- miss sophieExpert spécialisé
3/50
Pour le défi 4 (un livre dont le titre comporte un possessif), j'ai lu Ma tempête d’Éric Pessan (2023).
Pour les défis 13 (À la recherche de...) et 28 (Ombre et lumière) : Love, Simon (paru aussi sous le titre Moi, Simon, 16 ans, homo sapiens) de Becky Albertalli (2015).
Pour le défi 4 (un livre dont le titre comporte un possessif), j'ai lu Ma tempête d’Éric Pessan (2023).
David est intermittent du spectacle. Son projet de mise en scène de La tempête de Shakespeare vient d’être abandonné. Ce jour de grève de la crèche où il garde sa fille de deux ans et demi, il lui raconte et lui joue « sa » Tempête. Le roman entremêle cette reformulation vivante de la pièce au récit de la journée de complicité du père et de sa fille. J’aime bien cet auteur mais ce roman-ci, sans être inintéressant, ne m’a pas emballée plus que cela.
Pour les défis 13 (À la recherche de...) et 28 (Ombre et lumière) : Love, Simon (paru aussi sous le titre Moi, Simon, 16 ans, homo sapiens) de Becky Albertalli (2015).
Simon vit dans une petite ville près d’Atlanta. Sur le Tumblr de son lycée, il échange sous pseudo des mails avec Blue, un garçon dont il ignore la véritable identité mais qui est gay comme lui ; l’un et l’autre n’ont parlé de leur homosexualité à personne d’autre. Simon a pourtant des amis présents et une famille aimante, mais ce n’est pas si simple de faire son «coming out» et il trouve injuste que les hétérosexuels n’aient pas de déclaration semblable à faire. Au fil des messages où ils se dévoilent, Simon tombe sous le charme de son mystérieux interlocuteur et cherche à deviner de qui il s’agit. Le roman alterne les chapitres reproduisant les échanges de messages et ceux racontant la vie de Simon au lycée, avec ses amis et son club de théâtre, et dans sa famille. Un livre sympathique.
- Cléopatra2Guide spirituel
J'ai lu l'an dernier Leah à contretemps, la suite de Love, Simon et je n'ai pas vraiment aimé, le personnage principal étant très irritant. Mais peut-être qu'il te plairait? Je pense qu'il peut convenir pour Ecoute.
- DanskaProphète
Myrrha a écrit:
- un livre dont l'auteur a un nom qui est aussi un nom commun : Triste tigre de Neige Sinno, que je voulais lire depuis quelques mois.
Bonne idée pour ce défi, je voulais aussi lire ce livre, ça tombe à pic.
En attendant trois défis validés grâce à une trilogie recommandée par plusieurs Néos l'année dernière, Trilogie d'une nuit d'hiver, de Katherine Arden.
14. Un livre cité dans un top 5 d'un précédent défi - Tome 1, L'Ours et le Rossignol.
17. Un livre avec trois « a » dans le titre - Tome 2, La Fille dans la tour. (joli flou artistique pour ce titre, au passage, puisqu'il peut concerner plusieurs filles et plusieurs tours)
21. Un livre dont l'histoire se passe en Russie - Tome 3, L'Hiver de la sorcière.
Entre fantasy et fantastique on suit une fillette puis une jeune fille, Vassia, dotée comme plusieurs femmes de sa lignée de la capacité de voir les tchiorti, des plus puissants aux plus communs. Toute la trilogie se déroule dans la Rus' du XIVe siècle, sur fond de folklore russe et de guerre qui menace entre les Tatars et les princes de Russie (la trilogie s'achève sur une bataille ayant réellement existé). Trois tomes excellents (même si contrairement à beaucoup j'ai préféré les deux premiers au troisième, à la conclusion magistrale mais dans lequel on perd un peu la fraîcheur et le mystère des deux premiers). Quelques erreurs de rédaction ou de traduction mais qui ne gâchent pas l'ensemble, un style bien maîtrisé, beaucoup d'originalité, des apports culturels solides, des personnages loin de tout manichéisme - inutile de dire que je recommande à mon tour !
- lulucastagnetteEmpereur
Pour le défi 19 (un livre dont le personnage principal est danseur ou musicien), j'ai lu L'Accompagnatrice de Nina Berberova.
Un court roman (ou longue nouvelle) dont la narratrice est une pianiste qui est engagée pour accompagner une chanteuse très talentueuse. La musicienne tombe sous le charme de la soprano et la suit de Moscou à Paris, sur fond de révolution d'octobre.
Une lecture plaisante, sans plus.
Un court roman (ou longue nouvelle) dont la narratrice est une pianiste qui est engagée pour accompagner une chanteuse très talentueuse. La musicienne tombe sous le charme de la soprano et la suit de Moscou à Paris, sur fond de révolution d'octobre.
Une lecture plaisante, sans plus.
- OudemiaBon génie
J'ai mis dix jours pour lire La cité de Jade, de Fonda Lee (début de la saga Les Os Emeraude) : avec un titre pareil, la couverture est verte, comme le demande l'item 1! C’est un livre de fantasy où l’action se passe dans un petit pays qui pourrait se situer dans le sud-est asiatique, tout à fait semblable à notre monde, de l’université aux surfeurs et aux touristes, mais sa culture y est fondée sur le minerai de jade qui possède des propriétés psychotropes qui ne peuvent être exploitées, après entrainement, que par certaines familles autochtones ; celles-ci, réparties en clans, contrôlent officiellement la vie économique du pays. J’ai mis un moment à démêler tout ça, au début il est question d’un petit voyou membre d’un gang de quartier, puis de la sœur d’un dirigeant d’un des clans principaux qui revient d’études à l’étranger (un pays qui fait penser aux USA) et veut vivre hors du clan. C’est un pavé plein de rebondissements totalement inattendus, mais j’attendrai pour lire la suite.
Quand j’ai expliqué à un des convives du déjeuner de Noêl la différence entre le Yorkshire pudding et le Christmas pudding, je me suis souvenue avoir lu la recette du premier dans le livre d’Helene Hanff 84, Charing Cross Road, que j’ai eu envie de relire. C’est l’histoire d’une scénariste new-yorkaise, fauchée, qui aime la littérature anglaise, et qui en 1949 commande des livres anciens par correspondance à une librairie londonienne spécialisée. Elle commente ce qu’elle reçoit, explique ses choix, crée un lien avec son correspondant, au point de lui envoyer des vivres quand elle apprend qu’il y a encore le rationnement (note perso : mes parents ont fait de même avec une amie anglaise pendant les mêmes années !), bref cela correspond tout à fait à l’item 6 livre parlant de livres, de lecture, de lecteurs, de bibliothèques ou de librairies.
Cette correspondance a duré une vingtaine d’années, jusqu’à la mort de Franck, et il s’agit d’une correspondance authentique : si elle a été publiée c’est qu’Helene, cherchant en vain à l’adapter, l’a confiée à un ami éditeur qui a décidé de publier tout ce qui restait de ses échanges avec Franck et quelques autres employés. C'est un livre absolument charmant, qui donne plein d'idées de lecures.
Le livre a eu du succès, ce qui a permis à Helene d’aller enfin, en 1971, à Londres où sa notoriété lui a fait rencontrer des gens et ouvert des portes, elle a pu voir les lieux dont elle rêvait où avaient vécu John Donne, Henry Newman, Shakespeare et d’autres. Elle raconte ce séjour dans La duchesse de Bloomsbury Street, nous voilà en plein dans l’item 24 So British !
Quand j’ai expliqué à un des convives du déjeuner de Noêl la différence entre le Yorkshire pudding et le Christmas pudding, je me suis souvenue avoir lu la recette du premier dans le livre d’Helene Hanff 84, Charing Cross Road, que j’ai eu envie de relire. C’est l’histoire d’une scénariste new-yorkaise, fauchée, qui aime la littérature anglaise, et qui en 1949 commande des livres anciens par correspondance à une librairie londonienne spécialisée. Elle commente ce qu’elle reçoit, explique ses choix, crée un lien avec son correspondant, au point de lui envoyer des vivres quand elle apprend qu’il y a encore le rationnement (note perso : mes parents ont fait de même avec une amie anglaise pendant les mêmes années !), bref cela correspond tout à fait à l’item 6 livre parlant de livres, de lecture, de lecteurs, de bibliothèques ou de librairies.
Cette correspondance a duré une vingtaine d’années, jusqu’à la mort de Franck, et il s’agit d’une correspondance authentique : si elle a été publiée c’est qu’Helene, cherchant en vain à l’adapter, l’a confiée à un ami éditeur qui a décidé de publier tout ce qui restait de ses échanges avec Franck et quelques autres employés. C'est un livre absolument charmant, qui donne plein d'idées de lecures.
Le livre a eu du succès, ce qui a permis à Helene d’aller enfin, en 1971, à Londres où sa notoriété lui a fait rencontrer des gens et ouvert des portes, elle a pu voir les lieux dont elle rêvait où avaient vécu John Donne, Henry Newman, Shakespeare et d’autres. Elle raconte ce séjour dans La duchesse de Bloomsbury Street, nous voilà en plein dans l’item 24 So British !
- MalagaModérateur
Pour mon premier défi de l'année, j'ai commencé par le défi n°1. Un livre dont la couverture est verte. J'ai donc lu Oxymort de Franck Bouysse. Il est à noter ce que livre existe avec plusieurs couvertures différentes mais mon édition ("J'ai lu") est verte avec une cage rouge au milieu.
C'est l'histoire d'un mort qui se réveille dans une cave, attaché, et après avoir été frappé. Il est seul, personne ne répond à ses cris et il va devoir chercher au fond de sa mémoire ce qu'il fait là.
Mon avis : un court roman policier (200 pages) qui se lit d'une traite. L'auteur alterne les passages avec cet homme puis les passages en dehors et l'on comprend petit à petit ce qu'il se passe. La façon d'écrire (les phrases très courtes, parfois énigmatiques) m'a un peu déconcertée au début puis, prise dans l'histoire, ne m'a plus du tout gênée. Un roman loin d'être inoubliable mais plutôt bien fichu et efficace.
C'est l'histoire d'un mort qui se réveille dans une cave, attaché, et après avoir été frappé. Il est seul, personne ne répond à ses cris et il va devoir chercher au fond de sa mémoire ce qu'il fait là.
Mon avis : un court roman policier (200 pages) qui se lit d'une traite. L'auteur alterne les passages avec cet homme puis les passages en dehors et l'on comprend petit à petit ce qu'il se passe. La façon d'écrire (les phrases très courtes, parfois énigmatiques) m'a un peu déconcertée au début puis, prise dans l'histoire, ne m'a plus du tout gênée. Un roman loin d'être inoubliable mais plutôt bien fichu et efficace.
_________________
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- StephieNiveau 5
J'ai choisi l'item 21 mais il aurait pu remplir aussi le 1, le 4 et le 6
21 Un livre dont l'histoire se passe en Russie Noces de neige de Gaëlle Josse : Lu en un souffle : une merveille de narration et de style ! Deux histoires qui se croisent, dans un train reliant Nice à la Russie, pour se mêler avec grâce dans un délicieux final. Deux personnages féminins complexes, non lisses, dont j'ai aimé suivre le cheminement. Et les descriptions qui vont des froides contrées russes à la douceur de l'air niçois. Un régal !
21 Un livre dont l'histoire se passe en Russie Noces de neige de Gaëlle Josse : Lu en un souffle : une merveille de narration et de style ! Deux histoires qui se croisent, dans un train reliant Nice à la Russie, pour se mêler avec grâce dans un délicieux final. Deux personnages féminins complexes, non lisses, dont j'ai aimé suivre le cheminement. Et les descriptions qui vont des froides contrées russes à la douceur de l'air niçois. Un régal !
- AnguaGrand sage
Lu Le monde sans fin de Blain et Jancovici ! J'ai beaucoup aimé, une lecture agréable où j'ai appris des choses, ce qui n'est plus si fréquent sur le sujet. Il va remplacer Rendez-vous avec le crime pour l'item 3- Un livre avec un moyen de transport sur la couverture, qui ira prendre place en 24- So British!.
Je suis plongée dans L'été où tout a fondu et je trouve ça très déprimant. Je vais vite le finir et passer à autre chose, à mon avis l'oublier aussi vite. Je trouve la plume intéressant malgré des détails qui m'ont fait hausser les sourcils (traduction ? Sans spoiler, je peux dire par exemple qu'un couple va voir "les feuilles" en automne, une copine canadienne me parle d'aller voir "les couleurs", ma maitrise de l'anglais est trop insuffisante pour avoir un avis tranché). Ce roman me rappelle des récits fantastiques ou horrifiques, avec quelque chose d'inabouti. On verra quand j'aurai terminé.
En attendant, je remplis mon panier virtuel à la bibliothèque en vous lisant et des titres plus réjouissants m'attendent ! Pour l'item 10- Un livre sur la langue ou les langues, je signale Comment parler à un alien ? Langage et linguistique en science-fiction, qui attend dans ma table de nuit depuis des lustres.
Je suis plongée dans L'été où tout a fondu et je trouve ça très déprimant. Je vais vite le finir et passer à autre chose, à mon avis l'oublier aussi vite. Je trouve la plume intéressant malgré des détails qui m'ont fait hausser les sourcils (traduction ? Sans spoiler, je peux dire par exemple qu'un couple va voir "les feuilles" en automne, une copine canadienne me parle d'aller voir "les couleurs", ma maitrise de l'anglais est trop insuffisante pour avoir un avis tranché). Ce roman me rappelle des récits fantastiques ou horrifiques, avec quelque chose d'inabouti. On verra quand j'aurai terminé.
En attendant, je remplis mon panier virtuel à la bibliothèque en vous lisant et des titres plus réjouissants m'attendent ! Pour l'item 10- Un livre sur la langue ou les langues, je signale Comment parler à un alien ? Langage et linguistique en science-fiction, qui attend dans ma table de nuit depuis des lustres.
- miss sophieExpert spécialisé
Angua a écrit:Pour l'item 10- Un livre sur la langue ou les langues, je signale Comment parler à un alien ? Langage et linguistique en science-fiction, qui attend dans ma table de nuit depuis des lustres.
Merci pour la référence ! Le sujet m'intéresse et cela peut aussi m'être utile pour rebondir sur "Premier contact" que mes 3es verront en mars avec Collège au cinéma.
- CasparProphète
miss sophie a écrit:Angua a écrit:Pour l'item 10- Un livre sur la langue ou les langues, je signale Comment parler à un alien ? Langage et linguistique en science-fiction, qui attend dans ma table de nuit depuis des lustres.
Merci pour la référence ! Le sujet m'intéresse et cela peut aussi m'être utile pour rebondir sur "Premier contact" que mes 3es verront en mars avec Collège au cinéma.
Oui, ce sujet m'intéresse aussi.
- Cléopatra2Guide spirituel
Pour le défi Le personnage est un danseur, j'ai lu Comme nous brûlons de Lisa Balavoine. Blanche, 15 ans, intègre un lycée d'art chorégraphique à Marseille. Dès le début, on comprend qu'il y a eu un incendie et qu'elle est prise dedans. Comment la sage Blanche en est-elle arrivée là?
C'est un roman sur la passion : la passion de la danse, la passion amicale, la passion amoureuse, le réveil des émotions chez une ado assez éteinte. Je trouve le titre très beau, ce qui m'a poussée à l'emprunter avant de voir que ça s'intégrait au défi! Je n'ai pas spécialement aimé ce livre, bien que j'adore les livres sur la danse. Mais le parti pris littéraire (pas mal de poésie en prose, je ne sais comment le dire) et typographique m'a assez dérangée car je l'ai trouvé pédant. L'histoire est intéressante mais pas assez fouillée, et la fin est trop précipitée à mon goût. En revanche, cela décrit parfaitement la fascination que l'on peut avoir pour quelqu'un, et l'ardeur des sentiments amoureux/amicaux/ne sait pas trop. En cela c'est une réussite. J'ai trouvé en revanche que le choix de la danse comme cadre était un peu artificiel.
Je recommande ce roman jeunesse quand même, pour la justesse des émotions. Les passages poétiques m'ont un peu rebutée, mais si ça ne vous dérange pas sous serez davantage séduits que moi.
C'est un roman sur la passion : la passion de la danse, la passion amicale, la passion amoureuse, le réveil des émotions chez une ado assez éteinte. Je trouve le titre très beau, ce qui m'a poussée à l'emprunter avant de voir que ça s'intégrait au défi! Je n'ai pas spécialement aimé ce livre, bien que j'adore les livres sur la danse. Mais le parti pris littéraire (pas mal de poésie en prose, je ne sais comment le dire) et typographique m'a assez dérangée car je l'ai trouvé pédant. L'histoire est intéressante mais pas assez fouillée, et la fin est trop précipitée à mon goût. En revanche, cela décrit parfaitement la fascination que l'on peut avoir pour quelqu'un, et l'ardeur des sentiments amoureux/amicaux/ne sait pas trop. En cela c'est une réussite. J'ai trouvé en revanche que le choix de la danse comme cadre était un peu artificiel.
Je recommande ce roman jeunesse quand même, pour la justesse des émotions. Les passages poétiques m'ont un peu rebutée, mais si ça ne vous dérange pas sous serez davantage séduits que moi.
- lulucastagnetteEmpereur
Pour le défi 20 (un livre dont le titre évoque un personnage décédé), j'ai lu Le mystère Henri Pick de David Foenkinos.
Une jeune femme travaillant dans le métier de l'édition et son compagnon, un auteur prometteur mais qui n'a pas encore rencontré le succès escompté, passent quelques jours en vacances en Bretagne chez les parents de la jeune femme. Ils découvrent que l'ancien bibliothécaire de la ville a monté un projet : "la bibliothèque des refusés". Tous les auteurs dont le manuscrit a été refusé peuvent le déposer (en main propre) à la bibliothèque où ils sont archivés. Amusée par l'idée, Delphine s'y rend et tombe sur un manuscrit extraordinaire, l'oeuvre d'un habitant du village décédé (Henri Pick), pizzaïolo de son état. La famille d'Henri tombe des nues car tout le monde ignorait qu'il écrivait (sa femme ne l'ayant même jamais vu un livre à la main). Et pourtant, il a laissé un chef-d'oeuvre...
Une histoire qui se lit d'une traite. Je l'ai trouvée plutôt bien menée.
Une jeune femme travaillant dans le métier de l'édition et son compagnon, un auteur prometteur mais qui n'a pas encore rencontré le succès escompté, passent quelques jours en vacances en Bretagne chez les parents de la jeune femme. Ils découvrent que l'ancien bibliothécaire de la ville a monté un projet : "la bibliothèque des refusés". Tous les auteurs dont le manuscrit a été refusé peuvent le déposer (en main propre) à la bibliothèque où ils sont archivés. Amusée par l'idée, Delphine s'y rend et tombe sur un manuscrit extraordinaire, l'oeuvre d'un habitant du village décédé (Henri Pick), pizzaïolo de son état. La famille d'Henri tombe des nues car tout le monde ignorait qu'il écrivait (sa femme ne l'ayant même jamais vu un livre à la main). Et pourtant, il a laissé un chef-d'oeuvre...
Une histoire qui se lit d'une traite. Je l'ai trouvée plutôt bien menée.
- Cléopatra2Guide spirituel
J'ai vu le film donc je ne lirai pas le livre, mais c'est pas mal en effet!
- lulucastagnetteEmpereur
Oui, j'ai vu ça après avoir lu, avec Luchini et Camille Cottin. Le casting ne correspond pas au livre, en tous les cas . Le rôle de la fille d'Henri est très secondaire dans le roman.
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
pour le défi n°13, je suis bien loin de Proust avec le tome 3 d'Inheritance games de Jennifer Lynn Barnes. C'est un roman pour ado dont les tomes 1 et 2 m'avaient bien plu. Celui-ci est un peu moins original et il vaut mieux avoir lu les précédents pour l'apprécier car les personnages se ressemblent et il est parfois difficile de se souvenir de la généalogie torturée des uns et des autres. Dans ce volume, Toby, qui a tenu lieu de père à Avery, la personnage principale, a été enlevé. Pour le retrouver, elle doit à nouveau résoudre une série d'énigmes qui semblent très proches de celles que lui avait laissé Tobias Hawthorne avant de mourir. On retrouve le monde improbable de cette famille ultra riche au moment où Avery termine son année de probation avant de pouvoir hériter. L'intrigue se concentre sur la recherche de Toby et de son mystérieux ravisseur qui semble en savoir beaucoup sur tout le monde. Un nouveau personnage, Eve, vient mettre le feu aux poudres. A lire si le début vous a plu, à éviter sinon.
pour le défi n°13, je suis bien loin de Proust avec le tome 3 d'Inheritance games de Jennifer Lynn Barnes. C'est un roman pour ado dont les tomes 1 et 2 m'avaient bien plu. Celui-ci est un peu moins original et il vaut mieux avoir lu les précédents pour l'apprécier car les personnages se ressemblent et il est parfois difficile de se souvenir de la généalogie torturée des uns et des autres. Dans ce volume, Toby, qui a tenu lieu de père à Avery, la personnage principale, a été enlevé. Pour le retrouver, elle doit à nouveau résoudre une série d'énigmes qui semblent très proches de celles que lui avait laissé Tobias Hawthorne avant de mourir. On retrouve le monde improbable de cette famille ultra riche au moment où Avery termine son année de probation avant de pouvoir hériter. L'intrigue se concentre sur la recherche de Toby et de son mystérieux ravisseur qui semble en savoir beaucoup sur tout le monde. Un nouveau personnage, Eve, vient mettre le feu aux poudres. A lire si le début vous a plu, à éviter sinon.
- *Ombre*Grand sage
J'ai terminé L'été où tout a fondu, de Tiffany McDaniel, qu'on présente comme un petit prodige de la littérature : premier roman à 20 ans à peine, salué dans de nombreux pays - hélas, ce n'est pas celui-là que j'ai lu.
L'histoire se passe dans une toute petite ville de l'Ohio. Peu après que le juge de la ville a publié dans le journal une annonce invitant le diable en personne, se présente un garçon noir, en haillons, qui dit venir en réponse à cette annonce et affirme être le diable. La police croit d'abord qu'il s'agit d'un enfant fugueur, mais personne ne répond à son signalement. Alors, quand une série de malheurs commence à frapper la ville, certains finissent par y croire : cet enfant perdu serait-il le diable en personne ?
J'ai eu du mal à entrer dans cette histoire, dont le début m'a paru traîner en longueur, au point que j'ai failli renoncer. Je ne suis pas sûre d'avoir bien fait de m'accrocher. L'intrigue finit par prendre corps, laborieusement, mais sans que j'aie pu jamais comprendre l'intérêt des va et vient avec le présent du narrateur devenu vieux - une longue succession de chapitres intercalés, sans intérêt. Tout ça pour aboutir à une fin affreuse, dont je me demande bien quelle peut être la signification profonde, et invraisemblable.
Bref, ce roman aura surtout eu le mérite de cocher l'entrée "diable" du défi - mais on doit pouvoir trouver mieux sur le sujet.
L'histoire se passe dans une toute petite ville de l'Ohio. Peu après que le juge de la ville a publié dans le journal une annonce invitant le diable en personne, se présente un garçon noir, en haillons, qui dit venir en réponse à cette annonce et affirme être le diable. La police croit d'abord qu'il s'agit d'un enfant fugueur, mais personne ne répond à son signalement. Alors, quand une série de malheurs commence à frapper la ville, certains finissent par y croire : cet enfant perdu serait-il le diable en personne ?
J'ai eu du mal à entrer dans cette histoire, dont le début m'a paru traîner en longueur, au point que j'ai failli renoncer. Je ne suis pas sûre d'avoir bien fait de m'accrocher. L'intrigue finit par prendre corps, laborieusement, mais sans que j'aie pu jamais comprendre l'intérêt des va et vient avec le présent du narrateur devenu vieux - une longue succession de chapitres intercalés, sans intérêt. Tout ça pour aboutir à une fin affreuse, dont je me demande bien quelle peut être la signification profonde, et invraisemblable.
Bref, ce roman aura surtout eu le mérite de cocher l'entrée "diable" du défi - mais on doit pouvoir trouver mieux sur le sujet.
- Cléopatra2Guide spirituel
J'ai failli le prendre sur le présentoir à la médiathèque, mais j'avais lu les avis mitigés ici et je me suis abstenue!
- cavatineNiveau 9
Oh, merci pour cette découverte, Angua ! Je le note soigneusement.Caspar a écrit:miss sophie a écrit:Angua a écrit:Pour l'item 10- Un livre sur la langue ou les langues, je signale Comment parler à un alien ? Langage et linguistique en science-fiction, qui attend dans ma table de nuit depuis des lustres.
Merci pour la référence ! Le sujet m'intéresse et cela peut aussi m'être utile pour rebondir sur "Premier contact" que mes 3es verront en mars avec Collège au cinéma.
Oui, ce sujet m'intéresse aussi.
Je viens de voir que Frédéric Landragin avait également publié, en 2020 : Comment parle un robot ? Les machines à langage dans la science-fiction.
J'ai commencé Elisabeta, de Rozenn Illiano, qui reprend la figure du vampire au travers de personnages féminins et féministes, dans un style très fluide et agréable à lire. Il pourrait peut-être correspondre à l'item 49, Objets inanimés, avez-vous donc une âme ? étant donné que l'esprit / l'âme de l'ancienne Reine Elisabeta est contenu dans un objet (une poupée de porcelaine), et que l'une des héroïnes a un don, celui de ressentir les émotions et les souvenirs liés aux objets (ce qui lui permet de percevoir puis de parler avec l'esprit d'Elisabeta).
J'en appelle au jugement de @Caspar pour savoir s'il validerait ou non ce roman pour cet item.
- StephieNiveau 5
Cléopatra2 a écrit:Pour le défi Le personnage est un danseur, j'ai lu Comme nous brûlons de Lisa Balavoine. Blanche, 15 ans, intègre un lycée d'art chorégraphique à Marseille. Dès le début, on comprend qu'il y a eu un incendie et qu'elle est prise dedans. Comment la sage Blanche en est-elle arrivée là?
[...]
Mais le parti pris littéraire (pas mal de poésie en prose, je ne sais comment le dire) et typographique m'a assez dérangée car je l'ai trouvé pédant. L'histoire est intéressante mais pas assez fouillée, et la fin est trop précipitée à mon goût. En revanche, cela décrit parfaitement la fascination que l'on peut avoir pour quelqu'un, et l'ardeur des sentiments amoureux/amicaux/ne sait pas trop. En cela c'est une réussite. J'ai trouvé en revanche que le choix de la danse comme cadre était un peu artificiel.
Je recommande ce roman jeunesse quand même, pour la justesse des émotions. Les passages poétiques m'ont un peu rebutée, mais si ça ne vous dérange pas sous serez davantage séduits que moi.
Ah chouette de le remettre en mémoire ! C'est plutôt un roman en vers libre que de la poésie en prose, si je ne me trompe pas. L'autrice est prof de lettres, j'ignore si elle est membre du forum
- AdrenFidèle du forum
Bonsoir à tous,
pour le défi n°50 "trompeuses apparences", j'ai lu Shit ! de Jacky Schwartzmann que j'avais déjà repéré au moment de sa sortie. Le personnage principal est CPE dans un collège de Planoise (banlieue peu reluisante de Besançon) et vit en face d'un "four", point de revente de cannabis au détail. Quand les deux frères qui tenaient la boutique se font descendre par une bande rivale, Thibault met par hasard la main sur leur stock et décide de reprendre la lucrative petite entreprise. Évidemment, comme il est bien blanc dans ce quartier de Noirs et d'Arabes, personnes ne le soupçonne un instant d'être le nouveau chef de gang. En plus, comme il est CPE, et donc de gauche (ou l'inverse), il fait en sorte que cette économie souterraine profite à tous les déshérités du coin. Le résultat est bourré d'humour noir comme j'aime et égratigne au passage toutes les strates de la société. On se demande surtout comment tout cela va bien pouvoir finir, et jusqu'où ce CPE pourra tromper son entourage sans se faire prendre à son propre jeu.
pour le défi n°50 "trompeuses apparences", j'ai lu Shit ! de Jacky Schwartzmann que j'avais déjà repéré au moment de sa sortie. Le personnage principal est CPE dans un collège de Planoise (banlieue peu reluisante de Besançon) et vit en face d'un "four", point de revente de cannabis au détail. Quand les deux frères qui tenaient la boutique se font descendre par une bande rivale, Thibault met par hasard la main sur leur stock et décide de reprendre la lucrative petite entreprise. Évidemment, comme il est bien blanc dans ce quartier de Noirs et d'Arabes, personnes ne le soupçonne un instant d'être le nouveau chef de gang. En plus, comme il est CPE, et donc de gauche (ou l'inverse), il fait en sorte que cette économie souterraine profite à tous les déshérités du coin. Le résultat est bourré d'humour noir comme j'aime et égratigne au passage toutes les strates de la société. On se demande surtout comment tout cela va bien pouvoir finir, et jusqu'où ce CPE pourra tromper son entourage sans se faire prendre à son propre jeu.
- FrozNiveau 8
J’ai lu Paris-Briançon de Philippe Besson. Ce roman peut correspondre aux catégories 3 (moyen de transport sur la couverture) et 6 (déplacement).
4e de couverture : Rien ne relie les passagers montés à bord du train de nuit n° 5789. À la faveur d’un huis clos imposé, tandis qu’ils sillonnent des territoires endormis, ils sont une dizaine à nouer des liens, laissant l’intimité et la confiance naître, les mots s’échanger, et les secrets aussi. [/i]
Le roman se lit très vite, ce n’est pas déplaisant mais je reste un peu sur ma faim et le style ne m’a pas convaincue.
The Girls de Emma Cline (en VO pour moi !). Peut correspondre notamment aux catégories 38 (le personnage principal est une ado) et 47 (publié une année bissextile).
Le Nord de la Californie, à l’époque tourmentée de la fin des années 1960. Evie Boyd a quatorze ans, elle vit seule avec sa mère, que son père vient de quitter. Fille unique et mal dans sa peau, elle n’a que Connie, son amie d’enfance. Mais les deux amies se disputent dès le début de l’été qui précède le départ en pension d’Evie. Un après-midi, elle aperçoit dans le parc où elle est venue traîner, un groupe de filles dont la liberté, les tenues débraillées et l’atmosphère d’abandon qui les entoure la fascinent. Très vite, Evie tombe sous la coupe de Suzanne, l’aînée de cette bande, et se laisse entraîner dans le cercle d’une secte et de son leader charismatique, Russell.
Inspiré par l’affaire Manson, c’est un bon roman à l’américaine comme je les aime ; un page-turner sombre et dérangeant.
4e de couverture : Rien ne relie les passagers montés à bord du train de nuit n° 5789. À la faveur d’un huis clos imposé, tandis qu’ils sillonnent des territoires endormis, ils sont une dizaine à nouer des liens, laissant l’intimité et la confiance naître, les mots s’échanger, et les secrets aussi. [/i]
Le roman se lit très vite, ce n’est pas déplaisant mais je reste un peu sur ma faim et le style ne m’a pas convaincue.
The Girls de Emma Cline (en VO pour moi !). Peut correspondre notamment aux catégories 38 (le personnage principal est une ado) et 47 (publié une année bissextile).
Le Nord de la Californie, à l’époque tourmentée de la fin des années 1960. Evie Boyd a quatorze ans, elle vit seule avec sa mère, que son père vient de quitter. Fille unique et mal dans sa peau, elle n’a que Connie, son amie d’enfance. Mais les deux amies se disputent dès le début de l’été qui précède le départ en pension d’Evie. Un après-midi, elle aperçoit dans le parc où elle est venue traîner, un groupe de filles dont la liberté, les tenues débraillées et l’atmosphère d’abandon qui les entoure la fascinent. Très vite, Evie tombe sous la coupe de Suzanne, l’aînée de cette bande, et se laisse entraîner dans le cercle d’une secte et de son leader charismatique, Russell.
Inspiré par l’affaire Manson, c’est un bon roman à l’américaine comme je les aime ; un page-turner sombre et dérangeant.
- StephieNiveau 5
36. Pirates ou hors-la-loi. Hacker de Sophie Adriansen L'histoire incroyable d'un jeune hacker emporté dans un tourbillon et dans l'addiction qui va avec. Flow est un garçon populaire au lycée qui a toujours aimé bidouiller sur les ordinateurs. Quand on joue avec le feu, on finit toujours par se brûler. Dévoré en moins de 24h grâce à ses chapitres courts et percutants, usant d'une narration croisée habilement menée.
- CasparProphète
cavatine a écrit:Oh, merci pour cette découverte, Angua ! Je le note soigneusement.Caspar a écrit:miss sophie a écrit:Angua a écrit:Pour l'item 10- Un livre sur la langue ou les langues, je signale Comment parler à un alien ? Langage et linguistique en science-fiction, qui attend dans ma table de nuit depuis des lustres.
Merci pour la référence ! Le sujet m'intéresse et cela peut aussi m'être utile pour rebondir sur "Premier contact" que mes 3es verront en mars avec Collège au cinéma.
Oui, ce sujet m'intéresse aussi.
Je viens de voir que Frédéric Landragin avait également publié, en 2020 : Comment parle un robot ? Les machines à langage dans la science-fiction.
J'ai commencé Elisabeta, de Rozenn Illiano, qui reprend la figure du vampire au travers de personnages féminins et féministes, dans un style très fluide et agréable à lire. Il pourrait peut-être correspondre à l'item 49, Objets inanimés, avez-vous donc une âme ? étant donné que l'esprit / l'âme de l'ancienne Reine Elisabeta est contenu dans un objet (une poupée de porcelaine), et que l'une des héroïnes a un don, celui de ressentir les émotions et les souvenirs liés aux objets (ce qui lui permet de percevoir puis de parler avec l'esprit d'Elisabeta).
J'en appelle au jugement de @Caspar pour savoir s'il validerait ou non ce roman pour cet item.
@cavatine Je valide !
- AnguaGrand sage
*Ombre* a écrit:J'ai terminé L'été où tout a fondu, de Tiffany McDaniel, qu'on présente comme un petit prodige de la littérature : premier roman à 20 ans à peine, salué dans de nombreux pays - hélas, ce n'est pas celui-là que j'ai lu.
L'histoire se passe dans une toute petite ville de l'Ohio. Peu après que le juge de la ville a publié dans le journal une annonce invitant le diable en personne, se présente un garçon noir, en haillons, qui dit venir en réponse à cette annonce et affirme être le diable. La police croit d'abord qu'il s'agit d'un enfant fugueur, mais personne ne répond à son signalement. Alors, quand une série de malheurs commence à frapper la ville, certains finissent par y croire : cet enfant perdu serait-il le diable en personne ?
J'ai eu du mal à entrer dans cette histoire, dont le début m'a paru traîner en longueur, au point que j'ai failli renoncer. Je ne suis pas sûre d'avoir bien fait de m'accrocher. L'intrigue finit par prendre corps, laborieusement, mais sans que j'aie pu jamais comprendre l'intérêt des va et vient avec le présent du narrateur devenu vieux - une longue succession de chapitres intercalés, sans intérêt. Tout ça pour aboutir à une fin affreuse, dont je me demande bien quelle peut être la signification profonde, et invraisemblable.
Bref, ce roman aura surtout eu le mérite de cocher l'entrée "diable" du défi - mais on doit pouvoir trouver mieux sur le sujet.
J'écrivais ici il y a peu que je n'étais pas très convaincue, je confirme maintenant que je l'ai terminé. Au final, je ne vois pas où veut en venir l'histoire, j'y ai vu des choses intéressantes (un début de réflexion sur la folie, sur le mal), mais aussi trop de longueurs et de brutalité inutile. Et puis zut, ce roman semblait promettre un basculement vers le fantastique, ou l'horrifique ou... quelque chose ! Il a rassemblé tout ce que je déteste dans la littérature "réaliste".
Ce sera un souvenir périssable, qui cochera l'item 33 - Le Diable.
J'ai commencé hier L'éclat d'obus, de Maurice Leblanc. A en croire la couverture, il s'agit une aventure de Lupin (dont je n'ai pas encore vu l'ombre alors que j'en suis bien au tiers), qui se passe pour l'instant en Lorraine, pendant la première Guerre Mondiale, et pourrait valider le 12- Une région française... A confirmer.
Edit : Peut sinon convenir pour le 47, puisque paru en 1916, année bissextile !
- Cléopatra2Guide spirituel
Oui c'est ça, en vers libres, pardon. Je suis assez hermétique à la poésie.Stephie a écrit:Cléopatra2 a écrit:Pour le défi Le personnage est un danseur, j'ai lu Comme nous brûlons de Lisa Balavoine. Blanche, 15 ans, intègre un lycée d'art chorégraphique à Marseille. Dès le début, on comprend qu'il y a eu un incendie et qu'elle est prise dedans. Comment la sage Blanche en est-elle arrivée là?
[...]
Mais le parti pris littéraire (pas mal de poésie en prose, je ne sais comment le dire) et typographique m'a assez dérangée car je l'ai trouvé pédant. L'histoire est intéressante mais pas assez fouillée, et la fin est trop précipitée à mon goût. En revanche, cela décrit parfaitement la fascination que l'on peut avoir pour quelqu'un, et l'ardeur des sentiments amoureux/amicaux/ne sait pas trop. En cela c'est une réussite. J'ai trouvé en revanche que le choix de la danse comme cadre était un peu artificiel.
Je recommande ce roman jeunesse quand même, pour la justesse des émotions. Les passages poétiques m'ont un peu rebutée, mais si ça ne vous dérange pas sous serez davantage séduits que moi.
Ah chouette de le remettre en mémoire ! C'est plutôt un roman en vers libre que de la poésie en prose, si je ne me trompe pas. L'autrice est prof de lettres, j'ignore si elle est membre du forum
- SatelliteNiveau 9
A mon tour de présenter mes premières lectures du défi, dans l'ordre où je les ai menées.
- Pour l'item 50: Trompeuses apparences, j'ai choisi Révélation brutale, de Louise Penny, 5e livre de la série policière autour de l'inspecteur chef Gamache. Comme dans les précédents ouvrages, l'enquête se déroule à Three Pines et cherche à élucider le mystère autour du meurtre d'un inconnu retrouvé mort dans le bistro du village. Il y sera question entre autres de trésors inestimables cachés dans une cabane dans les bois. Lecture plaisante qui m'a permis de retrouver des personnages attachants.
- Je me suis ensuite plongée dans La Passante du Sans-souci de Kessel dont j'avais lu pour le défi précédent l'Equipage. Je connaissais mal cet auteur et cette deuxième lecture me conforte dans ma première impression d'un style très agréable à lire. Ici, on suit à travers le regard d'un narrateur la déchéance d'Elsa Wiener, allemande réfugiée à Paris alors que dans son pays les horreurs du nazisme débutent. Son époux est prisonnier dans un camp de concentration et elle n'a de cesse de vouloir lui faire parvenir de l'argent pour sa survie, au prix de tous les sacrifices. C'est un très beau texte, avec des personnages fouillés et j'ai à plusieurs reprises pensé à Stefan Zweig pour la richesse psychologique des caractères.
Bien évidemment, il convient pour l'item 35 (un livre dont un personnage est une prostituée), mais aussi pour le 17 (trois a dans le titre), le 38 (un livre avec un enfant ou adolescent), le 20 (un livre dont le titre évoque un personnage décédé), 46 (écoute,): ce serait alors le rôle du narrateur, même s'il fait bien plus que seulement écouter Elsa et Max.
Je pense d'ailleurs stratégiquement le choisir pour ce dernier, pour lequel je n'ai pour le moment pas de titre en tête.
- 3e lecture: Titiou Lecoq, Les grandes oubliées (défi 7, un livre féministe). Il s'agit d'un ouvrage qui démontre que l'invisibilisation des femmes est un choix délibéré de la société patriarcale, et qui redonne toute leur place à quelques figures féminines oubliées. L'ensemble est très documenté et très convaincant.
- 4e lecture: Boris Vian, Blues pour un chat noir et autres nouvelles que je choisis pour l'item 35 (un livre avec une prostituée). 5 nouvelles (mais seule la première m'a intéressée pour le défi) dans lesquelles on retrouve toute la fantaisie de l'auteur et les thèmes qui lui sont chers: le Jazz, l'Amérique... dans la période d'après-guerre. Lecture très plaisante!
Ma prochaine lecture d'avant la rentrée: comme beaucoup parmi vous, je vais me plonger dans le Monde sans fin de Jancovici et Blain que j'ai offert à mon compagnon à Noël. J'avais aussi prévu de lire l'Eté où tout a fondu de Tiffany Mc Daniel (j'ai beaucoup aimé Betty lu l'an dernier et avais donc acheté sans trop hésiter celuiu-ci, mais vos échos négatifs vont sûrement me faire changer d'avis).
Bonnes lectures!
- Pour l'item 50: Trompeuses apparences, j'ai choisi Révélation brutale, de Louise Penny, 5e livre de la série policière autour de l'inspecteur chef Gamache. Comme dans les précédents ouvrages, l'enquête se déroule à Three Pines et cherche à élucider le mystère autour du meurtre d'un inconnu retrouvé mort dans le bistro du village. Il y sera question entre autres de trésors inestimables cachés dans une cabane dans les bois. Lecture plaisante qui m'a permis de retrouver des personnages attachants.
- Je me suis ensuite plongée dans La Passante du Sans-souci de Kessel dont j'avais lu pour le défi précédent l'Equipage. Je connaissais mal cet auteur et cette deuxième lecture me conforte dans ma première impression d'un style très agréable à lire. Ici, on suit à travers le regard d'un narrateur la déchéance d'Elsa Wiener, allemande réfugiée à Paris alors que dans son pays les horreurs du nazisme débutent. Son époux est prisonnier dans un camp de concentration et elle n'a de cesse de vouloir lui faire parvenir de l'argent pour sa survie, au prix de tous les sacrifices. C'est un très beau texte, avec des personnages fouillés et j'ai à plusieurs reprises pensé à Stefan Zweig pour la richesse psychologique des caractères.
Bien évidemment, il convient pour l'item 35 (un livre dont un personnage est une prostituée), mais aussi pour le 17 (trois a dans le titre), le 38 (un livre avec un enfant ou adolescent), le 20 (un livre dont le titre évoque un personnage décédé), 46 (écoute,): ce serait alors le rôle du narrateur, même s'il fait bien plus que seulement écouter Elsa et Max.
Je pense d'ailleurs stratégiquement le choisir pour ce dernier, pour lequel je n'ai pour le moment pas de titre en tête.
- 3e lecture: Titiou Lecoq, Les grandes oubliées (défi 7, un livre féministe). Il s'agit d'un ouvrage qui démontre que l'invisibilisation des femmes est un choix délibéré de la société patriarcale, et qui redonne toute leur place à quelques figures féminines oubliées. L'ensemble est très documenté et très convaincant.
- 4e lecture: Boris Vian, Blues pour un chat noir et autres nouvelles que je choisis pour l'item 35 (un livre avec une prostituée). 5 nouvelles (mais seule la première m'a intéressée pour le défi) dans lesquelles on retrouve toute la fantaisie de l'auteur et les thèmes qui lui sont chers: le Jazz, l'Amérique... dans la période d'après-guerre. Lecture très plaisante!
Ma prochaine lecture d'avant la rentrée: comme beaucoup parmi vous, je vais me plonger dans le Monde sans fin de Jancovici et Blain que j'ai offert à mon compagnon à Noël. J'avais aussi prévu de lire l'Eté où tout a fondu de Tiffany Mc Daniel (j'ai beaucoup aimé Betty lu l'an dernier et avais donc acheté sans trop hésiter celuiu-ci, mais vos échos négatifs vont sûrement me faire changer d'avis).
Bonnes lectures!
_________________
Notre âme est transitive. Il lui faut un objet, qui l'affecte, comme son complément direct, aussitôt. [Francis Ponge]
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum