Neo défi lecture 2022 - Ici, on papote!

Bonjour à tous,
cela fait longtemps que je ne suis pas venue poster ici, mes lectures m'éloignent beaucoup du défi, mais la dernière convient pour l'item 28 "Un livre dont l'histoire se passe dans l'Antiquité" Les exilées de Troie de Pat Barker. Il s'agit de la suite du Silence des vaincues qui racontait la guerre de Troie vue par Briséis, princesse troyenne captive des Grecs. Ce récit commence avec la ruse du cheval de Troie et la mort de Priam. Ensuite, les Grecs sont empêchés de rentrer chez eux par un vent contraire et les tensions montent dans le camp. Briséis porte l'enfant d'Achille et est mariée à Alcimos, ce qui lui donne un statut un peu particulier. Chez les femmes, on retrouve entre autres Hécube et Cassandre, et une certaine Amina qui rappelle fortement l'Antigone du mythe. Du côté des hommes, l'auteure fait un portrait peu flatteur de Pyrrhus. J'ai préféré ce tome au précédent, peut-être parce que je connais moins ce passage de l'histoire, je me suis d'ailleurs demandé quelles pouvaient être ses sources quand le premier était inspiré et réécrit de L'Iliade qui m'est plus familière.

Je viens me greffer sur ce fil, auquel je ne participais pas, ne pensant pas avoir suffisamment de lectures qui convenaient.
Finalement, ayant fait le point de mes lectures de ces derniers mois, j'en ai !
J'ai relu les pages du fil, et à part "Connemara", je n'ai pas de livres communs.

Défi 3. (Re)naissance.
Un livre qu'on  m'a offert, et dont les auteurs, le titre, le thème, ne m'ont pas enthousiasmée à priori. Mais finalement...
"Bianca, l'âme damnée des Médicis", de Carol Ann et Patrick de Carolis. Paru en 2021.
Histoire romancée de Bianca Capello, maîtresse de Francesco 1er de Médicis, qu'elle finit par épouser en 1578.
Livre agréable à lire, qui se déroule entre Venise et Florence, description des règles de vie dans l'aristocratie vénitienne, et à la cour des Médicis.
Histoire d'une relation durable, également, entre Bianca et son grand-duc, malgré les intrigues de cour. Et un mystère final : ont-ils été empoisonnés ?
(Il faut bien un peu de poison pour sacrifier à la légende noire des Médicis...)
Le livre est bien écrit, dense, documenté. Les auteurs le qualifient de "roman", ne cherchant pas à le placer dans la catégorie "livres d'histoire".

Défi 5. Titre comportant une lettre qui vaut 10 points au scrabble.
"Nickel Boys", de Colson Whitehead. Par l'auteur de "Underground railroad".
L'histoire de Elwood Curtis et d'autres enfants placés dans un camp/maison de correction, dans la Floride raciste et ségrégationniste des Années 60.
Où les jeunes subissent, on s'en doute, des mauvais traitements, mais lient également de fortes amitiés.
Des années après, l'un réclame justice. Le principal protagoniste va-t-il s'associer ou pas à l'action ?
Livre très fort, à lire, dans la lignée de ces livres qui dénoncent le racisme de la société du Sud des Etats-Unis que ce soit dans des romans, des témoignages ou des polars (l'une de vous citait plus haut James Lee Burke).

Défi 10. Un auteur prolifique.
"Notre otage à Acapulco", de Jean-Christophe Rufin.
Un autre épisode des aventures d'Aurel Timescu, après l'Afrique, les rives de la mer Noire ou un état alpin d'opérette.
Nommé à Acapulco pour n'y rien faire, sauf acte de présence, Aurel , bien sûr, n'en fait qu'à sa tête et se lance dans une enquête pour retrouver la fille d'un notable français, disparue...
Personnellement, j'adore les polars de JC Rufin. Bien écrits, originaux, avec un héros atypique.
"Mais où va-t-il chercher tout ça ?" .En fait, il se documente beaucoup, et fait des visites sur place, pour mieux ancrer son intrigue.
Seule frustration, c'est assez vite lu.

14. Etrangeté.
"A la table des hommes", de Sylvie Germain.
L'auteure situe son roman dans une région dévastée par la guerre, qui me fait penser à l'ex-Yougoslavie des années 1995-2000.
Un enfant y survit, sauvé par une truie, et devient plus ou moins un cochon qui vit dans la forêt.
Enfant sauvage , il est récupéré par une vieille femme, dans un village sans hommes, où existent d'autres dangers.
Il est finalement placé (exfiltré du village...)  chez 2 frères, Clovis et Rufus, qui, avec leurs amis/amies, lui apprennent à devenir un humain sensible et aimant, même si la violence touche à nouveau cette communauté.
Belle histoire, étrange, marquée par des ruptures dans la narration : le malheur, l'apaisement, les tourments, la sérénité, la violence à nouveau, mais à la fin, le sentiment d'être humain.

Voilà pour le moment.
J'ajouterai les autres plus tard.
Merci de vos contributions, qui sont autant de suggestions.

Défi 30 Un récit se déroulant à deux époques/ un voyage dans le temps: Expiration, Ted Chiang

Recommandé par Barack Obama dans sa liste de livres annuelle, c'est un recueil de 9 nouvelles dont le thème sont pour la plupart le libre-arbitre.
La première évoque un jeune homme de la Bagdad ancienne, qui découvre une machine qui permet de voyager des années en avant et de connaître sa vie future. Son moi futur lui enseigne comment il est devenu riche. Dans quelle mesure la connaissance de l'avenir peut-elle l'influencer et peser sur nos choix?
Dans la nouvelle expiration, nous vivons dans un futur lointain où tous nos organes, notamment les poumons, sont fabriqués et donc remplaçables (les poumons doivent se changer régulièrement, d'où le titre expiration). Un savant dissèque son propre cerveau, fait de feuilles d'or, et découvre l'influence de l'air sur celles-ci et donc les décisions que nous prenons.
Dans "ce qu'on attend de nous", un objet, le déducteur, est capable de connaître l'avenir et de savoir si nous allons appuyer sur le bouton. Certains se prennent au jeu et tombent dans la mélancolie, à cause de l'absence de libre-arbitre.

Des nouvelles assez fascinantes, qui posent des problèmes philosophiques intéressants, je l'ai lu assez rapidement avec plaisir, je recommande, c'est de la SF assez originale.

Honchamp a écrit:


14. Etrangeté.
"A la table des hommes", de Sylvie Germain.
L'auteure situe son roman dans une région dévastée par la guerre, qui me fait penser à l'ex-Yougoslavie des années 1995-2000.
Un enfant y survit, sauvé par une truie, et devient plus ou moins un cochon qui vit dans la forêt.
Enfant sauvage , il est récupéré par une vieille femme, dans un village sans hommes, où existent d'autres dangers.
Il est finalement placé (exfiltré du village...)  chez 2 frères, Clovis et Rufus, qui, avec leurs amis/amies, lui apprennent à devenir un humain sensible et aimant, même si la violence touche à nouveau cette communauté.
Belle histoire, étrange, marquée par des ruptures dans la narration : le malheur, l'apaisement, les tourments, la sérénité, la violence à nouveau, mais à la fin, le sentiment d'être humain.

J'aime beaucoup l'écriture de Sylvie Germain mais je me souviens d'un début très malaisant, dérangeant qui fait que je n'ai pas poursuivi cette lecture ...

De mon côté pour le défi 37 "un titre avec un jour ou un mois", j'ai lu un très étrange roman : Mercredi de Pascale Gautier. Ce n'est pas tant l'histoire qui fait l'intérêt du livre (une rencontre amoureuse dans un Paris écrasé par une canicule inédite) mais le style ! J'ai eu du mal à accrocher au début car je n'aime pas les romans humoristiques mais si on persiste un peu on se rend compte que ce n'est pas tant de l'humour qu'un jeu avec la langue française dont se dégage une réelle poésie. J'ai alors pensé à Boris Vian, à Queneau, même à Raymond Devos et je me suis dit que cela faisait bien longtemps que je n'avais pas lu un auteur capable d'une telle créativité. Si l'histoire est banale, les personnages sont particulièrement truculents. Une drôle de lecture !

défi 39 Loser: Hideyoshi seigneur singe de Shiba Ryotaro

Tiré de la vie réelle d'un des vassaux de Oda Nobunaga, l'unificateur du Japon au XVIe siècle.
Supérieurement intelligent et empathique (ce qui lui donne un don pour les intrigues et devenir un favori du terrible Nobunaga), celui qu'on surnomme le Singe à cause de sa laideur à la fois risible et effrayante vient dun milieu misérable de la province de l'Owari. Très vite, il apprend à survivre et ambitionne de servir un samourai, puis se fera embaucher par Nobunaga, qui ne cesse de le rudoyer tout en admirant son génie. Le Singe connaît grâce à son maître une fulgurante ascension sociale, jusqu'à devenir le gouverneur de Kyoto, mais restera toujours la risée d'autrui, même lorsqu'on reconnaît ses qualités. Il deviendra Toyotomi Hideyoshi, fondateur d'une dynastie noble (mais toujours un personnage amusant de l'histoire) et unificateur du Japon après la mort de Nobunaga, quand ses vassaux se disputeront le pays.
Se lit bien mais je l'ai trouvé répétitif, une fois qu'on a compris le principe et qu'on sait qu'il va aller de victoire en victoire, de forteresse imprenable conquise par la ruse du singe en autre exploit militaire, et qu'il va accumuler les pitreries (manière de tromper les autres pour mieux l'emporter).

Il a aussi bâti près d'Osaka un magnifique château que l'on peut visiter. On y voit même ses chaussettes. Si, si, je vous assure. Des chaussettes du XVIe siècle, ça laisse rêveur.

Oui, ça fait penser aux minuscules chaussures de la duchesse du Berry conservées au château de Chambord

Honchamp a écrit:
14. Etrangeté.
"A la table des hommes", de Sylvie Germain.
L'auteure situe son roman dans une région dévastée par la guerre, qui me fait penser à l'ex-Yougoslavie des années 1995-2000.
Un enfant y survit, sauvé par une truie, et devient plus ou moins un cochon qui vit dans la forêt.
Enfant sauvage , il est récupéré par une vieille femme, dans un village sans hommes, où existent d'autres dangers.
Il est finalement placé (exfiltré du village...)  chez 2 frères, Clovis et Rufus, qui, avec leurs amis/amies, lui apprennent à devenir un humain sensible et aimant, même si la violence touche à nouveau cette communauté.
Belle histoire, étrange, marquée par des ruptures dans la narration : le malheur, l'apaisement, les tourments, la sérénité, la violence à nouveau, mais à la fin, le sentiment d'être humain.

Voilà un résumé qui donne envie...
L'actualité (le bac !) m'a justement fait sortir des rayons un livre de Sylvie Germain, La Pleurante des rues de Prague. Il se découpe en plusieurs apparitions d'une géante qui parcourt Prague en claudiquant. Son parcours désolé évoque en creux les victimes de la Shoah, anonymes et artistes. C'est à la fois mélancolique, beau et mystérieux.
Si vous êtes d'accord, je le classerai, pour sa forme, dans le défi "recueil de poèmes écrit par une femme", après avoir lu un article qui l'assimile à "un long poème en prose" en douze sections. Sinon, il convient aussi pour "couverture en noir et blanc", "histoire qui se passe dans une capitale d'Europe", "étrangeté" et "mot inventé" (Pleurante, substantivé)...

Petit point sur mes dernières lectures.

Pour le défi 41, un livre dont l'histoire se passe dans une capitale de l'Europe, Une chanson douce de Leila Slimani. Une nourrice tue les enfants qu'elle garde et on remonte le temps et s'installe alors un huit-clos malsain entre la famille et la nounou. J'ai bien aimé en raison du malaise provoqué. Le placer dans le défi 41 est sans doute un peu tiré par les cheveux, mais je ne savais pas trop où le placer, puisque j'avais déjà validé les défis 8 (violences) et 22 (trahison) qui peuvent aussi convenir.

Pour le défi 3, (Re)naissance, je propose une BD, Peau d'homme de Hubert et Zanzim. Pendant la Renaissance italienne, une jeune fille, Bianca, est sur le point de se marier à un homme choisi par ses parents. Souhaitant faire connaissance avec son fiancé, sa tante lui livre le secret de la famille, une peau d'homme permettant de changer de sexe et de découvrir l'autre monde. Il s'agit d'une BD très sympathique qui se lit bien.

On continue dans les BD avec les Passagers du vent de Bourgeon (tomes 6 et 7) pour le défi 9, la suite d'un livre. On retrouve l'héroïne des précédents tomes, Isabeau, ainsi que son arrière petite fille. J'adore cette suite autant que les premiers tomes découverts lorsque j'étais lycéenne (nostalgie, nostalgie...). Cela peut convenir également pour les défis 8, violences.

Une autre BD (c'est ma période BD...), La Commande aux tiroirs, adapté du roman d'Olivia Ruiz pour le défi 30 (et qui peut servir pour le défi 49, quête d'identité). Une jeune femme hérite d'une commande et de son contenu qui se transmettent de génération en génération entre France et Espagne. Belle découverte également qui m'a donné envie de lire le roman.

Défi 33 sur les traces des pionniers: Sukkwann Island, David Vann

Un coup de coeur qui sera sans doute dans mon top 5 à la fin de l'année.
Un père dépressif et irresponsable emmène son fils de 13 ans, Roy, passer un an en Alaska avec lui, sur l'île de Sukkwann.
Mal préparé à la survie, rongé par la culpabilité de ses divorces précédents, le père est un poids que son fils traîne comme il peut: il n'a d'ailleurs accepté de le suivre que par peur qu'il commette une bêtise. On sent bien que tout cela va mal finir, mais on est pris par la dureté du récit et la beauté du paysage. Un livre qui marque longtemps, et que je recommande beaucoup.

Reine Margot a écrit:Défi 33 sur les traces des pionniers: Sukkwann Island, David Vann

Un coup de coeur qui sera sans doute dans mon top 5 à la fin de l'année.
Un père dépressif et irresponsable emmène son fils de 13 ans, Roy, passer un an en Alaska avec lui, sur l'île de Sukkwann.
Mal préparé à la survie, rongé par la culpabilité de ses divorces précédents, le père est un poids que son fils traîne comme il peut: il n'a d'ailleurs accepté de le suivre que par peur qu'il commette une bêtise. On sent bien que tout cela va mal finir, mais on est pris par la dureté du récit et la beauté du paysage. Un livre qui marque longtemps, et que je recommande beaucoup.

Je n'ai pas lu ce roman-ci mais j'en ai lu trois autres de cet auteur que j'adore et oui, à chaque fois, je repense à ces livres longtemps après. Justement je viens de terminer Aquarium, qui m'a bouleversée et que j'ai adoré !

Pour le héros métis, j'ai lu Swing Times de Zadie Smith, recommandé ici. Je ne suis pas rentrée dans ce roman. Je l'ai trouvé assez touffu, et mis à part la description de la vie quotidienne des petites dans leur quartier, je n'ai pas trop aimé. Il n'y a pas vraiment d'intrigue, je n'ai pas compris l'évolution de la relation entre les personnages, et la narratrice ne permet pas de s'identifier.

Bonjour à tous,
pour le défi n°37 "un jour ou un mois dans le titre", j'ai lu Avril enchanté d'Elizabeth von Arnim. Je pense que l'idée m'en est venue d'ici parce que ce n'est pas le premier titre auquel j'avais pensé pour ce défi. Deux jeunes femmes londoniennes, de condition modeste, trouvent par hasard une annonce dans un journal pour louer un château en Italie au mois d'avril. En cachette de leurs maris, elles trouvent deux autres femmes, une veuve et une aristocrate, pour partager avec elles la location et les frais de ce séjour. Les caractères des unes et des autres se révèlent et s'associent pour cohabiter les unes avec les autres pendant ces quatre semaines. L'atmosphère du château, le jardin au printemps, en font une parenthèse enchantée de laquelle chacun ressort meilleur.

J'ai lu ce livre et j'ai beaucoup aimé aussi !

Le mois de juin est chez moi celui des relectures, des choix d'oeuvres pour l'année suivante. Mais deux titres trouvent leur place dans le défi :
- La Vendetta, de Balzac, sorte de transposition de Roméo et Juliette sous la Restauration, coche la catégorie récit de moins de 100 pages ;
- Premier Sang, de Nothomb, convient pour l'item "la couverture est en noir et blanc". C'est du Nothomb : ça se lit vite, ça s'oublie pareil.
Il faut encore que je relise Jane Eyre, Vanini Vanina, Orgueil et préjugés... des lectures éloignées du défi.

Reine Margot a écrit:Défi 33 sur les traces des pionniers: Sukkwann Island, David Vann

Un coup de coeur qui sera sans doute dans mon top 5 à la fin de l'année.
Un père dépressif et irresponsable emmène son fils de 13 ans, Roy, passer un an en Alaska avec lui, sur l'île de Sukkwann.
Mal préparé à la survie, rongé par la culpabilité de ses divorces précédents, le père est un poids que son fils traîne comme il peut: il n'a d'ailleurs accepté de le suivre que par peur qu'il commette une bêtise. On sent bien que tout cela va mal finir, mais on est pris par la dureté du récit et la beauté du paysage. Un livre qui marque longtemps, et que je recommande beaucoup.

Oui, il a eu beaucoup de succès à sa sortie, c'est vrai qu'il est marquant.

J'ai lu le dernier Lemaitre et contrairement à beaucoup d'entre vous, j'ai beaucoup aimé. J'ai un faible pour cet auteur et pour son humour grinçant. J'avais adoré Au revoir là-haut ainsi que le 2e tome des Enfants du désastre mais pas du tout accroché au dernier tome.
J'avais donc un peu d'appréhension en commençant Le Grand monde mais il m'a bien plu, dans l'ensemble. J'ai hâte de connaître la suite.

J'ai lu aussi un Franck Thilliez sur les conseils d'une copine j'ai trouvé ça très mauvais (pourtant je suis bon public pour les thrillers/romans policiers).
Et là je lis la suite des nouvelles d'E.Strout sur Olive Kitteridge et j'aime toujours autant.

Lulu, je n'ai pas aimé Thilliez non plus, pourtant encensé de toutes parts, par contre, j'ai beaucoup aimé Bernard Minier, découvert grâce à miss Sophie. Il crée des ambiances prenantes et des personnages attachants.

Pour le défi 3. (Re)naissance, j'ai lu Rien ne t'efface de Michel Bussi.

Le résumé : un matin de 2010, Maddi voit son fils de dix ans, Esteban, disparaitre d'une plage du pays Basque. Dix ans plus tard, elle croise son sosie, trait pour trait. Un petit garçon, Tom, qui vit à Murol en Auvergne. Elle décide alors de s'y installer, bien décidée à comprendre ce mystère.

Mon avis : un Michel Bussi pas mal du tout. Je me suis fait avoir sur un des personnages et j'ai même relu certains passages pour comprendre comment l'auteur avait réussi à me manipuler !! On retrouve le côté dépaysant de certains Bussi qui se déroulent aux Marquises, en Corse... mais l'histoire est rondement menée même si certains personnages sont peu crédibles, notamment Nectaire, le secrétaire de mairie. La fin manque un peu de surprise.

Je place ce livre dans le défi Renaissance car c'est l'un des thèmes abordé dans le livre : l'idée de réincarnation, de l'âme qui va d'une personne décédée à un bébé qui vient de naître etc.

*Ombre* a écrit:Lulu, je n'ai pas aimé Thilliez non plus, pourtant encensé de toutes parts, par contre, j'ai beaucoup aimé Bernard Minier, découvert grâce à miss Sophie. Il crée des ambiances prenantes et des personnages attachants.

Je testerai, alors !

Bonjour à tous,
pour le défi n°33 "sur les traces des pionniers", j'ai lu Dans le grande cercle du monde de Joseph Boyden. Ce sont trois points de vue (un père jésuite, une jeune iroquoise adoptée par un Huron et son père adoptif) sur la vie dans les vastes espaces du Canada au XVIIe siècle. Les événements racontés sont les mêmes, mais chacun les voit avec ses croyances, ses idéaux, ses rêves et ses désirs, qui évidemment, s'opposent les uns aux autres. Certains passages particulièrement cruels peuvent faire frémir, mais c'est surtout cette étrange cohabitation qui donne à réfléchir, alors même qu'elle semble impossible, ces êtres que tout oppose parviennent finalement à se lier même sans le vouloir, tout en se montrant obstinés à ne pas changer.

Pour le défi 45. Un récit de moins de 100 pages , j'ai lu Nous avons tué Stella de Marlen Haushofer.

un court roman où la narratrice est une femme, trompée par son mari et qui raconte l'histoire de la jeune Stella, vingt ans, qui est venu vivre dans sa famille et qui meurt sous les roues d'un camion.

Mon avis : un roman court, heureusement, mais bien peu intéressant. Les personnages ne sont pas attachants donc on se moque un peu, voire beaucoup de leurs états d'âme. Bref, je l'ai lu juste pour le défi, sans plaisir.

Pour un livre d'un auteur turc, ayant déjà lu Pamuk, j'ai choisi de découvrir Abasiyanik avec Le Café du coin. C'est un recueil de nouvelles, donc un peu inégal, mais qui, dans l'ensemble, saisissent avec beaucoup de justesse le quotidien d'Istanbul, son petit peuple, ses menues histoires poétiques, tragiques ou loufoques. J'ai aimé cette plongée dans une ville que je ne connais pas et qui se laisse ainsi approcher.

Je pensais terminer le défi sans avoir à faire jouer le joker mais les éditions Gallmeister ont eu raison de moi, j'ai commencé à parcourir Betty  que plusieurs recommandaient chaudement, la violence crue de certains passages m'ont incitée à reposer le livre malgré la lumière qui éclairait certaines pages, je le reprendrai peut-être plus tard. J'ai fait un autre essai avec un livre dont le résumé m'attirait, nouveau flop.

Pour boucler le défi 50.  La ville et ses plaisirs / La ville et ses bas-fonds. Panique dans le 16 è, Monique Pinçon-Charlot, Michel Pinçon, Étienne Lécroart qui résonne étrangement avec le fil sur enseignement privé/ enseignement public et qui aurait, je pense, sa place dans les CDI des lycées.

Toujours pour le défi 50, je lirai sûrement Le Dictionnaire amoureux d'Istambul de Metin Arditi que j'ai réservé à la médiathèque tout comme le dernier roman d'Orhan Pamuk pour l'auteur turc.

Je termine ce défi en ayant réussi le pari d'avoir apprécié quasiment toutes les lectures, dans ma liste, j'ai attribué     à 8 livres (même si je me doute que certains ne remporteraient pas l'adhésion de beaucoup de participants).

Bravo Nicole. J'ai dû rater des pages, il me semble t'avoir peu lue alors que je suis généralement attentive à tes publications que j'apprécie beaucoup.
J'aime bien Metin Arditi, je ne connais pas le titre que tu mentionnes. J'ai offert le dernier Pamuk à ma mère, j'espère qu'elle me le prêtera. J'hésite pour l'auteur truc, je pensais d'abord à Neige, et puis vous êtes plusieurs à recommander Madame Hayat, alors lirai probablement les deux

@Adren  Pour l'auteur turc, je recommande aussi Je ne reverrai plus le monde, d'Ahmet Altan, un livre court qui relate ses conditions d'emprisonnement et comment il a affronté cette épreuve. De plus le texte passe avec brio l'étape de la traduction.