- lulucastagnetteEmpereur
Pour le défi 15 (un roman qui évoque un lac ou une rivière), j'ai lu Là où chantent les écrevisses de Delia Owens qui convient aussi pour les défis 8 (violence), 22 (trahison), 30 (un livre qui se déroule à deux époques différentes), 35 (un best seller).
La bibliothécaire de la médiathèque que je fréquente me l'avait chaleureusement conseillé, et en général elle touche juste, mais même si j'ai bien aimé je n'ai pas adoré.
Kya est appelée "La Fille des marais". Elle vit en effet en plein marais, dans une cahute, avec Pa, Ma et ses quatre frères et soeurs. Sa vie bascule le jour où sa mère, lasse de supporter la vie qui lui mène son mari alcoolique et violent, quitte la maison, suivie quelques semaines plus tard par tous ses frères et soeurs. Kya reste seule avec un père qui disparaît régulièrement pour des beuveries... et un jour, ne revient pas. Kya a six ans et se retrouve seule perdue dans le marais. Rejetée par les gens de la ville, elle grandit entourée par les oiseaux et la flore du marais.
En parallèle, une enquête policière a lieu (en 1970, soit 15 ans plus tard) à propos d'un jeune homme trouvé mort dans de mystérieuses circonstances.
Le roman se lit bien, les personnages sont attachants, c'est un bon page turner avec le suspense de l'enquête policière en sus. Même s'il n'a rien de révolutionnaire, le livre est très plaisant. Ce que je retiens surtout c'est l'hymne à la nature, aux oiseaux, au marais (l'autrice est biologiste).
La bibliothécaire de la médiathèque que je fréquente me l'avait chaleureusement conseillé, et en général elle touche juste, mais même si j'ai bien aimé je n'ai pas adoré.
Kya est appelée "La Fille des marais". Elle vit en effet en plein marais, dans une cahute, avec Pa, Ma et ses quatre frères et soeurs. Sa vie bascule le jour où sa mère, lasse de supporter la vie qui lui mène son mari alcoolique et violent, quitte la maison, suivie quelques semaines plus tard par tous ses frères et soeurs. Kya reste seule avec un père qui disparaît régulièrement pour des beuveries... et un jour, ne revient pas. Kya a six ans et se retrouve seule perdue dans le marais. Rejetée par les gens de la ville, elle grandit entourée par les oiseaux et la flore du marais.
En parallèle, une enquête policière a lieu (en 1970, soit 15 ans plus tard) à propos d'un jeune homme trouvé mort dans de mystérieuses circonstances.
Le roman se lit bien, les personnages sont attachants, c'est un bon page turner avec le suspense de l'enquête policière en sus. Même s'il n'a rien de révolutionnaire, le livre est très plaisant. Ce que je retiens surtout c'est l'hymne à la nature, aux oiseaux, au marais (l'autrice est biologiste).
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
miss sophie a écrit:[justify] Je viens de finir Les sept morts d’Evelyn Hardcastle de Stuart Turton (2018). Un grand merci à celui ou celle qui avait fait l'an dernier l’éloge de ce roman ici, j’ai eu beaucoup de plaisir à le lire, il est très prenant et intelligemment construit. C'est un roman original et intrigant dans lequel le narrateur revit la même journée mais dans le corps de personnages différents, tous invités à un bal dans la demeure des Hardcastle.
C'est probablement moi, j'avais adoré ! Je suis contente de voir que d'autres l'apprécient cette année.
_________________
" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- RyuzakiNiveau 9
Défi 23, Une partie du roman se passe en Amérique latine : Pedro Paramo, Juan Rulfo
Après la mort de sa mère, un jeune homme part à la recherche de son père, un certain Pedro Paramo. Il arrive à Comala, village fantôme en plus d’un sens…
Pedro Paramo est un livre court mais saisissant. On y baigne dans cette atmosphère de réalisme magique que j’aime tant. Le passé et le présent, les morts et les vivants s’entremêlent tandis que l’on en apprend plus sur les drames qui ont parcouru la vie des habitants de Comala, et leurs relations avec le fameux Pedro. J'ai passé un très bon moment en le lisant et je le recommande.
Verdict : à lire
Rulfo a écrit:Dehors, dans la cour, il y avait ces bruits de pas, bruits étouffés de gens qui guettent, et là, debout sur le seuil, cette femme dont le corps empêchait le jour d’entrer mais laissait passer, à travers ses bras, des lambeaux de ciel et, sous ses pieds, des traînées de lumière, une lumière qui ruisselait comme si le sol, au-dessous d’elle, était inondé de larmes.
Après la mort de sa mère, un jeune homme part à la recherche de son père, un certain Pedro Paramo. Il arrive à Comala, village fantôme en plus d’un sens…
Pedro Paramo est un livre court mais saisissant. On y baigne dans cette atmosphère de réalisme magique que j’aime tant. Le passé et le présent, les morts et les vivants s’entremêlent tandis que l’on en apprend plus sur les drames qui ont parcouru la vie des habitants de Comala, et leurs relations avec le fameux Pedro. J'ai passé un très bon moment en le lisant et je le recommande.
Verdict : à lire
- Reine MargotDemi-dieu
Défi 46 livre avec une couverture en noir et blanc: Une terre promise, de Barack Obama
On retrouve le charme du personnage avec un récit séduisant et prenant, et des épisodes marquants (la première campagne, la traque de Ben Laden). Le portrait de Sarkozy est corquignolet (dépeint en coq extravagant, et prêt à "s'attribuer tout le mérite qu'il y avait à s'attribuer", Angela Merkel le regardant comme "une mère regarde son enfant turbulent" à la suite d'un accord que notre ex-président salue bruyamment. Comme dans tous mémoires, il y a sans doute une part d'idéalisation et Obama se dépeint comme un idéaliste qui n'a jamais abandonné ses valeurs), mais c'est une intéressante lecture de la période récente, surtout quand il raconte certains épisodes comme la recontre avec Vaclav Havel, qui l'avertit, après l'agression de la Géorgie en 2008, que Poutine ne va pas s'arrêter là et qu'il faudra que les Américains soient vigilants car le président russe menace la sécurité et la liberté en Europe à long terme...
On retrouve le charme du personnage avec un récit séduisant et prenant, et des épisodes marquants (la première campagne, la traque de Ben Laden). Le portrait de Sarkozy est corquignolet (dépeint en coq extravagant, et prêt à "s'attribuer tout le mérite qu'il y avait à s'attribuer", Angela Merkel le regardant comme "une mère regarde son enfant turbulent" à la suite d'un accord que notre ex-président salue bruyamment. Comme dans tous mémoires, il y a sans doute une part d'idéalisation et Obama se dépeint comme un idéaliste qui n'a jamais abandonné ses valeurs), mais c'est une intéressante lecture de la période récente, surtout quand il raconte certains épisodes comme la recontre avec Vaclav Havel, qui l'avertit, après l'agression de la Géorgie en 2008, que Poutine ne va pas s'arrêter là et qu'il faudra que les Américains soient vigilants car le président russe menace la sécurité et la liberté en Europe à long terme...
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Ryuzaki a écrit:Défi 23, Une partie du roman se passe en Amérique latine : Pedro Paramo, Juan RulfoRulfo a écrit:Dehors, dans la cour, il y avait ces bruits de pas, bruits étouffés de gens qui guettent, et là, debout sur le seuil, cette femme dont le corps empêchait le jour d’entrer mais laissait passer, à travers ses bras, des lambeaux de ciel et, sous ses pieds, des traînées de lumière, une lumière qui ruisselait comme si le sol, au-dessous d’elle, était inondé de larmes.
Après la mort de sa mère, un jeune homme part à la recherche de son père, un certain Pedro Paramo. Il arrive à Comala, village fantôme en plus d’un sens…
Pedro Paramo est un livre court mais saisissant. On y baigne dans cette atmosphère de réalisme magique que j’aime tant. Le passé et le présent, les morts et les vivants s’entremêlent tandis que l’on en apprend plus sur les drames qui ont parcouru la vie des habitants de Comala, et leurs relations avec le fameux Pedro. J'ai passé un très bon moment en le lisant et je le recommande.
Verdict : à lire
Merci, je n'avais aucune idée pour cet item, et en plus comme il en est question dans Magnus de Sylvie Germain j'avais toujours eu envie de le lire tout en me demandant si ça valait le coup, maintenant je suis fixée !
_________________
" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- PointàlaligneExpert
Ici une lecture de vacances pour l'item "mois ou jour de la semaine dans le titre" : Le Murder club du jeudi, de Richard Osman. Quatre sympathiques résidents d'un village pour seniors ont monté leur cellule d'investigation dans la salle des puzzles. Un crime est perpétré sur fond d'opération immobilière menaçant un cimetière de nonnes. De bons moments quand les petits vieux manipulent les vrais policiers - l'enquêteur profane est toujours plus malin que les pandores, en tout cas c'est comme ça depuis Sherlock et Lestrade - mais des longueurs aussi. C'est aimable, rassurant, mais moins vif que du Miss Marple.
- lulucastagnetteEmpereur
Pointàlaligne a écrit:Ici une lecture de vacances pour l'item "mois ou jour de la semaine dans le titre" : Le Murder club du jeudi, de Richard Osman. Quatre sympathiques résidents d'un village pour seniors ont monté leur cellule d'investigation dans la salle des puzzles. Un crime est perpétré sur fond d'opération immobilière menaçant un cimetière de nonnes. De bons moments quand les petits vieux manipulent les vrais policiers - l'enquêteur profane est toujours plus malin que les pandores, en tout cas c'est comme ça depuis Sherlock et Lestrade - mais des longueurs aussi. C'est aimable, rassurant, mais moins vif que du Miss Marple.
Ah je l'ai lu l'an dernier. Oui une petite lecture de vacances sympa !
- AsarteLilithBon génie
Est-ce que Musset serait une piste possible pour le défi 24 selon vous ? Avec On ne badine pas avec l'amour ?
_________________
Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- AsarteLilithBon génie
Marivaudages.
_________________
Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- *Ombre*Grand sage
Ah, ben là, t'es en plein dedans.
Sinon, y a Marivaux.
Sinon, y a Marivaux.
- lulucastagnetteEmpereur
Je n'ai pas encore trouvé pour l'entrée 24 (Marivaux me rappelle trop l'oral de CAPES ).
Pour le défi 9 (la suite d'un livre), j'ai lu avec beaucoup de plaisir Alma (livre II) L'enchanteuse de Timothée de Fombelle dont nous parlions récemment (de l'auteur, pas de ce titre).
1786, Alma vit avec ses parents et ses frères dans une vallée d'Afrique coupée du reste du monde. Le jour où son frère s'aventure à l'extérieur, il est capturé par des marchands d'esclaves et emmené sur un bateau. Alma se lance à sa recherche...
Une trilogie sur l'esclavage et le combat contre l'abolition. Le 2e volet raconte le quotidien des esclaves dans les plantations à travers plusieurs figures : Alma toujours à la recherche de ses frères et de sa mère (qui entretemps a eu un autre enfant), qui sont tous dispersés dans différentes plantations ; Joseph Mars, le jeune marin intrépide ; Amélie, héritière d'une plantation, qui veut la faire prospérer ; Saint-Ange, fou d'Amélie et encore plus fou du fabuleux trésor que le père de la jeune fille a caché avant sa mort...
Du très bon Fombelle (même si j'ai une préférence pour l'univers de Tobie !), de la litté jeunesse de qualité qui n'a rien à envier aux grands récits d'aventure. J'ai hâte de lire le dernier volet qui sortira l'an prochain.
Pour le défi 9 (la suite d'un livre), j'ai lu avec beaucoup de plaisir Alma (livre II) L'enchanteuse de Timothée de Fombelle dont nous parlions récemment (de l'auteur, pas de ce titre).
1786, Alma vit avec ses parents et ses frères dans une vallée d'Afrique coupée du reste du monde. Le jour où son frère s'aventure à l'extérieur, il est capturé par des marchands d'esclaves et emmené sur un bateau. Alma se lance à sa recherche...
Une trilogie sur l'esclavage et le combat contre l'abolition. Le 2e volet raconte le quotidien des esclaves dans les plantations à travers plusieurs figures : Alma toujours à la recherche de ses frères et de sa mère (qui entretemps a eu un autre enfant), qui sont tous dispersés dans différentes plantations ; Joseph Mars, le jeune marin intrépide ; Amélie, héritière d'une plantation, qui veut la faire prospérer ; Saint-Ange, fou d'Amélie et encore plus fou du fabuleux trésor que le père de la jeune fille a caché avant sa mort...
Du très bon Fombelle (même si j'ai une préférence pour l'univers de Tobie !), de la litté jeunesse de qualité qui n'a rien à envier aux grands récits d'aventure. J'ai hâte de lire le dernier volet qui sortira l'an prochain.
- AsarteLilithBon génie
*Ombre* a écrit:Ah, ben là, t'es en plein dedans.
Sinon, y a Marivaux.
J'y pensais justement mais j'ai Musset sous la patte ( avec Badinter, un best-seller fantasy et un Dunant qui m'a l'air assez à l'eau de rose).
_________________
Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
je n'avais aucune idée de lecture pour le défi n°1 "personnage métis" et j'ai pris note du titre Les étoiles s'éteignent à l'aube de Richard Wagamese quand il a été cité ici. Je ne sais pas qui je dois remercier pour cette lecture, mais j'ai vraiment beaucoup aimé et je ne serais pas allée vers ce livre s'il n'avait pas été mentionné dans cette conversation. Le père de Franklin, ravagé par l'alcool, demande à son fils, qu'il connaît à peine, de l'accompagner dans les montagnes où il souhaite mourir et être enterré "vers l'est, comme un guerrier". Le voyage est l'occasion pour le père de confier à son fils tout ce qu'il n'a jamais pu lui dire sur ses origines. La montagne, la forêt, la marche au rythme du pas de la jument, sont aussi importantes que les personnages, leurs valeurs que tout oppose et leur histoire.
je n'avais aucune idée de lecture pour le défi n°1 "personnage métis" et j'ai pris note du titre Les étoiles s'éteignent à l'aube de Richard Wagamese quand il a été cité ici. Je ne sais pas qui je dois remercier pour cette lecture, mais j'ai vraiment beaucoup aimé et je ne serais pas allée vers ce livre s'il n'avait pas été mentionné dans cette conversation. Le père de Franklin, ravagé par l'alcool, demande à son fils, qu'il connaît à peine, de l'accompagner dans les montagnes où il souhaite mourir et être enterré "vers l'est, comme un guerrier". Le voyage est l'occasion pour le père de confier à son fils tout ce qu'il n'a jamais pu lui dire sur ses origines. La montagne, la forêt, la marche au rythme du pas de la jument, sont aussi importantes que les personnages, leurs valeurs que tout oppose et leur histoire.
- MinaNiveau 10
Pour le défi 32 "Ecrans", j'ai lu, ou plutôt dévoré en 2 jours le dernier livre de Delphine de Vigan, Les enfants sont rois. J'ai beaucoup aimé ce thème, et le fait que l'intrigue tourne autour d'une enquête policière. J'ai trouvé qu'elle envisageait de manière assez pertinente les conséquences de cette surexposition de certains enfants par leurs parents sur les réseaux sociaux. A mettre en parallèle avec le comportement de certains élèves qui ne se sentent exister que par ce biais.
- PointàlaligneExpert
Il y a au moins Ombre qui en a parlé... (J'ai lu Starlight mais pour le défi de l'an dernier...)Adren a écrit:Bonjour à tous,
je n'avais aucune idée de lecture pour le défi n°1 "personnage métis" et j'ai pris note du titre Les étoiles s'éteignent à l'aube de Richard Wagamese quand il a été cité ici. Je ne sais pas qui je dois remercier pour cette lecture, mais j'ai vraiment beaucoup aimé et je ne serais pas allée vers ce livre s'il n'avait pas été mentionné dans cette conversation. Le père de Franklin, ravagé par l'alcool, demande à son fils, qu'il connaît à peine, de l'accompagner dans les montagnes où il souhaite mourir et être enterré "vers l'est, comme un guerrier". Le voyage est l'occasion pour le père de confier à son fils tout ce qu'il n'a jamais pu lui dire sur ses origines. La montagne, la forêt, la marche au rythme du pas de la jument, sont aussi importantes que les personnages, leurs valeurs que tout oppose et leur histoire.
C'est sûr, il faut bien un défi "auteurs amérindiens" ! Je le pré-pré-inscris ici et maintenant !
- lulucastagnetteEmpereur
Pour le défi 50 (la ville et ses plaisirs, la ville et ses bas-fonds), j'ai lu Le rire des déesses d'Ananda Devi, prix Femina des Lycéens.
Au Nord de l'Inde, dans une ville pauvre, se trouve la Ruelle où travaillent les prostituées. Veena y vit avec sa fille à qui elle n'a même pas donné de prénom et qui s'est elle-même baptisée Chinti (fourmi). Reléguée derrière une cloison, elle assiste au défilé des clients de sa mère. Si sa mère n'arrive pas à l'aimer, les autres femmes du quartier, ainsi que les hijras (des femmes nées dans un corps d'homme et qui vivent en communauté, à l'écart de la population) la prennent sous son aile. Chinti a maintenant 10 ans, et un des clients de sa mère, un swami (homme de Dieu très riche), tombe fou amoureux d'elle et l'emporte avec lui en pélerinage à Bénarès. Et voilà toutes les femmes de la Ruelle lancées à leur poursuite pour sauver la jeune enfant.
J'ai beaucoup aimé ce roman, à l'écriture poétique. La beauté dans le cloaque... Ca se lit vraiment d'une traite, une belle découverte.
Au Nord de l'Inde, dans une ville pauvre, se trouve la Ruelle où travaillent les prostituées. Veena y vit avec sa fille à qui elle n'a même pas donné de prénom et qui s'est elle-même baptisée Chinti (fourmi). Reléguée derrière une cloison, elle assiste au défilé des clients de sa mère. Si sa mère n'arrive pas à l'aimer, les autres femmes du quartier, ainsi que les hijras (des femmes nées dans un corps d'homme et qui vivent en communauté, à l'écart de la population) la prennent sous son aile. Chinti a maintenant 10 ans, et un des clients de sa mère, un swami (homme de Dieu très riche), tombe fou amoureux d'elle et l'emporte avec lui en pélerinage à Bénarès. Et voilà toutes les femmes de la Ruelle lancées à leur poursuite pour sauver la jeune enfant.
J'ai beaucoup aimé ce roman, à l'écriture poétique. La beauté dans le cloaque... Ca se lit vraiment d'une traite, une belle découverte.
- EloahExpert spécialisé
Je place dans le défi 39 "loser magnifique" ma lecture d'Indian Creek de Pete Fromm (récit publié chez Gallmeister, pour ceux que ça intéresse ). Devenu étudiant en biologie animale dans le Montana un peu par hasard (séduit par une photo de mouflon !!), Pete Fromm accepte aussi un peu par hasard un drôle de job : garder durant 7 mois des œufs de saumon dans une rivière de l'Idaho voisin, en plein cœur des Rocheuses. Il sait à peine où il va, il n'est absolument pas préparé, mais il est motivé par ses lectures de récits d'aventuriers et son rêve d'avoir, lui aussi, "quelque chose à raconter". Maladroit, naïf, il est confronté à des conditions de vie extrêmes dans un climat plus que rigoureux. Il s'en sort grâce à son grand sens de l'autodérision et ... le fait que personne n'assiste à ses échecs ce qui lui permet d'apprendre de ses erreurs. C'est un beau récit, émouvant car Pete est en fait un grand gamin qui se roule dans la neige mais se retrouve aussi face à des lynx, par ex. Il se rêve en trappeur, à l'image des aventuriers dont il a lu les récits, mais il hésite toujours au moment de prendre la vie d'un animal. Bref, c'est un récit original d'un gamin pas très doué qui devient un homme.
- Reine MargotDemi-dieu
*Ombre* a écrit:Ah, ben là, t'es en plein dedans.
Sinon, y a Marivaux.
la chronique de Bridgerton est marrante aussi.
_________________
Quand tout va mal, quand il n'y a plus aucun espoir, il nous reste Michel Sardou
La famille Bélier
- AsarteLilithBon génie
J'aimerais mais impossible de mettre la main sur les tomes 1 et 2 à ma bibliothèque.
_________________
Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- lulucastagnetteEmpereur
Les tomes peuvent se lire séparément donc 3/4, 5/6 et 7/8 peuvent se lire sans avoir lu 1/2.
Oui, j'ai tout lu l'an dernier...
Oui, j'ai tout lu l'an dernier...
- PointàlaligneExpert
Pour le défi avec la même initiale pour le nom et le prénom de l'auteur, j'ai lu Washington Black, d'Esi Edugyan. C'est un roman initiatique dont le héros est un enfant esclave né à la Barbade en 1818. Il peut convenir pour les défis "Quête d'identité", et "Violence", tant l'évocation de la vie à la plantation de canne à sucre est horrible au début du livre. L'enfant est ensuite emmené par le frère de son propriétaire, un savant qui l'emploie comme assistant pour construire et manœuvrer une machine volante. La famille, l'amitié, l'enfance orpheline, la peur, l'abolitionnisme, les sociétés savantes, les créatures marines, tous ces thèmes s'entrecroisent alors que Washington Black, le héros, sillonne le monde pour devenir libre et comprendre qui il est.
- MalavitaÉrudit
Pour le défi 34, un livre des éditions Gallmeister, j'ai lu Le jeu de la dame de Walter Trèvis. Il s'agit du roman qui a servi de base à une série de Netflix, du même nom (je ne connais pas). On suit Beth Harmon sur plusieurs années, orpheline, placée dans un orphelinat et qui découvre les échecs dans lesquels elle excelle. Cette découverte va changer sa vie. On a tout à fait la description du génie et de la folie. J'ai beaucoup aimé, cela se lit vraiment bien. Le seul petit bémol : ne connaissant rien aux échecs, j'ai eu du mal à suivre la description des mouvements des pièces d'échecs et des différentes techniques.
- MalagaModérateur
Pour le défi 46. Un livre dont la couverture est en noir et blanc, j'ai lu Il était deux fois de Franck Thilliez.
Avril 2008, le policier Gabriel Moscato est à la recherche de sa fille Julie, 17 ans, qui a disparu alors qu'elle faisait du VTT en forêt à Sagas, dans les Alpes. Il s'endort à l'hôtel de la Falaise et se réveille en novembre 2020. Sa fille est toujours portée disparue et lui est victime d'une amnésie qui a effacé les douze années précédentes. Il décide de comprendre ce qu'il s'est passé et de continuer à chercher Julie.
Mon avis : un très bon Thilliez. L'histoire est, à la base, assez classique mais rapidement bien construite. Elle fait écho au livre précédent publié par l'auteur et y répond intelligement. Bien entendu, des astuces sont présentes notamment à la fin du livre, laissant au lecteur le soin de décoder la fin de l'histoire.
Avril 2008, le policier Gabriel Moscato est à la recherche de sa fille Julie, 17 ans, qui a disparu alors qu'elle faisait du VTT en forêt à Sagas, dans les Alpes. Il s'endort à l'hôtel de la Falaise et se réveille en novembre 2020. Sa fille est toujours portée disparue et lui est victime d'une amnésie qui a effacé les douze années précédentes. Il décide de comprendre ce qu'il s'est passé et de continuer à chercher Julie.
Mon avis : un très bon Thilliez. L'histoire est, à la base, assez classique mais rapidement bien construite. Elle fait écho au livre précédent publié par l'auteur et y répond intelligement. Bien entendu, des astuces sont présentes notamment à la fin du livre, laissant au lecteur le soin de décoder la fin de l'histoire.
_________________
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- Cléopatra2Guide spirituel
Pour le défi Titre qui est une phrase, j'ai lu Bénie soit Sixtine de Maylis Adhémar. Il fonctionne aussi pour Violence, Quête d'identité, Renaissance.
Il s'agit de l'histoire du mariage de Sixtine, catholique très traditionaliste, qui épouse un intégriste catholique d'extrême-droite. Lors de sa grossesse, elle commence à mal vivre les restrictions liées à la religion, et se demande comment vivre sa foi de façon moins rigide. Son mari est très éloigné, et s'engage de plus en plus dans des actions "coup de poing" contre les "gauchistes". Parallèlement, nous lisons des lettres écrites par une certaine Erika à sa fille, Muriel, la mère de Sixtine. Or, Erika n'a rien d'une catholique intégriste, elle n'est pas baptisée... Que s'est-il passé?
Je n'en dis pas plus. C'est un très bon roman, qui m'a beaucoup plu. Le personnage de Sixtine m'a paru très crédible, de même que sa famille et sa belle-mère notamment. J'ai pu fréquenter dans ma jeunesse des catholiques très traditionalistes (pas intégristes cependant) et j'ai assez reconnu le milieu.
Seule la fin m'a un peu déçue, mais l'ensemble du roman est très fin, et je l'ai trouvé bien écrit.
Il s'agit de l'histoire du mariage de Sixtine, catholique très traditionaliste, qui épouse un intégriste catholique d'extrême-droite. Lors de sa grossesse, elle commence à mal vivre les restrictions liées à la religion, et se demande comment vivre sa foi de façon moins rigide. Son mari est très éloigné, et s'engage de plus en plus dans des actions "coup de poing" contre les "gauchistes". Parallèlement, nous lisons des lettres écrites par une certaine Erika à sa fille, Muriel, la mère de Sixtine. Or, Erika n'a rien d'une catholique intégriste, elle n'est pas baptisée... Que s'est-il passé?
Je n'en dis pas plus. C'est un très bon roman, qui m'a beaucoup plu. Le personnage de Sixtine m'a paru très crédible, de même que sa famille et sa belle-mère notamment. J'ai pu fréquenter dans ma jeunesse des catholiques très traditionalistes (pas intégristes cependant) et j'ai assez reconnu le milieu.
Seule la fin m'a un peu déçue, mais l'ensemble du roman est très fin, et je l'ai trouvé bien écrit.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum