- henrietteMédiateur
La charte du forum interdit la stigmatisation et/ou le dénigrement d'une catégorie de personnes quelle qu'elle soit. Donc tout message qui ne respecterait pas cette règle serait supprimé et son auteur banni temporairement sans autre préavis.
Merci de garder ceci en tête si vous choisissez de participer à ce fil.
Ces temps derniers, j'ai été interpellée par différentes choses assez inédites : des directions d'EPLE au complet en grève et manifestant dans les cortèges, des IPR dans la rue aussi, avec un discours dépassant largement le rejet de la réforme des retraites, comme on peut le lire dans ces deux tweets du SNPDEN (syndicat majoritaire des personnels de direction) :
Le @snpden en conférence nationale ce matin, veille de mobilisation.
— SNPDEN-UNSA (@snpden) January 18, 2023
Beaucoup de sujets :
- La réforme des retraites
- La communication ministérielle
- les improvisations et décisions prises parfois ubuesques et deconnectees.
Tout change mais rien ne change pic.twitter.com/sQ7PcIec8I
@snpden en Conférence Nationale : le sujet des retraites et de la mobilisation en tête.
— SNPDEN-UNSA (@snpden) January 18, 2023
Pour une mobilisation nationale et académique, avec les SA, les SD et les élus.
Sujets DHG et communication aussi prioritaires !
GNPD vendredi avec toutes les thématiques que nous portons ! pic.twitter.com/cJTBUwiXRd
Et je suis tombée sur cet article, qui m'a surprise car une telle prise de parole publique d'IPR est tout à fait inédite, il me semble :
https://www.vousnousils.fr/2023/02/15/le-mal-etre-des-inspecteurs-de-leducation-nationale-669770
En particulier, ce propos m'a semblé très révélateur de la lassitude et du sentiment de perte de sens et d'inefficacité qu'éprouvent certains IPR face à ce que sont devenues leurs missions, à l'instar du malaise des enseignants :
Les réformes ou les mesures dont nous devons assurer la promotion plus que la compréhension, se traduisent systématiquement par l’urgence de faire remonter des chiffres, aussi flatteurs qu’illusoires.
Un autre article fait écho à ce même malaise exprimé officiellement par le SI-EN-UNSA (le syndicat des IA-IPR) dans une lettre ouverte au ministre :
https://www.cafepedagogique.net/2023/02/02/le-si-en-unsa-le-ras-le-bol-des-ien/
SI-EN-UNSA a écrit:
Les multiples injonctions du ministère, souvent précipitées dès l’annonce médiatique d’une mesure, sont aveuglements suivis par la hiérarchie intermédiaires des recteurs et des DASEN. Peu soucieux de la qualité́ de vie au travail des inspecteurs, ceux-ci leur enjoignent aussitôt d’exercer sur les enseignants un contrôle tatillon qui inhibe les initiatives au lieu de les encourager. Une priorité chasse l’autre sans qu’il ne soit jamais possible d’aller jusqu’au bout du travail accompli. Nous avons l’impression de mettre les équipes pédagogiques en tension permanente sans que cela produise le moindre effet utile pour les élèves
Le malaise est donc bien à tous les niveaux : enseignants, CDE, IA-IPR. L'école me semble en train de craquer de partout.
Et dans ce contexte, le "pacte" me semble pouvoir être la goutte d'eau qui fera déborder le vase. Il n'est pas dénoncé par les seuls syndicats enseignants. Le SNPDEN s'est déjà montré extrêmement critique sur le dispositif, monstrueusement chronophage dans sa mise en oeuvre pour les CDE qui devraient le renégocier tous les ans d'après les échos qu'on a, et les CDE en ont ras-le-bol visiblement.
J'espère que dans ce contexte la journée du 7 mars sera extraordinairement suivie à tous les niveaux.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- JacqGuide spirituel
henriette a écrit:[...]
Et je suis tombée sur cet article, qui m'a surprise car une telle prise de parole publique d'IPR est tout à fait inédite, il me semble :
https://www.vousnousils.fr/2023/02/15/le-mal-etre-des-inspecteurs-de-leducation-nationale-669770
En particulier, ce propos m'a semblé très révélateur de la lassitude et du sentiment de perte de sens et d'inefficacité qu'éprouvent certains IPR face à ce que sont devenues leurs missions, à l'instar du malaise des enseignants :
Les réformes ou les mesures dont nous devons assurer la promotion plus que la compréhension, se traduisent systématiquement par l’urgence de faire remonter des chiffres, aussi flatteurs qu’illusoires.
[...]
Je me permets une citation plus large du communiqué :
" Les multiples injonctions du ministère, souvent précipitées dès l’annonce médiatique d’une mesure, sont aveuglément suivies par la hiérarchie intermédiaire des recteurs et des DASEN. Peu soucieux de la qualité de vie au travail des inspecteurs, ceux-ci leur enjoignent aussitôt d’exercer sur les enseignants un contrôle tatillon qui inhibe les initiatives au lieu de les encourager. Une priorité chasse l’autre sans qu’il ne soit jamais possible d’aller jusqu’au bout du travail accompli. Nous avons l’impression de mettre les équipes pédagogiques en tension permanente sans que cela produise le moindre effet utile pour les élèves. Les réformes ou les mesures dont nous devons assurer la promotion plus que la compréhension, se traduisent systématiquement par l’urgence de faire remonter des chiffres, aussi flatteurs qu’illusoires ! La question que nous pose notre hiérarchie locale n’est jamais « comment ? » ou « avec quel effet ? », mais « combien ? »…"
D'accord à 100% et content de le lire. A rapprocher d'un communiqué, ancien, du SNDPEN qui indiquait que pour la réforme de la "Voie pro" (dont je dénie la qualification, j'appartiens à l'Enseignement professionel) il était temps de mettre sur pause car aucune évaluation sérieuse de la précédente réforme n'avait eu lieu (enfin, dans les faits nous la mesurons tous les jours, mais ce n'est pas ce que le ministère veut que l'on remonte).
https://www.cafepedagogique.net/les-archives-du-cafe/
- BaldredSage
henriette a écrit:Rappel liminaire de la modération :
La charte du forum interdit la stigmatisation et/ou le dénigrement d'une catégorie de personnes quelle qu'elle soit. Donc tout message qui ne respecterait pas cette règle serait supprimé et son auteur banni temporairement sans autre préavis.
Merci de garder ceci en tête si vous choisissez de participer à ce fil.
Ces temps derniers, j'ai été interpellée par différentes choses assez inédites : des directions d'EPLE au complet en grève et manifestant dans les cortèges, des IPR dans la rue aussi, avec un discours dépassant largement le rejet de la réforme des retraites, comme on peut le lire dans ces deux tweets du SNPDEN (syndicat majoritaire des personnels de direction) :Le @snpden en conférence nationale ce matin, veille de mobilisation.
— SNPDEN-UNSA (@snpden) January 18, 2023
Beaucoup de sujets :
- La réforme des retraites
- La communication ministérielle
- les improvisations et décisions prises parfois ubuesques et deconnectees.
Tout change mais rien ne change pic.twitter.com/sQ7PcIec8I@snpden en Conférence Nationale : le sujet des retraites et de la mobilisation en tête.
— SNPDEN-UNSA (@snpden) January 18, 2023
Pour une mobilisation nationale et académique, avec les SA, les SD et les élus.
Sujets DHG et communication aussi prioritaires !
GNPD vendredi avec toutes les thématiques que nous portons ! pic.twitter.com/cJTBUwiXRd
Et je suis tombée sur cet article, qui m'a surprise car une telle prise de parole publique d'IPR est tout à fait inédite, il me semble :
https://www.vousnousils.fr/2023/02/15/le-mal-etre-des-inspecteurs-de-leducation-nationale-669770
En particulier, ce propos m'a semblé très révélateur de la lassitude et du sentiment de perte de sens et d'inefficacité qu'éprouvent certains IPR face à ce que sont devenues leurs missions, à l'instar du malaise des enseignants :
Les réformes ou les mesures dont nous devons assurer la promotion plus que la compréhension, se traduisent systématiquement par l’urgence de faire remonter des chiffres, aussi flatteurs qu’illusoires.
Un autre article fait écho à ce même malaise exprimé officiellement par le SI-EN-UNSA (le syndicat des IA-IPR) dans une lettre ouverte au ministre :
https://www.cafepedagogique.net/2023/02/02/le-si-en-unsa-le-ras-le-bol-des-ien/SI-EN-UNSA a écrit:
Les multiples injonctions du ministère, souvent précipitées dès l’annonce médiatique d’une mesure, sont aveuglements suivis par la hiérarchie intermédiaires des recteurs et des DASEN. Peu soucieux de la qualité́ de vie au travail des inspecteurs, ceux-ci leur enjoignent aussitôt d’exercer sur les enseignants un contrôle tatillon qui inhibe les initiatives au lieu de les encourager. Une priorité chasse l’autre sans qu’il ne soit jamais possible d’aller jusqu’au bout du travail accompli. Nous avons l’impression de mettre les équipes pédagogiques en tension permanente sans que cela produise le moindre effet utile pour les élèves
Le malaise est donc bien à tous les niveaux : enseignants, CDE, IA-IPR. L'école me semble en train de craquer de partout.
Et dans ce contexte, le "pacte" me semble pouvoir être la goutte d'eau qui fera déborder le vase. Il n'est pas dénoncé par les seuls syndicats enseignants. Le SNPDEN s'est déjà montré extrêmement critique sur le dispositif, monstrueusement chronophage dans sa mise en oeuvre pour les CDE qui devraient le renégocier tous les ans d'après les échos qu'on a, et les CDE en ont ras-le-bol visiblement.
J'espère que dans ce contexte la journée du 7 mars sera extraordinairement suivie à tous les niveaux.
Merci pour ces infos, cela confirme ce que j'observe. Le confinement a joué je crois un rôle important dans la prise de conscience de certains Perdirs. Si nous, profs, avons dû improviser sans l'aide de l'institution, mais souvent avec l'aide des Perdirs, ceux-ci n'en ont reçu aucune, Dasen aux abonnés absents. Puis sont venus les protocoles Ibiza...
Je crois la majorité des Perdirs de bons soldats, peut-être se rêvaient-ils officiers, mais le ministère Blanquer leur a bien fait comprendre qu'ils étaient des sous-off, du petit encadrement guère différents de la troupe. Les postes exposés comme ceux des Perdirs demandent de se sentir fortement soutenus par l'institution, elle les a trahis aussi facilement que nous.
Et je ne parle même pas de l'opacité de leur système de mutation.
On se tromperait d'adversaire en les denigrant collectivement.
Oui, l'Ecole craque de partout et le "projet" est d'accélérer encore. Le 7 mars et le refus du pacte ressemble de plus en plus à notre Fort Alamo...
- JacqGuide spirituel
Notre CDE applique les textes et consacre un nombre hallucinant d'heures de la DHG à des choses qu'il sait totalement futiles... mais ce sont les textes... alors que ces heures seraient tellement utiles ailleurs. Il sait, nous savons, tout cela c'est du mensonge.
Dans mon académie les dotations horaires sont tombées très tard, notre chef s'en inquiétait véritablement. Et il a fallu qu'il remonte les créations de postes (pas de suppression de postes chez nous) avant les vacances. Grossièrement, nous avons eu deux semaines pour tout remonter donc il a fallu qu'il nous mette une forte pression, qu'il avait lui aussi. En plus il y avait l'incertitude d'une potentielle réforme pour la rentrée 2023 avec les annonces inconsidérées d'E. Macron.
Sans compter les réformes par filières. Dans une filière de mon LP une classe arrive en terminale (donc trois ans, la réforme date de trois ans) mais la classe qui vient d'entrer en classe de seconde ne suit plus les mêmes programmes, deux filières proches sont jointes et une partie du programme d'une de ces filières est totalement abandonnée... Les plateaux techniques liés à cette partie du programme vont devenir inutile. Les inspecteurs de secteurs et surtout les collègues n'en peuvent plus. EDIT : les collègues de matières pro n'en peuvent plus des réformes... la dernière n'est pas terminée, ni évaluée, qu'une nouvelle entre en scène. C'est la même chose dans une seconde filière. Un collègue vient de se sauver en SEGPA car il estime que dans sa matière professionnelle il n'apprend plus rien aux élèves.
Dans ma discipline nous avons un surplus de 27h de BMP ! On ne va même pas créer de poste tellement l'avenir est incertain sur les heures actuelles et celles à venir !
- henrietteMédiateur
Pour les IPR, par contre, il me semble que le malaise vient d'un peu plus loin : j'ai commencé à percevoir un certain malaise chez quelques-uns de ceux de lettres dans mon académie dès les formations/formatages de la réforme NVB (massacre des LC et programmes redondants, deux d'entre eux avaient même admis assez ouvertement qu'ils manquaient de cohérence), malaise qui s'est accentué, je pense, avec la réforme du lycée, le décalage flagrant entre la com et la réalité sur le terrain, puis lors du Covid l'impossibilité de répondre aux questions des enseignants faute d'informations.
Ce que tu relates, Jacq, est effrayant. Et nous avons vécu la même chose avant les vacances dans mon collège : on marche sur la tête, les chefs en sont conscients, les inspecteurs en sont conscients, et les enseignants aussi.
Nous allons faire en sorte par différentes motions au CA à la rentrée que les parents en soient conscients aussi - mon chef a déjà commencé à les mettre au parfum.
Et étant une grande optimiste, j'espère que c'est le soleil d'Austerlitz qui se lèvera pour nous le 7, et non celui de Fort Alamo, Baldred !
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- TangledingGrand Maître
Dans mon académie les collègues de technologie n'ont pas reçu le moindre courrier de leurs IPR. Je trouve cela honteux.
Et beaucoup de chefs se sont soumis à la consigne de ne pas faire voter le TRMD, consigne de leur hiérarchie mais qui a longtemps été celle du snpden-unsa (qui n'a donné aucune consigne face au déni réglementaire du vote de TRMD sans technologie). Ça a été le cas dans mon collège, lors du CA mardi dernier.
Dans ces conditions j'ai du mal à ne pas considérer ces marques d'humeur des perdir et IPR comme des simagrées ou, pour être plus mesuré, du folklore.
Mais peut-être que la conclusion de ce constat du hiatus entre les couleuvres avalées et le dérisoire des marques de début de révolte en dit plus sur mon incapacité à occuper un poste d'autorité, finalement. Je veux bien le croire.
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- MoonchildSage
Baldred a écrit:Je crois la majorité des Perdirs de bons soldats, peut-être se rêvaient-ils officiers, mais le ministère Blanquer leur a bien fait comprendre qu'ils étaient des sous-off, du petit encadrement guère différents de la troupe. Les postes exposés comme ceux des Perdirs demandent de se sentir fortement soutenus par l'institution, elle les a trahis aussi facilement que nous.
J'ai aussi le sentiment que le ministère Blanquer a marqué une rupture pour les perdirs et les IPR : avant lui, les réformes étaient déjà absurdes et elles pesaient lourdement sur les conditions de travail des enseignants et l'efficacité auprès des élèves mais les cadres intermédiaires étaient dans une certaine mesure épargnés ; même si leur tâche se retrouvait parfois compliquée par les dernières lubies venues d'en-haut, ils conservaient le sentiment d'être du bon côté du manche et bénéficiaient d'une certaine forme de reconnaissance de leurs supérieurs.
Avec Blanquer - qui aura peut-être été aux perdirs et IPR ce qu'Allègre a été aux enseignants - on a assisté à très étonnant revirement vers un mépris affiché envers l'ensemble de cette hiérarchie intermédiaire qui avait pourtant toujours soutenu le Ministère avec une loyauté que les enseignants continueront longtemps à lui reprocher. Je n'ai aucune compétence en gestion des ressources humaines, mais j'ai quand même l'intuition que cette manière de faire est un non-sens complet car, même dans une perspective de management toxique, il faut au moins s'assurer du soutien d'une petite hiérarchie locale qui relaie les consignes sur le terrain... mais, là, cette petite hiérarchie a été maltraitée comme l'avait été la piétaille auparavant et ça ne peut que conduire à une implosion du système.
- henrietteMédiateur
Mais je suis un peu inquiète tout de même car je n'arrive pas à envisager, vu l'état de délabrement de l'EN, si cette implosion est à souhaiter ou redouter, en fait.
Que sortirait-il d'un champ de ruine ? J'ai bien peur que l'occasion ne fasse le larron, et qu'il sorte du tabula rasa un modèle libéral avec chèque éducation et tout le toutim.
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- JacqGuide spirituel
Tangleding a écrit:Un peu circonspect pour ma part. Je ne comprends pas trop quelle capacité d'action et liberté de parole ont ces personnels, y compris à travers leurs représentants.
Dans mon académie les collègues de technologie n'ont pas reçu le moindre courrier de leurs IPR. Je trouve cela honteux.
Et beaucoup de chefs se sont soumis à la consigne de ne pas faire voter le TRMD, consigne de leur hiérarchie mais qui a longtemps été celle du snpden-unsa (qui n'a donné aucune consigne face au déni réglementaire du vote de TRMD sans technologie). Ça a été le cas dans mon collège, lors du CA mardi dernier.
Dans ces conditions j'ai du mal à ne pas considérer ces marques d'humeur des perdir et IPR comme des simagrées ou, pour être plus mesuré, du folklore.
Mais peut-être que la conclusion de ce constat du hiatus entre les couleuvres avalées et le dérisoire des marques de début de révolte en dit plus sur mon incapacité à occuper un poste d'autorité, finalement. Je veux bien le croire.
Pour chacun, individuellement, ils en ont très peu car ils sont limités. Mais à l'inverse ils ont un très fort pouvoir syndicalement si ils arrivent à porter au niveau national. Lorsque le syndicat des CDE s'exprime, il a une voix forte alors que nous, pauvre petits enseignants toujours réfractaires à toute évolution ( ). Nous allons peut-être moins les entendre immédiatement, ils sont moins nombreux, mais franchement, leur pouvoir pourrait être plus important. Il en est de même pour les inspecteurs. Les collègues enseignants du primaire ou du secondaire, nous savons quel impact nous avons...
Franchement, ils ont du pouvoir à condition de le vouloir et de franchir la barre des médias. C'est à eux de le vouloir. Sinon ils peuvent rester sur leurs communiqués.
- mathmaxExpert spécialisé
Tangleding a écrit:
Et beaucoup de chefs se sont soumis à la consigne de ne pas faire voter le TRMD, consigne de leur hiérarchie mais qui a longtemps été celle du snpden-unsa (qui n'a donné aucune consigne face au déni réglementaire du vote de TRMD sans technologie). Ça a été le cas dans mon collège, lors du CA mardi dernier.
Tu sembles le regretter ? Pour ma part je trouve absurde de voter - ou plutôt en général voter contre - en février un TRMD appelé à changer en juin ou juillet.
_________________
« Les machines un jour pourront résoudre tous les problèmes, mais jamais aucune d'entre elles ne pourra en poser un ! »
Albert Einstein
- TangledingGrand Maître
La direction a présenté en conseil pédagogique un TRMD et sans technologie en 6e, en l'absence de textes règlementaires.
C'est ni plus ni moins que s'essuyer les pieds sur les collègues de technologie. Et l'ordre du jour du CA est fixé par le cde, c'est donc sa seule responsabilité.
Du coup ces communiqués de mécontentement suivis d'aucun acte me font penser au folklore des tribunes anonymes de hauts fonctionnaires que l'on voit fleurir dans le Monde en période électorale. On joue les résistants à peu de frais. Ce n'est pas ma conception de l'action syndicale ou politique.
C'est un peu comme les collègues qui expriment individuellement après coup leur compassion auprès d'un collègue qui s'est fait rabroué en public en conseil de classe. C'est se donner le beau rôle pour pas cher, la compassion est inutile, c'est lors du conseil qu'il fallait avoir le courage d'agir.
Les communiqués du snpden-unsa sans consigne d'action c'est pour moi se payer de mots.
Le SNES-FSU a appelé à rejeter en CA les TRMD sans technologie en 6e.
Pour la technologie les sui-fsu, syndicat de rang intermédiaire des inspecteurs et inspectrices, s'est prononcé publiquement avec clarté, sachant que les IPR n'ont pas la voix au chapitre sur le TRMD à l'inverse des cde.
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- nc33Niveau 10
- BaldredSage
nc33 a écrit:Lorsque le syndicat des CDE s'exprime, il a une voix forte : peut être que les enseignants pourraient avoir ce même pouvoir, si l'appel à la grève avait lieu tous les 2/3 ans et pas chaque mois.
Tu es sûr que tu n'as pas confondu Néo et le courrier des lecteurs du Figaro ? N'hésite pas à nous communiquer ton calendrier de grèves de ces dernières années.
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Etant concernée, je suis totalement d'accord (à Créteil non plus, zéro courriel des IPR, violence du silence).Tangleding a écrit:Un peu circonspect pour ma part. Je ne comprends pas trop quelle capacité d'action et liberté de parole ont ces personnels, y compris à travers leurs représentants.
Dans mon académie les collègues de technologie n'ont pas reçu le moindre courrier de leurs IPR. Je trouve cela honteux.
Et beaucoup de chefs se sont soumis à la consigne de ne pas faire voter le TRMD, consigne de leur hiérarchie mais qui a longtemps été celle du snpden-unsa (qui n'a donné aucune consigne face au déni réglementaire du vote de TRMD sans technologie). Ça a été le cas dans mon collège, lors du CA mardi dernier.
Dans ces conditions j'ai du mal à ne pas considérer ces marques d'humeur des perdir et IPR comme des simagrées ou, pour être plus mesuré, du folklore.
Mais peut-être que la conclusion de ce constat du hiatus entre les couleuvres avalées et le dérisoire des marques de début de révolte en dit plus sur mon incapacité à occuper un poste d'autorité, finalement. Je veux bien le croire.
J'aurais préféré qu'il en soit ainsi (report du vote car pas de texte légal).mathmax a écrit:Tangleding a écrit:
Et beaucoup de chefs se sont soumis à la consigne de ne pas faire voter le TRMD, consigne de leur hiérarchie mais qui a longtemps été celle du snpden-unsa (qui n'a donné aucune consigne face au déni réglementaire du vote de TRMD sans technologie). Ça a été le cas dans mon collège, lors du CA mardi dernier.
Tu sembles le regretter ? Pour ma part je trouve absurde de voter - ou plutôt en général voter contre - en février un TRMD appelé à changer en juin ou juillet.
Sinon, ce qu'on vote en février, c'est surtout les "chaires" (postes), les compléments de service.
Normalement, les changements jusqu'à la prérentrée ne sont pas des changements qui toucheront à cette base (chaires/supports). Le reste, c'est BMP etc.
Ce qui passe pour la technologie, c'est qu'on est en train de perdre les chaires/supports.
Jusqu'à présent, le mouvement inter était bloqué, bah maintenant, l'intra également, et même en IDF.
- henrietteMédiateur
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- TrucOuBiduleHabitué du forum
Mais c'est quoi, la pérennité ? Quel ordre de grandeur ?henriette a écrit:Il vaut peut-être mieux que le mouvement en technologie soit gelé cette année vu les incertitudes considérables qui pèsent sur la pérennité de nombreux postes, ne crois-tu pas ?
Discipline même pas optionnelle ou rendue comme telle, existant dans une structure "courante" où quasi aucun tri elève n'est fait - le collège (je pense aux mouvements en LC ou allemand qui pourraient être comparables).
Ça fait 15, 20 ans qu'on bloque les entrants, essentiellement sur l'Idf. Et qu'on ne les en laisse pas du tout sortir.
Nous sommes pourtant autant en effectif que les collègues de Svt et PhysiqueChimie. Ils ne connaissent pas ce que nous subissons (mouvements et heure de labo). Pourquoi ?
Et pourquoi une si lente agonie alors, un plan social sans fin, avec un coup de pression comme on vient de prendre (annonce de janvier pour septembre) ?
Pourquoi ils ne nous virent pas tout court ? (Je parie qu'il serait encore possible qu'on refuse une dem pour "nécessité de service")
C'est bien parce qu'on est sur un fil portant sur les états d'âme de notre hiérarchie que je parle de ça.
Que fait l'inspection dans notre cas, sérieux ?
Qu'ont fait les Perdir qui ont fait voter des Trmd sans techno en 6è ?
Il faudrait que je pleure sur l'ingratitude de leur boulot alors que j'ai un collègue qui bosse depuis plusieurs années (mais moins que les 6 d'affilée nécessaires pour être CDisé ) qu'on "vire" comme un malpropre par manque d'heures même pas encore légal ?
Ecoeurée, je n'ai pas d'autre mot.
- PaddyHabitué du forum
Lors de la deuxième journée de grève sur les retraites, dans un établissement du département voisin, le CDE a bien remonté, toutes les heures, le nombre des grévistes. MAIS, il n'a pas déclaré le nom des grévistes sur le logiciel dédié. Total : pas de retrait d'un trentième. Ce CDE est depuis considéré comme un dieu vivant dans sa boutique.
Si tous les CDE du pays, sur ordre de leurs syndicats, font de même, je n'ose imaginer ce que ça peut donner.
- henrietteMédiateur
Mais l'objet du fil n'est pas la situation de la technologie, si tu souhaites poursuivre, il faut le faire dans le fil sur l'annonce de la disparition de la technologie en 6e.
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- TrucOuBiduleHabitué du forum
Ce n'est pas moi qui ai evoqué le cas très actuel de la technologie sur ce fil et j'ai précisé pourquoi j'ai repondu justement sur ce fil. Il est question de l'attitude de nos hiérarchies ou pas ?henriette a écrit:@TrucOuBidule : La pérennité des postes actuels, tout simplement, en attendant d'avoir connaissance des contenus des programmes et de savoir en particulier en terme d'horaire en quoi consiste le "renforcement" de la discipline annoncée au cycle 4.
Mais l'objet du fil n'est pas la situation de la technologie, si tu souhaites poursuivre, il faut le faire dans le fil sur l'annonce de la disparition de la technologie en 6e.
Ce qui a de bien, c'est que j'ai l'impression qu'on me prend pour une imbécile en me précisant tout cela, comme si je ne comprenais pas, n'ayant pas du tout l'impression d'abuser.
Je ne te dirais en tous les cas pas " oui c'est normal que les postes soient gelés en l'état".
Je n'ai toujours pas compris pour la pérennité (absolue / relative), et les interrogations que je soulève n'ont pas de réponse.
Certaines d'entre elles tentent de comparer des éléments qui peuvent l'être, et désolée, mais il y a un traitement particulier dans notre cas, que l'on me demande de ne pas mettre en avant, différence de traitement en global, point de vue discipline de poste (côté inspection), différence de traitement en local pour la création de complément de service selon si ta tête revient ou pas à ton perdir du moment, là, en février 2023.
Mais comme c'est hors sujet apparemment...
- henrietteMédiateur
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- TrucOuBiduleHabitué du forum
Il n'y a pas d'invective particulière à ton encontre mais ça fait juste 4 semaines que l'on voit (sans parler du contexte plus large de la reforme des retraites) des situations hallucinantes où dès l'instant qu'on dit quelque chose, on nous infantilise en nous faisant sentir "qu'on n'a pas bien compris".henriette a écrit:Comme je l'ai déjà dit, je suis vraiment désolée du sort de ta discipline. Je comprends ta colère, mais je crois que tu te trompes de cible en m'invectivant ainsi.
Or si, je comprends, et même plutôt bien je pense. Et comme je suis un peu investie syndicalement et associativement (et le cycle 4 ne sera pas le cycle de la revalorisation en techno lol - on n'a d'ailleurs encore aucune vraie réponse au MEN, je l'ai déjà dit sur le fil adéquat), j'ai toujours tenté de comprendre les choses plus largement qu'au niveau de "mon poste, mes heures".
Je termine avec ce que Tangleding dit ci-dessus.Tangleding a écrit:
Du coup ces communiqués de mécontentement suivis d'aucun acte me font penser au folklore des tribunes anonymes de hauts fonctionnaires que l'on voit fleurir dans le Monde en période électorale. On joue les résistants à peu de frais. Ce n'est pas ma conception de l'action syndicale ou politique.
C'est un peu comme les collègues qui expriment individuellement après coup leur compassion auprès d'un collègue qui s'est fait rabroué en public en conseil de classe. C'est se donner le beau rôle pour pas cher, la compassion est inutile, c'est lors du conseil qu'il fallait avoir le courage d'agir.
La compassion après-coup, peu importe. Ce sont des situations et des êtres humains que l'on broie. Et tout ça sans encore aucun cadre légal qui y contraint...
- LagomorpheFidèle du forum
henriette a écrit:Un autre article fait écho à ce même malaise exprimé officiellement par le SI-EN-UNSA (le syndicat des IA-IPR) dans une lettre ouverte au ministre :
https://www.cafepedagogique.net/2023/02/02/le-si-en-unsa-le-ras-le-bol-des-ien/SI-EN-UNSA a écrit:
Les multiples injonctions du ministère, souvent précipitées dès l’annonce médiatique d’une mesure, sont aveuglements suivis par la hiérarchie intermédiaires des recteurs et des DASEN. Peu soucieux de la qualité́ de vie au travail des inspecteurs, ceux-ci leur enjoignent aussitôt d’exercer sur les enseignants un contrôle tatillon qui inhibe les initiatives au lieu de les encourager. Une priorité chasse l’autre sans qu’il ne soit jamais possible d’aller jusqu’au bout du travail accompli. Nous avons l’impression de mettre les équipes pédagogiques en tension permanente sans que cela produise le moindre effet utile pour les élèves
Autant je veux bien comprendre l'épuisement dont sont victimes les CDE, autant je ne pleurerai pas sur le sort de certains IPR, qui pendant des décennies n'ont pas hésité à littéralement casser du prof sur la base de la non-application de telle ou telle lubie à la mode, peu importe qu'elle soit incompatible voire exactement le contraire de la précédente. Sans aucune considération, d'ailleurs pour les dégâts qu'ils occasionnaient sur la carrière de leurs victimes, sans parler des dommages psychologiques, tout particulièrement envers les stagaires.
Qu'est-ce qui a changé pour ceux-là, au fond ? Deux choses apparemment:
- la première, c'est qu'ils deviennent les relais d'injonctions d'origine ministérielle, et non de ce qu'eux-mêmes considèrent arbitrairement comme le Bien et le Mal en matière de pédagogie. Personne n'aime devoir descendre d'un piédestal d'où l'on encense ou punit sans aucun compte à rendre et sans risque d'être mis en cause.
- la seconde, c'est que le PPCR leur a limé les griffes: autant avant on pouvait se fendre d'un petit effort de façade pour aller dans le sens de la marotte de l'IPR local (usage fréquent qui en soi interroge sur le pilotage du système), autant la perspective d'être peut-être accéléré d'un an avec une probabilité infinitésimale même si l'on a excellent partout, ça n'est plus suffisant pour beaucoup d'entre nous pour justifier une quelconque déférence. Sans parler des échelons 9+ qui n'ont plus rien à attendre d'une interaction avec l'inspection.
Ajoutons à cela que j'ai rarement observé au cours de la dernière décennie une issue heureuse à un recours à l'IPR contre un CDE qui prendrait une décision pédagogiquement douloureuse. "Il faut vous adapter", "vous n'aurez qu'à différencier", "appuyez-vous sur le référentiel de compétences", "Il est tout à fait possible d'enseigner une science expérimentale sans expérimentation pratique", c'est ce que notre IPR a répondu quand le CDE a décidé de sucrer nos dédoublements en seconde. Un appui à l'administration dans le mauvais sens du terme, donc, et certainement pas à la discipline qu'il est censé défendre.
Je comprends donc le désarroi des IPR de cette sorte: plus rien ne les protège d'un ressentiment parfaitement légitime des enseignants pour les dégâts qu'ils ont causé aux personnels et aux disciplines, et qui s'exprime de plus en plus clairement chaque fois qu'ils essayent de promouvoir un nouveau dispositif abracadabrantesque. Je comprends, mais je ne pleure pas pour eux. Je regrette juste que les IPR intègres que j'ai pu rencontrer, ceux du genre à ne pas virer hargneux parce que la fiche-de-séance (que personne ne rédige hors inspection) ne fait pas le lien entre les objectifs cognitifs et éducatifs et les compétences du LSL (dont personne ne tient compte), souffrent eux aussi de la situation. Ceux qui apportaient une réelle expertise, forte de l'observation de centaines de collègues, et qui pouvaient nous faire progresser en proposant, suggérant, encourageant plutôt qu'en imposant, n'ont probablement plus la même liberté de le faire qu'auparavant.
- henrietteMédiateur
Mais il me semble que l'enjeu à présent n'est pas de savoir s'il s'agit de pleurer avec eux ou pas, zorchartes ou gens bien, ce n'est pas la question je trouve. La situation dépasse très largement les ressentiments, souvent légitimes malheureusement, des enseignants pour les IPR. Le bateau coule autant pour les matelots que le capitaine.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- JennyMédiateur
Je pense aussi que ça témoigne de l’état de l’éducation nationale où tous les échelons subissent surcharge de travail et perte de sens, mais aussi un certain mépris du ministère.
- TangledingGrand Maître
Pour l'instant je n'en ai absolument pas l'impression. Les cde par exemple sont très demandeurs d'un élargissement de l'autonomie des établissements et pas de celle du CA. De même ils sont très intéressés par la mise en place de hiérarchies intermédiaires. Enfin le centrage du travail enseignant sur la dimension disciplinaire, qui leur échappe, ce n'est pas du tout leur credo.
Pour les IPR je crois qu'ils sont marginalisés mais ils n'ont pas vraiment de stratégie collective face à cela. Ce n'est pas tellement dans leur culture professionnelle, le bras de fer avec le MEN.
De plus contrairement aux cde, les IPR n'apparaissent pas immédiatement indispensables. C'est à plus long terme que la sape de leur influence se fera sentir. Et encore dans un domaine, celui de la profondeur générale des apprentissages, qui est le cadet des soucis de la macronie.
Au fond je vois plus de convergences possibles entre enseignants et parents d'élèves, car les parents d'élèves les plus proches de l'institution sont assez sensibles aux enjeux pédagogiques.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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