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- marmotineNiveau 2
BendingLight a écrit:Savez-vous combien de temps à l'avance on est prévenu, en général, pour la visite finale de l'inspecteur pendant le stage?
La visite « finale » ? Tu en as plusieurs ?
Ici on nous a dit 1 semaine mais parfois on a l’info plus tôt (c’est mon cas).
- BendingLightNiveau 5
marmotine a écrit:BendingLight a écrit:Savez-vous combien de temps à l'avance on est prévenu, en général, pour la visite finale de l'inspecteur pendant le stage?
La visite « finale » ? Tu en as plusieurs ?
Ici on nous a dit 1 semaine mais parfois on a l’info plus tôt (c’est mon cas).
Moi non mais je sais que certains ont eu une prévisite avant mars d'un inspecteur (je ne parle pas de la première visite-conseil).
Tu as déjà eu un mail? sur ta messagerie académique?
- MimosaDivinePilorgeNiveau 1
Bonjour,
Stagiaire en lettres modernes à mi temps cette annee, je craque un peu en ce moment.
Tout se passe bien au niveau de mes cours, mes élèves sont chouettes, je n’ai pas de soucis de gestion de classe, mes séances commencent à tenir le temps que j’avais fixé, bref, je prends mes marques et c’est chouette.
Mon soucis c’est que les CdE et tuteur me mettent une pression monstre sur le fait de finir le programme (ma gestion du temps en debut d’année était mauvaise et j’ai donc perdu du temps…), d’avoir une progression annuelle qui n’est pas completement « fixe » (parce que précisément, j’ai vu que j’avais perdu du temps), que cette progression aurait dû être faites beaucoup plus tot (j’admet que cela m’aurait aidé, mais une fois que le constat est fait, que faire ?) … Qui plus est, mon tuteur veut relire l’intégralité de mon travail (séquences entieres), de façon systématique, et rale donc qu’elles ne soient pas prêtes plus rapidement, pour repartir son travail à lui…), ce que je ne comprends pas puisqu’il n’y a jamais eu de soucis majeurs dans la conception de mes cours, simplement des ajustement mineurs dans les tournure des exercices…
L’an dernier, j’étais contractuelle à temps plein dans un lycee, tout s’est extrêmement bien passé, j’ai eu des résultats vraiment chouettes au bac français, et là, on me dit « on s’inquiete pour vous lorsque vous serez à temps plein si vous n’avez pas plus d’avance cette année »…. Alors que l’an dernier, j’étais à temps plein, et avec plusieurs niveaux….
Bref, je sature un peu de toute cette pression,
Surtout que les copains stagiaires me racontent que c’est beaucoup plus souple chez eux…
J’avais besoin de verbaliser un peu toute cette angoisse…
Stagiaire en lettres modernes à mi temps cette annee, je craque un peu en ce moment.
Tout se passe bien au niveau de mes cours, mes élèves sont chouettes, je n’ai pas de soucis de gestion de classe, mes séances commencent à tenir le temps que j’avais fixé, bref, je prends mes marques et c’est chouette.
Mon soucis c’est que les CdE et tuteur me mettent une pression monstre sur le fait de finir le programme (ma gestion du temps en debut d’année était mauvaise et j’ai donc perdu du temps…), d’avoir une progression annuelle qui n’est pas completement « fixe » (parce que précisément, j’ai vu que j’avais perdu du temps), que cette progression aurait dû être faites beaucoup plus tot (j’admet que cela m’aurait aidé, mais une fois que le constat est fait, que faire ?) … Qui plus est, mon tuteur veut relire l’intégralité de mon travail (séquences entieres), de façon systématique, et rale donc qu’elles ne soient pas prêtes plus rapidement, pour repartir son travail à lui…), ce que je ne comprends pas puisqu’il n’y a jamais eu de soucis majeurs dans la conception de mes cours, simplement des ajustement mineurs dans les tournure des exercices…
L’an dernier, j’étais contractuelle à temps plein dans un lycee, tout s’est extrêmement bien passé, j’ai eu des résultats vraiment chouettes au bac français, et là, on me dit « on s’inquiete pour vous lorsque vous serez à temps plein si vous n’avez pas plus d’avance cette année »…. Alors que l’an dernier, j’étais à temps plein, et avec plusieurs niveaux….
Bref, je sature un peu de toute cette pression,
Surtout que les copains stagiaires me racontent que c’est beaucoup plus souple chez eux…
J’avais besoin de verbaliser un peu toute cette angoisse…
- JennyMédiateur
Ce sera un point scruté lors de l'inspection de titularisation.
Je crois que ton tuteur cherche à t'alerter sur ce point. Tu lui as dit à quel point cette pression te stressait ?
L'essentiel semble maîtrisé, tu as progressé sur la gestion de classe, ça va aller.
Les exigences sont plus importantes que ce qu'on attend d'un contractuel, on peut le déplorer parce que cette pression est parfois intenable. La logique de l'institution est sans doute qu'on recrute quelqu'un pour 42 ans.
Bon courage
Je crois que ton tuteur cherche à t'alerter sur ce point. Tu lui as dit à quel point cette pression te stressait ?
L'essentiel semble maîtrisé, tu as progressé sur la gestion de classe, ça va aller.
Les exigences sont plus importantes que ce qu'on attend d'un contractuel, on peut le déplorer parce que cette pression est parfois intenable. La logique de l'institution est sans doute qu'on recrute quelqu'un pour 42 ans.
Bon courage
- MimosaDivinePilorgeNiveau 1
Oui, je suis consciente que ce point sera scruté, et c’est pourquoi j’essaie de faire des ajustements pour rendre cela réaliste (tout en sachant qu’évidemment, le temps perdu ne peut pas se rattraper, et que si mes séances en début d’année ont pris le triple de temps de ce qu’elles prennent désormais, je ne peux hélas pas démultiplier le temps…)
On m’a aussi dit que j’étais à mi-temps pour pouvoir passer mes demies-journées libres sur place et donc travailler au collège. Le problème c’est que c’est oublié que le stage mi-temps n’en est pas un… l’INSPE mangeant les deux autres jours (avec la route et les déplacements chronophages que cela engendre…)
Je suis vraiment épanouie dans mon poste, et les cours avancent bien. Ça me peine beaucoup de me dire qu’on puisse douter d’un avis favorable, simplement parce que le début d’année m’a demandé un peu de temps…
Merci pour tes mots qui sont rassurants !
On m’a aussi dit que j’étais à mi-temps pour pouvoir passer mes demies-journées libres sur place et donc travailler au collège. Le problème c’est que c’est oublié que le stage mi-temps n’en est pas un… l’INSPE mangeant les deux autres jours (avec la route et les déplacements chronophages que cela engendre…)
Je suis vraiment épanouie dans mon poste, et les cours avancent bien. Ça me peine beaucoup de me dire qu’on puisse douter d’un avis favorable, simplement parce que le début d’année m’a demandé un peu de temps…
Merci pour tes mots qui sont rassurants !
- JennyMédiateur
Ce n’est effectivement pas un mi-temps du tout ! Je ne comprends pas qu’on puisse dire ça à un stagiaire.
Fais de ton mieux sur le programme, cherche des solutions, montre à l’inspecteur que tu y as réfléchi. Ils attendent des stagiaires qu’ils aient une position réflexive, pas que tout soit parfait.
Fais de ton mieux sur le programme, cherche des solutions, montre à l’inspecteur que tu y as réfléchi. Ils attendent des stagiaires qu’ils aient une position réflexive, pas que tout soit parfait.
- JfLeBNiveau 3
MimosaDivinePilorge a écrit:Bonjour,
Stagiaire en lettres modernes à mi temps cette annee, je craque un peu en ce moment.
Tout se passe bien au niveau de mes cours, mes élèves sont chouettes, je n’ai pas de soucis de gestion de classe, mes séances commencent à tenir le temps que j’avais fixé, bref, je prends mes marques et c’est chouette.
Mon soucis c’est que les CdE et tuteur me mettent une pression monstre sur le fait de finir le programme (ma gestion du temps en debut d’année était mauvaise et j’ai donc perdu du temps…), d’avoir une progression annuelle qui n’est pas completement « fixe » (parce que précisément, j’ai vu que j’avais perdu du temps), que cette progression aurait dû être faites beaucoup plus tot (j’admet que cela m’aurait aidé, mais une fois que le constat est fait, que faire ?) … Qui plus est, mon tuteur veut relire l’intégralité de mon travail (séquences entieres), de façon systématique, et rale donc qu’elles ne soient pas prêtes plus rapidement, pour repartir son travail à lui…), ce que je ne comprends pas puisqu’il n’y a jamais eu de soucis majeurs dans la conception de mes cours, simplement des ajustement mineurs dans les tournure des exercices…
L’an dernier, j’étais contractuelle à temps plein dans un lycee, tout s’est extrêmement bien passé, j’ai eu des résultats vraiment chouettes au bac français, et là, on me dit « on s’inquiete pour vous lorsque vous serez à temps plein si vous n’avez pas plus d’avance cette année »…. Alors que l’an dernier, j’étais à temps plein, et avec plusieurs niveaux….
Bref, je sature un peu de toute cette pression,
Surtout que les copains stagiaires me racontent que c’est beaucoup plus souple chez eux…
J’avais besoin de verbaliser un peu toute cette angoisse…
Je suis également stagiaire mais en physique chimie et j'avoue que j'ai des doutes en ce moment. Pas forcément sur mes capacités (quoique) mais plutôt sur l'avenir. Où serai-je nommé si je suis titularisé ? Avec quels niveaux ? Qu'est-ce que je fais si ça ne correspond pas à mes voeux ? (je deviens prof à 49 ans, j'ai travaillé dans le secteur privé pendant 24 ans et j'ai changé 5 fois de travail, ce n'est donc pas un frein pour moi). La fatigue n'aide pas non plus à rester serein.
Mon inspection de titularisation est prévue le 29 avril prochain. Ma tutrice est confiante. Elle m'a visité ce matin et était très contente de la séance, même s'il reste des choses à améliorer. Mais elle n'est pas inspectrice. En revanche je trouve ton tuteur et ton CdE un peu dur. C'est difficile en tant que stagiaire d'avoir beaucoup d'avance dans sa préparation. J'arrive à prendre un peu d'avance pendant les vacances, mais je perds vite cette avance car on a beaucoup de travail surtout en ce moment (préparer l'inspection, rédiger l'écrit réflexif pour l'INSPE, et la correction du DNB blanc en ce qui me concerne, etc...). Actuellement je n'ai aucune avance, je travaille au jour le jour. J'ai remis à jour ma progression pendant les vacances. Ma tutrice au contraire est satisfaite du fait que j'adapte ma progression au temps qu'il me reste. Elle m'a dit qu'il fallait que je fasse des choix pédagogiques et enlever le superflu. C'est probablement plus simple en sciences qu'en lettres, mais c'est ce que je vais faire. Une séance va passer en classe inversée, ce qui va me faire gagner une semaine. Les deux derniers chapitres, plus simples en physique, vont également passer en classe inversée. Je ne suis pas forcément convaincu par cette pédagogie, mais là je n'ai pas le choix si je veux que mes élèves soient prêts pour le DNB (sauf si la physique chimie n'est pas tirée au sort cette année, et là j'aurai moins de pression). J'ai deux classes de troisièmes, heureusement de bonnes classes, et il faut qu'ils soient prêts le jour J.
Mais tu n'es pas seule dans cette situation. En discutant avec des profs de l'INSPE il y a souvent deux périodes de doutes pendant le stage : juste avant les vacances de Toussaint où beaucoup veulent abandonner et avant les vacances de printemps. Nous sommes dans la dernière ligne droite du marathon, ça commence à peser lourd sur nos épaules, on est fatigué, stressé par la titularisation, par les mouvements intra (SIAM Versailles est toujours en vrac par exemple, ça me stresse). Et la seule façon d'échapper à tout ça, c'est de jeter l'éponge. Mais on n'a pas fait tout ça pour rien. Courage à tous et toutes les stagiaires, on tient le bon bout même s'il va falloir tenir sur la durée.
Et comme m'a encore répété ma tutrice ce matin : "un prof parfait ça n'existe pas, un cours parfait ça n'existe pas, mais regardez ce que vous avez accompli depuis le début d'année". D'ici mon inspection il faut absolument que j'arrive à terminer mes cours dans les temps et à terminer une séance avec une belle conclusion. Pour l'instant c'est encore mon point d'amélioration. On ne peut pas tout acquérir en même temps, des fois ça coince et puis un jour tout se débloque sans que l'on sache trop pourquoi.
- JennyMédiateur
Bon courage à toi aussi et aux autres stagiaires du fil. Il faut effectivement regarder vos progrès et vous dire que vous débutez.
Même si les tuteurs ne sont pas IPR, on communique avec l'inspection (et on connaît leurs attendus). Si le tuteur dit que ça va, c'est un bon point.
C'est une période rude, entre les échéances et les voeux intra.
Même si les tuteurs ne sont pas IPR, on communique avec l'inspection (et on connaît leurs attendus). Si le tuteur dit que ça va, c'est un bon point.
C'est une période rude, entre les échéances et les voeux intra.
- JfLeBNiveau 3
oui la période est chargée, c'est le moins que l'on puisse dire. J'envie presque mes camarades d'INSPE qui ont déjà été inspectées et qui sont libérées de ce poids là. Moi je dois rendre l'écrit réflexif le 24/04 à l'INSPE et suis inspectée le 29/04. Je vais faire valider ma séance par ma tutrice, mais je vais passer des vacances studieuses ;-).
Ma tutrice est contente, mais quand elle vient me visiter ça ne me stresse pas et je suis comme d'habitude avec mes élèves. Je sais que le jour de l'inspection je vais être à un niveau de stress tel que je vais être complètement coincé. Je sais avec quelle classe je suis inspecté, s'ils se comportent comme ce matin, ça sera top car ils ont été travailleurs, bien moins bavards que d'habitude, actifs, sympas, probablement l'effet du conseil de classe de la semaine dernière. Mais franchement une séance comme j'en ai rarement eu avec eux.
Je vais me shooter à la tisane apaisante la semaine avant l'inspection
Ma tutrice est contente, mais quand elle vient me visiter ça ne me stresse pas et je suis comme d'habitude avec mes élèves. Je sais que le jour de l'inspection je vais être à un niveau de stress tel que je vais être complètement coincé. Je sais avec quelle classe je suis inspecté, s'ils se comportent comme ce matin, ça sera top car ils ont été travailleurs, bien moins bavards que d'habitude, actifs, sympas, probablement l'effet du conseil de classe de la semaine dernière. Mais franchement une séance comme j'en ai rarement eu avec eux.
Je vais me shooter à la tisane apaisante la semaine avant l'inspection
- thatcherisaliveNiveau 2
Bonjour tout le monde !
Je suis stagiaire en anglais et je pense à l'inspection qui arrive. Je me demande si certains d'entre vous ont eu des retours d'inspections qui ont eu lieu récemment et sur les écueils à éviter (de préférence en langues mais toute expérience est bonne à entendre) ?
Dans mon cours j'essaye comme je peux (en fonction de la volonté de mes élèves) de faire des activités d'interaction orale à chaque séance, il y a toujours un support qui se prête à une compréhension écrite ou orale, puis une activité de production, je mets régulièrement en place de la différenciation, il y a un rituel d'entrée et de sortie... mais je me demande si c'est suffisant ? De même pour la gestion de classe : dans l'ensemble ça va, jamais vraiment perdu le contrôle de la classe et ils savent se taire quand je le demande mais c'est pas non plus une gestion de classe parfaite, il arrive qu'ils soient agités...
Mes rapports de tuteurs et de CDE sont bons mais tous mes cours ne sont pas identiques, quelquefois certains sont bien moins idéaux que d'autres...
Enfin bref je me demande si j'en fais assez à ce stade et si certains d'entre vous savent concrètement ce qui pourrait me coûter une inspection de titularisation ?
Merci d'avance pour vos avis !
Je suis stagiaire en anglais et je pense à l'inspection qui arrive. Je me demande si certains d'entre vous ont eu des retours d'inspections qui ont eu lieu récemment et sur les écueils à éviter (de préférence en langues mais toute expérience est bonne à entendre) ?
Dans mon cours j'essaye comme je peux (en fonction de la volonté de mes élèves) de faire des activités d'interaction orale à chaque séance, il y a toujours un support qui se prête à une compréhension écrite ou orale, puis une activité de production, je mets régulièrement en place de la différenciation, il y a un rituel d'entrée et de sortie... mais je me demande si c'est suffisant ? De même pour la gestion de classe : dans l'ensemble ça va, jamais vraiment perdu le contrôle de la classe et ils savent se taire quand je le demande mais c'est pas non plus une gestion de classe parfaite, il arrive qu'ils soient agités...
Mes rapports de tuteurs et de CDE sont bons mais tous mes cours ne sont pas identiques, quelquefois certains sont bien moins idéaux que d'autres...
Enfin bref je me demande si j'en fais assez à ce stade et si certains d'entre vous savent concrètement ce qui pourrait me coûter une inspection de titularisation ?
Merci d'avance pour vos avis !
- HildeNiveau 6
Ben c'est un peu dur à dire comme ça... je suppose qu'il faut vraiment que ça se passe pas très bien pour que tu ne sois pas titularisé (l'Inspe, le chef d'établissement et ton tuteur ont aussi leur mot à dire dans la titularisation). De ce que tu dis, il n'y a rien d'anormal dans ta situation : tes cours ne sont pas égaux en qualité ça me paraît normal, les élèves sont parfois agités ça me paraît très banal. Nous sommes stagiaires, on n'attend pas non plus de nous une maîtrise absolue.
Moi je suis un peu en panique ce soir : j'ai reçu ce matin mon annonce pour l'inspection et c'est vendredi. Le délai est court, j'ai appris par la même occasion qu'il faut remplir une longue fiche, relever des cahiers et des copies d'élèves, fournir une copie du cahier de texte sur clé USB (je ne sais pas comment on peut faire ça, je n'ai pas trouvé de bouton sur Pronote qui permettrait de transformer le cahier de texte en PDF). En plus la visite tombe avec mes premières, qui sont un peu pénibles car très bavards et réticents à se mettre au boulot. Et en plus, le dernier cours que j'aurai avec eux sera probablement chamboulé par un exercice incendie (PPMS annoncé pour le matin, à chaque fois c'est tombé sur leur heure), ce qui est vraiment pas pratique pour caler la séance avec précision.
Franchement je commence à me sentir très mal à l'aise.
Moi je suis un peu en panique ce soir : j'ai reçu ce matin mon annonce pour l'inspection et c'est vendredi. Le délai est court, j'ai appris par la même occasion qu'il faut remplir une longue fiche, relever des cahiers et des copies d'élèves, fournir une copie du cahier de texte sur clé USB (je ne sais pas comment on peut faire ça, je n'ai pas trouvé de bouton sur Pronote qui permettrait de transformer le cahier de texte en PDF). En plus la visite tombe avec mes premières, qui sont un peu pénibles car très bavards et réticents à se mettre au boulot. Et en plus, le dernier cours que j'aurai avec eux sera probablement chamboulé par un exercice incendie (PPMS annoncé pour le matin, à chaque fois c'est tombé sur leur heure), ce qui est vraiment pas pratique pour caler la séance avec précision.
Franchement je commence à me sentir très mal à l'aise.
- valleExpert spécialisé
Pour ce qui est de ce tout petit point :Hilde a écrit:fournir une copie du cahier de texte sur clé USB (je ne sais pas comment on peut faire ça, je n'ai pas trouvé de bouton sur Pronote qui permettrait de transformer le cahier de texte en PDF).
-Depuis le client Pronote : Cahier de textes / Planification. Tu sélectionnes, à gauche, la classe (en haut) puis ta matière (en bas). À droite, en haut, il faut sélectionner comme "Période" : "Année complète". Puis, sur le menu en haut, "Fichier / Imprimer".
-Depuis Pronote web : Cahier de textes / Récapitulatif. Tu choisis ta classe et ta matière, puis tu fais clic sur la semaine 1 et glisses la souris jusqu'à la semaine actuelle : tu verras ainsi l'ensemble des cahiers. Il te suffit alors de faire clic sur l'imprimante en haut à droite.
- HildeNiveau 6
Ah, merci valle ! Bon il me reste tout le reste dont il faut que je m'inquiète, mais c'est déjà ça !
- HildeNiveau 6
Zut, j'ai encore une question à propos de l'inspection : le courrier m'informe qu'il faut que je donne à l'inspectrice quelques cahiers d'élèves et quelques DS faits. Dans ce cas, faut-il ramasser les cahiers et copies des bons élèves, ou bien faut-il mixer un peu pour donner une image un peu plus représentative de la classe ?
- JennyMédiateur
Il faut mieux mixer. Un cahier d’élève sérieux mais faible, un cahier d’élève moyen, un cahier de bon élève.
Pour les copies, c’est plus intéressant de varier aussi.
Pour les copies, c’est plus intéressant de varier aussi.
- IridianeFidèle du forum
JfLeB a écrit:
Ma tutrice est contente, mais quand elle vient me visiter ça ne me stresse pas et je suis comme d'habitude avec mes élèves. Je sais que le jour de l'inspection je vais être à un niveau de stress tel que je vais être complètement coincé. Je sais avec quelle classe je suis inspecté, s'ils se comportent comme ce matin, ça sera top car ils ont été travailleurs, bien moins bavards que d'habitude, actifs, sympas, probablement l'effet du conseil de classe de la semaine dernière. Mais franchement une séance comme j'en ai rarement eu avec eux.
Je vais me shooter à la tisane apaisante la semaine avant l'inspection
Ne t'inquiète pas trop: si tu as établi un bon contact avec ta classe, ça se passera bien. Par contre, il faut absolument les prévenir en amont - pas trop en amont, mais disons la semaine précédente. Moi, j'avais eu mon inspection de titularisation avec une classe pas antipathique, mais pas facile et assez remuante. Je leur avais dit une semaine avant : "tel jour, un inspecteur viendra assister à notre cours. Il vient prendre connaissance de mon travail, mais aussi du vôtre et de celui de l'établissement. Je compte sur vous pour être particulièrement attentifs ce jour-là, et j'aimerais que vous rangiez vos classeurs/cahiers car l'inspecteur pourra en ramasser pendant la séance". J'avais mis la PP au courant et elle en a remis une couche. Et évidemment, le jour de l'inspection, j'étais maxi stressée, mais ça s'est très bien passé. En fait, au début, tu es un peu coincé, mais ensuite tu oublies que l'inspecteur est là et tu fais cours comme d'habitude. L'un de mes élèves les plus pénibles (mais pas méchant) avait même tendu son cahier tout bien rangé à l'inspecteur en me faisant un clin d'oeil
- IshkarNiveau 6
Je vais répéter deux / trois éléments déjà lus ici et compléter par d'autres, mais comme j'étais stagiaire l'année passée, si j'ai un conseil à vous donner : détendez-vous, gardez à l'esprit que c'est une année éprouvante, et faites du mieux possible tout en vous préservant.
Cela me semble parfaitement malhonnête de dire à un stagiaire que ça sera plus compliqué par la suite. Premièrement car on peut ne pas avoir plus de niveaux l'année suivante que celle en stage (c'est même souvent le cas en lettres par exemple, hors ceux au lycée on avait quasiment tous deux niveaux au collège) : avoir deux classes de quatrième et de cinquième au lieu d'une de chaque ne change pas foncièrement le boulot au quotidien, en-dehors des corrections. On est souvent plus que gagnant quand on tient compte des déplacements économisés.
Deuxièmement, l'année de stage, c'est la remise en cause permanente : entre les cours de l'INSPE, les conseils des tuteurs ou même parfois l'expérience antérieure qu'il faut questionner, on a l'impression de ne jamais faire assez bien. On se sent scruté, observé, avec toujours l'espèce de totem de perfection brandi par l'INSPE. Même si les tuteurs sont bienveillants, s'ils ont été sélectionnés, c'est souvent pour leur compétence et ils n'ont pas tous le recul pour comprendre qu'on ne peut pas avoir le même positionnement en débutant ou en ayant beaucoup d'expérience, et encore plus au sein du même établissement.
Avoir des élèves par exemple en sixième, mettre en place des choses et les récupérer l'année suivante, ça peut être une petite aide. Connaître les collègues, le fonctionnement, la façon de faire, pareil.? Avoir un cours déjà essayé 1, 2 ou 3 fois, le refaire derrière, ça fonctionne forcément mieux. Je le vois cette année, sur le niveau que j'avais déjà l'année passée et dont j'ai récupéré quand même pas mal de choses, ça fonctionne globalement bien mieux, et j'ai moins de cours "ratés" qu'avec le niveau que je n'avais pas. Il faut bien un crash test et on ne peut pas tout réussir du premier coup : on le répète aux élèves et on a le droit de se l'appliquer.
Dans l'INSPE ou j'étais, tout était fait pour nous mettre en situation de pression autant que possible même si c'était dans un cadre globalement très "bienveillant". Il faut qu'on donne l'impression que l'enjeu est énorme.
Pourtant, dans la pratique, du moment que vous tenez compte des remarques, que vous réfléchissez dans une progression globale un minimum et que le jour de l'inspection, la classe joue le jeu, c'est l'essentiel. J'ai eu l'impression d'avoir plein d'activités que j'aurais pu mieux faire pendant l'année. Chaque visite de ma tutrice, il y avait des choses à revoir car on peut toujours chipoter, en anticipant une image pour un mot de vocabulaire ou autre. C'est du travail chronophage, qu'on fait avec le temps mais qu'on ne peut pas maîtriser au bout d'un an quand il faut toujours refaire. Il est illusoire de croire qu'on peut le maîtriser du premier coup.
Néanmoins, le jour de l'inspection, c'est "facile". Vous avez un rapport sain avec la classe ? Ils ne devraient pas vous le faire à l'envers, vous ferez une bonne séance, et même si tout n'est pas parfait, l'IPR verra que vous êtes capables de mettre vos élèves aux boulot, qu'ils ont envie de bien faire grâce au rapport noué pendant l'année et à la sortie, ça reste l'essentiel. Le meilleur cours du monde avec une classe qui vous déteste ne fonctionnerait pas, et il ne faut pas oublier que ce métier est toujours un compromis entre ce qu'on aimerait faire et les conditions que l'on possède et qui font que l'on fera plus ou moins.
Comme je vois que je ne suis pas le seul en lettres ici : séance de lecture, les élèves lisent, cherchent à participer et ce n'est pas un CM mais du véritable travail qui vient d'eux ? L'essentiel est là et la validation se fera dans 99% des cas.
Si vous avez l'impression que la classe est parfois bavarde, regardez les appréciations : souvent, vous n'êtes pas les seuls avec qui ça pourrait être mieux. Bref, si tout était parfait, vous ne seriez pas stagiaires mais formateurs (et encore).
Enfin, Mimosa, comme il ne faut tout de même pas trop braquer le tuteur et les autres, fais au plus simple. La progression annuelle, tu peux la faire à peu près, sans rentrer dans tous les détails. Si jamais tu ne t'es jamais penchée réellement sur l'exercice, ça te permet aussi d'expliciter tes objectifs à chaque fois, et c'est un bon exercice, quand tu as du temps.
Pour le reste, deux choses :
- on ne peut pas avoir tout gravé dans le marbre quand on nous dit de nous adapter aux élèves en permanence et que les règles évoluent en permanence. Si tu as voulu passer plus de temps sur un point précis plutôt qu'un autre, c'est comme ça ; s'ils avaient tous bien compris, tu ne l'aurais pas fait. Parfois, tu rateras donc 2/3 choses du programme mais tu auras une bonne maîtrise sur ce que tu as traité. Après, en fin d'année, tu peux aussi "tricher" en accélérant vite une séquence pour rentrer dans les clous. L'INSPE en lettres te dit de faire potentiellement des séquences entre 9 à 13 heures maximum (en gros) donc en 3 semaines tu peux boucler une des 5 entrées du programme.
- tu peux toujours faire un retour réflexif qui leur plaira bien en reconnaissant tes "torts". Par exemple, revoir des notions déjà vues en grammaire est le plus efficace, bien plus que l'espèce de gros bloc puis de ne plus voir une notion. Néanmoins, ils te disent de faire une leçon type ils déduisent la règle et autres trucs demandés par l'INSPE et les IPR, mais ce temps de gagné je peux le réinvestir en ritualisant les questionnements de grammaire et en mettant un petit exercice sur la leçon vue une semaine avant. Si t'es pas au point sur ta gestion de classe, c'est soit très lent, soit du temps de perdu ce point là. Et puis, si tu veux finir une séquence avant les vacances comme on te le dit, tu peux ne pas avoir le temps. Il y a quand même des tonnes d'injonctions contraires en permanence, et il faut que ton tuteur en soit conscient.
Dans la pratique on te demande faire pas mal de choses qui sont, je trouve, difficilement solubles entre elles si tu tiens compte de tous les impératifs. Typiquement, on me conseillait la grammaire au fil de l'eau et de ce qu'on trouve dans les textes, tout en faisant du spiralaire, tout en faisant des textes sur une heure maximum, tout en faisant des séquences de 9 à 13 heures maximum, tout en intégrant de l'oral, de l'HDA, de la grammaire dans chaque séquence, etc. L'année de stage, c'est faire patte-blanche en insistant bien sur tout ce que tu essaies d'appliquer et les dilemmes que ça provoque pour quand même garder la face, et les années suivantes tu feras ta méthode.
Désolé si c'est un peu fouillis.
Cela me semble parfaitement malhonnête de dire à un stagiaire que ça sera plus compliqué par la suite. Premièrement car on peut ne pas avoir plus de niveaux l'année suivante que celle en stage (c'est même souvent le cas en lettres par exemple, hors ceux au lycée on avait quasiment tous deux niveaux au collège) : avoir deux classes de quatrième et de cinquième au lieu d'une de chaque ne change pas foncièrement le boulot au quotidien, en-dehors des corrections. On est souvent plus que gagnant quand on tient compte des déplacements économisés.
Deuxièmement, l'année de stage, c'est la remise en cause permanente : entre les cours de l'INSPE, les conseils des tuteurs ou même parfois l'expérience antérieure qu'il faut questionner, on a l'impression de ne jamais faire assez bien. On se sent scruté, observé, avec toujours l'espèce de totem de perfection brandi par l'INSPE. Même si les tuteurs sont bienveillants, s'ils ont été sélectionnés, c'est souvent pour leur compétence et ils n'ont pas tous le recul pour comprendre qu'on ne peut pas avoir le même positionnement en débutant ou en ayant beaucoup d'expérience, et encore plus au sein du même établissement.
Avoir des élèves par exemple en sixième, mettre en place des choses et les récupérer l'année suivante, ça peut être une petite aide. Connaître les collègues, le fonctionnement, la façon de faire, pareil.? Avoir un cours déjà essayé 1, 2 ou 3 fois, le refaire derrière, ça fonctionne forcément mieux. Je le vois cette année, sur le niveau que j'avais déjà l'année passée et dont j'ai récupéré quand même pas mal de choses, ça fonctionne globalement bien mieux, et j'ai moins de cours "ratés" qu'avec le niveau que je n'avais pas. Il faut bien un crash test et on ne peut pas tout réussir du premier coup : on le répète aux élèves et on a le droit de se l'appliquer.
Dans l'INSPE ou j'étais, tout était fait pour nous mettre en situation de pression autant que possible même si c'était dans un cadre globalement très "bienveillant". Il faut qu'on donne l'impression que l'enjeu est énorme.
Pourtant, dans la pratique, du moment que vous tenez compte des remarques, que vous réfléchissez dans une progression globale un minimum et que le jour de l'inspection, la classe joue le jeu, c'est l'essentiel. J'ai eu l'impression d'avoir plein d'activités que j'aurais pu mieux faire pendant l'année. Chaque visite de ma tutrice, il y avait des choses à revoir car on peut toujours chipoter, en anticipant une image pour un mot de vocabulaire ou autre. C'est du travail chronophage, qu'on fait avec le temps mais qu'on ne peut pas maîtriser au bout d'un an quand il faut toujours refaire. Il est illusoire de croire qu'on peut le maîtriser du premier coup.
Néanmoins, le jour de l'inspection, c'est "facile". Vous avez un rapport sain avec la classe ? Ils ne devraient pas vous le faire à l'envers, vous ferez une bonne séance, et même si tout n'est pas parfait, l'IPR verra que vous êtes capables de mettre vos élèves aux boulot, qu'ils ont envie de bien faire grâce au rapport noué pendant l'année et à la sortie, ça reste l'essentiel. Le meilleur cours du monde avec une classe qui vous déteste ne fonctionnerait pas, et il ne faut pas oublier que ce métier est toujours un compromis entre ce qu'on aimerait faire et les conditions que l'on possède et qui font que l'on fera plus ou moins.
Comme je vois que je ne suis pas le seul en lettres ici : séance de lecture, les élèves lisent, cherchent à participer et ce n'est pas un CM mais du véritable travail qui vient d'eux ? L'essentiel est là et la validation se fera dans 99% des cas.
Si vous avez l'impression que la classe est parfois bavarde, regardez les appréciations : souvent, vous n'êtes pas les seuls avec qui ça pourrait être mieux. Bref, si tout était parfait, vous ne seriez pas stagiaires mais formateurs (et encore).
Enfin, Mimosa, comme il ne faut tout de même pas trop braquer le tuteur et les autres, fais au plus simple. La progression annuelle, tu peux la faire à peu près, sans rentrer dans tous les détails. Si jamais tu ne t'es jamais penchée réellement sur l'exercice, ça te permet aussi d'expliciter tes objectifs à chaque fois, et c'est un bon exercice, quand tu as du temps.
Pour le reste, deux choses :
- on ne peut pas avoir tout gravé dans le marbre quand on nous dit de nous adapter aux élèves en permanence et que les règles évoluent en permanence. Si tu as voulu passer plus de temps sur un point précis plutôt qu'un autre, c'est comme ça ; s'ils avaient tous bien compris, tu ne l'aurais pas fait. Parfois, tu rateras donc 2/3 choses du programme mais tu auras une bonne maîtrise sur ce que tu as traité. Après, en fin d'année, tu peux aussi "tricher" en accélérant vite une séquence pour rentrer dans les clous. L'INSPE en lettres te dit de faire potentiellement des séquences entre 9 à 13 heures maximum (en gros) donc en 3 semaines tu peux boucler une des 5 entrées du programme.
- tu peux toujours faire un retour réflexif qui leur plaira bien en reconnaissant tes "torts". Par exemple, revoir des notions déjà vues en grammaire est le plus efficace, bien plus que l'espèce de gros bloc puis de ne plus voir une notion. Néanmoins, ils te disent de faire une leçon type ils déduisent la règle et autres trucs demandés par l'INSPE et les IPR, mais ce temps de gagné je peux le réinvestir en ritualisant les questionnements de grammaire et en mettant un petit exercice sur la leçon vue une semaine avant. Si t'es pas au point sur ta gestion de classe, c'est soit très lent, soit du temps de perdu ce point là. Et puis, si tu veux finir une séquence avant les vacances comme on te le dit, tu peux ne pas avoir le temps. Il y a quand même des tonnes d'injonctions contraires en permanence, et il faut que ton tuteur en soit conscient.
Dans la pratique on te demande faire pas mal de choses qui sont, je trouve, difficilement solubles entre elles si tu tiens compte de tous les impératifs. Typiquement, on me conseillait la grammaire au fil de l'eau et de ce qu'on trouve dans les textes, tout en faisant du spiralaire, tout en faisant des textes sur une heure maximum, tout en faisant des séquences de 9 à 13 heures maximum, tout en intégrant de l'oral, de l'HDA, de la grammaire dans chaque séquence, etc. L'année de stage, c'est faire patte-blanche en insistant bien sur tout ce que tu essaies d'appliquer et les dilemmes que ça provoque pour quand même garder la face, et les années suivantes tu feras ta méthode.
Désolé si c'est un peu fouillis.
- wazupJe viens de m'inscrire !
Bonjour !
j'étais en report de stage cette année et je dois maintenant remplir mes voeux pour la rentrée 2024. J'aimerais avoir votre opinion sur ma situation:
Mon compagnon (PACS mais il est étudiant, donc pas de points) vit à Rennes, j'habite actuellement à 4h de train. Je compte demander l'académie de Rennes en 1e voeux, mais je suis assez pessimiste... "mauvais" classement à l'agreg (lol...), pas de points de rapprochement particulier et je ne sais pas si cette académie est très demandée ou non en stage dans ma discipline, les lettres modernes.
J'hésite donc pour mes voeux suivants:
- soit je mets l'Académie de Nantes et celle de Normandie en 2 et 3. Sachant qu'en réalité, j'aimerais surtout certains départements: la Mayenne, la Sarthe, la Manche... j'aimerais surtout éviter d'être à Nantes même pour des raisons qui m'importent, ou d'être vraiment loin de Rennes (en Vendée, ou à Rouen). En effet, je ne connais personne dans le nord-ouest de la France, ma propre famille et mes amis sont à l'opposé. Je n'ai pas peur de découvrir de nouveaux endroits, de me refaire une sociabilisation MAIS si je dois la refaire en étant, en prime, aussi loin voire plus loin de mon compagnon qu'actuellement, l'intérêt est assez limité. L'idée ce serait d'être à 2h de voiture ou train max. Donc Caen, Le Mans, tout ça c'est bon. Mais comment savoir s'il y a beaucoup de postes pour les stagiaires ?
- soit je conserve mon académie actuelle, à 4h de train donc, en 2e position. L'avantage, c'est que je suis très proche de ma famille et tous mes amis sont sur place. L'inconvénient, bien évidemment, c'est pour mon couple... en tout cas, pour en avoir discuté, pas de pression de son côté pour que je mette telle ou telle académie, il comprend et accepte très bien les enjeux et les éventuelles 4h de train. On est solide je pense, mais c'est quand même une décision difficile.
Voilà la situation. Evidemment, vous ne savez pas comment mon couple vit la distance etc., donc je ne m'attends pas à une réponse magique et universelle de ce côté là. Ce que j'aimerais savoir en revanche c'est:
- que pensez-vous du pari de mettre les académies de Nantes et Normandie, étant donné mes restrictions ?
- pensez-vous qu'être entouré est primordial durant l'année de stage ou se lancer un peu dans une aventure solitaire est-il jouable ?
merci
j'étais en report de stage cette année et je dois maintenant remplir mes voeux pour la rentrée 2024. J'aimerais avoir votre opinion sur ma situation:
Mon compagnon (PACS mais il est étudiant, donc pas de points) vit à Rennes, j'habite actuellement à 4h de train. Je compte demander l'académie de Rennes en 1e voeux, mais je suis assez pessimiste... "mauvais" classement à l'agreg (lol...), pas de points de rapprochement particulier et je ne sais pas si cette académie est très demandée ou non en stage dans ma discipline, les lettres modernes.
J'hésite donc pour mes voeux suivants:
- soit je mets l'Académie de Nantes et celle de Normandie en 2 et 3. Sachant qu'en réalité, j'aimerais surtout certains départements: la Mayenne, la Sarthe, la Manche... j'aimerais surtout éviter d'être à Nantes même pour des raisons qui m'importent, ou d'être vraiment loin de Rennes (en Vendée, ou à Rouen). En effet, je ne connais personne dans le nord-ouest de la France, ma propre famille et mes amis sont à l'opposé. Je n'ai pas peur de découvrir de nouveaux endroits, de me refaire une sociabilisation MAIS si je dois la refaire en étant, en prime, aussi loin voire plus loin de mon compagnon qu'actuellement, l'intérêt est assez limité. L'idée ce serait d'être à 2h de voiture ou train max. Donc Caen, Le Mans, tout ça c'est bon. Mais comment savoir s'il y a beaucoup de postes pour les stagiaires ?
- soit je conserve mon académie actuelle, à 4h de train donc, en 2e position. L'avantage, c'est que je suis très proche de ma famille et tous mes amis sont sur place. L'inconvénient, bien évidemment, c'est pour mon couple... en tout cas, pour en avoir discuté, pas de pression de son côté pour que je mette telle ou telle académie, il comprend et accepte très bien les enjeux et les éventuelles 4h de train. On est solide je pense, mais c'est quand même une décision difficile.
Voilà la situation. Evidemment, vous ne savez pas comment mon couple vit la distance etc., donc je ne m'attends pas à une réponse magique et universelle de ce côté là. Ce que j'aimerais savoir en revanche c'est:
- que pensez-vous du pari de mettre les académies de Nantes et Normandie, étant donné mes restrictions ?
- pensez-vous qu'être entouré est primordial durant l'année de stage ou se lancer un peu dans une aventure solitaire est-il jouable ?
merci
- MathadorEmpereur
Si tu es affecté dans l'académie de Nantes, tu te retrouveras probablement à Nantes même autour de 2 jours par semaine pour ce qui fait office de formation.
PS: j'ai jeté un coup d'œil sur le site de l'Inspé, il semble y avoir un MEEF lettres à Angers donc il se peut qu'il y ait aussi une formation des stagiaires à Angers. Dans ce cas, renseigne-toi bien pour vérifier qu'elle existe bien et pour demander des postes qui t'amèneraient à être affecté à Angers pour la partie formation.
PS: j'ai jeté un coup d'œil sur le site de l'Inspé, il semble y avoir un MEEF lettres à Angers donc il se peut qu'il y ait aussi une formation des stagiaires à Angers. Dans ce cas, renseigne-toi bien pour vérifier qu'elle existe bien et pour demander des postes qui t'amèneraient à être affecté à Angers pour la partie formation.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- wazupJe viens de m'inscrire !
Oui, c'est ce que je craignais... merci pour ta réponse! Quant à l'académie Normandie, j'ai autant de chance d'être à Caen qu'à Rouen ?
- MathadorEmpereur
Je viens d'éditer pour mentionner la piste d'Angers à explorer (les stagiaires actuels de l'académie auront probablement l'info).
Pour la Normandie, je m'attends à ce que ceux qui sont affectés dans un établissement bas-normand fassent leur formation à Caen et les autres à Rouen, mais c'est là aussi quelque chose qui mériterait d'être vérifié auprès de ceux qui connaissent le coin.
Pour la Normandie, je m'attends à ce que ceux qui sont affectés dans un établissement bas-normand fassent leur formation à Caen et les autres à Rouen, mais c'est là aussi quelque chose qui mériterait d'être vérifié auprès de ceux qui connaissent le coin.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- thatcherisaliveNiveau 2
Bonjour tlm,
Curiosité : qqn connaît-il à tout hasard la proportion / le pourcentage d'enseignants stagiaires qui ne sont pas titularisés à l'issue de leur inspection certificative ?
Ou peut-être n'est-ce pas une information divulguée ?
Merci
Curiosité : qqn connaît-il à tout hasard la proportion / le pourcentage d'enseignants stagiaires qui ne sont pas titularisés à l'issue de leur inspection certificative ?
Ou peut-être n'est-ce pas une information divulguée ?
Merci
- wazupJe viens de m'inscrire !
ça marche, je vais copier mon message sur le topic approprié. Merci pour ton aide, et pour tes nombreux messages sur le forum. Je ne suis pas encore stagiaire mais je te lis depuis plusieurs années, sur divers sujets, tes messages et ton parcours de reconversion hors EN m'ont énormément apporté.
- JfLeBNiveau 3
Bonjour,
Voilà, l'année de stage se termine. Ça a été intense, avec des moments de doutes (il suffit de remonter le fil de ce sujet pour retrouver mes posts où j'envisage de tout quitter), des moments de fatigue (je suis arrivé épuisé aux vacances de Noël), des fois où mon cours a fait pschitttt et d'autres où j'étais content du travail des élèves (et du mien). Le printemps a été compliqué entre l'écrit réflexif pour l'INSPE (a-t-il été lu ?) et la préparation de l'inspection de titularisation, j'ai eu le sentiment de ne pas maitriser et d'être en pilotage automatique.
Mes troisièmes passent le brevet la semaine prochaine, j'espère qu'ils s'en sortiront en physique/chimie. Je les ai préparés du mieux que j'ai pu, pas parfaitement c'est sûr, mais pas trop mal non plus.
J'ai eu droit à des remerciements de la part de quelques élèves et même de parents. Je prends !!! Un élève de 5è est venu me dire qu'il n'avait pas aimé la physique/chimie en 6è mais que "grâce à vous, maintenant j'aime la physique/chimie". Une élève de troisième est venue me demander en fin d'année s'il existait une spécialité "astrophysique" au lycée, je lui ai répondu que non. Puis quelques semaines plus tard je lui ai envoyé un message via l'ENT (parents en copie) où je lui donnais quelques conseils si elle voulait faire de l'astrophysique. Elle m'a remercié pour le temps que j'ai consacré à lui donner des conseils et a conclu en écrivant "merci pour votre enseignement, vous avez un don pour rendre intéressant des notions compliquées". Après, ce ne sont que des exceptions, une élève de 5è a été très heureuse quand elle a compris que je quittais l'établissement et qu'elle ne m'aurait pas l'année prochaine en 4è
Mais je retiendrai surtout un élève de 5è. Il est arrivé à la fin du 1er trimestre, transfuge d'une autre classe de 5è dans laquelle il était harcelé. Elève avec une vie familiale compliquée. Il avait posté des messages inquiétants sur les réseaux sociaux. Bref, il y avait urgence à agir, même s'il est arrivé dans une classe compliquée (grande hétérogénéité des élèves) à gérer (y compris pour mes collègues expérimentés, ma collègue d'EPS n'en pouvant plus, idem pour la SVT, etc.). Bien sûr cet élève n'avait pas de bons résultats, il arrivait régulièrement en retard et a été absent souvent (école buissonnière ? pb familiaux ?). Pour autant, je ne l'entendais pas en classe, il a toujours été respectueux avec moi, poli. Il est venu me remercier à la fin du dernier cours, très ému, pour me remercier de ne pas l'avoir jugé pour ses mauvais résultats (je l'ai toujours encouragé à ne rien lâcher), de ne pas l'avoir refusé lorsqu'il arrivait en retard (jamais plus de 2 ou 3 mn). Et au travers ses remerciements, j'ai eu l'impression que le cours de physique/chimie était pour lui une parenthèse de tranquillité dans la semaine. Non pas que je le laissais seul dans son coin, au contraire. Comme j'avais cette classe en 1/2 groupes tous les vendredis, je passais du temps avec lui pour le pousser dans les activités documentaires ou expérimentales, et souvent avec succès. Je dois avouer que son message m'a touché car je ne pensais pas avoir eu un impact sur lui.
C'est pour ces petites victoires que j'ai tenu bon. Je ne suis pas entré dans ce métier à 48 ans pour recevoir des fleurs et des applaudissements, mais si j'ai pu permettre à un élève de mieux (un tout petit peu) vivre son année scolaire, alors je suis content.
Après, tout n'est pas facile tous les jours. J'ai encore beaucoup à apprendre, surtout en gestion de classe, et je vais y travailler cet été.
J'ai obtenu les 3 avis favorables pour la titularisation et je suis nommé dans un lycée proche de chez moi l'année prochaine. Mon futur CDE m'a dit que pour un premier poste j'étais chanceux. Donc je suis content.
Merci à tout ceux qui m'ont soutenu et encouragé, sur ce forum, dans les moments de doutes. Ces quelques mots m'ont souvent permis de tenir.
Voilà, l'année de stage se termine. Ça a été intense, avec des moments de doutes (il suffit de remonter le fil de ce sujet pour retrouver mes posts où j'envisage de tout quitter), des moments de fatigue (je suis arrivé épuisé aux vacances de Noël), des fois où mon cours a fait pschitttt et d'autres où j'étais content du travail des élèves (et du mien). Le printemps a été compliqué entre l'écrit réflexif pour l'INSPE (a-t-il été lu ?) et la préparation de l'inspection de titularisation, j'ai eu le sentiment de ne pas maitriser et d'être en pilotage automatique.
Mes troisièmes passent le brevet la semaine prochaine, j'espère qu'ils s'en sortiront en physique/chimie. Je les ai préparés du mieux que j'ai pu, pas parfaitement c'est sûr, mais pas trop mal non plus.
J'ai eu droit à des remerciements de la part de quelques élèves et même de parents. Je prends !!! Un élève de 5è est venu me dire qu'il n'avait pas aimé la physique/chimie en 6è mais que "grâce à vous, maintenant j'aime la physique/chimie". Une élève de troisième est venue me demander en fin d'année s'il existait une spécialité "astrophysique" au lycée, je lui ai répondu que non. Puis quelques semaines plus tard je lui ai envoyé un message via l'ENT (parents en copie) où je lui donnais quelques conseils si elle voulait faire de l'astrophysique. Elle m'a remercié pour le temps que j'ai consacré à lui donner des conseils et a conclu en écrivant "merci pour votre enseignement, vous avez un don pour rendre intéressant des notions compliquées". Après, ce ne sont que des exceptions, une élève de 5è a été très heureuse quand elle a compris que je quittais l'établissement et qu'elle ne m'aurait pas l'année prochaine en 4è
Mais je retiendrai surtout un élève de 5è. Il est arrivé à la fin du 1er trimestre, transfuge d'une autre classe de 5è dans laquelle il était harcelé. Elève avec une vie familiale compliquée. Il avait posté des messages inquiétants sur les réseaux sociaux. Bref, il y avait urgence à agir, même s'il est arrivé dans une classe compliquée (grande hétérogénéité des élèves) à gérer (y compris pour mes collègues expérimentés, ma collègue d'EPS n'en pouvant plus, idem pour la SVT, etc.). Bien sûr cet élève n'avait pas de bons résultats, il arrivait régulièrement en retard et a été absent souvent (école buissonnière ? pb familiaux ?). Pour autant, je ne l'entendais pas en classe, il a toujours été respectueux avec moi, poli. Il est venu me remercier à la fin du dernier cours, très ému, pour me remercier de ne pas l'avoir jugé pour ses mauvais résultats (je l'ai toujours encouragé à ne rien lâcher), de ne pas l'avoir refusé lorsqu'il arrivait en retard (jamais plus de 2 ou 3 mn). Et au travers ses remerciements, j'ai eu l'impression que le cours de physique/chimie était pour lui une parenthèse de tranquillité dans la semaine. Non pas que je le laissais seul dans son coin, au contraire. Comme j'avais cette classe en 1/2 groupes tous les vendredis, je passais du temps avec lui pour le pousser dans les activités documentaires ou expérimentales, et souvent avec succès. Je dois avouer que son message m'a touché car je ne pensais pas avoir eu un impact sur lui.
C'est pour ces petites victoires que j'ai tenu bon. Je ne suis pas entré dans ce métier à 48 ans pour recevoir des fleurs et des applaudissements, mais si j'ai pu permettre à un élève de mieux (un tout petit peu) vivre son année scolaire, alors je suis content.
Après, tout n'est pas facile tous les jours. J'ai encore beaucoup à apprendre, surtout en gestion de classe, et je vais y travailler cet été.
J'ai obtenu les 3 avis favorables pour la titularisation et je suis nommé dans un lycée proche de chez moi l'année prochaine. Mon futur CDE m'a dit que pour un premier poste j'étais chanceux. Donc je suis content.
Merci à tout ceux qui m'ont soutenu et encouragé, sur ce forum, dans les moments de doutes. Ces quelques mots m'ont souvent permis de tenir.
- JennyMédiateur
C'est un très beau message, merci de le partager avec nous. C'est toute la beauté de ce métier.
Effectivement, tu as de la chance pour un premier poste, c'est super ! Félicitations pour les avis favorables, tu as eu raison de persister quand c'était compliqué.
Effectivement, tu as de la chance pour un premier poste, c'est super ! Félicitations pour les avis favorables, tu as eu raison de persister quand c'était compliqué.
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