- EloahExpert spécialisé
(désolée mon post s'affichait deux fois)
- EloahExpert spécialisé
Cléopatra2 a écrit:Que met-on dans négritude? Je lis un roman sur la communauté nigériane londonienne, et la question de l'identité noire est au coeur du récit. Ca fonctionne?
Pour moi c'est bon !
1er coup de cœur de l'année avec La Décision de Karine Tuil que je place dans le défi 46 "Ecoute" puisque c'est l'histoire d'Alma Revel, juge anti terroriste dont le cœur du travail consiste en heures et en heures d'audition de prévenus (revenus de Syrie, prêtant allégeance au Jihad) afin de décider de leur détention ou de leur remise en liberté. Le roman alterne entre chapitres qui suivent son quotidien et comptes-rendus d'auditions. J'ai adoré être pleinement dans la tête de ce personnage car on vit au plus près ses doutes, la violence de ses émotions, ses peurs aussi. C'est une immersion totale dans ce métier si compliqué qui la dévore littéralement au point de négliger sa vie personnelle et familiale. Le titre fait en réalité référence à deux choix qu'elle doit faire : 1. libérer un homme parti en et revenu de Syrie et 2. quitter ou non son mari Les deux choix vont se résoudre grâce à l'intervention dans son histoire d'un confrère. C'est prenant et édifiant.
- AdrenFidèle du forum
Bonsoir à tous,
j'aime beaucoup ce qu'écrit Karine Tuil aussi, je lirai peut-être celui-là.
Pour le défi "trois A dans le titre", j'ai lu Tant que le café est encore chaud de Toshikazu Kawagushi. J'ai beaucoup aimé. J'ai commandé le tome 2 à la librairie et j'ai vu qu'un tome 3 existait aussi. Dans le café Funiculi funicula, on peut voyager dans le temps, mais seulement à certaines conditions, très strictes. Et quoi que l'on y fasse, on ne peut pas modifier le présent. A quoi bon alors vouloir revenir en arrière pour seulement quelques minutes "tant que le café est encore chaud" ? Le récit est centré sur les personnages qui travaillent dans ce café et les clients habitués. C'est à la fois beau à lire et offre une réflexion intéressante sur ce que nous pouvons changer ou pas, ce qui est important ou pas à l'échelle d'une vie humaine. Je crois qu'il en avait été question dans le défi l'année dernière parce que je connaissais déjà ce livre pour en avoir lu de bonnes critiques et je l'ai attrapé en le voyant librairie. En revanche, je n'ai pas gardé un souvenir impérissable de Suzuran. Peut-être que j'aurais dû poursuivre et lire toute la pentalogie, mais il aurait fallu la réserver et attendre qu'elle arrive dans le désordre à la médiathèque. Si un coffret existe, je tenterai peut-être.
j'aime beaucoup ce qu'écrit Karine Tuil aussi, je lirai peut-être celui-là.
Pour le défi "trois A dans le titre", j'ai lu Tant que le café est encore chaud de Toshikazu Kawagushi. J'ai beaucoup aimé. J'ai commandé le tome 2 à la librairie et j'ai vu qu'un tome 3 existait aussi. Dans le café Funiculi funicula, on peut voyager dans le temps, mais seulement à certaines conditions, très strictes. Et quoi que l'on y fasse, on ne peut pas modifier le présent. A quoi bon alors vouloir revenir en arrière pour seulement quelques minutes "tant que le café est encore chaud" ? Le récit est centré sur les personnages qui travaillent dans ce café et les clients habitués. C'est à la fois beau à lire et offre une réflexion intéressante sur ce que nous pouvons changer ou pas, ce qui est important ou pas à l'échelle d'une vie humaine. Je crois qu'il en avait été question dans le défi l'année dernière parce que je connaissais déjà ce livre pour en avoir lu de bonnes critiques et je l'ai attrapé en le voyant librairie. En revanche, je n'ai pas gardé un souvenir impérissable de Suzuran. Peut-être que j'aurais dû poursuivre et lire toute la pentalogie, mais il aurait fallu la réserver et attendre qu'elle arrive dans le désordre à la médiathèque. Si un coffret existe, je tenterai peut-être.
- OudemiaBon génie
Notre guerre civile, de Judith Perrignon, est consacré à Louise Michel, donc rentre dans l’item 7. Plus qu’une biographie c’est une approche de Louise Michel par les archives qui la concernent, et par les réactions de l’auteur à la découverte de ces archives, qui comprennent parfois d’autres personnes : femmes reléguées avec elle, l’indicateur de police ou le commissaire qu’on retrouve de loin en loin. J’ai moi-même fréquenté certains des dépôts présentés ici, et cette lecture ravira tous ceux qui ont « le goût de l’archive ».
La passante du Sans-Souci, de Joseph Kessel avait été évoqué dans les premières pages de ce défi, pour l’item 35 - l'un des personnages est un(e) prostitué(e), ce qui m'avait étonnée car sans même avoir vu le film je m‘en faisais une autre idée. Et je me suis aperçue que depuis des années je comprenais « La passagère du Sans-Souci »,titre pour lequel j’imaginais une histoire se passant sur un paquebot…
Beau et triste livre, bien dans le ton d’autres romans de la même époque (je pense à Pierre Mac Orlan par exemple).
La passante du Sans-Souci, de Joseph Kessel avait été évoqué dans les premières pages de ce défi, pour l’item 35 - l'un des personnages est un(e) prostitué(e), ce qui m'avait étonnée car sans même avoir vu le film je m‘en faisais une autre idée. Et je me suis aperçue que depuis des années je comprenais « La passagère du Sans-Souci »,titre pour lequel j’imaginais une histoire se passant sur un paquebot…
Beau et triste livre, bien dans le ton d’autres romans de la même époque (je pense à Pierre Mac Orlan par exemple).
- SatelliteNiveau 9
Pour l'item sur le diable, j'ai finalement renoncé (temporairement?) à lire L'Eté où tout a fondu et me suis plongée avec délice dans Un bon petit diable, [i]de la Comtesse de Ségur[/i]. Je pensais que le récit allait se cantonner sur une période très resserrée, mais on suit l'évolution des personnages sur plusieurs années. J'ai pris plaisir à renouer avec cet univers de mon enfance (mais je n'avais pas lu ce texte-ci), et j'ai passé un bon moment. Le personnage principal, comme la périphrase du titre l'indique, est un jeune garçon mal aimé par sa cousine qui l'a recueilli malgré elle, lui fait comprendre qu'elle subit sa présence. Il multiplie les "bêtises" qui sont en réalité autant de vengeances. Il est entouré de personnes bienveillantes (une domestique, une cousine pieuse et aveugle) qui le poussent à s'amender.
J'ai lu ce livre dans la collection "Bouquins" (chez Robert Laffon): il était truffé de coquilles ("toit" à la place de "toi", erreurs de prépositions, de conjugaison...). Je connais mal cette collection, et j'ignore si c'est un cas isolé, mais cela m'a laissé une assez mauvaise impression.
Ce livre convient aussi pour les items 13 (à la recherche de... du bonheur ici), 15 (un livre dont le titre comporte un oxymore) 22 (ascension) puisque le héros devient riche au cours du récit, 28 (Ombre et lumière), 46 (Ecoute) puisque Juliette, la cousine aveugle, écoute la souffrance de ce petit diable (et ne fait que l'écouter puisqu'elle est aveugle), tout comme ce dernier écoute la voix apaisante de la jeune fille.
Pour l'item "un livre sur un personnage ayant réellement existé", j'ai choisi Son fils[i], de Justine Levy[/i] qui, sous la forme d'un journal de fiction, redonne vie à la mère d'Antonin Artaud. Elle y livre son amour inconditionnel (et malmené) pour ce fils préféré, malade, dont elle va suivre la déchéance en l'accompagnant le mieux qu'elle peut, et souvent contre lui-même ainsi que contre le milieu artistique dans lequel il évolue. J'ai trouvé ce texte très émouvant, ponctué de formules percutantes. Convient aussi pour les items 4 (déterminant possessif) 20 (personnage décédé dans le livre) ou 28 (Ombre et lumière).
Je suis actuellement en train de lire Passage à l'ennemie de Lydie Salvayre,, autrice que j'apprécie décidément beaucoup. Un inspecteur de police chargé d'infiltrer une bande de délinquants rédige régulièrement ses rapports à son supérieur hiérarchique. Ce sont ces rapports que nous lisons, au ton administratif en total décalage avec ce qui est raconté. Je vais le dévorer rapidement: le début est savoureux et m'a valu quelques éclats de rire (j'en suis en général assez avare).
Je compte le faire correspondre au défi 6 ("Déplacement") puisque le personnage principal se déplace dans un autre milieu que le sien, il intègre un camp qui n'est pas le sien.
J'ai lu ce livre dans la collection "Bouquins" (chez Robert Laffon): il était truffé de coquilles ("toit" à la place de "toi", erreurs de prépositions, de conjugaison...). Je connais mal cette collection, et j'ignore si c'est un cas isolé, mais cela m'a laissé une assez mauvaise impression.
Ce livre convient aussi pour les items 13 (à la recherche de... du bonheur ici), 15 (un livre dont le titre comporte un oxymore) 22 (ascension) puisque le héros devient riche au cours du récit, 28 (Ombre et lumière), 46 (Ecoute) puisque Juliette, la cousine aveugle, écoute la souffrance de ce petit diable (et ne fait que l'écouter puisqu'elle est aveugle), tout comme ce dernier écoute la voix apaisante de la jeune fille.
Pour l'item "un livre sur un personnage ayant réellement existé", j'ai choisi Son fils[i], de Justine Levy[/i] qui, sous la forme d'un journal de fiction, redonne vie à la mère d'Antonin Artaud. Elle y livre son amour inconditionnel (et malmené) pour ce fils préféré, malade, dont elle va suivre la déchéance en l'accompagnant le mieux qu'elle peut, et souvent contre lui-même ainsi que contre le milieu artistique dans lequel il évolue. J'ai trouvé ce texte très émouvant, ponctué de formules percutantes. Convient aussi pour les items 4 (déterminant possessif) 20 (personnage décédé dans le livre) ou 28 (Ombre et lumière).
Je suis actuellement en train de lire Passage à l'ennemie de Lydie Salvayre,, autrice que j'apprécie décidément beaucoup. Un inspecteur de police chargé d'infiltrer une bande de délinquants rédige régulièrement ses rapports à son supérieur hiérarchique. Ce sont ces rapports que nous lisons, au ton administratif en total décalage avec ce qui est raconté. Je vais le dévorer rapidement: le début est savoureux et m'a valu quelques éclats de rire (j'en suis en général assez avare).
Je compte le faire correspondre au défi 6 ("Déplacement") puisque le personnage principal se déplace dans un autre milieu que le sien, il intègre un camp qui n'est pas le sien.
_________________
Notre âme est transitive. Il lui faut un objet, qui l'affecte, comme son complément direct, aussitôt. [Francis Ponge]
- nicole 86Expert spécialisé
Pour le défi 2 : Un livre d'un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun : Ces jours qui disparaissent de Timothé Le Boucher
Après une lourde chute sur la tête un jeune acrobate se rend compte qu'il ne vit plus qu'une journée sur deux pendant son "absence" un double prend sa place. Un scénario intéressant qui pose la question de l'identité mais aussi de la pérennité des sentiments, de la lutte entre deux aspects de la personnalité, des personnes à personnalités multiples mais je n'ai pas vraiment apprécié le graphisme.
Ce livre peut aussi cocher le défi 45 : Quel temps ! au départ j'aurais aimé le glisser dans le défi "nom double" de l'auteur mais comme les particules ont été refusées je pense qu'il en serait de même pour Le Boucher.
Après une lourde chute sur la tête un jeune acrobate se rend compte qu'il ne vit plus qu'une journée sur deux pendant son "absence" un double prend sa place. Un scénario intéressant qui pose la question de l'identité mais aussi de la pérennité des sentiments, de la lutte entre deux aspects de la personnalité, des personnes à personnalités multiples mais je n'ai pas vraiment apprécié le graphisme.
Ce livre peut aussi cocher le défi 45 : Quel temps ! au départ j'aurais aimé le glisser dans le défi "nom double" de l'auteur mais comme les particules ont été refusées je pense qu'il en serait de même pour Le Boucher.
- AphrodissiaMonarque
Exact!nicole 86 a écrit:Pour le défi 2 : Un livre d'un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun : Ces jours qui disparaissent de Timothé Le Boucher
Après une lourde chute sur la tête un jeune acrobate se rend compte qu'il ne vit plus qu'une journée sur deux pendant son "absence" un double prend sa place. Un scénario intéressant qui pose la question de l'identité mais aussi de la pérennité des sentiments, de la lutte entre deux aspects de la personnalité, des personnes à personnalités multiples mais je n'ai pas vraiment apprécié le graphisme.
Ce livre peut aussi cocher le défi 45 : Quel temps ! au départ j'aurais aimé le glisser dans le défi "nom double" de l'auteur mais comme les particules ont été refusées je pense qu'il en serait de même pour Le Boucher.
_________________
Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- nicole 86Expert spécialisé
Aphrodissia a écrit:Exact!nicole 86 a écrit:Pour le défi 2 : Un livre d'un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun : Ces jours qui disparaissent de Timothé Le Boucher
Après une lourde chute sur la tête un jeune acrobate se rend compte qu'il ne vit plus qu'une journée sur deux pendant son "absence" un double prend sa place. Un scénario intéressant qui pose la question de l'identité mais aussi de la pérennité des sentiments, de la lutte entre deux aspects de la personnalité, des personnes à personnalités multiples mais je n'ai pas vraiment apprécié le graphisme.
Ce livre peut aussi cocher le défi 45 : Quel temps ! au départ j'aurais aimé le glisser dans le défi "nom double" de l'auteur mais comme les particules ont été refusées je pense qu'il en serait de même pour Le Boucher.
A ce que je vois, nous sommes bien surveillés !
- AphrodissiaMonarque
nicole 86 a écrit:Aphrodissia a écrit:Exact!nicole 86 a écrit:Pour le défi 2 : Un livre d'un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun : Ces jours qui disparaissent de Timothé Le Boucher
Après une lourde chute sur la tête un jeune acrobate se rend compte qu'il ne vit plus qu'une journée sur deux pendant son "absence" un double prend sa place. Un scénario intéressant qui pose la question de l'identité mais aussi de la pérennité des sentiments, de la lutte entre deux aspects de la personnalité, des personnes à personnalités multiples mais je n'ai pas vraiment apprécié le graphisme.
Ce livre peut aussi cocher le défi 45 : Quel temps ! au départ j'aurais aimé le glisser dans le défi "nom double" de l'auteur mais comme les particules ont été refusées je pense qu'il en serait de même pour Le Boucher.
A ce que je vois, nous sommes bien surveillés !
_________________
Hominis mens discendo alitur et cogitando. (Cicéron)
Et puis les steaks ? Ça se rate toujours comme la tragédie. Mais à des degrés différents. (M. Duras)
- EloahExpert spécialisé
nicole 86 a écrit:Pour le défi 2 : Un livre d'un auteur dont le prénom ou le nom est aussi un nom commun : Ces jours qui disparaissent de Timothé Le Boucher
Après une lourde chute sur la tête un jeune acrobate se rend compte qu'il ne vit plus qu'une journée sur deux pendant son "absence" un double prend sa place. Un scénario intéressant qui pose la question de l'identité mais aussi de la pérennité des sentiments, de la lutte entre deux aspects de la personnalité, des personnes à personnalités multiples mais je n'ai pas vraiment apprécié le graphisme.
Ce livre peut aussi cocher le défi 45 : Quel temps ! au départ j'aurais aimé le glisser dans le défi "nom double" de l'auteur mais comme les particules ont été refusées je pense qu'il en serait de même pour Le Boucher.
C'est vrai que le style graphique n'a rien d'exceptionnel mais j'ai beaucoup aimé cette histoire que j'ai trouvée touchante.
- lulucastagnetteEmpereur
Mes dernières lectures...
Défi 6 (déplacement) : Le Tour du monde du roi Zibeline de Jean-Christophe Rufin.
L'histoire vraie d'un jeune noble du XVIIIe siècle, de ses aventures autour du globe, de la Sibérie au Japon en passant par l'Amérique pour finir roi de Madagascar.
J'ai beaucoup aimé les références aux philosophes de l'époque, la formation du personnage, ses échanges avec Benjamin Franklin. J'ai moins aimé les longueurs dans le récit des voyages.
Défi 11 (rois, reines, etc..) : De cape et de mots de Flore Vesco. Une BD réjouissante sur une jeune fille de l'aristocratie pauvre qui rêve de devenir suivante de la Reine et qui découvre les dessous de la vie à la Cour. C'est un bon moment de lecture, pour grands enfants comme pour adultes.
Défi 18 (Accusé à tort) : Bien sous tous rapports, Louise Candlish. Un petit quartier tranquille à 13 km de Londres. Un havre de paix idéal pour élever des enfants. Les familles CSP+ se réjouissent chaque jour d'y vivre... jusqu'au jour où Darren Booth débarque dans leur rue, après avoir hérité de la maison de sa vieille tante. Musique métal à fond nuit et jour, travaux à toute heure du jour et de la nuit, dizaines de véhicules qui s'entassent dans le quartier... Les voisins sont à bout et n'ont qu'une obsession : tout faire pour chasser le gêneur, ce qui s'avère beaucoup plus difficile que prévu.
On se projette facilement à la place de ces voisins qui voient leur vie devenir un enfer à cause d'un voisin irrespectueux et sans gêne. Un bon page-turner avec du suspense jusqu'au bout. Pas mal. Convient aussi pour le défi 3 (moyen de transport) car on voit deux voitures sur la couverture.
Défi 6 (déplacement) : Le Tour du monde du roi Zibeline de Jean-Christophe Rufin.
L'histoire vraie d'un jeune noble du XVIIIe siècle, de ses aventures autour du globe, de la Sibérie au Japon en passant par l'Amérique pour finir roi de Madagascar.
J'ai beaucoup aimé les références aux philosophes de l'époque, la formation du personnage, ses échanges avec Benjamin Franklin. J'ai moins aimé les longueurs dans le récit des voyages.
Défi 11 (rois, reines, etc..) : De cape et de mots de Flore Vesco. Une BD réjouissante sur une jeune fille de l'aristocratie pauvre qui rêve de devenir suivante de la Reine et qui découvre les dessous de la vie à la Cour. C'est un bon moment de lecture, pour grands enfants comme pour adultes.
Défi 18 (Accusé à tort) : Bien sous tous rapports, Louise Candlish. Un petit quartier tranquille à 13 km de Londres. Un havre de paix idéal pour élever des enfants. Les familles CSP+ se réjouissent chaque jour d'y vivre... jusqu'au jour où Darren Booth débarque dans leur rue, après avoir hérité de la maison de sa vieille tante. Musique métal à fond nuit et jour, travaux à toute heure du jour et de la nuit, dizaines de véhicules qui s'entassent dans le quartier... Les voisins sont à bout et n'ont qu'une obsession : tout faire pour chasser le gêneur, ce qui s'avère beaucoup plus difficile que prévu.
On se projette facilement à la place de ces voisins qui voient leur vie devenir un enfer à cause d'un voisin irrespectueux et sans gêne. Un bon page-turner avec du suspense jusqu'au bout. Pas mal. Convient aussi pour le défi 3 (moyen de transport) car on voit deux voitures sur la couverture.
- gabeshNiveau 7
Deux nouvelles lectures :
Stella Maris, Cormac Mc Carthy. Roman d’un auteur dont j’avais déjà lu La Route et qui m’avait profondément marquée. Ici, le roman est constitué d’entretiens entre une jeune fille, qui s’est présentée à Stella Maris, un asile psychiatrique, et ce qu’on suppose être son psychiatre. La lecture est ardue, car il n’y a pas de ponctuation de dialogue, ni de verbes de parole, et que la plupart des conversations n’ont ni queue ni tête, et sont souvent des considérations psychologico-mathématiques (la jeune fille est chercheuse en mathématiques). Beaucoup de remarques ne m’étaient pas accessibles (méconnaissance de l’histoire des mathématiques et des mathématiciens), et j’ai cru ne pas aimer le livre tout au long de ma lecture, que j’ai trouvé assez interminable, mais après une bonne semaine, il continue à m’habiter, alors… Je l'ai mis dans l'item 8 - Hors des sentiers battus, pour sa singularité, de narration, de choix de d'intrigue... Convient aussi pour les items 10 - un livre sur la langue, les langues : roman sur le langage mathématique, les mathématiques, la psychologie des mathématiques et 46 - Ecoute : roman qui ne se base que sur l’écoute entre le psy et la jeune fille.
Etés anglais, tome 1 de la saga des Cazalet, Elisabeth Jane Howard. J’ai eu envie de le lire après vos nombreux retours. On suit les destins croisés des - nombreux - membres de la famille Cazalet et de leurs affiliés. Lecture plaisante, beaucoup plus aisée que Stella Maris, reposante, à ce niveau. J’ai bien aimé, sans plus non plus. Même si je suis curieuse de savoir ce qui va se passer pour les personnages en 1939 (tome 2), je ne meurs pas d’envie de le dévorer. A suivre. Je l'ai mis dans l'item 14 - top 5 d'un précédent défi. Convient aussi pour les items 1. Un livre dont la couverture est verte / 5 - Séduction : Edward et ses maîtresses, Zoé et son obsession de la beauté, Sid et Rachel… / 9 - Un "book about books" (livre parlant de livres, de lecture, de lecteurs, de bibliothèques ou de librairies…) : grande présence des lectures des uns et des autres, de Shakespeare en particulier / 11. Rois, reines, empereurs et impératrices et autres chefs d'État : Hitler et Chamberlain au coeur des conversations / 19. Un livre dont le personnage principal est danseur ou musicien : Sybil, mais ce n’est pas central dans l’intrigue / 24. So British !.
Stella Maris, Cormac Mc Carthy. Roman d’un auteur dont j’avais déjà lu La Route et qui m’avait profondément marquée. Ici, le roman est constitué d’entretiens entre une jeune fille, qui s’est présentée à Stella Maris, un asile psychiatrique, et ce qu’on suppose être son psychiatre. La lecture est ardue, car il n’y a pas de ponctuation de dialogue, ni de verbes de parole, et que la plupart des conversations n’ont ni queue ni tête, et sont souvent des considérations psychologico-mathématiques (la jeune fille est chercheuse en mathématiques). Beaucoup de remarques ne m’étaient pas accessibles (méconnaissance de l’histoire des mathématiques et des mathématiciens), et j’ai cru ne pas aimer le livre tout au long de ma lecture, que j’ai trouvé assez interminable, mais après une bonne semaine, il continue à m’habiter, alors… Je l'ai mis dans l'item 8 - Hors des sentiers battus, pour sa singularité, de narration, de choix de d'intrigue... Convient aussi pour les items 10 - un livre sur la langue, les langues : roman sur le langage mathématique, les mathématiques, la psychologie des mathématiques et 46 - Ecoute : roman qui ne se base que sur l’écoute entre le psy et la jeune fille.
Etés anglais, tome 1 de la saga des Cazalet, Elisabeth Jane Howard. J’ai eu envie de le lire après vos nombreux retours. On suit les destins croisés des - nombreux - membres de la famille Cazalet et de leurs affiliés. Lecture plaisante, beaucoup plus aisée que Stella Maris, reposante, à ce niveau. J’ai bien aimé, sans plus non plus. Même si je suis curieuse de savoir ce qui va se passer pour les personnages en 1939 (tome 2), je ne meurs pas d’envie de le dévorer. A suivre. Je l'ai mis dans l'item 14 - top 5 d'un précédent défi. Convient aussi pour les items 1. Un livre dont la couverture est verte / 5 - Séduction : Edward et ses maîtresses, Zoé et son obsession de la beauté, Sid et Rachel… / 9 - Un "book about books" (livre parlant de livres, de lecture, de lecteurs, de bibliothèques ou de librairies…) : grande présence des lectures des uns et des autres, de Shakespeare en particulier / 11. Rois, reines, empereurs et impératrices et autres chefs d'État : Hitler et Chamberlain au coeur des conversations / 19. Un livre dont le personnage principal est danseur ou musicien : Sybil, mais ce n’est pas central dans l’intrigue / 24. So British !.
- StephieNiveau 5
38. Un livre dont un des personnages principaux est un enfant ou un adolescent, mais le livre n'appartient pas à la littérature jeunesse. La symphonie des monstres de Marc Levy : Un petit garçon ukrainien enlevé par les Russes, une mère et une soeur qui vont tout mettre en oeuvre pour le retrouver. Quand une petite histoire rencontre la Grande et offre un éclairage frappant sur une réalité en cours : la déportation illégale d'enfants ukrainiens par le gouvernement de Poutine. Je n'avais pas lu Levy depuis longtemps et j'ai été agréablement surprise de le voir sortir du sirupeux auquel je l'ai toujours associé. Un roman fort et palpitant.
- edelweis62Niveau 5
Bonjour tout le monde,
Pour le défi 22 "Ascension (au propre ou au figuré)", j'ai lu une passionnante enquête de Cédric Gras, Alpinistes de Staline. L'auteur part sur les traces des frères Abalakov, pionniers de l'alpinisme soviétique, tour à tour héros et victimes du régime, de la Sibérie à Moscou, de Moscou au Caucase, du Caucase à l'Himalaya... Au cours du récit, l'auteur réfléchit aux enjeux géographiques, géopolitiques mais aussi idéologiques, de ces ascensions pionnières des plus hauts sommets du monde (de la course à l'ascension, aussi), qui se sont souvent réalisées dans des conditions extrêmes et précaires et relèvent pour cela doublement de l'exploit, quand elles ne s'achevaient pas en catastrophe.
Pour le défi 9 "Un book about books" (enfin pour l'instant, car il convient également pour "A la recherche de...", "Nom composé" et "Titre qui contient le mot "homme(s)"), j'ai enfin lu La plus secrète mémoire des hommes de Mohamed Mbougar Sarr. Le narrateur principal, un jeune auteur sénégalais qui vit à Paris, part sur les traces d'un mystérieux auteur, T. C. Elimane, dont l’œuvre unique Le Labyrinthe de l'inhumain le fascine. L'enquête littéraire s'effectue dans un enchâssement complexe de récits qui font apparaître plusieurs narrateurs secondaires et permettent de traverser l'histoire du XXe siècle, de la colonisation, de la Première guerre mondiale à la deuxième, du continent africain à la France ou à l'Argentine. Le roman est dense et propose une réflexion sur l'écriture, sur la littérature, sur l'histoire, sur les liens complexes entre la France et l'Afrique, etc. Lu pour les besoins du boulot, mais j'ai trouvé la démarche très intéressante, d'autant plus en apprenant que le Elimane en question est inspiré de l'histoire d'un auteur malien aujourd'hui re-reconnu. L'attribution du prix est compréhensible, et savoureuse, étant donné les piques contre le milieu littéraire parisien que l'on trouve dans le roman. Mais vous avez déjà dû parler de ce livre j'imagine, je suis en retard.
Enfin pour le défi 36 "Pirates ou hors-la-loi", John Steinbeck où je ne l'attendais pas, en maître de l'histoire de la flibuste, dans son premier roman La Coupe d'Or. On y suit la vie et les aventures du célèbre pirate Henry Morgan dans le pays de Galles de son enfance puis dans les Caraïbes du XVIIe siècle, au milieu des boucaniers, jusqu'à la prise, le pillage et la destruction de la ville de Panama, à l'apogée de sa gloire. C'est un récit absolument amoral et largement romanesque (un peu trop?), qui a pour fil directeur la soif dévorante d'un enfant qui n'aura de cesse de s'accrocher à ses rêves, en perpétuelle quête de lui-même, et qui finit comme un roi sans divertissement, en homme désabusé.
Pour le défi 22 "Ascension (au propre ou au figuré)", j'ai lu une passionnante enquête de Cédric Gras, Alpinistes de Staline. L'auteur part sur les traces des frères Abalakov, pionniers de l'alpinisme soviétique, tour à tour héros et victimes du régime, de la Sibérie à Moscou, de Moscou au Caucase, du Caucase à l'Himalaya... Au cours du récit, l'auteur réfléchit aux enjeux géographiques, géopolitiques mais aussi idéologiques, de ces ascensions pionnières des plus hauts sommets du monde (de la course à l'ascension, aussi), qui se sont souvent réalisées dans des conditions extrêmes et précaires et relèvent pour cela doublement de l'exploit, quand elles ne s'achevaient pas en catastrophe.
Pour le défi 9 "Un book about books" (enfin pour l'instant, car il convient également pour "A la recherche de...", "Nom composé" et "Titre qui contient le mot "homme(s)"), j'ai enfin lu La plus secrète mémoire des hommes de Mohamed Mbougar Sarr. Le narrateur principal, un jeune auteur sénégalais qui vit à Paris, part sur les traces d'un mystérieux auteur, T. C. Elimane, dont l’œuvre unique Le Labyrinthe de l'inhumain le fascine. L'enquête littéraire s'effectue dans un enchâssement complexe de récits qui font apparaître plusieurs narrateurs secondaires et permettent de traverser l'histoire du XXe siècle, de la colonisation, de la Première guerre mondiale à la deuxième, du continent africain à la France ou à l'Argentine. Le roman est dense et propose une réflexion sur l'écriture, sur la littérature, sur l'histoire, sur les liens complexes entre la France et l'Afrique, etc. Lu pour les besoins du boulot, mais j'ai trouvé la démarche très intéressante, d'autant plus en apprenant que le Elimane en question est inspiré de l'histoire d'un auteur malien aujourd'hui re-reconnu. L'attribution du prix est compréhensible, et savoureuse, étant donné les piques contre le milieu littéraire parisien que l'on trouve dans le roman. Mais vous avez déjà dû parler de ce livre j'imagine, je suis en retard.
Enfin pour le défi 36 "Pirates ou hors-la-loi", John Steinbeck où je ne l'attendais pas, en maître de l'histoire de la flibuste, dans son premier roman La Coupe d'Or. On y suit la vie et les aventures du célèbre pirate Henry Morgan dans le pays de Galles de son enfance puis dans les Caraïbes du XVIIe siècle, au milieu des boucaniers, jusqu'à la prise, le pillage et la destruction de la ville de Panama, à l'apogée de sa gloire. C'est un récit absolument amoral et largement romanesque (un peu trop?), qui a pour fil directeur la soif dévorante d'un enfant qui n'aura de cesse de s'accrocher à ses rêves, en perpétuelle quête de lui-même, et qui finit comme un roi sans divertissement, en homme désabusé.
_________________
"Il y a un autre monde, mais il est dans celui-ci." Paul Eluard
- nicole 86Expert spécialisé
La pentalogie Au coeur du Yamato d'Aki Shimazaki va me permettre de cocher plusieurs défis. Chacun des romans est un récit à la première personne.
Je n'ai pas suivi l'ordre de parution mais j'ai commencé pour le défi 1, un livre dont la couverture est verte par Tsukushi même si j'avais deviné le secret révélé dans les dernières pages j'ai aimé cette plongée en douceur dans la société japonaise par le prisme de la voix d'une femme qui organise la fête familiale pour le treizième anniversaire de sa fille. Livre publié en 2012, année bissextile.
J'ai ensuite poursuivi dans l'ordre de parution et retrouvé les mêmes protagonistes.
Mitsuba décrit la main mise d'une grande entreprise sur la vie de ses salariés, l'intervention se fait plus explicite que dans Tsukushi
Pour le défi 27. Un livre dont le titre contient un nom de fruit ou de légume. : Zakuro car ce mot désigne une grenade. Un récit pudique et plein d'amour. Une famille fait face à la séparation due aux suites de la seconde guerre mondiale. Livre publié en 2008, année bissextile.
Tonbo se déroule dans le monde éducatif si particulier des cours du soir au Japon où il est question de transmission et de culpabilité.
Pour le défi 5, Séduction :Yamabuki. Aïko Toda passe en revue ses cinquante-six ans de mariage, une vie d'attention à l'autre et de respect s'ouvre sur le monde d'après. Ce tome conclut magnifiquement ce cycle.
Je suis particulièrement contente d'avoir commencé par le récit au féminin de Tsukushi qui se termine par une fin ouverte mais je ne peux guère en dire davantage sans enlever un peu de suspense même si le principal intérêt se situe dans le champ des émotions et des nuances avec lesquelles chacun réagit dans ce Japon dévasté tiraillé par la tradition et la modernité. Vous ne trouverez ni action ni optimisme triomphant mais des êtres sensibles.
Merci @Caspar pour ton compte-rendu qui m'a incitée à aller lire de nouveau cette autrice.
Je n'ai pas suivi l'ordre de parution mais j'ai commencé pour le défi 1, un livre dont la couverture est verte par Tsukushi même si j'avais deviné le secret révélé dans les dernières pages j'ai aimé cette plongée en douceur dans la société japonaise par le prisme de la voix d'une femme qui organise la fête familiale pour le treizième anniversaire de sa fille. Livre publié en 2012, année bissextile.
J'ai ensuite poursuivi dans l'ordre de parution et retrouvé les mêmes protagonistes.
Mitsuba décrit la main mise d'une grande entreprise sur la vie de ses salariés, l'intervention se fait plus explicite que dans Tsukushi
Pour le défi 27. Un livre dont le titre contient un nom de fruit ou de légume. : Zakuro car ce mot désigne une grenade. Un récit pudique et plein d'amour. Une famille fait face à la séparation due aux suites de la seconde guerre mondiale. Livre publié en 2008, année bissextile.
Tonbo se déroule dans le monde éducatif si particulier des cours du soir au Japon où il est question de transmission et de culpabilité.
Pour le défi 5, Séduction :Yamabuki. Aïko Toda passe en revue ses cinquante-six ans de mariage, une vie d'attention à l'autre et de respect s'ouvre sur le monde d'après. Ce tome conclut magnifiquement ce cycle.
Je suis particulièrement contente d'avoir commencé par le récit au féminin de Tsukushi qui se termine par une fin ouverte mais je ne peux guère en dire davantage sans enlever un peu de suspense même si le principal intérêt se situe dans le champ des émotions et des nuances avec lesquelles chacun réagit dans ce Japon dévasté tiraillé par la tradition et la modernité. Vous ne trouverez ni action ni optimisme triomphant mais des êtres sensibles.
Merci @Caspar pour ton compte-rendu qui m'a incitée à aller lire de nouveau cette autrice.
- nicole 86Expert spécialisé
Il n'y a pas dans ce cycle de réinterprétation complète au fil des tomes comme dans Le poids des secrets mais les personnages gagnent en profondeur.
- lulucastagnetteEmpereur
Mes dernières lectures...
Pour le défi 9 (un "book about books"), j'ai lu Petit traité du lecteur : un libraire raconte ce que le vôtre pense (peut-être) tout bas de Shaun Bythell. Déniché au rayon sociologie, le livre propose une classification des habitués de sa librairie, comme l'homo peritus, l'homo qui desidet...
Amusant mais je suis restée sur ma faim. Le livre joue la carte de l'humour, évidemment, mais j'aurais aimé plus de détails (chaque "type" de client est rapidement décrit).
Défi 10 (un livre sur la langue ou les langues), j'ai lu Tenir sa langue de Polina Panassenko.
Polina est Russe et arrive en France dans les années 1990 avec ses parents. Son nom est alors francisé en Pauline et ses parents l'inscrivent à la maternelle pour qu'elle apprenne le plus rapidement possible le français. Sa mère a très peur qu'elle oublie sa langue maternelle et, dès la porte de leur appartement franchie, elle lui fait faire des heures de grammaire russe.
A 30 ans, Pauline entame des procédures pour changer de prénom et retrouver son prénom de naissance, mais la démarche s'avère extrêmement compliquée et décourageante.
L'histoire de Polina est très touchante. Tiraillée entre les deux langues, entre sa vie en France et ses grands-parents restés en Russie, elle essaie de s'intégrer tout en ne trahissant pas sa patrie. J'ai trouvé le récit sensible et émouvant. Une jolie découverte.
Pour le défi 9 (un "book about books"), j'ai lu Petit traité du lecteur : un libraire raconte ce que le vôtre pense (peut-être) tout bas de Shaun Bythell. Déniché au rayon sociologie, le livre propose une classification des habitués de sa librairie, comme l'homo peritus, l'homo qui desidet...
Amusant mais je suis restée sur ma faim. Le livre joue la carte de l'humour, évidemment, mais j'aurais aimé plus de détails (chaque "type" de client est rapidement décrit).
Défi 10 (un livre sur la langue ou les langues), j'ai lu Tenir sa langue de Polina Panassenko.
Polina est Russe et arrive en France dans les années 1990 avec ses parents. Son nom est alors francisé en Pauline et ses parents l'inscrivent à la maternelle pour qu'elle apprenne le plus rapidement possible le français. Sa mère a très peur qu'elle oublie sa langue maternelle et, dès la porte de leur appartement franchie, elle lui fait faire des heures de grammaire russe.
A 30 ans, Pauline entame des procédures pour changer de prénom et retrouver son prénom de naissance, mais la démarche s'avère extrêmement compliquée et décourageante.
L'histoire de Polina est très touchante. Tiraillée entre les deux langues, entre sa vie en France et ses grands-parents restés en Russie, elle essaie de s'intégrer tout en ne trahissant pas sa patrie. J'ai trouvé le récit sensible et émouvant. Une jolie découverte.
- CasparProphète
Si tu veux plus de détails sur la vie de libraire de Shaun Bythell, il a publié deux volumes de journaux qui sont très drôles.
- lagoulueNiveau 8
Lecture 3 : item 18 : Accusé à tort : L’Affaire Maurizius, de Jakob Wassermann
Peu de lectures pour moi depuis mes deux premières, parce que celle que j’ai choisie était longue (et j’en lis une autre en parallèle, pas encore terminée mais tout aussi complexe...).
Pour le titre cité : c’est un livre que j’ai adoré, conjuguant thème passionnant de l’erreur judiciaire et style admirable.
Pour le thème en accord avec notre item : l’on suit un jeune garçon de 16 ans, Etzel d’Andergast, qui vit seul avec son père, qui tient la haute fonction de « procureur général » (nous sommes en 1923 en Allemagne.) Ce père a traité, au début de sa carrière, 18 ans auparavant, une affaire de meurtre, qu’il a brillamment « réussie » en faisant condamner l’accusé, Léonard Maurizius. Cependant le père de celui-ci a toujours été convaincu de l’innocence de son fils, et il lutte encore et toujours pour faire réviser le dossier. La nouveauté 18 ans après réside dans le fait que le fils du procureur prend fait et cause pour cette histoire. Et cela l’oppose fortement à son père, avec qui la relation (elle nous est longuement exposée au début du livre, la personnalité de ce père étant assez incroyable…) est extrêmement dure, mais n’avait jusqu’alors pas été remise en cause…
La richesse de l’œuvre est incroyable (c’est le genre de livre où tout est important, où tout fait sens, tout est profond, alors même que les thèmes sont multiples : éducation, justice, emprisonnement, société, couple, …). Les analyses psychologiques sont très fouillées, les cheminements intérieurs détaillés. C’est un livre dense qu’il me faudra relire un jour.
J’ai l’intention de lire d’autres œuvres de cet auteur, notamment Gaspard Hauser, qui pourrait convenir pour l’item 38 (enfant ou adolescent comme personnage principal ; d’ailleurs L’Affaire Maurizius irait également pour cet item, ainsi que pour : item 28 : ombre et lumière ; 33 : le diable (terme qui revient souvent pour un personnage clé de l’histoire).
[Ah ! et j’ajoute : j’ai peu lu mais j’ai acheté des bouquins à cause de vous !!! ]
Peu de lectures pour moi depuis mes deux premières, parce que celle que j’ai choisie était longue (et j’en lis une autre en parallèle, pas encore terminée mais tout aussi complexe...).
Pour le titre cité : c’est un livre que j’ai adoré, conjuguant thème passionnant de l’erreur judiciaire et style admirable.
Pour le thème en accord avec notre item : l’on suit un jeune garçon de 16 ans, Etzel d’Andergast, qui vit seul avec son père, qui tient la haute fonction de « procureur général » (nous sommes en 1923 en Allemagne.) Ce père a traité, au début de sa carrière, 18 ans auparavant, une affaire de meurtre, qu’il a brillamment « réussie » en faisant condamner l’accusé, Léonard Maurizius. Cependant le père de celui-ci a toujours été convaincu de l’innocence de son fils, et il lutte encore et toujours pour faire réviser le dossier. La nouveauté 18 ans après réside dans le fait que le fils du procureur prend fait et cause pour cette histoire. Et cela l’oppose fortement à son père, avec qui la relation (elle nous est longuement exposée au début du livre, la personnalité de ce père étant assez incroyable…) est extrêmement dure, mais n’avait jusqu’alors pas été remise en cause…
La richesse de l’œuvre est incroyable (c’est le genre de livre où tout est important, où tout fait sens, tout est profond, alors même que les thèmes sont multiples : éducation, justice, emprisonnement, société, couple, …). Les analyses psychologiques sont très fouillées, les cheminements intérieurs détaillés. C’est un livre dense qu’il me faudra relire un jour.
J’ai l’intention de lire d’autres œuvres de cet auteur, notamment Gaspard Hauser, qui pourrait convenir pour l’item 38 (enfant ou adolescent comme personnage principal ; d’ailleurs L’Affaire Maurizius irait également pour cet item, ainsi que pour : item 28 : ombre et lumière ; 33 : le diable (terme qui revient souvent pour un personnage clé de l’histoire).
[Ah ! et j’ajoute : j’ai peu lu mais j’ai acheté des bouquins à cause de vous !!! ]
- OudemiaBon génie
Les secrets des dames de Schilling Lane, de Jennifer Ryan L’action se passe à Londres pendant le blitz, disait la 4e de couverture, et d’après le titre et l’illustration j’ai pensé que ce serait une lecture facile et divertissante. Ce n’est pas trop mal, sans plus, je ne pense pas chercher la suite. Il y a quelques intéressantes descriptions de bombardements, sûrement tirés de la documentation réunie par l’auteur. Je place ce livre en 6, Déplacement, car l’héroïne sort du village sur lequel elle régnait. On pourrait le mettre plus évidemment dans « À la recherche de », puisqu’elle cherche sa fille, et aussi «Trompeuses apparences », car un des personnages n’est pas qui on le pense (et c’est introuvable avant les dernières pages, une vraie surprise), et c’est peut-être là que je le rangerai finalement.
- MalagaModérateur
Pour le défi 17. Un livre avec trois « a » dans le titre, j'ai lu La lance de la destinée d'Arnaud Delalande.
Ce bouquin trainait dans ma liseuse depuis des années ; quand j'ai vu que le titre contenait trois fois la lettre A, je me suis dit que c'était l'occasion de le lire.
Le résumé : Judith est une jeune femme travaillant pour la Vatican. Elle va mener une enquête sur d'étranges évènements survenus dans le désert du Sinaï et qui impliquerait une lance très précieuse, celle qui a servi à blesser Jésus-Christ sur sa croix il y a 2 000 ans.
Mon avis : ce roman ressemble à du Dan Brown, en moins bien (alors que Dan Brown, c'est déjà pas terrible...), c'est à dire en moins "page turner". On retrouve le côte religieux, mystique et complotiste. Là, l'auteur part de l'idée qu'un groupe mystérieux de scientifiques chercherait à utiliser le sang du Christ pour le cloner. J'avoue avoir lu le roman rapidement sans y trouver beaucoup d'intéret.
Ce bouquin trainait dans ma liseuse depuis des années ; quand j'ai vu que le titre contenait trois fois la lettre A, je me suis dit que c'était l'occasion de le lire.
Le résumé : Judith est une jeune femme travaillant pour la Vatican. Elle va mener une enquête sur d'étranges évènements survenus dans le désert du Sinaï et qui impliquerait une lance très précieuse, celle qui a servi à blesser Jésus-Christ sur sa croix il y a 2 000 ans.
Mon avis : ce roman ressemble à du Dan Brown, en moins bien (alors que Dan Brown, c'est déjà pas terrible...), c'est à dire en moins "page turner". On retrouve le côte religieux, mystique et complotiste. Là, l'auteur part de l'idée qu'un groupe mystérieux de scientifiques chercherait à utiliser le sang du Christ pour le cloner. J'avoue avoir lu le roman rapidement sans y trouver beaucoup d'intéret.
_________________
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- LockoNiveau 2
J'avance lentement dans le défi...
J'ai terminé il y a quelques jours L'élégance du hérisson de Muriel Barbery. Je l'avais lu il y a de nombreuses années et je l'ai redécouvert avec plaisir.
On y suit les destins croisés de Renée et Paloma sous forme d'un roman à deux voix découpé en courts chapitres.
Renée, concierge dans un immeuble bourgeoise, est veuve, petite, laide, grassouillette avec des oignons aux pieds mais "plus lettrée que tous ces riches suffisants". Le décalage entre l'image que Renée renvoie et son amour pour la culture et la lecture m'a fait immédiatement penser au défi 50 : Trompeuses apparences.
Paloma, douze ans, habite "dans un appartement de riches", dans le même immeuble que Renée. On suit l'évolution de cette jeune ado, très intelligente, mal dans sa peau et qui, comme beaucoup d'adolescents éprouve au sein même de sa famille, un sentiment de solitude.
Le monde de ces deux personnages va voler en éclats à l’arrivée d’un certain monsieur Ozu.
Hormis deux chapitres forts courts et bien trop "tarabiscotés" pour moi sur la phénoménologie, j'ai passé un bien agréable moment de lecture.
J'ai terminé il y a quelques jours L'élégance du hérisson de Muriel Barbery. Je l'avais lu il y a de nombreuses années et je l'ai redécouvert avec plaisir.
On y suit les destins croisés de Renée et Paloma sous forme d'un roman à deux voix découpé en courts chapitres.
Renée, concierge dans un immeuble bourgeoise, est veuve, petite, laide, grassouillette avec des oignons aux pieds mais "plus lettrée que tous ces riches suffisants". Le décalage entre l'image que Renée renvoie et son amour pour la culture et la lecture m'a fait immédiatement penser au défi 50 : Trompeuses apparences.
Paloma, douze ans, habite "dans un appartement de riches", dans le même immeuble que Renée. On suit l'évolution de cette jeune ado, très intelligente, mal dans sa peau et qui, comme beaucoup d'adolescents éprouve au sein même de sa famille, un sentiment de solitude.
Le monde de ces deux personnages va voler en éclats à l’arrivée d’un certain monsieur Ozu.
Hormis deux chapitres forts courts et bien trop "tarabiscotés" pour moi sur la phénoménologie, j'ai passé un bien agréable moment de lecture.
- LilipommeNiveau 8
Bonjour Locko, moi aussi j'avais bien aimé ce livre, peut-être parce que parfois peut se sentir seul(e) avec son désir de connaissances ou son goût pour le lecture et la culture.Locko a écrit:J'avance lentement dans le défi...
J'ai terminé il y a quelques jours L'élégance du hérisson de Muriel Barbery. Je l'avais lu il y a de nombreuses années et je l'ai redécouvert avec plaisir.
On y suit les destins croisés de Renée et Paloma sous forme d'un roman à deux voix découpé en courts chapitres.
Renée, concierge dans un immeuble bourgeoise, est veuve, petite, laide, grassouillette avec des oignons aux pieds mais "plus lettrée que tous ces riches suffisants". Le décalage entre l'image que Renée renvoie et son amour pour la culture et la lecture m'a fait immédiatement penser au défi 50 : Trompeuses apparences.
Paloma, douze ans, habite "dans un appartement de riches", dans le même immeuble que Renée. On suit l'évolution de cette jeune ado, très intelligente, mal dans sa peau et qui, comme beaucoup d'adolescents éprouve au sein même de sa famille, un sentiment de solitude.
Le monde de ces deux personnages va voler en éclats à l’arrivée d’un certain monsieur Ozu.
Hormis deux chapitres forts courts et bien trop "tarabiscotés" pour moi sur la phénoménologie, j'ai passé un bien agréable moment de lecture.
- RyuzakiNiveau 9
Bonjour tout le monde,
Je viens de finir mon premier défi, le 29 ("un livre qui concerne...un artiste ayant existé") avec Blonde de Joyce Carol Oates, une biographie romancée de Marilyn Monroe, ou plutôt de Norma Jeane Baker (si le cinéma est un art, une actrice est une artiste). C'est long (plus de 1000 pages), mais il n'y a pas de longueurs. On y suit la formation et l'évolution de sa personnalité, on découvre ses rêves et ses tourments. L'autrice nous offre différents points de vue sur son héroïne, on voit aussi bien ce qu'elle ressent et espère que la façon dont elle est jugée par les autres. C'est aussi une plongée dans cet univers sans pitié qu'est Hollywood. Même si le sujet ne m'intéressait pas a priori, j'ai beaucoup aimé.
Je viens de finir mon premier défi, le 29 ("un livre qui concerne...un artiste ayant existé") avec Blonde de Joyce Carol Oates, une biographie romancée de Marilyn Monroe, ou plutôt de Norma Jeane Baker (si le cinéma est un art, une actrice est une artiste). C'est long (plus de 1000 pages), mais il n'y a pas de longueurs. On y suit la formation et l'évolution de sa personnalité, on découvre ses rêves et ses tourments. L'autrice nous offre différents points de vue sur son héroïne, on voit aussi bien ce qu'elle ressent et espère que la façon dont elle est jugée par les autres. C'est aussi une plongée dans cet univers sans pitié qu'est Hollywood. Même si le sujet ne m'intéressait pas a priori, j'ai beaucoup aimé.
- JennyMédiateur
Il faudrait que je l'achète. Le sujet ne me passionne pas non plus a priori mais Oates est une grande écrivaine.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum