- JfLeBNiveau 3
j’ai été prévenu par ma gestionnaire et j’ai reçu par mail un arrêté de classement où tout le détail du calcul est précisé. iprof est à jour et ça rapporte des points pour les mouvements inter.
- SergeGakpéNiveau 1
JfLeB a écrit:BendingLight a écrit:Bonjour,
Est-ce que parmi vous certains stagiaires de l'académie de Paris qui avaient de l'ancienneté ont "déjà" été (re)classés?
Bonsoir,
Oui en ce qui me concerne. J'ai eu mon nouvel échelon début novembre, j'attends juste que le salaire suive...
Idem mais sur Aix-Marseille
- MadaaaaaaaaaameNiveau 2
Quelqu'un de l'académie de Lyon a-t-il eu son reclassement ?
- valleExpert spécialisé
Dans mon académie, et au moins dans une 2e, les arrêtés de promotion d'échelon sont déjà parus (au moins partiellement). Il se peut que les rectorats s'occupent en même temps du classement initial des stagiaires et des promotions, et qu'il y ait une volonté de faire les classements "tôt" dans l'année scolaire.
- JfLeBNiveau 3
Mathador a écrit:Début novembre ça me semble tôt, je pense que c'est sur i-Prof.
Pas que sur iprof, j’ai reçu mon arrêté de classement avec mon nouvel échelon et l’ancienneté dans celui-ci. Ainsi que tout le détail du calcul qui a permis le classement.
Après nous ne sommes que 6 stagiaires en physique chimie sur Paris, ça explique peut être cette étonnante rapidité
- valleExpert spécialisé
Pour les opérations liées au classement des stagiaires, il faut faire attention au corps : à ma connaissance, le ministère gère directement les agrégés, le calendrier est donc détaché de celui de chacun des rectorats.
- JfLeBNiveau 3
valle a écrit:Dans mon académie, et au moins dans une 2e, les arrêtés de promotion d'échelon sont déjà parus (au moins partiellement). Il se peut que les rectorats s'occupent en même temps du classement initial des stagiaires et des promotions, et qu'il y ait une volonté de faire les classements "tôt" dans l'année scolaire.
Il y a peut-être une volonté d’aller vite pour garder les stagiaires qui ont eu une vie avant l’EN et qui ont l’habitude d’aller voir ailleurs…
- MC311Niveau 10
Le changement d'échelon rapporte des points pour l'inter si la date d'effet est au plus tard le 31/08/2023.JfLeB a écrit: j’ai été prévenu par ma gestionnaire et j’ai reçu par mail un arrêté de classement où tout le détail du calcul est précisé. iprof est à jour et ça rapporte des points pour les mouvements inter.
- valleExpert spécialisé
Les cas dont je parle sont des avancements d'échelon, non de classement initial. Je pense tout simplement que les rectorats essaient de faire ça rapidement, c'est tout...JfLeB a écrit:valle a écrit:Dans mon académie, et au moins dans une 2e, les arrêtés de promotion d'échelon sont déjà parus (au moins partiellement). Il se peut que les rectorats s'occupent en même temps du classement initial des stagiaires et des promotions, et qu'il y ait une volonté de faire les classements "tôt" dans l'année scolaire.
Il y a peut-être une volonté d’aller vite pour garder les stagiaires qui ont eu une vie avant l’EN et qui ont l’habitude d’aller voir ailleurs…
- valleExpert spécialisé
Pas pour le classement des stagiaires (et c'est le cas vu le fil) : c'est le 1er sept.MC311 a écrit:Le changement d'échelon rapporte des points pour l'inter si la date d'effet est au plus tard le 31/08/2023.JfLeB a écrit: j’ai été prévenu par ma gestionnaire et j’ai reçu par mail un arrêté de classement où tout le détail du calcul est précisé. iprof est à jour et ça rapporte des points pour les mouvements inter.
- JfLeBNiveau 3
Tout à fait, date de classement au 1er septembre 2023, et ça compte bien dans mon barème pour l’inter.valle a écrit:Pas pour le classement des stagiaires (et c'est le cas vu le fil) : c'est le 1er sept.MC311 a écrit:Le changement d'échelon rapporte des points pour l'inter si la date d'effet est au plus tard le 31/08/2023.JfLeB a écrit: j’ai été prévenu par ma gestionnaire et j’ai reçu par mail un arrêté de classement où tout le détail du calcul est précisé. iprof est à jour et ça rapporte des points pour les mouvements inter.
- BendingLightNiveau 5
JfLeB a écrit: j’ai été prévenu par ma gestionnaire et j’ai reçu par mail un arrêté de classement où tout le détail du calcul est précisé. iprof est à jour et ça rapporte des points pour les mouvements inter.
D'accord merci! moi j'ai fait le dossier très tôt mais pour le moment pas de nouvelles...
- HildeNiveau 6
Bonjour à tous,
Je me permets de vous demander conseil car je ne sais pas trop à qui m'adresser. Je suis stagiaire dans l'académie de Versailles (qui n'est pas mon académie d'origine). Depuis la rentrée des vacances de Noël, ça ne va pas. Je suis épuisée. Je n'ai pas réussi à récupérer pendant les vacances. J'ai coupé complètement avec le travail pendant 5 jours, mais sans arriver à vraiment penser à autre chose ; puis j'ai corrigé des copies, travaillé sur le mémoire que nous demande l'INSPE ; puis j'ai été malade. Je n'ai pas véritablement pris d'avance sur ma préparation de cours, et là je suis dans le jus... Je me disais que ça irait puisque j'aurais récupéré de l'énergie, sauf que non. J'ai l'impression de n'avoir jamais été aussi fatiguée de ma vie. Le matin je me lève et je me dis qu'il me reste x heures à faire avant de pouvoir me recoucher le soir ; ce weekend je dois préparer mes cours de la semaine prochaine (où, en plus, je reçois la visite conseil de ma tutrice INSPE) mais je n'y arrive plus...même le weekend je me lève le matin avec une boule dans le ventre à l'idée de devoir encore travailler, travailler, travailler... Je ne connais pas grand monde dans la région car je viens d'arriver, ça ne m'aide pas à me changer les idées.
A qui en parler ? Mon tuteur dans mon lycée est sympa, mais il me met une certaine pression (lui-même formateur à l'INSPE, il attend des cours pédagogiquement assez aboutis). Est-ce une bonne idée de lui dire que je me sens vraiment en difficulté ?
Je me permets de vous demander conseil car je ne sais pas trop à qui m'adresser. Je suis stagiaire dans l'académie de Versailles (qui n'est pas mon académie d'origine). Depuis la rentrée des vacances de Noël, ça ne va pas. Je suis épuisée. Je n'ai pas réussi à récupérer pendant les vacances. J'ai coupé complètement avec le travail pendant 5 jours, mais sans arriver à vraiment penser à autre chose ; puis j'ai corrigé des copies, travaillé sur le mémoire que nous demande l'INSPE ; puis j'ai été malade. Je n'ai pas véritablement pris d'avance sur ma préparation de cours, et là je suis dans le jus... Je me disais que ça irait puisque j'aurais récupéré de l'énergie, sauf que non. J'ai l'impression de n'avoir jamais été aussi fatiguée de ma vie. Le matin je me lève et je me dis qu'il me reste x heures à faire avant de pouvoir me recoucher le soir ; ce weekend je dois préparer mes cours de la semaine prochaine (où, en plus, je reçois la visite conseil de ma tutrice INSPE) mais je n'y arrive plus...même le weekend je me lève le matin avec une boule dans le ventre à l'idée de devoir encore travailler, travailler, travailler... Je ne connais pas grand monde dans la région car je viens d'arriver, ça ne m'aide pas à me changer les idées.
A qui en parler ? Mon tuteur dans mon lycée est sympa, mais il me met une certaine pression (lui-même formateur à l'INSPE, il attend des cours pédagogiquement assez aboutis). Est-ce une bonne idée de lui dire que je me sens vraiment en difficulté ?
- BAILLEULNiveau 2
Salut
L'urgence à mon avis est de ... prendre le taureau par les cornes c'est-à-dire : affronter la réalité de la situation !
Sinon la situation risque de s'aggraver, s'enkyster et devenir invivable (ce qu'elle est presque déjà à te lire ...)
Ce que je te conseillerais donc :
- expliquer à tes tuteur et tutrice que tu es "dans le jus", que tu es débordée car année de stage + dossier inspe + tout à faire (rassure-toi c'est le cas de moult stagiaires même si la méthode coué peut malheureusement régner) et que les vacances n'ont pas pu arranger les choses car tu n'as pas récupéré mais tout l'inverse : tête encore plus sous l'eau et maladie. Ils devraient être bienveillants et t'aider.
- gérer l'urgence, c'est-à-dire les 2 à 3 prochaines semaines de cours à assurer, en te faisant dépanner par des collègues et/ou en t'aidant de manuels. Car cela semble clair : il te faut un moratoire de quelques semaines pour retrouver un rythme plus sain et davantage maîtrisé. Donc te faire dépanner et trouver du temps jusque fin janvier pour préparer tes cours jusqu'aux vacances de février et enfin arrêter d'être toujours au jour le jour dans la prépa des cours, ce qui semble t'épuiser.
- et aux prochaines vacances, en espérant que tu ne tombes pas malade : tu coupes complètement une semaine et tu fais 100% autre chose ; tu utilises l'autre semaine pour préparer tes cours pour les deux à trois semaines qui suivent la rentrée
Bon courage et ne fais pas l'autruche ;-)
L'urgence à mon avis est de ... prendre le taureau par les cornes c'est-à-dire : affronter la réalité de la situation !
Sinon la situation risque de s'aggraver, s'enkyster et devenir invivable (ce qu'elle est presque déjà à te lire ...)
Ce que je te conseillerais donc :
- expliquer à tes tuteur et tutrice que tu es "dans le jus", que tu es débordée car année de stage + dossier inspe + tout à faire (rassure-toi c'est le cas de moult stagiaires même si la méthode coué peut malheureusement régner) et que les vacances n'ont pas pu arranger les choses car tu n'as pas récupéré mais tout l'inverse : tête encore plus sous l'eau et maladie. Ils devraient être bienveillants et t'aider.
- gérer l'urgence, c'est-à-dire les 2 à 3 prochaines semaines de cours à assurer, en te faisant dépanner par des collègues et/ou en t'aidant de manuels. Car cela semble clair : il te faut un moratoire de quelques semaines pour retrouver un rythme plus sain et davantage maîtrisé. Donc te faire dépanner et trouver du temps jusque fin janvier pour préparer tes cours jusqu'aux vacances de février et enfin arrêter d'être toujours au jour le jour dans la prépa des cours, ce qui semble t'épuiser.
- et aux prochaines vacances, en espérant que tu ne tombes pas malade : tu coupes complètement une semaine et tu fais 100% autre chose ; tu utilises l'autre semaine pour préparer tes cours pour les deux à trois semaines qui suivent la rentrée
Bon courage et ne fais pas l'autruche ;-)
- DerborenceModérateur
D'après ce que tu as écrit, l'urgence me semble de consulter un médecin. Il faut que tu lui expliques ce que tu viens d'écrire. Bon courage.
_________________
"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- BAILLEULNiveau 2
En relisant ma réponse, je relisais ton message et donc apparemment tu avais déjà coupé 5 jours à Noël, sans succès.
Cette fois, pour ne pas répéter la même erreur, réfléchis à ce qui te permettra REELLEMENT de couper et de penser à tout sauf à ton activité pro.
Si besoin, tu coupes 10 jours / 14 et pas 5 jours. Mieux vaut être à fond 4j en ayant bien récupéré que 9 jours mi-figue mi-raisin car ta coupure a été trop courte.
Et si ton cadre de vie pro actuel ne te permet pas de souffler, change d'air pendant le nombre de jours nécessaires ! finalement au sens propre comme au figuré ;-)
PS : j'ai lu entretemps le conseil de Derborence. Effectivement, si à court terme tu ne trouves aucune solution pour gagner du temps / avoir un moratoire, la seule qu'il restera sera d'être arrêtée le temps qu'il faudra pour repartir avec plus de contrôle et de sérénité.
Cette fois, pour ne pas répéter la même erreur, réfléchis à ce qui te permettra REELLEMENT de couper et de penser à tout sauf à ton activité pro.
Si besoin, tu coupes 10 jours / 14 et pas 5 jours. Mieux vaut être à fond 4j en ayant bien récupéré que 9 jours mi-figue mi-raisin car ta coupure a été trop courte.
Et si ton cadre de vie pro actuel ne te permet pas de souffler, change d'air pendant le nombre de jours nécessaires ! finalement au sens propre comme au figuré ;-)
PS : j'ai lu entretemps le conseil de Derborence. Effectivement, si à court terme tu ne trouves aucune solution pour gagner du temps / avoir un moratoire, la seule qu'il restera sera d'être arrêtée le temps qu'il faudra pour repartir avec plus de contrôle et de sérénité.
- JennyMédiateur
Derborence a écrit:D'après ce que tu as écrit, l'urgence me semble de consulter un médecin. Il faut que tu lui expliques ce que tu viens d'écrire. Bon courage.
+1.
Ce type d'épuisement n'est pas rare en année de stage, prends soin de toi.
- JfLeBNiveau 3
Bonjour,
Ton sentiment est tout à fait normal. L'année de stage est épuisante moralement et physiquement (mais le métier l'est aussi). Les vacances de Noel ne sont pas reposantes. Moi non plus je n'ai pas réussi à déconnecter pendant les vacances. Je n'ai rien fait la première semaine, mais tous les soirs j'ai pensé à mes élèves, à mes classes, à tout ce qu'il me reste à faire d'ici la fin de l'année, à l'écrit réflexif qu'il faut faire pour l'INSPE (d'ailleurs si quelqu'un a des idées, je suis preneur), etc... Donc tu n'es pas tout seule dans ce cas, je crois que c'est général. N'hésite pas à en parler à ton tuteur ou à tes collègues d'autres matières. Ma tutrice a toujours été là, surtout quand juste avant les vacances de Toussaint je lui ai envoyé un mail pour lui dire que j'arrêtais tout !!! Elle a su me remobiliser et je suis toujours là aujourd'hui
Je me mets beaucoup de pression. J'ai deux classes de troisièmes (j'enseigne la physique chimie) et comme ils ont le brevet à la fin de l'année, je me suis mis tout seul la pression pour qu'ils réussissent. Ma collègue qui avait toutes les autres classes de troisièmes est en dispo depuis les vacances de Noel. Elle est remplacé par un contractuel totalement débutant. A nous deux nous avons toutes les classes de troisièmes. Je commence à stresser et à angoisser (ce n'était pas ma tutrice qui est dans un autre établissement, mais elle était un sacré soutien pour moi). Je développe des symptômes de stress (douleurs au sternum, muscles du dos contractés et douloureux au niveau des épaules, etc...). Je stresse à mort pour l'inspection de titularisation, la visite conseil s'était très très mal passée, et je ne peux être inspecté qu'avec ma classe difficile (la seule où j'ai du temps après). Je ne sais pas dans quel état je vais être le jour J.
J'ai des difficultés avec une de mes classes. Je n'ai pas hésité à lancer un SOS à mes collègues de cette classe et lundi je vais en discuter 1 heure avec la prof de français. La prof d'anglais a aussi répondu à mon appel à l'aide. Ce n'est pas catastrophique, mais j'ai l'impression de perdre mes élèves au fur et à mesure que l'année avance. Ça bavarde beaucoup, vraiment et la confiance (réciproque) s'étiole petit à petit. Au conseil de classe je me suis rendu compte que les élèves se comportaient de la même façon avec les autres profs, ce n'est pas donc pas que moi. Il n'empêche que je suis tendu avec cette classe (ce sont des troisièmes). Avec mon autre classe de troisième c'est totalement différent. Je plaisante avec eux, je suis détendu et j'ai l'impression d'intéresser de plus en plus d'élèves.
Courage, nous sommes tous dans la même galère, tu n'es pas toute seule (je ne sais pas si ça peut te rassurer), on va s'en sortir. Les vacances c'est dans 4 semaines
Ton sentiment est tout à fait normal. L'année de stage est épuisante moralement et physiquement (mais le métier l'est aussi). Les vacances de Noel ne sont pas reposantes. Moi non plus je n'ai pas réussi à déconnecter pendant les vacances. Je n'ai rien fait la première semaine, mais tous les soirs j'ai pensé à mes élèves, à mes classes, à tout ce qu'il me reste à faire d'ici la fin de l'année, à l'écrit réflexif qu'il faut faire pour l'INSPE (d'ailleurs si quelqu'un a des idées, je suis preneur), etc... Donc tu n'es pas tout seule dans ce cas, je crois que c'est général. N'hésite pas à en parler à ton tuteur ou à tes collègues d'autres matières. Ma tutrice a toujours été là, surtout quand juste avant les vacances de Toussaint je lui ai envoyé un mail pour lui dire que j'arrêtais tout !!! Elle a su me remobiliser et je suis toujours là aujourd'hui
Je me mets beaucoup de pression. J'ai deux classes de troisièmes (j'enseigne la physique chimie) et comme ils ont le brevet à la fin de l'année, je me suis mis tout seul la pression pour qu'ils réussissent. Ma collègue qui avait toutes les autres classes de troisièmes est en dispo depuis les vacances de Noel. Elle est remplacé par un contractuel totalement débutant. A nous deux nous avons toutes les classes de troisièmes. Je commence à stresser et à angoisser (ce n'était pas ma tutrice qui est dans un autre établissement, mais elle était un sacré soutien pour moi). Je développe des symptômes de stress (douleurs au sternum, muscles du dos contractés et douloureux au niveau des épaules, etc...). Je stresse à mort pour l'inspection de titularisation, la visite conseil s'était très très mal passée, et je ne peux être inspecté qu'avec ma classe difficile (la seule où j'ai du temps après). Je ne sais pas dans quel état je vais être le jour J.
J'ai des difficultés avec une de mes classes. Je n'ai pas hésité à lancer un SOS à mes collègues de cette classe et lundi je vais en discuter 1 heure avec la prof de français. La prof d'anglais a aussi répondu à mon appel à l'aide. Ce n'est pas catastrophique, mais j'ai l'impression de perdre mes élèves au fur et à mesure que l'année avance. Ça bavarde beaucoup, vraiment et la confiance (réciproque) s'étiole petit à petit. Au conseil de classe je me suis rendu compte que les élèves se comportaient de la même façon avec les autres profs, ce n'est pas donc pas que moi. Il n'empêche que je suis tendu avec cette classe (ce sont des troisièmes). Avec mon autre classe de troisième c'est totalement différent. Je plaisante avec eux, je suis détendu et j'ai l'impression d'intéresser de plus en plus d'élèves.
Courage, nous sommes tous dans la même galère, tu n'es pas toute seule (je ne sais pas si ça peut te rassurer), on va s'en sortir. Les vacances c'est dans 4 semaines
- JennyMédiateur
Et bon courage à vous tous, la période de décembre/janvier est toujours épuisante, les gamins sont difficiles à tenir, on est crevés.
- JfLeBNiveau 3
Jenny, je confirme. A la rentrée des vacances de Toussaint ils étaient calmes, mais cette semaine a été affreuse. Ils sont complètement surexcités !!! J'ai eu le sentiment de revenir à la première semaine de septembre.
Mais je confirme, mes camarades d'INSPE sont dans le même état. Fatigués, stressés, sous l'eau.
En ce qui me concerne je trouve que c'est devenu plus gérable pour l'instant. Je gère un peu mieux mon temps (même si ce n'est pas encore parfait) qu'en début d'année, j'ai ingéré presque toutes les informations données en début d'année (enfin je crois). Mais c'est toujours la course dans la préparation des cours, des évaluations, des activités, etc...
Je viens de préparer le sujet de physique/chimie du brevet blanc (début mars). Ma collègue titulaire étant partie, je m'y suis collé (avec plaisir, j'ai adoré faire ça). Je l'ai envoyé en relecture à ma tutrice qui pour un premier essai m'a dit qu'il était vraiment pas mal. Elle m'a donné quelques conseils pour l'améliorer. Et j'ai des enfants d'amis qui sont en troisième et qui ont accepté de le tester puis de me faire un retour sur le temps qu'ils ont mis pour le faire.
Pour le 8 mars, journée du droit des femmes, je vais préparer avec quelques élèves une exposition sur les femmes scientifiques oubliées de l'histoire, non reconnues, etc... Je me suis rajouté une couche de travail supplémentaire. Si j'ai passé le premier trimestre dans mon coin, je m'ouvre à mes autre collègues et commence à participer à la vie de l'établissement. Mais ça me plait.
Mais je confirme, mes camarades d'INSPE sont dans le même état. Fatigués, stressés, sous l'eau.
En ce qui me concerne je trouve que c'est devenu plus gérable pour l'instant. Je gère un peu mieux mon temps (même si ce n'est pas encore parfait) qu'en début d'année, j'ai ingéré presque toutes les informations données en début d'année (enfin je crois). Mais c'est toujours la course dans la préparation des cours, des évaluations, des activités, etc...
Je viens de préparer le sujet de physique/chimie du brevet blanc (début mars). Ma collègue titulaire étant partie, je m'y suis collé (avec plaisir, j'ai adoré faire ça). Je l'ai envoyé en relecture à ma tutrice qui pour un premier essai m'a dit qu'il était vraiment pas mal. Elle m'a donné quelques conseils pour l'améliorer. Et j'ai des enfants d'amis qui sont en troisième et qui ont accepté de le tester puis de me faire un retour sur le temps qu'ils ont mis pour le faire.
Pour le 8 mars, journée du droit des femmes, je vais préparer avec quelques élèves une exposition sur les femmes scientifiques oubliées de l'histoire, non reconnues, etc... Je me suis rajouté une couche de travail supplémentaire. Si j'ai passé le premier trimestre dans mon coin, je m'ouvre à mes autre collègues et commence à participer à la vie de l'établissement. Mais ça me plait.
- JennyMédiateur
C’est super ! Ça fait du travail de faire des projets, mais c’est aussi une autre manière de travailler et parfois ça fait du bien.
- mafalda16Modérateur
Derborence a écrit:D'après ce que tu as écrit, l'urgence me semble de consulter un médecin. Il faut que tu lui expliques ce que tu viens d'écrire. Bon courage.
Je valide complètement. D’abord se faire une santé avant d’attaquer le reste, sinon c’est un cercle vicieux. As-tu déjà vu un médecin dans ta nouvelle région ?
_________________
"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- MatteoNiveau 10
Anne en Bretagne a écrit:Bonjour à tous,
Je me permets de vous demander conseil car je ne sais pas trop à qui m'adresser. Je suis stagiaire dans l'académie de Versailles (qui n'est pas mon académie d'origine). Depuis la rentrée des vacances de Noël, ça ne va pas. Je suis épuisée. Je n'ai pas réussi à récupérer pendant les vacances. J'ai coupé complètement avec le travail pendant 5 jours, mais sans arriver à vraiment penser à autre chose ; puis j'ai corrigé des copies, travaillé sur le mémoire que nous demande l'INSPE ; puis j'ai été malade. Je n'ai pas véritablement pris d'avance sur ma préparation de cours, et là je suis dans le jus... Je me disais que ça irait puisque j'aurais récupéré de l'énergie, sauf que non. J'ai l'impression de n'avoir jamais été aussi fatiguée de ma vie. Le matin je me lève et je me dis qu'il me reste x heures à faire avant de pouvoir me recoucher le soir ; ce weekend je dois préparer mes cours de la semaine prochaine (où, en plus, je reçois la visite conseil de ma tutrice INSPE) mais je n'y arrive plus...même le weekend je me lève le matin avec une boule dans le ventre à l'idée de devoir encore travailler, travailler, travailler... Je ne connais pas grand monde dans la région car je viens d'arriver, ça ne m'aide pas à me changer les idées.
A qui en parler ? Mon tuteur dans mon lycée est sympa, mais il me met une certaine pression (lui-même formateur à l'INSPE, il attend des cours pédagogiquement assez aboutis). Est-ce une bonne idée de lui dire que je me sens vraiment en difficulté ?
Je ne le dirais surtout pas à mon tuteur et je serrerais les dents. S'il était du profil empathique et détaché des demandes institutionnelles tu l'aurais déjà vu. Le stage est un bizutage, la vraie vie commence après et ça n'a rien à voir. Si tu es vraiment trop mal, va voir ton médecin et tu diras à l'EN que tu as eu la grippe. Pour en parler, c'est bien d'avoir des amis qui sont profs et qui sont passés par là, sinon neoprofs, mais je n'en parlerais pas trop à l'INSPE ou au collègues de ton établissement.
Ca ira mieux après la visite. Et pour le mémoire, vraiment pas la peine d'y mettre plus d'énergie qu'il ne faut pour le rendre... La priorité c'est d'être bien en classe.
- JennyMédiateur
Ca dépend des tuteurs, franchement.
Je ne me vois pas reprocher à un stagiaire épuisé d'être allé voir son médecin (voire je vais le pousser très fortement à y aller).
Je ne me vois pas reprocher à un stagiaire épuisé d'être allé voir son médecin (voire je vais le pousser très fortement à y aller).
- valleExpert spécialisé
Ces situations m'attristent toujours. Malheureusement, je suis un peu d'accord avec Matteo, qui dit que "le stage est un bizutage". C'est évident que ce que l'on demande aux stagiaires n'est pas forcément faisable (il peut y en avoir qui y arrivent, s'ils sont adroits et le contexte leur est spécialement favorable), et que les outils donnés par l'institution (formation initiale, etc.) ne sont pas forcément les plus appropriés.
Vu de là où je suis, je comprends parfaitement ceux qui te disent de profiter des vacances pour te reposer. En même temps, je me souviens trop bien de l'époque où cela n'était juste pas possible pour moi : je travaillais (ça allait de soi) tout le temps, y compris samedi dès 8h et dimanche dès 8h, et bien sûr pendant l'intégralité des vacances. Cela ne devrait pas être le cas, mais je continue de penser que c'était, à ce moment-là, la seule solution : je n'avais rien de prêt, j'étais très lent et le cahier des charges était double ou triple : tout devait convenir à la réalité des cours, au tuteur "terrain" et à l'université. Le système est horrible, dis-toi que ce n'est pas de ta faute.
Je suis toujours un peu gêné quand je lis qu'il "suffit" de faire semblant pendant l'année de stage : je me souviens trop bien du choc qu'à été de voir qu'après la titularisation... tout continue exactement de la même façon. Pendant l'année de T1 (première année en tant que titulaire), on a deux fois plus de cours à préparer, sans tuteur terrain que satisfaire, c'est vrai, mais avec la formation "T1", des postes / services parfois peu satisfaisants, etc. Je n'ai commencé a pouvoir me reposer ou faire autre chose que travailler que plus tard.
Vu de là où je suis, je comprends parfaitement ceux qui te disent de profiter des vacances pour te reposer. En même temps, je me souviens trop bien de l'époque où cela n'était juste pas possible pour moi : je travaillais (ça allait de soi) tout le temps, y compris samedi dès 8h et dimanche dès 8h, et bien sûr pendant l'intégralité des vacances. Cela ne devrait pas être le cas, mais je continue de penser que c'était, à ce moment-là, la seule solution : je n'avais rien de prêt, j'étais très lent et le cahier des charges était double ou triple : tout devait convenir à la réalité des cours, au tuteur "terrain" et à l'université. Le système est horrible, dis-toi que ce n'est pas de ta faute.
Je suis toujours un peu gêné quand je lis qu'il "suffit" de faire semblant pendant l'année de stage : je me souviens trop bien du choc qu'à été de voir qu'après la titularisation... tout continue exactement de la même façon. Pendant l'année de T1 (première année en tant que titulaire), on a deux fois plus de cours à préparer, sans tuteur terrain que satisfaire, c'est vrai, mais avec la formation "T1", des postes / services parfois peu satisfaisants, etc. Je n'ai commencé a pouvoir me reposer ou faire autre chose que travailler que plus tard.
- JennyMédiateur
Maintenant, les stagiaires sont souvent à 18h, ils ont la violence de l'année de stage et de celle de T1 en même temps.
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