volages de son père, son propre éveil des sens avec Cyril. L'arrivée d'une femme, Anne, met un terme à l'oisiveté et à la légèreté. Cette femme séduit le père de Cécile au point qu'il veut l'épouser. Or Cécile voit cette femme comme une menace et elle met en place un plan pour que son père la trompe et la quitte.
- AsarteLilithBon génie
Pour le défi '' livre sur un auteur ayant existé, je viens tout juste de terminer la BD Celeste '' Bien sur, Monsieur Proust' , de Chloé Cruchaudet.
On y découvre l'histoire de Céleste, qui entre au service de Marcel Proust. Elle ne sait rien faire et son mari, chauffeur, lui trouve l'emploi de coursiere auprès de l'écrivain, qui rédige son œuvre. On découvre les manies et habitudes de l'auteur.
Verdict: une très belle découverte, par pur hasard, à ma médiathèque. Le douleur aquarelle ne m'avait pas co vaincue de prime abord, mais là personnalité attachante de Céleste, les manies de Proust, l'entrelacement finement fait de l'œuvre, du dessin et de la vie de Proust ont fait leur œuvre. J'en ressors charmée !
On y découvre l'histoire de Céleste, qui entre au service de Marcel Proust. Elle ne sait rien faire et son mari, chauffeur, lui trouve l'emploi de coursiere auprès de l'écrivain, qui rédige son œuvre. On découvre les manies et habitudes de l'auteur.
Verdict: une très belle découverte, par pur hasard, à ma médiathèque. Le douleur aquarelle ne m'avait pas co vaincue de prime abord, mais là personnalité attachante de Céleste, les manies de Proust, l'entrelacement finement fait de l'œuvre, du dessin et de la vie de Proust ont fait leur œuvre. J'en ressors charmée !
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- CasparProphète
18. Accusé à tort: Au cœur du Yamato: Tonbo, Aki Shimazaki
Troisième volume de la deuxième pentalogie de cette romancière japonaise. Pour l'instant j'ai réussi à caser tous ces romans dans le défi.
Ici, un homme est brisé par la calomnie alors qu'il est innocent de ce dont on l'accuse, même si les apparences sont contre lui.
Pas spécialement fan de ce roman, un peu embrouillé j'ai trouvé, et qui finit en queue de poisson. Comme d'habitude, c'est un personnage secondaire dans un précédent roman qui est mis en avant et dont on découvre la backstory. Je pense pouvoir caser les deux volumes restants dans le défi et après je passe à un autre style, et la troisième pentalogie attendra un peu.
13/50
Troisième volume de la deuxième pentalogie de cette romancière japonaise. Pour l'instant j'ai réussi à caser tous ces romans dans le défi.
Ici, un homme est brisé par la calomnie alors qu'il est innocent de ce dont on l'accuse, même si les apparences sont contre lui.
Pas spécialement fan de ce roman, un peu embrouillé j'ai trouvé, et qui finit en queue de poisson. Comme d'habitude, c'est un personnage secondaire dans un précédent roman qui est mis en avant et dont on découvre la backstory. Je pense pouvoir caser les deux volumes restants dans le défi et après je passe à un autre style, et la troisième pentalogie attendra un peu.
13/50
- Reine MargotDemi-dieu
Pour cet item je suis tentée de prendre l'"exécution" de Robert Badinter, est-ce que vous pensez que ça peut rentrer dans le thème?
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La famille Bélier
- CasparProphète
Reine Margot a écrit:Pour cet item je suis tentée de prendre l'"exécution" de Robert Badinter, est-ce que vous pensez que ça peut rentrer dans le thème?
Je n'ai pas lu le livre mais d'après le résumé que je viens de lire, oui, ça peut entrer dans l'item "accusé à tort" je pense.
- OudemiaBon génie
L'un des deux a peut-être été exécuté à tort, mais pas accusé.
- floisaNiveau 9
3. Un livre avec un moyen de transport sur la couverture. Mon sous-marin jaune, de Jon Kalman Stefansson
On retrouve comme toujours chez cet auteur la désolation de l'Islande, mais c'est cette fois contemporain et autobiographique. Le petit garçon, orphelin de mère, noue des relations intimes avec les morts mais aussi un couple de vieux voisins et... les Beatles. Ce monde imaginaire le quitte alors qu'il devient adolescent puis jeune homme, et là... tout se rejoint dans une fin moins désespérante que ce que l'on attendait.
Comme dans ses autres romans, le récit avance de façon un peu circulaire, comme un épluchage d'oignon, et c'est très prenant, assez léger, curieusement, malgré la thématique.
On retrouve comme toujours chez cet auteur la désolation de l'Islande, mais c'est cette fois contemporain et autobiographique. Le petit garçon, orphelin de mère, noue des relations intimes avec les morts mais aussi un couple de vieux voisins et... les Beatles. Ce monde imaginaire le quitte alors qu'il devient adolescent puis jeune homme, et là... tout se rejoint dans une fin moins désespérante que ce que l'on attendait.
Comme dans ses autres romans, le récit avance de façon un peu circulaire, comme un épluchage d'oignon, et c'est très prenant, assez léger, curieusement, malgré la thématique.
- SatelliteNiveau 9
Défi 28 Ombre et lumière: Les Mauvais joueurs de Joan Didion. Cela faisait un bail que je voulais découvrir cette autrice, c'est fait. Maria est une jeune actrice d'une trentaine d'années qui n'a que deux films confidentiels à son actif. Le roman se concentre sur quelques mois (c'est du moins l'impression que j'ai eue, pas de repère temporel précis) où on la voit peu à peu perdre pied et s'enfoncer dans une dépression profonde. Elle se démène avec ses souvenirs familiaux, la séparation d'avec sa fillette malade et instable, son mariage qui bat de l'aile, un entourage pas forcément très aidant (celui du cinéma, des producteurs, etc...).
Pas emballée pendant une vingtaine de pages, je me suis finalement laissé happer par ce récit autour d'une femme fragile et que la vie fragilise davantage. Tout en doutant de la pertinence de ce rapprochement, j'ai plusieurs fois pensé à Gena Rowlands dans les films de Cassavettes.
Notez que sur la couverture de mon édition de poche, il y a une voiture américaine: si ça peut aider...
Sinon le roman convient aussi pour l'item déplacement (elle roule, roule des heures sur l'autoroute, et fait des allers retours entre New-York, Las Vegas, Los Angeles et "le désert").
Pas emballée pendant une vingtaine de pages, je me suis finalement laissé happer par ce récit autour d'une femme fragile et que la vie fragilise davantage. Tout en doutant de la pertinence de ce rapprochement, j'ai plusieurs fois pensé à Gena Rowlands dans les films de Cassavettes.
Notez que sur la couverture de mon édition de poche, il y a une voiture américaine: si ça peut aider...
Sinon le roman convient aussi pour l'item déplacement (elle roule, roule des heures sur l'autoroute, et fait des allers retours entre New-York, Las Vegas, Los Angeles et "le désert").
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Notre âme est transitive. Il lui faut un objet, qui l'affecte, comme son complément direct, aussitôt. [Francis Ponge]
- DanskaProphète
J'avance peu en ce moment, période chargée + gros pavés, ça ne va pas ensemble.
Deux défis validés néanmoins :
35. Un livre dont l'un des personnages est un(e) prostitué(e).La marque, premier tome de la série Kushiel. Phèdre nó Delaunay est une courtisane de Terre d'Ange - traduire une prostituée de haut vol, dans un monde où sa profession est respectée de tous. Mais elle est aussi une espionne, et cette double casquette va l'entraîner dans des intrigues politiques à n'en plus finir. C'est une série que j'aime beaucoup pour l'originalité de son approche (en plus d'être une espionne et une courtisane Phèdre a la particularité d'être marquée du signe de Kushiel, qui lui vaut de trouver son plaisir dans la douleur), pour la façon dont un thème complexe est traité avec délicatesse, pour la richesse géographique, politique et théologique de cet univers. Les tomes sont toutefois un peu longs - plus de 1000 pages chacun - ils auraient presque mérité d'être scindés en deux pour être plus digestes.
Et je viens de finir En nous beaucoup d’hommes respirent, de Marie-Aude Murail. On suit l'auteur dans sa redécouverte de sa famille, de ses grands-parents à elle-même, en exhumant avec elle les archives et les souvenirs familiaux. Un livre qui se déploie à la façon d'un arbre généalogique et s'achève en autobiographie, de l'enfance de l'auteur à son goût pour l'écriture en passant par sa scolarité et ses premières découvertes sexuelles. Une lecture agréable, ponctuée de petites touches d'humour ; j'ai beaucoup aimé le début, trouvé la fin un peu longuette, mais l'ensemble se laisse lire avec plaisir.
Pour ce livre j'hésite : à l'origine je comptais le placer dans le défi 37, "Un livre dont le titre contient le mot "homme(s)", mais vu sa tournure très autobiographique il conviendrait peut-être également pour le 29, "Un livre qui concerne un auteur / autrice, ou un artiste ayant existé". Est-ce qu'il faut que ce soit un livre écrit par quelqu'un à propos d'un auteur ayant existé, pour ce défi, ou est-ce qu'un livre écrit par un auteur à propos de lui-même peut convenir ?
Deux défis validés néanmoins :
35. Un livre dont l'un des personnages est un(e) prostitué(e).La marque, premier tome de la série Kushiel. Phèdre nó Delaunay est une courtisane de Terre d'Ange - traduire une prostituée de haut vol, dans un monde où sa profession est respectée de tous. Mais elle est aussi une espionne, et cette double casquette va l'entraîner dans des intrigues politiques à n'en plus finir. C'est une série que j'aime beaucoup pour l'originalité de son approche (en plus d'être une espionne et une courtisane Phèdre a la particularité d'être marquée du signe de Kushiel, qui lui vaut de trouver son plaisir dans la douleur), pour la façon dont un thème complexe est traité avec délicatesse, pour la richesse géographique, politique et théologique de cet univers. Les tomes sont toutefois un peu longs - plus de 1000 pages chacun - ils auraient presque mérité d'être scindés en deux pour être plus digestes.
Et je viens de finir En nous beaucoup d’hommes respirent, de Marie-Aude Murail. On suit l'auteur dans sa redécouverte de sa famille, de ses grands-parents à elle-même, en exhumant avec elle les archives et les souvenirs familiaux. Un livre qui se déploie à la façon d'un arbre généalogique et s'achève en autobiographie, de l'enfance de l'auteur à son goût pour l'écriture en passant par sa scolarité et ses premières découvertes sexuelles. Une lecture agréable, ponctuée de petites touches d'humour ; j'ai beaucoup aimé le début, trouvé la fin un peu longuette, mais l'ensemble se laisse lire avec plaisir.
Pour ce livre j'hésite : à l'origine je comptais le placer dans le défi 37, "Un livre dont le titre contient le mot "homme(s)", mais vu sa tournure très autobiographique il conviendrait peut-être également pour le 29, "Un livre qui concerne un auteur / autrice, ou un artiste ayant existé". Est-ce qu'il faut que ce soit un livre écrit par quelqu'un à propos d'un auteur ayant existé, pour ce défi, ou est-ce qu'un livre écrit par un auteur à propos de lui-même peut convenir ?
- Cléopatra2Guide spirituel
Moi je dirais que par définition ça convient, Danska!
Pour le défi Faire la paix, j'ai lu Le secret de Sybil, de Laurence Cossé. Il est écrit roman sur la couverture mais c'est plutôt de l'autofiction (la narratrice s'appelle Laurence et est écrivaine), en fait je n'ai pas su si c'était une autobiographie ou pas. La narratrice parle donc de son enfance et de ses jeunes années d'adulte et de son amitié avec Sybil, avec qui elle était fusionnelle et dont elle s'est éloignée.
Bon. La première partie était pas mal, la 2e, intitulée "Le secret" n'avait que peu d'intérêt, et surtout on se dit "tout ça pour ça?????". Honnêtement je n'ai pas été convaincue mais comme je l'ai lu vite j'ai peut-être loupé quelque chose.
Je le mets dans faire la paix car la narratrice va faire la paix avec ses souvenirs d'enfance (et il y a une autre raison mais que je ne dévoile pas ici).
Je me retrouve un peu juste là avec les items car j'en suis à 20 (youhou!) mais beaucoup de titres que je compte lire n'entre pas dans les items qui restent. Après, je vais me renseigner et si c'est une autobiographie je mettrai peut-être ce titre dans livre à propos d'un auteur ayant existé, bien que j'ai déjà une idée à ce sujet.
Pour le défi Faire la paix, j'ai lu Le secret de Sybil, de Laurence Cossé. Il est écrit roman sur la couverture mais c'est plutôt de l'autofiction (la narratrice s'appelle Laurence et est écrivaine), en fait je n'ai pas su si c'était une autobiographie ou pas. La narratrice parle donc de son enfance et de ses jeunes années d'adulte et de son amitié avec Sybil, avec qui elle était fusionnelle et dont elle s'est éloignée.
Bon. La première partie était pas mal, la 2e, intitulée "Le secret" n'avait que peu d'intérêt, et surtout on se dit "tout ça pour ça?????". Honnêtement je n'ai pas été convaincue mais comme je l'ai lu vite j'ai peut-être loupé quelque chose.
Je le mets dans faire la paix car la narratrice va faire la paix avec ses souvenirs d'enfance (et il y a une autre raison mais que je ne dévoile pas ici).
Je me retrouve un peu juste là avec les items car j'en suis à 20 (youhou!) mais beaucoup de titres que je compte lire n'entre pas dans les items qui restent. Après, je vais me renseigner et si c'est une autobiographie je mettrai peut-être ce titre dans livre à propos d'un auteur ayant existé, bien que j'ai déjà une idée à ce sujet.
- Reine MargotDemi-dieu
19. Livre dont le personnage principal est un danseur ou un musicien. Goldman, Ivan Jablonka
Cette biographie de JJ Goldman s'intéresse au plus mystérieux des auteurs-compositeurs français. Il essaie de faire l'analyse sociologique du succès de Goldman: Juif, issu de parents ayant fui les pays de l'Est, d'un père résistant dont il n'apprendra les faits d'armes que plus tard, Goldman est profondément attaché à la République. Son discours aborde à la fois la mémoire de la Shoah (comme toi), l'exil (là-bas), la banalité du mal (né en 17)...Il reste profondément à gauche (engagement auprès des restos du coeur entre autres) mais refuse à la fois la radicalité de son frère Pierre (voir le film "le procès Goldman") et la "gauche caviar" des années Mitterrand, pour lequel il n'a jamais voté. Il entre en résonance avec les années 1985-87, moment de la "Goldmania", alors qu'il a échoué à trouver le succès pendant toutes les années 70, tenant le magasin de sport de son père, la musique n'étant qu'une passion. Le succès vient après 30 ans et Goldman va avoir une attitude complexe face aux médias ("tout ce cirque"): il recherche le succès et fait des interviews mais mène une vie de famille tranquille et décide des moments et des articles qu'on écrit sur lui. Alors qu'il a quitté la scène en 2004 après un dernier album ("chansons pour les pieds"), la polémique en 2015 autour de la chanson des Restos du Coeur "toute la vie", opposant les jeunes et leurs aînés, le convainc d'abandonner aussi cet engagement et de rentrer définitivement dans le (presque) anonymat. Son retrait montre que son combat humaniste, universaliste, est de plus en plus contesté par les nouvelles générations, qui y voient le reflet de dominations sociales masquées. Le livre aborde aussi sa place particulière dans l'histoire de la musique: trop sage, refusant la "rebelle attitude" qu'il voit comme une posture, il n'est pas considéré comme "assez rock" (et ne figure pas dans l'encyclopédie dédiée au sujet par Philippe Manoeuvre), alors que ses influences le sont clairement (riffs de guitare) et qu'il a d'abord joué dans des groupes comme Thai Phong et les Phalansters. Mais les sujets sérieux qu'il aborde (Shoah, social) en font plus qu'un artiste pop. Son public essentiellement féminin a largement contribué à le discréditer auprès des élites culturelles, pour qui il était ringard d'aimer Goldman mais classe d'écouter Gainsbourg.
Très intéressant, je recommande.
Cette biographie de JJ Goldman s'intéresse au plus mystérieux des auteurs-compositeurs français. Il essaie de faire l'analyse sociologique du succès de Goldman: Juif, issu de parents ayant fui les pays de l'Est, d'un père résistant dont il n'apprendra les faits d'armes que plus tard, Goldman est profondément attaché à la République. Son discours aborde à la fois la mémoire de la Shoah (comme toi), l'exil (là-bas), la banalité du mal (né en 17)...Il reste profondément à gauche (engagement auprès des restos du coeur entre autres) mais refuse à la fois la radicalité de son frère Pierre (voir le film "le procès Goldman") et la "gauche caviar" des années Mitterrand, pour lequel il n'a jamais voté. Il entre en résonance avec les années 1985-87, moment de la "Goldmania", alors qu'il a échoué à trouver le succès pendant toutes les années 70, tenant le magasin de sport de son père, la musique n'étant qu'une passion. Le succès vient après 30 ans et Goldman va avoir une attitude complexe face aux médias ("tout ce cirque"): il recherche le succès et fait des interviews mais mène une vie de famille tranquille et décide des moments et des articles qu'on écrit sur lui. Alors qu'il a quitté la scène en 2004 après un dernier album ("chansons pour les pieds"), la polémique en 2015 autour de la chanson des Restos du Coeur "toute la vie", opposant les jeunes et leurs aînés, le convainc d'abandonner aussi cet engagement et de rentrer définitivement dans le (presque) anonymat. Son retrait montre que son combat humaniste, universaliste, est de plus en plus contesté par les nouvelles générations, qui y voient le reflet de dominations sociales masquées. Le livre aborde aussi sa place particulière dans l'histoire de la musique: trop sage, refusant la "rebelle attitude" qu'il voit comme une posture, il n'est pas considéré comme "assez rock" (et ne figure pas dans l'encyclopédie dédiée au sujet par Philippe Manoeuvre), alors que ses influences le sont clairement (riffs de guitare) et qu'il a d'abord joué dans des groupes comme Thai Phong et les Phalansters. Mais les sujets sérieux qu'il aborde (Shoah, social) en font plus qu'un artiste pop. Son public essentiellement féminin a largement contribué à le discréditer auprès des élites culturelles, pour qui il était ringard d'aimer Goldman mais classe d'écouter Gainsbourg.
Très intéressant, je recommande.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- AdrenFidèle du forum
Merci pour ce retour Reine Margot. En effet, l'approche pourrait être intéressante.
- lulucastagnetteEmpereur
Pour le défi 21 (l'histoire se passe en Russie), j'ai lu le pavé Le Pavillon des cancéreux de Soljenitsyne.
Inspiré de son séjour en hôpital pour soigner un cancer, ce roman (considéré par l'auteur comme une "nouvelle" !) qui fait son poids suit, sur plusieurs mois, la vie de plusieurs compagnons de chambrée, tous atteints d'un cancer, mais aussi de leurs soignants.
Alors, évidemment, pour le feel good, on repassera ! Mais ce n'est ni larmoyant ni désespérant, au contraire.
Inspiré de son séjour en hôpital pour soigner un cancer, ce roman (considéré par l'auteur comme une "nouvelle" !) qui fait son poids suit, sur plusieurs mois, la vie de plusieurs compagnons de chambrée, tous atteints d'un cancer, mais aussi de leurs soignants.
Alors, évidemment, pour le feel good, on repassera ! Mais ce n'est ni larmoyant ni désespérant, au contraire.
- DanskaProphète
Cléopatra2 a écrit:Moi je dirais que par définition ça convient, Danska!
D'ac, merci
Sauf avis contraires je place donc En nous beaucoup d'hommes respirent dans le défi 29. Un livre qui concerne un auteur, une autrice ou un artiste ayant existé ; pour le 37, auquel je le destinais initialement, suivre ce topic m'a donné d'autres idées.
- AmaliahEmpereur
J'ai lu, comme Reine, Goldman de Jablonka dont j'avais apprécié Laëtitia. Je rajouterais à son résumé la disparition progressive dès les années 90, l'effacement de Goldman dans son trio Goldman Fredericks Jones puis en tant que parolier pour d'autres. Mais sinon Reine a vraiment parfaitement résumé le livre et j'ai le sentiment d'une lecture dont on peut tout à fait se passer. On n'apprend rien de plus que le résumé qu'en a fait Reine.
Pour le personnage prostitué, j'ai lu La Chair est triste hélas d'Ovidie que j'ai oublié à peu près aussitôt que je l'ai refermé et Ce que je sais de toi d'Eric Chacour qui raconte l'histoire d'un médecin égyptien avec une narration originale puisque le narrateur s'adresse à Tarek, ce médecin à la deuxième personne et qu'on apprend tardivement qui est ce narrateur.
Pour le personnage prostitué, j'ai lu La Chair est triste hélas d'Ovidie que j'ai oublié à peu près aussitôt que je l'ai refermé et Ce que je sais de toi d'Eric Chacour qui raconte l'histoire d'un médecin égyptien avec une narration originale puisque le narrateur s'adresse à Tarek, ce médecin à la deuxième personne et qu'on apprend tardivement qui est ce narrateur.
- AdrenFidèle du forum
J'ai réservé Ce que ja sais de toi à la mediatheque depuis janvier, mon tour devrait bientôt arriver.
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