- Clecle78Bon génie
J'adore Anne et sa maison aux pignons verts !
- meevadeborahNiveau 8
Mise à jour avec :
Pour le défi 48. Un livre avec une fleur ou un arbre sur la couverture : Seule en sa demeure de Cécile Coulon
Pour le défi 25. Une satire : Mamie Luger de Benoît Philippon
Pour le défi 19. Un polar porté à l'écran : Le vol des cigognes de Jean-Christophe Grangé
Pour le défi 48. Un livre avec une fleur ou un arbre sur la couverture : Seule en sa demeure de Cécile Coulon
Un autrice que j'aborde avec ce livre, alors que c'est son huitième déjà et qu'elle a obtenu des récompenses pour des ouvrages précédents.
L'écriture est soignée et sert une ambiance un peu étrange. Nous avons affaire à peu de personnages, créant ainsi une ambiance bien vite angoissante. Aimée se marie. Nous sommes au dix-neuvième siècle, à la campagne en Montagne. le mariage est un repli sur soi, pour Aimée. Et ce repli est traité comme dans un thriller.
Une grande importance est donnée aux liens entre les personnages, à leur caractère. Je ne dévoilerai pas l'histoire ici, ce serait dommage, mais disons que la fin m'a paru tout à la fois trop et pas assez. Finalement c'est peut-être une volonté de l'autrice de revenir à la réalité dans un certain contexte (je ne précise pas par souci de discrétion).
J'aurais peut-être plus accroché et mieux apprécié l'histoire si j'avais eu plus d'affinités avec le personnage principal, Aimée. Ou peut-être aurais-je mieux aimé Aimée si j'avais plus apprécié ce livre, qui sait ?
A voir avec un autre livre de Cécile Coulon alors !
Pour le défi 25. Une satire : Mamie Luger de Benoît Philippon
Mamie Luger, elle dépote. Dès le début, avec son flingue à la main, à canarder les flics, elle est comme qui dirait mal engagée. Et tout compte fait, André Ventura, un des flics, l'inspecteur qui va mener son interrogatoire, est sûrement mal engagé lui aussi, avec Berthe, cette petite vieille en bout de vie.
Berthe va livre sa vie, par petits bouts, à Ventura, avec une gouaille inégalable.
Berthe accueille deux amants en fuite, sorte de couple à la Bonnie and Clyde. Elle tire sur son voisin, puis sur les policiers venus mettre fin au barouf. C'est sur une sorte de gaffe, acte manqué, qu'elle dirige les flics vers son « placard à cadavres ».
Quand Berthe « déterre » ses vieilles histoires, on est surpris d'abord. On y trouve rapidement de l'humour. L'humour qu'il faut pour accepter certaines épreuves de la vie, en continuant à vivre, justement.
Sous ses abords rustres, frustres, un peu vulgaires, femme indépendante à toute épreuve, genre tank, elle se révélera plus sensible qu'on ne le croyait de prime abord. Sensible quant à son lien avec sa mère, c'est que la filiation et par la même la maternité (la question de la maternité) ne la laisse pas indifférente, notre Berthe.
Femme du 20ème siècle, on voit Berthe évoluer dans un monde où la femme a besoin de l'homme pour mener sa vie comme elle l'entend, niveau finances, niveau travail. Mais Berthe a-t-elle su s'accommoder de ses conjoints ? Je vous laisse le découvrir.
Tout comme vous découvrirez ce qui la remue, la Berthe, lorsqu'elle met de côté son pragmatisme habituel.
Au fil du roman, on passe du simple divertissement, une sorte de parodie de roman noir, à un texte bien plus engagé, mais de manière très subtile.
Avec ce livre, vous étiez surpris au début par le ton, par le personnage, vous êtes surpris dans la deuxième partie par la tournure que prennent les choses, par les choix de Berthe.
Un livre distrayant ET intelligent. Une très belle découverte pour moi qui ai lu ce livre bien trop vite. Je l'avais choisi un peu au hasard sachant que le rayon livre du magasin que je fréquente est intelligemment achalandé et avec goût.
Benoît Philippon, je retiens ton nom !
Pour le défi 19. Un polar porté à l'écran : Le vol des cigognes de Jean-Christophe Grangé
J'aime bien la série Les rivières pourpres à la télé et j'ai appris que Jean-Christophe Grangé écrivait des livres issus de ses propres scénarios d'épisodes. Ce n'est pas commun dans ce sens là je trouve.Premier Grangé si je ne m'abuse. Une histoire complexe, mais claire, et surtout de la noirceur, de la violence : des ingrédients déjà présents ici, que l'on trouve dans tous les romans de Jean-Christophe Grangé.
Une histoire de vol de cigognes, anodin dis comme cela… ça se vole des cigognes ? Assurément, ça vole les cigognes. Elles volent à travers le monde, plusieurs pays du moins, ce qui élargit le champ d'action : Jean-Christophe Grangé va nous emmener sur plusieurs continents, comme dans d'autres de ses romans, avec une bonne part d'Afrique, et nous aurons affaire à différentes populations, à différents peuples. On voit, enfin non on devine – plus subtilement – le travail de documentation, de même que sur des sujets techniques comme la migration des oiseaux, ou d'autres domaines que je ne citerai pas ici pour ne rien dévoiler de fâcheux.
Un choix qui ne m'a pas paru judicieux dans ce roman : la narration à la première personne. Au lieu d'être au plus près de notre héros, cela m'en a tenu éloignée et ses réflexions m'ont parfois paru artificielles.
Sur l'intrigue, d'abord j'ai pensé que c'était une super idée. Puis c'est devenu très complexe et je me suis demandé si ce n'était pas un peu tiré par les cheveux. Comme pour la violence glauque de certains personnages, est-ce que cela ne vire pas au sensationnalisme ?
Mais finalement, au bout de ce bon pavé, tout a trouvé sa place, tout est réglé, et surtout on se rappelle nombre de fois où l'on s'est dit, en regardant les informations ou des reportages, que la réalité dépassait la fiction, dans l'horreur, dans l'absurdité, dans la folie.
Ayant lu d'autres de ses ouvrages, il me semble que Jean-Christophe Grangé gagnera ensuite dans la maîtrise de ses récits, dans l'ébauche de ses personnages.
Je ne prends pas grand risque ici à dire « Au suivant ! », pour sûr, il y en aura d'autres très vite, n'ayant pas tout lu de lui, d'autant qu'il continue à écrire, avec le rythme très attendu des auteurs à succès d'un livre par an (Vargas cependant continue de prendre son temps et de nous laisser le nôtre en publiant tous les quatre ans).
- meevadeborahNiveau 8
J'ajoute aussi :
Pour le défi 35. Un best seller : L'attrape-coeurs de Salinger
Pour le défi 35. Un best seller : L'attrape-coeurs de Salinger
Roman culte s'il en est ; j'ai tellement vu passer d'avis sur ce livre, j'ai si souvent entendu, ou lu, des gens y faire référence que je me devais de combler, un peu, les vides de ma culture. J'ai donc lu Salinger !
Nous suivons Holden Caufield, adolescent (grand adolescent il m'a semblé) qui vient d'être renvoyé de son école et qui passe quelques jours hors de chez lui. Il va rencontrer une amie, voir sa jeune soeur, un ancien professeur aussi, pendant ces quelques jours. Il va aussi passer quelques heures pas très joyeuses avec une fille de joie, croiser des gamins, avoir affaires à quelques employés. Des petites anecdotes, de petits moments, rien de très transcendant finalement du point de vue de l'histoire, il n'y a pas de grande révélation à attendre ; on ne cherche pas non plus un coupable et nous n'allons pas avoir le déroulement de toute une vie, juste une toute petite tranche de vie.
Alors quel intérêt de ce livre, en quoi peut-il être marquant ? Ce sont de vraies questions que je me pose parce qu'après avoir refermé ce livre, je me suis dit « Ouais, bof, et alors ? »
Oui, c'est un peu léger pour un avis babeliesque et surtout, quand je lis « chef d'oeuvre », « best-seller » et « référence », cela s'accommode mal d'un « Ouais bof... » Alors j'ai poussé la réflexion un peu plus loin et me suis demandée « Quel but ou quelle intention aurais-je dû trouver et qui m'a échappé ? » Juste en me laissant porter par le livre, qu'est-ce qui m'a gênée pour finir par un « Ouais bof » au lieu d'un « waouh ».
L'écriture est particulière, le langage reflétant la pensée d'un adolescent avec plein de répétitions d'expressions « Ça m'a tué », « bicause »… qui viennent ponctuer le langage (aujourd'hui, on aurait des « trucs de ouf », voire « oufissime » et des « wesh » et autres). Mais plus que le langage (je choppe d'ailleurs très facilement des tics de langage moi-même) c'est cette logorrhée permanente qui m'a exaspérée. Holden ne s'arrête pas – jamais – quelques minutes de penser pour réfléchir (je veux dire qu'il n'arrête pas son flux de pensées pour prendre du recul).
Bien sûr c'est certainement l'intention de l'auteur de nous livrer la pensée adolescente aussi énervante puisse-t-elle être. N'empêche que je m'interroge sur la normalité des réactions d'Holden.
Ce livre se révèle plus intéressant maintenant que j'ai mis mon avis noir sur blanc.
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
pour le défi n°40 "nom d'oiseau au sens figuré", j'ai lu les trois tomes parus de la BD Faut pas prendre les cons pour des gens. Les planches sont bien cyniques envers notre société, toutes les hypocrisies y passent, celles concernant l'Education Nationale étant plutôt concentrées dans le tome 2 où est inventé un distributeur de diplômes, qui donne le bac comme un paquet de bonbons. Dans le tome 1, la version politiquement correcte des Misérables, dans laquelle il ne reste plus que les mots de liaison pour ne pas choquer les lecteurs est pas mal non plus. Le tome 3 se concentre davantage sur la société de consommation. Chaque planche est dessinée presque comme un roman photo, avec des personnages statiques conservés à l'identique dont seules les paroles changent.
pour le défi n°40 "nom d'oiseau au sens figuré", j'ai lu les trois tomes parus de la BD Faut pas prendre les cons pour des gens. Les planches sont bien cyniques envers notre société, toutes les hypocrisies y passent, celles concernant l'Education Nationale étant plutôt concentrées dans le tome 2 où est inventé un distributeur de diplômes, qui donne le bac comme un paquet de bonbons. Dans le tome 1, la version politiquement correcte des Misérables, dans laquelle il ne reste plus que les mots de liaison pour ne pas choquer les lecteurs est pas mal non plus. Le tome 3 se concentre davantage sur la société de consommation. Chaque planche est dessinée presque comme un roman photo, avec des personnages statiques conservés à l'identique dont seules les paroles changent.
- MalagaModérateur
11e défi relevé pour moi (j'avance doucement, je déplore le manque de temps pour lire cette année). Il s'agit du défi 16. Un livre écrit par un grand reporter : La communauté de Raphaëlle Bacqué et Ariane Chemin.
Raphaëlle Bacqué est grand reporter au Monde. Ce livre décrit la ville de Trappes et ses habitants, les plus connus comme Jamel Debbouze, Nicolas Anelka ou Omar Sy mais aussi des moins connus: un libraire, une proviseure, un imam, un prêtre... On mêle la petite histoire de Trappes aux différents évènements qui ont secoué la France depuis trente ans et notamment la montée du communautarisme et de l'islamisme. J'ai trouvé ce livre très intéressant.
Raphaëlle Bacqué est grand reporter au Monde. Ce livre décrit la ville de Trappes et ses habitants, les plus connus comme Jamel Debbouze, Nicolas Anelka ou Omar Sy mais aussi des moins connus: un libraire, une proviseure, un imam, un prêtre... On mêle la petite histoire de Trappes aux différents évènements qui ont secoué la France depuis trente ans et notamment la montée du communautarisme et de l'islamisme. J'ai trouvé ce livre très intéressant.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- Reine MargotDemi-dieu
Défi 42 Les 30 glorieuses: le grand monde de Pierre Lemaître
Assez déçue car j'aimais les romans de Pierre Lemaître, notamment sa trilogie Verhoeven et Robe de marié.
Ici on a l'histoire d'une famille française installée au Liban après la guerre, qui a réussi grâce à sa savonnerie.
Les enfants ont tous un destin différent: Jean, l'aîné, est un faible qui s'avère incapable de reprendre la savonnerie, et sous la coupe de son acariâtre épouse, Geneviève. Il tue des femmes pour passer sa frustration. François, le second, prétend avoir réussi le concours de l'ENS pour aller à Paris mais veut faire du journalisme. Etienne, homosexuel, part à la recherche de son amant, Raymond, envoyé à la guerre d'Indochine et disparu. Hélène est la dernière, une fille passionnée qui ne supporte pas le destin réservé aux filles de l'époque.
Assez convenu, il plaira néanmoins aux amateurs de sagas familiales.
Assez déçue car j'aimais les romans de Pierre Lemaître, notamment sa trilogie Verhoeven et Robe de marié.
Ici on a l'histoire d'une famille française installée au Liban après la guerre, qui a réussi grâce à sa savonnerie.
Les enfants ont tous un destin différent: Jean, l'aîné, est un faible qui s'avère incapable de reprendre la savonnerie, et sous la coupe de son acariâtre épouse, Geneviève. Il tue des femmes pour passer sa frustration. François, le second, prétend avoir réussi le concours de l'ENS pour aller à Paris mais veut faire du journalisme. Etienne, homosexuel, part à la recherche de son amant, Raymond, envoyé à la guerre d'Indochine et disparu. Hélène est la dernière, une fille passionnée qui ne supporte pas le destin réservé aux filles de l'époque.
Assez convenu, il plaira néanmoins aux amateurs de sagas familiales.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- AdrenFidèle du forum
Bonsoir Reine, qu'est-ce qui t'a déplu dans ce roman ? Je ne l'ai pas encore lu, mais il est dans mes projets
- Reine MargotDemi-dieu
Bah un petit côté un peu convenu, un peu attendu. Mais bon il se laisse bien lire. Il faut dire qu'avec Betty et d'autres livres (le Karine Tuil, le Pahmuk, le Sigrid Undset) il y avait de la concurrence.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- AdrenFidèle du forum
Ok, merci. J'ai déjà lu Undset et Tuil, Pahmuk est aussi sur ma liste de projets. Pour le moment, je suis dans des lectures jeunesse hors défi.
- EloahExpert spécialisé
Pour le défi 1 "un livre dont le héros est métis", j'ai lu Swing Time de Zadie Smith qui suit sur 20 à 30 ans le destin de deux personnages qui, a priori, partent avec les mêmes bases. En effet, deux petites filles métis habitant le même quartier pauvre de Londres se rencontrent à un cours de danse et se lient d'une très forte amitié. Plus les années passent, plus leurs destins se différencient. L'une deviendra danseuse, l'autre le sera par procuration en devenant l'assistante personnelle d'une star mondiale de la chanson. L'une ne quittera jamais son quartier natal, l'autre ira en Amérique, en Afrique ... L'une aura des enfants, l'autre non. Le récit est étayé de tout un tas de réflexions sur l'identité, sur l'éducation, sur la maternité mais aussi par exemple sur la bonne conscience humanitaire, sur la richesse et le bonheur. C'est un roman qui se lit avec plaisir, j'ai beaucoup aimé tous les questionnements qu'il fait surgir sur un tas de sujets, j'ai aimé aussi voir ce que la vie fait aux amitiés enfantines. Une bonne lecture !
- nicole 86Expert spécialisé
Je viens de voir qu'un nouveau livre d'Orhan Pamuk vient de paraître : Les Nuits de la Peste.
Presque 700 pages, je ne le lirai pas immédiatement mais je le lirai !
En avril 1901, il se murmure que la peste s'est déclarée à Mingher, une île au large de Rhodes sur la route d'Alexandrie. Deux éminents spécialistes des épidémies sont dépêchés sur place par le sultan Abdülhamid II.
La maladie infectieuse est rapidement confirmée mais imposer des mesures sanitaires représente un véritable défi, en particulier lorsqu'elles se heurtent aux croyances religieuses. Dans cette île multiculturelle où musulmans et orthodoxes tentent de cohabiter, la maladie agit comme un accélérateur des tensions communautaires. Et si l'union était rendue possible par la construction d'une identité nationale ?
Affaiblie par les contagions croissantes mais vive dans ses élans révolutionnaires, Mingher, "perle de la Méditerranée orientale", va connaître des mois décisifs pour son histoire et voir son destin bouleversé.
Avec un talent de conteur hors pair, Orhan Pamuk fait de cette île imaginaire, minutieusement dépeinte, le théâtre d'une grande fresque historique où s'amorce la chute de l'Empire ottoman. Mêlant habilement fiction et réalité, atmosphères funestes et élans amoureux, Les nuits de la peste est un roman grave et tendre qui nous montre comment une situation de crise peut devenir le terreau d'une révolution politique.
Presque 700 pages, je ne le lirai pas immédiatement mais je le lirai !
- meevadeborahNiveau 8
Pour le défi 23. Une partie du roman se passe en Amérique latine : Paz de Caryl Ferey.
Pour le défi 3. (Re)naissance : Surface d'Olivier Norek.
Pour le défi 15. Un livre qui évoque un lac ou une rivière : Blackwater de Michaël McDowell.
Et enfin pour le défi 10. Un livre d'un auteur prolifique : En attendant Dogo de Jean-Bernard Pouy.
Quelle histoire ! Quel roman ! Et quel auteur !
Ce n'est pas mon premier Ferey mais là je suis… conquise serait totalement inapproprié au vu du contenu alors on pourrait dire ferrée.
J'avais lu Zulu qui se déroulait en Afrique du Sud. Ici, avec Paz, nous sommes en Colombie. Points communs : la violence et l'immersion totale de l'intrigue dans le pays.
Caryl Ferey est un voyageur qui sait utiliser les lieux / paysages comme un élément essentiel de ses romans.
Paz, c'est un thriller qui s'inscrit dans l'histoire politique de la Colombie abordant violence, corruption, guérilla avec les FARC mais aussi d'autres unités de combat, polices et journalisme.
Les personnages principaux font partie d'une famille complexe et très influente, entre politique, police et activistes. Saul Bagader, Angel et Lautaro ses deux fils, voilà trois héros bien testostéronés. On devine assez vite des rapports familiaux complexes et l'existence de secrets ou de non-dits familiaux.
Diana Duzan, personnage principal aussi, montre une image de la femme très positive : elle n'a pas froid aux yeux, est une journaliste intègre, intelligente et sympathique, apparemment plaisante. Diana va croiser la famille Bagader de plusieurs manières, entre autre à travers une enquête qu'elle mène sur une série de crimes ultra-violents qui ont lieu à travers le pays.
La violence est très présente dans ce livre, je dirais même l'ultra-violence. Mais elle n'est pas gratuite, je veux dire qu'elle s'inscrit tout à fait dans l'intrigue et n'est pas là pour faire du sensationnel. Une ultra-violence tout à fait choquante cependant, c'est pourquoi j'ai été surprise puis consternée de lire en notes en fin d'ouvrage : « J'ai choisi d'atténuer certains aspects particulièrement violents des drames vécus par le peuple colombien. »
Ce roman aborde de nombreux thèmes sociétaux majeurs : la place de la femme dans la société, la corruption, le commerce de la drogue, les problèmes d'environnement avec la crise climatique, le rapport des jeunes femmes à leur corps qui les met à la merci des hommes peu scrupuleux…
L'histoire est riche car elle aborde plusieurs aspects ; dans les six cents pages, aucune ne m'a semblé en trop. le récit est équilibré et clair, même s'il faut un peu de temps au début pour s'habituer aux noms des personnages car nombre d'entre eux ont des surnoms et il y en a beaucoup. L'écriture est agréable et discrète, pas de grands effets. Malgré tout, le suspense est ménagé à travers des procédés classiques d'alternance de points de vue mais sans que la forme ne gâche le fond. On veut savoir la suite, on tourne les pages, peut-être pas de plus en plus vite car on veut profiter jusqu'au bout de la qualité du récit, mais de plus en plus longtemps car on n'arrive plus à lâcher le bouquin, feignant de croire que l'on pourrait se passer de sommeil pour le finir.
Vous l'aurez compris, j'ai trouvé ce livre vraiment bien ; dire que je l'ai beaucoup aimé me paraît un peu indécent au regard de la violence qu'il contient, mais il relève le défi de nous divertir, de nous tenir en haleine, nous faire palpiter et nous instruire aussi de l'histoire d'un pays, d'une société et d'événements qui ont eu lieu.
Caryl Ferey est une voix à part dans le paysage français du roman noir et je compte bien compléter ma bibliothèque de ses ouvrages.
Pour le défi 3. (Re)naissance : Surface d'Olivier Norek.
J'avoue bien volontiers avoir dévoré votre livre, Olivier
Vraiment vous n'avez pas volé vos ventes, Olivier
Il s'en balek, avec ou sans Coste le Norek
On l'aime drôlement grâce à tous ses romans
Olivier Norek nous donne à vivre Noémie Chastaing. C'est une femme, femme flic, mais après Victor Coste, c'est intéressant de voir comment Olivier Norek va s'en sortir, s'il va réussir à habiter vraiment bien ce personnage féminin.
Une petite difficulté en plus pour Noémie : dès le début de l'histoire, elle est défigurée par un tir. Double face pour cette policière.
Norek a su soigner ici ses personnages secondaires et leur relation avec notre héroïne. Noémie Chastaing est envoyée dans le sud, mise au placard en quelque sorte, avec une mission pas très sympathique puisqu'elle doit aboutir à la fermeture d'un commissariat. Finalement, Noémie va se mesurer à une sorte de cold case, en menant une enquête sur des disparitions d'enfants vieilles de nombreuses années.
Techniquement l'enquête est bien fichue, avec suspense, rebondissements, fausses pistes et événements inattendus. Sans que ce soit l'idée du siècle non plus : on ne devine peut-être pas là où Norek nous mène, m'enfin on pressent quand même quelques uns des développements choisis par l'Auteur. Ce qui ne gâche rien car comme dans tout bon polar, la vérité est sûrement dedans mais l'essentiel est ailleurs. L'essentiel, c'est le moment que l'on passe en une compagnie qui se doit d'être bonne, même si c'est avec de mauvaises gens. Parce qu'on se doute que tout le monde il est pas toujours beau et gentil.
Il y a quand même complexification de l'histoire à des moments judicieux, quand on croyait avoir appréhender le plus gros de l'affaire, histoire qu'il en reste assez à découvrir, à réfléchir et à relier, sans que l'on s'ennuie le reste du livre.
Oui il est bon ce moment passé avec ces gens, car on se sent familier dans ce livre. le style est agréable mais pas marquant dans les descriptions par exemple. Par contre, il y a un point de vue sur les personnages. Un point de vue un peu intimiste qui est donné, dans leurs relations surtout mais aussi le regard qu'ils portent sur ce qui les entoure. Pas tous, bien entendu, ce serait louche d'ailleurs s'ils avaient tous la même attitude, mais quelques-uns bien choisis, quelques-uns importants. En cherchant à reconnaître cette familiarité, je me suis rappelée avoir lu quelques échanges entre Norek et Lebel sur les réseaux sociaux. Et je me suis dit qu'il s'agissait d'une forme d'humour. Je crois que Norek a mis dans ce livre, Surface, un humour un peu potache dans certains de ses personnages.
Alors voilà, j'ai beaucoup aimé. J'aurais été tentée de dire que c'était moins un pavé que certains Minier par exemple, qu'on se rapprochait peut-être plus du format classique du policier, mais j'ai vérifié et il y a près de quatre cents pages, quand même. C'est dire qu'on ne les voit pas défiler.
Je peux donc déjà m'exclamer « Au suivant ! », d'autant que j'avais fait d'une pierre deux coups en achetant Impact en même temps que Surface. J'insère quelques lectures entre les deux car je n'aime pas enchaîner sur le même auteur (sauf exception, facile à deviner), mais j'y reviendrai très vitre à Norek, pour sûr !
Pour le défi 15. Un livre qui évoque un lac ou une rivière : Blackwater de Michaël McDowell.
Une édition française et toute récente pour un livre de 1983. Une édition poche pour un livre qui se prend pour un broché avec sa belle couverture, travaillée et chic, ses pages épaisses mais légères. Un éditeur au grand nom Monsieur Toussaint Louverture. Un roman « feuilleton » qui se révèle moins superficiel que de prime abord.
C'est facile à lire, bien calibré aussi, 250 pages pour le tome 1, pareil pour le 2. On pourrait le qualifier de roman de gare, si on pouvait enlever l'aspect péjoratif de l'expression, et si l'on était amené à voyager quelques heures en train tout de même, ce qui n'arrive plus guère et de manière répétitive en plus, car il y aura tout de même 6 tomes en tout.
La crue, qui constitue le tome 1 de Blackwater, démarre tranquillement, en pleine crue dans la ville de Perdido, qui tire son nom de la rivière du même nom. Au départ, c'est un peu long à se mettre en place, peut-être un peu au rythme d'une décrue ; c'est lent. Il faut de la lenteur pour laisser le temps d'installer tous les personnages dans le paysage. Il faut le temps d'assimiler les liens familiaux, de comprendre le positionnement des uns par rapport aux autres.
Elinor, personnage principal, arrive dans la ville, entourée de mystère. Avec elle, on se demande le parti que prendra Michaël McDowell de faire un récit réaliste ou aux accents fantastiques. Plusieurs familles interagissent dans ce livre et on réalise assez vite que les personnages noirs ne se cantonnent pas à de la figuration : les considérations sur les droits et la place des Noirs dans la société ne seront pas reléguées à l'arrière plan ; l'histoire se déroule en Alabama à partir de 1919, décor qui se prête à ces réflexions.
Donc oui, c'est un peu long au début mais une fois qu'on a bien trouvé notre place parmi les personnages et dans le paysage, on goûte davantage l'ambiance et l'atmosphère voulue : une angoisse, qui vient et qui va, une gêne quant à certains événements, une tension entre des personnages qui devient inévitable.
Et l'on se surprend à la fin du livre à avoir hâte de lire la suite, au point que j'ai enchaîné directement avec le tome 2, La digue, alors que je comptais intercaler un polar entre les deux. Une bonne surprise donc, puisque ma lecture a été meilleure que ce que j'en attendais.
Merci à Babelio d'organiser masse critique et aux éditions Monsieur Toussaint Louverture d'y participer.
Et enfin pour le défi 10. Un livre d'un auteur prolifique : En attendant Dogo de Jean-Bernard Pouy.
Étrange…
Nous suivons Simone partie à la recherche de son frère. Ce dernier, Étienne, a disparu subitement mais « sans bruit ».
Il y a ce questionnement qui va durer longtemps, ben tant qu'il n'a pas trouvé de réponse, en fait : s'agit-il d'une disparition accidentelle, voire criminelle ou volontaire ? Pour que la question trouve réponse, nous suivons le cheminement de Simone avec quelques incursions intimistes, à la lecture de débuts de romans écrits par Étienne, ou à la rencontre des parents d'Étienne (et de Simone donc).
Nous suivons l'enquête que mène Simone, entrecoupée de scènes faisant intervenir trois personnages aux intentions apparemment anarchistes et aux actions révolutionnaires ou terroristes, selon le point de vue. Il y a aussi des personnages dont je n'ai pas bien vu la destination et le roman m'a semblé un temps fait de bric et de broc. Si tout trouve sa place à la fin, du flou subsiste pour moi, je ne suis pas sûre d'avoir su comprendre toutes les intentions de l'auteur. Et après tout, cela fait peut-être partie de ses intentions justement.
Je n'avais encore rien lu de Pouy mais de par son « CV », roman noir, polar, adepte de l'oulipo, il avait beaucoup pour me plaire. Et du coup je m'attendais à mieux. J'attendais une langue plus gouailleuse, une atmosphère plus irrévérencieuse, une histoire plus tendancieuse.
Quelque chose m'a échappé ici, j'ai eu l'impression de ne pas avoir les codes pour adhérer réellement. Une impression d'avoir le cul entre deux chaises, entre un humour potache et des références nécessaires trop nombreuses, du moins que je n'ai pas. Tout comme l'histoire qui penche plusieurs fois vers l'absurde, mais revient au réel trop entièrement ou trop souvent. Et la conclusion qui m'a donné l'impression de se vouloir absurde, je ne l'ai trouvé que cynique finalement.
L'avantage c'est qu'au vu de la réputation de l'auteur, je sais que je trouverai mieux dans ses livres précédents, je n'ai pas à attendre le suivant.
En tout cas, pour sûr, je ré-essaierai. Et Pouy c'est tout !
Merci à Babelio d'organiser masse critique et aux éditions Gallimard d'y participer.
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
je viens de lire Elle a menti pour les ailes de Francesca Serra, qui peut aller dans les défis "écrans" et "quête d'identité". J'ai trouvé ce premier roman bien meilleur que d'autres sur les mêmes thèmes. Une très agréable surprise pour un roman que je pensais d'abord n'attirer que des ados. Je venais vous en parler parce que je sais que l'idée de cette lecture ne m'est pas venue toute seule, et donc qu'elle vient très probablement d'ici je ne sais pas précisément qui en a parlé ni quand, mais je la remercie (il ne peut s'agir que d'une lectrice).
Bonne chasse aux œufs et belles lectures à tous.
je viens de lire Elle a menti pour les ailes de Francesca Serra, qui peut aller dans les défis "écrans" et "quête d'identité". J'ai trouvé ce premier roman bien meilleur que d'autres sur les mêmes thèmes. Une très agréable surprise pour un roman que je pensais d'abord n'attirer que des ados. Je venais vous en parler parce que je sais que l'idée de cette lecture ne m'est pas venue toute seule, et donc qu'elle vient très probablement d'ici je ne sais pas précisément qui en a parlé ni quand, mais je la remercie (il ne peut s'agir que d'une lectrice).
Bonne chasse aux œufs et belles lectures à tous.
- miss sophieExpert spécialisé
Ce doit être moi, j'avais beaucoup apprécié ce roman (https://www.neoprofs.org/t132902p225-neo-defi-lecture-2021-ici-on-papote#5222554). Je suis contente qu'il t'ait plu.
- AdrenFidèle du forum
Merci Miss Sophie il me semblait bien que c'était l'année dernière. J'ai longtemps eu la référence sur le coin de mon bureau avant d'enfin le trouver dans une médiathèque
- RyuzakiNiveau 9
Bonjour à toustes ,
Je ne compléterai pas le défi lecture cette année. Je vais bien, pas de raison particulière autre que "j'ai plus envie". Je n'exclus pas d'écrire quelques brèves critiques à l'occasion si je tombe sur un livre qui convient, mais dans l'ensemble, je vais continuer à lire pour moi, sans m'occuper du défi.
Bon courage à vous qui continuez.
Je ne compléterai pas le défi lecture cette année. Je vais bien, pas de raison particulière autre que "j'ai plus envie". Je n'exclus pas d'écrire quelques brèves critiques à l'occasion si je tombe sur un livre qui convient, mais dans l'ensemble, je vais continuer à lire pour moi, sans m'occuper du défi.
Bon courage à vous qui continuez.
- MalagaModérateur
Pour le défi 9. La suite d’un livre, j'ai lu Rosy & John de Pierre Lemaître.
Il s'agit d'un quatrième volet des aventures du commissaire Camille Verhoeven. Dans cette histoire, un homme a posé une bombe dans une rue de Paris puis se rend à la police en déclarant en avoir posé d'autres qui vont exploser les unes après les autres. Le commissaire Camille Verhoeven va devoir découvrir les motivations profondes de cet homme afin de sauver de nombreuses vies.
Mon avis : un petit roman policier très agréable à lire. J'aime beaucoup le personnage de Camille Verhoeven, j'étais donc ravie de le retrouver. L'histoire est assez maligne, plutôt réaliste et on se demande jusqu'à la fin comment tout cela va se terminer.
Il s'agit d'un quatrième volet des aventures du commissaire Camille Verhoeven. Dans cette histoire, un homme a posé une bombe dans une rue de Paris puis se rend à la police en déclarant en avoir posé d'autres qui vont exploser les unes après les autres. Le commissaire Camille Verhoeven va devoir découvrir les motivations profondes de cet homme afin de sauver de nombreuses vies.
Mon avis : un petit roman policier très agréable à lire. J'aime beaucoup le personnage de Camille Verhoeven, j'étais donc ravie de le retrouver. L'histoire est assez maligne, plutôt réaliste et on se demande jusqu'à la fin comment tout cela va se terminer.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- AdrenFidèle du forum
Ryuzaki, je comprends ce que tu ceux dire. Tes chroniques et verdicts vont me manquer.
- EloahExpert spécialisé
Bonnes lectures "rien que pour toi", Ryuzaki.
Pour le défi 41 "un livre qui se déroule dans une capitale d'Europe", j'ai lu un très étrange roman : Dans Les Oiseaux de Xavier Lapeyroux. L'histoire se déroule en grande partie à Paris, un Paris à la géographie revisitée par le personnage principal, Milan, qui érige des murs invisibles autour de rues qu'il veut éviter. Mais l'histoire n'est pas là : depuis quelque temps, des oiseaux attaquent sauvagement des passants, en tuant même certains, comme Suzanne, l'épouse de Milan qui est fou de douleur. Prof de cinéma à la FEMIS, en plein cycle sur Hitchcock, Milan se met en tête qu'une brèche s'est ouverte entre la réalité et la fiction, permettant au film Les Oiseaux de pénétrer le réel. Milan se met alors en tête d'entrer à son tour dans le film pour sauver la Suzanne du film, double de son épouse défunte. Je sais que ça a l'air assez spécial raconté ainsi mais justement durant la lecture on ignore si c'est la douleur qui rend Milan fou ou si on est dans un registre fantastique où la fiction envahit le monde réel. J'ai beaucoup aimé ce livre, je crois qu'il faut admettre de ne pas tout comprendre, il y a forcément d'étranges coïncidences, mais le roman est parfois drôle, il fourmille d'anecdotes sur Hitchcock ou les astuces de tournage, Milan est finalement attachant dans son amour fou, et, surtout, ce roman ne ressemble pas aux autres !
Pour le défi 41 "un livre qui se déroule dans une capitale d'Europe", j'ai lu un très étrange roman : Dans Les Oiseaux de Xavier Lapeyroux. L'histoire se déroule en grande partie à Paris, un Paris à la géographie revisitée par le personnage principal, Milan, qui érige des murs invisibles autour de rues qu'il veut éviter. Mais l'histoire n'est pas là : depuis quelque temps, des oiseaux attaquent sauvagement des passants, en tuant même certains, comme Suzanne, l'épouse de Milan qui est fou de douleur. Prof de cinéma à la FEMIS, en plein cycle sur Hitchcock, Milan se met en tête qu'une brèche s'est ouverte entre la réalité et la fiction, permettant au film Les Oiseaux de pénétrer le réel. Milan se met alors en tête d'entrer à son tour dans le film pour sauver la Suzanne du film, double de son épouse défunte. Je sais que ça a l'air assez spécial raconté ainsi mais justement durant la lecture on ignore si c'est la douleur qui rend Milan fou ou si on est dans un registre fantastique où la fiction envahit le monde réel. J'ai beaucoup aimé ce livre, je crois qu'il faut admettre de ne pas tout comprendre, il y a forcément d'étranges coïncidences, mais le roman est parfois drôle, il fourmille d'anecdotes sur Hitchcock ou les astuces de tournage, Milan est finalement attachant dans son amour fou, et, surtout, ce roman ne ressemble pas aux autres !
- Reine MargotDemi-dieu
Défi 28 livre dont l'histoire se déroule dans l'antiquité: le dernier tribun de Gilles Martin Chauffier
Bof. L'idée est sympa: Metaxas, professeur de rhétorique grec vivant au Cap Sounion, se voit appeler par son ancien camarade, Publius Clodius Pulcher, afin de lui composer les discours où il affrontera Cicéron. Metaxas découvre Rome et ses cercles mondains mais aussi ses trahisons et la violence propre à un régime proche de la rupture.
J'ai moins aimé le style; vif et plaisant mais assez anachronique, on aurait dit l'histoire racontée au XXIe siècle (évidemment le but est de faire un parallèle avec notre époque), je n'ai pas accroché malgré des personnages hauts en couleurs comme Diana Metella.
Prochains défis:
Livre avec un mot inconnu ou qu'il a fallu chercher "Pachinko" de Min Jin Lee (en cours)
Best sellel "anéantir" de Houellebecq
L'esprit pionnier "Sukwan island" de David Vann
Bof. L'idée est sympa: Metaxas, professeur de rhétorique grec vivant au Cap Sounion, se voit appeler par son ancien camarade, Publius Clodius Pulcher, afin de lui composer les discours où il affrontera Cicéron. Metaxas découvre Rome et ses cercles mondains mais aussi ses trahisons et la violence propre à un régime proche de la rupture.
J'ai moins aimé le style; vif et plaisant mais assez anachronique, on aurait dit l'histoire racontée au XXIe siècle (évidemment le but est de faire un parallèle avec notre époque), je n'ai pas accroché malgré des personnages hauts en couleurs comme Diana Metella.
Prochains défis:
Livre avec un mot inconnu ou qu'il a fallu chercher "Pachinko" de Min Jin Lee (en cours)
Best sellel "anéantir" de Houellebecq
L'esprit pionnier "Sukwan island" de David Vann
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- MalagaModérateur
Pour le défi 38. Un graphique historique, j'ai lu Olympe de Gouges de Catel et Bocquet.
Ce roman graphique raconte la vie d'Olympe de Gouges, de son enfance à Montauban à son mariage très jeune puis à sa vie parisienne et ses engagements multiples durant la Révolution française.
Mon avis : un excellent roman graphique, très intéressant, bien documenté. On suit passionnement les aventures de cette femme fascinante et tellement en avance sur son temps. Une jolie découverte.
Ce roman graphique raconte la vie d'Olympe de Gouges, de son enfance à Montauban à son mariage très jeune puis à sa vie parisienne et ses engagements multiples durant la Révolution française.
Mon avis : un excellent roman graphique, très intéressant, bien documenté. On suit passionnement les aventures de cette femme fascinante et tellement en avance sur son temps. Une jolie découverte.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
pour le défi n°36 "un livre d'abord paru en feuilleton", j'ai lu Le fauteuil hanté de Gaston LEROUX, paru en feuilleton en 1909 dans le magazine mensuel Je sais tout, dixit la préface. Ce roman a le charme désuet de son époque. Quand le fauteuil de Mgr d'Abbeville est vacant à l'Académie, son premier successeur meurt foudroyé lors de son discours d'intronisation. Le suivant aussi. Les deux morts semblent avoir des causes naturelles, mais la coïncidence est grande, d'autant plus qu'un mage leur a fait porter à chacun une lettre disant que ce fauteuil lui revenait et que quiconque oserait le briguer avant lui connaîtrait le même sort. Le troisième prétendant hésite un peu, puis finit par se lancer... Entre causes surnaturelles (magie ? alchimie ?) et explications scientifiques alambiquées, l'énigme est aussi un prétexte à moquer l'Académie et ses membres, tous affligés de leurs petits défauts humains.
pour le défi n°36 "un livre d'abord paru en feuilleton", j'ai lu Le fauteuil hanté de Gaston LEROUX, paru en feuilleton en 1909 dans le magazine mensuel Je sais tout, dixit la préface. Ce roman a le charme désuet de son époque. Quand le fauteuil de Mgr d'Abbeville est vacant à l'Académie, son premier successeur meurt foudroyé lors de son discours d'intronisation. Le suivant aussi. Les deux morts semblent avoir des causes naturelles, mais la coïncidence est grande, d'autant plus qu'un mage leur a fait porter à chacun une lettre disant que ce fauteuil lui revenait et que quiconque oserait le briguer avant lui connaîtrait le même sort. Le troisième prétendant hésite un peu, puis finit par se lancer... Entre causes surnaturelles (magie ? alchimie ?) et explications scientifiques alambiquées, l'énigme est aussi un prétexte à moquer l'Académie et ses membres, tous affligés de leurs petits défauts humains.
- nicole 86Expert spécialisé
Pour le défi 15 : Un livre qui évoque un lac ou une rivière, Mahmoud ou la montée des eaux d'Antoine Wauters .
J'avais emprunté ce livre pour le défi mensuel au cas où la sélection du Livre Inter serait retenue. Je suis donc passée de Kiev et Kourkhov à la Syrie des El Hassad père puis fils.
Un vieil homme syrien vogue dans une petite barque sur le lac de barrage qui a englouti son village familial. Un livre très sensible où se côtoient la nostalgie du village disparu, d'un premier amour et la violence de la vie dans ce pays sous Bachar et Daesh. Il m'a fallu un peu de temps et de persévérance pour entrer dans ce livre où les chapitres sont écrits par Le vieil homme poète ou par son épouse, l'auteur a choisi la forme des vers libres au service d'une langue poétique. Un texte qui se mérite et s'est imprimé au creux de ma mémoire.
L'auteur est belge donc ce livre remplit le défi 27.
J'avais emprunté ce livre pour le défi mensuel au cas où la sélection du Livre Inter serait retenue. Je suis donc passée de Kiev et Kourkhov à la Syrie des El Hassad père puis fils.
Un vieil homme syrien vogue dans une petite barque sur le lac de barrage qui a englouti son village familial. Un livre très sensible où se côtoient la nostalgie du village disparu, d'un premier amour et la violence de la vie dans ce pays sous Bachar et Daesh. Il m'a fallu un peu de temps et de persévérance pour entrer dans ce livre où les chapitres sont écrits par Le vieil homme poète ou par son épouse, l'auteur a choisi la forme des vers libres au service d'une langue poétique. Un texte qui se mérite et s'est imprimé au creux de ma mémoire.
L'auteur est belge donc ce livre remplit le défi 27.
- LaugarithmeFidèle du forum
Une collègue m'a conseillé vivement ce livre. Cela me donne envie . Merci pour ce retour.
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
pour le défi n°19 "un polar porté à l'écran", j'ai lu Le Parfum de la Dame en noir de Gaston Leroux. On y retrouve les mêmes personnages que dans Le Mystère de la chambre jaune, mais on peut le lire indépendamment. Mathilde Stangerson se marie avec son cher Darzac et en route pour leur voyage de noces, ils croisent à nouveau le terrible Larsan, que tous croyaient pourtant mort. Rouletabille est à nouveau à leurs côtés pour les aider et faire la lumière sur ses parents.
pour le défi n°19 "un polar porté à l'écran", j'ai lu Le Parfum de la Dame en noir de Gaston Leroux. On y retrouve les mêmes personnages que dans Le Mystère de la chambre jaune, mais on peut le lire indépendamment. Mathilde Stangerson se marie avec son cher Darzac et en route pour leur voyage de noces, ils croisent à nouveau le terrible Larsan, que tous croyaient pourtant mort. Rouletabille est à nouveau à leurs côtés pour les aider et faire la lumière sur ses parents.
- meevadeborahNiveau 8
Adren a écrit:Bonjour à tous,
pour le défi n°19 "un polar porté à l'écran", j'ai lu Le Parfum de la Dame en noir de Gaston Leroux. On y retrouve les mêmes personnages que dans Le Mystère de la chambre jaune, mais on peut le lire indépendamment. Mathilde Stangerson se marie avec son cher Darzac et en route pour leur voyage de noces, ils croisent à nouveau le terrible Larsan, que tous croyaient pourtant mort. Rouletabille est à nouveau à leurs côtés pour les aider et faire la lumière sur ses parents.
Tu te fais l'intégrale de Gaston Leroux ?
Je ne crois pas avoir lu autre chose que Le mystère de la chambre jaune de lui.
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