- lulucastagnetteEmpereur
Ryuzaki, ton compte-rendu me fait penser que je n'ai jamais lu la suite... Pourtant j'avais plutôt apprécié.
- Reine MargotDemi-dieu
Défi 14 étrangeté Dagon de HP Lovecraft
J'ai moyennement aimé. Le livre correpond totalement au thème, avec ses créatures étranges (Dagon le dieu marin, etc) mais certaines nouvelles ont mal vieilli comme Cephalais ou la quête d'Iranon, qui sont très marquées par l'esthétique préraphaélite de la fin XIXe-début XXe. J'ai bien aimé certaines comme Herbert West réanimateur (dans l'hôpital d'Arkham le docteur West se livre à des expériences de réanimation des morts, l'asile d'Arkham de Batman s'en inspire probablement) ou encore le bateau blanc, mais globalement je me suis ennuyée.
J'ai moyennement aimé. Le livre correpond totalement au thème, avec ses créatures étranges (Dagon le dieu marin, etc) mais certaines nouvelles ont mal vieilli comme Cephalais ou la quête d'Iranon, qui sont très marquées par l'esthétique préraphaélite de la fin XIXe-début XXe. J'ai bien aimé certaines comme Herbert West réanimateur (dans l'hôpital d'Arkham le docteur West se livre à des expériences de réanimation des morts, l'asile d'Arkham de Batman s'en inspire probablement) ou encore le bateau blanc, mais globalement je me suis ennuyée.
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Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- InvitéInvité
Mon premier bilan pour mon premier défi : il est un peu long ( 4 livres) , je vais essayer de faire des comptes-rendus à chaque lecture pour éviter les pavés.
Dans le défi « un livre qui évoque un lac ou une rivière », j’ai lu Le pont sur la Drina d’Ivo Andric.
J’ai très bien commencé le défi (et l’année) avec ce roman. Je l’ai choisi un peu par hasard ( un conseil perdu dans des commentaires instagram…)
Un début déroutant : après 20 pages, j’ai eu d’abord l’impression de lire un documentaire géographique car l’auteur place la rivière, le pont, et sa ville Visegrad dans sa topographie. Et puis... on se laisse emporter dans la grande Histoire, la petite histoire , les anecdotes, les personnages hauts en couleur attachés à ce pont et cette rivière. C’est merveilleusement écrit (traduit). C’est dépaysant, romanesque, drôle, émouvant. J’ai l’impression d’avoir mieux compris ce qui s’est joué en trois siècles entre la Turquie, la Serbie, la Bosnie, en restant pourtant à hauteur d’hommes, sans didactisme et c’est rare. Je vous le conseille !
Dans le défi « Une partie du roman se passe en Amérique latine », j’ai lu Héritage de Miguel Bonnefoy.
On traverse aussi les siècles avec ce court roman ( le 19ème et le 20ème) , et les océans, avec une majeure partie de l’histoire qui se situe à Santiago du Chili. C’est une sorte de saga familiale et dans cette famille, les êtres ont tous des destins atypiques et forts, d’ailleurs même leur patronyme naît de façon incongrue. J’ai beaucoup aimé, un roman tout en flamboyance, mais pas clinquant.
Dans le défi « Etrangeté », j’ai lu « Préférer l’hiver » d’Aurélie Jeanin.
Un premier roman que l’on m’avait conseillé, car je suis devenue avec le temps plus sauvage, avec des désirs de retraite loin des hommes : un titre parfait pour moi, donc !
C’est un roman étrange. Le pitch : une fille et sa mère, qui ont subi chacune une perte difficilement surmontable décident de vivre dans une cabane comme deux recluses. Elles explorent leur douleur, dans une sorte de convalescence morbide, au contact de la nature.
J’ai aimé, c’est prometteur pour un premier roman. Je pense juste que l’incident qui se produit au milieu du livre est de trop, le roman n’en avait pas besoin pour être étrange et âpre.
Et enfin, dans le défi avec les lettres qui font un maximum de point au scrabble, j’ai lu une biographie de Peggy Guggenheim de Véronique Chalumet.
Un cadeau, qui vient d’une boutique de musée. Eh bien, le style est plutôt correct pour une biographie et, comme je ne connaissais rien de la vie de cette mécène d’art moderne - souvent insupportable - ce fut une lecture tout-à-fait divertissante.
Dans le défi « un livre qui évoque un lac ou une rivière », j’ai lu Le pont sur la Drina d’Ivo Andric.
J’ai très bien commencé le défi (et l’année) avec ce roman. Je l’ai choisi un peu par hasard ( un conseil perdu dans des commentaires instagram…)
Un début déroutant : après 20 pages, j’ai eu d’abord l’impression de lire un documentaire géographique car l’auteur place la rivière, le pont, et sa ville Visegrad dans sa topographie. Et puis... on se laisse emporter dans la grande Histoire, la petite histoire , les anecdotes, les personnages hauts en couleur attachés à ce pont et cette rivière. C’est merveilleusement écrit (traduit). C’est dépaysant, romanesque, drôle, émouvant. J’ai l’impression d’avoir mieux compris ce qui s’est joué en trois siècles entre la Turquie, la Serbie, la Bosnie, en restant pourtant à hauteur d’hommes, sans didactisme et c’est rare. Je vous le conseille !
Dans le défi « Une partie du roman se passe en Amérique latine », j’ai lu Héritage de Miguel Bonnefoy.
On traverse aussi les siècles avec ce court roman ( le 19ème et le 20ème) , et les océans, avec une majeure partie de l’histoire qui se situe à Santiago du Chili. C’est une sorte de saga familiale et dans cette famille, les êtres ont tous des destins atypiques et forts, d’ailleurs même leur patronyme naît de façon incongrue. J’ai beaucoup aimé, un roman tout en flamboyance, mais pas clinquant.
Dans le défi « Etrangeté », j’ai lu « Préférer l’hiver » d’Aurélie Jeanin.
Un premier roman que l’on m’avait conseillé, car je suis devenue avec le temps plus sauvage, avec des désirs de retraite loin des hommes : un titre parfait pour moi, donc !
C’est un roman étrange. Le pitch : une fille et sa mère, qui ont subi chacune une perte difficilement surmontable décident de vivre dans une cabane comme deux recluses. Elles explorent leur douleur, dans une sorte de convalescence morbide, au contact de la nature.
J’ai aimé, c’est prometteur pour un premier roman. Je pense juste que l’incident qui se produit au milieu du livre est de trop, le roman n’en avait pas besoin pour être étrange et âpre.
Et enfin, dans le défi avec les lettres qui font un maximum de point au scrabble, j’ai lu une biographie de Peggy Guggenheim de Véronique Chalumet.
Un cadeau, qui vient d’une boutique de musée. Eh bien, le style est plutôt correct pour une biographie et, comme je ne connaissais rien de la vie de cette mécène d’art moderne - souvent insupportable - ce fut une lecture tout-à-fait divertissante.
- Cléopatra2Guide spirituel
Pour l'item Trahison, j'ai lu Unorthodox de Deborah Feldman. Cela peut convenir pour Etrangeté, (Re)Naissance, Violence, Révolution...
A priori, c'est le livre qui a inspiré la minisérie du même nom. J'en ai vu 2 épisodes et mis à part la communauté hassidique de départ, je n'ai pas trop vu le lien. Bon, je pense que la série s'appuie plutôt sur le 2e livre de l'auteur, qui raconte son départ pour Berlin. En plus le personnage et la façon de partir n'ont rien à voir dans les 2.
J'ai beaucoup aimé ce témoignage sur la vie dans la communauté de Satmar à Brooklyn, une des communautés hassidiques traditionalistes. C'est assez effrayant sur la condition féminine là-bas, la fermeture d'esprit (avec une ouverture spirituelle et communautaire intense en revanche). Je recommande cette lecture!
Pour l'item livre qu'on a eu envie de lire après une recension radio ou un article, j'ai choisi Le sanctuaire. J'en ai entendu parler dans un podcast, Mansplaining et puis ensuite Amaliah en a parlé ici.
http://www.slate.fr/audio/mansplaining/les-chasseurs-porte-flingue-de-la-domination-masculine
Ne pas écouter si vous ne voulez pas vous faire spoiler.
Il fonctionne aussi pour (Re)Naissance, Violence, Etrangeté.
C'est un court roman très dense, dans lequel on est mal à l'aise du début à la fin. Après une catastrophe épidémique, une famille est isolée dans une cabane dans la montagne. Le père et la 2e fille, née sur place, chassent, la mère et la fille aînée s'occupent d'autres approvisionnements. Périodiquement, le père va faire des "rapines" pour rapporter de l'essence et de la nourriture. Il met tout en oeuvre pour protéger sa famille du monde extérieur, notamment des oiseaux, vecteurs de la maladie mortelle.
A priori, c'est le livre qui a inspiré la minisérie du même nom. J'en ai vu 2 épisodes et mis à part la communauté hassidique de départ, je n'ai pas trop vu le lien. Bon, je pense que la série s'appuie plutôt sur le 2e livre de l'auteur, qui raconte son départ pour Berlin. En plus le personnage et la façon de partir n'ont rien à voir dans les 2.
J'ai beaucoup aimé ce témoignage sur la vie dans la communauté de Satmar à Brooklyn, une des communautés hassidiques traditionalistes. C'est assez effrayant sur la condition féminine là-bas, la fermeture d'esprit (avec une ouverture spirituelle et communautaire intense en revanche). Je recommande cette lecture!
Pour l'item livre qu'on a eu envie de lire après une recension radio ou un article, j'ai choisi Le sanctuaire. J'en ai entendu parler dans un podcast, Mansplaining et puis ensuite Amaliah en a parlé ici.
http://www.slate.fr/audio/mansplaining/les-chasseurs-porte-flingue-de-la-domination-masculine
Ne pas écouter si vous ne voulez pas vous faire spoiler.
Il fonctionne aussi pour (Re)Naissance, Violence, Etrangeté.
C'est un court roman très dense, dans lequel on est mal à l'aise du début à la fin. Après une catastrophe épidémique, une famille est isolée dans une cabane dans la montagne. Le père et la 2e fille, née sur place, chassent, la mère et la fille aînée s'occupent d'autres approvisionnements. Périodiquement, le père va faire des "rapines" pour rapporter de l'essence et de la nourriture. Il met tout en oeuvre pour protéger sa famille du monde extérieur, notamment des oiseaux, vecteurs de la maladie mortelle.
- Ne vraiment pas lire si vous ne voulez pas être spoilé:
- Je pense que l'angle du podcast m'a permis de deviner tout de suite la fin, ce qui est un peu dommage. Néanmoins l'ambiance est très pesante, ce père et l'autre personnage masculin sont de parfaits exemples de masculinité toxique. Un vrai témoignage contre les violences familiales. Il entre évidemment dans le cadre Trahison.
- AdrenFidèle du forum
Bravo Grace Atwood pour ton entrée dans le défi.
- MalavitaÉrudit
Pour le défi 44, Révolution !, j'ai lu la BD, Le chœur des femmes de Aude Mermilliod, adaptation du roman de Martin Winckler. Une jeune interne, Jean, arrive dans un service, dans lequel elle ne souhaite pas être, mais cela va lui permettre de remettre en cause ses pratiques médicales et va révolutionner sa manière de faire. J'ai bien aimé, très intéressant sur les violences gynécologiques. C'est peut-être un peu tiré par les cheveux de le placer dans le défi 44, mais je ne savais pas où le placer !
J'ai aussi lu un autre roman graphique, Nous étions les ennemis de George Takei et Harmony Becker qui peut aller pour les défis 29, un livre dont le titre est une phrase complète et 38, un graphique historique. C'est l'enfance de George Takei, un des acteurs de Star Trek, qui est racontée ici. Né aux Etats-Unis, mais de parents d'origine japonaise, il a été interné avec le reste de sa famille, comme des milliers d'autres, pendant la Deuxième Guerre mondiale puisque les Américains avaient peur qu'ils puissent trahir leurs pays d'accueil. Très intéressant, également, sur une page peu connue de la Deuxième Guerre mondiale.
Pour l'instant, je ne le fais pas rentrer dans mon défi car j'ai déjà rempli le défi 38 et j'ai un autre livre de prévu pour le 29. J'hésite à le placer dans le défi 46, un livre dont la couverture est en noir et blanc, mais une partie de la couvertures est rouge... et cela serait de la triche...
J'ai aussi lu un autre roman graphique, Nous étions les ennemis de George Takei et Harmony Becker qui peut aller pour les défis 29, un livre dont le titre est une phrase complète et 38, un graphique historique. C'est l'enfance de George Takei, un des acteurs de Star Trek, qui est racontée ici. Né aux Etats-Unis, mais de parents d'origine japonaise, il a été interné avec le reste de sa famille, comme des milliers d'autres, pendant la Deuxième Guerre mondiale puisque les Américains avaient peur qu'ils puissent trahir leurs pays d'accueil. Très intéressant, également, sur une page peu connue de la Deuxième Guerre mondiale.
Pour l'instant, je ne le fais pas rentrer dans mon défi car j'ai déjà rempli le défi 38 et j'ai un autre livre de prévu pour le 29. J'hésite à le placer dans le défi 46, un livre dont la couverture est en noir et blanc, mais une partie de la couvertures est rouge... et cela serait de la triche...
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
j'ai lu par curiosité La princesse au petit moi de Jean-Christophe Rufin, et ce roman convient bien pour l'item "trahison".
C'est le titre qui m'avait plu, et j'ai bien aimé ce que j'avais déjà lu de l'auteur. Toutefois, ce récit est un peu décevant, les personnages sont certes attachants, mais l'intrigue est cousue de fil blanc. Il s'agit d'une aventure du Consul Aurel Timescu, personnage que je ne connaissais pas et dont je n'ai lu par conséquent aucune des aventures précédentes, mais ce n'est pas gênant.
La princesse Hilda, qui règne sur la Principauté de Starkenbach, a disparu, et son mari fait appel aux services du Consul Aurel Timescu pour la retrouver. Aurel a surtout un penchant pour le piano et le vin blanc, mais il a pitié du prince et part à la recherche de la princesse. En dire davantage trahirait beaucoup l'intrigue déjà peu épaisse, je vous mets plutôt une petite citation pour justifier mon choix de l'item :
"Aurel compris qu'il avait touché juste. Rien dans le passé trouble de Philippe ne pouvait indigner la princesse qui l'aimait non pas malgré ces défauts, mais peut-être à cause d'eux. En revanche, qu'il la trahisse avec une de ses plus proches amies au moment où il prétendait lui offrir un avenir commun, et ceci en lui imposant de trahir sa famille et son pays, elle ne pouvait le supporter.
j'ai lu par curiosité La princesse au petit moi de Jean-Christophe Rufin, et ce roman convient bien pour l'item "trahison".
C'est le titre qui m'avait plu, et j'ai bien aimé ce que j'avais déjà lu de l'auteur. Toutefois, ce récit est un peu décevant, les personnages sont certes attachants, mais l'intrigue est cousue de fil blanc. Il s'agit d'une aventure du Consul Aurel Timescu, personnage que je ne connaissais pas et dont je n'ai lu par conséquent aucune des aventures précédentes, mais ce n'est pas gênant.
La princesse Hilda, qui règne sur la Principauté de Starkenbach, a disparu, et son mari fait appel aux services du Consul Aurel Timescu pour la retrouver. Aurel a surtout un penchant pour le piano et le vin blanc, mais il a pitié du prince et part à la recherche de la princesse. En dire davantage trahirait beaucoup l'intrigue déjà peu épaisse, je vous mets plutôt une petite citation pour justifier mon choix de l'item :
"Aurel compris qu'il avait touché juste. Rien dans le passé trouble de Philippe ne pouvait indigner la princesse qui l'aimait non pas malgré ces défauts, mais peut-être à cause d'eux. En revanche, qu'il la trahisse avec une de ses plus proches amies au moment où il prétendait lui offrir un avenir commun, et ceci en lui imposant de trahir sa famille et son pays, elle ne pouvait le supporter.
- lulucastagnetteEmpereur
J'ai lu quelques enquêtes d'Aurel. C'est clair que ce ne sont pas les meilleures oeuvres de Rufin, même si ça se laisse lire.
Dites, est-ce qu'un roman qui se passe au bord d'un marais (marais qui a un rôle central dans l'histoire) peut valider l'entrée "roman qui parle d'un lac/d'une rivière" selon vous ?
Dites, est-ce qu'un roman qui se passe au bord d'un marais (marais qui a un rôle central dans l'histoire) peut valider l'entrée "roman qui parle d'un lac/d'une rivière" selon vous ?
- RyuzakiNiveau 9
Défi 35, Un best seller : American Gods, Neil Gaiman
Les dieux se meurent ! Aux États-Unis, le culte des anciennes divinités, amenées il y a des siècles dans les bagages des colons, se perd, remplacé par de nouvelles religions et la puissance des dieux s’étiole.
Mais un jour, un certain Ombre, tout juste sorti de prison, croise le chemin du mystérieux Voyageur, qui l’embauche comme assistant. Très vite, on comprend que Voyageur n’est pas ce qu’il semble être, et qu’il a un projet pour redonner aux dieux leur puissance d’antan.
Ce fut une lecture surprenante et très agréable. Malgré sa longueur, le livre est captivant et se lit très vite. J’ai bien aimé la façon dont le merveilleux est intégré au cœur du monde moderne et le fait que Gaiman ait choisi des divinités peu connues pour les mettre en avant. L’intrigue est variée, bien construite, pleine de détours et de rebondissements.
Verdict : passionnant
Gaiman a écrit:« Ce n’est pas un pays pour les dieux », dit-il, mais son interlocuteur comprit que ce n’était plus lui qui parlait. C’était le feu, crépitant, flamboyant, le feu lui-même qui s’exprimait en ce ténébreux souterrain. « Ce pays a été rapporté des profondeurs de l’océan par un plongeur. Il a été tissé par une araignée à partir de sa propre substance. Il a été déféqué par un corbeau. C’est le corps d’un père tombé, dont les os sont des montagnes et les yeux des lacs. C’est un pays de rêves et de feu. »
Les dieux se meurent ! Aux États-Unis, le culte des anciennes divinités, amenées il y a des siècles dans les bagages des colons, se perd, remplacé par de nouvelles religions et la puissance des dieux s’étiole.
Mais un jour, un certain Ombre, tout juste sorti de prison, croise le chemin du mystérieux Voyageur, qui l’embauche comme assistant. Très vite, on comprend que Voyageur n’est pas ce qu’il semble être, et qu’il a un projet pour redonner aux dieux leur puissance d’antan.
Ce fut une lecture surprenante et très agréable. Malgré sa longueur, le livre est captivant et se lit très vite. J’ai bien aimé la façon dont le merveilleux est intégré au cœur du monde moderne et le fait que Gaiman ait choisi des divinités peu connues pour les mettre en avant. L’intrigue est variée, bien construite, pleine de détours et de rebondissements.
Verdict : passionnant
- AdrenFidèle du forum
Bonsoir à tous,
pour le défi "1984" (j'ai oublié son numéro), j'ai lu... 1984, l'adaptation en BD par Frédéric Pontarolo, et j'ai été assez déçue. J'avais lu cet été l'adaptation de Fido Nesti que j'ai nettement préférée. Ce que je reproche à celle de Pontarolo, ce sont d'abord les nombreuses fautes de langue (l'accord du participe passé souffre, l'orthographe aussi, presque une faute par page, à tel point que je me suis demandé si une note finale viendrait expliquer un nouvel usage de la novlangue). Les couleurs choisies sont noir et vert, pourquoi pas, ce qui donne évidemment une teinte sombre et glauque, mais rend la lecture des textes peu aisée (quand l'adaptation de Fido Nesti est en beige et rouge). Les textes sont d'ailleurs plutôt rares, ce que je trouve dommage, mais laissent la place à des illustrations monumentales, ce qui me plaît davantage. Certains termes habituels ont une autre traduction, les "télespions" par exemple. J'ai apprécié aussi que chaque fois que ces "télespions" apparaissent, un discours de propagande figure en bas de la vignette. Sinon, pour l'histoire, vous la connaissez certainement.
pour le défi "1984" (j'ai oublié son numéro), j'ai lu... 1984, l'adaptation en BD par Frédéric Pontarolo, et j'ai été assez déçue. J'avais lu cet été l'adaptation de Fido Nesti que j'ai nettement préférée. Ce que je reproche à celle de Pontarolo, ce sont d'abord les nombreuses fautes de langue (l'accord du participe passé souffre, l'orthographe aussi, presque une faute par page, à tel point que je me suis demandé si une note finale viendrait expliquer un nouvel usage de la novlangue). Les couleurs choisies sont noir et vert, pourquoi pas, ce qui donne évidemment une teinte sombre et glauque, mais rend la lecture des textes peu aisée (quand l'adaptation de Fido Nesti est en beige et rouge). Les textes sont d'ailleurs plutôt rares, ce que je trouve dommage, mais laissent la place à des illustrations monumentales, ce qui me plaît davantage. Certains termes habituels ont une autre traduction, les "télespions" par exemple. J'ai apprécié aussi que chaque fois que ces "télespions" apparaissent, un discours de propagande figure en bas de la vignette. Sinon, pour l'histoire, vous la connaissez certainement.
- LaugarithmeFidèle du forum
Merci Adren pour ce compte rendu.
Je sais déjà ce que je ne lirai pas pour ce défi numéro 12.
Je sais déjà ce que je ne lirai pas pour ce défi numéro 12.
- AdrenFidèle du forum
L'adaptation par Fido Nesti est bien meilleure, de mon point de vue.
- LaugarithmeFidèle du forum
Adren a écrit:L'adaptation par Fido Nesti est bien meilleure, de mon point de vue.
Les caractères ne sont pas trop petits ?
Je ne lis plus de BD à cause d'une vue très dégradée.
- AdrenFidèle du forum
Il ne m'avait pas semblé. En tout cas, ça ne m'a pas gênée pour lire. Et c'est une bd avec davantage de texte, je préfère. J'en avais scanné une page, je pourrai te montrer quand je rallumerai l'ordi.
- LaugarithmeFidèle du forum
Volontiers, c'est très gentil !
- AdrenFidèle du forum
Je n'y arrive pas. Même compressé, le pdf est encore trop volumineux.
- LaugarithmeFidèle du forum
Tant pis, je vais trouver sur internet.Adren a écrit:Je n'y arrive pas. Même compressé, le pdf est encore trop volumineux.
Si ça se trouve il est au CDI de mon lycée.
Merci d'avoir essayé
- AdrenFidèle du forum
- LaugarithmeFidèle du forum
Tb ! La police de caractere est nette. Ca devrait passer.
Merci encore !
Merci encore !
- AdrenFidèle du forum
Je ne te scanne pas celle de Pontarolo (puisque grâce à mon commentaire, tu ne la liras pas ) mais la police y est plus petite, et parfois en noir sur gris, mes yeux ont souffert aussi un peu (et je ne parle pas que des participes passés...)
- LaugarithmeFidèle du forum
Exactement, c'est le peu de contraste qui est le plus gênant. Et je suis ausdi très sensible au respect de la grammaire !Adren a écrit:Je ne te scanne pas celle de Pontarolo (puisque grâce à mon commentaire, tu ne la liras pas ) mais la police y est plus petite, et parfois en noir sur gris, mes yeux ont souffert aussi un peu (et je ne parle pas que des participes passés...)
Au plaisir de lire d'autres de tes comptes-rendus.
Mince ...le pluriel des mots composés ?
- Cléopatra2Guide spirituel
Pour le voyage dans le temps, j'ai lu, comme une autre Néo, Les sept morts d'Evelyn Hardcastle de Stuart Turton. Ce roman est une vraie réjouissance. C'est drôle, tendu, la construction est absolument intéressante (il faudrait d'ailleurs le relire). J'ai beaucoup aimé, je l'ai dévoré. On peut aussi le classer dans Loser, dans Violence, dans Lac ou rivière, Etrangeté...
Le début : le héros se réveille et a tout oublié sauf un prénom, Anna. Il entend une femme crier dans les bois, il est persuadé que c'est Anna, et qu'elle se fait assassiner. De retour à Blackheath, demeure georgienne quasiment en ruine, personne ne connaît Anna... Le héros apprend son nom et essaie de retrouver la mémoire. Il passe la journée ainsi. Le lendemain, à son réveil, il est quelqu'un d'autre et s'apprête à revivre la même journée.
Je n'en dis pas plus, la quatrième de couverture en révèle déjà pas mal, mais je recommande chaudement!
Pour Etrangeté, j'ai lu Ses griffes et ses crocs de Mathieu Robin. C'est un roman jeunesse. Le jeune narrateur, envahi de TOC, part avec sa famille passer deux semaines de vacances dans un "chalet" de campagne dans l'Etat de Washington, chez des amis de ses parents. Le jeune héros est persuadé qu'une bête va les attaquer, car c'est ce qui est raconté dans un livre de légendes indiennes.
L'ambiance est tendue car les enfants se disputent, ses TOC fragilisent le couple de ses parents... D'étranges phénomènes se passent, dans ce lieu isolé. Un jour, les parents partent randonner et ne reviennent pas...
J'ai beaucoup aimé ce roman, très délicat, qui aborde plusieurs thèmes. D'abord la famille, comment on s'adapte lorsqu'un des membres est malade, ne va pas bien. Ensuite l'incompréhension face aux maladies mentales.
Le roman est à la lisière du fantastique. Je n'en révèle pas plus car il y a du suspense.
Un bon roman, un peu étrange toutefois, par les thèmes abordés.
Et enfin, j'ai lu en 2 jours La carte postale d'Anne Berest, que je classe dans best seller (mais peut-être à tort?). J'ai adoré ce "roman vrai", j'ai été happée par cette histoire, qui tord les tripes. Pour rappel : en 2003, la mère d'Anne Berest reçoit une carte postale sur laquelle figurent les noms de ses grands-parents, de sa tante et de son oncle, tous morts en déportation.
Quelques années plus tard, Anne, enceinte, demande à sa mère de lui raconter l'histoire de cette famille. Encore plus tard, elle mène l'enquête pour savoir qui a envoyé cette carte postale.
C'est bien écrit, et l'histoire est passionnante. En réalité, nous avons mis en récit le résultat des recherches de la mère d'Anne, et les quelques démarches réalisées par Anne.
La famille de sa grand-mère maternelle est très intéressante, et on aimerait en savoir plus, en fait, notamment sur les arrière-grands parents, qui vivaient en Palestine pendant la guerre et, seuls, n'ont pas été déportés.
Je trouve que c'est un livre à conseiller à tout le monde car ça parle aussi de résilience (ou pas), et de relations familiales.
Le seul bémol : il y a des zones d'ombre qui restent un peu, peut-être des ouvertures pour un prochain livre.
Le début : le héros se réveille et a tout oublié sauf un prénom, Anna. Il entend une femme crier dans les bois, il est persuadé que c'est Anna, et qu'elle se fait assassiner. De retour à Blackheath, demeure georgienne quasiment en ruine, personne ne connaît Anna... Le héros apprend son nom et essaie de retrouver la mémoire. Il passe la journée ainsi. Le lendemain, à son réveil, il est quelqu'un d'autre et s'apprête à revivre la même journée.
Je n'en dis pas plus, la quatrième de couverture en révèle déjà pas mal, mais je recommande chaudement!
Pour Etrangeté, j'ai lu Ses griffes et ses crocs de Mathieu Robin. C'est un roman jeunesse. Le jeune narrateur, envahi de TOC, part avec sa famille passer deux semaines de vacances dans un "chalet" de campagne dans l'Etat de Washington, chez des amis de ses parents. Le jeune héros est persuadé qu'une bête va les attaquer, car c'est ce qui est raconté dans un livre de légendes indiennes.
L'ambiance est tendue car les enfants se disputent, ses TOC fragilisent le couple de ses parents... D'étranges phénomènes se passent, dans ce lieu isolé. Un jour, les parents partent randonner et ne reviennent pas...
J'ai beaucoup aimé ce roman, très délicat, qui aborde plusieurs thèmes. D'abord la famille, comment on s'adapte lorsqu'un des membres est malade, ne va pas bien. Ensuite l'incompréhension face aux maladies mentales.
Le roman est à la lisière du fantastique. Je n'en révèle pas plus car il y a du suspense.
Un bon roman, un peu étrange toutefois, par les thèmes abordés.
Et enfin, j'ai lu en 2 jours La carte postale d'Anne Berest, que je classe dans best seller (mais peut-être à tort?). J'ai adoré ce "roman vrai", j'ai été happée par cette histoire, qui tord les tripes. Pour rappel : en 2003, la mère d'Anne Berest reçoit une carte postale sur laquelle figurent les noms de ses grands-parents, de sa tante et de son oncle, tous morts en déportation.
Quelques années plus tard, Anne, enceinte, demande à sa mère de lui raconter l'histoire de cette famille. Encore plus tard, elle mène l'enquête pour savoir qui a envoyé cette carte postale.
C'est bien écrit, et l'histoire est passionnante. En réalité, nous avons mis en récit le résultat des recherches de la mère d'Anne, et les quelques démarches réalisées par Anne.
La famille de sa grand-mère maternelle est très intéressante, et on aimerait en savoir plus, en fait, notamment sur les arrière-grands parents, qui vivaient en Palestine pendant la guerre et, seuls, n'ont pas été déportés.
Je trouve que c'est un livre à conseiller à tout le monde car ça parle aussi de résilience (ou pas), et de relations familiales.
Le seul bémol : il y a des zones d'ombre qui restent un peu, peut-être des ouvertures pour un prochain livre.
- miss sophieExpert spécialisé
Mise à jour avec trois lectures.
En poésie toujours, Le petit livre des haïkus de Muriel Détrie (2018) pour les défis 5 (le titre contient une lettre comptant dix points au scrabble) et 48 (une fleur ou un arbre sur la couverture). J’aime beaucoup les haïkus. J’ai apprécié dans ce livre de tout petit format (8,5 x 12 cm) le fait que chaque poème soit retranscrit aussi dans sa langue d’origine, qu’il s’agisse d’un classique japonais ou d’un texte contemporain « de tous pays ». Des Français aussi s’y sont essayés, comme Pierre Garnier, auteur de celui-ci :
Pour le défi 6 [un recueil de poèmes écrit par une femme] et le 3 [(Re)naissance] : Poésies de Louise Labé (1555).
Mon édition pour lycéens (bien pratique pour se remettre en tête quelques éléments du contexte littéraire de la Renaissance) reproduit les trois élégies et les 24 sonnets de l’unique recueil de Louise Labé (il y manque seulement la partie « Le débat de folie et d’amour », présentée comme un « dialogue philosophique »). Je ne connaissais jusque là que le poème « Je vis, je meurs » que l’on trouve dans beaucoup de manuels pour illustrer le lyrisme. J’ai apprécié cette poésie de la passion et de la souffrance amoureuse, le ton exalté et le travail du sonnet.
Mais surtout, la préface (lettre dédicatoire à sa protectrice, Mlle Clémence de Bourges) m’a fait découvrir que celle qui fut surnommée « La belle cordière » avait des idées que l’on qualifierait aujourd’hui de féministes, et ce fut une lecture fort réjouissante que ces mots écrits en 1555 :
« Étant le temps venu, Mademoiselle, que les sévères lois des hommes n’empêchent plus les femmes de s’appliquer aux sciences et disciplines, il me semble que celles qui [en] ont la commodité, doivent employer cette honnête liberté, que notre sexe a autrefois tant désirée, à icelles apprendre, et montrer aux hommes le tort qu’ils nous faisaient en nous privant du bien et de l’honneur qui nous en pouvaient venir »
et plus loin : « je ne puis faire autre chose que prier les vertueuses dames d’élever un peu leurs esprits par-dessus leurs quenouilles et fuseaux, et s’employer à faire entendre au monde que, si nous ne sommes faites pour commander, si ne devons-nous être dédaignées pour compagnes, tant ès affaires domestiques que publiques, de ceux qui gouvernent et se font obéir. Et, outre la réputation que notre sexe en recevra, nous aurons valu au public que les hommes mettront plus de peine et d’étude aux sciences vertueuses, de peur qu’ils n’aient honte de voir précéder celles desquelles ils ont prétendu être toujours supérieurs quasi en tout. »
Elle fait aussi l’éloge de l’accomplissement intellectuel par l’écriture : « S’il y a quelque chose recommandable après la gloire et l’honneur, le plaisir que l’étude des lettres a accoutumé donner nous y doit chacune inciter ; qui est autre que les autres recréations desquelles, quand on en a pris tant que l’on veut, on ne se peut vanter d’autre chose que d’avoir passé le temps. Mais celle de l’étude laisse un contentement de soi qui nous demeure plus longuement. »
Une écrivaine qu’il serait dommage de ne pas connaître.
Mon édition pour lycéens (bien pratique pour se remettre en tête quelques éléments du contexte littéraire de la Renaissance) reproduit les trois élégies et les 24 sonnets de l’unique recueil de Louise Labé (il y manque seulement la partie « Le débat de folie et d’amour », présentée comme un « dialogue philosophique »). Je ne connaissais jusque là que le poème « Je vis, je meurs » que l’on trouve dans beaucoup de manuels pour illustrer le lyrisme. J’ai apprécié cette poésie de la passion et de la souffrance amoureuse, le ton exalté et le travail du sonnet.
Mais surtout, la préface (lettre dédicatoire à sa protectrice, Mlle Clémence de Bourges) m’a fait découvrir que celle qui fut surnommée « La belle cordière » avait des idées que l’on qualifierait aujourd’hui de féministes, et ce fut une lecture fort réjouissante que ces mots écrits en 1555 :
« Étant le temps venu, Mademoiselle, que les sévères lois des hommes n’empêchent plus les femmes de s’appliquer aux sciences et disciplines, il me semble que celles qui [en] ont la commodité, doivent employer cette honnête liberté, que notre sexe a autrefois tant désirée, à icelles apprendre, et montrer aux hommes le tort qu’ils nous faisaient en nous privant du bien et de l’honneur qui nous en pouvaient venir »
et plus loin : « je ne puis faire autre chose que prier les vertueuses dames d’élever un peu leurs esprits par-dessus leurs quenouilles et fuseaux, et s’employer à faire entendre au monde que, si nous ne sommes faites pour commander, si ne devons-nous être dédaignées pour compagnes, tant ès affaires domestiques que publiques, de ceux qui gouvernent et se font obéir. Et, outre la réputation que notre sexe en recevra, nous aurons valu au public que les hommes mettront plus de peine et d’étude aux sciences vertueuses, de peur qu’ils n’aient honte de voir précéder celles desquelles ils ont prétendu être toujours supérieurs quasi en tout. »
Elle fait aussi l’éloge de l’accomplissement intellectuel par l’écriture : « S’il y a quelque chose recommandable après la gloire et l’honneur, le plaisir que l’étude des lettres a accoutumé donner nous y doit chacune inciter ; qui est autre que les autres recréations desquelles, quand on en a pris tant que l’on veut, on ne se peut vanter d’autre chose que d’avoir passé le temps. Mais celle de l’étude laisse un contentement de soi qui nous demeure plus longuement. »
Une écrivaine qu’il serait dommage de ne pas connaître.
En poésie toujours, Le petit livre des haïkus de Muriel Détrie (2018) pour les défis 5 (le titre contient une lettre comptant dix points au scrabble) et 48 (une fleur ou un arbre sur la couverture). J’aime beaucoup les haïkus. J’ai apprécié dans ce livre de tout petit format (8,5 x 12 cm) le fait que chaque poème soit retranscrit aussi dans sa langue d’origine, qu’il s’agisse d’un classique japonais ou d’un texte contemporain « de tous pays ». Des Français aussi s’y sont essayés, comme Pierre Garnier, auteur de celui-ci :
le faucon immobile
attend dans l’air
que la Terre ait tourné.
attend dans l’air
que la Terre ait tourné.
Enfin, dans un tout autre genre, aussi pour le défi 5 (livre dont le titre contient une lettre comptant dix points au scrabble) : Mercury and me de Jim Hutton (1994), lu en VO.
Ce témoignage du compagnon de Freddie Mercury pendant ses sept dernières années m’a permis de pratiquer mon anglais sans efforts (ce n’est pas de la littérature). Une (assez grande) partie du livre m’a plutôt ennuyée : beaucoup de pages évoquent les frénésies d’achats du chanteur de Queen et nous avons le droit au détail des objets et des sommes dépensées (même chose pour les échanges de cadeaux en différentes occasions). Plus intéressant était tout ce qui concerne la personnalité de Freddie Mercury et ceux qui furent ses proches au quotidien dans sa résidence de Kensington, ainsi que l’évocation du travail du chanteur à travers quelques concerts et sessions en studio. Les derniers chapitres, sur la maladie et la mort de Mercury racontés par celui qui l’aimait, sont évidemment touchants. J’ai été étonnée par le fait que Jim Hutton évoque peu les autres membres du groupe.
Ce témoignage du compagnon de Freddie Mercury pendant ses sept dernières années m’a permis de pratiquer mon anglais sans efforts (ce n’est pas de la littérature). Une (assez grande) partie du livre m’a plutôt ennuyée : beaucoup de pages évoquent les frénésies d’achats du chanteur de Queen et nous avons le droit au détail des objets et des sommes dépensées (même chose pour les échanges de cadeaux en différentes occasions). Plus intéressant était tout ce qui concerne la personnalité de Freddie Mercury et ceux qui furent ses proches au quotidien dans sa résidence de Kensington, ainsi que l’évocation du travail du chanteur à travers quelques concerts et sessions en studio. Les derniers chapitres, sur la maladie et la mort de Mercury racontés par celui qui l’aimait, sont évidemment touchants. J’ai été étonnée par le fait que Jim Hutton évoque peu les autres membres du groupe.
- Calypso64Niveau 10
Laugarithme a écrit:Merci Adren pour ce compte rendu.
Je sais déjà ce que je ne lirai pas pour ce défi numéro 12.
Je suis en train de lire l'adaptation de Xavier COSTE Lauréat du Prix BD Fnac France Inter 2022
- lulucastagnetteEmpereur
Pour le défi 15 (un roman qui évoque un lac ou une rivière), j'ai lu Là où chantent les écrevisses de Delia Owens qui convient aussi pour les défis 8 (violence), 22 (trahison), 30 (un livre qui se déroule à deux époques différentes), 35 (un best seller).
La bibliothécaire de la médiathèque que je fréquente me l'avait chaleureusement conseillé, et en général elle touche juste, mais même si j'ai bien aimé je n'ai pas adoré.
Kya est appelée "La Fille des marais". Elle vit en effet en plein marais, dans une cahute, avec Pa, Ma et ses quatre frères et soeurs. Sa vie bascule le jour où sa mère, lasse de supporter la vie qui lui mène son mari alcoolique et violent, quitte la maison, suivie quelques semaines plus tard par tous ses frères et soeurs. Kya reste seule avec un père qui disparaît régulièrement pour des beuveries... et un jour, ne revient pas. Kya a six ans et se retrouve seule perdue dans le marais. Rejetée par les gens de la ville, elle grandit entourée par les oiseaux et la flore du marais.
En parallèle, une enquête policière a lieu (en 1970, soit 15 ans plus tard) à propos d'un jeune homme trouvé mort dans de mystérieuses circonstances.
Le roman se lit bien, les personnages sont attachants, c'est un bon page turner avec le suspense de l'enquête policière en sus. Même s'il n'a rien de révolutionnaire, le livre est très plaisant. Ce que je retiens surtout c'est l'hymne à la nature, aux oiseaux, au marais (l'autrice est biologiste).
La bibliothécaire de la médiathèque que je fréquente me l'avait chaleureusement conseillé, et en général elle touche juste, mais même si j'ai bien aimé je n'ai pas adoré.
Kya est appelée "La Fille des marais". Elle vit en effet en plein marais, dans une cahute, avec Pa, Ma et ses quatre frères et soeurs. Sa vie bascule le jour où sa mère, lasse de supporter la vie qui lui mène son mari alcoolique et violent, quitte la maison, suivie quelques semaines plus tard par tous ses frères et soeurs. Kya reste seule avec un père qui disparaît régulièrement pour des beuveries... et un jour, ne revient pas. Kya a six ans et se retrouve seule perdue dans le marais. Rejetée par les gens de la ville, elle grandit entourée par les oiseaux et la flore du marais.
En parallèle, une enquête policière a lieu (en 1970, soit 15 ans plus tard) à propos d'un jeune homme trouvé mort dans de mystérieuses circonstances.
Le roman se lit bien, les personnages sont attachants, c'est un bon page turner avec le suspense de l'enquête policière en sus. Même s'il n'a rien de révolutionnaire, le livre est très plaisant. Ce que je retiens surtout c'est l'hymne à la nature, aux oiseaux, au marais (l'autrice est biologiste).
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