- ErgoDevin
Ça fait longtemps que je n'ai pas lu de littérature japonaise, je note ça dans un coin aussi.
C'est un peu plus difficile de caser des lectures non professionnelles depuis la reprise mais je continue sur ma lancée (et je pense que je dépasse le nombre de lectures de l'unique fois où j'avais essayé de participer, preuve que mon emploi du temps est tout de même bien plus gérable ). J'ai abandonné l'idée de mettre dans Séduction le recueil d'articles que j'ai commencé à lire sur les femmes écrivains et les personnages de femmes après ma lecture des essais sur Ibsen, qui me semblent s'éloigner de l'idée de séduction. Je le mettrai peut-être ailleurs.
Je me rabats donc sur ma découverte de la semaine avec le premier volume d'un cycle de trois romans (j'ai cru comprendre qu'un quatrième était en cours, et au départ, il y a une nouvelle très courte que j'ai lue après et qui se passe d'ailleurs bien des années après les romans).
The Calculating Stars de Mary Robinette Kowal (traduit par Vers les étoiles, paru en 2018 pour la version originale et 2020 pour la traduction française). Je le mets dans 5. Séduction (de la conquête spatiale), il entrerait aussi en VO dans l'item du titre avec trois « a ».
C'est un roman plein de défauts. Les images kitschissimes de lancement de fusées and co pour les scènes de sexe passent difficilement une fois, mais alors plusieurs fois, ça devient un peu grinçant (mais le tome 3 en fait une spécificité d'Elma). L'aspect scientifique est à la fois omniprésent pour les calculs et mis de côté (vivre sur la Lune, aucun souci, ça se fera en un claquement de doigts, idem pour aller et vivre sur Mars manifestement, on est très loin de la trilogie martienne de KS Robinson sur ces questions), les politiques sont assez facilement convaincus, et il n'y a guère que Parker, le commandant misogyne et aux mains baladeuses pendant la guerre qui fasse office d'obstacle un peu persistant vis-à-vis de l'idée que les femmes pourraient quand même vaguement être astronautes, et que de toute façon, si l'idée est de créer des colonies, il va bien en falloir.
Ça ne se voit pas avec le paragraphe ci-dessus, mais je l'ai dévoré. Les raisons en sont très personnelles, je ne les développerai donc pas totalement.
Son personnage principal, Elma, juive et sudiste, est aussi ambitieuse et consciente de ses compétences qu'à côté de la plaque sur de nombreux sujets principalement son aveuglement initial sur les réfugiés sauvés exclusivement blancs, sur des réflexes de pensées qui la font ignorer totalement les noirs et sur la question des minorités raciales de manière générale. Mais elle apprend, au contact du couple Lindholm qui les recueille à proximité de la base intacte la plus proche de l'impact, elle et son époux. Et surtout, Elma passe son temps à entendre la voix de sa mère lui demandant ce que les gens en penseraient, et elle est régulièrement une crise d'angoisse ambulante, à deux doigts d'un effondrement invalidant (et parfois en plein dedans).
Un regret néanmoins, j'aurais aimé que son époux soit un peu plus développé pour lui-même, de même que les autres personnages, mais je ne boude pas le plaisir eu d'abord à dévorer un livre au point de laisser d'autres choses de côté, et le plaisir à lire du soutien et de la coopération.
Je mets le tome 2, The Fated Sky (2018, Vers Mars, 2021) dans 6. Déplacement (géographique et thématique). On prend les mêmes, mais il est cette fois question du voyage vers Mars, on est en 1961. Équipes internationales, sauf que voilà une des amies Taïwanaise et championne d'échecs d'Elma évacuée de la mission au dernier moment pour qu'Elma soit le visage médiatique de la mission (à la suite, entre autres, d'une prise d'otages lors de son retour d'une mission lunaire). Les questions de sexisme se déplacent davantage sur les questions raciales dans ce tome, notamment parce que l'Afrique du Sud, grand contributeur financier, voudrait bien que les navettes soient ségréguées.
L'antagoniste du tome 1, Parker, gagne en profondeur et on apprend enfin des choses qui restaient en suspens dans le 1, ce que j'ai plutôt apprécié. Quelques redites par rapport au 1, cependant, mais en retour, on obtient le développement d'un (plusieurs?) groupuscule « Terre d'abord » qui s'oppose aux énormes budgets mis dans la conquête spatial et souhaitent un redéploiement de ces budgets au profit des habitants de la Terre, dont beaucoup, entre autres pour questions médicales, n'ont aucune perspective d'aller dans l'espace.
7. Un livre féministe ou sur une femme (réelle) qui a marqué son temps.
Marion Olité, Buffy, ou la révolte à coups de pieu (2023). Un cadeau d'une amie, l'essai d'une journaliste (Têtu, Madmoizelle) sur la série Buffy. Ça se lit très vite, c'est une bonne synthèse, qui explore à la fois les thèmes féministes de la série (et des séries en général) et les points ambigus, les contradictions, les limites aussi -- notamment dans la continuité des déclarations récentes d'actrices et acteurs sur Joss Whedon --, du fait de la mainmise d'une personne sur les arcs narratifs, et les interdits posés par la chaîne. Le concept se décline beaucoup en ce moment, et je gravite un peu trop autour pour me prononcer complètement, mais sa lecture de certains passages de la série via le care m'a plutôt intéressée.
J'y avais pensé pour l'item précédent, mais il ira finalement dans 8. Hors des sentiers battus, Anne Crignon, Une belle grève de femmes : Les Penn Sardin, Douarnenez, 1924 (2023). Encore un essai assez rapide à lire sur une histoire bien connue dans le coin, la grève de plus de deux mille ouvrières des usines de sardines à Douarnenez pendant six semaines à l'hiver 1924-1925 pour obtenir l'augmentation du tarif horaire, la prise en compte du travail de nuit et des heures supplémentaires (et accessoirement le respect du droit du travail et des horaires journaliers sur lesquels les patrons du milieu s'asseyaient complètement), mais que je n'avais jamais lue en détails.
Anne Crignon emprunte son titre au premier récit écrit sur le sujet par la syndicaliste Lucie Colliard en 1925 et passe en revue les moments-clés de cette grève pourtant vouée à l'échec (le rapport de force financier étant nettement défavorable aux ouvrières). Elle narre sa redécouverte des lieux et des actions, avec son petit chien (il y est souvent question de petit chien, celui du maire de l'époque, Le Flanchec, aussi). Elle donne des noms, des voix à ces femmes, dont certaines avaient déjà participé aux grèves de 1905. Elle explique les réticences du préfet du Finistère à mobiliser les gendarmes contre les ouvrières, notamment parce qu'il soutenait officieusement cette grève, l'élection du premier maire communiste, l'implication de la CGTU et les financements obtenus à Paris, les paroles du ministre du travail Justin Godart contre les patrons, les articles de presse qui défendent les grévistes. On y croise aussi Charles Tillon, futur fondateur des FTPF (et Le Flanchec, lui, est mort à Buchenwald), Josephine Pencalet, première femme élue aux élections municipales de 1925 (son élection a évidemment été invalidée a posteriori)...
Encore une lecture optimiste, appréciable par les temps qui courent.
C'est un peu plus difficile de caser des lectures non professionnelles depuis la reprise mais je continue sur ma lancée (et je pense que je dépasse le nombre de lectures de l'unique fois où j'avais essayé de participer, preuve que mon emploi du temps est tout de même bien plus gérable ). J'ai abandonné l'idée de mettre dans Séduction le recueil d'articles que j'ai commencé à lire sur les femmes écrivains et les personnages de femmes après ma lecture des essais sur Ibsen, qui me semblent s'éloigner de l'idée de séduction. Je le mettrai peut-être ailleurs.
Je me rabats donc sur ma découverte de la semaine avec le premier volume d'un cycle de trois romans (j'ai cru comprendre qu'un quatrième était en cours, et au départ, il y a une nouvelle très courte que j'ai lue après et qui se passe d'ailleurs bien des années après les romans).
The Calculating Stars de Mary Robinette Kowal (traduit par Vers les étoiles, paru en 2018 pour la version originale et 2020 pour la traduction française). Je le mets dans 5. Séduction (de la conquête spatiale), il entrerait aussi en VO dans l'item du titre avec trois « a ».
- Résumé:
- Il s'agit d'une histoire alternative post-deuxième guerre mondiale qui s'ouvre en 1952 sur Elma et Nathaniel York, tous deux docteurs, lui ingénieur spatial, elle en mathématiques et physique, petit génie des calculs, qui sont en vacances avec l'avion d'Elma lorsqu'une météorite tombe au large de la côte Est américaine, dévastant tous les États du coin, et lançant une accélération inéluctable d'un changement climatique menaçant toute vie terrestre. Les York, Nathaniel à la tête du programme, Elma en tant que « calculatrice » et ancienne pilote de guerre voulant devenir astronaute (et « Mrs » York, et non « Dr. » la plupart du temps), se retrouvent à participer au programme visant à créer des bases humaines d'abord sur la Lune, puis sur Mars pour donner une chance de survie à une partie de l'humanité.
C'est un roman plein de défauts. Les images kitschissimes de lancement de fusées and co pour les scènes de sexe passent difficilement une fois, mais alors plusieurs fois, ça devient un peu grinçant (mais le tome 3 en fait une spécificité d'Elma). L'aspect scientifique est à la fois omniprésent pour les calculs et mis de côté (vivre sur la Lune, aucun souci, ça se fera en un claquement de doigts, idem pour aller et vivre sur Mars manifestement, on est très loin de la trilogie martienne de KS Robinson sur ces questions), les politiques sont assez facilement convaincus, et il n'y a guère que Parker, le commandant misogyne et aux mains baladeuses pendant la guerre qui fasse office d'obstacle un peu persistant vis-à-vis de l'idée que les femmes pourraient quand même vaguement être astronautes, et que de toute façon, si l'idée est de créer des colonies, il va bien en falloir.
Ça ne se voit pas avec le paragraphe ci-dessus, mais je l'ai dévoré. Les raisons en sont très personnelles, je ne les développerai donc pas totalement.
Son personnage principal, Elma, juive et sudiste, est aussi ambitieuse et consciente de ses compétences qu'à côté de la plaque sur de nombreux sujets principalement son aveuglement initial sur les réfugiés sauvés exclusivement blancs, sur des réflexes de pensées qui la font ignorer totalement les noirs et sur la question des minorités raciales de manière générale. Mais elle apprend, au contact du couple Lindholm qui les recueille à proximité de la base intacte la plus proche de l'impact, elle et son époux. Et surtout, Elma passe son temps à entendre la voix de sa mère lui demandant ce que les gens en penseraient, et elle est régulièrement une crise d'angoisse ambulante, à deux doigts d'un effondrement invalidant (et parfois en plein dedans).
Un regret néanmoins, j'aurais aimé que son époux soit un peu plus développé pour lui-même, de même que les autres personnages, mais je ne boude pas le plaisir eu d'abord à dévorer un livre au point de laisser d'autres choses de côté, et le plaisir à lire du soutien et de la coopération.
Je mets le tome 2, The Fated Sky (2018, Vers Mars, 2021) dans 6. Déplacement (géographique et thématique). On prend les mêmes, mais il est cette fois question du voyage vers Mars, on est en 1961. Équipes internationales, sauf que voilà une des amies Taïwanaise et championne d'échecs d'Elma évacuée de la mission au dernier moment pour qu'Elma soit le visage médiatique de la mission (à la suite, entre autres, d'une prise d'otages lors de son retour d'une mission lunaire). Les questions de sexisme se déplacent davantage sur les questions raciales dans ce tome, notamment parce que l'Afrique du Sud, grand contributeur financier, voudrait bien que les navettes soient ségréguées.
L'antagoniste du tome 1, Parker, gagne en profondeur et on apprend enfin des choses qui restaient en suspens dans le 1, ce que j'ai plutôt apprécié. Quelques redites par rapport au 1, cependant, mais en retour, on obtient le développement d'un (plusieurs?) groupuscule « Terre d'abord » qui s'oppose aux énormes budgets mis dans la conquête spatial et souhaitent un redéploiement de ces budgets au profit des habitants de la Terre, dont beaucoup, entre autres pour questions médicales, n'ont aucune perspective d'aller dans l'espace.
- Pour le tome 3:
- The Relentless Moon, 2020, Sur la Lune, 2022
Je mettrai peut-être le 3 dans l'item sur les motifs géométriques si je ne trouve pas de roman qui parle de géométrie et qui m'intéresse. Au passage, le 3 se situe sur la même temporalité que le 2, mais du point de vue d'une autre narratrice, complètement, ce qui m'a d'abord frustrée, mais je m'y suis faite, et je suppose qu'on avait largement fait le tour du point de vue d'Elma. Ce 3e tome est essentiellement le récit d'un enquête pour trouver des responsables de sabotage de mission, qui mettent en péril la vie sur la Lune.
7. Un livre féministe ou sur une femme (réelle) qui a marqué son temps.
Marion Olité, Buffy, ou la révolte à coups de pieu (2023). Un cadeau d'une amie, l'essai d'une journaliste (Têtu, Madmoizelle) sur la série Buffy. Ça se lit très vite, c'est une bonne synthèse, qui explore à la fois les thèmes féministes de la série (et des séries en général) et les points ambigus, les contradictions, les limites aussi -- notamment dans la continuité des déclarations récentes d'actrices et acteurs sur Joss Whedon --, du fait de la mainmise d'une personne sur les arcs narratifs, et les interdits posés par la chaîne. Le concept se décline beaucoup en ce moment, et je gravite un peu trop autour pour me prononcer complètement, mais sa lecture de certains passages de la série via le care m'a plutôt intéressée.
J'y avais pensé pour l'item précédent, mais il ira finalement dans 8. Hors des sentiers battus, Anne Crignon, Une belle grève de femmes : Les Penn Sardin, Douarnenez, 1924 (2023). Encore un essai assez rapide à lire sur une histoire bien connue dans le coin, la grève de plus de deux mille ouvrières des usines de sardines à Douarnenez pendant six semaines à l'hiver 1924-1925 pour obtenir l'augmentation du tarif horaire, la prise en compte du travail de nuit et des heures supplémentaires (et accessoirement le respect du droit du travail et des horaires journaliers sur lesquels les patrons du milieu s'asseyaient complètement), mais que je n'avais jamais lue en détails.
Anne Crignon emprunte son titre au premier récit écrit sur le sujet par la syndicaliste Lucie Colliard en 1925 et passe en revue les moments-clés de cette grève pourtant vouée à l'échec (le rapport de force financier étant nettement défavorable aux ouvrières). Elle narre sa redécouverte des lieux et des actions, avec son petit chien (il y est souvent question de petit chien, celui du maire de l'époque, Le Flanchec, aussi). Elle donne des noms, des voix à ces femmes, dont certaines avaient déjà participé aux grèves de 1905. Elle explique les réticences du préfet du Finistère à mobiliser les gendarmes contre les ouvrières, notamment parce qu'il soutenait officieusement cette grève, l'élection du premier maire communiste, l'implication de la CGTU et les financements obtenus à Paris, les paroles du ministre du travail Justin Godart contre les patrons, les articles de presse qui défendent les grévistes. On y croise aussi Charles Tillon, futur fondateur des FTPF (et Le Flanchec, lui, est mort à Buchenwald), Josephine Pencalet, première femme élue aux élections municipales de 1925 (son élection a évidemment été invalidée a posteriori)...
Encore une lecture optimiste, appréciable par les temps qui courent.
- floisaNiveau 9
Je commence très en retard pour cause de grand voyage suivi de jet-lag difficle.
43. Un livre écrit par un auteur dont le prénom ou le nom est composé. Station Eleven, d'Emily St John Mandel Une épidémie déclenche un effondrement mondial. Les personnages principaux appartiennent en partie à une troupe de théâtre shakespearien itinérante. Il ya des allers-retours entre le présent et l'avant effondrement. Qu'est-ce que la station 11 du titre? Mystère à la résolution élégante. C'est très délicat et pas du tout dans le spectaculaire, j'ai beaucoup aimé. Je précise: c'est paru des années avant le Covid, vers 2015.
43. Un livre écrit par un auteur dont le prénom ou le nom est composé. Station Eleven, d'Emily St John Mandel Une épidémie déclenche un effondrement mondial. Les personnages principaux appartiennent en partie à une troupe de théâtre shakespearien itinérante. Il ya des allers-retours entre le présent et l'avant effondrement. Qu'est-ce que la station 11 du titre? Mystère à la résolution élégante. C'est très délicat et pas du tout dans le spectaculaire, j'ai beaucoup aimé. Je précise: c'est paru des années avant le Covid, vers 2015.
- StephieNiveau 5
15. Un livre dont le titre repose sur une antithèse ou un oxymore. Deux fleurs en hiver de Delphine Pessin. Récit croisé de deux femmes dont les destins se croisent dans un EHPAD. Celui de Violette, vieille dame, nouvelle résidente de la maison de retraite, et celui de Capucine qui y fait son stage, avant de passer son bac. Une très belle histoire sur les liens intergénérationnels mais surtout sur les blessures que l'on porte tous, et la manière dont on peut choisir de les aborder.
- InvitéInvité
Premiers comptes-rendus en ce soir froid de janvier. J’ai lu cinq romans qui entrent dans le défi
Je ne m’étendrai pas sur L’éternel mari de Dostoievski ( item 21 -histoire qui se passe en Russie) car malgré le titre et l’intrigue qui me tentaient bien, la traduction a un peu tout gâché, c’était d’un emberlificoté ! J’ai pu lire le début d’une autre traduction, bien plus fluide et meilleure à mon goût. Tant pis.
Pour l’item pirates, j’ai lu le premier tome des Aventuriers de la mer de Robin Hobb qui se nomme Le vaisseau magique. Quel plaisir de lecture ! La psychologie des personnages, l’imaginaire déployé, le style, tout est bien travaillé. Avec la couverture, il peut aussi entrer dans l’item 3 (le moyen de transport sur la couverture), il correspond aussi à l’item 49 (les nefs ont une âme, une volonté propre).
Plaisir de lecture aussi pour le court roman La magnifique d’Anne -Laure Bondoux, avec le road trip dans l’Ouest américain du XIXème siècle d’une jeune femme avec des cheveux et un tempérament de feu. Une histoire bien menée. Je suis rarement déçue par cette autrice. (Item 43, prénom ou nom composé)
J’ai été assez fascinée par Sur les ossements des morts d’Olga Tokarczuk, un roman-polar-manifeste contre la chasse avec une narratrice assez perchée qui ne jure que par l’astrologie et William Blake. Et pourtant que de réflexions intéressantes sur la nature humaine ! (Je l’ai placé dans l’item Hors des sentiers battus mais, il peut convenir pour l’item avec les animaux)
Et ma dernière lecture qui a été émouvante, Un bûcher sous la neige de Susan Fletcher. On est en Ecosse à la fin du XVIIIème siècle. La narratrice est une jeune anglaise, condamnée au bûcher pour sorcellerie. Un homme d’église vient l’écouter dans sa cellule et elle raconte ce qui l’a amenée là. On voyage avec elle en Ecosse, dans les Highlands, sous le règne controversé de Guillaume d’Orange. C’est romanesque à souhait. (Item 15 – une antithèse ou un oxymore dans le titre)
Je ne m’étendrai pas sur L’éternel mari de Dostoievski ( item 21 -histoire qui se passe en Russie) car malgré le titre et l’intrigue qui me tentaient bien, la traduction a un peu tout gâché, c’était d’un emberlificoté ! J’ai pu lire le début d’une autre traduction, bien plus fluide et meilleure à mon goût. Tant pis.
Pour l’item pirates, j’ai lu le premier tome des Aventuriers de la mer de Robin Hobb qui se nomme Le vaisseau magique. Quel plaisir de lecture ! La psychologie des personnages, l’imaginaire déployé, le style, tout est bien travaillé. Avec la couverture, il peut aussi entrer dans l’item 3 (le moyen de transport sur la couverture), il correspond aussi à l’item 49 (les nefs ont une âme, une volonté propre).
Plaisir de lecture aussi pour le court roman La magnifique d’Anne -Laure Bondoux, avec le road trip dans l’Ouest américain du XIXème siècle d’une jeune femme avec des cheveux et un tempérament de feu. Une histoire bien menée. Je suis rarement déçue par cette autrice. (Item 43, prénom ou nom composé)
J’ai été assez fascinée par Sur les ossements des morts d’Olga Tokarczuk, un roman-polar-manifeste contre la chasse avec une narratrice assez perchée qui ne jure que par l’astrologie et William Blake. Et pourtant que de réflexions intéressantes sur la nature humaine ! (Je l’ai placé dans l’item Hors des sentiers battus mais, il peut convenir pour l’item avec les animaux)
Et ma dernière lecture qui a été émouvante, Un bûcher sous la neige de Susan Fletcher. On est en Ecosse à la fin du XVIIIème siècle. La narratrice est une jeune anglaise, condamnée au bûcher pour sorcellerie. Un homme d’église vient l’écouter dans sa cellule et elle raconte ce qui l’a amenée là. On voyage avec elle en Ecosse, dans les Highlands, sous le règne controversé de Guillaume d’Orange. C’est romanesque à souhait. (Item 15 – une antithèse ou un oxymore dans le titre)
- nicole 86Expert spécialisé
grace atwood a écrit:Premiers comptes-rendus en ce soir froid de janvier. J’ai lu cinq romans qui entrent dans le défi
Je ne m’étendrai pas sur L’éternel mari de Dostoievski ( item 21 -histoire qui se passe en Russie) car malgré le titre et l’intrigue qui me tentaient bien, la traduction a un peu tout gâché, c’était d’un emberlificoté ! J’ai pu lire le début d’une autre traduction, bien plus fluide et meilleure à mon goût. Tant pis.
J'ai prévu de (re)lire un roman de Dostoievski, s'il te plait peux-tu préciser quels sont ces deux traducteurs ?
- InvitéInvité
Pour la traduction que j'ai trouvée obtuse, c'est celle de l'édition Babel, par André Markowicz.
Je l'ai comparée à la version trouvée sur Wikisource, traduction ancienne par Nina Halpérine-Kaminsky.
Je mets un passage pour exemple :
extrait avec la traduction d'André Markowicz : "Une dame, sortie d’un wagon de deuxième, et remarquablement jolie mais comme vraiment un peu trop pompeusement vêtue pour une voyageuse, traînait presque derrière elle, à deux mains, un uhlan, un petit officier tout jeune et tout joli qui essayait toujours de se libérer. "
Le même extrait dans la deuxième traduction : Une dame, descendue d’un compartiment de deuxième classe, fort jolie, mais trop élégamment mise pour une voyageuse, entraînait presque de force un uhlan, un jeune et charmant officier, qui cherchait à se dégager de ses mains.
Je ne veux pas rentrer dans un débat de traduction, n'y connaissant rien à la littérature russe et ne pouvant pas lire dans la langue originale. Peut-être que la traduction de Markowicz est plus proche de la version originale, en tout cas j'ai eu du mal à suivre celle-ci. Il faut dire aussi que le récit en lui même est sur un rythme effréné.
Je l'ai comparée à la version trouvée sur Wikisource, traduction ancienne par Nina Halpérine-Kaminsky.
Je mets un passage pour exemple :
extrait avec la traduction d'André Markowicz : "Une dame, sortie d’un wagon de deuxième, et remarquablement jolie mais comme vraiment un peu trop pompeusement vêtue pour une voyageuse, traînait presque derrière elle, à deux mains, un uhlan, un petit officier tout jeune et tout joli qui essayait toujours de se libérer. "
Le même extrait dans la deuxième traduction : Une dame, descendue d’un compartiment de deuxième classe, fort jolie, mais trop élégamment mise pour une voyageuse, entraînait presque de force un uhlan, un jeune et charmant officier, qui cherchait à se dégager de ses mains.
Je ne veux pas rentrer dans un débat de traduction, n'y connaissant rien à la littérature russe et ne pouvant pas lire dans la langue originale. Peut-être que la traduction de Markowicz est plus proche de la version originale, en tout cas j'ai eu du mal à suivre celle-ci. Il faut dire aussi que le récit en lui même est sur un rythme effréné.
- nicole 86Expert spécialisé
@grace atwood Merci beaucoup pour ta réponse argumentée.
- Clecle78Bon génie
La traduction de Markowicz est affreuse, je trouve, avec en plus une répétition. J'aurais du mal à lire un livre entier rédigé comme ça.
- JennyMédiateur
Que donnent les traductions de la Pléiade ?
- AdrenFidèle du forum
Bonsoir à tous,
pour le défi n°1 "un livre dont la couverture est verte", j'ai lu Le pas d'Isis de Jeanne Benameur. J'ai découvert cette autrice l'année dernière et j'avais eu de bons retours sur ce texte. J'ai beaucoup aimé aussi. Dans une forme poétique, l'autrice reprend le mythe d'Isis (qui a rassemblé les membres épars de son époux Osiris) et se compare à celle qu'elle considère comme son amie, sa sœur. Elle aussi doit rassembler les fragments de ce qu'elle aime, ses souvenirs d'un pays disparu, d'une famille dispersée, l'exil comme nouvelle vie et nouvel horizon, et peu à peu, cette quête devient celle des mots, du langage, de l'écriture. A son tour, elle devient celle qui soigne, réunit et reconstitue. Le pas d'Isis devient celui qui abolit les distances pour relier, recréer un lien entre les hommes et lutter contre l'oubli, exactement comme le font la littérature et la poésie.
"du désir d'écrire au désir de penser
Il y a le pas d'Isis
celui qui mène
d'un mot
à un autre"
pour le défi n°1 "un livre dont la couverture est verte", j'ai lu Le pas d'Isis de Jeanne Benameur. J'ai découvert cette autrice l'année dernière et j'avais eu de bons retours sur ce texte. J'ai beaucoup aimé aussi. Dans une forme poétique, l'autrice reprend le mythe d'Isis (qui a rassemblé les membres épars de son époux Osiris) et se compare à celle qu'elle considère comme son amie, sa sœur. Elle aussi doit rassembler les fragments de ce qu'elle aime, ses souvenirs d'un pays disparu, d'une famille dispersée, l'exil comme nouvelle vie et nouvel horizon, et peu à peu, cette quête devient celle des mots, du langage, de l'écriture. A son tour, elle devient celle qui soigne, réunit et reconstitue. Le pas d'Isis devient celui qui abolit les distances pour relier, recréer un lien entre les hommes et lutter contre l'oubli, exactement comme le font la littérature et la poésie.
"du désir d'écrire au désir de penser
Il y a le pas d'Isis
celui qui mène
d'un mot
à un autre"
- nicole 86Expert spécialisé
Les traductions de Dostoievski dans la Pléiade sont anciennes, elles sont reprises en Folio et je ne les ai pas sous la main pour comparer. Je me souviens juste que les premières traductions de Markowicz avaient soulevé une vraie polémique mais je manquais d'éléments pour avoir un avis.
- JennyMédiateur
Merci… j’hésite depuis un moment à cause des dates des traductions.
- edelweis62Niveau 5
Je viens justement d'acheter Le maître et Marguerite pour "Le diable" dans la traduction d'André Markowicz. Gloups ^^
_________________
"Il y a un autre monde, mais il est dans celui-ci." Paul Eluard
- InvitéInvité
Clecle78 a écrit:La traduction de Markowicz est affreuse, je trouve, avec en plus une répétition. J'aurais du mal à lire un livre entier rédigé comme ça.
J’ai eu beaucoup de mal , j’ai pesté plusieurs fois. Je me suis même accusée de ne rien comprendre à la complexité de la pensée russe
Je vais tenter un autre roman de cet auteur, traduit par quelqu’un d’autre, parce que ma rencontre avec Dostoïevski ne peut pas débuter et s’achever ainsi!
- EloahExpert spécialisé
Stephie a écrit:15. Un livre dont le titre repose sur une antithèse ou un oxymore. Deux fleurs en hiver de Delphine Pessin. Récit croisé de deux femmes dont les destins se croisent dans un EHPAD. Celui de Violette, vieille dame, nouvelle résidente de la maison de retraite, et celui de Capucine qui y fait son stage, avant de passer son bac. Une très belle histoire sur les liens intergénérationnels mais surtout sur les blessures que l'on porte tous, et la manière dont on peut choisir de les aborder.
J'ai beaucoup aimé ce livre qui faisait partie du Prix des Incos il y a deux ans je crois, d'autant plus aimé qu'à l'époque mon grand-père était en EHPAD, ça m'a beaucoup touchée de lire ce récit.
De mon côté pour le défi 1 "un livre dont la couverture est verte" j'ai lu Les Dames de Marlow enquêtent Tome 1 "Mort compte triple" de Robert Thorogood qui est un cosy mystery anglais. Une vieille femme entend un coup de feu chez son voisin et lorsqu'elle apprend qu'il a été tué alors qu'elle était tout près elle se sent investie d'une mission et se met à enquêter pour trouver le meurtrier. D'autres crimes surviennent dans cette paisible bourgade, la vieille dame rencontre deux autres femmes qui s'associent à elle et elles sympathisent aussi avec l'inspectrice chargée de l'enquête qui est elle-même débordée, faute de personnel. C'est un cosy mystery assez classique mais efficace avec des héroïnes attachantes (seul bémol, je trouve que l'héroïne principale a un problème avec l'alcool : ce n'est pas parce qu'on est une femme libérée qu'on boit du whisky à toute heure !!), souvent drôles mais avec aussi juste ce qu'il faut de part sombre. L'intrigue est bien menée, on va de pistes en fausses pistes. J'ai bien aimé aussi les grilles de mots croisés qui reviennent sur les chapitres lus, c'est original. Une lecture plaisante.
Pour le défi 30 "un livre qui parle d'animaux", j'ai écouté l'audiolivre de Simetierre de Stephen King, l'histoire de cette famille qui achète une maison proche d'un ancien cimetière indien et qui en subit les effets magiques (je résume beaucoup là, je pense que vous connaissez !). J'ai été très impressionnée par ce livre quand j'avais 14 ou 15 ans, là ... j'ai vieilli. Ce n'est pas mon King préféré car il m'a manqué cette humanité si singulière des personnages de King habituellement que je n'ai pas retrouvée ici, sauf à la rigueur chez le vieux voisin par qui le malheur arrive. Toutefois j'ai été intéressée par une nouvelle lecture de ce roman qui m'est apparue comme évidente : j'ai beaucoup pensé à Frankenstein en lisant Simetierre ! En effet, comme dans le roman de Mary Shelley on a des personnages qui rivalisent avec Dieu en voulant (re)donner la vie à des morts et qui en payent les conséquences en étant dépassés par leurs créatures qui leur échappent ...
- nicole 86Expert spécialisé
@grace atwood je te laisse prendre les devants !
Aucun russophone parmi les néos pour nous donner un avis éclairé ?
Aucun russophone parmi les néos pour nous donner un avis éclairé ?
- JennyMédiateur
edelweis62 a écrit:Je viens justement d'acheter Le maître et Marguerite pour "Le diable" dans la traduction d'André Markowicz. Gloups ^^
J'ai celle de Claude Ligny dans ma PAL. Je ne sais pas ce qu'elle vaut.
- OudemiaBon génie
C'est exactement mon cas !nicole 86 a écrit:Les traductions de Dostoievski dans la Pléiade sont anciennes, elles sont reprises en Folio et je ne les ai pas sous la main pour comparer. Je me souviens juste que les premières traductions de Markowicz avaient soulevé une vraie polémique mais je manquais d'éléments pour avoir un avis.
nicole 86 a écrit:@grace atwood je te laisse prendre les devants !
Aucun russophone parmi les néos pour nous donner un avis éclairé ?
- AphrodissiaMonarque
Il faut que je prenne le temps de noter des titres qui m'intéressent.
Pour le défi 37 Le mot "homme" dans le titre, j'ai lu L'âge d'homme de Michel Leiris. C'est une autobiographie thématique et non chronologique, ce qui signifie que le récit ne porte pas sur les actions et aventures de la vie de Michel Leiris mais sur sa psychologie, ses rêves, sa formation sexuelle, l'imagination de son modèle de femme idéale entre Lucrèce et Judith.
Je voulais lire cette autobiographie depuis fort fort longtemps, depuis l'époque où, professeure de 3e, j'en faisais lire un extrait pendant le chapitre sur l'autobiographie. Finalement, même si j'en reconnais les qualités d'écriture, je n'ai pas été passionnée par les états d'âme de l'auteur.
Ce livre convient également pour les défis 29 et 39 puisqu'il évoque essentiellement la jeunesse de l'auteur et ses aspirations.
Pour le défi 37 Le mot "homme" dans le titre, j'ai lu L'âge d'homme de Michel Leiris. C'est une autobiographie thématique et non chronologique, ce qui signifie que le récit ne porte pas sur les actions et aventures de la vie de Michel Leiris mais sur sa psychologie, ses rêves, sa formation sexuelle, l'imagination de son modèle de femme idéale entre Lucrèce et Judith.
Je voulais lire cette autobiographie depuis fort fort longtemps, depuis l'époque où, professeure de 3e, j'en faisais lire un extrait pendant le chapitre sur l'autobiographie. Finalement, même si j'en reconnais les qualités d'écriture, je n'ai pas été passionnée par les états d'âme de l'auteur.
Ce livre convient également pour les défis 29 et 39 puisqu'il évoque essentiellement la jeunesse de l'auteur et ses aspirations.
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Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- OudemiaBon génie
item 38 - La Petite Gauloise, Jérôme Leroy. J’avais parié qu’il s’agissait d’une adolescente, gagné ! Sinon, je n’aurais pas perdu beaucoup de temps avec ce roman policier mince, à la typographie plutôt grosse. L’action se passe en moins de vingt-quatre heures, dans un LP, milieu que l’auteur connaît bien puisqu’il a été longtemps notre collègue, d’où des détails que nous pouvons tous apprécier. Le style est rapide, chaque personnage est toujours appelé par son prénom et son nom, ce qui pourrait être lassant dans un livre plus gros, mais passe très bien ici. Ça se lit très vite, et quand on a un peu avancé on a très envie de savoir la fin !
L’amour d’un vieil homme, Anthony Trollope va évidemment dans l’item 37. La parution de cette traduction m’avait échappé, j’ai été très contente de continuer ma lecture de cet auteur. Lecture plaisante : cet homme n’est pas si vieux, il ne tombe pas tout de suite sous le charme de l’orpheline qu’il a recueillie, mais quand il a enfin décidé de l’épouser il ne veut pas y renoncer. On n’a pas atteint à ce moment le tiers du livre : il y a des rebondissements, des personnages secondaires savoureux et des réflexions drôles, mais surtout le détail des tempêtes intérieures des deux héros, ce qui pourrait lasser mais que j’ai plutôt apprécié. Ces longueurs peuvent rebuter et font que ce n’est pas le meilleur des romans de Trollope, mais c’est quand même très réussi.
L’amour d’un vieil homme, Anthony Trollope va évidemment dans l’item 37. La parution de cette traduction m’avait échappé, j’ai été très contente de continuer ma lecture de cet auteur. Lecture plaisante : cet homme n’est pas si vieux, il ne tombe pas tout de suite sous le charme de l’orpheline qu’il a recueillie, mais quand il a enfin décidé de l’épouser il ne veut pas y renoncer. On n’a pas atteint à ce moment le tiers du livre : il y a des rebondissements, des personnages secondaires savoureux et des réflexions drôles, mais surtout le détail des tempêtes intérieures des deux héros, ce qui pourrait lasser mais que j’ai plutôt apprécié. Ces longueurs peuvent rebuter et font que ce n’est pas le meilleur des romans de Trollope, mais c’est quand même très réussi.
- Reine MargotDemi-dieu
40. un roman noir: la promesse, F Dürenmatt
De facture très classique, ce polar noir est un modèle du genre. Dans les montagnes suisses des années 80, un ancien commandant de police raconte au narrateur comment le commissaire Mathias, excellent enquêteur, est devenu une épave suite à une enquête non résolue, le meurtre de la petite Gretl Moser. Un colporteur avait été chargé du crime, mais Mathias n'y croit pas et va passer des années à pourchasser celui qui est probablement un tueur en série.
Une très bonne lecture, très prenante.
De facture très classique, ce polar noir est un modèle du genre. Dans les montagnes suisses des années 80, un ancien commandant de police raconte au narrateur comment le commissaire Mathias, excellent enquêteur, est devenu une épave suite à une enquête non résolue, le meurtre de la petite Gretl Moser. Un colporteur avait été chargé du crime, mais Mathias n'y croit pas et va passer des années à pourchasser celui qui est probablement un tueur en série.
Une très bonne lecture, très prenante.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- EloahExpert spécialisé
Au boulot ce matin, j'ai relu un court roman qui convient parfaitement pour le défi 20 "le titre évoque un personnage mort dans le récit" : L'Etrange Cas du Dr Jekyll et Mr Hyde de Robert Louis Stevenson, faut-il que je le résume ? Je vais voir une adaptation théâtrale en anglais du roman avec des élèves !
- AmaliahEmpereur
Je viens de finir Léon et Louise d'Alex Capus pour le personnage qui meurt dans l'histoire mais je ne dévoile rien puisque le résumé indique que l'on voit apparaître une femme inconnue à l'enterrement de Léon. S'ensuivent 300 pages racontant comment ces deux-là se sont croisés tout au long de leur vie. Le genre de livre gentil qu'on lit en diagonale sans rien perdre.
J'ai également lu La Langue des choses cachées de Cécile Coulon, seul auteur dont j'achète les livres dès leur parution. 135 petites pages vite lues qui me laissent un goût d'inachevé. Cécile Coulon écrit très bien, c'est brillant, tout est suggéré, évoqué dans ce récit mais il m'a manqué tout simplement une histoire un peu plus consistante. Le "poétique" sur le bandeau rouge m'avait déjà alertée. Je vais le prêter à une copine et j'irai le vendre illico. Je le classe dans le défi sur la langue.
Je commence Panorama de Lilia Hassaine dont j'avais déjà lu et apprécié Soleil amer et dont le début me semble prometteur. J'ai déjà validé le défi avec les trois "a", je verrai où je le mettrai, peut-être en doublon avec mon autre récit avec trois "a".
J'ai également lu La Langue des choses cachées de Cécile Coulon, seul auteur dont j'achète les livres dès leur parution. 135 petites pages vite lues qui me laissent un goût d'inachevé. Cécile Coulon écrit très bien, c'est brillant, tout est suggéré, évoqué dans ce récit mais il m'a manqué tout simplement une histoire un peu plus consistante. Le "poétique" sur le bandeau rouge m'avait déjà alertée. Je vais le prêter à une copine et j'irai le vendre illico. Je le classe dans le défi sur la langue.
Je commence Panorama de Lilia Hassaine dont j'avais déjà lu et apprécié Soleil amer et dont le début me semble prometteur. J'ai déjà validé le défi avec les trois "a", je verrai où je le mettrai, peut-être en doublon avec mon autre récit avec trois "a".
- cavatineNiveau 9
J'ai débuté (et bien avancé) Félicratie, de H. Lenoir, pour le défi sur la couverture verte. Quand on rit dès la troisième page, c'est généralement un bon indicateur... Et ça n'a pas manqué, je me régale avec ce roman foutraque, très drôle, bien mené et abordant mine de rien certaines choses donnant matière à réflexion !
J'ai lu avant cela le tome 2 des aventures d'Amelia Peabody (La malédiction des pharaons), mais, je ne sais pas si je vais arriver à le caser dans un défi... Je pensais aux trois a présents dans le titre, mais, comme il y en a quatre dans ce titre, je ne sais pas si ça conviendrait...
J'ai lu avant cela le tome 2 des aventures d'Amelia Peabody (La malédiction des pharaons), mais, je ne sais pas si je vais arriver à le caser dans un défi... Je pensais aux trois a présents dans le titre, mais, comme il y en a quatre dans ce titre, je ne sais pas si ça conviendrait...
- DanskaProphète
Dans le joker ? Sinon tu pourras caser le 16e tome dans le défi avec trois "a", si tu vas jusque-là
J'ai repris la série hier justement, je continue un peu hors défi rien que pour le plaisir de la relecture
J'ai repris la série hier justement, je continue un peu hors défi rien que pour le plaisir de la relecture
- Clecle78Bon génie
Archéologie ! J'adore Amelia et je vais sûrement en relire un.cavatine a écrit:J'ai débuté (et bien avancé) Félicratie, de H. Lenoir, pour le défi sur la couverture verte. Quand on rit dès la troisième page, c'est généralement un bon indicateur... Et ça n'a pas manqué, je me régale avec ce roman foutraque, très drôle, bien mené et abordant mine de rien certaines choses donnant matière à réflexion !
J'ai lu avant cela le tome 2 des aventures d'Amelia Peabody (La malédiction des pharaons), mais, je ne sais pas si je vais arriver à le caser dans un défi... Je pensais aux trois a présents dans le titre, mais, comme il y en a quatre dans ce titre, je ne sais pas si ça conviendrait...
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