- DanskaProphète
Début de vacances, quelques lectures supplémentaires :
15. Un livre dont le titre repose sur une antithèse ou un oxymore. Le coeur et la raison, de Jane Austen. Un classique qu'on ne présente plus : dans ce roman, son premier publié, Jane Austen oppose le bon sens et la sensibilité, incarnée par les deux soeurs Elinor, calme et raisonnable, et Marianne Dashwood, fougueuse et impulsive. Autour d'elle gravitent de nombreux personnages, plus ou moins lointains parents pour la plupart - et le moins qu'on puisse en dire est que Jane Austen ne les épargne guère dans la description qu'elle fait de leur caractère ou de leur comportement ! A choisir j'ai préféré Orgueil et Préjugés, du même auteur, pour ses personnages plus aboutis et ses retournements de situation plus subtils (j'ai trouvé Elinor bien gentille avec Willoughby notamment lors de la confession qu'il lui fait, pensant Marianne mourante) ; mais ce roman reste un bon moment de lecture.
50. Trompeuses apparences : suivant le conseil de plusieurs Néos j'ai attaqué Shit ! de Jacky Schwartzmann. Je ne refais pas le résumé : on suit les péripéties de Thibault et sa voisine, Mme Ramla, qui se retrouvent embrigadés dans un trafic de shit pour des raisons humanitaires (si si) et finissent par monter un vrai business. J'ai un peu eu l'impression de suivre un de mes propres cours à certains moments, vive l'économie Il ne faut pas avoir trop de morale pour accrocher mais l'ensemble est drôle, prenant, un peu désespérant aussi quand on pense que des quartiers de ce type existent réellement et que c'est la seule perspective pour bien trop de gamins en France encore aujourd'hui. Je le classe dans "trompeuses apparences" pour l'instant (on insiste à plusieurs reprises sur le fait que ce n'est pas Thibault, le fonctionnaire blanc et bien sous tous rapports, qui doit craindre les soupçons de la police), mais je le ferai peut-être passer dans la catégorie "hors-la-loi".
48. Faire la paix : Je suis deux, de Marietta Ren et Eugény Couture. Une très jolie découverte faite par hasard à la médiathèque : Je suis deux est un ovni un peu inqualifiable, un mélange entre un roman graphique et une BD. Avec un texte très épuré et surtout des dessins que j'ai trouvés superbes on découvre Soma et Enoïa - les héllenistes auront reconnu les racines étymologiques. Une seule femme, scindée en deux suite à ce qu'on devine être une déception amoureuse voire une agression ; pendant que Soma se repose et se remet, Enoïa se barricade dans sa tour d'ivoire, se jouant cruellement de tous ses prétendants, au risque de finir seule et oubliée... jusqu'au jour où un voyageur arrive. Doux, poétique, magnifique.
Il convient parfaitement au défi "faire la paix" puisque tout le récit tourne autour de cette nécessité de faire la paix avec soi-même avant de faire la paix avec les autres ; on pourrait peut-être le classer aussi dans l'item "ombre et lumière".
15. Un livre dont le titre repose sur une antithèse ou un oxymore. Le coeur et la raison, de Jane Austen. Un classique qu'on ne présente plus : dans ce roman, son premier publié, Jane Austen oppose le bon sens et la sensibilité, incarnée par les deux soeurs Elinor, calme et raisonnable, et Marianne Dashwood, fougueuse et impulsive. Autour d'elle gravitent de nombreux personnages, plus ou moins lointains parents pour la plupart - et le moins qu'on puisse en dire est que Jane Austen ne les épargne guère dans la description qu'elle fait de leur caractère ou de leur comportement ! A choisir j'ai préféré Orgueil et Préjugés, du même auteur, pour ses personnages plus aboutis et ses retournements de situation plus subtils (j'ai trouvé Elinor bien gentille avec Willoughby notamment lors de la confession qu'il lui fait, pensant Marianne mourante) ; mais ce roman reste un bon moment de lecture.
50. Trompeuses apparences : suivant le conseil de plusieurs Néos j'ai attaqué Shit ! de Jacky Schwartzmann. Je ne refais pas le résumé : on suit les péripéties de Thibault et sa voisine, Mme Ramla, qui se retrouvent embrigadés dans un trafic de shit pour des raisons humanitaires (si si) et finissent par monter un vrai business. J'ai un peu eu l'impression de suivre un de mes propres cours à certains moments, vive l'économie Il ne faut pas avoir trop de morale pour accrocher mais l'ensemble est drôle, prenant, un peu désespérant aussi quand on pense que des quartiers de ce type existent réellement et que c'est la seule perspective pour bien trop de gamins en France encore aujourd'hui. Je le classe dans "trompeuses apparences" pour l'instant (on insiste à plusieurs reprises sur le fait que ce n'est pas Thibault, le fonctionnaire blanc et bien sous tous rapports, qui doit craindre les soupçons de la police), mais je le ferai peut-être passer dans la catégorie "hors-la-loi".
48. Faire la paix : Je suis deux, de Marietta Ren et Eugény Couture. Une très jolie découverte faite par hasard à la médiathèque : Je suis deux est un ovni un peu inqualifiable, un mélange entre un roman graphique et une BD. Avec un texte très épuré et surtout des dessins que j'ai trouvés superbes on découvre Soma et Enoïa - les héllenistes auront reconnu les racines étymologiques. Une seule femme, scindée en deux suite à ce qu'on devine être une déception amoureuse voire une agression ; pendant que Soma se repose et se remet, Enoïa se barricade dans sa tour d'ivoire, se jouant cruellement de tous ses prétendants, au risque de finir seule et oubliée... jusqu'au jour où un voyageur arrive. Doux, poétique, magnifique.
Il convient parfaitement au défi "faire la paix" puisque tout le récit tourne autour de cette nécessité de faire la paix avec soi-même avant de faire la paix avec les autres ; on pourrait peut-être le classer aussi dans l'item "ombre et lumière".
- lagoulueNiveau 8
11 : Rois, reines, … Le Cercle de la croix, de Iain Pears
Gros (très) roman qualifié de « polar érudit et fascinant », appartenant à la « littérature policière et historique. L’histoire débute avec le récit d’un certain Marco da Cola, Vénitien, qui revient sur des faits qui se sont déroulés en 1663 en Angleterre, lors d’un voyage qu’il y fit sur ordre de son père. Il s’est alors assez rapidement trouvé à Oxford, fréquentant le milieu des savants, tournés du côté de la philosophie expérimentale (Cola lui-même s’intéressant à la circulation du sang). Jusqu’au moment où un des membres de l’université est retrouvé mort… (meurtre auquel Cola donne une explication).
Cependant les choses se compliquent très vite pour le lecteur car, en réalité, le récit de Cola ne représente qu’une petite partie de l’histoire ! En effet, après son point de vue sur les événements, nous avons ensuite trois autres « voix », qui brouillent totalement ce que l’on avait cru comprendre…
On passe ainsi quasiment la totalité du livre à se demander ce qu’il s’est réellement passé, ainsi que le rapport avec le titre ! Ce n’est qu’à la toute fin que tout nous est révélé.
C’est donc forcément un livre qu’on a du mal à lâcher, qui intrigue ; on a forcément l’impression parfois qu’on nous balade, et une forme d’agacement peut surgir … Néanmoins on se laisse prendre, on joue le jeu ; mais autant dire que l’on a énormément d’attentes sur la fin, on espère ne pas être déçu par l’explication finale ! [C’était amusant car certaines phrases faisaient écho (malgré elles... ou pas... peut-être était-ce fait exprès … On a vraiment du mal à se départir de l’idée qu’on manipule le lecteur dans cette histoire!) à mon ressenti : « Par quel bout prendre cette histoire ? » ; « le pouvoir des mots » ; « la situation que j’avais créée »… ).
Beaucoup d’hésitations enfin pour l’item à valider : ce livre est possible pour : 42- Géométrie (terme géométrique dans le titre ; mais je trouve finalement qu’il ne « correspond » pas assez au contenu du livre …) ; 14- Un livre cité dans un top 5 d’un précédent défi (si je n’ai pas fait d’erreur c’est Reine Margot qui l’y a mis pour le défi de l’année dernière) ; 11- Rois, reines, empereurs et chefs d’État ; 2- Auteur dont le nom est un nom commun (a priori « pears » = poires!) ; 18- Accusé à tort. Je le place provisoirement dans le 11.
Gros (très) roman qualifié de « polar érudit et fascinant », appartenant à la « littérature policière et historique. L’histoire débute avec le récit d’un certain Marco da Cola, Vénitien, qui revient sur des faits qui se sont déroulés en 1663 en Angleterre, lors d’un voyage qu’il y fit sur ordre de son père. Il s’est alors assez rapidement trouvé à Oxford, fréquentant le milieu des savants, tournés du côté de la philosophie expérimentale (Cola lui-même s’intéressant à la circulation du sang). Jusqu’au moment où un des membres de l’université est retrouvé mort… (meurtre auquel Cola donne une explication).
Cependant les choses se compliquent très vite pour le lecteur car, en réalité, le récit de Cola ne représente qu’une petite partie de l’histoire ! En effet, après son point de vue sur les événements, nous avons ensuite trois autres « voix », qui brouillent totalement ce que l’on avait cru comprendre…
On passe ainsi quasiment la totalité du livre à se demander ce qu’il s’est réellement passé, ainsi que le rapport avec le titre ! Ce n’est qu’à la toute fin que tout nous est révélé.
C’est donc forcément un livre qu’on a du mal à lâcher, qui intrigue ; on a forcément l’impression parfois qu’on nous balade, et une forme d’agacement peut surgir … Néanmoins on se laisse prendre, on joue le jeu ; mais autant dire que l’on a énormément d’attentes sur la fin, on espère ne pas être déçu par l’explication finale ! [C’était amusant car certaines phrases faisaient écho (malgré elles... ou pas... peut-être était-ce fait exprès … On a vraiment du mal à se départir de l’idée qu’on manipule le lecteur dans cette histoire!) à mon ressenti : « Par quel bout prendre cette histoire ? » ; « le pouvoir des mots » ; « la situation que j’avais créée »… ).
Beaucoup d’hésitations enfin pour l’item à valider : ce livre est possible pour : 42- Géométrie (terme géométrique dans le titre ; mais je trouve finalement qu’il ne « correspond » pas assez au contenu du livre …) ; 14- Un livre cité dans un top 5 d’un précédent défi (si je n’ai pas fait d’erreur c’est Reine Margot qui l’y a mis pour le défi de l’année dernière) ; 11- Rois, reines, empereurs et chefs d’État ; 2- Auteur dont le nom est un nom commun (a priori « pears » = poires!) ; 18- Accusé à tort. Je le place provisoirement dans le 11.
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
comme je le supposais, je vais déplacer Sur les chemins noirs de Sylvain Tesson de n°8 en n°2 "livre d'un auteur dont le nom est aussi un nom commun" pour placer en 8 "hors des sentiers battus" le tome 3 de Maldoror, intitulé Autrenuit. Dans ce dernier volume de la trilogie, les enfants traversent les Etats-Unis d'Est en Ouest, à pied, à cheval, en radeau sur le Mississippi, à la recherche d' "Autrenuit" qui ne figure sur aucune carte, et tout cela, hors des sentiers battus toujours pour échapper aux méchants qui les poursuivent. J'ai beaucoup aimé cette trilogie pour l'univers fantastique et presque onirique qui s'y déploie, avec ces enfants réunis par une légende dont on ne sait pas vraiment si ce qu'elle annonce pourra avoir lieu.
Je vais profiter des vacances pour mettre un peu d'ordre dans mes livres et voir ce que je peux encore placer dans le défi.
comme je le supposais, je vais déplacer Sur les chemins noirs de Sylvain Tesson de n°8 en n°2 "livre d'un auteur dont le nom est aussi un nom commun" pour placer en 8 "hors des sentiers battus" le tome 3 de Maldoror, intitulé Autrenuit. Dans ce dernier volume de la trilogie, les enfants traversent les Etats-Unis d'Est en Ouest, à pied, à cheval, en radeau sur le Mississippi, à la recherche d' "Autrenuit" qui ne figure sur aucune carte, et tout cela, hors des sentiers battus toujours pour échapper aux méchants qui les poursuivent. J'ai beaucoup aimé cette trilogie pour l'univers fantastique et presque onirique qui s'y déploie, avec ces enfants réunis par une légende dont on ne sait pas vraiment si ce qu'elle annonce pourra avoir lieu.
Je vais profiter des vacances pour mettre un peu d'ordre dans mes livres et voir ce que je peux encore placer dans le défi.
- floisaNiveau 9
44. Un livre qui évoque l'Inde. Victory City, de Salman Rushdie
Ce roman mythologisant mais aussi réaliste, poétique, humoristique, s'appuie sur la véritable existence d'un royaume du sud de l'Inde qui affronta les royaumes musulmans du nord du XVe au XVIIe siècles. L'héroïne, fondatrice de la capitale, traverse ces époques sans vieillir, tour à tour reine, poétesse, exilée, confidante, et bien d'autres rôles encore. Ceux et celles qu'elle aime conquièrent, se trompent, vieillissent... Certains sont des esprits éclairés, d'autres des obscurantistes fanatiques, d'autres encore simplement faibles.
J'ai lu des critiques déplorant que Rushdie fasse encore du Rushdie. Pour ma part, je m'en félicite. L'intelligence et l'art de raconter des histoires à leur sommet.
C'est le roman qu'il venait de terminer quand il a été gravement blessé par un attaquant en 2022.
Ce roman mythologisant mais aussi réaliste, poétique, humoristique, s'appuie sur la véritable existence d'un royaume du sud de l'Inde qui affronta les royaumes musulmans du nord du XVe au XVIIe siècles. L'héroïne, fondatrice de la capitale, traverse ces époques sans vieillir, tour à tour reine, poétesse, exilée, confidante, et bien d'autres rôles encore. Ceux et celles qu'elle aime conquièrent, se trompent, vieillissent... Certains sont des esprits éclairés, d'autres des obscurantistes fanatiques, d'autres encore simplement faibles.
J'ai lu des critiques déplorant que Rushdie fasse encore du Rushdie. Pour ma part, je m'en félicite. L'intelligence et l'art de raconter des histoires à leur sommet.
C'est le roman qu'il venait de terminer quand il a été gravement blessé par un attaquant en 2022.
- CasparProphète
floisa a écrit:44. Un livre qui évoque l'Inde. Victory City, de Salman Rushdie
Ce roman mythologisant mais aussi réaliste, poétique, humoristique, s'appuie sur la véritable existence d'un royaume du sud de l'Inde qui affronta les royaumes musulmans du nord du XVe au XVIIe siècles. L'héroïne, fondatrice de la capitale, traverse ces époques sans vieillir, tour à tour reine, poétesse, exilée, confidante, et bien d'autres rôles encore. Ceux et celles qu'elle aime conquièrent, se trompent, vieillissent... Certains sont des esprits éclairés, d'autres des obscurantistes fanatiques, d'autres encore simplement faibles.
J'ai lu des critiques déplorant que Rushdie fasse encore du Rushdie. Pour ma part, je m'en félicite. L'intelligence et l'art de raconter des histoires à leur sommet.
C'est le roman qu'il venait de terminer quand il a été gravement blessé par un attaquant en 2022.
Moi aussi je trouve ce genre de critique un peu stupide: si j'apprécie un écrivain, je souhaite qu'il fasse ce que j'attends de lui ou elle.
- LaugarithmeFidèle du forum
13 A la recherche de
les 7 sœurs. tome 1 Maia de Lucinda Riley.
Après avoir lu ce livre, je suis à la recherche du temps perdu .
Deux points positifs :
1)il me permet de valider un défi car cette première sœur Maia, part à la recherche de ses origines (Elle à été adoptée comme 5 autres bébés par un " énigmatique miliardaire" ).
2) j'ai appris plein de choses sur l'élaboration du Cristo qui domine la ville de Rio. Ce côté historique m'a intéressé.
Pour le reste ....Le bouquin est rempli de clichés : il semblerait qu'il faille être beau ou belle pour trouvr l'amour véritable. Le mari est petit et ressemble à un furet alors que l'amant est superbe....
Il y a tout de même des inexactitudes qui sautent aux yeux . L'anglais, l'allemand et le français étant cités comme les 3 Langues de la Suisse. Peut être un problème de traduction ?
Il a 7 romans, chacun concernant une des sœurs.
Un 8e a été écrit, qui raconte l'histoire de Pa Salt le père adoptif.
Je vais m'empresser de rendre le tome 2 à la copine qui m'a prêté les 2 premiers romans et je ne saurais donc rien sur " la sœur de la tempête" .
les 7 sœurs. tome 1 Maia de Lucinda Riley.
Après avoir lu ce livre, je suis à la recherche du temps perdu .
Deux points positifs :
1)il me permet de valider un défi car cette première sœur Maia, part à la recherche de ses origines (Elle à été adoptée comme 5 autres bébés par un " énigmatique miliardaire" ).
2) j'ai appris plein de choses sur l'élaboration du Cristo qui domine la ville de Rio. Ce côté historique m'a intéressé.
Pour le reste ....Le bouquin est rempli de clichés : il semblerait qu'il faille être beau ou belle pour trouvr l'amour véritable. Le mari est petit et ressemble à un furet alors que l'amant est superbe....
Il y a tout de même des inexactitudes qui sautent aux yeux . L'anglais, l'allemand et le français étant cités comme les 3 Langues de la Suisse. Peut être un problème de traduction ?
Il a 7 romans, chacun concernant une des sœurs.
Un 8e a été écrit, qui raconte l'histoire de Pa Salt le père adoptif.
Je vais m'empresser de rendre le tome 2 à la copine qui m'a prêté les 2 premiers romans et je ne saurais donc rien sur " la sœur de la tempête" .
- AdrenFidèle du forum
Merci pour ton retour Laugarithme. C'est une série dont j'ai entendu parler en bien par deux personnes différentes, je me demandais si elle valait cet enthousiasme. Je suis contente de voir un avis plus nuancé. Je ne pensais pas la lire, et je crois que je fais bien. Un peu comme Blackwater.
- LaugarithmeFidèle du forum
Oui, j'ai été très déçue. Comme toi, deux personnes m'en avait parlé avec enthousiasme. J'aurais dû me méfier : l'une d'entre elle aime beaucoup MussoAdren a écrit:Merci pour ton retour Laugarithme. C'est une série dont j'ai entendu parler en bien par deux personnes différentes, je me demandais si elle valait cet enthousiasme. Je suis contente de voir un avis plus nuancé. Je ne pensais pas la lire, et je crois que je fais bien. Un peu comme Blackwater.
Pour le défi " hors des sentiers battus" j'ai entamé " Mille femmes blanches " mais j'avoue que le pavé me reste un peu sur l'estomac.
J'avais envie de voir ce que Blacwater donnait.
- DanskaProphète
Blackwater : plein de bonnes idées très mal exploitées, beaucoup d'incohérences. Pas mal de personnes ont adoré la série, je n'en fais pas partie (mais comme ça lit vite j'ai quand même lu les 6 tomes ).
- EloahExpert spécialisé
Laugarithme a écrit:13 A la recherche de
les 7 sœurs. tome 1 Maia de Lucinda Riley.
Après avoir lu ce livre, je suis à la recherche du temps perdu .
Deux points positifs :
1)il me permet de valider un défi car cette première sœur Maia, part à la recherche de ses origines (Elle à été adoptée comme 5 autres bébés par un " énigmatique miliardaire" ).
2) j'ai appris plein de choses sur l'élaboration du Cristo qui domine la ville de Rio. Ce côté historique m'a intéressé.
Pour le reste ....Le bouquin est rempli de clichés : il semblerait qu'il faille être beau ou belle pour trouvr l'amour véritable. Le mari est petit et ressemble à un furet alors que l'amant est superbe....
Il y a tout de même des inexactitudes qui sautent aux yeux . L'anglais, l'allemand et le français étant cités comme les 3 Langues de la Suisse. Peut être un problème de traduction ?
Il a 7 romans, chacun concernant une des sœurs.
Un 8e a été écrit, qui raconte l'histoire de Pa Salt le père adoptif.
Je vais m'empresser de rendre le tome 2 à la copine qui m'a prêté les 2 premiers romans et je ne saurais donc rien sur " la sœur de la tempête" .
Ce livre m'est tombé des mains et j'ai lu le dernier tiers en diagonal ... pourtant j'ai lu et apprécié d'autres romans de cette autrice !
- AsarteLilithBon génie
Laugarithme a écrit:Oui, j'ai été très déçue. Comme toi, deux personnes m'en avait parlé avec enthousiasme. J'aurais dû me méfier : l'une d'entre elle aime beaucoup MussoAdren a écrit:Merci pour ton retour Laugarithme. C'est une série dont j'ai entendu parler en bien par deux personnes différentes, je me demandais si elle valait cet enthousiasme. Je suis contente de voir un avis plus nuancé. Je ne pensais pas la lire, et je crois que je fais bien. Un peu comme Blackwater.
Pour le défi " hors des sentiers battus" j'ai entamé " Mille femmes blanches " mais j'avoue que le pavé me reste un peu sur l'estomac.
J'avais envie de voir ce que Blacwater donnait.
En fait, le livre est vraiment prenant une fois les 100 premières pages passées. J'ai adoré le côté fantastique mais trouvé qu'au final, sur l'ensemble des 6 tomes, c'était mal exploité. En revanche, la chronique familiale est très sympa ( bien que vraiment tragique). Les couverture de l'éditeur sont splendides.
_________________
Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- AdrenFidèle du forum
Oui, les couvertures sont magnifiques. Heureusement, il y a Les Aiguilles d'or !
Je devrais demander un pourcentage sur les ventes )
Je devrais demander un pourcentage sur les ventes )
- ErgoDevin
Vous êtes plusieurs à me donner envie de m'y mettre !Oudemia a écrit:
Le ver à soie, de R.Galbraith (J.K.Rowling), choisi pour l’item 18. Accusé à tort après en avoir lu le compte-rendu dans ce fil. Le sympathique Cormoran cite des poètes latins, et dans le texte !
@Caspar, je note I hear America reading. Et il faut que je lise le Rushdie aussi.
De mon côté, je m'accorde quelques jours de lectures défi et je continue donc:
11. Rois, reines, empereurs et impératrices et autres chefs d'État. The Blazing World (Le Monde glorieux), Margaret Cavendish, 1666
Il s’agit d’un texte utopique écrit par la duchesse de Newcastle (authoress dans son épilogue), qui met en scène l’accès à un autre monde via le pôle Nord. La jeune femme kidnappée qui se retrouve dans ce monde en devient l’impératrice. La plus grande partie du roman décrit ce nouveau monde, ses espèces (hybrides mais parfaites), ses étoiles etc. son système de gouvernement qui doit reposer sur l’absence de divisions, autour de dialogues entre l’impératrice et des intellectuels. Par la suite, elle lèvera une armée, en grande partie marine, pour venir aider son monde d’origine en proie à une guerre.
C’est un texte complètement hybride qui mêle parodie de romance, texte philosophique, scientifique, texte éducatif, fable…Je me suis dit plusieurs fois qu’heureusement que j’avais étudié un certain nombre de textes politiques et scientifiques du 17e anglais et écossais, sinon j’ai du mal à croire que ç’aurait été lisible. Je suis passée rapidement sur certaines descriptions qui m’ont quand même semblé interminables mais l’ensemble est une fantaisie originale qui propose une utopie au féminin.
Février 1969, au Nord de Paris, dans un petit village de Picardie – « cinq degrés et trente ans de moins » nous dit le texte. Monsieur Demest gère un grand domaine de betterave sucrière, qu’il a acquis en rachetant petit à petit des terres, en rasant les bois, coupant les talus, détruisant les maisons. Il emploie la moitié du village et l’autre moitié lui doit aussi des choses, ce qui permet un contrôle total. Contrôle qu’il exerce aussi sur son épouse (la terre est à elle, au départ), son fils qui reprendra l’exploitation, sa belle-fille qui aurait bien aimé finir ses études de Lettres, les travailleurs italiens du domaine, les bûcherons et les femmes de cuisine. Parmi elles, Catherine ne sert pas le repas, parce que Madame lui a dit que c’était une « petite sale », malgré les vêtements propres, la blouse faite par sa mère. Mais Catherine n’est pas de leur milieu et ça suffit, alors elle cherche à se rendre invisible, lente. Et puis en quelques minutes alors que Catherine l’avait emmenée voir les chatons dans la grange, Sylvie, la petite-fille de Monsieur disparaît, enlevée et arrive une demande de rançon. La gendarmerie locale et deux policiers de Paris mènent l’enquête.
Je l’ai lu d’une traite malgré des redondances, des longueurs au début et un peu trop d’oppositions systématiques entre Catherine et cet ogre terrien. Dans la deuxième partie, l’enquête, les chaussures cirées s’enfoncent page après page dans la boue, ces champs qu’on ne peut pas labourer mécaniquement à cause des obus de la première guerre qui sont toujours là. Les villageois se taisent face aux gendarmes et à la police mais parlent au journaliste. Et l’enquête qui prend d’autant de temps que finalement, tellement de gens peuvent en vouloir à cet homme qui a étouffé la terre, qui ne la cultive pas mais l’exploite, intéressé uniquement par l’argent qu’il rechigne à donner en échange de sa petite-fille. Quelle ambiance pesante, de féodalité, de ruralité étouffante.
À la fin, Mey remercie « toutes les personnes qui mettent en ligne leur mémoire de maîtrise, leur thèse, leurs recherches. Vous avez peut-être parfois l’impression que vos travaux n’intéressent que vous : non, il faut continuer, pour vous, pour l’intelligence collective et parce que ça aide parfois des auteurices ! »
Mais les prochains sur ma liste sont des livres à lire pour voir si je peux envisager de les proposer dans un programme quelconque et À la recherche de mon programme de l'an prochain, ça ne vend pas du rêve.
_________________
"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- *Ombre*Grand sage
Moi non plus, je n'ai pas accroché à la saga Blackwater.
Mais j'ai découvert avec le défi de l'an dernier une autre saga, celle des Cazalet, et je ne sais pas si je dois vous remercie : à 600 ou 700 pages par volume, je ne suis pas rendue au bout du défi ! Je trouve bien sympathique, et souvent émouvante, la plongée dans la vie de cette famille attachante. J'aime particulièrement le point de vue des enfants, restitué avec fraîcheur et délicatesse, sans mièvrerie. Du coup, je place ce volume dans l'item : Un des personnages principaux est un enfant, mais le livre n'appartient pas à la littérature jeunesse. Mais il pourrait convenir pour bien d'autres items (séduction, so british).
Mais j'ai découvert avec le défi de l'an dernier une autre saga, celle des Cazalet, et je ne sais pas si je dois vous remercie : à 600 ou 700 pages par volume, je ne suis pas rendue au bout du défi ! Je trouve bien sympathique, et souvent émouvante, la plongée dans la vie de cette famille attachante. J'aime particulièrement le point de vue des enfants, restitué avec fraîcheur et délicatesse, sans mièvrerie. Du coup, je place ce volume dans l'item : Un des personnages principaux est un enfant, mais le livre n'appartient pas à la littérature jeunesse. Mais il pourrait convenir pour bien d'autres items (séduction, so british).
- AdrenFidèle du forum
Aux spécialistes des enquêtes de Cormoran, un tome en particulier à conseiller ? On peut lire dans le désordre ou il vaut mieux commencer par le début ? Et lequel est-ce ?
- DanskaProphète
Adren a écrit:Aux spécialistes des enquêtes de Cormoran, un tome en particulier à conseiller ? On peut lire dans le désordre ou il vaut mieux commencer par le début ? Et lequel est-ce ?
La question m'intéresse aussi, je suis en train de constituer ma PAL pour les vacances
- *Ombre*Grand sage
J'ai trouvé Le Ver à soie à la médiathèque. Et c'est reparti pour 600 pages...
- OudemiaBon génie
Moi j'ai repéré la suite dans une bibliothèque pas loin*Ombre* a écrit:J'ai trouvé Le Ver à soie à la médiathèque. Et c'est reparti pour 600 pages...
- AmaliahEmpereur
Moi aussi, je viens de réserver le premier tome de Cormoran à la médiathèque !
- OudemiaBon génie
Danska a écrit:Adren a écrit:Aux spécialistes des enquêtes de Cormoran, un tome en particulier à conseiller ? On peut lire dans le désordre ou il vaut mieux commencer par le début ? Et lequel est-ce ?
La question m'intéresse aussi, je suis en train de constituer ma PAL pour les vacances
Le premier c'est l'Appel du coucou, et il vaut mieux les lire dans l'ordre : la situation de Cormoran évolue, celle de Robin aussi, et j'ai l'impression qu'on va apprendre d'autres trucs sur le passé de Cormoran.
- AdrenFidèle du forum
OK, merci. Je pars à la recherche du coucou.
- DanskaProphète
Je l'ai déjà sous la main, c'est parfait. D'abord les Aiguilles d'or, ensuite le coucou.
- StephieNiveau 5
Bonjour, je viens de relire la définition du roman noir et je pense vraiment que le roman d'Amélie Antoine est bien dans ce cadre-là.
Roman polyphonique qui permet de retracer selon le point de vue des personnages tout ce qui a permis d'en arriver à la mort d'un des personnages, la dimension sociale et politique (la question du harcèlement)
Je ne vois pas, cependant, en quoi le fait que le roman soit publié dans une maison pour la jeunesse empêche d'y appartenir.
Mais si vous souhaitez que je l'enlève, je peux. Je prends ce défi comme un moyen de me remettre dans un bon rythme de lecture. Il n'y a rien d'autre à gagner, mais s'il faut prendre hyper au sérieux les catégories, ma foi, je peux aussi m'y plier
Sinon, je crois avoir validé un 22e item, si je l'ai bien compris.
22. Ascension (au propre ou au figuré). Yzzy a disparu de Bruce Benamran Yzzy a 30 millions d'abonnés sur Instagram et quand elle disparaît après une séance photos à Boston, Internet s'enflamme. Son agent ignore où elle est, la police s'escrime en vain à comprendre ce qui s'est passé. Un livre dont les pages se tournent rapidement et qui nous embarque dans les rouages du monde des influenceurs, et nous montre comment on passe de l'anonymat à des millions de followers, sur un monde fondé uniquement sur l'apparence.
D'ailleurs si quelqu'un peut préciser ce qui est attendu dans "Hors des sentiers battus", je prends
Roman polyphonique qui permet de retracer selon le point de vue des personnages tout ce qui a permis d'en arriver à la mort d'un des personnages, la dimension sociale et politique (la question du harcèlement)
Je ne vois pas, cependant, en quoi le fait que le roman soit publié dans une maison pour la jeunesse empêche d'y appartenir.
Mais si vous souhaitez que je l'enlève, je peux. Je prends ce défi comme un moyen de me remettre dans un bon rythme de lecture. Il n'y a rien d'autre à gagner, mais s'il faut prendre hyper au sérieux les catégories, ma foi, je peux aussi m'y plier
Sinon, je crois avoir validé un 22e item, si je l'ai bien compris.
22. Ascension (au propre ou au figuré). Yzzy a disparu de Bruce Benamran Yzzy a 30 millions d'abonnés sur Instagram et quand elle disparaît après une séance photos à Boston, Internet s'enflamme. Son agent ignore où elle est, la police s'escrime en vain à comprendre ce qui s'est passé. Un livre dont les pages se tournent rapidement et qui nous embarque dans les rouages du monde des influenceurs, et nous montre comment on passe de l'anonymat à des millions de followers, sur un monde fondé uniquement sur l'apparence.
D'ailleurs si quelqu'un peut préciser ce qui est attendu dans "Hors des sentiers battus", je prends
- Clecle78Bon génie
Si tu estimes, toi, que c'est un roman noir tu le fais rentrer dans cette catégorie. Ce n'est pas parce qu'une personne, qui n'a pas lu le livre sans doute, te dit le contraire que son avis a force de loi. D'autant que je me souviens avoir lu il y a longtemps une série de bouquins pour la jeunesse qui se réclamaient explicitement du roman noir. Le défi est avant tout personnel et on n'est pas là pour se prendre la tête ni le chou !
- DanskaProphète
Clecle78 a écrit:Si tu estimes, toi, que c'est un roman noir tu le fais rentrer dans cette catégorie. Ce n'est pas parce qu'une personne, qui n'a pas lu le livre sans doute, te dit le contraire que son avis a force de loi. D'autant que je me souviens avoir lu il y a longtemps une série de bouquins pour la jeunesse qui se réclamaient explicitement du roman noir. Le défi est avant tout personnel et on n'est pas là pour se prendre la tête ni le chou !
Je traduis : toutes les personnes présentes sur ce topic font bien comme elles veulent, sauf quand Clecle78 a décidé que les personnes en question n'étaient pas autorisées à donner leur avis. Merci Clecle78.
Soit dit en passant, le problème du livre dont on parle n'est pas franchement sa classification jeunesse (même si c'est à @Stephie de choisir si elle le classe quand même ou pas dans cet item, on est au moins d'accord sur ce point).
- Je remets juste quelques messages (de Néos qui n'ont pas lu le livre non plus, sans doute, mais qui ont quand même le droit de s'exprimer) :
- Caspar a écrit:
Pour celles qui galèrent avec l'item roman noir, j'ai trouvé cet article qui m'a paru assez synthétique.
Les principales caractéristiques:
1. Un mystère à résoudre (qui conduit parfois le détective à se mettre en danger)
2. Une femme fatale (en français dans le texte)
3. Un cadre urbain réaliste et cru (Los Angeles, San Francisco, New York City...)
4. Une vision sombre de la nature humaineEloah a écrit:Caspar a écrit:Pour moi c'est associé en effet aux États-Unis des années 20 et 30, avec ambiance glauque, détective cynique et désabusé, femme fatale...Cléopatra2 a écrit:Sans personnage torturé, on est dans un policier classique ou dans le thriller. Je dirais qu'un roman noir induit forcément une ambiance désagréable.Cléopatra2 a écrit:Non non, c'est bien roman noir! Un meurtre, des gens brisés, de la violence de l'alcool et du sexe.Cléopatra2 a écrit:Danska a écrit:Donc si je comprends bien un livre comme Né d'aucune femme de Franck Bouysse, présenté un peu partout comme un roman noir, ne correspond pas à cet item ?
Stephie a écrit:
D'ailleurs si quelqu'un peut préciser ce qui est attendu dans "Hors des sentiers battus", je prends
Un livre dont le personnage principal a un parcours inhabituel, un livre qui ne respecte pas les codes habituels du genre, des personnages qui décident justement de casser le code de la société dans laquelle ils vivent, ou de façon plus littérale un livre sur des chemins de randonnée peu connus ou sur une région habituellement peu touristique.... On l'interprète un peu comme on veut, pour le coup, il n'y a que l'embarras du choix
- *Ombre*Grand sage
Enfin le Le Consentement, de V. Springora. L'autrice met beaucoup de finesse à rendre compte d'une situation complexe, où la situation d'emprise rend nul et non avenu le consentement apparent de la victime. Elle démine les débats scabreux en refusant d'évacuer ce qu'elle appelle sa propre ambivalence, en en analysant les racines - ce besoin d'amour et de reconnaissance qui la rend vulnérable et en fait une proie facile, à l'instar des autres victimes de Matzneff -, elle ne renie rien de ce qui a pu être sa propre passion mais explique très clairement que cela ne lui ôte rien de son statut de victime, mais confère à ces victimes un sentiment de culpabilité qui contribue à leur sidération et à leur silence. Elle interroge surtout la défaillance des adultes à tous les niveaux - parents, proches, école, soignants - et une société très complaisante à l'égard des artistes. Ce n'est pas Judith Godrèche qui dirait le contraire.
Je place cette lecture dans l'item "livre qui met en scène un auteur ayant existé" (ayant déplacé le roman sur la servante de Gorki vers l'entrée : "une histoire qui se passe en Russie").
Je place cette lecture dans l'item "livre qui met en scène un auteur ayant existé" (ayant déplacé le roman sur la servante de Gorki vers l'entrée : "une histoire qui se passe en Russie").
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