- meevadeborahNiveau 8
Adren a écrit:Bonjour à tous,
pour le défi n°19 "un polar porté à l'écran", j'ai lu Le Parfum de la Dame en noir de Gaston Leroux. On y retrouve les mêmes personnages que dans Le Mystère de la chambre jaune, mais on peut le lire indépendamment. Mathilde Stangerson se marie avec son cher Darzac et en route pour leur voyage de noces, ils croisent à nouveau le terrible Larsan, que tous croyaient pourtant mort. Rouletabille est à nouveau à leurs côtés pour les aider et faire la lumière sur ses parents.
Tu te fais l'intégrale de Gaston Leroux ?
Je ne crois pas avoir lu autre chose que Le mystère de la chambre jaune de lui.
- AdrenFidèle du forum
C'est ça en cherchant Le fauteuil hanté à la médiathèque, j'ai vu que Le parfum... pouvait aussi remplir un défi. Mais j'arrête là avec cet auteur, en lire un est agréable, mais le suivant à un fort goût de déjà-lu.
- EloahExpert spécialisé
Pour le défi 19 "un polar porté à l'écran", j'ai lu Le Syndrome [e] de Franck Thilliez qui mêle deux enquêtes : d'une part un mystérieux film des années 50 qui rend aveugle son acquéreur et qui va se révéler cacher un autre film à l'aide d'images subliminales ; d'autre part le prélèvement d'organes sur des cadavres difficiles à identifier ... J'aime beaucoup les romans de Thilliez car ils révèlent toujours des choses qui se passent vraiment / se sont vraiment passées, ici il s'agit d'expériences menées sur le cerveau pour en comprendre la chimie et le déclenchement de la violence.
Avec cette lecture, j'arrive au milieu du défi, 25/50.
Avec cette lecture, j'arrive au milieu du défi, 25/50.
- Cléopatra2Guide spirituel
Pour le défi un jour de la semaine dans le titre, j'ai lu Une semaine, 7 jeudis, de Jessica Brody.
Ellie passe le pire lundi de sa vie. Le soir, dans son lit, elle supplie l'univers de lui accorder une 2e chance. Le lendemain, elle se réveille et c'est à nouveau lundi.
Bon, une intrigue éculée, mais l'ensemble est très plaisant à lire. C'est un roman jeunesse, il y a beaucoup d'humour, rien n'est vraiment grave dans ce roman. J'avais lu l'an dernier Le dernier jour de ma vie sur le même thème mais avec une approche beaucoup plus dramatique.
Je conseille ce roman sympathique si vous souhaitez une lecture mignonne tout plein, amusante et pas prise de tête sur ce thème-là.
Ellie passe le pire lundi de sa vie. Le soir, dans son lit, elle supplie l'univers de lui accorder une 2e chance. Le lendemain, elle se réveille et c'est à nouveau lundi.
Bon, une intrigue éculée, mais l'ensemble est très plaisant à lire. C'est un roman jeunesse, il y a beaucoup d'humour, rien n'est vraiment grave dans ce roman. J'avais lu l'an dernier Le dernier jour de ma vie sur le même thème mais avec une approche beaucoup plus dramatique.
Je conseille ce roman sympathique si vous souhaitez une lecture mignonne tout plein, amusante et pas prise de tête sur ce thème-là.
- *Ombre*Grand sage
J'ai du mal à être régulière dans mes comptes-rendus de lecture et je ne sais plus très bien où je me suis arrêtée.
En tout cas, voici mes dernières lectures entrant dans le défi.
Pour l'item Polar porté à l'écran, j'ai lu Dans la brume électrique avec les confédérés, de J. L. Burke. Je ne suis pas très adepte des polars et j'ai eu un peu de mal à entrer dans celui-ci et l'univers glauque (dans tous les sens du terme) des petits blancs corrompus de Louisiane qui frayent avec la pègre locale. Mais l'histoire a pris un tour inattendu qui est parvenu à me séduire. Le résumé en deux mots. Alors qu'elle tourne un film sur la guerre de Sécession, une équipe de cinéma découvre dans le bayou les restes d'un homme noir enchaîné, manifestement victime de crime raciste. Au même moment, Robicheaux, le personnage principal, enquête sur des disparitions de jeunes filles dans la région. Rien pour m'attirer a priori dans une telle intrigue, mais il se trouve que, le flic mettant son nez dans des endroits qui dérangent, il se retrouve victime de violences qui commencent par l'administration sournoise de LSD pour le discréditer. À la suite de quoi, Robicheaux voir apparaître dans le bayou un vieux général sudiste blessé qui va l'orienter dans son enquête : hallucination, délire, mise en scène ? On ne saura jamais. Le même fantôme réapparaît à chaque moment critique de l'enquête. L'appel au réalisme magique pour un tel genre m'a surprise et séduite. J'ai beaucoup aimé les passages avec ce vieux général qui échange avec Robicheaux (lui-même vétéran du Viêt-Nam) sur les horreurs de la guerre, la nature humaine, la nécessité de protéger les faibles, le besoin de fraternité... Ces passages apportaient à une histoire convenue et sordide un peu de poésie et de profondeur.
Pour l'item "Un nom d'oiseau dans le titre", j'ai lu Le Pingouin de Kourkov. Je renvoie au fil sur le défi mensuel pour une critique plus développée. En gros, cela ne m'a pas déplu, mais pas non plus emballée plus que ça.
Gros coup de coeur par contre pour Apeirogon de Colum McCam, choisi sur les conseils de Lulu (nous avons souvent les mêmes goûts, j'ai donc pioché sans hésiter dans son top 5 du défi) que je placerai dans l'item livre sur la Palestine. Le livre retrace le parcours de deux hommes, un Israélien et un Palestinien qui ont tous deux perdu une fille dans des attentats et qui militent pour la paix. Mais ce que j'ai beaucoup aimé dans ce roman, au-delà de l'immersion dans une situation que je connais mal (la vie en pays occupé), c'est son écriture, sa construction très particulières. Le récit est divisé en chapitres très courts, parfois quelques lignes seulement, qui culminent au centre du roman avec l'expérience de chacun des protagonistes, avant de repartir en marche arrière (les chapitres étant décomptés à rebours) jusqu'à la fin. Il ne s'agit pas là d'une simple trouvaille. Les chapitres partent dans tous les sens, dans une écriture fragmentaire et évocatrice, passant par les oiseaux migrateurs, la musique de John Cage, les clepsydres romaines, la symbolique de l'olivier, la poésie arabe... Mais toutes ces lignes jetées apparemment en désordre sont comme les thèmes d'une symphonie, qui finissent par se rassembler et former un motif identifiable. C'est rare de trouver de nos jours une forme narrative vraiment originale, avec la banalisation du récit en analepse et de la multiplication des points de vue, et McCum y parvient sans lourdeur ni maniérisme. Il se dégage de son récit une vraie poésie, une ode à la paix et au monde à traves les récit des horreurs de la guerre et des attentats.
Ce livre est une très belle découverte, merci Lulu.
Pour l'item titre qui contient un mot inconnu, j'ai lu Nagori de R. Sekichi. "Nagori", c'est, au départ, l'empreinte que laisse la vague sur le sable après sa disparition. Plus généralement, ce mot désigne le sentiment de nostalgie ou de mélancolie que l'on peut ressentir devant tout ce qui s'achève. (J'ai appris par exemple que le célèbre roman d'Ishiguro traduit en français sous le titre Les Vestiges du jour s'intitule en japonais Hi no nagori : le nagori du jour, la trace du jour disparu - le japonais n'ayant pas de pluriel, on pourrait même dire : la trace des jours perdus.) Ce n'est pas un roman mais un essai qui explore ce sentiment à travers trois thèmes majeurs, qui me touchent tous les trois : le passage des saisons, la nourriture (avec les fruits et légumes associés à ces saisons) et la poésie, notamment le haïku. Il n'y a rien de simplificateur dans cette réflexion, au contraire une déconstruction (pour parler le post-moderne) des concepts qui nous paraissent les plus évidents, et une belle interrogation sur notre rapport au monde et au temps. C'est un vrai plaisir à lire, et je recommande chaleureusement cet ouvrage.
En tout cas, voici mes dernières lectures entrant dans le défi.
Pour l'item Polar porté à l'écran, j'ai lu Dans la brume électrique avec les confédérés, de J. L. Burke. Je ne suis pas très adepte des polars et j'ai eu un peu de mal à entrer dans celui-ci et l'univers glauque (dans tous les sens du terme) des petits blancs corrompus de Louisiane qui frayent avec la pègre locale. Mais l'histoire a pris un tour inattendu qui est parvenu à me séduire. Le résumé en deux mots. Alors qu'elle tourne un film sur la guerre de Sécession, une équipe de cinéma découvre dans le bayou les restes d'un homme noir enchaîné, manifestement victime de crime raciste. Au même moment, Robicheaux, le personnage principal, enquête sur des disparitions de jeunes filles dans la région. Rien pour m'attirer a priori dans une telle intrigue, mais il se trouve que, le flic mettant son nez dans des endroits qui dérangent, il se retrouve victime de violences qui commencent par l'administration sournoise de LSD pour le discréditer. À la suite de quoi, Robicheaux voir apparaître dans le bayou un vieux général sudiste blessé qui va l'orienter dans son enquête : hallucination, délire, mise en scène ? On ne saura jamais. Le même fantôme réapparaît à chaque moment critique de l'enquête. L'appel au réalisme magique pour un tel genre m'a surprise et séduite. J'ai beaucoup aimé les passages avec ce vieux général qui échange avec Robicheaux (lui-même vétéran du Viêt-Nam) sur les horreurs de la guerre, la nature humaine, la nécessité de protéger les faibles, le besoin de fraternité... Ces passages apportaient à une histoire convenue et sordide un peu de poésie et de profondeur.
Pour l'item "Un nom d'oiseau dans le titre", j'ai lu Le Pingouin de Kourkov. Je renvoie au fil sur le défi mensuel pour une critique plus développée. En gros, cela ne m'a pas déplu, mais pas non plus emballée plus que ça.
Gros coup de coeur par contre pour Apeirogon de Colum McCam, choisi sur les conseils de Lulu (nous avons souvent les mêmes goûts, j'ai donc pioché sans hésiter dans son top 5 du défi) que je placerai dans l'item livre sur la Palestine. Le livre retrace le parcours de deux hommes, un Israélien et un Palestinien qui ont tous deux perdu une fille dans des attentats et qui militent pour la paix. Mais ce que j'ai beaucoup aimé dans ce roman, au-delà de l'immersion dans une situation que je connais mal (la vie en pays occupé), c'est son écriture, sa construction très particulières. Le récit est divisé en chapitres très courts, parfois quelques lignes seulement, qui culminent au centre du roman avec l'expérience de chacun des protagonistes, avant de repartir en marche arrière (les chapitres étant décomptés à rebours) jusqu'à la fin. Il ne s'agit pas là d'une simple trouvaille. Les chapitres partent dans tous les sens, dans une écriture fragmentaire et évocatrice, passant par les oiseaux migrateurs, la musique de John Cage, les clepsydres romaines, la symbolique de l'olivier, la poésie arabe... Mais toutes ces lignes jetées apparemment en désordre sont comme les thèmes d'une symphonie, qui finissent par se rassembler et former un motif identifiable. C'est rare de trouver de nos jours une forme narrative vraiment originale, avec la banalisation du récit en analepse et de la multiplication des points de vue, et McCum y parvient sans lourdeur ni maniérisme. Il se dégage de son récit une vraie poésie, une ode à la paix et au monde à traves les récit des horreurs de la guerre et des attentats.
Ce livre est une très belle découverte, merci Lulu.
Pour l'item titre qui contient un mot inconnu, j'ai lu Nagori de R. Sekichi. "Nagori", c'est, au départ, l'empreinte que laisse la vague sur le sable après sa disparition. Plus généralement, ce mot désigne le sentiment de nostalgie ou de mélancolie que l'on peut ressentir devant tout ce qui s'achève. (J'ai appris par exemple que le célèbre roman d'Ishiguro traduit en français sous le titre Les Vestiges du jour s'intitule en japonais Hi no nagori : le nagori du jour, la trace du jour disparu - le japonais n'ayant pas de pluriel, on pourrait même dire : la trace des jours perdus.) Ce n'est pas un roman mais un essai qui explore ce sentiment à travers trois thèmes majeurs, qui me touchent tous les trois : le passage des saisons, la nourriture (avec les fruits et légumes associés à ces saisons) et la poésie, notamment le haïku. Il n'y a rien de simplificateur dans cette réflexion, au contraire une déconstruction (pour parler le post-moderne) des concepts qui nous paraissent les plus évidents, et une belle interrogation sur notre rapport au monde et au temps. C'est un vrai plaisir à lire, et je recommande chaleureusement cet ouvrage.
- Reine MargotDemi-dieu
Défi 18 Livre avec un mot inconnu ou dont vous avez dû chercher le sens: Pachinko, de Min Jin Lee
J'ai beaucoup aimé. Adapté en série avec le même titre, recommandé par Obama dans sa liste, c'est une grande saga familiale sur 4 générations.
En Corée au début du XXe siècle, occupée par le Japon, Sunja vit avec ses parents modestes sur une petite île. Sa mère très pauvre a été mariée à Hoonee, un homme avec un bec de lièvre, mais qui sera un père aimant pour Sunja. Elle est séduite et engrossée par un riche coréen et devra s'exiler au Japon, où les Coréens sont méprisés. La 2e guerre mondiale et la guerre de Corée auront des répercussions sur toute la famille.
Je recommande, j'ai lu avec beaucoup de plaisir cette page d'histoire méconnue du Japon.
@ Ombre: je suis tombée plusieurs fois sur Apeirogon à la librairie et j'hésitais à le prendre. Je pense que ça sera mon choix pour la Palestine.
J'ai beaucoup aimé. Adapté en série avec le même titre, recommandé par Obama dans sa liste, c'est une grande saga familiale sur 4 générations.
En Corée au début du XXe siècle, occupée par le Japon, Sunja vit avec ses parents modestes sur une petite île. Sa mère très pauvre a été mariée à Hoonee, un homme avec un bec de lièvre, mais qui sera un père aimant pour Sunja. Elle est séduite et engrossée par un riche coréen et devra s'exiler au Japon, où les Coréens sont méprisés. La 2e guerre mondiale et la guerre de Corée auront des répercussions sur toute la famille.
Je recommande, j'ai lu avec beaucoup de plaisir cette page d'histoire méconnue du Japon.
@ Ombre: je suis tombée plusieurs fois sur Apeirogon à la librairie et j'hésitais à le prendre. Je pense que ça sera mon choix pour la Palestine.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- LaugarithmeFidèle du forum
Oui, oui ! Apeirogon que j'avais suggéré lors des échanges sur le fil où on échangeait des idées , est vraiment extraordinaire (au sens propre du terme) Comme de nombreux livres de l'auteur, d'ailleurs.Reine Margot a écrit:Défi 18 Livre avec un mot inconnu ou dont vous avez dû chercher le sens: Pachinko, de Min Jin Lee
J'ai beaucoup aimé. Adapté en série avec le même titre, recommandé par Obama dans sa liste, c'est une grande saga familiale sur 4 générations.
En Corée au début du XXe siècle, occupée par le Japon, Sunja vit avec ses parents modestes sur une petite île. Sa mère très pauvre a été mariée à Hoonee, un homme avec un bec de lièvre, mais qui sera un père aimant pour Sunja. Elle est séduite et engrossée par un riche coréen et devra s'exiler au Japon, où les Coréens sont méprisés. La 2e guerre mondiale et la guerre de Corée auront des répercussions sur toute la famille.
Je recommande, j'ai lu avec beaucoup de plaisir cette page d'histoire méconnue du Japon.
@ Ombre: je suis tombée plusieurs fois sur Apeirogon à la librairie et j'hésitais à le prendre. Je pense que ça sera mon choix pour la Palestine.
Je profite de ce message pour remercier celui ou celle qui a suggéré "Betty" de Tiffany McDaniel.
Je l'ai lu pour le defi 1 un livre dont le héros est métis. En l'occurrence c'est Betty, l'héroïne. Un livre bouleversant. J'ai failli, deux fois, abandonner la lecture : trop d'émotions. Le personnage du père est magnifique. Tous les personnages sont "habités". Les liens avec la nature sont admirablement tissés. Un coup de cœur. Comme Lulu Castagnett (qui l'a classé dans ses 5 préférés), cela restera sûrement dans mes favoris du défi .
- nicole 86Expert spécialisé
Apeirogon m'attend à la médiathèque même si j'ai déjà rempli les défis "mots inconnus" et "Palestine". Betty était prévu pour un cadeau, peut-être le lirais-je même s'il ne m'attire pas pour le moment (le défi "métis" est coché).
A titre personnel, je rajoute un critère : ne lire que des livres "de valeur" pour moi au risque de ne pas terminer le défi.
A titre personnel, je rajoute un critère : ne lire que des livres "de valeur" pour moi au risque de ne pas terminer le défi.
- LaugarithmeFidèle du forum
nicole 86 a écrit:Apeirogon m'attend à la médiathèque même si j'ai déjà rempli les défis "mots inconnus" et "Palestine". Betty était prévu pour un cadeau, peut-être le lirais-je même s'il ne m'attire pas pour le moment (le défi "métis" est coché).
A titre personnel, je rajoute un critère : ne lire que des livres "de valeur" pour moi au risque de ne pas terminer le défi.
Je serais assez d'accord avec toi, mais ce n'est pas toujours évident de définir un livre "de valeur" . Je trouve que de nombreux best-seller récents n'entrent pas dans cette catégorie mais d'autres trouveront, par exemple, que Conémara est un très bon livre.
- Spoiler:
- Soit dit en passant, à mon avis, il n'entre pas dans la catégorie livre qui évoque un lac ou une rivière , il me semble que quelqu'un l'a choisi pour cet item. Dans le roman seule la chanson y est évoquée. C'est pas grave
- MalavitaÉrudit
Pour le défi 4, La Petite communiste qui ne souriait jamais de Lola Lafon. On a ici la vie de la gymnaste Nadia Comaneci racontée à partir d'éléments réels, mais aussi de suppositions, hypothèses sur sa vie sous le régime de Ceausescu. J'ai apprécié car on perçoit "l'envers du décor" des médailles de cette grande championne et aussi sans doute ce qu'elle a subit en raison du régime dictatorial.
Pour le défi 8, violence, j'ai repris l'idée d'un néo sur Les âmes grises de Philippe Claudel, qui était dans ma PAL depuis quelques mois. On suit le narrateur qui tente de trouver le meurtrier d'une petite fille. On croise de nombreux personnages (ce qui m'a parfois perdu), afin de trouver le meurtrier, mais tout n'est bien sûr pas aussi simple. Cet auteur ne m'a encore jamais déçu.
Pour le défi 45, un livre de moins de 100 pages, Le Joueur d'échecs de Stefan Zweig, livre choisi à la base pour mes Terminales bac professionnel et que j'ai redécouvert avec plaisir. On suit le narrateur qui tente d'approcher un champion d'échecs et découvre alors l'histoire d'un troisième personnage M. B., victime du régime nazi.
Pour le défi 8, violence, j'ai repris l'idée d'un néo sur Les âmes grises de Philippe Claudel, qui était dans ma PAL depuis quelques mois. On suit le narrateur qui tente de trouver le meurtrier d'une petite fille. On croise de nombreux personnages (ce qui m'a parfois perdu), afin de trouver le meurtrier, mais tout n'est bien sûr pas aussi simple. Cet auteur ne m'a encore jamais déçu.
Pour le défi 45, un livre de moins de 100 pages, Le Joueur d'échecs de Stefan Zweig, livre choisi à la base pour mes Terminales bac professionnel et que j'ai redécouvert avec plaisir. On suit le narrateur qui tente d'approcher un champion d'échecs et découvre alors l'histoire d'un troisième personnage M. B., victime du régime nazi.
- LaugarithmeFidèle du forum
Malavita a écrit:Pour le défi 4, La Petite communiste qui ne souriait jamais de Lola Lafon. On a ici la vie de la gymnaste Nadia Comaneci racontée à partir d'éléments réels, mais aussi de suppositions, hypothèses sur sa vie sous le régime de Ceausescu. J'ai apprécié car on perçoit "l'envers du décor" des médailles de cette grande championne et aussi sans doute ce qu'elle a subit en raison du régime dictatorial.
Pour le défi 8, violence, j'ai repris l'idée d'un néo sur Les âmes grises de Philippe Claudel, qui était dans ma PAL depuis quelques mois. On suit le narrateur qui tente de trouver le meurtrier d'une petite fille. On croise de nombreux personnages (ce qui m'a parfois perdu), afin de trouver le meurtrier, mais tout n'est bien sûr pas aussi simple. Cet auteur ne m'a encore jamais déçu.
J'ai aussi beaucoup aimé ces deux livres.
As tu lu "l'archipel du chien du même Claudel ? C'est très bien aussi.
- *Ombre*Grand sage
C'est difficile de trouver pour chaque item un titre qui nous séduira vraiment. Notre recherche est parfois un peu hasardeuse et, même quand on trouve de bonnes critiques çà ou là, on peut être déçu. C'est aussi ça, le défi. Même si, cette année, j'essaie d'éviter les déceptions en prenant davantage mon temps, en cherchant, en sélectionnant, il y a parfois des ratés. On ne peut pas savoir ce qu'on va penser d'un livre avant de l'avoir lu.
Bon, pour ma part, je limite les dégâts en faisant de Lulu ma fournisseuse officielle de bons titres, car je sais que nous avons souvent les mêmes goûts.
Bon, pour ma part, je limite les dégâts en faisant de Lulu ma fournisseuse officielle de bons titres, car je sais que nous avons souvent les mêmes goûts.
- nicole 86Expert spécialisé
Laugarithme a écrit:nicole 86 a écrit:Apeirogon m'attend à la médiathèque même si j'ai déjà rempli les défis "mots inconnus" et "Palestine". Betty était prévu pour un cadeau, peut-être le lirais-je même s'il ne m'attire pas pour le moment (le défi "métis" est coché).
A titre personnel, je rajoute un critère : ne lire que des livres "de valeur" pour moi au risque de ne pas terminer le défi.
Je serais assez d'accord avec toi, mais ce n'est pas toujours évident de définir un livre "de valeur" . Je trouve que de nombreux best-seller récents n'entrent pas dans cette catégorie mais d'autres trouveront, par exemple, que Conémara est un très bon livre.
Je précise : je n'ai plus envie de lire sur le seul motif qu'il faut cocher une case, il me reste tellement de classiques que je ne connais pas ! D'autre part je ne prends pas vraiment de plaisir avec des policiers, sauf s'ils sont l'occasion de me plonger dans un monde inconnu (époque, lieu, milieu, etc...), les livres déjantés ou d'humour ne sont clairement pas pour moi. Je défriche le monde du judaïsme, de la spiritualité chrétienne qui ne concerne sans doute pas beaucoup de participants à ce fil. C'est pourquoi j'ai insisté sur "de valeur pour moi". Bien sûr il m'arrive de me tromper, c'est le cas dernièrement pour un livre recommandé sur un blog que je suis depuis de nombreuses années, je l'ai terminé parce que je l'avais acheté (ce que je ne fais que quelquefois par an). Désormais je deviens de plus en plus attentive à qui recommande quoi, je suis trop vieille pour lire ce qui ne mérite pas "mes heures".
Edit : @*Ombre* je suis complètement d'accord avec toi, sauf que je n'ai pas (encore) de "fournisseuse officielle" !
- MalavitaÉrudit
Laugarithme a écrit:Malavita a écrit:Pour le défi 4, La Petite communiste qui ne souriait jamais de Lola Lafon. On a ici la vie de la gymnaste Nadia Comaneci racontée à partir d'éléments réels, mais aussi de suppositions, hypothèses sur sa vie sous le régime de Ceausescu. J'ai apprécié car on perçoit "l'envers du décor" des médailles de cette grande championne et aussi sans doute ce qu'elle a subit en raison du régime dictatorial.
Pour le défi 8, violence, j'ai repris l'idée d'un néo sur Les âmes grises de Philippe Claudel, qui était dans ma PAL depuis quelques mois. On suit le narrateur qui tente de trouver le meurtrier d'une petite fille. On croise de nombreux personnages (ce qui m'a parfois perdu), afin de trouver le meurtrier, mais tout n'est bien sûr pas aussi simple. Cet auteur ne m'a encore jamais déçu.
J'ai aussi beaucoup aimé ces deux livres.
As tu lu "l'archipel du chien du même Claudel ? C'est très bien aussi.
Non, je ne connais pas et ce n'est pas gentil de me donner de nouvelles idées de lecture ! J'ai une PAL qui ne diminue jamais ! Pour le défi 4, j'avais prévu La religieuse de Diderot, présent dans ma PAL depuis x temps et finalement, petit tour dans une librairie, j'ai craqué sur Lola Lafon...
En revanche de Philippe Claudel, j'ai déjà lu La petite fille de Monsieur Linh, petite nouvelle racontant l'immigration de Monsieur Linh afin de sauver sa petite fille qui peut convenir pour le défi 45 ainsi que Le rapport Brodeck, racontant le retour du narrateur après une guerre, dans son village dans lequel il a toujours été marginalisé. Ce dernier livre peut convenir pour le défi 8 et sur celui sur la trahison.
- lulucastagnetteEmpereur
Ombre, je suis très flattée... :oups: :oups: Et très contente que tu aies aimé Apeirogon.
Malavita, La Religieuse, c'est extraordinaire !
Malavita, La Religieuse, c'est extraordinaire !
- *Ombre*Grand sage
Ne te sens pas flattée, c'est sincère. D'ailleurs, même si tu as terminé le défi, j'aimerais bien que tu continues de nous partager les titres que tu as aimés : défi ou pas, ça pourrra (me) donner des idées de lecture.
- Reine MargotDemi-dieu
Je pense que je vais mettre Connemara dans la rubrique "quête d'identité" (puisque ça traite surtout de parcours social, de rapports de classe donc d'identité) et et "le prince des marées" de Pat Conroy dans "livre qui évoque un lac ou une rivière".
Il se passe en Caroline du Sud, dans des petites iîles avec des rivières et des marécages. Je viens de commencer et je ne suis pas déçue pour l'instant.
Il se passe en Caroline du Sud, dans des petites iîles avec des rivières et des marécages. Je viens de commencer et je ne suis pas déçue pour l'instant.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Calypso64Niveau 10
Je ne viens qu'en diagonale même si je fais le défi 2022 à mon petit rythme 11/50. Je ne suis pas à l'aise pour faire des comptes rendus mais je viens piocher des idées parfois. Merci de la suggestion pour "Connerama" car je pensais le mettre avec le défi 15 (lac rivière).
Je viens justement de finir "Apeirogon" conseillé par ma Médiathèque mais aussi ici. Quelle puissance ce roman ! D'autant plus qu'historiquement c'est un thème qui me tient à coeur. Abir et Smadar vont rester un moment auprès de moi...
Je viens justement de finir "Apeirogon" conseillé par ma Médiathèque mais aussi ici. Quelle puissance ce roman ! D'autant plus qu'historiquement c'est un thème qui me tient à coeur. Abir et Smadar vont rester un moment auprès de moi...
- AmaliahEmpereur
Je vous lis toujours avec intérêt, en notant souvent des titres, sans prendre le temps de commenter mes lectures.
J'ai moi aussi lu Apeirogon que j'ai trouvé époustouflant et qui m'a donné envie de lire d'autres titres du même auteur, peut-être plus narratifs. C'est rare que je sois bluffée par un livre contemporain comme je l'ai été par celui-ci, même si la lecture a traîné un peu en longueur car je n'étais pas complètement disponible pour le lire au moment où je l'ai commencé.
J'ai lu Le Livre des Secrets pour l'esprit pionnier et je ne m'explique pas pourquoi mais je ne suis pas rentrée dedans du tout.
J'ai également lu Surface d'Olivier Norek que j'ai vraiment aimé, pas autant qu'Entre deux mondes sur la jungle de Calais mais j'ai lu Surface d'une traite et pourtant le résumé ne m'aurait pas du tout donné envie. Je ne lis jamais de policier!
Une policière défigurée et jugée inapte à reprendre son poste est envoyée au fin fond de l'Aveyron pour mener l'audit du commissariat. Mais un fût renfermant le corps d'un enfant refait surface et Noémie va mener l'enquête, trois enfants ayant disparu vingt ans auparavant, au moment où l'ancien village allait être complètement submergé pour permettre la construction d'un barrage électrique et reconstruit à l'identique quelques kilomètres plus loin. Un roman prenant, parfait pour commencer les vacances! Je le mets dans le défi du lac.
Et enfin dans les livres que je vous recommande, j'ai été très marquée par Des Hommes de Laurent Mauvignier que je mets pour le loser. Bernard, surnommé "Feu-de-bois", est rentré de la guerre d'Algérie après son service, marqué à vie. A l'occasion d'un anniversaire, les tensions, les souvenirs de cette période vont refaire surface. C'est un roman que je vous recommande vivement par son écriture très marquante. J'avais lu juste avant du même auteur Histoires de la nuit que je mets pour le joker. J'ai ensuite lu Apprendre à finir que je n'ai pas aimé mais qui a été publié presque vingt auparavant. Des Hommes est vraiment très fort et très abouti.
J'ai moi aussi lu Apeirogon que j'ai trouvé époustouflant et qui m'a donné envie de lire d'autres titres du même auteur, peut-être plus narratifs. C'est rare que je sois bluffée par un livre contemporain comme je l'ai été par celui-ci, même si la lecture a traîné un peu en longueur car je n'étais pas complètement disponible pour le lire au moment où je l'ai commencé.
J'ai lu Le Livre des Secrets pour l'esprit pionnier et je ne m'explique pas pourquoi mais je ne suis pas rentrée dedans du tout.
J'ai également lu Surface d'Olivier Norek que j'ai vraiment aimé, pas autant qu'Entre deux mondes sur la jungle de Calais mais j'ai lu Surface d'une traite et pourtant le résumé ne m'aurait pas du tout donné envie. Je ne lis jamais de policier!
Une policière défigurée et jugée inapte à reprendre son poste est envoyée au fin fond de l'Aveyron pour mener l'audit du commissariat. Mais un fût renfermant le corps d'un enfant refait surface et Noémie va mener l'enquête, trois enfants ayant disparu vingt ans auparavant, au moment où l'ancien village allait être complètement submergé pour permettre la construction d'un barrage électrique et reconstruit à l'identique quelques kilomètres plus loin. Un roman prenant, parfait pour commencer les vacances! Je le mets dans le défi du lac.
Et enfin dans les livres que je vous recommande, j'ai été très marquée par Des Hommes de Laurent Mauvignier que je mets pour le loser. Bernard, surnommé "Feu-de-bois", est rentré de la guerre d'Algérie après son service, marqué à vie. A l'occasion d'un anniversaire, les tensions, les souvenirs de cette période vont refaire surface. C'est un roman que je vous recommande vivement par son écriture très marquante. J'avais lu juste avant du même auteur Histoires de la nuit que je mets pour le joker. J'ai ensuite lu Apprendre à finir que je n'ai pas aimé mais qui a été publié presque vingt auparavant. Des Hommes est vraiment très fort et très abouti.
- LaugarithmeFidèle du forum
Je suis comme toi @Calypso64, j'ai du mal à faire des comptes rendus.
Je pioche aussi de nombreuses idées de livres. Presque trop : ma pile de livres ne diminue pas.
Je crois avoir été la première à conseiller "Apeirogon" que Lulu avait aussi repéré. JE suis vraiment contente que plusieurs aient apprécié ce livre. N'hésitez pas à lire d'autres livres de l'auteur. Certains peuvent rentrer dans le défi . " Et que le vaste monde poursuive sa course folle " par exemple. Si quelqu'un le lit (défi 29 ou 30) , j'aimerais bien lire son avis.
A propos de " Conerama" : peut on vraiment ke lettre dans le défi " Roman qui évoque un lac ou une rivière " ? Je l'ai lu et le titre n'évoque que la chanson chantée dans différentes circonstances et qui est le lien entre différentes classes sociales. Tout le monde se " retrouve" autour de cette chanson. Il me semblait que le lac ou la rivière devait avoir un rôle dans le livre . Dans " Conerama" cela pourait aussi bien être une autre chanson . Qu'en pensez vous ?
Je pioche aussi de nombreuses idées de livres. Presque trop : ma pile de livres ne diminue pas.
Je crois avoir été la première à conseiller "Apeirogon" que Lulu avait aussi repéré. JE suis vraiment contente que plusieurs aient apprécié ce livre. N'hésitez pas à lire d'autres livres de l'auteur. Certains peuvent rentrer dans le défi . " Et que le vaste monde poursuive sa course folle " par exemple. Si quelqu'un le lit (défi 29 ou 30) , j'aimerais bien lire son avis.
A propos de " Conerama" : peut on vraiment ke lettre dans le défi " Roman qui évoque un lac ou une rivière " ? Je l'ai lu et le titre n'évoque que la chanson chantée dans différentes circonstances et qui est le lien entre différentes classes sociales. Tout le monde se " retrouve" autour de cette chanson. Il me semblait que le lac ou la rivière devait avoir un rôle dans le livre . Dans " Conerama" cela pourait aussi bien être une autre chanson . Qu'en pensez vous ?
- miss sophieExpert spécialisé
Mes (huit) lectures du mois :
Entre dans les défis 1 (livre dont le héros est métis), 4 (le prénom et le nom de l'auteur commencent par la même lettre) et 49 (quête d'identité) : Galadio de Didier Daeninckx (2010).
4e de couverture : « Né dans l’entre-deux-guerres d’une mère allemande et d’un père français africain soldat d’occupation, Ulrich assiste à la montée en puissance de l’idéologie nazie dans son village natal des bords du Rhin ». Arrêté à cause de ses origines, il aura la chance d’être choisi pour le tournage de films de propagande qui le conduiront jusqu’en Afrique, pays d’où lui vient son deuxième prénom, Galadio.
Pour le défi 3 (Renaissance) : La terre plate – Généalogie d’une idée fausse de Violaine Giacomotto-Charra et Sylvie Nony (2021).
Les autrices, enseignantes et chercheuses en histoire des sciences, retracent méthodiquement d’une part l’état du savoir sur la forme sphérique de la Terre depuis l’Antiquité et la façon dont cette représentation a circulé au Moyen Age, d’autre part la genèse de ce mythe tenace selon lequel le Moyen Age croyait la terre plate (et que Galilée ou Colomb en auraient révélé la rotondité à la Renaissance) et les raisons pour lesquelles il continue d’être alimenté. Rigoureusement documenté, c’est un ouvrage intéressant.
Pour le défi 30 (un livre dont l'histoire se déroule à deux époques différentes au moins / Un voyage dans le temps) : Le berger (Androïdes tome 9) d’Antoine Tracqui et Sylvain Ferret (2021). Un vaisseau spatial s'écrase sur la Terre et une seule des entités qui l'occupaient survit ; pour repartir d'où elle vient, une seule solution : accélérer l'évolution des habitants de cette planète pour bénéficier de la technologie dont elle a besoin. Cette bande dessinée retrace ainsi l'histoire de l'humanité depuis la Préhistoire d'une manière originale (et un peu cruelle, aussi). J'ai bien aimé.
Pour le défi 5 (le titre contient une lettre comptant dix points au scrabble) : Twist de Delphine Bertholon (2008). Un roman à trois voix : la petite Madison, 11 ans, enlevée sur le chemin de l'école et qui tient un journal qu'elle cache dans la pièce où elle est séquestrée ; sa mère, qui au fil des années continue à la croire vivante et lui écrit des lettres ; son jeune professeur de tennis, marqué par cette disparition et qui peine à construire sa propre vie. Delphine Bertholon (auteur dont je suis une fan inconditionnelle) explore une fois encore la psychologie humaine mais c'est une lecture moins sombre qu'on ne pourrait le penser, où il est question notamment de notre capacité à espérer et avancer.
Pour le défi 20 (un livre d'un auteur d'Afrique francophone), j'ai lu Le baiser et la morsure (2018), un livre d'entretiens de Yasmina Khadra (avec Catherine Lalanne). L'écrivain algérien (auteur notamment de L'attentat, Les hirondelles de Kaboul, Ce que le jour doit à la nuit), officier dans l'armée ayant choisi comme pseudonyme les prénoms de sa femme, s'exprime sur sa vie, son œuvre, ses idées. Profondément humaniste, passionné de culture, c'est un homme dont il serait dommage de ne pas croiser la route littéraire.
Pour le défi 50 (La ville et ses plaisirs / La ville et ses bas-fonds), j'ai choisi une bande dessinée en trois tomes, Memphis, de Rodolphe et Bertrand Marchal (2013-2016). L’œuvre est valable aussi pour les défis 14 (étrangeté) et 27 (Bertrand Marchal est belge). Le thème : une ville figée dans les années soixante sans que ses habitants ne se posent de questions, une ville dont ils ne sont pas sortis depuis… quand, au juste ? Mon verdict : bien, mais... la fin m'a laissée sur un sentiment d'inachevé (il manque des réponses).
Pour les défis 12 (1984), 4 (le prénom et le nom de l'auteur commencent par la même lettre), 22 (Trahison) et 46 (la couverture est en noir et blanc) : Chavirer de Lola Lafon (2020). En 1984, Cléo a 13 ans et rêve de devenir danseuse ; elle tombe dans les filets d'une pseudo-fondation qui sert de couverture à des abus sexuels et en devient une rabatteuse. Trente-cinq ans plus tard, la police recherche des victimes de cette fondation ; la culpabilité n'a pas besoin d'être réveillée, elle a hanté Cléo toute sa vie, que le roman retrace par touches. Lola Lafon sait admirablement parler du corps des danseuses et aussi rendre la complexité des relations humaines, peindre une conscience troublée, retracer des vies abîmées, dans un roman prenant, oppressant et émouvant.
Enfin, pour le défi 25 (une satire), sur un conseil lu ici, j'ai lu Voix d’extinction de Sophie Hénaff (2021).
En 2031, plusieurs espèces animales ont définitivement disparu (plus de coccinelles, plus d'ours blancs...). Pour aider Martin, généticien vétérinaire, prix Nobel mais timide maladroit, à faire adopter par les chefs d’État un « Traité de protection de la Nature », Dieu a l’idée d’envoyer à ce sommet mondial quatre animaux qui plaideront leur cause sous une apparence humaine (un gorille, un chien, une truie et une chatte). Mais Noé ayant eu très peu de temps pour les préparer aux coutumes humaines, quelques couacs sont à prévoir… C’est un roman très sympathique dont la lecture fut distrayante.
Entre dans les défis 1 (livre dont le héros est métis), 4 (le prénom et le nom de l'auteur commencent par la même lettre) et 49 (quête d'identité) : Galadio de Didier Daeninckx (2010).
4e de couverture : « Né dans l’entre-deux-guerres d’une mère allemande et d’un père français africain soldat d’occupation, Ulrich assiste à la montée en puissance de l’idéologie nazie dans son village natal des bords du Rhin ». Arrêté à cause de ses origines, il aura la chance d’être choisi pour le tournage de films de propagande qui le conduiront jusqu’en Afrique, pays d’où lui vient son deuxième prénom, Galadio.
Pour le défi 3 (Renaissance) : La terre plate – Généalogie d’une idée fausse de Violaine Giacomotto-Charra et Sylvie Nony (2021).
Les autrices, enseignantes et chercheuses en histoire des sciences, retracent méthodiquement d’une part l’état du savoir sur la forme sphérique de la Terre depuis l’Antiquité et la façon dont cette représentation a circulé au Moyen Age, d’autre part la genèse de ce mythe tenace selon lequel le Moyen Age croyait la terre plate (et que Galilée ou Colomb en auraient révélé la rotondité à la Renaissance) et les raisons pour lesquelles il continue d’être alimenté. Rigoureusement documenté, c’est un ouvrage intéressant.
Pour le défi 30 (un livre dont l'histoire se déroule à deux époques différentes au moins / Un voyage dans le temps) : Le berger (Androïdes tome 9) d’Antoine Tracqui et Sylvain Ferret (2021). Un vaisseau spatial s'écrase sur la Terre et une seule des entités qui l'occupaient survit ; pour repartir d'où elle vient, une seule solution : accélérer l'évolution des habitants de cette planète pour bénéficier de la technologie dont elle a besoin. Cette bande dessinée retrace ainsi l'histoire de l'humanité depuis la Préhistoire d'une manière originale (et un peu cruelle, aussi). J'ai bien aimé.
Pour le défi 5 (le titre contient une lettre comptant dix points au scrabble) : Twist de Delphine Bertholon (2008). Un roman à trois voix : la petite Madison, 11 ans, enlevée sur le chemin de l'école et qui tient un journal qu'elle cache dans la pièce où elle est séquestrée ; sa mère, qui au fil des années continue à la croire vivante et lui écrit des lettres ; son jeune professeur de tennis, marqué par cette disparition et qui peine à construire sa propre vie. Delphine Bertholon (auteur dont je suis une fan inconditionnelle) explore une fois encore la psychologie humaine mais c'est une lecture moins sombre qu'on ne pourrait le penser, où il est question notamment de notre capacité à espérer et avancer.
Pour le défi 20 (un livre d'un auteur d'Afrique francophone), j'ai lu Le baiser et la morsure (2018), un livre d'entretiens de Yasmina Khadra (avec Catherine Lalanne). L'écrivain algérien (auteur notamment de L'attentat, Les hirondelles de Kaboul, Ce que le jour doit à la nuit), officier dans l'armée ayant choisi comme pseudonyme les prénoms de sa femme, s'exprime sur sa vie, son œuvre, ses idées. Profondément humaniste, passionné de culture, c'est un homme dont il serait dommage de ne pas croiser la route littéraire.
Pour le défi 50 (La ville et ses plaisirs / La ville et ses bas-fonds), j'ai choisi une bande dessinée en trois tomes, Memphis, de Rodolphe et Bertrand Marchal (2013-2016). L’œuvre est valable aussi pour les défis 14 (étrangeté) et 27 (Bertrand Marchal est belge). Le thème : une ville figée dans les années soixante sans que ses habitants ne se posent de questions, une ville dont ils ne sont pas sortis depuis… quand, au juste ? Mon verdict : bien, mais... la fin m'a laissée sur un sentiment d'inachevé (il manque des réponses).
Pour les défis 12 (1984), 4 (le prénom et le nom de l'auteur commencent par la même lettre), 22 (Trahison) et 46 (la couverture est en noir et blanc) : Chavirer de Lola Lafon (2020). En 1984, Cléo a 13 ans et rêve de devenir danseuse ; elle tombe dans les filets d'une pseudo-fondation qui sert de couverture à des abus sexuels et en devient une rabatteuse. Trente-cinq ans plus tard, la police recherche des victimes de cette fondation ; la culpabilité n'a pas besoin d'être réveillée, elle a hanté Cléo toute sa vie, que le roman retrace par touches. Lola Lafon sait admirablement parler du corps des danseuses et aussi rendre la complexité des relations humaines, peindre une conscience troublée, retracer des vies abîmées, dans un roman prenant, oppressant et émouvant.
Enfin, pour le défi 25 (une satire), sur un conseil lu ici, j'ai lu Voix d’extinction de Sophie Hénaff (2021).
En 2031, plusieurs espèces animales ont définitivement disparu (plus de coccinelles, plus d'ours blancs...). Pour aider Martin, généticien vétérinaire, prix Nobel mais timide maladroit, à faire adopter par les chefs d’État un « Traité de protection de la Nature », Dieu a l’idée d’envoyer à ce sommet mondial quatre animaux qui plaideront leur cause sous une apparence humaine (un gorille, un chien, une truie et une chatte). Mais Noé ayant eu très peu de temps pour les préparer aux coutumes humaines, quelques couacs sont à prévoir… C’est un roman très sympathique dont la lecture fut distrayante.
- LaugarithmeFidèle du forum
Pour alléger le message, je n'ai gardé qu'une partie du message .miss sophie a écrit:Mes (huit) lectures du mois :
Pour le défi 5 (le titre contient une lettre comptant dix points au scrabble) : Twist de Delphine Bertholon (2008). Un roman à trois voix : la petite Madison, 11 ans, enlevée sur le chemin de l'école et qui tient un journal qu'elle cache dans la pièce où elle est séquestrée ; sa mère, qui au fil des années continue à la croire vivante et lui écrit des lettres ; son jeune professeur de tennis, marqué par cette disparition et qui peine à construire sa propre vie. Delphine Bertholon (auteur dont je suis une fan inconditionnelle) explore une fois encore la psychologie humaine mais c'est une lecture moins sombre qu'on ne pourrait le penser, où il est question notamment de notre capacité à espérer
Tes comptes rendus donnent envie, @miss sophie, en particulier celui ci
Encore une autrice à découvrir !
J'ai lu " Chavirer" et j'ai eu le même coup de cœur que toi.
HS : ce serait intéressant de voir quels sont les auteurs qui ont été lus par plusieurs participants. Fin 2022.
- EloahExpert spécialisé
Pour le défi 35 "un best seller", j'ai lu Dans la Forêt de Jean Hegland qui est un roman d'anticipation ou une fable écologique. Dans un futur très proche, la société de consommation que nous connaissons s'est complètement délitée, il n'y plus ni électricité ni essence, les magasins ferment, des virus pourtant bien connus tuent à nouveau la population. Vivant depuis toujours dans une maison très isolée en bordure de forêt, deux sœurs grandes ados se retrouvent livrées à elles-mêmes après la mort de leurs parents. Attendant d'abord le retour à la normal, elles finissent par comprendre qu'elles doivent trouver un autre mode de vie permettant d'assouvir, leurs besoins élémentaires, notamment qu'elles doivent renouer le lien avec la forêt qui va les aider à survivre. C'est un beau roman sur le lien fou entre sœurs, c'est aussi un beau roman sur la survie. Toutefois je me suis parfois ennuyée, comme si le récit de ce quotidien s'essoufflait un peu ...
- lulucastagnetteEmpereur
Je vous lis toujours avec intérêt et note des titres au fil des pages... Ma PAL ne fait qu'augmenter...
Dans mes dernières lectures, je retiens :
-Regardez-nous danser (le 2e tome du Pays des autres de Leïla Slimani) que j'ai autant aimé que le premier. Fonctionne pour le défi 5 (une lettre comptant 10 points), 1 (héros métis si on considère que la fille est au centre de l'histoire), 8 (violence), 9 (la suite d'un livre), 17 (collection Blanche), 29 (phrase complète), j'arrête là...
-Soleil amer de Lilia Hassaine (dont on a souvent parlé ici, il me semble) : l'histoire d'une famille algérienne des années 50 aux années 80, de l'Algérie aux HLM français. Un roman court très bien écrit et aux personnages attachants. J'ai beaucoup aimé. Peut convenir pour 17 (collection Blanche), 30 (époques différentes), 42 (les Trente glorieuses)
Dans mes dernières lectures, je retiens :
-Regardez-nous danser (le 2e tome du Pays des autres de Leïla Slimani) que j'ai autant aimé que le premier. Fonctionne pour le défi 5 (une lettre comptant 10 points), 1 (héros métis si on considère que la fille est au centre de l'histoire), 8 (violence), 9 (la suite d'un livre), 17 (collection Blanche), 29 (phrase complète), j'arrête là...
-Soleil amer de Lilia Hassaine (dont on a souvent parlé ici, il me semble) : l'histoire d'une famille algérienne des années 50 aux années 80, de l'Algérie aux HLM français. Un roman court très bien écrit et aux personnages attachants. J'ai beaucoup aimé. Peut convenir pour 17 (collection Blanche), 30 (époques différentes), 42 (les Trente glorieuses)
- MalagaModérateur
Pour le défi 8. Violence, j'ai lu Mort aveugle de Karin Slaughter.
Nous sommes dans le sud des Etats-Unis. Une jeune femme, Sara Linton, pédiatre et médecin légiste d'une petite ville, découvre dans les toilettes du diner de la ville une femme sauvagement assassinée. Cette femme est la jumelle d'une des policières de la ville, Lena Adams. Sara Linton va essayer de comprendre ce qui est arrivée, rejointe dans son enquête par son ex-mari, Jeffrey, qui est aussi le chef de la police.
Mon avis : un roman policier assez classique avec l'héroïne empêtrée dans ses sentiments amoureux, les nombreux personnages à l'arrière-plan dont on devine que l'un d'entre eux sera le meurtrier. Classique mais plutôt plaisant à lire.
Pour le défi14. Etrangeté, j'ai lu Mal de pierres de Milena Agus.
Une jeune femme sarde, étrange, mystérieuse, mal mariée. Elle n'arrive pas à avoir d'enfant et est envoyée en cure sur le continent. Là, elle rencontre le Rescapé, un homme dont elle tombe follement amoureuse. Tout cette histoire est racontée par la petite-fille de cette jeune Sarde.
Mon avis : un livre plaisant. La description de la vie en Sardaigne dans les années 1950, dure notamment avec les femmes, est intéressante. L'histoire d'amour, les aller-retours entre le passé et le présent, sont aussi bien des moments bien construits de ce court roman. J'ai apprécié la fin avec son rebondissement ultime.
Nous sommes dans le sud des Etats-Unis. Une jeune femme, Sara Linton, pédiatre et médecin légiste d'une petite ville, découvre dans les toilettes du diner de la ville une femme sauvagement assassinée. Cette femme est la jumelle d'une des policières de la ville, Lena Adams. Sara Linton va essayer de comprendre ce qui est arrivée, rejointe dans son enquête par son ex-mari, Jeffrey, qui est aussi le chef de la police.
Mon avis : un roman policier assez classique avec l'héroïne empêtrée dans ses sentiments amoureux, les nombreux personnages à l'arrière-plan dont on devine que l'un d'entre eux sera le meurtrier. Classique mais plutôt plaisant à lire.
Pour le défi14. Etrangeté, j'ai lu Mal de pierres de Milena Agus.
Une jeune femme sarde, étrange, mystérieuse, mal mariée. Elle n'arrive pas à avoir d'enfant et est envoyée en cure sur le continent. Là, elle rencontre le Rescapé, un homme dont elle tombe follement amoureuse. Tout cette histoire est racontée par la petite-fille de cette jeune Sarde.
Mon avis : un livre plaisant. La description de la vie en Sardaigne dans les années 1950, dure notamment avec les femmes, est intéressante. L'histoire d'amour, les aller-retours entre le passé et le présent, sont aussi bien des moments bien construits de ce court roman. J'ai apprécié la fin avec son rebondissement ultime.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- nicole 86Expert spécialisé
Pour le défi 22 Trahison, une lecture spéciale Premier Mai : Retour à Reims de Didier Eribon. Un livre publié en 2009 qui part de la trajectoire personnelle de l'auteur pour aller vers une réflexion sur les déterminismes collectifs et les formes de domination. L'étude rejoint l'actualité la plus brûlante sur le glissement de la gauche française et comme elle conforte mon analyse de l'évolution politique cette lecture m'a fait du bien.
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