- HalybelÉrudit
DesolationRow a écrit:Je ne suis pas forcément favorable à l'uniforme ; je n'ai pas trop d'opinion sur la question, et je pense surtout que c'est une question ultra-marginale. Cela étant, que l'on trouve cette solution a priori complètement idiote et ridicule me paraît étonnant, à une période où l'on voit que les vêtements des élèves posent quand même des tas de problèmes. Je ne sais pas trop ce que cela va donner, mais je ne trouve pas complètement aberrant de tenter une expérimentation sur la question.
De quel genre de "problemes" parles tu ?
- DesolationRowEmpereur
Halybel a écrit:DesolationRow a écrit:Je ne suis pas forcément favorable à l'uniforme ; je n'ai pas trop d'opinion sur la question, et je pense surtout que c'est une question ultra-marginale. Cela étant, que l'on trouve cette solution a priori complètement idiote et ridicule me paraît étonnant, à une période où l'on voit que les vêtements des élèves posent quand même des tas de problèmes. Je ne sais pas trop ce que cela va donner, mais je ne trouve pas complètement aberrant de tenter une expérimentation sur la question.
De quel genre de "problemes" parles tu ?
Les tenues qui provoquent, chaque année, des discussions interminables et un peu ridicules pour savoir si elles sont décentes, inconvenantes, autorisées, tolérées ou interdites, si les hommes peuvent venir en crop top / string apparent et les femmes en abayas.
- BaldredSage
DesolationRow a écrit:Je ne suis pas forcément favorable à l'uniforme ; je n'ai pas trop d'opinion sur la question, et je pense surtout que c'est une question ultra-marginale. Cela étant, que l'on trouve cette solution a priori complètement idiote et ridicule me paraît étonnant, à une période où l'on voit que les vêtements des élèves posent quand même des tas de problèmes. Je ne sais pas trop ce que cela va donner, mais je ne trouve pas complètement aberrant de tenter une expérimentation sur la question.
Attal dit que l'expérimentation donnera lieu a "un suivi scientifique"...
La question de l'uniforme est d'abord, une question idéologique, puis électorale, en doutes-tu ?
- DesolationRowEmpereur
Baldred a écrit:DesolationRow a écrit:Je ne suis pas forcément favorable à l'uniforme ; je n'ai pas trop d'opinion sur la question, et je pense surtout que c'est une question ultra-marginale. Cela étant, que l'on trouve cette solution a priori complètement idiote et ridicule me paraît étonnant, à une période où l'on voit que les vêtements des élèves posent quand même des tas de problèmes. Je ne sais pas trop ce que cela va donner, mais je ne trouve pas complètement aberrant de tenter une expérimentation sur la question.
Attal dit que l'expérimentation donnera lieu a "un suivi scientifique"...
La question de l'uniforme est d'abord, une question idéologique, puis électorale, en doutes-tu ?
C'est possible, c'est probable - mais je ne suis pas certain a priori que ce soit une solution si idiote que cela, et je pense que ce rejet a priori est tout aussi idéologique et politique
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Encore faudrait-il que ce soit une “solution” (et d'ailleurs : la solution de quoi ?)…
Car enfin, la chose est présentée comme une sorte de “rétablissement” correspondant à l'époque (heureuse ?) où régnaient la discipline et le savoir. Mais cette époque (laquelle au fait ? avant en général ?) n'a jamais connu l'uniforme (je sais : à part dans les lycées napoléoniens au début du XIXè) : on portait, à l'école élémentaire des blouses, toutes différentes les unes des autres, et pour ne pas salir les vêtements. Qui plus est, la très grande majorité des élèves en sortaient tôt, ne faisaient pas d'études supérieures et pas nécessairement d'études secondaires (être orienté vers un (ex) CET pour une orientation professionnelle, était-ce une promotion ?)… On me dira qu'ils étaient plus disciplinés : certes ! Lorsque l'on est en apprentissage en usine ou dans les mines vers 16 ans, on reçoit nécessairement une certaine “discipline” : après 13 ans jusque dans les années 30, après 14 ans jusqu'en 59, et encore après 16 ans dans les années 60, voire au début des années 70, les adolescents étaient éduqués au travail et par des méthodes qui n'avaient rien de pédagogique — et pas en collège ou en lycée… Cela se voyait beaucoup moins, c'est certain. La décence ? Dans l'école où j'allais quand j'étais mioche, on recensait en moyenne une “fille mère” (dans l'horrible langage de l'époque) par an : et cela avait baissé par rapport aux années 40 et 50…
Et l'uniforme serait censé résoudre des problèmes actuels ? Il y faudrait une “expérimentation” ? Mais selon quel protocole, pour vérifier quelle théorie ? On fait porter un uniforme à des élèves durant quelques mois, puis on se dit que puisqu'ils ne râlent pas c'est formidable ? Ou on le fait sur 5 ou 6 ans pour voir si cela produit des effets à long terme sur les études ? Comme si un (et un seul) “paramètre” (la tenue uniforme) était a priori un levier principal, ou déterminant pour “discipliner” les élèves, et comme si par ex. le taux d'encadrement, y compris en matière de surveillance, n'avait a priori aucune importance (et ce n'est qu'un paramètre parmi d'autres)… Au mieux, ça ne ferait pas de mal ? La question serait de savoir quel bien c'est susceptible d'apporter et si c'est autre chose qu'un préjugé. Bref, c'est du “sociétal” — le “sociétalisme” général de notre époque — mais du sociétal de la catégorie “c'était mieux avant” et non de la catégorie “ce sera formidable après”.
Comment ne pas voir qu'il s'agit là en réalité de démagogie ? C'est tellement irrationnel et tellement absurde qu'on devrait plutôt se demander comment il peut se faire qu'une pareille idée puisse voir le jour.
Car enfin, la chose est présentée comme une sorte de “rétablissement” correspondant à l'époque (heureuse ?) où régnaient la discipline et le savoir. Mais cette époque (laquelle au fait ? avant en général ?) n'a jamais connu l'uniforme (je sais : à part dans les lycées napoléoniens au début du XIXè) : on portait, à l'école élémentaire des blouses, toutes différentes les unes des autres, et pour ne pas salir les vêtements. Qui plus est, la très grande majorité des élèves en sortaient tôt, ne faisaient pas d'études supérieures et pas nécessairement d'études secondaires (être orienté vers un (ex) CET pour une orientation professionnelle, était-ce une promotion ?)… On me dira qu'ils étaient plus disciplinés : certes ! Lorsque l'on est en apprentissage en usine ou dans les mines vers 16 ans, on reçoit nécessairement une certaine “discipline” : après 13 ans jusque dans les années 30, après 14 ans jusqu'en 59, et encore après 16 ans dans les années 60, voire au début des années 70, les adolescents étaient éduqués au travail et par des méthodes qui n'avaient rien de pédagogique — et pas en collège ou en lycée… Cela se voyait beaucoup moins, c'est certain. La décence ? Dans l'école où j'allais quand j'étais mioche, on recensait en moyenne une “fille mère” (dans l'horrible langage de l'époque) par an : et cela avait baissé par rapport aux années 40 et 50…
Et l'uniforme serait censé résoudre des problèmes actuels ? Il y faudrait une “expérimentation” ? Mais selon quel protocole, pour vérifier quelle théorie ? On fait porter un uniforme à des élèves durant quelques mois, puis on se dit que puisqu'ils ne râlent pas c'est formidable ? Ou on le fait sur 5 ou 6 ans pour voir si cela produit des effets à long terme sur les études ? Comme si un (et un seul) “paramètre” (la tenue uniforme) était a priori un levier principal, ou déterminant pour “discipliner” les élèves, et comme si par ex. le taux d'encadrement, y compris en matière de surveillance, n'avait a priori aucune importance (et ce n'est qu'un paramètre parmi d'autres)… Au mieux, ça ne ferait pas de mal ? La question serait de savoir quel bien c'est susceptible d'apporter et si c'est autre chose qu'un préjugé. Bref, c'est du “sociétal” — le “sociétalisme” général de notre époque — mais du sociétal de la catégorie “c'était mieux avant” et non de la catégorie “ce sera formidable après”.
Comment ne pas voir qu'il s'agit là en réalité de démagogie ? C'est tellement irrationnel et tellement absurde qu'on devrait plutôt se demander comment il peut se faire qu'une pareille idée puisse voir le jour.
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Si tu vales valeo.
- celitianSage
Pour avoir eu l'occasion de travailler dans un lycée hôtelier public, l'uniforme n'améliorait malheureusement pas le travail des élèves, peu de difficultés pour le respect de la tenue.
Le gros problème était le coût pour les familles qui n'avaient pas les moyens d'acheter plusieurs changes.
Le gros problème était le coût pour les familles qui n'avaient pas les moyens d'acheter plusieurs changes.
- HalybelÉrudit
epekeina.tes.ousias a écrit:Encore faudrait-il que ce soit une “solution” (et d'ailleurs : la solution de quoi ?)…
Car enfin, la chose est présentée comme une sorte de “rétablissement” correspondant à l'époque (heureuse ?) où régnaient la discipline et le savoir. Mais cette époque (laquelle au fait ? avant en général ?) n'a jamais connu l'uniforme (je sais : à part dans les lycées napoléoniens au début du XIXè) : on portait, à l'école élémentaire des blouses, toutes différentes les unes des autres, et pour ne pas salir les vêtements. Qui plus est, la très grande majorité des élèves en sortaient tôt, ne faisaient pas d'études supérieures et pas nécessairement d'études secondaires (être orienté vers un (ex) CET pour une orientation professionnelle, était-ce une promotion ?)… On me dira qu'ils étaient plus disciplinés : certes ! Lorsque l'on est en apprentissage en usine ou dans les mines vers 16 ans, on reçoit nécessairement une certaine “discipline” : après 13 ans jusque dans les années 30, après 14 ans jusqu'en 59, et encore après 16 ans dans les années 60, voire au début des années 70, les adolescents étaient éduqués au travail et par des méthodes qui n'avaient rien de pédagogique — et pas en collège ou en lycée… Cela se voyait beaucoup moins, c'est certain. La décence ? Dans l'école où j'allais quand j'étais mioche, on recensait en moyenne une “fille mère” (dans l'horrible langage de l'époque) par an : et cela avait baissé par rapport aux années 40 et 50…
Et l'uniforme serait censé résoudre des problèmes actuels ? Il y faudrait une “expérimentation” ? Mais selon quel protocole, pour vérifier quelle théorie ? On fait porter un uniforme à des élèves durant quelques mois, puis on se dit que puisqu'ils ne râlent pas c'est formidable ? Ou on le fait sur 5 ou 6 ans pour voir si cela produit des effets à long terme sur les études ? Comme si un (et un seul) “paramètre” (la tenue uniforme) était a priori un levier principal, ou déterminant pour “discipliner” les élèves, et comme si par ex. le taux d'encadrement, y compris en matière de surveillance, n'avait a priori aucune importance (et ce n'est qu'un paramètre parmi d'autres)… Au mieux, ça ne ferait pas de mal ? La question serait de savoir quel bien c'est susceptible d'apporter et si c'est autre chose qu'un préjugé. Bref, c'est du “sociétal” — le “sociétalisme” général de notre époque — mais du sociétal de la catégorie “c'était mieux avant” et non de la catégorie “ce sera formidable après”.
Comment ne pas voir qu'il s'agit là en réalité de démagogie ? C'est tellement irrationnel et tellement absurde qu'on devrait plutôt se demander comment il peut se faire qu'une pareille idée puisse voir le jour.
Et du coup ils vont fournir les uniformes aux profs ?
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Je soigne ma dyslexie pardon si elle ressort trop parfois.
Le téléphone ne m’aide pas.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
Halybel a écrit:Et du coup ils vont fournir les uniformes aux profs ?
Des toges. Avec des pins pour indiquer les grades. Et pour les universitaires côté lettres, toge jonquille avec rangées d'hermine et tout le tintouin.
Si tout se passe comme prévu, on devrait voir apparaître, d'ici dix ou quinze ans, une armada de nouveaux comédiens tous plus géniaux les uns que les autres.
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Si tu vales valeo.
- LemmyKHabitué du forum
Je voudrais celui-ci.Halybel a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:Encore faudrait-il que ce soit une “solution” (et d'ailleurs : la solution de quoi ?)…
Car enfin, la chose est présentée comme une sorte de “rétablissement” correspondant à l'époque (heureuse ?) où régnaient la discipline et le savoir. Mais cette époque (laquelle au fait ? avant en général ?) n'a jamais connu l'uniforme (je sais : à part dans les lycées napoléoniens au début du XIXè) : on portait, à l'école élémentaire des blouses, toutes différentes les unes des autres, et pour ne pas salir les vêtements. Qui plus est, la très grande majorité des élèves en sortaient tôt, ne faisaient pas d'études supérieures et pas nécessairement d'études secondaires (être orienté vers un (ex) CET pour une orientation professionnelle, était-ce une promotion ?)… On me dira qu'ils étaient plus disciplinés : certes ! Lorsque l'on est en apprentissage en usine ou dans les mines vers 16 ans, on reçoit nécessairement une certaine “discipline” : après 13 ans jusque dans les années 30, après 14 ans jusqu'en 59, et encore après 16 ans dans les années 60, voire au début des années 70, les adolescents étaient éduqués au travail et par des méthodes qui n'avaient rien de pédagogique — et pas en collège ou en lycée… Cela se voyait beaucoup moins, c'est certain. La décence ? Dans l'école où j'allais quand j'étais mioche, on recensait en moyenne une “fille mère” (dans l'horrible langage de l'époque) par an : et cela avait baissé par rapport aux années 40 et 50…
Et l'uniforme serait censé résoudre des problèmes actuels ? Il y faudrait une “expérimentation” ? Mais selon quel protocole, pour vérifier quelle théorie ? On fait porter un uniforme à des élèves durant quelques mois, puis on se dit que puisqu'ils ne râlent pas c'est formidable ? Ou on le fait sur 5 ou 6 ans pour voir si cela produit des effets à long terme sur les études ? Comme si un (et un seul) “paramètre” (la tenue uniforme) était a priori un levier principal, ou déterminant pour “discipliner” les élèves, et comme si par ex. le taux d'encadrement, y compris en matière de surveillance, n'avait a priori aucune importance (et ce n'est qu'un paramètre parmi d'autres)… Au mieux, ça ne ferait pas de mal ? La question serait de savoir quel bien c'est susceptible d'apporter et si c'est autre chose qu'un préjugé. Bref, c'est du “sociétal” — le “sociétalisme” général de notre époque — mais du sociétal de la catégorie “c'était mieux avant” et non de la catégorie “ce sera formidable après”.
Comment ne pas voir qu'il s'agit là en réalité de démagogie ? C'est tellement irrationnel et tellement absurde qu'on devrait plutôt se demander comment il peut se faire qu'une pareille idée puisse voir le jour.
Et du coup ils vont fournir les uniformes aux profs ?
https://www.antikcostume.com/general-de-division-habit-de-grand-uniforme-a1216.htm
- HalybelÉrudit
LemmyK a écrit:Je voudrais celui-ci.Halybel a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:Encore faudrait-il que ce soit une “solution” (et d'ailleurs : la solution de quoi ?)…
Car enfin, la chose est présentée comme une sorte de “rétablissement” correspondant à l'époque (heureuse ?) où régnaient la discipline et le savoir. Mais cette époque (laquelle au fait ? avant en général ?) n'a jamais connu l'uniforme (je sais : à part dans les lycées napoléoniens au début du XIXè) : on portait, à l'école élémentaire des blouses, toutes différentes les unes des autres, et pour ne pas salir les vêtements. Qui plus est, la très grande majorité des élèves en sortaient tôt, ne faisaient pas d'études supérieures et pas nécessairement d'études secondaires (être orienté vers un (ex) CET pour une orientation professionnelle, était-ce une promotion ?)… On me dira qu'ils étaient plus disciplinés : certes ! Lorsque l'on est en apprentissage en usine ou dans les mines vers 16 ans, on reçoit nécessairement une certaine “discipline” : après 13 ans jusque dans les années 30, après 14 ans jusqu'en 59, et encore après 16 ans dans les années 60, voire au début des années 70, les adolescents étaient éduqués au travail et par des méthodes qui n'avaient rien de pédagogique — et pas en collège ou en lycée… Cela se voyait beaucoup moins, c'est certain. La décence ? Dans l'école où j'allais quand j'étais mioche, on recensait en moyenne une “fille mère” (dans l'horrible langage de l'époque) par an : et cela avait baissé par rapport aux années 40 et 50…
Et l'uniforme serait censé résoudre des problèmes actuels ? Il y faudrait une “expérimentation” ? Mais selon quel protocole, pour vérifier quelle théorie ? On fait porter un uniforme à des élèves durant quelques mois, puis on se dit que puisqu'ils ne râlent pas c'est formidable ? Ou on le fait sur 5 ou 6 ans pour voir si cela produit des effets à long terme sur les études ? Comme si un (et un seul) “paramètre” (la tenue uniforme) était a priori un levier principal, ou déterminant pour “discipliner” les élèves, et comme si par ex. le taux d'encadrement, y compris en matière de surveillance, n'avait a priori aucune importance (et ce n'est qu'un paramètre parmi d'autres)… Au mieux, ça ne ferait pas de mal ? La question serait de savoir quel bien c'est susceptible d'apporter et si c'est autre chose qu'un préjugé. Bref, c'est du “sociétal” — le “sociétalisme” général de notre époque — mais du sociétal de la catégorie “c'était mieux avant” et non de la catégorie “ce sera formidable après”.
Comment ne pas voir qu'il s'agit là en réalité de démagogie ? C'est tellement irrationnel et tellement absurde qu'on devrait plutôt se demander comment il peut se faire qu'une pareille idée puisse voir le jour.
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Hâte de voir apparaitre sur ma fiche de paie : budget costume
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- epekeina.tes.ousiasModérateur
La transformation de la prime informatique en prime garde-à-vous y pourvoira.
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- LemmyKHabitué du forum
Le délai de livraison est un peu long, mais je peux patienter quelques mois. Ma retraite sera en juillet 2025.Halybel a écrit:LemmyK a écrit:Je voudrais celui-ci.Halybel a écrit:epekeina.tes.ousias a écrit:Encore faudrait-il que ce soit une “solution” (et d'ailleurs : la solution de quoi ?)…
Car enfin, la chose est présentée comme une sorte de “rétablissement” correspondant à l'époque (heureuse ?) où régnaient la discipline et le savoir. Mais cette époque (laquelle au fait ? avant en général ?) n'a jamais connu l'uniforme (je sais : à part dans les lycées napoléoniens au début du XIXè) : on portait, à l'école élémentaire des blouses, toutes différentes les unes des autres, et pour ne pas salir les vêtements. Qui plus est, la très grande majorité des élèves en sortaient tôt, ne faisaient pas d'études supérieures et pas nécessairement d'études secondaires (être orienté vers un (ex) CET pour une orientation professionnelle, était-ce une promotion ?)… On me dira qu'ils étaient plus disciplinés : certes ! Lorsque l'on est en apprentissage en usine ou dans les mines vers 16 ans, on reçoit nécessairement une certaine “discipline” : après 13 ans jusque dans les années 30, après 14 ans jusqu'en 59, et encore après 16 ans dans les années 60, voire au début des années 70, les adolescents étaient éduqués au travail et par des méthodes qui n'avaient rien de pédagogique — et pas en collège ou en lycée… Cela se voyait beaucoup moins, c'est certain. La décence ? Dans l'école où j'allais quand j'étais mioche, on recensait en moyenne une “fille mère” (dans l'horrible langage de l'époque) par an : et cela avait baissé par rapport aux années 40 et 50…
Et l'uniforme serait censé résoudre des problèmes actuels ? Il y faudrait une “expérimentation” ? Mais selon quel protocole, pour vérifier quelle théorie ? On fait porter un uniforme à des élèves durant quelques mois, puis on se dit que puisqu'ils ne râlent pas c'est formidable ? Ou on le fait sur 5 ou 6 ans pour voir si cela produit des effets à long terme sur les études ? Comme si un (et un seul) “paramètre” (la tenue uniforme) était a priori un levier principal, ou déterminant pour “discipliner” les élèves, et comme si par ex. le taux d'encadrement, y compris en matière de surveillance, n'avait a priori aucune importance (et ce n'est qu'un paramètre parmi d'autres)… Au mieux, ça ne ferait pas de mal ? La question serait de savoir quel bien c'est susceptible d'apporter et si c'est autre chose qu'un préjugé. Bref, c'est du “sociétal” — le “sociétalisme” général de notre époque — mais du sociétal de la catégorie “c'était mieux avant” et non de la catégorie “ce sera formidable après”.
Comment ne pas voir qu'il s'agit là en réalité de démagogie ? C'est tellement irrationnel et tellement absurde qu'on devrait plutôt se demander comment il peut se faire qu'une pareille idée puisse voir le jour.
Et du coup ils vont fournir les uniformes aux profs ?
https://www.antikcostume.com/general-de-division-habit-de-grand-uniforme-a1216.htm
Hâte de voir apparaitre sur ma fiche de paie : budget costume
- DesolationRowEmpereur
epekeina.tes.ousias a écrit:Encore faudrait-il que ce soit une “solution” (et d'ailleurs : la solution de quoi ?)…
Car enfin, la chose est présentée comme une sorte de “rétablissement” correspondant à l'époque (heureuse ?) où régnaient la discipline et le savoir. Mais cette époque (laquelle au fait ? avant en général ?) n'a jamais connu l'uniforme (je sais : à part dans les lycées napoléoniens au début du XIXè) : on portait, à l'école élémentaire des blouses, toutes différentes les unes des autres, et pour ne pas salir les vêtements. Qui plus est, la très grande majorité des élèves en sortaient tôt, ne faisaient pas d'études supérieures et pas nécessairement d'études secondaires (être orienté vers un (ex) CET pour une orientation professionnelle, était-ce une promotion ?)… On me dira qu'ils étaient plus disciplinés : certes ! Lorsque l'on est en apprentissage en usine ou dans les mines vers 16 ans, on reçoit nécessairement une certaine “discipline” : après 13 ans jusque dans les années 30, après 14 ans jusqu'en 59, et encore après 16 ans dans les années 60, voire au début des années 70, les adolescents étaient éduqués au travail et par des méthodes qui n'avaient rien de pédagogique — et pas en collège ou en lycée… Cela se voyait beaucoup moins, c'est certain. La décence ? Dans l'école où j'allais quand j'étais mioche, on recensait en moyenne une “fille mère” (dans l'horrible langage de l'époque) par an : et cela avait baissé par rapport aux années 40 et 50…
Et l'uniforme serait censé résoudre des problèmes actuels ? Il y faudrait une “expérimentation” ? Mais selon quel protocole, pour vérifier quelle théorie ? On fait porter un uniforme à des élèves durant quelques mois, puis on se dit que puisqu'ils ne râlent pas c'est formidable ? Ou on le fait sur 5 ou 6 ans pour voir si cela produit des effets à long terme sur les études ? Comme si un (et un seul) “paramètre” (la tenue uniforme) était a priori un levier principal, ou déterminant pour “discipliner” les élèves, et comme si par ex. le taux d'encadrement, y compris en matière de surveillance, n'avait a priori aucune importance (et ce n'est qu'un paramètre parmi d'autres)… Au mieux, ça ne ferait pas de mal ? La question serait de savoir quel bien c'est susceptible d'apporter et si c'est autre chose qu'un préjugé. Bref, c'est du “sociétal” — le “sociétalisme” général de notre époque — mais du sociétal de la catégorie “c'était mieux avant” et non de la catégorie “ce sera formidable après”.
Comment ne pas voir qu'il s'agit là en réalité de démagogie ? C'est tellement irrationnel et tellement absurde qu'on devrait plutôt se demander comment il peut se faire qu'une pareille idée puisse voir le jour.
me voilà acculé à défendre un truc que je n'ai pas plus envie que cela de défendre Naïvement, je me dis que ça pourrait contribuer à régler les problèmes que j'ai évoqués plus haut, ce qui serait déjà un pas trop mauvais point - et non "discipliner" globalement les élèves. Cela ne me paraît pas tellement absurde, que l'on considère l'uniforme comme un levier parmi d'autres.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
DesolationRow a écrit: me voilà acculé à défendre un truc que je n'ai pas plus envie que cela de défendre Naïvement, je me dis que ça pourrait contribuer à régler les problèmes que j'ai évoqués plus haut, ce qui serait déjà un pas trop mauvais point - et non "discipliner" globalement les élèves. Cela ne me paraît pas tellement absurde, que l'on considère l'uniforme comme un levier parmi d'autres.
Mais comment expliques-tu, si l'on convient de dire qu'uniforme et blouse sont synonymes, que, du temps où l'on mettait des blouses, il y avait régulièrement des jeunes filles qui étaient enceintes vers 14/16 ans ? Tu es certain que la blouse éliminait les problèmes d'indécence, mais tu exclus qu'elle ait eu une influence sur ces grossesses ? Et en ce cas, pourquoi l'uniforme serait-il efficace ? Et sinon, tu n'as pas peur que cela provoque une épidémie de grossesses indésirées chez les mineures ?
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Si tu vales valeo.
- DesolationRowEmpereur
epekeina.tes.ousias a écrit:DesolationRow a écrit: me voilà acculé à défendre un truc que je n'ai pas plus envie que cela de défendre Naïvement, je me dis que ça pourrait contribuer à régler les problèmes que j'ai évoqués plus haut, ce qui serait déjà un pas trop mauvais point - et non "discipliner" globalement les élèves. Cela ne me paraît pas tellement absurde, que l'on considère l'uniforme comme un levier parmi d'autres.
Mais comment expliques-tu, si l'on convient de dire qu'uniforme et blouse sont synonymes, que, du temps où l'on mettait des blouses, il y avait régulièrement des jeunes filles qui étaient enceintes vers 14/16 ans ? Tu es certain que la blouse éliminait les problèmes d'indécence, mais tu exclus qu'elle ait eu une influence sur ces grossesses ? Et en ce cas, pourquoi l'uniforme serait-il efficace ? Et sinon, tu n'as pas peur que cela provoque une épidémie de grossesses indésirées chez les mineures ?
Je me demande quand même où j'ai bien pu écrire que l'uniforme allait régler les problèmes des grossesses non désirées chez les adolescentes
- VinZTDoyen
epekeina.tes.ousias a écrit:DesolationRow a écrit: me voilà acculé à défendre un truc que je n'ai pas plus envie que cela de défendre Naïvement, je me dis que ça pourrait contribuer à régler les problèmes que j'ai évoqués plus haut, ce qui serait déjà un pas trop mauvais point - et non "discipliner" globalement les élèves. Cela ne me paraît pas tellement absurde, que l'on considère l'uniforme comme un levier parmi d'autres.
Mais comment expliques-tu, si l'on convient de dire qu'uniforme et blouse sont synonymes, que, du temps où l'on mettait des blouses, il y avait régulièrement des jeunes filles qui étaient enceintes vers 14/16 ans ? Tu es certain que la blouse éliminait les problèmes d'indécence, mais tu exclus qu'elle ait eu une influence sur ces grossesses ? Et en ce cas, pourquoi l'uniforme serait-il efficace ? Et sinon, tu n'as pas peur que cela provoque une épidémie de grossesses indésirées chez les mineures ?
Parce que, c'est bien connu, mademoiselle shunte les blouses.
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« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- PrezboGrand Maître
epekeina.tes.ousias a écrit:
Mais comment expliques-tu, si l'on convient de dire qu'uniforme et blouse sont synonymes, que, du temps où l'on mettait des blouses, il y avait régulièrement des jeunes filles qui étaient enceintes vers 14/16 ans ? Tu es certain que la blouse éliminait les problèmes d'indécence, mais tu exclus qu'elle ait eu une influence sur ces grossesses ? Et en ce cas, pourquoi l'uniforme serait-il efficace ? Et sinon, tu n'as pas peur que cela provoque une épidémie de grossesses indésirées chez les mineures ?
Alors, sur la manière dont elles parvenaient à devenir enceinte, je crois que j'ai approximativement une idée. De là à dire que c'était la faute de la blouse, je suis plus perplexe.
- BaldredSage
DesolationRow a écrit:Baldred a écrit:DesolationRow a écrit:Je ne suis pas forcément favorable à l'uniforme ; je n'ai pas trop d'opinion sur la question, et je pense surtout que c'est une question ultra-marginale. Cela étant, que l'on trouve cette solution a priori complètement idiote et ridicule me paraît étonnant, à une période où l'on voit que les vêtements des élèves posent quand même des tas de problèmes. Je ne sais pas trop ce que cela va donner, mais je ne trouve pas complètement aberrant de tenter une expérimentation sur la question.
Attal dit que l'expérimentation donnera lieu a "un suivi scientifique"...
La question de l'uniforme est d'abord, une question idéologique, puis électorale, en doutes-tu ?
C'est possible, c'est probable - mais je ne suis pas certain a priori que ce soit une solution si idiote que cela, et je pense que ce rejet a priori est tout aussi idéologique et politique
Oui, mais je ne suis pas ministre, et j'ai porté plusieurs uniformes.
L'uniforme scolaire est un retour vers... rien.
- gaisouNiveau 8
Bonjour, en martinique, l'uniforme ( le plus souvent un polo ou tee-shirt aux couleurs et logo de l'établissement, pantalon jean ou tissu / ou jupe au choix pour les filles) est très répandu même au lycée. Ça ne règle en rien la question de la discipline ou du travail, mais est beaucoup apprécié par les parents ( réduit le budget achat de vêtements autres que scolaires, et pas de perte de temps le matin à décider pour la tenue du jour). Ça règle aussi le problème des tenues "peu décentes", donc ça plaît aussi bien aux parents qu'aux enseignants. Autre atout : en sortie scolaire on repére et on gère plus facilement nos élèves. Dans la rue, hors établissement, si un élève avait l'idée saugrenue de s'en prendre à un passant, il faudrait d'abord qu'il aille se changer car le passant peut au moins identifier son établissement grâce à son uniforme. Par ailleurs, cela permet aussi plus facilement de repérer un "intrus" dans l'établissement.
- VinZTDoyen
Je complète les propos de Grisou : ça ne règle aucun des problèmes que nous n'avons pas ici (ceux dont les gazettes hexagonales nous rebattent les oreilles périodiquement). Ça simplifie la vie des parents (j'en suis un), un peu celle de la vie scolaire (encore que … les polos logotés étant en vente libre chez le « syrien » du coin, n'importe qui peut s'en procurer un) mais n'empêche ni le harcèlement, ni ne gomme les distinctions sociales. Certains établissements (surtout des lycées) n'imposent d'ailleurs aucun uniforme et ne s'en portent ni mieux ni plus mal.
Bref, ça a tout du non-sujet, mais permet à notre cher ministre de se forger — à l'instar de ses positions sur le redoublement et son « choc des savoirs » — une image médiatique (« aucun tabou », etc) et de se constituer un fan-club qui lui sera utile lorsque son ambition le poussera à quitter Grenelle pour d'autres horizons.
Bref, ça a tout du non-sujet, mais permet à notre cher ministre de se forger — à l'instar de ses positions sur le redoublement et son « choc des savoirs » — une image médiatique (« aucun tabou », etc) et de se constituer un fan-club qui lui sera utile lorsque son ambition le poussera à quitter Grenelle pour d'autres horizons.
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- gregforeverGrand sage
Personnellement l uniforme risque de freiner ma (re) connaissance des élèves. En début d année je m appuie souvent sur leur style vestimentaire (parfois très "unique") pour apprendre leur nom.
- VinZTDoyen
Ah ça, il y a un côté pingouin-sur-la-banquise indéniable, en effetgregforever a écrit:Personnellement l uniforme risque de freiner ma (re) connaissance des élèves. En début d année je m appuie souvent sur leur style vestimentaire (parfois très "unique") pour apprendre leur nom.
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- ben2510Expert spécialisé
epekeina.tes.ousias a écrit:DesolationRow a écrit: me voilà acculé à défendre un truc que je n'ai pas plus envie que cela de défendre Naïvement, je me dis que ça pourrait contribuer à régler les problèmes que j'ai évoqués plus haut, ce qui serait déjà un pas trop mauvais point - et non "discipliner" globalement les élèves. Cela ne me paraît pas tellement absurde, que l'on considère l'uniforme comme un levier parmi d'autres.
Mais comment expliques-tu, si l'on convient de dire qu'uniforme et blouse sont synonymes, que, du temps où l'on mettait des blouses, il y avait régulièrement des jeunes filles qui étaient enceintes vers 14/16 ans ? Tu es certain que la blouse éliminait les problèmes d'indécence, mais tu exclus qu'elle ait eu une influence sur ces grossesses ? Et en ce cas, pourquoi l'uniforme serait-il efficace ? Et sinon, tu n'as pas peur que cela provoque une épidémie de grossesses indésirées chez les mineures ?
Il me semble qu'il y a ici une certaine confusion entre uniforme et ceinture de chasteté (je déconseille une recherche google images aux âmes sensibles, il y a eu de gros "progrès" depuis le Moyen-Âge).
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On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- KeaFidèle du forum
VinZT a écrit:
Parce que, c'est bien connu, mademoiselle shunte les blouses.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
DesolationRow a écrit:Je me demande quand même où j'ai bien pu écrire que l'uniforme allait régler les problèmes des grossesses non désirées chez les adolescentes
En réalité, je pensais réfuter ton assertion : pas de raison d'exclure a priori l'efficacité.
Or du temps où blouse il y avait, jeunes filles enceintes il y avait. Donc l'influence de la tenue sur l'usage du corps est douteuse. À moins de dire que blouse n'est pas uniforme, ou qu'éliminer les croptops (par ex.) serait le point, l'hypothèse est fort douteuse : il y a bien des raisons de penser que c'est improbable.
Ou encore, imposer un uniforme dans l'espoir d'éliminer une "indécence" (par ailleurs fort douteuse) à 12 millions d'élèves scolarisés a beaucoup plus de chance de relever d'une lubie irrationnelle et dénuée d'intérêt (entre autres choses au regard de réformer et refinancer le planning familial, d'imposer que les heures d'éducation à la sexualité mise au programme soient réellement faites, de recruter des infirmières, etc.) que de présenter quelque degré de rationalité ou de raison.
Je n'ai rien contre les gadgets, mais les lubies idéologiques et les coups de comm' des ministres ont au moins un effet néfaste : détourner l'attention de la réalité et passer du temps à des machins qui vont prendre du temps, coûter de l'énergie et ne servir à rien. Un exemple ? L'usage du smartphone est interdit aux élèves dans les écoles et les établissements. À part imposer aux profs de faire la chasse aux portables souvent sans avoir une chance raisonnable de l'emporter, cela ne fait que déplacer le problème. Un uniforme, ce sera la même chose : il y a mille et une manières de détourner la chose...
- BaldredSage
C'est d'ailleurs tout le problème de la com' comme unique moyen de gouvernance, en particulier dans l'EN. Ce n'est pas qu'il soit impossible d'en discuter, mais c'est juste inutile. Combien de temps avons nous ici glosé sur le Pacte à partir de peu de choses avant de recevoir un truc tout ficelé qui merdoie. Les dernières attaques : classes de niveau, redoublements, et nous revoila repartis à calculer, mesurer, étalonner ce qui poudroie encore au loin. La discussion sur l'uniforme a déjà eu lieu et ne verdoie plus qu'à quelques yeux très vite fatigués d'une inanité de plus.
Ces débats nous devrions les avoir nous comme questions de métier, et non comme os donnés à ronger à la droite décomplexée ( la gauche ? quelle gauche ?). Comme professionnels nous ne disons RIEN, nulle part. Et certains de ces os risquent de nous rester durablement en travers de la gorge
"Baldred, votre 3e classée GFJYU65687 à l'ATP (Attendus terminaux Pédagogiques) a obtenu au brevet un score de moins 13% par rapport à l'échantillon standard normalisé, la parole est à votre avocat"
Ces débats nous devrions les avoir nous comme questions de métier, et non comme os donnés à ronger à la droite décomplexée ( la gauche ? quelle gauche ?). Comme professionnels nous ne disons RIEN, nulle part. Et certains de ces os risquent de nous rester durablement en travers de la gorge
"Baldred, votre 3e classée GFJYU65687 à l'ATP (Attendus terminaux Pédagogiques) a obtenu au brevet un score de moins 13% par rapport à l'échantillon standard normalisé, la parole est à votre avocat"
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