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http://www.liberation.fr/societe/01012312335-education-un-rapport-du-ministere-reconnait-le-malaise-des-profs-stagiaires
le rapport : http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Documents/men-stagiaires.pdf
le rapport : http://www.cafepedagogique.net/lexpresso/Documents/men-stagiaires.pdf
Education: le malaise des profs stagiaires reconnu dans un rapport du ministère
Si le dispositif de prise en charge des jeunes profs
en primaire est «globalement positif», la situation est plus difficile
dans le secondaire.
15 réactions
Par MARIE PIQUEMAL
(© AFP Mychele Daniau)
Les nouveaux profs, parachutés à la rentrée sans aucune formation dans les collèges et lycées, rencontrent «des difficultés». Sans blague. Depuis la mise en place de la réforme de la formation des maîtres (la fameuse «masterisation» qui supprime les IUFM), les témoignages
d'enseignants stagiaires désabusés et dépassés ne manquent pas. Mais
cette fois, c'est un rapport de la direction générale des ressources
humaines de l'Education nationale, publié sur le site du Café Pédagogique, et consultable en PDF ici, qui en dresse le constat.
S'appuyant sur deux questionnaires envoyés fin octobre à l'ensemble
des académies, l'étude distingue la situation des profs stagiaires du
premier degré et du second degré.
Au primaire
Le dispositif de prise en charge des jeunes profs en primaire est «globalement positif», conclut le rapport. Notamment grâce à un facteur conjoncturel: «le premier degré bénéficie cette année d'enseignants en surnuméraire», permettant d'accueillir les stagiaires dans de meilleures conditions.
«Durant les deux premiers mois de l'année scolaire, 66
signalements de stagiaires en difficulté ont été indiqués dans le 1er
degré soit 0,9% des stagiaires», lit-on dans le rapport qui avertit quand même: «le nombre pourrait augmenter à partir du mois de novembre avec la prise de poste réelle devant élèves» - jusqu'aux vacances de Toussaint en effet, les stagiaires du premier degré faisaient classe avec leur prof tuteur.
Concernant les démissions et congés maladies, indicateurs de
mal-être: à la date de l'enquête, 12 professeurs des écoles stagiaires
avaient démissionné contre 44 démissions de stagiaires IUFM à la même
époque l'année dernière. Et 3,1% des stagiaires ont pris un congé de
maladie ordinaire en septembre 2010 (contre 5% en 2009).
Dans le secondaire
Le tableau est beaucoup moins rose dans les collèges et lycées. Avec
la mise en place de la réforme, les 8.604 professeurs débutants du
second degré se sont retrouvés dès la rentrée à plein temps et sans
aucune formation pédagogique - l'année en alternance en Institut
universitaire de formation des maîtres (IUFM) ayant été supprimée.
Conclusion policée du rapport: «L'accueil, l'accompagnement et la
formation des enseignants stagiaires du second degré s'est mis en place
plus difficilement que dans le premier degré.»
Si le taux d'absence des jeunes profs n'est pas plus élevé que l'année dernière, «plusieurs académies font remonter certaines difficultés rencontrées par les stagiaires», pointe le rapport.
«Ils commencent à connaître, en octobre, un état de fatigue. Il
leur semble difficile de concilier, dans l'urgence, l'organisation de
leurs classes (préparation des cours, gestion de la classe) et leur
formation. Les stagiaires estiment manquer de méthodes et du recul
nécessaire pour effectuer leur travail et l'apprentissage de leur futur
métier.»
139 stagiaires sans tuteur
L'un des sujets de crispation reste le tutorat. Sur le papier, la
réforme prévoyait que chaque prof stagiaire soit encadré et guidé par un
tuteur, enseignant expérimenté de préférence. En pratique, ce n'est pas
simple. D'abord, les rectorats manquent de tuteurs d'abord. Beaucoup de
profs en exercice, fermement opposés à la réforme, ont refusé de
prendre ces responsabilités: «A la date de l'enquête, 139 stagiaires n'avaient pas encore de tuteurs dans 12 académies.» Il en manque 47 dans l'académie de Poitiers, 56 à Rennes et 18 à Créteil.
D'autres encore se retrouvent avec un tuteur pour plusieurs stagiaires. «Leur
nombre demeure très faible (86 tuteurs soit 0,9% de l'ensemble des
tuteurs) et concerne souvent des disciplines à faible diffusion. Une
grande majorité d'entre eux n'encadrent pas plus de trois stagiaires», lit-on dans l'étude.
Quand bien même un stagiaire a un tuteur attitré, celui-ci n'a pas
forcément beaucoup de temps à lui consacrer. Incompatibilité d'emploi du
temps et même... établissements différents. «23% des tuteurs ne sont pas dans l'établissement de leurs stagiaires.»
13,5% des stagiaires en éducation prioritaire
Lors de la rédaction de la réforme, il était dit clairement que serait évité «autant que faire se peut»
d'envoyer les stagiaires dans les établissements difficiles et de les
affecter dans plusieurs collèges. Or, l'étude révèle que 13,5% des
stagiaires ont été affectés dans des établissements relevant de
l'éducation prioritaire.
En outre, 394 jeunes profs, soit 4,5 % des stagiaires, sont affectés
sur plusieurs établissements. Cinq académies se détachent avec une part
relativement importante de stagiaires sur plusieurs établissements
(Lyon, Grenoble, Paris, Rennes et Rouen).
«On a essayé d'éviter ces situations autant que possible mais on
ne peut les empêcher partout. Il y a certaines académies où l'on ne peut
pas faire autrement, et pour certaines disciplines, comme la musique,
les professeurs sont rarement sur un seul établissement», explique
Josette Théophile, directrice générale des ressources humaines au
ministère de l'Education. Un autre rapport du même genre est prévu pour
le printemps.
- Karine B.Guide spirituel
TF1 cherche d'ailleurs un stagiaire pour illustrer ce fameux rapport pour demain matin sur Lille
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Le SNES, what else ?
Stagiaire agrégée à la rentrée 2015
Blog Maison Avant / Après Mise à jour en août 2013
- guizHabitué du forum
Merci Philip pour l'information.
Après les tristes messages de Patrichka sur un autre fil, je suis émue que nos difficultés soient enfin reconnues...pour autant, je ne pense pas que ça va changer quelque chose pour nous cette année peut-être l'année prochaine!
Après les tristes messages de Patrichka sur un autre fil, je suis émue que nos difficultés soient enfin reconnues...pour autant, je ne pense pas que ça va changer quelque chose pour nous cette année peut-être l'année prochaine!
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“You know when you've found it, that's something I learned, coz' you feel it when they take it away” ...
- patrichkaNiveau 3
C'est tout de même dommage que le ministère reconnaisse et qu'il ne fasse rien pour changer notre situation. Tout cela fait partie de la politique de suppression de postes suivie par le président. Je trouve que c'est un vrai désastre (je songe à ma situation et à celle des autres aussi ). Je ne me fais pas d'illusions. Je ne pense même pas que l'année prochaine cela s'améliorera vu le gouvernement actuel qui se contente d'un silence assourdissant pour répondre aux revendications. Il suffit d'observer l'impact des grèves...
Le gouvernement préfère sacrifier les professeurs et privilégier les plus riches. C'est écœurant !
Le gouvernement préfère sacrifier les professeurs et privilégier les plus riches. C'est écœurant !
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en sourdine...
- ErgoDevin
Le rapport en quatre phrases:
1. pour les PE, tout va bien;
2. il n'y a pas plus de démissions cette année que les années précédentes;
3. Supers rectorats et super ministère ont tout bien fait;
4. ce sont vos collègues qui sont des vilains méchants en ayant refusé notre bô dispositif.
Je vous laisse insérer les fautes d'orthographe et de conjugaison.
1. pour les PE, tout va bien;
2. il n'y a pas plus de démissions cette année que les années précédentes;
3. Supers rectorats et super ministère ont tout bien fait;
4. ce sont vos collègues qui sont des vilains méchants en ayant refusé notre bô dispositif.
Je vous laisse insérer les fautes d'orthographe et de conjugaison.
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"You went to a long-dead octopus for advice, and you're going to blame *me* for your problems?" -- Once Upon a Time
"The gull was your ordinary gull." -- Wittgenstein's Mistress
« Cède, cède, cède, je le veux ! » écrivait Ronin, le samouraï. (Si vous cherchez un stulo-plyme, de l'encre, récap de juillet 2024)
- seb93Niveau 2
Et dire que le rectorat de Créteil nous affirmait que tous les stagiaires avaient un tuteur, que le nombre de démission n'était pas plus important que l'an dernier et que les difficultés des stagiaires dépendaient de quel point de vue on se place...
cf compte rendu de l'audience avec le secrétaire général du rectorat : http://www.creteil.snes.edu/spip.php?article2801
cf compte rendu de l'audience avec le secrétaire général du rectorat : http://www.creteil.snes.edu/spip.php?article2801
- KrokoEsprit éclairé
pareil, je me dis, c'est très bien, mais au final, ça va changer quoi ?guizmogirl a écrit:Merci Philip pour l'information.
Après les tristes messages de Patrichka sur un autre fil, je suis émue que nos difficultés soient enfin reconnues...pour autant, je ne pense pas que ça va changer quelque chose pour nous cette année peut-être l'année prochaine!
- micaschisteMonarque
maintenant que le ministère a reconnu que tout n'était pas aussi parfait, il reste à attendre (surement longtemps) des améliorations pour ces pauvres stagiaires
- variaHabitué du forum
J'en ai entendu parler à la radio il y a qq jours, de ce rapport...
- Crazy CowFidèle du forum
C'est bien de le reconnaitre, mais il n'empêche que nous sommes toujours en train de SOUFFRIR.... Ils ne proposent aucune solution....
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We should never allow our fears or the expectations of others to set the frontiers of our destiny.
- MHGNiveau 7
Le ministère s'en moque : pour lui, l'année scolaire est terminée (pour sa mise en route, s'entend). Une autre légion arrivera l'an prochain. D'autres qui vont casquer.
- AbraxasDoyen
Le SNALC vient de se fendre d'un communiqué sur le sujet :
PROFESSEURS STAGIAIRES : ADMINISTRATION OPTIMISTE, REALITE CHAOTIQUE …
Le SNALC-CSEN (FGAF) a pris connaissance de l’étude de la DGRH relative au dispositif d’accueil, d’accompagnement et de formation des enseignants stagiaires.
Surcharge de travail et fatigue afférente à l’exercice d’un service à temps complet sans expérience préalable du métier, formation tardive ou inadaptée, tutorat complexe à mettre en place, tels sont les problèmes rencontrés à des degrés divers dans la plupart des académies. Des difficultés prévisibles, et très vraisemblablement sous-estimées, que le SNALC avait pressenties en dénonçant les modalités de l’organisation de l’année de fonctionnaire stagiaire.
Si les démissions restent marginales (0,7% des effectifs en novembre), le SNALC rappelle néanmoins qu’elles sont en augmentation de 35%, et que ce chiffre, qui selon la DGRH elle-même pourrait progresser dans les mois à venir, cache mal la forêt des stagiaires en détresse. Estimés à 0,8% des effectifs dans le second degré, les stagiaires reconnus « en difficulté » - ceux que l’administration ne peut ignorer dans la mesure où a minima la « paix scolaire » n’est pas assurée dans les classes –, ne constituent en effet qu’une infime partie de ces jeunes professeurs qui se demandent s’ils ont bien choisi leur voie.
En sacrifiant sur l’autel des économies de bouts de chandelle ce que la réforme de la formation des maîtres pouvait constituer de progrès – le principe du « compagnonnage » en lieu et place d’une formation déconnectée du terrain, le Ministère s’est lourdement fourvoyé : certains rectorats sont aujourd’hui obligés de procéder à des allègements de service, des aménagements d’emplois du temps ou encore des dédoublements de classes en faveur de stagiaires débordés.
Plus surprenant : alors même que les impératifs budgétaires imposaient en théorie le temps plein à tous, certaines académies n’ont pu assurer un service complet à tous les stagiaires, introduisant de fait une inégalité de traitement. Le SNALC estime qu’il aurait été à la fois plus simple et plus juste de garantir un service allégé dans les mêmes proportions à tous, puisque les besoins réels n’imposaient pas une telle charge de travail.
Alors que le nombre de candidats aux différents concours de recrutement est en chute constante depuis dix ans et connaît cette année une véritable hémorragie, le SNALC avertit le Ministère : si les difficultés constatées cette année restent statistiquement marginales, il faudrait être aveugle pour ne pas réaliser que la situation faite aux jeunes professeurs est un puissant repoussoir à une candidature dans l’enseignement !
Afin d’assurer à tous les lauréats des concours de recrutement une entrée dans le métier décente et rassurante, le SNALC exige le retour à un service allégé des deux tiers pour tous les stagiaires. Il demande aux rectorats de respecter scrupuleusement les termes de la circulaire d’organisation de l’année de fonctionnaire stagiaire en termes d’encadrement (un tuteur pour chaque stagiaire, dans le même établissement) et de lieu d’exercice (pas d’affectation dans un établissement « sensible »).
Paris, le 10 janvier 2011
PROFESSEURS STAGIAIRES : ADMINISTRATION OPTIMISTE, REALITE CHAOTIQUE …
Le SNALC-CSEN (FGAF) a pris connaissance de l’étude de la DGRH relative au dispositif d’accueil, d’accompagnement et de formation des enseignants stagiaires.
Surcharge de travail et fatigue afférente à l’exercice d’un service à temps complet sans expérience préalable du métier, formation tardive ou inadaptée, tutorat complexe à mettre en place, tels sont les problèmes rencontrés à des degrés divers dans la plupart des académies. Des difficultés prévisibles, et très vraisemblablement sous-estimées, que le SNALC avait pressenties en dénonçant les modalités de l’organisation de l’année de fonctionnaire stagiaire.
Si les démissions restent marginales (0,7% des effectifs en novembre), le SNALC rappelle néanmoins qu’elles sont en augmentation de 35%, et que ce chiffre, qui selon la DGRH elle-même pourrait progresser dans les mois à venir, cache mal la forêt des stagiaires en détresse. Estimés à 0,8% des effectifs dans le second degré, les stagiaires reconnus « en difficulté » - ceux que l’administration ne peut ignorer dans la mesure où a minima la « paix scolaire » n’est pas assurée dans les classes –, ne constituent en effet qu’une infime partie de ces jeunes professeurs qui se demandent s’ils ont bien choisi leur voie.
En sacrifiant sur l’autel des économies de bouts de chandelle ce que la réforme de la formation des maîtres pouvait constituer de progrès – le principe du « compagnonnage » en lieu et place d’une formation déconnectée du terrain, le Ministère s’est lourdement fourvoyé : certains rectorats sont aujourd’hui obligés de procéder à des allègements de service, des aménagements d’emplois du temps ou encore des dédoublements de classes en faveur de stagiaires débordés.
Plus surprenant : alors même que les impératifs budgétaires imposaient en théorie le temps plein à tous, certaines académies n’ont pu assurer un service complet à tous les stagiaires, introduisant de fait une inégalité de traitement. Le SNALC estime qu’il aurait été à la fois plus simple et plus juste de garantir un service allégé dans les mêmes proportions à tous, puisque les besoins réels n’imposaient pas une telle charge de travail.
Alors que le nombre de candidats aux différents concours de recrutement est en chute constante depuis dix ans et connaît cette année une véritable hémorragie, le SNALC avertit le Ministère : si les difficultés constatées cette année restent statistiquement marginales, il faudrait être aveugle pour ne pas réaliser que la situation faite aux jeunes professeurs est un puissant repoussoir à une candidature dans l’enseignement !
Afin d’assurer à tous les lauréats des concours de recrutement une entrée dans le métier décente et rassurante, le SNALC exige le retour à un service allégé des deux tiers pour tous les stagiaires. Il demande aux rectorats de respecter scrupuleusement les termes de la circulaire d’organisation de l’année de fonctionnaire stagiaire en termes d’encadrement (un tuteur pour chaque stagiaire, dans le même établissement) et de lieu d’exercice (pas d’affectation dans un établissement « sensible »).
Paris, le 10 janvier 2011
- doctor whoDoyen
Ce serait si simple de revenir en arrière et de contenter les futurs stagiaires. On garde le compagnonnage mais on limite le temps de travail à la moitié de ce qui est donné aujourd'hui.
Ils devraient y penser.
Ils devraient y penser.
_________________
Mon blog sur Tintin (entre autres) : http://popanalyse.over-blog.com/
Blog pédagogique : http://pedagoj.eklablog.com
- KrokoEsprit éclairé
Que ne donnerai-je pas pour avoir juste 4h de moins !doctor who a écrit:Ce serait si simple de revenir en arrière et de contenter les futurs stagiaires. On garde le compagnonnage mais on limite le temps de travail à la moitié de ce qui est donné aujourd'hui.
Ils devraient y penser.
- AbraxasDoyen
Dans les années 70, un stagiaire avait une classe en responsabilité (j'ai eu une Terminale avec deux heures de cours), et était en même temps en stage dans un autre établissement, à écouter sagement au fond de la classe un prof expérimenté (i.e. : d'un certain âge…), qu'il remplaçait à l'occasion. Ledit prof changeait deux fois dans l'année, et les stagiaires étaient évalués en une fois par un inspecteur sur un cours magistral en fin d'année (sauf les agrégés, qui suivaient la même formation mais sans validation). Le prof accompagnateur donnait son avis, et c'était plié.
Et c'était un système artisanal, de compagnonnage, qui donnait globalement satisfaction.
C'est cela que les syndicats doivent exiger.
Ça vous fait rêver, Kroko ?
Et c'était un système artisanal, de compagnonnage, qui donnait globalement satisfaction.
C'est cela que les syndicats doivent exiger.
Ça vous fait rêver, Kroko ?
- IphigénieProphète
même chose,mais avec 3 période de stages et sans classe en responsabilité l'année de stage!après validation (vers le mois de mai),les stagiaires pouvaient être appelés en remplacement,mais je n'ai connu personne dans cette situation (il y avait sans doute assez de remplaçants aussi).
- doctor whoDoyen
Le rêve. Avec une ou deux semaine de stage en fin août, histoire de commencer du bon pied et de se rassurer.
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- IphigénieProphète
fin août?eh!oh!
stage où,et avec qui,asteure?
stage où,et avec qui,asteure?
- doctor whoDoyen
Stage théorique, tranquillou, histoire de mettre sur pied le premier mois de cours. Mais du concret, hein !
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- MéluEmpereur
Sans remonter si loin dans le temps, moi, je n'avais qu'une 4° à 4h en responsabilité, et j'ai effectué quelques heures en lycée dans les classes 'un prof plus chevronné. Bon, à côté de ça, on nous abrutissait de comptes-rendus et autres rapports à rendre à l'IUFM, mais c'était quand même mieux que cette année !
_________________
"Pourquoi sommes-nous au monde, sinon pour amuser nos voisins et rire d'eux à notre tour ?"
[ Jane Austen ] - Extrait de Orgueil et préjugés
- Reine MargotDemi-dieu
le compagnonnage ainsi présenté est séduisant, j'y ajouterais quand même une formation disciplinaire pour apprendre à monter un cours. j'ai eu du mal avec la façon d'organiser ça au début. et je ne sais pas si le tuteur seul peut le faire (le mien ne le faisait pas, et l'IUFM...ben j'étais censée avoir appris...l'année du Capes! )
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- IphigénieProphète
N'idéalisons pas trop le compagnonnage,toutefois:je me rappelle que le jour de mon épreuve pratique,que j'ai passée avec J_L.Gravil (qui a commis une collection de manuels de "grec par les textes" longtemps en usage,à défaut de mieux)l'une de mes "tutrices" a voulu briller devant l'inspecteur en pensant relever un contre-sens dans ma traduction latine:sympa...D'autant que j'ai maintenu ma traduction et que M.Gravil a dû expliquer à ma tutrice que c'est elle qui se trompait (y a parfois des moments jouissifs....)
Cela toutefois montre que le souci des contenus était plus grand que le souci de la "pédagogie"....
Cela toutefois montre que le souci des contenus était plus grand que le souci de la "pédagogie"....
- KrokoEsprit éclairé
Abraxas a écrit:Dans les années 70, un stagiaire avait une classe en responsabilité (j'ai eu une Terminale avec deux heures de cours), et était en même temps en stage dans un autre établissement, à écouter sagement au fond de la classe un prof expérimenté (i.e. : d'un certain âge…), qu'il remplaçait à l'occasion. Ledit prof changeait deux fois dans l'année, et les stagiaires étaient évalués en une fois par un inspecteur sur un cours magistral en fin d'année (sauf les agrégés, qui suivaient la même formation mais sans validation). Le prof accompagnateur donnait son avis, et c'était plié.
Et c'était un système artisanal, de compagnonnage, qui donnait globalement satisfaction.
C'est cela que les syndicats doivent exiger.
Ça vous fait rêver, Kroko ?
même le système de l'année dernière me fait rêver. Cette année n'est que cauchemar.
- seb93Niveau 2
Le "compagnonnage" ne peut effectivement pas tout. Cela se résumerait à dire que notre métier n'est constitué que de "bonnes pratiques" à assimiler par copiage.
L'idée que je défends est celle d'un métier de concepteur qui doit sans cesse s'adapter au niveau de ses élèves mais aussi à l'environnement de ses élèves et à son évolution.
La formation est de ce fait indispensable. La formation et du temps pour réfléchir à toutes ces pratiques. Certes, on peut toujours critiquer certains cours de l'IUFM, beaucoup de choses seraient à revoir pour plus d'efficacité mais n'oublions pas d'avoir aussi cette revendication : plus de formation car enseigner est un métier qui s'apprend.
L'idée que je défends est celle d'un métier de concepteur qui doit sans cesse s'adapter au niveau de ses élèves mais aussi à l'environnement de ses élèves et à son évolution.
La formation est de ce fait indispensable. La formation et du temps pour réfléchir à toutes ces pratiques. Certes, on peut toujours critiquer certains cours de l'IUFM, beaucoup de choses seraient à revoir pour plus d'efficacité mais n'oublions pas d'avoir aussi cette revendication : plus de formation car enseigner est un métier qui s'apprend.
- lalilalaEmpereur
et bien moi seb j apprends bien plus en observant des profs expérimentés en classe qu avec des formateurs. Je fonctionne un peu par imitation et je ne vois pas où est le problème...le but est d arriver à faire un cours digne de ce nom au bout du compte non? Tout le monde n apprend pas de la même façon, tout le monde n'a pas les mêmes besoins ni les mêmes difficultés...du coup je ne vois pas comment une formation générale (qui s'adresse à tous les stagiaires de toutes les disciplines) et superficielle (on a peu de journées finalement, les thèmes abordés sont trop vastes) peut répondre à nos questions. Les tuteurs peuvent réellement nous aider et nous conseiller sur des points précis, peuvent nous montrer différentes façons d'aborder le document qu'on a choisi, nous dire ce qu'ils feraient eux dans ce cas précis en expliquant leurs choix...Les formateurs ne répondent quasiment jamais à nos questions précises car en formation ils ne peuvent pas s'attarder sur le cas de chaque stagiaire.
Kroko, je t'assure que l'année dernière c'était loin d'être terrible, personnellement je préfère de loin cette année avec une tutrice qui tient la route, qui est humaine, disponible et avec moins de journées de formation grand blabla qui me faisaient perdre un temps précieux l'année dernière...
Kroko, je t'assure que l'année dernière c'était loin d'être terrible, personnellement je préfère de loin cette année avec une tutrice qui tient la route, qui est humaine, disponible et avec moins de journées de formation grand blabla qui me faisaient perdre un temps précieux l'année dernière...
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