- ernyaFidèle du forum
@Milicus : je trouve ça triste qu'on t'ait laissé seul avec cette classe lors de cette minute de silence alors même que tu avais signalé rencontrer des problèmes avec certains élèves de la classe.
Je pense que tu devrais signaler quand même car la consigne ministérielle est de faire remonter tous les problèmes rencontrés.
Je pense que tu devrais signaler quand même car la consigne ministérielle est de faire remonter tous les problèmes rencontrés.
- JfLeBNiveau 3
Dans notre établissement la proviseur a demandé aux professeurs concernés par la minute de silence s’ils se sentaient capables de la gérer seuls. Si besoin la proviseur, la proviseur adjointe et les CPE pouvaient les accompagner en classe. Je n’étais pas concerné, mais si ça avait été le cas j’aurai demandé de l’aide, je ne me sentais pas capable de gérer ça tout seul.
- MilicusNiveau 6
Le PP de cette classe et là CE me disent en gros d’arrêter d’attendre une intervention extérieure et que la reprise en main de cette classe ne peut venir que de moi.
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"J'ai seul la clef de cette parade sauvage." Arthur Rimbaud
- MilicusNiveau 6
Je ne lui ai pas encore parlé de la réaction de la directrice et du PP à mon mail mais c’est vrai que je devrais le faire puisque c’est elle qui m’avait conseillé d’écrire ce mail après que je lui ai téléphoné pour lui relater ce qui s’était passé vendredi.
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"J'ai seul la clef de cette parade sauvage." Arthur Rimbaud
- JennyMédiateur
Milicus a écrit:Le PP de cette classe et là CE me disent en gros d’arrêter d’attendre une intervention extérieure et que la reprise en main de cette classe ne peut venir que de moi.
Enfin, là, tu as affaire à des incidents pour lesquels il est demandé une remontée d'incident et un signalement.
- raturesNiveau 2
Milicus a écrit:Courage JfLeB. Tu as toute ma compréhension et mon soutien.
Je me sens moi-même très fragilisé et particulièrement cette semaine.
Je me suis retrouvé à devoir faire la minute de silence avec mes 6ème. Comme certains sont cons comme la lune dans cette classe, ils en ont évidemment fait des bruits de pets avec leurs bouches pour me provoquer. Je m’y attendais.
J’ai craqué lundi soir : le délégué garçon de cette classe est un type d’une insolence extrême et le fait qu’il ait été élu révèle bien l’état d’esprit de la majorité de la classe. Cette annonce mêlée au fait que j’ai commis une erreur grossière en grammaire (une confusion sur un truc vraiment basique : CDN/COD que je vais devoir reprendre avec eux) m’a mis le moral dans les chaussettes.
Il y a une dizaine d’élèves sympas et corrects dans cette 6eme (certain.e.s très sensibles d’ailleurs) et j’aimerais les protéger de cette ambiance de merde mais je n’y arrive pas.
Je me suis fortement posé la question de la démission moi aussi mais il y a une partie de moi qui a envie de continuer malgré ma fragilité. Mais c’est rude.
Je suis visité/conseillé le lundi de la rentrée. La visiteuse m’a déjà demandé le plan de séquence détaillée et mon plan détaillé pour cette séance : ça ne rigole pas.
Pour l'erreur de grammaire, ne t'inquiète pas. Avec la fatigue, je crois que nous sommes plus enclins à être approximatifs. Il ne faut pas s'en vouloir, mais c'est plus facile à dire qu'à faire. J'ai l'impression que ce métier est vraiment rude quand nous prenons les choses à coeur : d'un côté, nous sommes soucieux de nous améliorer et prêts à nous remettre en question, de l'autre, on se sent coupable et on se met dans des états pas possibles. Je crois qu'il faut aussi voir cette "fragilité" plutôt comme une force parfois : elle montre un réel souci de tes élèves, cela se voit quand tu parles de la dizaine d'élèves sympas.
Les vacances nous feront tous du bien, même si cela ne résoudra pas tout. J'espère pouvoir prendre du recul, notamment en ayant davantage d'avance dans mes cours. Je vais sans doute mieux les maîtriser et gagner en assurance. J'ai l'impression d'être parfois un professeur maladroit et ennuyeux, ça ne me plaît pas trop. De plus, je sens poindre des symptômes de déprime : la fatigue, la difficulté de faire autre chose que de travailler ou de ruminer... Néanmoins, je ne veux pas baisser les bras et je veux aussi essayer d'avoir une vie à côté de mon travail (ce qui me manque cruellement, je ne lis presque plus sauf pour construire mes cours). Les rapports de mon tuteur mettent certes en avant des choses à améliorer, mais aussi des progrès en un mois. Je trouve ça dommage qu'à l'inspe, on n'ait pas plus de conseils pour gérer une classe, pour adopter la fameuse posture dont on nous parle, pour apprendre à poser sa voix etc. Même en ayant fait du théâtre, ça ne m'empêche pas d'avoir parfois une voix monocorde ou de peiner à articuler - surtout quand je suis fatiguée, donc, souvent -.
- JfLeBNiveau 3
@ratures, c'est exactement ça. La fatigue n'aide pas à prendre du recul. Moi aussi je me sens déprimé, je n'ai plus l'envie, je m'investi à fond dans la préparation de mes cours (peut-être trop car je ne joue presque plus avec mes filles de 3 et 6 ans, je n'ai plus de loisirs, je ne sors plus), et se prendre en pleine gueule par l'inspecteur que mon cours était nul et digne des années 70, ça fait encore plus mal. Lundi je me suis fait bordéliser avec une classe de troisième, car j'ai lâché l'affaire. J'ai passé mon week-end à ruminer et lundi je n'allais pas bien. Il faut savoir prendre sur soi, mais là je n'y suis pas arrivé. Ça arrive.
Je laisse passer les vacances, mais pour l'instant rien ne m'incite à rester, ni les propos de l'inspecteur ni ceux de mon visiteur INSPE (soit dit en passant, son rapport écrit est plus constructif que ce qu'il m'a dit à l'oral). Je sais que ces propos peuvent en choquer certains, mais je viens du secteur privé (25 ans de travail dans le secteur privé) où si on n'est pas bien, on s'en va et on trouve un nouveau travail (en tout cas dans mon domaine de compétences, ça n'est malheureusement pas possible pour tout le monde). Moi, mon ancien poste m'attend jusqu'au 01/09/2024 (je ne suis pas fou, je n'ai pas tout plaqué pour devenir prof à 48 ans avec deux enfants en bas âge et une maison à payer, je suis en année sabbatique et soit je reviens, soit je reste dans l'EN). Et comme ils n'ont trouvé personne en CDD pour me remplacer, si je leur dit que je reviens au 1er janvier 2024, il n'y aura pas de problème.
Je ne correspond peut-être pas au profil du prof des années 2020, c'est même certain. Mais l'INSPE ne nous aide pas, les cours que l'on a eu ne servent à rien, vraiment. L'inspecteur qui m'a visité pense que l'INSPE est un endroit merveilleux où l'on nous a déjà tout appris du métier, mais je peux vous garantir que si un formateur de l'INSPE vient faire des formations de ce niveau dans le privé (les sociétés font de plus en plus appel à de la formation extérieure et formateur pro est devenu un vrai métier), il est blacklisté vite fait bien fait et ne revient pas. A 1500 euros la journée de formation, les sociétés en veulent pour leur argent.
Perso, si prof n'est peut-être plus un métier fait pour moi, je reste persuadé que le monde de la formation l'est encore.
Pour l'instant je suis toujours prof et je dois préparer l'évaluation de mes cinquièmes demain matin et corriger les copies de deux autres classes (j'ai pris du retard) :-)
Je laisse passer les vacances, mais pour l'instant rien ne m'incite à rester, ni les propos de l'inspecteur ni ceux de mon visiteur INSPE (soit dit en passant, son rapport écrit est plus constructif que ce qu'il m'a dit à l'oral). Je sais que ces propos peuvent en choquer certains, mais je viens du secteur privé (25 ans de travail dans le secteur privé) où si on n'est pas bien, on s'en va et on trouve un nouveau travail (en tout cas dans mon domaine de compétences, ça n'est malheureusement pas possible pour tout le monde). Moi, mon ancien poste m'attend jusqu'au 01/09/2024 (je ne suis pas fou, je n'ai pas tout plaqué pour devenir prof à 48 ans avec deux enfants en bas âge et une maison à payer, je suis en année sabbatique et soit je reviens, soit je reste dans l'EN). Et comme ils n'ont trouvé personne en CDD pour me remplacer, si je leur dit que je reviens au 1er janvier 2024, il n'y aura pas de problème.
Je ne correspond peut-être pas au profil du prof des années 2020, c'est même certain. Mais l'INSPE ne nous aide pas, les cours que l'on a eu ne servent à rien, vraiment. L'inspecteur qui m'a visité pense que l'INSPE est un endroit merveilleux où l'on nous a déjà tout appris du métier, mais je peux vous garantir que si un formateur de l'INSPE vient faire des formations de ce niveau dans le privé (les sociétés font de plus en plus appel à de la formation extérieure et formateur pro est devenu un vrai métier), il est blacklisté vite fait bien fait et ne revient pas. A 1500 euros la journée de formation, les sociétés en veulent pour leur argent.
Perso, si prof n'est peut-être plus un métier fait pour moi, je reste persuadé que le monde de la formation l'est encore.
Pour l'instant je suis toujours prof et je dois préparer l'évaluation de mes cinquièmes demain matin et corriger les copies de deux autres classes (j'ai pris du retard) :-)
- Clecle78Bon génie
Alors moi j'ai été élève dans les années 70 et j'ai eu d'excellents cours à cettr époque là et j'en garde un excellent souvenir. Franchement je ne comprends pas l'attitude de cette institution. J'en ai vu passer des dadas et des modes et je ne suis pas certaine qu'on fasse beaucoup mieux aujourd'hui. Et décourager les stagiaires semble devenu le sport favori de certains inspecteurs. C'est incompréhensible.
- JennyMédiateur
JfLeB a écrit:Moi, mon ancien poste m'attend jusqu'au 01/09/2024 (je ne suis pas fou, je n'ai pas tout plaqué pour devenir prof à 48 ans avec deux enfants en bas âge et une maison à payer, je suis en année sabbatique et soit je reviens, soit je reste dans l'EN). Et comme ils n'ont trouvé personne en CDD pour me remplacer, si je leur dit que je reviens au 1er janvier 2024, il n'y aura pas de problème.
C'était mon inquiétude. Tu as assuré tes arrières, c'est plus prudent.
Prends soin de toi et de ta famille.
- JfLeBNiveau 3
Merci @jenny. Pour l'instant la balance penche du côté de mon départ, mais je n'ai pas encore abandonné, les vacances m'aideront à me reposer l'esprit. Là je suis déçu et probablement désabusé (c'est un peu le problème quand on idéalise un peu trop les choses, suis-je victime du syndrome de Paris comme ces touristes japonais qui font des crises d'angoisse quand ils découvrent la réalité de Paris ?). Ce n'est pas le métier qui me déçoit, je l'ai toujours vu comme difficile, mais c'est tout ce qu'il y a autour, bref l'institution. Mes collègues de physique/chimie de mon établissement me soutiennent, elles sont vraiment sympa et bienveillantes, heureusement qu'elles sont là. J'ai toujours admiré ce métier, et je continuerai à l'admirer et le soutenir, même si je n'y suis plus demain.
- JennyMédiateur
Comme je le dis souvent, dans ce métier, ce sont souvent les adultes le problème. L'institution manque trop souvent de bienveillance notamment avec les stagiaires, même si tous les formateurs et inspecteurs ne sont pas comme ça, heureusement.
Il faut du temps pour digérer une visite qui ne se passe pas bien. Au début, c'est normal de ne pas tout savoir faire. Quand à la modernité, c'est vraiment un discours qui dépend des IPR. A titre personnel, je pense qu'il faut savoir faire un cours classique. Les projets, les modalités de cours plus originales prennent du temps et en tout début de carrière, ça ne me paraît pas une priorité.
Les vacances sont idéales pour y réfléchir loin de l'établissement et de l'inspé.
Il faut du temps pour digérer une visite qui ne se passe pas bien. Au début, c'est normal de ne pas tout savoir faire. Quand à la modernité, c'est vraiment un discours qui dépend des IPR. A titre personnel, je pense qu'il faut savoir faire un cours classique. Les projets, les modalités de cours plus originales prennent du temps et en tout début de carrière, ça ne me paraît pas une priorité.
- Spoiler:
- Je suis très critique envers l'obligation faite aux stagiaires de proposer un travail interdisciplinaire et souvent inter-degrés à l'inspé, tout en faisant personnellement beaucoup de projets et même des projets avec d'autres niveaux depuis l'an dernier. Oui, au bout de 10 ans de carrière... Pour moi, ce n'est pas la priorité quand on débute et ça donne une mauvaise image de la pédagogie de projet : on ne fait pas un projet parce qu'il faut en faire un. Je montre comment on fait à mes stagiaires, mais en leur disant que ce genre de choses, c'est évidemment pour plus tard et s'ils ont envie d'enseigner de cette manière. Sinon, on a notre liberté pédagogique.
C'est un peu la même chose avec les travaux de groupe, la place de l'informatique... Les modalités doivent correspondre à des objectifs et à l'enseignant.
Les vacances sont idéales pour y réfléchir loin de l'établissement et de l'inspé.
- JfLeBNiveau 3
@jenny, c'est malheureusement ce que les IPR attendent de nous en physique/chimie dans mon académie => faire le show avec au minimum 3 activités différentes par cours (en 55 minutes !!!). Les IPR sont encore convaincus que si je laisse tomber une pomme, mes élèves vont découvrir seuls la gravité (j'exagère un peu, mais c'est le principe). L'inspecteur m'a donné des conseils sur quelques manips à faire avec mes troisièmes => verdict de mes collègues : ce n'est plus au programme depuis longtemps. Que faire ? Proposer des activités hors programme sachant qu'il m'a dit de respecter le programme à la lettre ? Peu importe le principe physique, on doit montrer que la physique c'est de la magie. Les élèves verront les principes physiques au lycée... Quand il m'a demandé ce que je faisais avec mes autres classes, je lui ai expliqué que je terminais mes cours avec mes 5èmes avec une image astronomique du jour (une planète, une galaxie, une nébuleuse). Les élèves adorent ça, c'est une autre façon de faire de la physique. Réponse de l'inspecteur : vous devez respecter le programme et ne montrer que ce qui est au programme. Je lui ai répondu qu'au cycle 4 nous devions aborder la place du système solaire dans l'univers ce que je fais lorsque je montre une image. Et ce d'autant plus que le ministère nous demande de ne pas négliger l'astronomie car on peut aborder énormément de thèmes de physique et de chimie à travers l'astronomie (mouvement, gravité, gravitation, formation et fonctionnement des étoiles, fabrication des éléments chimiques, ...).
- JennyMédiateur
Si ce n'est pas au programme, tu le dis à l'IPR. Pour moi, tant que tu peux argumenter que tu es dans le cadre du programme, c'est bon. C'est un autre IPR qui est censé t'inspecter ?
- HitsujiNiveau 3
JfLeB a écrit:@jenny, c'est malheureusement ce que les IPR attendent de nous en physique/chimie dans mon académie => faire le show avec au minimum 3 activités différentes par cours (en 55 minutes !!!). Les IPR sont encore convaincus que si je laisse tomber une pomme, mes élèves vont découvrir seuls la gravité (j'exagère un peu, mais c'est le principe). L'inspecteur m'a donné des conseils sur quelques manips à faire avec mes troisièmes, verdict de mes collègues : ce n'est plus au programme depuis longtemps. Que faire ? Proposer des activités hors programme sachant qu'il m'a dit de respecter le programme à la lettre ? Peu importe le principe physique, on doit montrer que la physique c'est de la magie. Les élèves verront les principes physiques au lycée... Quand il m'a demandé ce que je faisais avec mes autres classes, je lui ai expliqué que je terminais mes cours avec mes 5èmes avec une image astronomique du jour (une planète, une galaxie, une nébuleuse). Les élèves adorent ça, c'est une autre façon de faire de la physique. Réponse de l'inspecteur : vous devez respecter le programme et ne montrer que ce qui est au programme. Je lui ai répondu qu'au cycle 4 nous devions aborder la place du système solaire dans l'univers ce que je fais lorsque je montre une image. Et ce d'autant plus que le ministère nous demande de ne pas négliger l'astronomie car on peut aborder énormément de thèmes de physique et de chimie à travers l'astronomie (mouvement, gravité, gravitation, formation et fonctionnement des étoiles, fabrication des éléments chimiques, ...).
Donc d'un côté il te propose de faire des trucs hors programme pour les 3e (qui ont le dnb), mais montrer des images de l'espace ce serait hors programme ?? N'importe quoi cet ipr
- valleExpert spécialisé
Je ne dirai JAMAIS à un IPR que je ne suis pas d'accord avec lui, et bien sûr je n'argumenterai jamais.Jenny a écrit:Si ce n'est pas au programme, tu le dis à l'IPR. Pour moi, tant que tu peux argumenter que tu es dans le cadre du programme, c'est bon. C'est un autre IPR qui est censé t'inspecter ?
Je ne conseillerais pas à quelqu'un à qui un IPR vient de dire que telle ou telle activité n'est pas au programme d'essayer de le convaincre qu'en fait si, ça l'est. Je vois bien toutes de cases "remise en question", "analyse de sa propre pratique", etc., plastifiées pour que personne ne puisse les cocher pendant 30 ans.
Pour le collègue, en fait l'essentiel est que tu gères la classe et que le cours "marche". Jamais vu quelqu'un se faire démolir dans ces circonstances.
- JennyMédiateur
Hmm, un IPR attend généralement qu'on sache justifier ses choix. Tu ne dis pas qu'il a tort, tu expliques de manière argumentée pourquoi tu le fais.
- valleExpert spécialisé
Une chose est "À quelle partie du programme rattachez-vous ceci ?" ; une autre est "Ceci n'est pas au programme".Jenny a écrit:Hmm, un IPR attend généralement qu'on sache justifier ses choix. Tu ne dis pas qu'il a tort, tu expliques de manière argumentée pourquoi tu le fais.
Veux-tu dire qu'un IPR peut piéger un collègue pour vérifier qu'il est capable d'assumer même contre l'avis explicite de l'inspecteur ? Je trouve ça vraiment limite comme pratique.
- Vieux_MongolFidèle du forum
valle a écrit:
Une chose est "À quelle partie du programme rattachez-vous ceci ?" ; une autre est "Ceci n'est pas au programme".
.
Il faut dire à la place : " mais ceci n'est-il pas un peu périphérique au programme ?"
- valleExpert spécialisé
Je n'ai pas trop compris, @Vieux_Mongol. Mais pour moi, en effet, un IPR ou un faisant-fonction, qui sont censés surveiller la pédagogie des collègues et qui sont compétents dans la matière, doivent s'abstenir de signaler que telle activité, que tel contenu ou que tel cours sont du hors-programme s'ils ne le pensent pas ; puisque la personne visité va en principe les croire.
S'il s'agit d'évaluer la capacité d'argumentation d'un collègue (et je ne sais pas non plus si la nouvelle visite-conseil est prévue pour cela, mais bon), il y a d'autres façons de le faire, en effet.
S'il s'agit d'évaluer la capacité d'argumentation d'un collègue (et je ne sais pas non plus si la nouvelle visite-conseil est prévue pour cela, mais bon), il y a d'autres façons de le faire, en effet.
- MilicusNiveau 6
Entretien ultra déprimant avec ma tutrice au téléphone : leurs avis sur moi -à elle et à la directrice - sont négatifs. Elles reconnaissent que je suis très littéraire (la directrice est aussi prof de lettres classiques) et que je travaille beaucoup mais la gestion de classe ne va pas. La directrice trouve que je n’applique pas les conseils. Ma tutrice a commencé à affabuler sur certains points (sans doute par facilité) mais j’ai rappelé les faits précis.
Elle m’a dit au dit au moins quatre fois qu’il fallait que je songe à aller enseigner à la fac alors que c’est du domaine de l’utopie, ça a fini par m’agacer fortement cette flatterie idéaliste pour se débarrasser d’un indésirable. (Comme si La Sorbonne allait m’appeler demain).
Il y a plein d’enseignants différents donc je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas enseigner avec ce que je suis.
Quant à la gestion de classe, je peux encore progresser.
J’ai réussi à vraiment élever la voix ce matin et ça a bien calmé les élèves. J’ai pu faire cours dans le silence ou presque.
Elle m’a dit au dit au moins quatre fois qu’il fallait que je songe à aller enseigner à la fac alors que c’est du domaine de l’utopie, ça a fini par m’agacer fortement cette flatterie idéaliste pour se débarrasser d’un indésirable. (Comme si La Sorbonne allait m’appeler demain).
Il y a plein d’enseignants différents donc je ne vois pas pourquoi je ne pourrais pas enseigner avec ce que je suis.
Quant à la gestion de classe, je peux encore progresser.
J’ai réussi à vraiment élever la voix ce matin et ça a bien calmé les élèves. J’ai pu faire cours dans le silence ou presque.
- JennyMédiateur
Courage, la priorité, c’est la gestion de classe pour l’instant. Recadre les élèves, circule bien dans ta salle, punis s’il faut. Tu vas y arriver.
N’hésite pas à faire un plan de classe, à appeler des parents.
N’hésite pas à faire un plan de classe, à appeler des parents.
- MilicusNiveau 6
Pour moi avec une bonne gestion de classe, il n’y a justement pas besoin de plan de classe (qui est une perte de temps sans nom). C’est justement pour ça que j’ai hurlé sur les élèves ce matin. Ils commencent à me gonfler avec leur plan de classe qui est surtout un prétexte pour perdre du temps.
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